Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Il est presque 9h sur CNews. Très heureux de vous retrouver pour débriefer cette cérémonie d'ouverture.
00:00:07Je sais que cet édito est attendu. Alors allons-y.
00:00:11Vive la France, vive Céline Dion, vive Teddy Riner et Marie-Josée Pérec.
00:00:16Ils sont venus conclure une cérémonie souvent grandiose, visuellement époustouflante,
00:00:20mais parfois inutilement clivante avec des faux airs d'Eurovision.
00:00:25Philippe Catherine à moitié nu, était-ce vraiment indispensable ?
00:00:28Les organisateurs l'avaient promis, ils voulaient faire l'antipuis du fou.
00:00:31Promesses tenues. Je dois vous avouer que je préfère le parc de Philippe Devilliers,
00:00:36tout en aimant le travail de Thomas Joly qui était à la manœuvre hier.
00:00:40Et oui, c'est possible. Alors c'était le royaume du walkisme diront certains.
00:00:44C'est sans doute excessif et je ne veux pas jouer contre mon pays.
00:00:48Mais pourquoi toujours opposer quand on pourrait rassembler ?
00:00:51Pourquoi la presse de gauche a-t-elle parlé d'une cérémonie rance
00:00:54après le lancement de la coupe du monde de rugby par Jean Dujardin, Bérez sur la tête ?
00:00:59Peut-on aimer Dujardin baguette sous le bras et Aya Nakamura accompagnée de la garde républicaine
00:01:05sans forcément conspuer l'un pour adopter l'autre ?
00:01:08Je revendique d'aimer les deux. Il y avait du beau hier mais aussi du vulgaire.
00:01:12Il y avait de l'intelligence mais aussi de la provocation.
00:01:15Il y avait de la pluie mais aussi de l'émotion.
00:01:18Et tout le monde se souviendra de cette sublime marseillaise chantée depuis le toit du Grand Palais,
00:01:23de la montgolfière qui s'élève au-dessus de la plus belle ville du monde,
00:01:26du rideau bleu-blanc-rouge, du cheval mécanique qui galope sur la scène
00:01:30et évidemment de Céline Dion reprenant l'hymne à l'amour de Piaf.
00:01:35Et au fond c'est cela l'essentiel car comme dirait la môme, Dieu réunit ceux qui s'aiment.
00:01:53Alors qu'est-ce que vous en avez pensé vous chers téléspectateurs de CNews ?
00:02:04On vous pose la question ce matin avec un QR code qui sont à la mode en ce moment dans la capitale
00:02:10pour pouvoir circuler. On nous promet que c'est terminé.
00:02:13C'était simplement pour la cérémonie d'ouverture.
00:02:16Encore faut-il le voir notre QR code pour vous demander votre avis.
00:02:20Le voici. Vous pouvez le flasher. Enregistrez une petite vidéo et nous les diffuserons chaque demi-heure.
00:02:26Un petit tour de table juste parce qu'on va faire le JT. Vous levez la main.
00:02:29Qui a adoré la cérémonie d'hier ? Lève la main.
00:02:32J'en ai deux. Michel, ce n'est pas ce que vous m'avez dit ?
00:02:35Non, il y a des détails qui m'ont beaucoup gêné. On y reviendra.
00:02:37Quelle mauvaise foi ! Vous êtes d'une mauvaise foi.
00:02:40Non, c'était un très très beau spectacle.
00:02:42Qui a adoré ? Michel et Martin.
00:02:44Qui a aimé ?
00:02:47Partagé. Parce qu'effectivement, à la fois une vraie fierté française par moments,
00:02:50et puis il y a des moments super désagréables parce qu'on a envie de râler quand on voit la scène parodier
00:02:56et puis certains moments extrêmement woke qui ont gâché la fête.
00:03:00Olivier Vial, je rappelle que vous êtes porte-parole de l'Observatoire du Wokeisme.
00:03:03Reda, vous avez levé la main, ainsi que Mathieu Vallet.
00:03:06Qui n'a pas aimé ?
00:03:08Qui a détesté ?
00:03:10Désolé de briser cet unanimisme, voire même cette obligation qui nous est faite d'être dithyrambique
00:03:19s'agissant de cette cérémonie.
00:03:21Certes, il y a eu des choses très belles.
00:03:23Ce serait malhonnête de ne pas le reconnaître.
00:03:26L'ouverture de la cérémonie des JO, de même que le final était grandiose.
00:03:32Mais pour le reste, honnêtement...
00:03:34Non Michel, on va en débattre dans un instant.
00:03:36C'était un petit teasing.
00:03:38Il sauve l'esprit français.
00:03:39Tout le monde a contesté un peu.
00:03:41Vous avez fait 12 secondes chacun, mais ça va s'entretuer dans un instant, je n'en doute pas.
00:03:45C'est juste après le journal d'Isabelle Piboulot.
00:03:47Bonjour Isabelle.
00:03:48Bonjour Gauthier, bonjour à tous.
00:03:50Les yeux du monde rivés sur la capitale française.
00:03:52Hier soir, Paris a fait vibrer son public international.
00:03:56La BBC parle d'une cérémonie au style unique.
00:03:59Un plan réussi de manière éclatante.
00:04:01Pour le magazine américain LA Times, la capitale a brillé malgré la tempête estivale.
00:04:06Enfin en Espagne, le quotidien Marca dépeint la cérémonie comme la meilleure de l'histoire des JO.
00:04:11Améliorations progressives du côté de la SNCF après une série d'incendies volontaires.
00:04:17Le trafic reste tout de même perturbé.
00:04:192 TGV sur 3 circulent sur l'axe Bretagne et Sud-Ouest.
00:04:2380% sur l'axe Nord.
00:04:25Le tout avec des retards de 1 à 2 heures.
00:04:28Le trafic est en revanche normal sur la ligne à grande vitesse Est.
00:04:31Outre les gares, il faudra aussi faire preuve de patience sur les routes.
00:04:35En ce week-end de chassé croisé, Bison Futé prévoit un samedi noir dans le sens des départs à l'échelle nationale.
00:04:42Et rouge pour les retours.
00:04:44Il sera préférable de circuler demain.
00:04:46La circulation s'annonce verte dans le sens des départs avec un peu plus d'encombrement du côté des retours.
00:04:52Merci beaucoup Isabelle.
00:04:54Donc on va longuement débriefer cette cérémonie d'ouverture.
00:04:58De toute façon, il n'y a pas grand chose d'autre dans l'actualité que cette cérémonie d'ouverture à débriefer.
00:05:02Donc on a le temps.
00:05:04Je voulais commencer, on va commencer avec Raphaël Stainville qui est un peu ronchon ce matin, qui n'a pas adoré.
00:05:09Non mais j'aurais adoré, adoré.
00:05:11Oui.
00:05:12Mais vous n'avez pas adoré.
00:05:13Mais voilà.
00:05:14Après il y avait quelques signes avant-coureurs.
00:05:16Les auteurs de...
00:05:18Ils l'avaient dit dans le monde.
00:05:19Avaient prévenu, ils voulaient faire de cette cérémonie une sorte de fable woke.
00:05:24Et d'une certaine manière c'est très réussi de ce point de vue là.
00:05:26Mais vous voyez quand vous voulez célébrer l'amour et que ce que l'on donne à voir à l'ensemble du monde, c'est finalement un trouble.
00:05:35L'apologie...
00:05:37C'était Jules et Jim.
00:05:38Non mais honnêtement, je trouve ça scandaleux en fait.
00:05:41Et il faudrait absolument souscrire.
00:05:43Trouver ça merveilleux, ce progressisme débridé.
00:05:47Non, je suis désolé.
00:05:48Je pense qu'il y a un certain nombre de personnes qui ont quelques raisons d'être choquées par le spectacle qui a été proposé.
00:05:54Olivier Vial.
00:05:55Porte-parole de l'Observatoire du Wokisme.
00:05:58C'est vrai qu'effectivement on est très partagé par cette série.
00:06:01Parce qu'il y a une fierté française d'avoir réalisé quelque chose qu'on nous avait dit que c'était impossible.
00:06:07Par contre après sur le fond, il y a un vrai danger.
00:06:12Je suis d'accord qu'on veut être inclusif et qu'on veut rendre visible ce qui n'est pas visible.
00:06:17Finalement on finit par invisibiliser certaines choses.
00:06:19Donc on a rendu visible le trouble.
00:06:21On a rendu visible une scène avec des drag queens.
00:06:24Et puis on a oublié que l'amour courtois français c'était un homme et une femme.
00:06:29On a oublié certaines figures historiques dans la manière dont on a voulu mettre en avant cette cérémonie.
00:06:35On a l'impression que l'histoire de France commence en 1789.
00:06:39L'évocation de Versailles qui est faite avec des BMX, c'est une parodie.
00:06:45On n'a rien de la grandeur Louis XIV qu'on voit dans ce moment-là.
00:06:51Le tableau sur la sororité, les femmes qui sont mises en avant, ça peut être une bonne idée.
00:06:57Mais là elles sont extrêmement militantes et choisies militantes.
00:07:00On aurait pu parler de Josephine Baker.
00:07:02On aurait pu mettre en avant les femmes qui ont créé les premiers salons littéraires.
00:07:05Pas du tout. On a choisi des militantes.
00:07:08Est-ce qu'il y avait de l'idéologie hier ?
00:07:10Il y avait clairement de l'idéologie.
00:07:12Et c'est là où on peut regretter parce que, Raphaël a raison, ça avait été annoncé.
00:07:18Aujourd'hui, on a l'impression que pendant un moment,
00:07:21ça n'a pas duré heureusement toute la cérémonie,
00:07:23mais il y a au moins une heure de la cérémonie qui a été prise en otage par de l'idéologie
00:07:26parce qu'il fallait montrer quelque chose et je crois que ce n'était pas inclusif.
00:07:29En mettant de l'idéologie, on clive et du coup il y a une partie des Français
00:07:33qui ne se sentent plus du tout considérés.
00:07:35En plus, c'est l'image qu'on a renvoyée à un milliard de personnes.
00:07:38Est-ce que c'était cette image-là que l'ensemble des Français voulaient mettre en avant ?
00:07:42Ce n'est pas évident.
00:07:43C'est dommage parce qu'à côté, on a retrouvé l'émotion
00:07:46au moment où on est revenu à une mise en scène très épurée.
00:07:49Les derniers relais de la flamme, c'était très beau.
00:07:51Et enfin, on retrouvait l'esprit de l'Olympie, l'esprit de la Concorde.
00:07:55Tout le monde, à mon avis, a pu communier en un moment.
00:07:57Par contre, avant, ça a créé des clivages très importants.
00:08:01Un petit résumé de la soirée d'hier avec Célia Gruyère et on continue à en débattre.
00:08:07Une cérémonie d'ouverture spectaculaire pour ces JO de Paris 2024.
00:08:11Sous le ciel pluvieux de Paris, Lady Gaga ouvre la danse
00:08:15en interprétant Zizi Jammer.
00:08:20Puis c'est Aya Nakamura qui a fait son entrée en grande pompe
00:08:23devant l'Académie française, entourée de la garde républicaine.
00:08:31Une autre star de cette cérémonie, c'est Notre-Dame de Paris
00:08:34mise à l'honneur grâce à ses danseurs.
00:08:36Mais les JO, c'est avant tout le sport et le passage de la flamme olympique.
00:08:40Après un long périple, elle a fini par passer entre les mains
00:08:44de Zine Eddine Zidane, puis dans celle du joueur de tennis Raphaël Nadal.
00:08:48Mais c'est à Marie-Josée Perrec et Teddy Riner qui est revenu l'honneur
00:08:51d'allumer la vasque olympique.
00:08:53Des flammes qui s'élèvent juste avant le clou du spectacle.
00:08:56Dans une robe scintillante, Céline Dion interprète le célèbre hymne à l'amour
00:09:00d'Edith Piaf depuis le premier étage de la tour Eiffel.
00:09:04L'univers, vous disiez, ça ne rassemble pas toute cette partie
00:09:08qu'on peut juger woke.
00:09:10C'est vrai qu'au fond, cette cérémonie résume à elle seule
00:09:13toutes les fractures françaises.
00:09:15Et on va le voir dans un instant avec différents tweets.
00:09:18Mais on a fait un comparatif ce matin entre la une de Libé de ce matin
00:09:22et l'article qu'ils avaient fait au moment de la cérémonie d'ouverture
00:09:25sur la Coupe du Monde de rugby avec Jean Dujardin.
00:09:28Ils avaient appelé la Coupe du Monde de rugby
00:09:31avec Jean Dujardin.
00:09:33Ils avaient appelé ça la France rance.
00:09:35Allez la rance et ce matin, c'est en trombe.
00:09:38Donc Michel, la question que je me pose, c'est
00:09:41pourquoi ne pourrait-on pas aimer Ayana Kamoura avec la garde républicaine
00:09:45et Jean Dujardin en même temps ?
00:09:47Pourquoi ce besoin au moment de la Coupe du Monde de rugby
00:09:50de parler de France rance parce qu'il y avait des bérets, de la baguette
00:09:53et des coques ?
00:09:55Moi, je sais complètement votre édito que beaucoup de Français attendaient
00:09:58parce qu'on peut, comme vous l'avez dit...
00:10:00Non, non, nos détracteurs l'attendaient.
00:10:02Qu'est-ce qu'ils vont dire à l'heure des pros ?
00:10:04Qu'est-ce qu'ils vont dire à l'heure des pros sur la cérémonie d'hier ?
00:10:07Vous avez quelques fans également.
00:10:09Mais très sérieusement, on peut aimer en même temps la cérémonie d'ouverture
00:10:12de la Coupe du Monde de rugby orchestrée par Jean Dujardin
00:10:15et la soirée d'hier, la cérémonie d'ouverture de Paris 2024.
00:10:19Les deux, à eux deux, je pense qu'on a un bon résumé
00:10:23de toutes les diversités et en même temps de l'unité, je l'espère.
00:10:27On peut espérer en période de Jeux Olympiques qui font la France.
00:10:30Aïe Nakamura, ce que j'ai apprécié, c'est que finalement,
00:10:33il y avait une pointe d'humour.
00:10:35Et j'ai envie de dire, l'humour sauve souvent la donne et les situations.
00:10:39Et voir effectivement quelques gardes républicains faire le pas de danse
00:10:43autour de Aïe Nakamura, il y avait à la fois de l'humour,
00:10:46il y avait une forme de grandeur française parce qu'on était sur le pont des Arts
00:10:49devant l'Académie française, l'Institut de France.
00:10:52C'était vraiment magnifique.
00:10:54Il y a eu d'autres choses, on y reviendra certainement.
00:10:56Mais oui, on peut aimer les deux.
00:10:58Et la Une de Libération, il y a quelques mois, était évidemment scandaleuse.
00:11:02Ce n'était pas la Une, c'était un article.
00:11:03Là, c'est la Une et là, c'est un article.
00:11:05Vive la France de la Coupe du Monde, de Jean Dujardin et de celle qu'on a eue aujourd'hui.
00:11:10Il y avait plein de tweets dans ce sens de gens qui ont adoré la cérémonie d'ouverture hier
00:11:14qui disaient « Ah, c'est autre chose que Jean Dujardin avec son béret ».
00:11:17C'est vrai qu'en fait, les deux ensemble seraient représentés peut-être la France.
00:11:20Mais là, on a quand même une cérémonie qui met en avant beaucoup la culture urbaine.
00:11:26Et pas du tout la France rurale qui est quand même une très grande partie de notre pays
00:11:32et qui a été mise en avant.
00:11:34Parce que même quand il y a un tableau qui est censé représenter l'artisanat,
00:11:38en réalité, ça ne représente pas l'artisanat.
00:11:40Ça représentait essentiellement Louis Vuitton qui est un partenaire des JO.
00:11:44Donc, on était dans une opération commerciale, un partenaire.
00:11:46L'Observatoire du Wauquiz, justement, on a mis en place un index du wauquisme en entreprise.
00:11:51Et on a audité, à partir de plein de critères, une partie des entreprises françaises et américaines.
00:11:58Et notamment, on se rend compte que beaucoup d'entreprises qui sont partenaires des JO
00:12:03ont des scores de wauquisme très importants.
00:12:05Elles sont très influencées.
00:12:06Donc, ce n'est pas étonnant aussi de voir ça.
00:12:08C'est qu'effectivement, une partie des sponsors sont dans cette volonté
00:12:12d'imposer une image extrêmement militante.
00:12:15En même temps, il faut quand même juste, Louis Vuitton, vous avez cité,
00:12:19fait travailler l'artisanat français.
00:12:21Fait travailler l'art français dans son industrie.
00:12:26C'est une magnifique...
00:12:27Mais pour aller dans votre sens, je voudrais quand même dire une chose.
00:12:29Je suis Alsacien.
00:12:30Et il y a eu, je ne sais pas si vous avez vu, parce que ça a été tellement court.
00:12:34Il y a eu deux petits moments, deux fois deux secondes,
00:12:36pour saluer les folklores de nos provinces et de nos régions.
00:12:41Il y a eu deux secondes.
00:12:42Justement, je pensais...
00:12:43Il y a eu deux secondes de danse.
00:12:44Non, mais justement, est-ce que les régions étaient représentées hier ?
00:12:46Non, justement.
00:12:47C'est un truc de Paul Melun, qu'on connaît bien ici,
00:12:49qui dit où étaient les régions hier ?
00:12:51Où était la province ?
00:12:52Où étaient nos traditions ?
00:12:53Il y a eu deux secondes.
00:12:54Il y a eu deux secondes sur quatre heures.
00:12:56Et c'est bien tout le problème de ce révisionnisme historique,
00:12:58qui est que comment est-ce qu'ils ont été traités les folklores français ?
00:13:02Il y a eu deux fois deux secondes.
00:13:03Il y a eu un peu de folklore Auvergnat et un peu de folklore Alsacien,
00:13:07par une grande danseuse, mannequin Alsacienne, que je salue.
00:13:12Mais ce n'est pas ça que je conteste.
00:13:14C'est la façon dont on a été habillé en habillé Alsacien.
00:13:16On reconnaissait la forme des habits traditionnels Alsacien,
00:13:20mais il n'y avait pas les couleurs.
00:13:22Votre exemple, Michel, deux secondes.
00:13:23Et vraiment, c'est bien dommage, parce qu'on aurait pu avoir un peu plus de place.
00:13:26Parce qu'il n'y avait justement pas les régions hier.
00:13:28Et je pense que ça me fait penser à ce tweet de Paul Melun.
00:13:31Sandrine Rousseau a tweeté ce matin, à l'instant,
00:13:33que le monde soit woke, il sera tellement plus beau Paris 2024.
00:13:37Donc voilà, c'est assumé.
00:13:38Il y avait une partie de wokisme, Mathieu Vallée, dans la cérémonie d'hier.
00:13:42Mais j'ai vu vos tweets.
00:13:43Évidemment, on va en parler dans un instant avec Reda Belhage.
00:13:45Donc, on fera ça à 9h30 sur la réussite sécuritaire de la cérémonie d'hier.
00:13:50Pas un pépin.
00:13:51Bravo aux 40 000 membres des forces de l'ordre qui étaient mobilisés hier.
00:13:56Mais au-delà, qu'est-ce que vous avez pensé de la cérémonie ?
00:13:58Je sais que vous êtes un fan de Céline Dion, vous me l'avez dit.
00:14:00Oui, d'abord, j'ai été très ému quand Axel de Saint-Cyrèle,
00:14:05cette Marianne Guadeloupéenne, a chanté sur les toits du Grand Palais La Marseillaise.
00:14:09C'était magnifique.
00:14:10C'est un hymne à nos Outre-mer.
00:14:11Alors, les régions n'étaient pas suffisamment représentées.
00:14:13Mais l'Outre-mer, qui s'est souvent oubliée, voire méprisée par beaucoup d'élus politiques
00:14:17auxquels nous on a attaché, notamment Marine Le Pen.
00:14:19Effectivement, c'était une grande fierté de l'avoir chanté sur le toit du monde.
00:14:22Le toit qui accueillit tout le monde entier.
00:14:25Et ensuite, oui, moi, Céline Dion, j'ai été très ému parce que c'est la première chanteuse française
00:14:31qui a chanté l'hymne à l'amour français après les attentats du 13 novembre 2015.
00:14:35Moi, ce soir-là, j'étais officier de police et j'étais plongé sur les terrasses du petit Cambodge et du Carillon.
00:14:39J'ai vu des jeunes de mon âge cribler de balles de Kalashnikov.
00:14:42J'ai sorti avec la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, une dame qui avait une balle de Kalashnikov dans la jambe,
00:14:46qui sortait d'un taxi pour aller à l'hôpital Saint-Louis.
00:14:48Et on a eu des moments très forts.
00:14:50Le fils du tenancier du bar, le Carillon, qui s'appelle Ali, on l'avait revu après.
00:14:56On s'était effondré avec nos collègues dans ses bras.
00:14:58Et donc, quand elle a rechanté cette chanson, j'ai eu toutes ces images qui sont revenues.
00:15:02Parce que finalement, Céline Dion, c'est la France.
00:15:05C'est la grandiose de la chanson française.
00:15:08Et par cette hymne à l'amour à la fin, je pense qu'elle a rendu hommage à toutes ces Françaises et ces Français,
00:15:13à toutes ces victimes aussi, qu'on n'oublie pas du terrorisme islamiste.
00:15:17Et cette France qu'on a vue sur la Tour Eiffel hier, c'est la France qu'on aime.
00:15:19Moi, la Tour Eiffel, c'est mon monument préféré.
00:15:21Pourtant, je suis du Nord.
00:15:22Et donc, c'est vrai que pour moi, c'était deux moments très forts.
00:15:25Et puis, Teddy Rayner et Marie-Josée Perrec sur la vasque d'allumer la flamme olympique.
00:15:33C'était quand même très fort.
00:15:34Donc voilà, ça éclipse effectivement.
00:15:36Alors bon, j'ai vu que pour la Guerre républicaine, ils n'étaient pas très à l'aise.
00:15:39On voit que ce n'est pas leur habitude de chanter.
00:15:41Avec Ayana Kamoura, non, ils ne font pas ça tous les jours.
00:15:44Ils sont bien dansés pour des paroles qu'on ne comprend pas tout le temps.
00:15:47La faire chanter devant l'Académie française, qui est quand même le lieu où on édite la langue française.
00:15:51Bon, effectivement, vous avez raison, Monsieur Thauvin.
00:15:53Il vaut mieux en rigoler plutôt qu'en pleurer.
00:15:55Mais c'est vrai que moi, la Guerre républicaine française, je trouve qu'il aurait été…
00:15:59Ça, ça vous a choqué d'avoir la Guerre républicaine avec Ayana Kamoura ?
00:16:02Vous savez, moi, j'assiste à beaucoup de cérémonies.
00:16:04La Guerre républicaine, c'est celle qui joue la martiale.
00:16:06C'est celle qui joue les hymnes nationaux.
00:16:08Il y a aussi le chœur de l'armée française qui chante à chaque fois lors des cérémonies.
00:16:11Vous ne seriez pas allé danser avec Ayana Kamoura quand vous étiez policier ?
00:16:14Moi, je ne serais pas allé danser où ?
00:16:15Avec Ayana Kamoura.
00:16:16Non, parce que c'est vrai que je ne comprends pas tout le temps les chansons.
00:16:19Mais à part ça…
00:16:20Marine Le Pen s'était opposée à sa présence à la cérémonie d'ouverture.
00:16:23Oui, parce que c'est clivant.
00:16:24C'est vrai que c'est clivant.
00:16:25Et moi, je suis d'accord avec Monsieur Stadeville sur ça.
00:16:28C'est que quand il y a un clivage, c'est compliqué de rassembler les Français.
00:16:31Moi, je vous ai cité des images fortes qui ont été rassembleuses et qui sont dans l'unité et la concorde du pays.
00:16:36Après, effectivement, c'est pareil.
00:16:38C'est vrai qu'il y avait ce monsieur, cette dame, je ne sais pas comment l'appeler, sur le pont qui rampait.
00:16:44Une femme à barbe.
00:16:45Oui, je pensais que c'était Chewbacca, vous savez, cette personne police de Star Wars qui était un peu ressuscitée.
00:16:50Parce que franchement, c'était un peu particulier.
00:16:52Non, vous ne pouvez pas dire ça.
00:16:54Pas Chewbacca.
00:16:55Une femme à barbe.
00:16:56Une femme à barbe, oui.
00:16:57Martin Garagnon.
00:16:58Si on pouvait éviter les analyses sur ce type de propos assez discriminatoires.
00:17:02Non, mais je ne suis pas discriminatoire.
00:17:04Non, mais si, femme à barbe, monsieur, dame.
00:17:06C'était bizarre.
00:17:08Que vous n'appréciez pas, c'est vos droits.
00:17:10Je vous avais dit que c'était bizarre.
00:17:12Je trouve que là, on est vraiment dans le dénigrement.
00:17:14Vous avez une cravate aujourd'hui.
00:17:16Oui, mais ça m'arrive.
00:17:18Pour en revenir sur la question, sur la cérémonie, parce que moi, je suis un peu affligé de ce type de commentaires.
00:17:23Là où je vous rejoins, c'est la très belle image de notre Marianne sur le toit du Grand Palais.
00:17:29Moi, ça m'a fait penser, et c'est là où je trouve qu'il y a un lien aussi intergénérationnel,
00:17:33à la dernière grande cérémonie populaire qui a eu lieu à Paris.
00:17:35C'était celle du bicentenaire de la Révolution en 1989.
00:17:38Et à l'époque, Jack Long avait fait chanter Jessye Norman, la cantatrice noire américaine,
00:17:43drapée d'une robe bleu-blanc-rouge de Azzedine Alaïa, place de la Concorde.
00:17:47Donc, j'ai trouvé qu'il y avait un clin d'œil aussi, une espèce de jeu de miroir
00:17:50par rapport à ces grands événements très populaires et historiques qui étaient très marquants.
00:17:54Mais Aya Nakamura, sur la dernière image, sur le pont des Arts, j'ai trouvé ça incroyable.
00:18:00Parce qu'elle salue la garde républicaine avec ses danseuses.
00:18:04Donc, il y a aussi cet hommage qu'elle rend à l'institution qu'est la garde républicaine.
00:18:08Il y a ce jeu, et je trouve qu'effectivement, il y a beaucoup d'humour et d'autodérision dans cette séquence,
00:18:12parce que le salut qu'elle fait, le salut militaire, c'est aussi un pied de nez, un clin d'œil,
00:18:17de montrer qu'il y a du respect, même si on ne partage pas les mêmes univers, les mêmes codes, etc.
00:18:21Mais qu'il y a un lien qui est créé, qui va au-delà de ces polémiques.
00:18:25Et moi, toutes les analyses, vous citiez le tweet de Sandrine Rousseau et d'autres encore.
00:18:29Alors, vous savez qu'il y a un tweet d'un député de chez vous, Charles Rodwell, plutôt L droite,
00:18:34qui a dit une cérémonie gâchée par une déferlante Woke.
00:18:39Il est député de chez vous.
00:18:41Une si belle cérémonie d'ouverture gâchée par cette déferlante Woke.
00:18:45Pourquoi souiller la Seine pour insulter les Français chrétiens plutôt que de toute autre religion ?
00:18:50Pourquoi le service public payé par nos impôts s'en réjouit-il ?
00:18:53C'est ça l'insécurité culturelle.
00:18:55Il va se faire engueuler, non, Charles Rodwell par Emmanuel Macron ou Gabriel Attal, non ?
00:19:01Je pense que nous, on est très libres de nos expressions.
00:19:03Vous êtes d'accord avec lui ou pas ?
00:19:05Charles Rodwell a déjà exprimé son analyse de ce qu'est pour lui l'insécurité culturelle.
00:19:10C'est un créneau qu'il incarne plutôt bien.
00:19:13Il faut y avoir une certaine forme d'insécurité culturelle quand on vient combattre systématiquement
00:19:17des symboles de la communauté nationale qu'est la France.
00:19:21On l'a vu lors des polémiques sur, je ne sais pas, le Tour de France, les arbres de Noël.
00:19:26Il y a eu beaucoup d'histoires sur les Miss France, etc.
00:19:29On sentait qu'il y avait là beaucoup d'idéologie.
00:19:31Donc c'est son droit tout à fait légitime de défendre aussi un certain nombre de symboles.
00:19:36Après là, sur la partie religieuse, moi je suis un athée et un laïcar jusqu'au bouddhiste.
00:19:41Le droit au blasphème, je considère qu'il est indispensable pour toutes les religions.
00:19:46Pour toutes les religions ?
00:19:48Pour toutes les religions.
00:19:49Il faut bien le préciser.
00:19:50C'est important de dire ça.
00:19:51Oui, mais c'est pour ça qu'il se le dit à dessein.
00:19:52Parce que moi je ne suis pas baptisé, je n'ai aucune religion.
00:19:54J'ai aucun problème avec les religions, quelles qu'elles soient, à partir du moment où...
00:19:57On ne blasphème pas avec toutes les religions de manière aussi facile ?
00:19:59Ça, ça peut être aussi un problème.
00:20:01Mais en l'occurrence, le droit au blasphème...
00:20:03Il y a des blasphèmes qui sont plus dangereux que d'autres religions.
00:20:05On s'est battu en France pendant des siècles pour l'avoir.
00:20:07Il ne s'agit pas désormais de faire ni du dénigrement systématique d'une religion en particulier ou d'une autre,
00:20:13ni en revanche de s'interdire de la création sous prétexte que ça peut perturber certains textes sacrés auxquels on n'est libres.
00:20:19On va avancer.
00:20:20Simplement sur l'idéologie, je terminais sur le tweet de Sandrino Rousseau.
00:20:23Martin, vous avez pris la parole il y a une heure.
00:20:25C'est assez rare.
00:20:26C'est bon, c'est bon, j'avance, j'avance, j'avance.
00:20:29Sur l'idéologie, en une phrase, je considère que la cérémonie, on n'est pas obligé d'y voir de l'idéologie.
00:20:35On n'est pas obligé d'avoir une lecture idéologique de cette cérémonie.
00:20:37On peut d'abord rigoler.
00:20:39Je suis fier d'être à côté du nouveau Michel Charas.
00:20:42Ça a été assumé par les auteurs, les créateurs de cette cérémonie.
00:20:46Ils sont libres d'y mettre ce qu'ils veulent.
00:20:48Nous, on est libres.
00:20:49Il y avait évidemment de l'idéologie.
00:20:50Il y a de l'idéologie dans tout.
00:20:51Il y a de la politique dans tout.
00:20:52Et les commentaires même.
00:20:54Martin, vous n'avez plus la parole jusqu'à la fin de l'émission.
00:20:57Il y a un film qui a été imposé hier.
00:20:59La chanson « Imagine » qu'on a tous entendu des milliers de fois, qui est une chanson émouvante.
00:21:03Pourquoi sur France Télévisions, au moment où cette chanson est chantée,
00:21:07on nous rappelle que c'est une chanson anticapitaliste ?
00:21:10Il n'y a aucune raison de coller le filtre anticapitaliste sur « Imagine ».
00:21:13Et surtout, ils auraient pu inviter Paul McCartney à venir la chanter.
00:21:16On a eu Céline Dion, pourquoi pas Paul McCartney ?
00:21:18On va avancer justement sur le culte du wokisme.
00:21:21Je fais juste une petite parenthèse.
00:21:23Mathieu Vallée, on peut dire tous les commentaires qu'on veut.
00:21:26Critiquer, aimer, ne pas aimer.
00:21:28Mais inutile d'être blessant.
00:21:30C'était de l'humour, désolé.
00:21:31C'était de l'humour.
00:21:32C'était de l'humour, oui.
00:21:33Très bien, parce que je sais ce qui va se passer dans les dix prochaines minutes.
00:21:36La séquence va être coupée sur les réseaux sociaux.
00:21:38Une petite polémique va enfler.
00:21:39Donc inutile, voilà.
00:21:40C'était de l'humour.
00:21:41Autant pour moi.
00:21:42Autant pour moi.
00:21:43C'était de l'humour déplacé.
00:21:45C'était de l'humour déplacé.
00:21:46Vous le reconnaissez.
00:21:47Vous le reconnaissez.
00:21:48Très bien.
00:21:49C'était la scénographie, comment c'était mis en scène, etc.
00:21:51Je crois que c'était une lutte d'horizon jusqu'au bout.
00:21:54Puisqu'il y avait beaucoup d'humour et d'autodérision.
00:21:56Oui, je me rejoins là-dessus.
00:21:58C'est du moins mal exprimé, autant pour moi.
00:22:00Allez, on avance parce qu'on parlait du blasphème.
00:22:03Vous disiez le droit au blasphème après la représentation de la scène de Léonard de Vinci hier avec des drag queens.
00:22:09Marion Maréchal a tweeté.
00:22:11A tous les chrétiens du monde qui regardent la cérémonie d'ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la scène,
00:22:17sachez que ce n'est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations.
00:22:22Je regarde la cérémonie d'ouverture des JO avec mes enfants.
00:22:25Difficile d'apprécier les rares tableaux réussis entre Marie-Antoinette décapitée,
00:22:29le trouble qui s'embrasse, des drag queens,
00:22:31l'humiliation de la garde républicaine obligée de danser sur du Ayana Kamoura,
00:22:35la laideur générale des costumes et des chorégraphies.
00:22:37C'est dur.
00:22:38On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport,
00:22:41de la beauté de la France au milieu d'une propagande woke aussi grossière.
00:22:45C'est une bonne soirée apparemment.
00:22:46Qu'est-ce que vous en pensez, Raphaël Stainville, et notamment sur le blasphème autour de la scène ?
00:22:51Moi, j'aurais préféré que Martin Gragnon puisse répondre à Marion Maréchal
00:22:55puisque vous trouvez absurde qu'on puisse s'indigner de cette cérémonie.
00:22:59Moi, je suis absolument d'accord avec la manière dont Marion Maréchal a été heurtée
00:23:06au plus profond d'elle-même par un certain nombre de tableaux de cette cérémonie.
00:23:10Je ne dis pas que toute la cérémonie a été tachetée.
00:23:13En revanche, de se sentir blessée, humiliée, inutilement, oui, je pense qu'on l'était.
00:23:19Vous célébrez le droit au blasphème comme si c'était une conquête absolue.
00:23:23Je suis désolé, je pense que la France ne se résume pas au droit au blasphème, mais loin de là.
00:23:27Vous en avez fait une sorte de quête.
00:23:29Non, je pense que personne n'a envie de mourir pour le droit au blasphème.
00:23:33Non, mais en revanche, là où je vous rejoins, c'est que…
00:23:36Certains sont morts pour le droit au blasphème, je sais.
00:23:38Là où je vous rejoins, ce qui n'était pas nécessaire,
00:23:43c'était de pouvoir heurter la sensibilité de certains de nos compatriotes.
00:23:47C'est une séquence qui fédère.
00:23:49Ce n'est pas seulement nos compatriotes qui ont été heurtés.
00:23:52Je pense qu'à travers le monde, il y a un certain nombre de personnes qui ont été heurtées.
00:23:55Néanmoins, c'est une liberté fondamentale dans notre pays de pouvoir…
00:23:59Je veux dire, Mila a le droit de critiquer l'islam.
00:24:02La Sen a le droit d'être parodiée lors de cette cérémonie.
00:24:07Pour soutenir le blasphème.
00:24:08Moi, je suis navré pour tous ceux qui ont une foi et qui ont pu être choqués.
00:24:12Je pense qu'il y a beaucoup de chrétiens qui ont aussi beaucoup, on va dire, d'humour.
00:24:16Vous reconnaissez qu'il y a des blasphèmes qui sont plus dangereux que d'autres ?
00:24:19Oui, ça, c'est une évidence.
00:24:21C'est une évidence.
00:24:22Alors, la pub et on continue à débriefer cette cérémonie qui n'a pas fini de passionner et de cliver.
00:24:33Ah, ça continue le débat, ça continue.
00:24:35Raphaël Stainville est remonté comme une pendule.
00:24:38Non, mais parce que je pourrais continuer sur la Seine.
00:24:40On va continuer.
00:24:41Moi aussi.
00:24:42On va continuer, bien sûr.
00:24:43Parce que la Seine parodiait quand même le jour anniversaire de la mort du père Hamel.
00:24:48Honnêtement, c'est fort, ça aussi.
00:24:50Enfin, vous n'êtes pas obligé de trouver non plus des symboles partout.
00:24:53Non, mais en fait, ce projet, il a été assumé comme tel.
00:24:58On a un président qui nous a appelé de ses voeux à une trêve olympique et politique.
00:25:07Je suis désolé.
00:25:08On était dans une offensive wokiste qui était insupportable.
00:25:11C'est surtout que dans le milieu wok, ils craignent les microagressions partout.
00:25:16Ils en voient partout.
00:25:17Et là, effectivement, on a quelque chose qui est clairement clivant,
00:25:20qui aurait été pour toute autre communauté vécue comme une vraie agression.
00:25:25Et là, effectivement, on fait passer ça comme simplement de l'art.
00:25:29Et là encore, moi, je suis tout à fait d'accord que des artistes aient cette liberté.
00:25:33Mais là, on n'est pas simplement dans une oeuvre artistique.
00:25:35On est dans une oeuvre qui est faite pour représenter la France dans le monde entier.
00:25:38Et c'est la question qu'on doit se poser.
00:25:39Est-ce que c'est cette image-là qu'on voulait présenter ?
00:25:41On continue le débat.
00:25:42Mais tout de suite, c'est le journal d'Isabelle Pivoulot.
00:25:44Du nouveau dans l'affaire de la disparition de Lina en Alsace.
00:25:47Son ADN a été détecté dans un véhicule volé non mentionné jusqu'alors.
00:25:51Une avancée majeure pour le dossier selon la procureure de Strasbourg.
00:25:55Lina, 15 ans, n'a pas donné signe de vie depuis septembre dernier.
00:25:58Les athlètes olympiques américains soutenus outre-Atlantique
00:26:02à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
00:26:04La Maison blanche séparée hier des couleurs du drapeau des États-Unis.
00:26:08Un tableau rouge, blanc et bleu qui a illuminé Washington DC.
00:26:12Enfin, un peu moins réjouissant, un méga-feu ravage une partie de la Californie
00:26:16alimentée par des vents violents.
00:26:18Environ 4000 personnes ont été forcées d'évacuer.
00:26:211700 pompiers sont mobilisés.
00:26:23Le feu s'est déclenché mercredi dans le nord du Golden State.
00:26:27Plus de 720 km² de forêt et plus de 130 bâtiments ont été ravagés.
00:26:33Vous vous souvenez que les organisateurs avaient dit
00:26:37qu'on ne voulait surtout pas faire le Puy-du-Fou.
00:26:39On voulait faire l'anti-Puy-du-Fou.
00:26:40Le roman national, mais quelle horreur.
00:26:43Certainement pas Jean Dujardin avec son béret sur la tête.
00:26:46C'est hors de question.
00:26:47Donc le créateur du Puy-du-Fou qu'on adore tous,
00:26:50Philippe de Villiers, a évidemment tweeté.
00:26:52La cérémonie d'ouverture des JO est une honte.
00:26:55Nous avons le suicide de notre pays devant le monde entier.
00:26:58La scène avec les drag queens et la décapitation de Marie Antoinette
00:27:01ajoute l'infamie à la laideur.
00:27:03La France de Macron et du wokisme n'est pas la France.
00:27:06Paris 2024.
00:27:07Vous approuvez Raphaël ?
00:27:09Oui mais en fait je comprends qu'un certain nombre de Français
00:27:13et Philippe de Villiers en tête aient pu être heurtés
00:27:16par le spectacle proposé.
00:27:18Alors c'était un spectacle qui était clairement assumé.
00:27:21Cette vision idéologique qui était portée par les promoteurs
00:27:24de cette série d'ouverture, elle est assumée.
00:27:27Ils ont voulu célébrer ce grand métissage planétaire
00:27:31et ça passait justement par l'exécution de Marie Antoinette,
00:27:34sa décapitation, parce qu'on est dans la pureté,
00:27:38c'est le sang bleu.
00:27:40Je pense qu'à dessein, un certain nombre de tableaux
00:27:44étaient faits pour violenter même l'histoire de France.
00:27:47La faire seulement débuter à la Révolution française,
00:27:50je suis désolé, pareil, c'est un scandale.
00:27:53Moi je n'arrive pas à me reconnaître.
00:27:56Et pourtant cette cérémonie, il y avait des choses
00:27:59qui étaient merveilleuses, il y a eu des artistes merveilleux,
00:28:02il y a eu une mise en valeur du patrimoine français
00:28:05qui était aussi extraordinaire, mais qui a été polluée
00:28:08par justement cet étonnement surligné,
00:28:11ce wokisme qui était assumé, ça en était insupportable.
00:28:14Moi je ne partage pas votre enthousiasme sur Philippe de Villiers,
00:28:17je respecte la personne, mais ces propos ont toujours le même goût.
00:28:21On peut aimer une fois de plus le Puy du Fou et la cérémonie d'hier,
00:28:25on peut aimer Jean Dujardin et le rugby.
00:28:28Mais Philippe de Villiers, ce qui lui choque,
00:28:31c'est toujours pareil, c'est l'Eglise et la monarchie.
00:28:34Je veux bien que pour Philippe de Villiers, l'histoire de France
00:28:37s'arrête à l'Eglise catholique et la monarchie,
00:28:40puisque visiblement c'est ce qu'il cite dans son tweet.
00:28:43L'histoire de France, c'est aussi le droit à l'impertinence,
00:28:46le droit à l'insolence.
00:28:48Vous êtes déjà allé au Puy du Fou ?
00:28:51Vous devriez y aller pour voir que ça ne s'arrête pas
00:28:54et le Puy du Fou qui a remporté un prix aux Etats-Unis
00:28:57sur leur spectacle sur les Frères Lumière.
00:29:00C'est un superbe spectacle.
00:29:03Mais simplement ce que vous disiez sur la compatibilité des goûts
00:29:06et l'appréciation qu'on peut avoir sur ces différents spectacles,
00:29:09ces différentes séquences de l'histoire de France,
00:29:12c'est le tweet d'Emmanuel Macron hier en même temps,
00:29:15avec l'Institut, l'Académie, la Garde républicaine.
00:29:18C'est ça la France.
00:29:22On a un QR code pour demander aux téléspectateurs,
00:29:25ça nous intéresse beaucoup, ce qu'ils en pensent.
00:29:28Vous flashez le QR code et vous nous dites ce que vous en pensez.
00:29:31Et vous avez déjà commencé à le faire.
00:29:34Je ne sais pas du tout ce qu'on va entendre.
00:29:37Est-ce que vous êtes aussi enthousiaste que Martin Gragnon ?
00:29:40Est-ce que vous êtes nuancé comme certains
00:29:43ou est-ce que vous êtes farouchement opposé comme Raphaël Stainville ?
00:29:46Allez, on vous écoute. Surprise.
00:29:49J'ai bien aimé les JO, sauf Anaya Kamoura.
00:29:52C'est l'Indion, elle était juste grandiose.
00:29:55Il y a eu quelques beaux tableaux.
00:29:57Bon, le drapeau bleu-blanc-rouge à l'ouverture,
00:30:00l'envolée de la montgolfière, le cheval.
00:30:03On voit que l'organisation est énorme,
00:30:05les moyens investis sont énormes aussi.
00:30:07La qualité des danseurs, tout ça, il n'y a rien à dire.
00:30:10C'est l'Indion, ben merci quoi, parce que ce final est fantastique en fait.
00:30:15Bon alors là, il n'y a que des gens positifs.
00:30:18Il n'y a que des gens positifs, donc continuez à flasher le QR code.
00:30:22On a aussi envie d'entendre, n'hésitez pas,
00:30:24les avis plus nuancés, plus mitigés, voire carrément opposés,
00:30:28ou au contraire, à voir que nos téléspectateurs ont adoré,
00:30:31contrairement à Raphaël Stainville qui est tout ronchon ce matin,
00:30:34le spectacle d'hier.
00:30:36Oui Michel ?
00:30:37Et ils ont été très nombreux, parce que les chiffres viennent de tomber.
00:30:41Et on va continuer à afficher le QR code pour que vous puissiez le flasher.
00:30:4322 millions de téléspectateurs, c'est un des records de l'histoire de la télévision.
00:30:47On était très nombreux à regarder la série.
00:30:49Ah vous avez les chiffres, ça y est, je ne les ai pas vus. Combien vous dites ?
00:30:51Plus de 22 millions de téléspectateurs.
00:30:53Plus de 22 millions de téléspectateurs.
00:30:55Très très gros score d'audience et beaucoup de Français attendaient évidemment cet événement.
00:30:59On parlait de l'histoire de France, mais en fait, à part la scène de la Révolution française,
00:31:03qui certes était très violente, je pense volontairement très violente,
00:31:07il n'y a pas eu de récit sur l'histoire de France.
00:31:09En fait, l'histoire de France a été complètement absente de cette cérémonie.
00:31:14Et d'ailleurs, en cette année des 80 ans du débarquement de Normandie,
00:31:19on aurait pu avoir un moment, alors peut-être que je l'ai raté, mais je ne crois pas,
00:31:22qui remémore ce que l'on doit également à nos alliés qui nous ont aidés à sauver la France en son temps.
00:31:29Mais ce n'est pas le but, M. Taubes.
00:31:30Non, mais on aurait pu imaginer, je suis désolé, on parlait tout à l'heure de la synthèse
00:31:34entre Jean Dujardin et la cérémonie de hier.
00:31:37C'est la France qui paye, c'est tous les contribuables.
00:31:39On aurait pu attendre sur 12 tableaux un 13e tableau qui rappelle en quelques minutes
00:31:45les grandes étapes de l'histoire de France.
00:31:47Le star hier, c'était le sport et Paris, c'est ça qui a été mis en valeur.
00:31:50Paris, c'est la France aussi.
00:31:52Voilà, moi j'ai ce petit regret.
00:31:54Encore une fois, c'était le cas dans la coupe du monde de rugby
00:31:56parce que c'était organisé sur tout le territoire.
00:31:58Donc hier, je comprends que vous trouviez pas normal que les régions françaises ne soient pas représentées.
00:32:02Mais ce n'était pas le sujet.
00:32:03La coupe du monde de rugby, c'était partout en France.
00:32:05Donc là, c'était mis en valeur.
00:32:07Là, c'est Paris qui organise.
00:32:08C'est très centré sur Paris.
00:32:10Le monde entier aurait été ravi d'avoir un bon condensé d'histoire de France.
00:32:14Imaginez la logistique que ça aurait représenté.
00:32:18Vous voulez que je vous donne une info ?
00:32:24Certains ont proposé que Astérix soit le symbole des JO plutôt que le bonnet phrygien.
00:32:30Astérix avec la flamme.
00:32:33Bien sûr, ça aurait été extraordinaire.
00:32:35Et ça a été refusé.
00:32:37Ça a été refusé par le CIO.
00:32:39C'est une info que je vous donne ce matin.
00:32:41Certains ont proposé et ont poussé.
00:32:42En plus, Astérix et les JO olympiques, une BD évidemment du Derzo et Goscinny ont été consacrées.
00:32:47Certains ont proposé que Astérix soit le symbole des JO.
00:32:50C'était un symbole universel parce que le monde entier connaissait.
00:32:53Alors, Emmanuel Macron, évidemment, il est ravi.
00:32:56Il a fait ça seul contre tous.
00:32:57Qu'est-ce qu'il n'a pas entendu ?
00:32:59Tout le monde, tous les experts en sécurité sont venus à l'Élysée pour lui dire
00:33:02« Surtout pas, c'est criminel ce que vous allez faire, monsieur le Président. »
00:33:05Eh bien non, j'ai résisté.
00:33:06Comme j'ai dit, on va reconstruire Notre-Dame en cinq ans.
00:33:08Tous les architectes de France m'ont dit « C'est impossible ».
00:33:10Nous l'avons fait, car impossible n'est pas français, car impossible n'est pas Macron.
00:33:13Écoutez le Président.
00:33:17Bravo aux artistes, aux organisateurs, aux policiers, aux administratifs,
00:33:22à tous les ministères impliqués, aux volontaires, du ministère de l'Intérieur et tous les services,
00:33:29aux cojo, en passant par les artistes, un immense bravo.
00:33:32On est super fiers.
00:33:33Vous avez fait rayonner la France.
00:33:35Bravo !
00:33:45Emmanuel Macron a tweeté « On s'en souviendra dans 100 ans ».
00:33:49Dans 100 ans, personne ne sera là, donc on ne pourra pas dire si on s'en souvient encore.
00:33:55Olivier Vial, est-ce que vous pensez que cette cérémonie aura marqué durablement
00:34:00à la fois l'histoire moderne du pays ?
00:34:04Les JO ont dit que c'est une fois par siècle.
00:34:06Et l'image de la France à l'international, est-ce qu'elle va être augmentée positivement
00:34:13ou on va retenir toute la séquence plus woke ?
00:34:16Il y a les deux choses.
00:34:18On a beaucoup parlé de la question woke.
00:34:20Sur le côté très positif, la fierté française qu'on ressent, y compris dans vos auditeurs,
00:34:26c'est qu'on était capable de faire quelque chose qu'on pensait impossible.
00:34:30Et ça aussi c'est très intéressant parce que ça a beaucoup été critiqué,
00:34:33le gigantisme de la cérémonie.
00:34:35Gigantisme qui est d'ailleurs critiqué en règle générale par tous les mouvements de gauche écologistes
00:34:40qui critiquent tout ce qui est gigantesque.
00:34:42Mais en fait, la France se conçoit que là-dedans.
00:34:44Ce qui nous fait rêver, c'est quand c'est trop grand pour nous et quand on y arrive.
00:34:47Et ça, je crois que c'est quand même une des choses qui a été réussie cette fois-ci.
00:34:51Alors là, si on est très honnête, pas que par la gauche.
00:34:54Tout le monde a critiqué cette idée de faire la cérémonie d'ouverture sur la scène.
00:34:59Absolument tout le monde.
00:35:00C'est facile, le gigantisme, c'est quelque chose que la gauche écologique reproche,
00:35:04par exemple aux infrastructures, aux bassines, etc.
00:35:08Il y a toujours cette critique.
00:35:09Et là, pour le coup, on voit quand même que c'est quelque chose qui rassemble les Français
00:35:14quand on est capable de se dépasser.
00:35:15Et sur la question de la sécurité, j'avoue qu'effectivement, là aussi,
00:35:19il faut quand même vraiment tirer un vrai hommage aux forces de police.
00:35:24C'était un défi extraordinaire.
00:35:28Ça a été réussi malgré, et ça, on ne le voit pas,
00:35:32mais il y a eu quand même beaucoup d'incidents qui ont été évités.
00:35:35Puisque vous me faites la transition, on va parler évidemment de l'axe sécuritaire.
00:35:39Le tweet de Gérald Darmanin.
00:35:40« JO, on l'a fait après 4 années de travail intense pour préparer le plus grand événement du monde.
00:35:46Nous n'avons jamais été aussi fiers de nos forces de l'ordre. »
00:35:50On est fiers de vous, de nos agents du ministère de l'Intérieur.
00:35:53Bravo à chacun d'entre eux pour cet événement sans incident.
00:35:57C'est vrai que c'est la grande réussite aussi.
00:36:00Il y avait la partie artistique qu'on vient de longuement dévoquer.
00:36:03La partie sécuritaire, sans fausse note pour le coup.
00:36:05Oui, franchement, je tenais à féliciter l'ensemble des policiers, des gendarmes, des militaires
00:36:13qui ont oeuvré depuis, puisqu'il faut savoir qu'on est là depuis 15 jours.
00:36:17On est vraiment dans le dur.
00:36:19On a réussi à gérer avant, on a réussi à gérer pendant et on a réussi à gérer après.
00:36:25On a prouvé qu'en termes de sécurité, les policiers, les gendarmes, les militaires,
00:36:29quand ils travaillent ensemble, ils sont en capacité de montrer des choses extraordinaires
00:36:33malgré les menaces terroristes, malgré les menaces de radicaux, gauche, extrême gauche, extrême droite, écolo.
00:36:42Malgré les sabotages de la SNCF.
00:36:44Malgré les sabotages de la SNCF.
00:36:46Malheureusement, beaucoup de familles et de personnes qui devaient assister à un spectacle pour les Français
00:36:52pour montrer une belle image de la France.
00:36:54Je trouve que c'est dommage.
00:36:55C'est la parenthèse.
00:36:56Mais voilà, il faut savoir aussi qu'il y a eu un événement.
00:36:59C'est que vers Bastille, un individu a refusé un contrôle.
00:37:03En voulant prendre la fuite, il a sauté dans la Seine.
00:37:06Il a été sauvé par cinq stagiaires qui venaient de sortir d'école de Nîmes.
00:37:11Je voulais leur dire bravo aussi.
00:37:13Parce qu'il se passe des choses, si on ne dit pas tout, comme le spectacle Prenez le Pas.
00:37:18Après, dans l'ensemble, ça s'est très bien passé.
00:37:21Mais vous savez, gérer des foules.
00:37:23Moi, souvent, quand j'étais sur votre plateau, il y avait des gens pessimistes.
00:37:27On ne va pas se le cacher.
00:37:28Parce qu'à partir du moment où vous prenez un risque.
00:37:31Mais aujourd'hui, je pense que l'État a fait comme ce qu'on fait nous, policiers.
00:37:35Prendre des risques, en fait.
00:37:36C'est-à-dire qu'à un moment, parce qu'on aime ce qu'on fait, on prend des risques.
00:37:39Et donc, on s'expose.
00:37:40C'est exactement ce qui s'est passé.
00:37:42C'est vrai que j'ai profité du spectacle hier soir.
00:37:46Mais pour le coup, je pensais plus un peu à mes collègues.
00:37:49Parce qu'on a toujours peur.
00:37:52On a toujours cette vision du Bataclan, de Nice.
00:37:56On a toujours cette vision-là.
00:37:58On a peur, en fait.
00:37:59Dès qu'il y a des foules en France, on a peur.
00:38:00Et je pense qu'aujourd'hui, on a su prouver.
00:38:02Le président l'a dit.
00:38:04Franchement, bravo aux forces de sécurité.
00:38:06Oui, bravo aux forces de sécurité.
00:38:07Et quelque part, le souvenir du Stade de France et de la finale de la Ligue des champions va s'éloigner pour Gérald Darmanin.
00:38:13Ça, c'est l'aspect plus politique.
00:38:15Mais il vient quelque part de laver cet affront qui avait été fait là.
00:38:19On va en parler dans un instant.
00:38:20Ancien policier, député européen Rassemblement national, bravo aux forces de l'ordre.
00:38:24Mathieu Vallée, bravo au ministre de l'Intérieur qui a bien fait son travail.
00:38:28Moi, je félicite effectivement les policiers nationaux.
00:38:30Aussi, les policiers municipaux en province qui auront fort à faire sur les cérémonies et sur les événements sportifs comme à Lille, comme à Marseille.
00:38:36Comme à Saint-Etienne.
00:38:38Je félicite aussi les sapeurs-pompiers qui sont engagés.
00:38:41Les militaires.
00:38:42La sécurité privée aussi, qui a démontré qu'ils pouvaient aussi travailler sur un défi sécuritaire énorme.
00:38:46Et je suis d'autant plus à l'aise que cette cérémonie, il y a quatre ans, lorsque les préparatifs ont démarré à la préfecture de police de Paris.
00:38:52J'étais chef d'état-major de la police régionale des transports.
00:38:54Le préfet de police, à l'époque, lui-même, était sceptique et circonspect sur le fait qu'elle soit faite sur la Seine.
00:38:59Et moi, j'avais toujours dit que c'était un défi sécuritaire énorme.
00:39:02Maintenant, effectivement, félicitations à nos forces de sécurité intérieure, à ceux qui sont dans les forces de secours pour avoir permis cette magnifique cérémonie.
00:39:09Sans eux, il n'y aurait pas eu cette cérémonie sur la Seine qui est quotidienne.
00:39:13Et bravo au ministre de l'Intérieur.
00:39:15Non, mais le ministre de l'Intérieur, il s'appuie sur des hauts fonctionnaires et sur des policiers qui font correctement leur travail.
00:39:20L'ancien policier.
00:39:21Non, mais quand ça se passe mal au stade de France, c'est de sa faute.
00:39:24Donc, quand ça se passe bien, est-ce que c'est aussi de sa responsabilité ?
00:39:28Je peux terminer ? Bravo.
00:39:29Essayez de me finir.
00:39:30Bravo aux agents du ministère de l'Intérieur.
00:39:32Et hier, les effets...
00:39:34Ah non, ce n'est pas vrai.
00:39:36Vous n'allez pas avoir un texte de travail de peine qui va vous embêtiser.
00:39:39Non, mais ça ne marche pas comme ça.
00:39:41Réglez déjà les problèmes de votre partie.
00:39:43On va régler les problèmes des autres.
00:39:44Mais ce que je veux dire, c'est que...
00:39:46Heureusement, ça s'est bien passé.
00:39:47Je l'ai dit, je l'ai dit.
00:39:48Oui, mais on peut féliciter le ministre de l'Intérieur aussi.
00:39:50Ah, pourquoi, il faut applaudir ?
00:39:51Non, mais c'est une question que M. Leprince nous propose.
00:39:53On peut féliciter.
00:39:54Avec un peu de malice.
00:39:55Je dis bravo.
00:39:56Je dis bravo aux agents du ministère de l'Intérieur.
00:39:59Et d'ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Darmanin, lui-même l'avait dit.
00:40:02Il avait dit que tout avait été préparé sous le ministère de l'Intérieur.
00:40:05Et que s'il partait, le successeur, quel qu'il soit,
00:40:07était prêt à prendre le relais de cette gestion de sécurité.
00:40:10Heureusement, d'ailleurs.
00:40:11Non, mais ne faisons pas de politique politicienne sur un sujet aussi grave.
00:40:15Moi, je voudrais redire...
00:40:16Il y avait quand même un enjeu politique personnel pour Gérald Darmanin.
00:40:19Si ça avait été un fiasco, on aurait fait de la politique politicienne
00:40:22en disant qu'il est mort politiquement.
00:40:24Il y avait le Stade de France.
00:40:25Tout le monde a fait de la politique politicienne, comme vous dites,
00:40:27parce qu'il y avait eu ce qui s'était passé au Stade de France.
00:40:29Et en plus, il y avait eu un mensonge, quelque part,
00:40:31en disant que c'est de la faute des supporters anglais.
00:40:33Là, ça s'est formidablement bien passé.
00:40:35Il faut le dire aussi.
00:40:36Sinon, on n'est plus crédible quand ça se passe mal.
00:40:38Et on peut le dire au premier public de France,
00:40:40qui est le ministre Cerceux des missionnaires de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:40:43Et que c'est un pari réussi, comme on le titre.
00:40:44Surtout, le bravo et le merci, il faut surtout le dire,
00:40:47à toutes les forces de sécurité.
00:40:48Et à travers vous, monsieur.
00:40:49Bien sûr.
00:40:51C'est eux qui sont en première ligne.
00:40:53On a pu tous croiser beaucoup de policiers ces derniers jours.
00:40:56Et moi, je me suis permis de leur dire à plein d'entre eux,
00:40:59parce qu'effectivement...
00:41:01Ils l'attendaient.
00:41:02Ils m'ont dit que vous les félicitez.
00:41:04Non, mais sérieusement, c'est très important.
00:41:06Le lien entre la nation et ses forces de sécurité
00:41:09a été déjà extrêmement distendu par la suppression du service militaire,
00:41:12il y a 50 ans.
00:41:13Donc, je suis désolé.
00:41:14On doit tous être conscients du rôle spécifique, singulier,
00:41:18que jouent les forces de sécurité.
00:41:20Il faut les élargir aux pompiers, aussi aux forces sanitaires.
00:41:24Parce qu'il y avait aussi énormément d'infirmiers,
00:41:26de salles sanitaires qui étaient présents hier.
00:41:28C'est pour ça que je parlais de forces de secours et de pompiers.
00:41:30Exactement.
00:41:31Il faut savoir dire merci, parce qu'on vit dans un monde d'insécurité.
00:41:35Et ils nous protègent.
00:41:36Pari réussi pour le ministre de l'Intérieur ?
00:41:38Bien évidemment, c'était un défi sécuritaire.
00:41:41Et tout le monde l'a souligné depuis de longs mois.
00:41:45On savait que tous les risques et les menaces
00:41:48qui posaient sur cette cérémonie d'ouverture.
00:41:51Certains, et on pense notamment à Alain Bauer,
00:41:54avaient parlé d'une folie criminelle.
00:41:56Tu as essayé de l'inviter pendant le week-end, Alain Bauer ?
00:41:59Moi-même, j'étais très sceptique.
00:42:02Et je pensais que c'était également une folie.
00:42:05Il ne s'est pas trompé.
00:42:06Oui, je suis heureux que tout soit bien passé,
00:42:09que les forces de l'ordre nombreuses aient pu garantir
00:42:13la sécurité de cette cérémonie.
00:42:15Et oui, c'est au bilan du ministre de l'Intérieur.
00:42:18Franchement, Martin Garagnon,
00:42:19ce n'est pas tous les matins qu'on voit sourire comme ça.
00:42:21Vous devez en éponger des problèmes.
00:42:23Vous devez assumer.
00:42:25Et là, c'est le bonheur pour vous ce matin.
00:42:28Là où je vous rejoins, monsieur,
00:42:30ne faisons pas de politique politicienne.
00:42:31Moi, je ne suis pas heureux spécialement pour un tel ou un tel.
00:42:34Je suis heureux que ce soit bien passé.
00:42:35Heureusement d'ailleurs.
00:42:36Je suis heureux pour les Français et le monde entier.
00:42:38L'image que ça renvoie de la France,
00:42:39indépendamment des analyses qu'on peut porter sur tel ou tel...
00:42:42Ce n'est pas une analyse.
00:42:43C'est un effet, Martin Garagnon.
00:42:44Ça a été assumé comme tel.
00:42:45Donc, ce n'est qu'une cérémonie.
00:42:46Là, on parlait de la logistique.
00:42:47Oui, bien sûr.
00:42:48Mais vous avez voulu faire un petit pas de côté.
00:42:50Et là où Emmanuel Macron avait été très décrié,
00:42:53mais j'ai envie de dire que c'est un peu normal.
00:42:55C'est-à-dire que le rôle des responsables de la sécurité,
00:42:58c'est de toujours prévoir le pire.
00:43:00C'est leur métier.
00:43:01C'est anticiper ce qui peut mal se passer.
00:43:03Donc, c'est normal qu'eux étaient plutôt dans une posture
00:43:05de freiner un petit peu certaines démesures.
00:43:08Le rôle du politique, à l'inverse,
00:43:10c'est aussi d'incarner des défis et de les réussir.
00:43:13Donc là, je trouve que les deux se rencontrent bien.
00:43:15C'est-à-dire que la sécurité...
00:43:16Il y a eu des adaptations en cours de route.
00:43:18Il y a eu des jours qui ont été changés.
00:43:19Oui, ça devait être un million.
00:43:20On était à 300 000.
00:43:21Et on pense aux 300 000 qu'ont pris la pluie hier
00:43:24parce qu'ils sont partis de là complètement trempés.
00:43:26Et la belle erreur, c'est que vous avez eu le RAID,
00:43:28vous avez eu le GIGN, vous avez eu la BRI,
00:43:30la Brigade de Recherche d'Intervention d'Après-Philosophie de Paris,
00:43:32ces unités de troisième niveau qui luttent contre notamment le terrorisme,
00:43:35qui ont travaillé ensemble,
00:43:36qui ont eu un partage de compétences qui n'est pas habituel
00:43:39et qui ont démontré aussi qu'en cas de menaces de haute intensité
00:43:42ou d'événements de haute dégradation,
00:43:44ils étaient en mesure, en concert et en coordination,
00:43:47de pouvoir travailler ensemble.
00:43:48Je pense que c'était aussi quelque chose à souligner.
00:43:50La morale quand même de cette histoire,
00:43:52parce que pour le coup, nous aussi, on est contents, on en est fiers,
00:43:55c'est que vous voyez, quand le gouvernement nous donne les moyens,
00:43:58parce que ça, c'est une chose qui est très importante,
00:44:01quand il nous donne les moyens et qu'il nous soutient quoi qu'il arrive,
00:44:05quoi qu'on en dise, ça s'est très bien passé grâce à ça aussi.
00:44:09On avait les moyens.
00:44:10On avait des problèmes de véhicules,
00:44:13on n'avait pas de voitures pour les collecter,
00:44:15pour les emmener sur des points,
00:44:16on nous a loué des voitures,
00:44:17on nous a équipé les voitures de location d'urgence avec des gyrophares.
00:44:21Bon, il faut rester pragmatique,
00:44:23mais à la fin quand même, moi en tout cas,
00:44:25ça fait quand même 26 ans que je suis dans la police,
00:44:27mais je me dirais, quand ils veulent, ils peuvent.
00:44:30Et si jamais on pouvait faire ça pour tout,
00:44:33en termes de réponse pénale, du reste, je suis obligé d'en parler.
00:44:36Ça changerait tout, parce que là, on a vu une image
00:44:38où les gens souriaient aux policiers,
00:44:40que les policiers souriaient aux gens,
00:44:42malgré qu'on les empêchait d'aller venir dans Paris.
00:44:44Pourtant, on connaît les Parisiens.
00:44:45Je suis né à Paris, je suis un pur Parisien.
00:44:47Mais ce que je veux dire, c'est que voilà,
00:44:50qu'on a su montrer à la France de quoi on était capable.
00:44:53On a su montrer à LFI que les policiers sont des gens bien.
00:44:57On a su prouver à beaucoup de nos détracteurs
00:45:00qu'on était là pour les Français
00:45:02et pour tous les gens qui vivaient en France.
00:45:04– Vous avez raison de le rappeler, parce qu'il faut le rappeler constamment.
00:45:07M. Vallée, tout à l'heure, nous rappelait les épisodes dramatiques
00:45:10du Bataclan et des attentats qu'on a pu vivre.
00:45:12– Sur la terrasse de la Stade de France.
00:45:14– À ce moment-là, on saluait, on applaudissait les forces de l'ordre.
00:45:18Les mêmes qui les applaudissaient, quelques années après,
00:45:20les décriaient et considéraient que la police tue, etc.
00:45:23C'est l'occasion, ces événements-là, ces réussites-là,
00:45:25de rappeler à la fois le professionnalisme
00:45:27de nos forces de l'ordre de manière générale,
00:45:29leur engagement au quotidien.
00:45:30Et moi qui travaille à Paris, j'ai beaucoup de policiers
00:45:33qui étaient autour du secteur où je travaille
00:45:35et j'ai échangé notamment, je les salue.
00:45:37– Tout le monde a échangé avec les policiers,
00:45:38vous êtes formidable Michel et Martin, vous échangez avec les policiers.
00:45:40– Non, non, mais c'était sur la mise à disposition des moyens dont vous parliez
00:45:43et qui disait justement, qui me racontait comment ça se passait.
00:45:46– Allez, on avance, j'ai une petite séquence parce qu'il faut sourire.
00:45:48Il y a aussi un côté bon enfant avec les policiers.
00:45:51Les Parisiens sont contents aussi de les voir, les remercient
00:45:54et les sportifs sont aussi contents de les voir.
00:45:56Regardez cette séquence de policiers motorisés
00:45:59qui escortent un bus de l'équipe de France.
00:46:02Ça a été filmé par Sirien Ravet, champion de taekwondo.
00:46:06– Wouuuuuh !
00:46:29– Ils sont impressionnants comme ça, debout sur leur moto.
00:46:31Voilà, il y a aussi un côté bon enfant, ça fait plaisir à voir.
00:46:34Et puis une photo, Céline Dion, la star d'hier magnifique sur la Tour Eiffel
00:46:41en reprenant Piaf, apposée aux côtés des policiers motorisés.
00:46:46Voilà, pouce en l'air, Céline Dion.
00:46:48Et je crois que vous avez une anecdote Mathieu Vallée.
00:46:50– Oui, sur la photo vous avez un policier qui s'appelle Alex
00:46:53qui a un compte Instagram et en fait c'était à 4h10 du matin
00:46:57sur le pilier sud de la Tour Eiffel, les motards policiers auxquels je remarche,
00:47:00vous avez vu leur dextérité et le professionnel dont ils font preuve
00:47:03sur leur moto, ils ont une formation à l'école nationale de police de France
00:47:05durant 3 mois qui n'est pas acquise d'avance et qu'ils doivent aller chercher
00:47:08avec les dents pour pouvoir obtenir leur qualification de motocycliste de la police.
00:47:11Et en fait, elle a échangé avec eux, elle leur a dit qu'elle aimait la police,
00:47:14elle leur a demandé si elle pouvait mettre le casque
00:47:16et il y a même eu un échange d'écussons, c'est dans la police,
00:47:18la tradition des écussons qui démontre la direction et le service
00:47:21et l'unité d'appartenance est importante et donc ils ont attendu longtemps
00:47:24pour l'avoir et il y avait une dizaine de motards de la préfecture de police de Paris,
00:47:27la Direction de l'ordre public et de la circulation pour être précis,
00:47:29la division régionale motocycliste, pardon pour ces acronymes un peu complets
00:47:33et donc du coup, effectivement, il y avait une fierté de Céline Dion
00:47:35de pouvoir remercier des forces de l'ordre dont elle a dit qu'elle les aimait,
00:47:38qu'elle les soutenait et dont elle avait pu admirer l'engagement
00:47:41durant cette cérémonie et donc après cette belle imme à l'amour,
00:47:44cette imme à la police, c'est quand même quelque chose d'exceptionnel.
00:47:46Alors, tout le monde n'adore pas les forces de l'ordre,
00:47:48vous savez que la France Insoumise n'aime pas les policiers,
00:47:50ils expliquent que la police tue et les anciens chroniqueurs de France Inter
00:47:53non plus, Guillaume Meurice a tweeté, alors il y a la préfecture de police
00:47:56qui a mis un joli tweet, mettre des étoiles dans les yeux des enfants,
00:47:59c'est aussi ça être policier pendant les Jeux.
00:48:01Guillaume Meurice a tweeté, Reda Belhage, en attendant de leur mettre
00:48:04des lacrymos et des flashballs dans les yeux des enfants.
00:48:07Oui, vous savez, ça c'est des gens qui veulent attiser la haine,
00:48:14créer des clivages pour viser certaines personnes,
00:48:19mais en tout cas, je sais qu'ils aiment bien s'en prendre à nous
00:48:22dès qu'il y a des images un peu choquantes,
00:48:25même quand ça se passe bien, pour eux ça se passe mal,
00:48:28c'est un état de droit, tout le monde peut dire ce qu'il veut,
00:48:33ça devait être une mode, j'espère qu'à un moment ça va s'arrêter,
00:48:35parce qu'en termes de diffamation, je trouve que c'est vraiment très limité.
00:48:40C'est pire que ça, parce que c'est même plus un effet de mode,
00:48:43même pour les diffamations, c'est devenu une discipline universitaire,
00:48:45puisqu'on a malheureusement de plus en plus de cours de sociologie,
00:48:48de sociologie de la police, notamment à Paris 8,
00:48:51qui prônent ouvertement une sorte de culture scientifique
00:48:54de la haine de la police, avec des auteurs qui sont dans la volonté
00:49:00de prouver coûte que coûte un racisme systémique de la police,
00:49:04qui essayent de documenter la violence policière
00:49:07de façon totalement disproportionnée,
00:49:10et ça c'est devenu une vraie discipline,
00:49:11et je pense que c'est un des vrais sujets sur lesquels le ministère
00:49:15devrait s'intéresser, parce qu'on est en train de former
00:49:17des générations et des générations d'étudiants à détester la police,
00:49:21en plus essayant de faire croire qu'il y a une sorte de vernis scientifique
00:49:24derrière tout ça.
00:49:25– En 30 secondes, Mathieu Vallée ?
00:49:26– Non mais il aurait dû regarder les images de ses chevaux
00:49:30avec les policiers qui étaient montés dessus,
00:49:32qui étaient applaudis hier en plein Paris,
00:49:34de ce parcours de la flamme où il y a eu des CRS,
00:49:36où des policiers qui ont été également applaudis lorsqu'ils escortaient la flamme,
00:49:39et donc finalement il est peut-être jaloux et rageux des policiers
00:49:42aimés par les Français, ce que lui ne peut plus faire sur France Inter,
00:49:44puisqu'il a été licencié pour faute grave,
00:49:46donc c'est dommage d'être aussi jaloux de ceux qui sont aimés par les Français,
00:49:48y compris les plus jeunes comme on le voit sur cette séquence.
00:49:50– Martin Gagnon, j'imagine que vous partagez là pour le coup
00:49:52les propos de Mathieu Vallée et de Red Abelhage ?
00:49:54– Ah oui tout à fait, moi j'ai défendu tout à l'heure le droit au blasphème,
00:49:57je défends aussi le droit à l'humour, même si là c'est complètement…
00:49:59– Alors là c'est pas une blague ?
00:50:01– Non mais je pense que lui le fait, et lui le fait sous forme de blague,
00:50:03mais c'est que… enfin voilà…
00:50:04– Vous pensez sérieusement qu'il rigole là ?
00:50:06– J'espère.
00:50:07– Moi je pense qu'il ne rigole absolument pas.
00:50:08– Pour lui en tout cas c'est raté, donc il a le droit de faire de l'humour pourri,
00:50:11c'est sa liberté.
00:50:12En revanche effectivement, là il participe en fait à tous ces,
00:50:16je ne vois pas d'autres mots, pisses vinaigres,
00:50:18qui vont toujours aller dans le sens…
00:50:20– Peine à jouir ?
00:50:21– Voilà, je ne reprends pas l'expression parce qu'elle est de Anne Hidalgo,
00:50:24donc elle est un peu connotée, mais ces pisses vinaigres
00:50:26vont toujours trouver quelque chose à redire,
00:50:28y compris quand tout se passe bien avec la police notamment.
00:50:30– Raphaël, Michel, je vous ferai évidemment réagir
00:50:32sur le tweet de Guillaume de Meurice dans un instant.
00:50:34Merci Mathieu Vallée, merci Martin Gagnon.
00:50:36Raphaël, alors vous partez ?
00:50:38Vous ne réagirez pas alors sur le tweet, vous réagirez ce soir,
00:50:40parce que vous êtes dans le face-à-face face à Philippe Guibert,
00:50:43vous aurez une heure pour réagir à cela notamment
00:50:45et pour vous engueuler encore sur la cérémonie d'ouverture.
00:50:47On se retrouve dans un instant, on va évoquer ce qui se passe aussi bien sûr à la SNCF.
00:50:51A tout de suite.
00:50:57De retour dans l'heure des pros pour évoquer la SNCF
00:50:59et Michel Chevalet nous a rejoint.
00:51:01Bonjour Michel.
00:51:02– Avec plaisir.
00:51:03– Dans un instant je vais vous demander où on en est à la SNCF.
00:51:06Martin Gagnon, je vous avais remercié, en fait vous étiez prévus deux heures,
00:51:09donc vous êtes resté.
00:51:10Donc là je vous remercie d'être resté.
00:51:12Et tout de suite c'est Isabelle Piboulot pour le rappel des titres.
00:51:15– Carton plein pour la cérémonie d'ouverture des JO.
00:51:18Plus de 22 millions de spectateurs ont suivi l'événement hier sur France 2.
00:51:22L'heure est désormais au démantèlement des installations le long des quais de Seine.
00:51:25Malgré la pluie, des ouvriers sont sur le terrain depuis l'aube
00:51:28pour retirer les nombreuses barrières et décors.
00:51:31Après le show, place aux épreuves sportives,
00:51:33au programme aujourd'hui de la natation dès 11h, du tennis à midi, du basket masculin.
00:51:38L'équipe française affrontera le Brésil à 17h15.
00:51:41Vous retrouverez aussi du rugby à 7, avec la demi-finale France-Afrique du Sud à 15h30,
00:51:46suivie de la finale à 19h45.
00:51:49Enfin pour les fans de ballon rond,
00:51:51notez que les footballeurs français feront face à la Guinée à 21h.
00:51:54Enfin dans le reste de l'actualité,
00:51:56Barack Obama soutient Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche.
00:52:00L'ex-président américain s'est exprimé hier sur la candidature de la vice-présidente
00:52:04pour le camp démocrate.
00:52:06Il déclare sur X.
00:52:07« En ce moment, on critique pour notre pays.
00:52:09Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle gagne en novembre. »
00:52:13Isabelle, je vous promets, on va parler de Barack Obama qui soutient Kamala Harris.
00:52:16Si on retrouve Harold Imane, qui devait être avec nous.
00:52:19Mais Michel Chevalier, vous m'avez dit, vous l'avez vu dormir, c'est ça Harold Imane ?
00:52:22Sieste.
00:52:23Sieste.
00:52:24Sieste.
00:52:25Donc si quelqu'un peut aller réveiller Harold Imane
00:52:27pour qu'il puisse venir nous parler de Barack Obama qui soutient Kamala Harris,
00:52:30ça sera avec plaisir.
00:52:32Mais en attendant, Michel, on va parler de la SNCF.
00:52:35Alors le point sur cette attaque, triple attaque,
00:52:38contre les axes de la SNCF avec Tancrede Guillotel.
00:52:41Et puis Michel va nous dire où on en est ce matin.
00:52:45Au poste d'aiguillage de Croisilles,
00:52:47sur la ligne à grande vitesse qui desserre le nord de la France,
00:52:50les agents de la SNCF s'affairent à remettre le réseau en état.
00:52:54Plusieurs incendies criminels allumés dans la nuit de jeudi à vendredi
00:52:58ont causé des dégradations sur le système de signalisation.
00:53:01Deux autres postes, sur l'axe TGV Atlantique
00:53:04et sur celui vers l'est de la France, sont également touchés.
00:53:07Quand des installations techniques comme ça sont attaquées,
00:53:10on s'en rend compte parce qu'il y a certaines alarmes qui se mettent en œuvre.
00:53:14Et donc elles se sont mises en œuvre.
00:53:16On a décelé très rapidement quel était le problème.
00:53:20Les forces de l'ordre, les pompiers et les équipes techniques de la SNCF
00:53:23sont intervenues sur site.
00:53:25La SNCF a indiqué que des cheminots avaient déjoué un autre acte malveillant
00:53:29à Virginie dans Lyon, sur l'axe sud-est,
00:53:32où des camionnettes abandonnées et des engins incendiaires ont été retrouvés.
00:53:35Une cellule de crise a été mise en place au ministère des Transports
00:53:38et une enquête a été ouverte.
00:53:40J'appelle chacun à la prudence.
00:53:42Ce que l'on sait, ce que l'on constate,
00:53:44c'est que cette opération a été préparée, coordonnée,
00:53:50que des points névralgiques ont été ciblés,
00:53:54ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper.
00:54:00La géodiction nationale de lutte contre la criminalité organisée
00:54:03s'est saisie de l'enquête, qui est menée pour chaque lieu de commission d'effets
00:54:06par les gendarmeries concernées.
00:54:09Et avant de vous donner la parole, Michel, on part sur le terrain retrouver
00:54:12Marie-Victoire de Dionnet, qui est à Courtalin, en Neurelloir,
00:54:15là où il y a eu une action, un sabotage.
00:54:18Quelle est la situation sur place ce matin, Marie-Victoire ?
00:54:25La situation sur place, c'est qu'un point presse de la SNCF
00:54:28va se tenir d'ici quelques minutes sur la plateforme d'aiguillage de Courtalin.
00:54:33La SNCF pourrait communiquer sur l'état d'avancée déjà des réparations
00:54:38et puis ensuite de l'enquête.
00:54:40Ce qu'il faut savoir, c'est que pour l'instant, nous savons que les saboteurs
00:54:42sont entrés par effraction en sectionnant la grille qui protège le point d'aiguillage.
00:54:47Interdit au public, ils ont ensuite soulevé les dalles pour accéder aux câbles
00:54:51et mettre le feu à une dizaine d'entre eux.
00:54:54Côté réparation, les cheminots s'activent depuis hier matin, nuit comprise,
00:54:59pour rendre le site opérationnel au plus vite.
00:55:02La relève arrive au fur et à mesure de la matinée, camionnette par camionnette.
00:55:07Les agents doivent réparer un à un les câbles qui ont été brûlés.
00:55:10Un objectif aujourd'hui, remettre sur pied la signalisation.
00:55:14Merci beaucoup Marie-Victoire de Dionnet.
00:55:16Michel, il faut quand même féliciter les équipes de la SNCF
00:55:19qui se sont mobilisées en quelques heures pour essayer d'améliorer la situation.
00:55:23De ce côté-là, oui, et que le système d'alerte a bien fonctionné.
00:55:26L'alerte a été donnée dès qu'il y a eu la première attaque sur le poste de Courtamain.
00:55:32C'est-à-dire que sur le grand dispatching, ils ont vu qu'il y avait une alerte rouge,
00:55:36donc il y avait un problème sur la signalisation et la position des aiguilles.
00:55:40Et ça s'est passé à 4h du matin.
00:55:42Et donc aucun train ne roulait.
00:55:45Parce que toujours à la SNCF, on fait passer une rame qu'on appelle une rame balai le matin
00:55:49avec un conducteur et un chef de traction pour inspecter la voie.
00:55:53Et après, on donne le feu vert pour le trafic normal.
00:55:57Or, comme les attentats se sont produits et l'alerte rouge a été donnée à 4h du matin,
00:56:01et donc l'alerte, à ce moment-là, il n'y a pas eu la rame balai
00:56:04et il n'y a pas eu de rame bloquée avec des voyageurs à bord.
00:56:08Vous voyez, côté sécurité, ça a très bien fonctionné.
00:56:12Ce qui frappe quand même, Michel, c'est la concomitance des trois attaques.
00:56:15C'est par hasard.
00:56:16Parfaitement coordonnées, sur des axes précis.
00:56:19Certains ont même posé la... Comment étaient-ils aussi bien renseignés ?
00:56:22Certains ont posé la question.
00:56:24Non, c'est vraiment le coup préparé, prémédité,
00:56:27dont le but était de complètement paralyser l'ensemble du réseau TGV.
00:56:32Oui, c'est-à-dire qu'on a coupé les communications,
00:56:36puisque tout est télécommandé, à la fois la signalisation et les aiguillages,
00:56:40la position des aiguillages sont télécommandés,
00:56:43et on a tapé sur l'endroit où il y a des embranchements,
00:56:47c'est-à-dire des lignes en Y,
00:56:49parce que lorsque vous tapez là, vous immobilisez deux directions.
00:56:53Donc, en tapant à quatre endroits, l'ensemble du TGV...
00:56:57Moi, je dis que c'est un grand coup politique et médiatique,
00:57:00mais en aucun cas, la sécurité, disons,
00:57:03des voyageurs a été mise en jeu.
00:57:06Alors, justement, les voyageurs,
00:57:08on va en parler avec Michel Kidor, président Fédération nationale des associations d'usagers.
00:57:13Quel retour vous avez ce matin, Michel Kidor ?
00:57:16Est-ce que ça va mieux pour les usagers ?
00:57:18Est-ce que les 800 000 voyageurs impactés commencent à trouver des solutions ?
00:57:24Oui, bonjour, je suis vice-président seulement.
00:57:26Oui, ce que l'on sait, c'est que le trafic reprend,
00:57:30et de manière assez intense, pas de manière complète,
00:57:34mais de manière assez rapide,
00:57:36donc tenu des perspectives assez pessimistes qui étaient données dès hier matin par la SNCF,
00:57:40on s'aperçoit notamment que sur l'axe atlantique, ça reprend peu à peu.
00:57:44Donc ça, c'est effectivement un grand plus pour les voyageurs.
00:57:47Le fait est que la SNCF a pris le problème assez en amont,
00:57:52et donc l'information qui a été très fortement diffusée par la SNCF,
00:57:57auprès de ses clients,
00:57:59et puis par l'ensemble des chaînes radio, télé et d'information,
00:58:03ont concouru à ce que la panique n'ait pas lieu,
00:58:07même si les désagréments ont été énormes,
00:58:09et que tout le monde ne peut pas être satisfait encore à l'heure qu'il est.
00:58:12Mais disons que par rapport à certains événements graves qui s'étaient produits,
00:58:16il y a six mois, au moment du jour de l'an,
00:58:18une inondation d'un tunnel de l'Eurostar près de Londres,
00:58:22l'Eurostar avait laissé les gens en carafe à Londres pendant 48 heures sans aucune information.
00:58:27Il y a un an, un incendie d'un poste de déguiage à la gare Montparnasse
00:58:31avait paralysé le trafic,
00:58:33et là, l'information et la réactivité avaient été beaucoup moins bonnes qu'aujourd'hui.
00:58:37Donc là, il faut se féliciter, à la fois de l'investissement des agents
00:58:41et de la bonne réactivité de l'entreprise,
00:58:43pour au mieux sécuriser, ne serait-ce qu'en termes d'information,
00:58:47sinon en termes de déplacement, l'ensemble des voyageurs impactés,
00:58:51qui, comme vous le dites, se montent à 800 000 pour ce week-end.
00:58:54Merci beaucoup Michel Kidor, vous n'êtes que vice-président,
00:58:57mais vous savez, vous pourrez peut-être passer président.
00:58:59Regardez ce qui se passe aux Etats-Unis,
00:59:01la vice-présidente Kamala Harris sera peut-être demain la prochaine présidente des Etats-Unis.
00:59:05C'est transitoire, vice-président !
00:59:08Merci beaucoup, merci beaucoup Michel Kidor.
00:59:11Les renseignements Olivier Vial ont donné une piste,
00:59:14ça ne veut pas dire que ça vient de là,
00:59:16mais ils ont dit que leur piste privilégiée,
00:59:18je cite les renseignements, informations du Figaro,
00:59:20informations du service de justice de CNews,
00:59:22c'est l'ultra-gauche.
00:59:24En fait, la signature est celle de l'ultra-gauche,
00:59:27c'est-à-dire qu'effectivement le modus operandi des engins incendiaires
00:59:31posés à de bons endroits,
00:59:33c'est quelque chose qu'ils ont fait déjà depuis quelques mois
00:59:37sur des centres téléphoniques,
00:59:39sur des engins électriques,
00:59:43et donc on sait que ce qui est inédit,
00:59:46c'est leur capacité de coordination.
00:59:48Jusqu'à présent, ils n'étaient jamais arrivés à se coordonner
00:59:50de façon aussi importante.
00:59:52Est-ce qu'ils ont eu des renseignements ?
00:59:54Est-ce qu'on peut se poser la question ?
00:59:55Est-ce que vous agissez sur trois axes précis comme ça,
00:59:57sans rien savoir ?
00:59:59Les renseignements, ils en ont toujours.
01:00:01Dans l'ultra-gauche, il y a forcément des gens aussi
01:00:03qui ont des contacts parmi les cheminots, etc.
01:00:05Si c'est eux, encore une fois.
01:00:06Si c'est eux, mais par contre, effectivement,
01:00:08la signature, c'est sûr que c'est une signature de l'ultra-gauche.
01:00:11Ce qui ne veut pas dire que c'est l'ultra-gauche,
01:00:14puisqu'on sait que cette signature-là,
01:00:16elle a pu être aussi imitée,
01:00:18soit de façon directe, soit de façon indirecte,
01:00:20notamment par des puissances étrangères.
01:00:21C'est aussi une autre piste.
01:00:22Ça, c'est Israël qui a dit que ça venait de l'Iran.
01:00:24C'est Israël qui dit que c'est l'Iran,
01:00:25mais on a eu aussi, effectivement,
01:00:27le modus operandi ressemble beaucoup
01:00:29à ce qui s'est passé au mois d'août 2023 en Pologne,
01:00:32où en Pologne, le trafic ferroviaire
01:00:35a été interrompu pendant plusieurs heures,
01:00:37parce que justement, les systèmes d'information
01:00:39avaient été sabotés par des réseaux pro-russes.
01:00:41Et ça, effectivement, on a...
01:00:43Et là aussi, il faut voir que c'était fait sous faux drapeau,
01:00:45c'est-à-dire que la Russie n'a jamais revendiqué.
01:00:49Donc, il y a cette possibilité.
01:00:51En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on a
01:00:53l'ultra-gauche qui a théorisé ça depuis 2007.
01:00:56Ils ont théorisé le fait que pour toucher
01:00:59vraiment le capitalisme et empêcher
01:01:01des grands projets comme les Jeux olympiques,
01:01:03il faut s'attaquer aux flux,
01:01:05donc à l'Internet, à l'électricité,
01:01:07aux transports et à l'eau.
01:01:09Et il y a des risques, effectivement,
01:01:11que même si cette opération
01:01:13qui a été faite n'est pas de leur fait,
01:01:15il y en ait d'autres qui soient mises en place,
01:01:17parce qu'on sait que là, depuis,
01:01:19ils visent les Jeux olympiques.
01:01:20Aujourd'hui, par exemple, Extinction Rebellion
01:01:22a annoncé une action d'ampleur
01:01:24de désobéissance civile.
01:01:26On attend de voir ce que ça va être,
01:01:28mais ils l'ont annoncé pour aujourd'hui.
01:01:30Et on a eu des militants
01:01:32qui ont été interceptés hier soir
01:01:35dans le bois de Vincennes,
01:01:37qui visaient à perturber la course,
01:01:39le contrôle de la montre cycliste des JO.
01:01:41Donc, on sait effectivement qu'il y a
01:01:43une vraie menace activiste d'ultra-gauche
01:01:45sur les JO. Ils l'ont annoncé.
01:01:47Ils ne nous ont pas pris en traite.
01:01:49Ça fait trois mois qu'ils l'annoncent.
01:01:52Des blocs télégraphes, notamment,
01:01:54où ils en parlent. Et ce qui est très inquiétant,
01:01:56c'est que depuis 24 heures, ils ne m'en parlent plus.
01:01:58C'est vrai que l'ultra-gauche
01:02:00est une menace prise en compte
01:02:02par le ministre de l'Intérieur
01:02:04depuis des mois sur, justement, les JO.
01:02:06Et il y a eu des interceptions, d'ailleurs.
01:02:08Oui, on est vigilants par rapport à ça.
01:02:10Ça fait partie, d'une,
01:02:12des menaces et des risques
01:02:14pendant ces JO.
01:02:16Pourquoi ? Parce que c'est la vitrine,
01:02:18les yeux sont tournés,
01:02:21et l'impact, on peut appeler ça
01:02:23un peu une attaque psychologique.
01:02:25Une attaque psychologique
01:02:27par rapport aux gens
01:02:29qui voulaient se rendre, d'ailleurs,
01:02:31sur cette fameuse cérémonie.
01:02:33Parce qu'il y en a aussi qui ont été touchés.
01:02:35Et puis, oui, ce qui est surprenant,
01:02:37c'est la technicité.
01:02:39C'est simultané, à la limite,
01:02:41ça peut se faire, mais c'est quand même assez technique.
01:02:43Ils savaient où frapper. Ils savaient quand frapper.
01:02:45Et ils se sont attaqués de nuit.
01:02:47Vous voyez, quand j'étais stagiaire,
01:02:49je me demandais, dès qu'il y avait
01:02:51le Vigipirate,
01:02:53il fallait qu'on passe
01:02:55sur certains sites
01:02:57à risque ou sensibles.
01:02:59Et on nous mettait des dépôts RATP.
01:03:01Et moi, j'étais jeune stagiaire,
01:03:03je me disais, qu'est-ce que je vais aller faire là-bas ?
01:03:05Il ne peut rien se passer.
01:03:07On s'est trompé.
01:03:09Et pour le coup, on s'est sécurisé Paris.
01:03:11Est-ce qu'il y a une faille des renseignements
01:03:13quand c'est aussi bien coordonné ?
01:03:15Je ne pense pas qu'il y ait une faille des renseignements.
01:03:17Parce que le passage à l'atte,
01:03:19c'est quasiment indécelable.
01:03:21Sauf s'il y a une piste.
01:03:23Là, c'est vraiment des gens qui sont très organisés.
01:03:25Comme vous l'avez dit, on ne sait pas si c'est une ingérence
01:03:27au niveau étranger,
01:03:29si c'est l'ultra-gauche, on n'a pas encore de certitude.
01:03:31Mais en tout cas, sur le mode opératoire, je suis d'accord avec vous.
01:03:33Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une vulnérabilité.
01:03:35J'avais publié quelque chose
01:03:37il y a quelques mois.
01:03:39Parce qu'en fait, l'ultra-gauche et aussi
01:03:41les puissances étrangères le savent,
01:03:43la concentration des forces de l'ordre
01:03:45des sites des Jeux Olympiques
01:03:47ou de la cérémonie, ouvre des fenêtres
01:03:49d'opportunités sur l'ensemble du territoire.
01:03:51Et ce que l'ultra-gauche a bien compris,
01:03:53c'est qu'effectivement, elles peuvent,
01:03:55ou des services étrangers d'ailleurs,
01:03:57attaquer très en amont des sites.
01:03:59Parce que si on attaque les réseaux,
01:04:01on peut, comme on l'a vu sur la SNCF,
01:04:03faire une action
01:04:05qui touche les JO sans être proche
01:04:07des zones sécurisées.
01:04:09Et donc ça, c'est effectivement un vrai risque,
01:04:11et c'est très compliqué d'éviter.
01:04:13Comme on l'a vu sur Pérandy,
01:04:15il n'est pas aussi technique que ça,
01:04:17et on a déjà eu un antécédent,
01:04:19puisque le 8 juillet,
01:04:21lors de l'arrivée de la flamme à Marseille,
01:04:23il y a déjà eu un engin incendiaire
01:04:25qui avait été utilisé.
01:04:27On part sur le terrain dans un instant,
01:04:29mais Michel, hier, vous nous avez fait
01:04:31un long édito sur l'ultra-gauche,
01:04:33justement, avec les souvenirs tout récents
01:04:35de Sainte-Soline, par exemple.
01:04:37Alors, vous disiez 2007,
01:04:39où il y a l'idéologie qui s'installe
01:04:41et qui n'existe plus, mais en fait,
01:04:43l'ultra-gauche a une longue histoire,
01:04:45qui remonte à plus d'un siècle,
01:04:47et ce qui est en jeu pour eux,
01:04:49c'est la dénonciation du système,
01:04:51la société du spectacle.
01:04:53Hier, c'était la cérémonie des JO,
01:04:55et vite d'ouverture des JO,
01:04:57et donc, évidemment, il y avait
01:04:59une intention de nuire à cet événement.
01:05:01Mais effectivement, ce qui est très étonnant,
01:05:03hier, que ce soit l'ultra-gauche
01:05:05ou des puissances étrangères,
01:05:07ou les deux, parce qu'on peut aussi
01:05:09imaginer, notamment, c'est une grande spécialité
01:05:11de la Russie, qu'elle manipule
01:05:13et qu'elle récupère certains Français
01:05:15pour pouvoir mieux agir.
01:05:17Mais ce qui est très étonnant, hier,
01:05:19c'est effectivement leur organisation.
01:05:21Quatre lieux attaqués
01:05:23simultanément, avec un
01:05:25très grand professionnalisme, parce que
01:05:27pour que les forces de police n'aient pas pu
01:05:29les en empêcher,
01:05:31c'est qu'ils étaient vraiment très organisés.
01:05:33Le choix des lieux, également,
01:05:35parce que s'attaquer
01:05:37à certains embranchements
01:05:39qui permettent de bloquer
01:05:41deux lignes en même temps,
01:05:43il faut vraiment connaître.
01:05:45Et moi, j'ai du mal à croire
01:05:47qu'il n'y ait pas eu des renseignements
01:05:49extrêmement précis, soit
01:05:51de cheminots, soit de personnes
01:05:53qui sont des très grands spécialistes
01:05:55des voies ferroviaires. Mais je tiens
01:05:57à dire quand même une chose, c'est ce que je disais hier
01:05:59dans mon édito, c'est qu'il y a malheureusement,
01:06:01et ça, c'est aussi nouveau depuis une dizaine
01:06:03d'années, une porosité
01:06:05intellectuelle, idéologique
01:06:07entre cette ultra-gauche
01:06:09qui hier était ultra-minoritaire
01:06:11et des forces syndicales
01:06:13et politiques qui partagent
01:06:15le même discours, qui partagent
01:06:17la même idéologie, la même détestation
01:06:19du système. Et ça, c'est très clair.
01:06:21Parce que ça nous intéresse de savoir comment
01:06:23ça revient ou pas à la normale
01:06:25dans les gares, notamment parisiennes.
01:06:27Donc on part tout de suite, gare
01:06:29Montparnasse, retrouver Dounia Tengour.
01:06:31Dounia, comment ça se passe
01:06:33ce matin ? Est-ce que les passagers
01:06:35ont tout simplement des trains qui partent
01:06:37à l'heure ?
01:06:39Alors bonjour
01:06:41Gauthier, nous sommes à la gare
01:06:43Montparnasse où la situation
01:06:45s'améliore peu à peu. Mais est-ce qu'on
01:06:47peut parler d'un départ de vacances
01:06:49habituel ? Eh bien non, puisque
01:06:518 TGV sur
01:06:5310 circulent seulement.
01:06:55Il y a surtout beaucoup
01:06:57de retard. Mais les voyageurs
01:06:59sont confiants puisqu'ils ont
01:07:01été prévenus. Les trains sont
01:07:03bien programmés. Les trains sont là.
01:07:05Mais on a pu constater à l'intérieur
01:07:07de la gare qu'il y a beaucoup de retard.
01:07:09Des retards qui vont de 1h
01:07:11jusqu'à 2h.
01:07:13La SNCF multiplie les
01:07:15messages vocaux en
01:07:17gare pour prévenir
01:07:19les passagers. Et les voyageurs
01:07:21nous l'ont dit à plusieurs reprises.
01:07:23Ils sont tenus au courant par
01:07:25SMS et aussi par l'application
01:07:27des retards de train.
01:07:29Il y a encore des trains
01:07:31supprimés. On apprend ça en
01:07:33gare. Des trains pour Bordeaux
01:07:35notamment. Et donc on ne peut pas
01:07:37parler d'un retour à la normale.
01:07:39C'était prévu puisque la SNCF avait
01:07:41prévenu qu'il y aurait encore des perturbations
01:07:43ce week-end. Et nous
01:07:45devons donc sûrement attendre jusqu'à
01:07:47lundi pour voir des
01:07:49trains repartir à la normale, Gauthier.
01:07:51Merci beaucoup Donnette Engour. Vous êtes
01:07:53avec l'ami Jean-Laurent Constantini.
01:07:55Donc gare Montparnasse.
01:07:57Harold Imane. Bonjour Harold.
01:07:59Dites-moi, vous n'êtes pas le frère de
01:08:01Michel ? Michel.
01:08:03Michel Kidor. J'avais
01:08:05Michel Kidor qui représentait
01:08:07les usagers. On a Michel Kidor
01:08:09et Harold qui se réveille.
01:08:11Non mais Harold a une séquence dans cette union.
01:08:13Il dégage horaire avec les Etats-Unis.
01:08:15Il est sur le fuseau Washington.
01:08:17Il est sur le fuseau Washington.
01:08:19On va évidemment parler de Kamala
01:08:21Harris, du soutien
01:08:23d'Obama, de
01:08:25Donald Trump qui reçoit Benjamin
01:08:27Netanyahou. Mais avant,
01:08:29parce qu'on va revenir aussi sur la SNCF. Il y a une conférence
01:08:31de presse tout à l'heure, Michel. Et je vous attends
01:08:33pour décrypter la conférence de presse. Mais on va quand même
01:08:35revenir rapidement sur cette cérémonie
01:08:37d'ouverture. Qu'en ont pensé
01:08:39les spectateurs ? Parce qu'ils ont
01:08:41quand même pris des litres d'eau
01:08:43sur la figure. Des cubes.
01:08:45Des cubes d'eau. Et pendant
01:08:47des heures, des heures. Alors certains sont partis avant la fin
01:08:49parce qu'ils n'en pouvaient plus. Ils étaient rincés, c'est le cas de le dire.
01:08:51Donc le sujet d'Aminat Adem.
01:08:53Ce vendredi,
01:08:55des milliers de personnes ont pu assister
01:08:57sur place à la cérémonie d'ouverture des Jeux.
01:08:59Et malgré la pluie, tout le monde
01:09:01semble satisfait du spectacle haut
01:09:03en couleur. Certains spectateurs
01:09:05des quais étaient cependant quelque peu
01:09:07déçus. Le cadre est magnifique.
01:09:09On ne peut vraiment rien voir. Il y a trop de nœuds.
01:09:11D'autres, pour les mêmes raisons,
01:09:13ont préféré rentrer avant le début
01:09:15des festivités.
01:09:17Les enfants sont assez tristes.
01:09:19On est arrivés à 16h.
01:09:21Franchement, ça devrait être 15h30.
01:09:23Mais on ne voit rien et les enfants...
01:09:25Pour ceux qui ont pu rester,
01:09:27le ressenti est quasiment le même.
01:09:29C'est un sans faute.
01:09:31C'est un moment magnifique, inoubliable
01:09:33dans une vie.
01:09:35J'ai attendu très longtemps pour voir ça.
01:09:37J'ai passé la meilleure soirée. J'ai vu pour la
01:09:39première fois Anya Kamoura. Et là,
01:09:41il y a Céline. Et c'est
01:09:43incroyable. Très, très réussi.
01:09:45Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu tranquilles.
01:09:47On arrive à prendre du plaisir quand même. On est ravis du spectacle.
01:09:49On se tient chaud et la pluie
01:09:51ne nous a pas déchauffé.
01:09:53Tous sont certes rentrés chez eux sous la pluie,
01:09:55mais des étoiles plein les yeux.
01:09:57Michel, vous avez eu des étoiles
01:09:59plein les yeux hier ou pas ?
01:10:01Oui, sur la fin. Moi, j'ai trouvé que c'était surtout
01:10:03la partie où la tour Eiffel
01:10:05était le lieu central.
01:10:07Plus que le long,
01:10:09un peu trop long à mon avis,
01:10:11des bateaux. C'était fait pour la télévision.
01:10:13Mais pour les spectateurs, ils n'ont pas vu
01:10:15vaguement les bateaux. Il fallait
01:10:17se hisser, se mettre sur les épaules.
01:10:19Céline Dion.
01:10:21C'est d'abord un spectacle mondial
01:10:23par le relais de la télévision.
01:10:25C'était un spectacle conçu pour la télévision
01:10:27et non pas pour le public. L'hymne à l'amour,
01:10:29Edith Piaf, Céline Dion, ça donne ça.
01:10:47...
01:10:53Vous avez aimé Céline Dion, Michel ?
01:10:55Ah oui, c'était
01:10:57très émouvant.
01:10:59Elle n'a pas chanté depuis 4 ans.
01:11:01C'est sa première réapparition.
01:11:03Il y a une partie
01:11:05plus walkiste.
01:11:07Certains ont jugé plus walkiste.
01:11:09Avec des tableaux, des drag queens.
01:11:11Oui, là, j'aime moins.
01:11:13On va demander l'avis des téléspectateurs
01:11:15de CNews. On a un QR code
01:11:17depuis le début de la matinée.
01:11:19Vous le flashez, vous enregistrez
01:11:21une vidéo, vous nous l'envoyez,
01:11:23on la diffuse. On va remontrer
01:11:25le QR code pour les futurs téléspectateurs
01:11:27qui voudraient encore nous envoyer des vidéos
01:11:29pour la dernière demi-heure.
01:11:31Vous en avez pensé quoi ?
01:11:33Vous avez aimé Céline Dion ?
01:11:35Vous avez moins aimé les tableaux walk ?
01:11:37Au contraire, vous avez tout adoré.
01:11:39C'est votre avis.
01:11:41...
01:11:43...
01:11:45...
01:11:47...
01:11:49...
01:11:51...
01:11:53...
01:11:55...
01:11:57...
01:11:59...
01:12:01...
01:12:03...
01:12:05...
01:12:07...
01:12:09...
01:12:11...
01:12:13...
01:12:15...
01:12:17...
01:12:19...
01:12:21...
01:12:23...
01:12:25...
01:12:27...
01:12:29...
01:12:31...
01:12:33...
01:12:35...
01:12:37...
01:12:39cette religion donc c'est un peu bizarre. Et puis Aïa Nakamura dans l'ensemble c'était
01:12:51de l'humour et j'ai adoré son salut militaire. Les gens sont plutôt positifs, Olivier, les gens
01:12:57sont plutôt fiers de la cérémonie d'hier. Il y a eu des grands moments, je vous dis, il y a
01:13:02une vraie fierté d'avoir réussi quelque chose d'impossible. Je suis tout à fait d'accord sur
01:13:07la partie sur la Tour Eiffel, notamment le rayonnement de la Tour Eiffel, c'était de
01:13:11l'inédit et c'était magnifique. L'embrasement de la Vasque avec le dernier relais de la flamme,
01:13:18c'était aussi quelque chose où on est revenu à la pureté et à quelque chose de simple qui était
01:13:22très très bien. Après effectivement il y a eu des moments qui ont été inutilement choquants et
01:13:28qui n'ont pas représenté... C'était du wokisme pur pour vous ce qui s'est passé ? Il y a eu
01:13:32effectivement une période entre le tableau sur la prise de la Bastille où là on était déjà à
01:13:40limite et après toute la partie sur la scène parodiée par des drag queens et puis même le
01:13:47tableau sur la sororité où les femmes mises en avant, on aurait pu en choisir bien d'autres,
01:13:52étaient extrêmement militantes. Et surtout en fait je pense qu'il y a aussi une responsabilité qui
01:13:57n'est peut-être pas celle totalement des créateurs, il y a la responsabilité de France
01:14:02Télévisions. Moi je n'ai trouvé que les commentaires. Est-ce que ça ressemblait à l'Eurovision ? Est-ce
01:14:05que cette partie ressemblait à l'Eurovision qui est aussi diffusée sur France Télé avec le même
01:14:09genre de commentaires ? Cette partie effectivement qui a duré une heure au milieu de la cérémonie
01:14:14était clairement oui une sorte d'Eurovision en plein air et c'était dommage parce que je
01:14:19crois que ça a choqué inutilement et tout le reste était très très bien et ce bémol là
01:14:25est quelque chose qui a choqué inutilement d'autant plus que je rappelle l'objectif c'était
01:14:30quand même de représenter la France et que tous les contribuables ont payé cette cérémonie-là.
01:14:38Les forces de l'ordre ont été très mobilisées donc c'est vrai que l'idée c'était d'avoir
01:14:43plutôt quelque chose qui soit rassembleur et pas clivant. Alors j'arrive messieurs mais on va faire
01:14:47quand même un petit tour de la presse étrangère. Que dit la presse étrangère de cette cérémonie ?
01:14:51CNews sur le net a fait un article un Paris réussi au style unique et spectaculaire. Les yeux du
01:14:58monde étaient rivés sur Paris et sa cérémonie d'ouverture des JO ce vendredi comme une grande
01:15:02majorité de français. Un émerveillement partagé à l'international nous dit le site de CNews. Si la
01:15:07grande majorité des français semble avoir été conquis par le show proposé, les médias étrangers
01:15:10aussi. Pour la BBC la cérémonie d'ouverture a illuminé Paris d'un style unique. Le média
01:15:16anglais s'est justifié en assurant que Paris a réussi son plan de manière éclatante avec une
01:15:20cérémonie qui était la plupart du temps brillamment frénétique et parfois émouvante. Pour
01:15:25le magazine américain du LA Times la capitale a brillé malgré la tempête estivale lors d'une
01:15:30cérémonie d'ouverture olympique spectaculaire. Le média d'outre-Atlantique a indiqué qu'il
01:15:35semblait que rien pas même la tempête d'été torrentielle ne pouvait empêcher les JO de Paris
01:15:40d'organiser l'une des cérémonies d'ouverture les plus spectaculaires de l'histoire. La meilleure
01:15:44cérémonie de l'histoire des jeux du côté de l'Espagne le quotidien Marca a dépeint la cérémonie
01:15:49comme la meilleure de l'histoire des jeux. Paris a présenté la cérémonie d'inauguration la plus
01:15:54révolutionnaire qui ait jamais existé surtout parce qu'il a combiné le réel avec le virtuel
01:15:59dans l'histoire. C'est vrai qu'après toutes les cérémonies dans des stades vont sembler bien fade.
01:16:03En Italie la gazette d'Elo Sport a brossé l'événement comme un blockbuster en n'oubliant
01:16:09pas d'être chauvin assurant que le bateau italien était le plus beau. Le média a été particulièrement
01:16:13conquis par la prestation de Céline Dion comme nous tous décrivant son cancer sur la tour Eiffel
01:16:18comme la grande performance de la soirée. Et puis évidemment le patron de tout cela Tony
01:16:22Stanguet était ravi lui aussi. On est effectivement très heureux c'était une très très belle cérémonie
01:16:28qui ressemblait exactement à ce qu'on a rêvé. Ça fait des années qu'on travaille dur pour mettre
01:16:34à l'honneur la France, les jeux olympiques, les athlètes. C'était une équipe incroyable qui a su
01:16:40relever des défis jusqu'au dernier moment avec la pluie. Les artistes se sont battus pour mettre de
01:16:46l'énergie, c'était magnifique. On a tenu bon dans ce moment de difficulté, on a tenu bon jusqu'au
01:16:54bout et on est très heureux de lancer les Jeux de Paris 2024 de cette manière. Allez on continue
01:17:00évidemment de débattre de cette folle cérémonie d'ouverture qui n'a pas fini de faire couler
01:17:05beaucoup d'angles dans un instant juste après la pub. Et puis on aura une conférence de presse
01:17:08sur un point d'étape en Eure et Loire du côté de la SNCF décryptée évidemment par l'unique
01:17:14Michel Chevalet. Comment ça va Bertrand Dekers ? Très bien merci, merci Gauthier. Spécialiste
01:17:23des têtes couronnées, vous avez aimé hier ? Génial, je trouve que c'est une très belle image
01:17:28que la France a donnée au monde. Voilà une image de solennité, une image d'histoire aussi,
01:17:34puisqu'il y avait quand même des parenthèses qui nous rappelaient aussi un peu ce passé. C'est ce
01:17:37que je voulais vous dire. Historique, glorieux et royal. Parce que vous avez vu ce qu'on leur
01:17:41fait aux têtes couronnées nous en France ? Oui je sais. On les décapite et ça a bien été montré
01:17:45hier à Marie-Antoinette. Elle avait sa tête entre les mains à la conciergerie. C'est vrai.
01:17:50Je me suis dit le spécialiste des têtes couronnées va trouver ça horrible. On décapite les rois en
01:17:54France. Non parce que vous avez une façon je trouve quand même très élégante de réécrire
01:17:58l'histoire. Ah on a réécrit l'histoire. C'est justement ce qui déplait Olivier Vial, spécialiste
01:18:03du wokisme. On a réécrit l'histoire. On en parle dans un instant de la réécriture du roman
01:18:07national. Après le journal bien sûr d'Isabelle Piboulot. Les yeux du monde rivaient sur la
01:18:11capitale française hier soir. Paris a fait vibrer son public international. La BBC parle d'une
01:18:18cérémonie au style unique. Un plan réussi de manière éclatante pour le magazine américain
01:18:22LA Times. La capitale a brillé malgré la tempête estivale. Enfin en Espagne, le quotidien Marca
01:18:28dépeint la cérémonie comme la meilleure de l'histoire des Jeux. Des Jeux qui débutent dans
01:18:32le Pacifique. Les meilleurs surfeurs de la planète vont défier la redoutable vague de
01:18:37Théarubo à Tahiti. 48 athlètes au total, parité parfaite entre hommes et femmes. Les épreuves de
01:18:43surf sont prévues jusqu'à mardi mais pourront être repoussées jusqu'au 5 août si les vagues de
01:18:48la presse qu'ils se font attendre. Enfin dans le reste de l'actualité, des négociations pour un
01:18:53cessez-le-feu entre Israël et le Ramas reprendront demain. Des délégations égyptiennes, américaines,
01:18:58qatari et israéliennes sont attendues à Rome. Dans ce contexte, l'Egypte insiste sur la nécessité
01:19:04de plusieurs points. Un cessez-le-feu immédiat, l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza ou encore
01:19:09un retrait complet de l'armée israélienne du point de passage de Rafah. Merci beaucoup Isabelle et on
01:19:15va parler bien sûr de cette rencontre entre Benyamin Netanyahou et Trump avec Harold dans
01:19:19un instant. Mais d'abord place à Bertrand Dekers pour décrypter cette cérémonie des Jeux et tout
01:19:25ce qu'il y avait de beau monde qui était hier réuni. Mais eux ne sont pas royaux mais ont été tout
01:19:31autant courageux. C'est les spectateurs de la cérémonie qui ont pris la pluie.
01:19:34C'est un moment magnifique, inoubliable dans une vie. J'ai attendu très longtemps pour voir ça.
01:19:42Je pense que c'était un honneur de pouvoir être sur les quais quand même. C'est une
01:19:46belle ambiance et malgré la pluie on arrive quand même à s'amuser donc c'est bien.
01:19:49Franchement dans l'ensemble c'était excellent, c'était excellent. On ne regrette pas d'être
01:19:52présent. Je suis en plus depuis peu sur Paris donc je profite du moment et c'est génial.
01:19:57Prêt, très réussi. Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu trempés.
01:20:00On arrive à prendre du plaisir quand même.
01:20:01On est ravis du spectacle, on se tient chaud et puis la pluie nous a pas déchauffé.
01:20:05J'ai passé la meilleure soirée, j'ai vu pour la première fois Agnès Kamoura. C'est incroyable.
01:20:09La pluie, je m'en fiche un peu vu que j'ai passé un incroyable moment.
01:20:14Bertrand, ils ont été trempés mais ils sont aussi contents les rois et reines du monde entier ?
01:20:19Seulement 320 000 personnes donc on l'a dit déjà à plusieurs reprises avaient pris place le long
01:20:23de la scène où avait lieu cette parade qui écrit l'histoire. Dans cette tribune qui était
01:20:30dressée, place du Trocadéro, on estime à 110 chefs d'État et de gouvernement qui ont assisté
01:20:36à cette cérémonie. C'est historique de mémoire. Il y a une vingtaine de rois et de souverains parmi
01:20:43ces 110 chefs d'État et de gouvernement et depuis le couronnement de Charles III en mai 2023 on
01:20:48estime que ça n'était jamais arrivé. Charles n'était pas là. L'ambulataire était représenté
01:20:53par la princesse Anne qui a de grandes accointances avec les JO puisque vous savez c'est la seule
01:20:57membre de la famille royale, la première en tout cas à avoir participé aux JO. C'était à Montréal
01:21:02en 1976 en catégorie équitation. Elle était l'une des seules à ne pas être présente dans
01:21:09les tribunes. On dit que c'est la pluie un peu qui a retenu. Elle était au pavillon d'Armenonville
01:21:14dans le 16e arrondissement qui est un peu le QG des athlètes britanniques. Parmi ces reines et ces
01:21:21rois dont je viens de vous parler en quelques mots, en effet ce qui est interpellant c'est qu'on ne
01:21:25nous a pas envoyé des seconds couteaux en quelque sorte. On nous a vraiment envoyé les reines et les
01:21:30rois à l'exception peut-être d'Anne. Charles l'Angleterre ça s'explique vraiment. Je vous disais
01:21:34qu'Anne est beaucoup plus légitime que Charles dans le fond de venir participer puisqu'elle fait
01:21:39partie vraiment du comité. On a eu qui comme roi et comme reine hier ? Presque énormément,
01:21:45beaucoup. On a eu par exemple pour la Belgique le roi Philippe et la reine Mathilde. On a eu le roi
01:21:50Willem-Alexander et la reine Maxima pour les Pays-Bas. On a eu le grand-duc et la grande
01:21:54duchesse de Luxembourg. On a eu le roi Albert de Monaco, Philippe VI et la reine Laetitia d'Espagne.
01:21:59On a eu Albert et Charlène de Monaco absolument. Et on a eu beaucoup de princes. On a eu l'émir du
01:22:06Qatar par exemple. On le sait qui est entre autres propriétaire du Paris Saint-Germain et qui a de
01:22:10grandes incoïncances aussi avec le sport. Bref ils étaient vraiment énormément et surtout on peut
01:22:17souligner ici qu'il y a un lien vraiment entre famille royale et Jeux Olympiques. Ce n'est pas
01:22:24seulement une présence parce qu'on sait que les caméras du monde entier sont rivées sur elle.
01:22:28Toute l'année elle participe, s'est tête couronnée à diverses manifestations olympiques. La plupart
01:22:35d'entre elles font d'ailleurs partie du comité international olympique et elles y ont même
01:22:40participé. Si on prend le cas de Philippe VI, le roi d'Espagne actuel, dans la catégorie voile, il a
01:22:46participé aux JO. Vous me parliez d'Albert de Monaco à cinq reprises lors des JO d'hiver de 88 à 2002,
01:22:53il a participé. Donc ce que vous nous dit c'est que la France a bien rayonné hier et notamment dans tous
01:22:57les palais européens. Alors il y a une sécurité incroyable, on l'a déjà dit à plusieurs reprises.
01:23:02Il y a une sécurité aussi autour de cette tête couronnée, vous l'imaginez bien. Et en effet ces
01:23:07images sont retransmises aux quatre coins du monde. Je pense que c'est très très très important de le
01:23:11dire parce que je regardais un peu la presse ce matin. Toutes les monarchies qui ont envoyé un
01:23:15représentant évidemment couvrent cet événement et parlent de la présence des... Et la presse
01:23:21internationale européenne est bonne pour la cérémonie ? Absolument Didier Ramby que je regardais
01:23:25par exemple est en Belge. La presse de ce matin, le soir qui est le grand quotidien, ça s'entend pas.
01:23:29Vous êtes belge, personne ne l'avait deviné. Il salue en effet la prestation qui a été magistrale.
01:23:37Et on rappelle, je rappelle peut-être que la présence des têtes couronnées ne va pas se limiter
01:23:42à la cérémonie d'ouverture. Ils vont continuer, ils vont venir, ils vont repartir à plusieurs
01:23:49reprises pour assister à ces compétitions. Alors où l'on se parle, le roi et la reine des Belges,
01:23:54Philippe et Mathilde, assistent au match des Red Lions. Les Red Lions, c'est l'équipe de hockey
01:24:00sur gasson puisque la Belgique joue actuellement. Et on verra le roi et la reine du Danemark ce soir
01:24:06puisque je pense que c'est le handball contre la France. Olivier Vial, en plus il y a eu un dîner de gala
01:24:11sous la pyramide du Louvre la veille sans Gabriel Attal qui n'a pas eu le droit de venir parce qu'il n'a
01:24:15pas été invité. Il n'est pas gentil avec le président donc il n'a pas à manger surtout quand c'est
01:24:19du casque qui oeuvre. Vous voyez que finalement tout va bien. La presse du monde entier a adoré.
01:24:27Il y a un exemple qui montre que quelquefois le hockeyisme ou l'idéologie se heurte au réel.
01:24:34C'est l'exemple de ce qui s'est passé en début de semaine à la cantine du village olympique.
01:24:39Les athlètes se sont rapidement plaints de ne pas avoir suffisamment d'oeufs pour le petit déjeuner
01:24:48et de grillades. La cantine a été obligée de rationner les portions d'oeufs et de viande et ça
01:24:54ce n'est pas quelque chose qui est lié à une mauvaise organisation. Ça a été assumé Sodexo
01:25:00qui est justement une des entreprises dont on parle dans ce fameux classement du hockeyisme.
01:25:03Et je crois que les Anglais ont fait venir leur propre cuisinier en conséquence.
01:25:05Parce qu'en fait ce qui s'est passé c'est qu'en septembre dernier de façon très militante ils ont
01:25:10affiché partout que pour la première fois l'assiette des athlètes serait végétalisée, qu'il y aurait
01:25:16beaucoup moins de protéines animales. Sauf qu'on ne change pas la diététique d'un athlète à quelques
01:25:22jours d'une compétition. On ne peut pas les forcer à manger des légumes alors que leurs diététiciens
01:25:26leur disent qu'il faut des protéines. Et ça effectivement c'était totalement idéologique
01:25:31et l'idéologie ça ne nourrit pas un athlète. Et on l'a vu, on a été obligé de revenir en arrière.
01:25:35Donc quelquefois effectivement pour afficher un discours militant on fait des erreurs.
01:25:41Précisions, ces infos vous les avez vues où ?
01:25:43Sur les cantines, ça n'a été pas partout.
01:25:47Mais moi aussi je les avais vues.
01:25:49Ils ont rectifié le tiers.
01:25:50Ils viennent de rectifier. Effectivement ils ont été obligés de revenir à la réalité.
01:25:53Et ça c'était vraiment quelque chose qui a été souhaité dès le mois de septembre.
01:25:58Dès le mois de septembre il y a eu beaucoup de communication des entreprises autour de ça
01:26:03pour montrer qu'ils voulaient des jeux très greenwashés, très inclusifs, avec beaucoup moins de viande.
01:26:10Et moralité, dès le premier jour on s'aperçoit que les athlètes eux, principe de réalité, ils ont besoin de viande.
01:26:16Martin, sur cette cérémonie, la presse internationale dit que c'est formidable.
01:26:21Mais même au sein du clan Renaissance, on dénonce le wokisme de cette cérémonie.
01:26:27Je pense à Charles Rodwell, député Renaissance, qui a dit que ça a été gâché par une déferlante wok, la cérémonie d'hier.
01:26:35On n'est pas un clan, on est un parti politique.
01:26:38Aux têtes couronnées, je rajouterais encore une, et pas des moindres, Raphaël Nadal.
01:26:43Je suis un fan absolu.
01:26:45Mais pour en revenir à Charles Rodwell international et M. Rodwell.
01:26:49Oui, on entend des expressions.
01:26:51M. Rodwell, c'est de l'insécurité culturelle.
01:26:55C'est ce qu'il vise justement à dénoncer.
01:26:57Mais c'est ce que je disais tout à l'heure.
01:26:59Une fois de plus, le droit au blasphème en France, ça existe.
01:27:01Ça peut déplaire ou plaire, mais ça existe.
01:27:04Ce droit au blasphème doit être indifférencié.
01:27:08Les blasphèmes plus dangereux que d'autres ?
01:27:10Ou moins dangereux que d'autres ?
01:27:12C'est effectivement un constat factuel.
01:27:15En revanche, le droit au blasphème existe.
01:27:17Il doit pouvoir s'appliquer.
01:27:20Je ne souhaite pas blasphémer qui que ce soit sans raison.
01:27:23Mais en revanche, ceux qui pour des raisons artistiques, culturelles, humoristiques,
01:27:27ou peu importe, décident de jouer avec les religions,
01:27:30ils ont le droit de le faire en France.
01:27:31Et c'est justement ça qui est la partie aussi importante
01:27:33sur les réunions internationales et les échos qu'on a dans la presse
01:27:35qui sont effectivement, vous l'avez dit, dithyrambiques et excellents.
01:27:38De manière générale, tout le monde a salué cette cérémonie
01:27:40en disant qu'il y aurait un avant et un après
01:27:42et que ça révolutionne le genre.
01:27:44C'est aussi l'écho que la France rencontre à l'international.
01:27:46Parce qu'on fait une cérémonie pour nous, évidemment.
01:27:48Nous, on est très heureux de l'accueillir.
01:27:50Mais pour aussi éclairer le monde.
01:27:52Et éclairer le monde, c'est de dire que la France,
01:27:54c'est le pays des libertés, de toutes les libertés.
01:27:56Y compris les libertés religieuses, sexuelles, de blasphèmes, etc.
01:28:00Et c'est très important, parce que pour nous,
01:28:02on considère que c'est un acquis.
01:28:03On vit dans ce pays, donc on connaît nos valeurs.
01:28:05On sait quelles sont nos libertés.
01:28:07Mais c'est un milliard de téléspectateurs à travers le monde,
01:28:09y compris dans des pays qui ont des régimes
01:28:11beaucoup moins démocratiques que la France, pour ne pas dire plus.
01:28:13Et ça permet aussi d'envoyer ce message-là.
01:28:15Ça permet aussi de dire, on est là.
01:28:17Et la France, je pense qu'elle a toujours eu ce rôle
01:28:20un peu en dehors du rang des nations du monde.
01:28:22Un rôle très particulier.
01:28:23Ce rôle de phare de la liberté.
01:28:25Vous n'avez pas la parole vous-même, il faut vous la donner.
01:28:27C'est une arène, donc il faut la prendre tout seul.
01:28:30Vous ne pouvez pas dire, Martin Garagnon a levé le doigt,
01:28:32et donc il va prendre la parole.
01:28:33Mais dis-donc, quand vous la prenez, vous la rendez à 14h, la parole.
01:28:36Michel, hier on se parlait pendant la cérémonie d'ouverture.
01:28:44Et vous êtes beaucoup moins dur ce matin
01:28:46que ce que vous m'avez dit hier.
01:28:48Alors qu'est-ce qui a changé ?
01:28:49Céline Dion qui a apparu depuis.
01:28:51Je vous renvoie l'appareil.
01:28:52Nous partageons le même scepticisme au plein.
01:28:54Et Céline Dion est apparue.
01:28:56Et mon édito excellent au demeurant de 9h
01:28:59était aussi plutôt très très positif.
01:29:01Céline Dion a soumis beaucoup de choses à mon avis.
01:29:03Certains vous ont même accusé d'être assez macronien dans votre édito.
01:29:05Vous savez, j'ai toutes les étiquettes.
01:29:07La réalité, honnêtement.
01:29:08J'ai eu toutes les étiquettes depuis les 4 ans.
01:29:10Il y a des moments dans cette cérémonie qui m'ont beaucoup gêné.
01:29:14Par exemple, ce que dit Catherine.
01:29:16Parce que Catherine, presque tout nu, c'est une chose.
01:29:18Philippe Catherine.
01:29:19Philippe Catherine.
01:29:20Mais ce qu'il dit également, c'est un éloge de la nudité.
01:29:23Ça, c'est franchement très choquant.
01:29:25Ça n'a rien à voir avec la France.
01:29:26Avec les valeurs de la France.
01:29:27Alors, on peut cacher ce sein que je ne saurais voir.
01:29:31C'est ça, oui.
01:29:32Surtout qu'il s'était plutôt un hommage à la Belgique
01:29:34puisqu'il ressemblait plus à un schtroumpf bleu.
01:29:36Ce n'est pas sympa pour les Belges.
01:29:38Respect pour les Belges.
01:29:39Non, mais les schtroumpfs, c'est bleu.
01:29:41Non, mais très très bien.
01:29:42À part certaines fausses notes, c'était une très belle cérémonie.
01:29:45Je vais vous dire, la raison principale pour laquelle c'était une très belle cérémonie.
01:29:48Ce qui vous a le plus choqué,
01:29:49ce que vous avez le plus aimé, c'est Céline Dion.
01:29:51Oui.
01:29:52Ce qui vous a le plus choqué, c'est quoi ?
01:29:53C'est Philippe Catherine ou c'est la scène ?
01:29:54Alors, la scène, ça m'a également choqué.
01:29:56Mais je pense que le droit blasphème fait partie des traditions.
01:30:00Pourquoi vous m'avez écrit ça hier ?
01:30:01Qu'est-ce qui vous a choqué ?
01:30:02À quel moment ?
01:30:03Moi, ce qui m'a choqué, c'est que j'ai une personne dans ma vie qui est ma fille
01:30:07et qui elle-même a été choquée par certaines scènes de la soirée.
01:30:12Elle a quel âge ?
01:30:13Dans le Walkies, parce qu'il faut revenir.
01:30:14Pour comprendre, elle a quel âge ?
01:30:15Elle est plutôt adolescente ?
01:30:16Elle est adolescente.
01:30:18Elle a été choquée par quoi ?
01:30:19Par cette débauche de Walkies.
01:30:21Parce qu'en fait, le problème du Walkies, c'est que c'est une attaque en règle
01:30:25à la fois contre l'unité de la nation, mais également contre la diversité.
01:30:29Tous ceux qui sont attachés à une France diverse ne peuvent pas être contents
01:30:34de voir cette caricature de la diversité qu'on a vue à certains moments de la soirée.
01:30:38C'est ça qui est problématique.
01:30:40Et moi, quand je vois des enfants, des ados, des jeunes être choqués
01:30:44de voir une personne nue, de voir effectivement cette déviance de la diversité,
01:30:50je suis plutôt rassuré par leur saine réaction.
01:30:53Dernier point, je voudrais dire quand même pourquoi ça a été une très belle soirée.
01:30:56Cette déviance, je ne sais pas.
01:30:58Pourquoi ça a été une très belle soirée ?
01:30:59Parce que finalement, ça a rappelé à tous ceux qui en doutent,
01:31:02Paris est la plus belle ville du monde.
01:31:04Le spectacle d'hier était extraordinaire, notamment parce qu'il a mis en relief
01:31:09la tellement grande beauté de notre ville lumière.
01:31:13Bertrand ?
01:31:14Vous savez, Paris, c'est de la magie.
01:31:15Et en effet, on a renoué hier avec une magie qui nous manque terriblement
01:31:19vu l'actualité que l'on est en train de traverser et de vivre presque au quotidien.
01:31:24On parle beaucoup, vous l'avez dit Gauthier, de Céline Dion.
01:31:27Je voyais même la presse ce matin qui disait « Merci Céline ».
01:31:30Mais ce n'est pas anecdotique.
01:31:31Moi, je dis merci Céline aussi.
01:31:32Parce que c'est une reine de la diva.
01:31:35Le Premier ministre canadien a tweeté d'ailleurs, Justine Trudeau.
01:31:38On va le voir.
01:31:39Et c'est très symbolique.
01:31:40Pourquoi ? Parce qu'on rappelle que ça faisait une des plus grandes voix du monde,
01:31:43évidemment une diva.
01:31:44Ça faisait quatre ans qu'elle n'avait plus chanté.
01:31:46Donc, il y a ce côté magique aussi.
01:31:49Même Céline a retrouvé la voix en quelque sorte.
01:31:52Alors que cette cérémonie, on disait qu'elle était impossible.
01:31:55Alors qu'on disait que c'était de la folie.
01:31:57Alors que déjà, on nous disait que tout allait tomber à l'eau,
01:32:00que cette parade allait être une catastrophe.
01:32:02Eh bien non, même Céline a retrouvé la voix.
01:32:04Je trouve qu'on a vraiment retrouvé un côté magique.
01:32:07Et d'un point de vue à nouveau international, c'est très très fort.
01:32:10Qui mieux que Céline Dion rayonne sur les cinq continents ?
01:32:14Qui mieux qu'une Anna Wintour qui est la reine de la mode,
01:32:17qui est descendue aux Ritz.
01:32:18On le signale et je le dis parce qu'elle a fait une petite vidéo
01:32:21qui est reprise sur ses réseaux sociaux.
01:32:23Elle peut aussi avoir ce côté soft power.
01:32:26Il y a les têtes couronnées, il y a les chefs d'État, certes.
01:32:29Mais il y a aussi les divas, les reines de la pop,
01:32:32telles que Lady Gaga, Céline Dion, Anna Wintour,
01:32:34qui fait que cette cérémonie est devenue mondiale.
01:32:36Alors, qu'est-ce que vous pensez sur ceux qui, en France,
01:32:39critiquent les Derivos de la cérémonie d'hier ?
01:32:43Il y en aura tout le temps, de toute façon.
01:32:44Des critiques ?
01:32:45Voilà, des critiques, il y en aura tout le temps.
01:32:47Je pense que le général de Gaulle disait que la France
01:32:49était un pays agouvernable.
01:32:50Parce que justement, vous critiquez tout.
01:32:51Je me permets de dire ça parce que moi, je suis belge.
01:32:53Vous comprenez que nous, vous l'avez très bien souligné,
01:32:55on n'a pas coupé la tête à nos rois.
01:32:57On a continué à faire avec et on a trouvé un système
01:33:00pour continuer à travailler, entre guillemets,
01:33:03à collaborer avec eux, si je peux dire.
01:33:05Vous avez trouvé ça super.
01:33:06Moi, j'ai trouvé ça super.
01:33:07Le A à Z.
01:33:08Parce que c'était de la magie et parce qu'on manquait de magie.
01:33:11On avait tous un peu besoin de rêve et surtout,
01:33:13on avait besoin qu'on nous prouve que la France,
01:33:15que Paris était capable de relever un peu ce défi.
01:33:18Vous voyez, Olivier Vial, vous êtes tronchon ce matin.
01:33:21Michel, vous êtes tronchon.
01:33:22C'est tellement tronçal.
01:33:23On est partagé entre la fierté, je vous l'ai dit,
01:33:25la fierté française d'avoir réussi quelque chose
01:33:27qui était inimaginable.
01:33:30On n'a pas envie de jouer contre son pays.
01:33:31On n'a pas envie de critiquer.
01:33:32On a aussi le droit de râler, c'est très fort.
01:33:34Bien sûr, c'est très fort.
01:33:35En même temps, on accepte d'être fiers.
01:33:40On est très fiers de ce qui s'est passé.
01:33:42Soyez macroniens, en même temps.
01:33:43Il y a des moments où, effectivement, Céline Dion,
01:33:45la Tour Eiffel, le dernier relais de la Flamme Olympique,
01:33:48Lady Gaga, c'était magistral.
01:33:50Il y a des moments qui sont inutilement clivants.
01:33:53Et puis, il y a des moments où, moi, j'ai été surpris.
01:33:56Pour être très clair, j'ai été assez sceptique sur Aya Nakamura.
01:34:02Et j'ai trouvé que, pour le coup...
01:34:04Elle a fait mentir tout le monde, soyons honnêtes.
01:34:05C'était surtout habile et malin.
01:34:07Puisque le fait de la voir, pour répondre à la polémique,
01:34:10de la mettre devant l'Académie française
01:34:12et de lui faire dire cette strophe de Aznavour,
01:34:15j'aurais dû choisir mes mots dans la langue de Voltaire,
01:34:20je trouve que c'était un clin d'œil très amusant.
01:34:22Et que, pour une fois, ça m'a fait la tuer.
01:34:25Je reconnais qu'Aya Nakamura, ça n'a pas détonné.
01:34:28Et il y avait un petit clin d'œil qui était un peu de l'esprit français.
01:34:30En même temps...
01:34:31D'ailleurs, c'était le tweet d'Emmanuel Macron sur cette séquence
01:34:34avec Aya Nakamura et la Garde républicaine.
01:34:37Il a tweeté en même temps.
01:34:38Mais là où je voulais aussi un tout petit peu critiquer,
01:34:42c'est qu'on a beaucoup utilisé très peu l'histoire de France
01:34:45et beaucoup le patrimoine français comme un décor.
01:34:48Parce que devant l'Académie française,
01:34:50où Aya Nakamura et la Garde républicaine se sont produits,
01:34:53on n'a pas vu que derrière les murs de l'Académie française,
01:34:57vous avez aussi des milliers d'académiciens.
01:35:00On aurait pu donner quelques noms.
01:35:01On aurait pu mettre en avant des Montesquieu, des grands académiciens.
01:35:04Ça, ça n'a pas été le cas.
01:35:05Donc, je trouve que le patrimoine qui a été magistralement mis en avant...
01:35:09Et encore une fois, ça nous a rappelé combien Paris
01:35:12est une des plus belles villes du monde, sinon la plus belle ville du monde.
01:35:15Et en même temps, tout ce patrimoine servait plus de décor
01:35:19que véritablement mise en scène pour le raviver.
01:35:22Mais sinon, c'était une très, très belle soirée.
01:35:24Et bravo aux policiers mobilisés, Red Abelhage,
01:35:29qui ont permis la grande réussite Paris Réussi.
01:35:32On le disait pour le ministre de l'Intérieur, mais Paris Réussi,
01:35:34d'abord pour les 40 000 policiers mobilisés français
01:35:37qui rendent aussi la France fière, on peut dire.
01:35:40On dit merci Céline Dion, merci les forces de l'ordre.
01:35:42Oui, merci les forces de l'ordre, puisque ça a été difficile.
01:35:45Il y a eu quelques polémiques en début de semaine
01:35:47par rapport aux restaurateurs et tout.
01:35:50Mais bon, la sécurité n'a pas de prix.
01:35:52On a su prouver qu'on est en capacité,
01:35:54comme unité l'a dit sur ce plateau, de gérer les foules.
01:35:58Avant, parce qu'après, une fois que le spectacle est fini...
01:36:01Tout le monde avait peur, parce que le souvenir du Stade de France,
01:36:04la finale de la Ligue des champions, tout ce qui s'est passé à ce moment-là
01:36:07a traumatisé, disons-le, de nombreux...
01:36:09La Ligue des champions, on peut quand même se...
01:36:11Alors, ce n'est pas contre les exploitants, mais on peut quand même se...
01:36:13Là, c'est gérer comme ça en extérieur.
01:36:15L'avantage, c'est que c'est nous qui gérons en termes de sécurité publique.
01:36:18Ce n'est pas pareil déjà.
01:36:19Parce que quand ça se passe dans un stade,
01:36:22on l'a vu à Saint-Etienne avec le match entre le Maroc et l'Argentine,
01:36:28il y a eu quand même des gens qui ont réussi à envoyer...
01:36:30« C'était bon enfant » a dit Amélie Oudak, etc.
01:36:32Oui.
01:36:33Elle a donné son blanc-seing une fois de plus.
01:36:35On va voir les matchs suivants.
01:36:36Mais en tout cas, effectivement, en termes de rassemblement,
01:36:38ce qui est aussi intéressant, c'est que les forces de l'ordre,
01:36:41pour une fois, ont été vraiment très coordonnées tout ensemble.
01:36:43Il n'y a pas eu de garde-police.
01:36:45Il y a eu une vraie cohésion.
01:36:47Et ça aussi, ça pourrait être une leçon.
01:36:49Mais il reste trois semaines.
01:36:50C'est ça, attention.
01:36:51Ce n'est pas fini.
01:36:52Ce n'est pas fini du tout.
01:36:53Il y a le vrai enjeu quand même.
01:36:54Les menaces activistes, elle commence maintenant.
01:36:58Deux choses à vous dire.
01:37:00Michel, à la SNCF, ils ne sont pas à l'heure.
01:37:02Il nous avait promis un point presse à 10h30.
01:37:04Il est 10h50.
01:37:05Et moi, je vous fais rester, mon pauvre Michel,
01:37:07alors que le monsieur de la SNCF, qui doit faire un point d'étape,
01:37:10il a 20 minutes de retard déjà.
01:37:12Non, mais c'est ça le service public.
01:37:14Oui.
01:37:15Bon.
01:37:16Bertrand Descartes, vous êtes expert des têtes couronnées.
01:37:18Vous n'êtes pas expert des États-Unis.
01:37:19Ah non, non, non.
01:37:20Alors, je vais vous demander de faire une passation de pouvoir
01:37:22avec mon ami Harold Diman
01:37:24pour qu'il nous fasse un petit point sur Kamala Harris.
01:37:27Merci beaucoup, Bertrand Descartes.
01:37:28C'était très joyeux, comme vous l'êtes toujours.
01:37:31Et c'était un plaisir de vous avoir sur le plateau
01:37:33pour nous décrypter les têtes couronnées
01:37:35qui ont été ravies de ce qui s'est passé hier.
01:37:37Passation de pouvoir.
01:37:38Donc, entre Harold Diman et Bertrand Descartes,
01:37:40c'est énormément commenté.
01:37:41Harold Diman.
01:37:42Bon.
01:37:43Ce n'est pas gagné pour Trump.
01:37:45Il avait une campagne toute faite face à Joe Biden.
01:37:47C'était fait, c'était plié.
01:37:49Et là, le retrait de Biden.
01:37:50Bon, Kamala Harris, elle est candidate, c'est bon.
01:37:52Il suffit que ça soit ratifié par la convention en août prochain.
01:37:55Mais bon, ça ne fait pas un appui.
01:37:57Ça sera elle.
01:37:58Elle grimpe dans les sondages.
01:38:00Elle grimpe.
01:38:01Ils ne sont plus qu'à un point de différence
01:38:04dans une moyenne des sondages.
01:38:07Et Kamala Harris a été approuvée
01:38:10par une consultation en ligne des délégués
01:38:13qui étaient pour Biden à la convention.
01:38:16Donc, le doute est impossible.
01:38:18Maintenant, la grande question, c'est qui sera le vice-président.
01:38:21Le choix.
01:38:22Alors, les noms qui circulent.
01:38:23Moi, c'est ça qui m'intéresse.
01:38:24Alors, Mark Kelly, c'est un astronaute.
01:38:26Un astronaute ?
01:38:27Oui, qui aussi a été un pilote de chasse
01:38:31et qui a combattu dans la première guerre du Golfe.
01:38:34Il représente quoi plutôt ?
01:38:35Militaire ?
01:38:36Oui, militaire, le bon sens.
01:38:40Quel âge a-t-il ?
01:38:41Plus ou moins ?
01:38:42Un peu plus de 50 ans.
01:38:45Son épouse est une députée qui s'est pris une balle dans la tête
01:38:48et qui a survécu en 2011.
01:38:51Sept autres personnes ont été abattues
01:38:53lors d'un meeting tout à fait banal dans l'Arizona.
01:38:55Elles sont devenues des militants de la régulation du port d'armes.
01:38:59D'accord, elles sont entières.
01:39:00Ça, c'est très marqué.
01:39:02Autre nom comme potentiel vice-président ?
01:39:05Des gouverneurs de tous les États que vous voulez.
01:39:07La Virginie, le Michigan.
01:39:08Le Michigan, c'est une femme, Gretchen Whitmer.
01:39:11Ils se sont tous rangés derrière elle d'ailleurs.
01:39:13On disait il va peut-être y avoir des frondeurs à Kamala Harris.
01:39:16Les uns après les autres se sont rangés derrière elle.
01:39:18Ça fait une espèce de bûcher de joie quand elle a été nommée, désignée.
01:39:27Pas un suspense, rien.
01:39:29C'est fait.
01:39:30Oui, la surprise c'est qu'elle vivait un peu dans l'ombre
01:39:33depuis dix jours avant la renonciation de Joe Biden.
01:39:38On commençait à la voir beaucoup trop pour que ce soit un hasard.
01:39:41Elle commençait à prendre des attitudes.
01:39:43Elle avait envie d'y aller.
01:39:44Oui, et puis il ne pouvait pas se déplacer à tous les événements.
01:39:48C'est elle qui est allée en Suisse pour le grand sommet de la paix
01:39:52qu'avait initié Emmanuel Macron en Ukraine.
01:39:57Elle a bien mis en scène le coup de téléphone d'Obama.
01:40:00Michel, Barack, merci de m'appeler.
01:40:02On est tellement fiers de toi, Kamala.
01:40:04Tout ça a été bien mis en scène.
01:40:05Oui, absolument.
01:40:06Barack Obama dirige tout en coulisses,
01:40:09mais plus par un magistère moral que par des actions d'un boss de parti.
01:40:16Donc, ils sont restés sur cette ligne.
01:40:18Et un mot quand même.
01:40:19Trump, Netanyahou, quel symbole ?
01:40:21Bienvenue Netanyahou.
01:40:23Après avoir vu Joe Biden, il s'est rendu dans la villa privée.
01:40:25À Mar-a-Lago, en Floride.
01:40:29Netanyahou, il est pour Trump ?
01:40:32Il aimerait la réélection de Trump ?
01:40:34Écoutez, il y a un bémol sur la question.
01:40:36Netanyahou est pour celui qui le soutiendra.
01:40:39Donc, il était pour Trump quand Trump était à la Maison Blanche.
01:40:41Et quand Biden est arrivé, dès la seconde qu'il a été élu,
01:40:44il a dit bravo, il a fait une vidéo.
01:40:46Et ça a agacé prodigieusement Trump,
01:40:48qui se considérait lui président jusqu'au 20 janvier.
01:40:51Donc, il y a un peu d'eau dans le gaz.
01:40:53Mais il l'a quand même reçu dans sa villa privée.
01:40:56Et il lui a dit, allez un peu plus vite, M. Netanyahou, s'il vous plaît.
01:41:00Merci beaucoup, merci pour ces deux heures.
01:41:02Merci à tous de m'avoir accompagné.
01:41:04Bon, Michel Chevalet, on a loupé le train.
01:41:06Toujours pas là, toujours pas là.
01:41:0810h54, ça sera pour la tranche suivante,
01:41:10le point presse attendu de la SNCF
01:41:13pour faire le point après le triple sabotage d'hier.
01:41:16Moi, je vous retrouve ce soir, 19h, le face-à-face,
01:41:1820h lors des prodos, évidemment.
01:41:19On continuera à parler de cette cérémonie d'ouverture.
01:41:22À ce soir, très belle soirée, très belle journée d'abord sur CNews.
01:41:26Salut.