Punchline Été (Émission du 27/07/2024)

  • il y a 3 mois
Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h

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00:00:00Chers amis, bonjour à tous. Très heureux de vous retrouver dans Punchline été.
00:00:05Nous sommes ensemble jusqu'à 19h avec nos invités.
00:00:08Nous allons décrypter, analyser l'actualité, débattre également peut-être que des avis
00:00:12et même certainement seront différents autour de ce plateau.
00:00:14Je vous présente les invités dans un instant.
00:00:16Mais avant, au sommaire de l'émission cet après-midi,
00:00:19la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:00:22Grandiose, sublime pour beaucoup.
00:00:24La France qui a incontestablement mis la barre haute
00:00:27et un défi sécuritaire de taille réussi.
00:00:29Mais des Français, des étrangers également heurtés par des incartades idéologiques.
00:00:34Alors qu'en pensent nos invités, on en parle dans Punchline.
00:00:38Les conséquences du sabotage dans la nuit de vendredi à samedi.
00:00:42Une circulation des trains toujours compliquée sur le territoire avec des retards.
00:00:46Même si la situation devrait revenir à la normale ce lundi.
00:00:49Concernant l'enquête, le mode opératoire rappelle des actions passées de l'ultra-gauche.
00:00:53Mais d'autres pistes sont sur la table. On fera le point.
00:00:56Et puis se tournant dans l'affaire Lina.
00:00:59L'adolescente qui s'était volatilisée, souvenez-vous, en septembre dernier.
00:01:03Son profil génétique a été retrouvé dans un véhicule volé dans le sud de la France.
00:01:08Nous retrouverons nos équipes sur place dans le barin.
00:01:12Et pour vous accompagner cet après-midi, autour de ce plateau, Sarah Salman, avocate.
00:01:17Ma chère Sarah, bonjour.
00:01:18Bonjour Olivier.
00:01:19A vos côtés Fabrice Hakoun. Fabrice, bonjour.
00:01:21Vous êtes essayiste, entrepreneur.
00:01:24Expert en sécurité est également avec nous. Bonjour mon cher Pascal.
00:01:26Bonjour Olivier.
00:01:27Et à vos côtés le policier, Reda Bellage. Bonjour Reda Bellage.
00:01:30Vous êtes porte-parole, unité, Île-de-France.
00:01:33Dans un instant justement, on va revenir sur la cérémonie des Jeux olympiques.
00:01:37Emmanuel Macron qui a salué les forces de sécurité qui ont fait un travail remarquable hier soir.
00:01:42Pas un seul couac. On en parle dans un instant.
00:01:44Mais avant le point sur les toutes dernières actualités, c'est signé Barbara Durand qui nous a rejoint.
00:01:49Ma chère Barbara, bonjour.
00:01:51Bonjour Olivier.
00:01:53Bonjour Olivier, bonjour à tous à la une de ce samedi.
00:01:56Si vous avez pris la route directe sur les vacances, vous l'avez remarqué, il y a beaucoup, beaucoup de monde sur les routes.
00:02:02Regardez les prévisions de Bison Futé pour ce grand week-end.
00:02:05C'est noir dans le sens des départs au niveau national.
00:02:08Rouge dans le sens des retours.
00:02:10Ça devrait aller un petit peu mieux demain avec du vert dans le sens des départs.
00:02:14Mais toujours du rouge pour l'Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:02:19Un hôpital mobile déployé dans les rues de Paris pour toute la durée des J.I.O. à l'intérieur.
00:02:24La succession de caissons climatisés permet d'accueillir jusqu'à trois patients en urgence absolue.
00:02:29Une solution complètement autonome pour traiter aussi bien le petit malaise d'un spectateur que l'urgence d'une réanimation.
00:02:37Enfin, au dixième mois de la guerre entre Israël et le Hamas,
00:02:40des sources dans la bande de Gaza ont indiqué qu'une frappe israélienne sur une école avait fait 30 morts ce samedi
00:02:46et qu'une opération à Hanounès avait tué 170 palestiniens en six jours.
00:02:51Des discussions en vue d'un cessez-le-feu sont prévues demain à Rome.
00:02:56Merci beaucoup ma chère Barbara. On vous retrouve à 17h30 pour un nouveau point complet sur l'actualité.
00:03:02Je vous le disais à la une, cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, grandiose, sublime pour beaucoup.
00:03:08La France qui a incontestablement, c'est un fait, mis la barre très haute en organisant un tel événement hors d'un stade.
00:03:14C'était une première Ayanna Kamoura avec la garde républicaine, Céline Dion, la Marseillaise sublimement chantée,
00:03:22les effets pyrotechniques incroyables. Bref, un événement à la hauteur.
00:03:26Même si des Français et des personnes d'autres continents ont été heurtés par des incartades idéologiques,
00:03:31c'est un fait, nous y reviendrons. Mais avant, écoutons des Parisiens présents à cette cérémonie.
00:03:37C'est un moment magnifique, inoubliable dans une vie.
00:03:42J'ai attendu très longtemps pour voir ça.
00:03:44Je pense que c'était un honneur de pouvoir être sur les quais quand même.
00:03:47C'est une belle ambiance et malgré la pluie, on arrive quand même à s'amuser, donc c'est bien.
00:03:51Franchement, dans l'ensemble, c'était excellent. On ne regrette pas d'être présent.
00:03:55Je suis en plus depuis peu sur Paris, donc je profite du moment et c'est génial.
00:03:59Très, très réussi. Il faut demander aux gars qu'ils soient un peu tranquilles.
00:04:02On arrive à prendre du plaisir quand même.
00:04:03On est ravis du spectacle, on se tient chaud et puis la pluie, la pluie ne nous a pas déchauffé.
00:04:07J'ai passé la meilleure soirée, j'ai vu pour la première fois Ayanna Kamoura.
00:04:10C'est incroyable. La pluie, je m'en fiche un peu vu que je passe un incroyable moment.
00:04:17Voilà, des spectateurs.
00:04:19Premiers renseignements pour la réussite de cet événement, c'est bien entendu les forces de l'ordre.
00:04:25Pas un couac, une réussite absolue.
00:04:27D'ailleurs, Emmanuel Macron, vous l'avez entendu sur CNews, s'est adressé aux forces de l'ordre.
00:04:31Il est allé rendre visite aux forces de l'ordre à la préfecture de police de Paris il y a quelques instants.
00:04:35Je vous propose de l'écouter.
00:04:37Je voulais venir aujourd'hui parmi vous pour vous remercier très solennellement et vous dire toute notre reconnaissance.
00:04:47Hier, la France a offert au monde entier un spectacle extraordinaire, unique au monde et dans l'histoire des Jeux,
00:04:55qui, je le crois, a rendu nos compatriotes extrêmement fiers.
00:04:58Mais au-delà du formidable spectacle, de ce que les artistes et les athlètes ont donné,
00:05:05c'est aussi un trésor et un exploit de sécurité que vous avez collectivement réussi et dont je veux vous remercier.
00:05:12Effectivement, Réda Bélage, un exploit sécuritaire.
00:05:15Tant les menaces étaient nombreuses, tant la situation, on le sait, politique aussi était tendue,
00:05:20bref, tant le pays était sous tension, les forces de l'ordre étaient au rendez-vous.
00:05:24Cela, c'est incontestable et on peut les saluer aujourd'hui.
00:05:27Oui, je pense qu'il faut les saluer en plus d'hier soir, même s'il reste encore plusieurs semaines de travail.
00:05:33Oui, puisque tout commence finalement.
00:05:35Il ne faut pas qu'on oublie ce qu'on a traversé depuis un an, la réforme des retraites,
00:05:40qui était un moment difficile dans le cadre du maintien de l'ordre.
00:05:42Je dis bien, on a vu des collègues à terre, on a vu des collègues brûlés.
00:05:46On a eu ces émeutes de l'été 2023, qui étaient difficiles, où on a été énormément sollicités également.
00:05:56On a eu la visite du prince du roi Charles, on a eu la visite du pape, on a eu la coupe du monde de rugby.
00:06:05On est toujours dans l'échec qui est aussi politique.
00:06:08On s'est dit qu'il y allait, le 7 octobre, il y a eu ce drame terroriste.
00:06:12On s'est dit, oui, au niveau national, on ne va pas être touchés, mais ça nous a énormément impactés.
00:06:18On a eu des attaques terroristes, on a eu des alertes à la bombe qu'il fallait gérer,
00:06:22des missions en plus et des contraintes en plus, mais on n'a jamais lâché.
00:06:26Hier, je pense que je tiens à leur dire bravo, les collègues, qu'ils soient gendarmes, policiers ou forces armées.
00:06:32100% des forces de l'ordre qui étaient mobilisées, on le rappelle, pas de vacances.
00:06:36Mes collègues ont mis de côté leur famille, tout simplement, leur famille, leurs vacances.
00:06:40Et puis, ils ont su prouver qu'ils étaient en capacité de tenir les foules,
00:06:47de rester, comme l'a demandé, souriants quand il fallait être souriant.
00:06:52Mais en tout cas, en attendant, on n'a que des bons retours sur le terrain, des collègues et des personnes.
00:06:56Que des bons retours. Et c'est vrai, les touristes et les Parisiens étaient assez ravis.
00:06:58Et on peut le rappeler, Sarah Salmane, on en a parlé, mais presque zéro délinquance depuis le début du dispositif à Paris et sa région.
00:07:06Donc, ça veut là aussi dire quelque chose. Quand il y a du bleu, cela fonctionne.
00:07:10Monsieur Darmanin l'a effectivement expliqué à juste titre.
00:07:13Et donc, ça nous montre qu'on a la solution.
00:07:15Plus vous mettez de forces de l'ordre, plus il y a de sécurité.
00:07:18Alors, le risque zéro n'existe pas, mais les cambriolages ont bien sûr, a priori, baissé.
00:07:23Les atteintes aux biens, les atteintes aux personnes.
00:07:25Mais est-ce que c'est viable sur le long terme ?
00:07:27Sachant qu'on avait des forces de l'ordre qui venaient de beaucoup de provinces, ça ne me semble pas viable.
00:07:31Mais finalement, on a la solution.
00:07:33Beaucoup plus de moyens humains et nous aurons moins d'insécurité en France.
00:07:37Et moi, ça m'a beaucoup rassurée de voir ces forces de l'ordre quand j'étais seule dans la rue.
00:07:41Comme beaucoup de Français d'ailleurs, il y a beaucoup de retours de personnes rassurées
00:07:45qui enfin peuvent se promener à toute heure, du jour et de la nuit, sans être ennuyées.
00:07:50Et cela, effectivement, ça a été notable.
00:07:53On peut noter aussi l'organisation, puisque tout a été filtré, tout a été organisé parfaitement
00:07:59pour que les spectateurs arrivent sans dommage à la cérémonie.
00:08:03On peut également saluer la sécurité privée.
00:08:07On en parle assez peu, mais ils étaient là aussi, Pascal Bittopanelli,
00:08:11pour aider les forces de l'ordre à ce que cette cérémonie se déroule le mieux possible.
00:08:17Bien sûr, Olivier.
00:08:18S'il y avait un jour aujourd'hui où il faut qu'on soit positif et qu'on n'oublie pas de souligner
00:08:23le professionnalisme, l'abnégation et l'engagement, c'est aujourd'hui.
00:08:28On peut commencer par cette devise latine « pro patria vigilante », c'est la devise de la police.
00:08:36Pour la patrie, ils servent, ils sont vigilants, ils veillent, ils sont là.
00:08:40C'est ce qui s'est passé.
00:08:41Police, gendarmerie, l'armée, et bien sûr, vous l'avez rappelé,
00:08:48c'est aujourd'hui un secteur qui me touche, étant dirigeant la sécurité privée,
00:08:52c'est aussi les agents hommes et femmes de la sécurité privée qui font partie de cette sécurité globale,
00:08:58qui étaient sur le pont hier pour sécuriser, je dirais, ce salon, ce défi où la barre était très haute
00:09:06et où tout s'est bien passé.
00:09:09Je trouve qu'il faut vraiment aujourd'hui s'élever parce que, comme l'a dit Reda, c'est pas fini.
00:09:15Il faut rester dans la concentration.
00:09:18Ces hommes et ces femmes qui, jour et nuit, sont dehors, sont en patrouille, en dynamique,
00:09:23en statique, dans des voitures, dans des bateaux, sur l'eau, sous l'eau, sur les toits, partout, H24,
00:09:28pour la sécurité et, au-delà de l'organisme national, vous l'avez dit, qui est très important,
00:09:34c'est aussi, hier soir, leur victoire.
00:09:36Et de la victoire des forces de l'ordre.
00:09:38Effectivement, des forces de l'ordre, on peut le rappeler, Reda Bellage, peut-être pour conclure sur cette question sécuritaire,
00:09:43encore mobilisées jusqu'au 11 août, jusqu'à la fin des Jeux.
00:09:46Et les paralympiques après.
00:09:48Et les paralympiques également après, donc qui vont être dans les rues de la capitale.
00:09:52C'est jusqu'à quand ?
00:09:53Jusqu'au 11 août.
00:09:55Donc encore beaucoup de bleus dans les rues de Paris pour les touristes.
00:09:58Oui, encore beaucoup de bleus dans les rues de Paris.
00:10:00Mais je pense que c'est très important, même si on note que le président de la République nous soutient et vient nous féliciter,
00:10:07qu'il nous soutienne aussi dans les moments difficiles.
00:10:10En tout cas, un grand merci à tous les premiers.
00:10:12Le gouvernement des missionnaires a fait le job, on peut le dire.
00:10:14Oui, mais Gérald Darmanin, il a été sur le terrain.
00:10:18Il a été irréprochable, Gérald Darmanin.
00:10:20Oui, irréprochable.
00:10:21C'est un bon ministre.
00:10:22Je vous propose de revenir à cette cérémonie.
00:10:24Cérémonie grandiose, sublime, on le disait.
00:10:28Alors, sans parti pris artistiquement, il y a eu de très belles choses.
00:10:32Quelques heures après le spectacle sur la scène, des personnalités de tous bords, vous l'avez vu, ont commenté cette cérémonie.
00:10:37Alors, entre enthousiasme, beaucoup d'enthousiasme, bien évidemment, de la retenue pour certains et de l'indignation pour d'autres.
00:10:43On va peut-être voir quelques réactions.
00:10:45Alors, du côté du camp présidentiel, des mots élogieux.
00:10:48On va peut-être voir ce tweet de Bruno Le Maire.
00:10:50La plus belle cérémonie de l'histoire pour la plus belle compétition sportive du monde dans le pays le plus beau.
00:10:56Beaucoup de superlatifs pour Bruno Le Maire.
00:10:58À droite du spectre politique, le bilan de ce spectacle peut être un peu plus contrasté.
00:11:03Voyez, Valérie Boyer, j'aurais pu revenir sur le négatif de cette cérémonie, sur cette vision de notre histoire
00:11:09qui met en spectacle la décomptation de Marie-Antoinette et qui cherche à ridiculiser les chrétiens.
00:11:13Voilà ce qu'elle a écrit en préambule.
00:11:16Tout en autant nuançant toutefois.
00:11:18Mais gardons en mémoire l'arrivée de notre équipe qui fait déjà notre fierté.
00:11:22Plus sévère, Marion Maréchal.
00:11:24On va peut-être voir son tweet.
00:11:26Difficile d'apprécier les rares tableaux réussis entre les Marie-Antoinette décapitées,
00:11:29le trouble qui s'embrasse, des drag queens,
00:11:31l'humiliation de la garde républicaine obligée de danser sur du hyène à camoural,
00:11:35l'édeur générale des costumes et des chorégraphies.
00:11:37On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France
00:11:41au milieu d'une propagande woke aussi grossière.
00:11:44Réponse d'Hercilia Soudet de LFI.
00:11:48Je ne sais pas si on va pouvoir la voir.
00:11:50À l'extrême droite toujours plus en phase avec le Moyen-Âge qu'avec notre époque.
00:11:53On voit que c'est aussi une cérémonie qui a été très politique Fabrice Hakoun.
00:11:57Pas très politique pour cette cérémonie d'ouverture.
00:12:00Grandieuse, somptueuse, cette cérémonie a cassé tous les codes.
00:12:04Mais des polémiques tout de même.
00:12:06Quel est votre avis ?
00:12:07Est-ce que cette cérémonie a versé inutilement parfois dans la subversion selon vous ?
00:12:11Mais c'est un peu le rôle de l'art en fait.
00:12:13Qu'est-ce que l'art sinon une forme de subversion financée par les bourgeois ?
00:12:17Donc je crois qu'à un moment donné il faut peut-être se réjouir.
00:12:20Moi j'ai eu des frissons pendant toute la cérémonie.
00:12:22J'ai versé une larme à la fin je dois l'avouer.
00:12:24C'était une prouesse extraordinaire sur le plan technique, sur le plan artistique.
00:12:29Ça a reflété aussi ce qu'est la France dans toute sa diversité.
00:12:32Je voudrais juste rappeler, on a beaucoup souligné qu'il y avait un certain nombre de drag queens
00:12:37et qu'on faisait un peu un hommage au LGBT etc.
00:12:42Rappelons quand même que la dépénalisation de l'homosexualité en France c'est 1982.
00:12:47Vous imaginez 82 c'était hier.
00:12:49Donc que peut-être les gens qui ont pendant très longtemps été invisibilisés
00:12:52qu'aujourd'hui soient un peu plus visibles.
00:12:54Ce n'est pas en soi extrêmement choquant.
00:12:56Donc je crois qu'à un moment donné il faut revenir, il faut savoir raison garder.
00:12:59Il faut savoir se fédérer.
00:13:01Je me souviens au moment de la coupe du monde de rugby.
00:13:03On avait eu une réaction qui avait été
00:13:06Oh là là quel spectacle mièvre parce que vous aviez Jean Dujardin qui chantait sur...
00:13:10Parce que c'était le béret à la baguette.
00:13:12Alors soit c'est trop mièvre parce que ça rappelle la France d'antan.
00:13:15Soit ça ne l'est pas assez et puis c'est trop subversif
00:13:17parce qu'on fait hommage à la France d'aujourd'hui.
00:13:19Je crois qu'à un moment donné il faut savoir arrêter avec ces discussions infinies
00:13:25puis se fédérer autour d'un moment fantastique.
00:13:27Une prouesse extraordinaire.
00:13:29Moi j'étais fier d'être français hier.
00:13:31On voit ces images.
00:13:33Diana Kemoura et la guerre républicaine c'était réussi.
00:13:35Il y a des choses plus marrantes que d'autres.
00:13:37Effectivement Marie-Antoinette avec la tête.
00:13:39C'était étonnant pour certains.
00:13:41Ça peut paraître étonnant mais à un moment donné il faut voir la globalité.
00:13:43Il faut voir ce qu'est la globalité.
00:13:45Dernier point aussi.
00:13:47J'ai dans mon livre, et vous le savez,
00:13:49beaucoup défendu la France chrétienne.
00:13:51J'attache beaucoup d'importance à ça.
00:13:53Mais à un moment donné on ne peut pas en permanence
00:13:55critiquer ceux qui s'élèvent
00:13:57quand on interdit de brocarder le prophète et on dit je suis Charlie.
00:14:05Et puis au moment où on brocarde les chrétiens,
00:14:09tout le monde s'élève en disant c'est du blasphème.
00:14:11Soit le droit au blasphème il est pour tous, soit il n'est pour personne.
00:14:13Justement on en parlera avec Mgr Rouget, évêque de Nanterre.
00:14:15Il sera avec nous à 18h.
00:14:17Puisque la conférence des évêques de France
00:14:19a regretté des scènes.
00:14:21Ils ont salué la beauté du spectacle
00:14:23tout en regrettant des scènes tournant en dérision le christianisme
00:14:25lors de la cérémonie d'ouverture des JO
00:14:27en cause d'une parodie de la scène.
00:14:29On verra tout ça tout à l'heure.
00:14:31La scène qui est le dernier repas du Christ.
00:14:33Sarah Salman, vous est-ce que effectivement
00:14:35vous avez trouvé
00:14:37trop d'incartades idéologiques,
00:14:39trop de wokisme hier
00:14:41dans cette cérémonie d'ouverture ?
00:14:43Beaucoup l'ont trouvé, c'est factuel.
00:14:45Je vais commencer par le positif.
00:14:47Visuellement c'était quand même très beau.
00:14:49J'ai adoré Céline Dion, j'ai trouvé que c'était remarquable.
00:14:51Ayana Kamoura, c'est vraiment pas ma tasse de thé.
00:14:53Je lui reconnais toutefois un certain talent.
00:14:55Néanmoins les concepteurs
00:14:57de cette cérémonie avaient eux-mêmes dit
00:14:59que ce serait l'anti puis du fou.
00:15:01Et donc ce serait la victoire et le triomphe du wokisme.
00:15:03Pour moi, je vous le dis,
00:15:05et ce sont des propos qui n'engagent que moi,
00:15:07le trouble je ne comprends pas.
00:15:09Même juridiquement,
00:15:11un trouble ça n'existe pas.
00:15:13Je ne vois pas bien la pertinence
00:15:15de mettre un trouble.
00:15:17On le rappelle, c'est une union entre 3 personnes.
00:15:19C'est un couple libre,
00:15:21peu importe la sémantique qu'on utilise.
00:15:23Je ne suis pas sûre que ce soit très pertinent
00:15:25les drag queens.
00:15:27Je pense qu'on aurait pu rester beaucoup plus classique
00:15:29mais c'est peut-être mon côté conservateur
00:15:31qui prend le dessus.
00:15:33Nous en parlerons de toute façon à 18h.
00:15:35Monseigneur Mathieu Rouget sera avec nous,
00:15:37nous allons en débattre.
00:15:39Vous vouliez ajouter Fabrice Hakoun ?
00:15:41J'ajoute concernant les drag queens.
00:15:43Michou avait un cabaret il y a quelques décennies
00:15:45et c'était un spectacle qui était très apprécié.
00:15:47Les drag queens ont toujours existé.
00:15:49Je rappelle qu'on adorait Boy George.
00:15:55Il y a eu aussi beaucoup d'interrogations
00:15:57lorsque vous regardez les réseaux sociaux,
00:15:59lorsque vous échangez avec des parents de jeunes enfants
00:16:01qui s'imaginaient voir peut-être
00:16:03un spectacle tout public
00:16:05qui allait convenir à la fois aux enfants
00:16:07et ça n'a pas toujours été le cas.
00:16:09Il n'y a rien de plus clivant que le wokisme.
00:16:11Vous avez des personnes qui ne supportent pas
00:16:13et d'autres comme Mme Brousseau
00:16:15qui disent que tout le monde devrait être wokiste.
00:16:17Donc par essence, le wokisme est clivant.
00:16:19C'est la réaction.
00:16:21Vous vouliez réagir, non rédabellage ?
00:16:23Non, je pense que ça a été
00:16:25franchement un spectacle magnifique.
00:16:27Nous on est contents parce qu'on a réussi
00:16:29à tenir 4 heures.
00:16:31Ça devait être très physique pour les forces de l'ordre.
00:16:33Je sais qu'on a beaucoup parlé des spectateurs
00:16:35mais les policiers et les gendarmes
00:16:37ont pris la pluie fortement quand même.
00:16:39Mais dans l'ensemble, oui.
00:16:41Après, on aime, on n'aime pas.
00:16:43Il y a toujours des sujets
00:16:45où on ne peut pas être d'accord.
00:16:47C'est la beauté de notre pays.
00:16:49La polémique, ça fait partie aussi de la France.
00:16:51On ne dérange pas à la règle,
00:16:53cher Fabrice.
00:16:55L'avenir était déjà très subversif à son époque
00:16:57à l'égard de l'église entre autres.
00:16:59Effectivement, il y a débat.
00:17:01Après, est-ce que
00:17:03certains tableaux avaient leur place hier ?
00:17:05C'est aussi l'interrogation.
00:17:07On peut s'interroger.
00:17:09On a le droit de s'interroger.
00:17:11Pascal Bitopanel.
00:17:13Moi, je pense que ce qui est important
00:17:15c'est
00:17:17ce qui s'en dégage
00:17:19au final et je crois
00:17:21que c'est quand même quelque chose de très beau
00:17:23avec beaucoup d'émotion
00:17:25qui projette
00:17:27dans le monde entier une carte
00:17:29postale de la France et de Paris
00:17:31admirable.
00:17:33Ça, ça reste très important. L'autre message
00:17:35du sport et des Jeux olympiques
00:17:37c'est le rassemblement.
00:17:39On ne va pas à nouveau se fragmenter
00:17:41sur des détails.
00:17:43Je pense par ailleurs que
00:17:45les metteurs en scène d'aujourd'hui sont des gens
00:17:47qui sont créatifs et qui volontairement
00:17:49sont dans la transgression.
00:17:51Il y a des choses qui plaisent ou qui ne plaisent pas.
00:17:53Je le comprends.
00:17:55Au final, j'estime que
00:17:57c'est une cérémonie
00:17:59très réussie et c'est finalement
00:18:01aussi ce que beaucoup de monde
00:18:03pense. On va y revenir, je vous le disais, à 18h.
00:18:05Surtout sur la scène internationale.
00:18:07Mais alors, pas tout le monde justement, on y reviendra.
00:18:09Ah oui, vous avez raison.
00:18:11Il y a eu des moments qui ont choqué.
00:18:13Même Elon Musk, d'ailleurs,
00:18:15a trouvé ça à la fois formidable
00:18:17et en même temps a regretté quelques passages.
00:18:19Il y a eu un oui-mais.
00:18:21Mais effectivement, c'est propre
00:18:23à toutes ces cérémonies ou à cet art.
00:18:25On y reviendra à 18h puisque nous allons
00:18:27revenir à cette actualité
00:18:29toujours marquée par les conséquences
00:18:31du sabotage dans le pays dans la nuit
00:18:33de vendredi à samedi. 800 000 voyageurs
00:18:35impactés. Vous le savez, rien que pour la journée
00:18:37d'hier, c'était 250 000. A trois
00:18:39endroits, je vous le rappelle, des câbles ont été coupés
00:18:41puis incendiés la nuit dernière.
00:18:43Cela a impacté considérablement
00:18:45les liaisons. Les agents de la SNCF
00:18:47à pied d'oeuvre pour réparer les dommages.
00:18:49Le ministre des Transports
00:18:51démissionnaire l'a assuré lundi. Retour
00:18:53à la normale. Patrice Vergriet
00:18:55qui a également fait un point sur la situation du jour.
00:18:57On va l'écouter avant de retrouver Juliette Sadat.
00:18:59Elle est à Montparnasse.
00:19:01Aujourd'hui, le trafic est normal
00:19:03sur le TGV Est.
00:19:05Vous pouvez circuler tout à fait normalement
00:19:07depuis ce matin. Sur le TGV
00:19:09Nord, sur le TGV Atlantique
00:19:11c'était à la fois vers la Bretagne et vers le
00:19:13Sud-Ouest. Nous sommes à 7 trains
00:19:15sur 10. Mais comme les TGV
00:19:17doivent encore emprunter des lignes
00:19:19qui sont des lignes classiques, il faut
00:19:21compter une heure à deux heures de retard
00:19:23sur ces TGV Nord
00:19:25ou vers la Bretagne ou vers
00:19:27le Sud-Ouest.
00:19:29Je vous propose que nous allions faire un point
00:19:31Gare Montparnasse. On va retrouver Juliette
00:19:33Sadat. Juliette, bonjour.
00:19:35Dites-nous, voilà un
00:19:37moment que vous êtes sur
00:19:39le terrain. Quelle est la situation ?
00:19:41Est-ce que vous sentez une amélioration ?
00:19:43Est-ce qu'il y a toujours autant de retard ?
00:19:45Est-ce qu'il y a des trains annulés ? Racontez-nous.
00:19:48Oui, c'est une
00:19:50deuxième journée qui reste compliquée
00:19:52pour tous ces voyageurs, malgré une
00:19:54situation qui s'est améliorée
00:19:56ce samedi. Vous l'avez entendu
00:19:58le ministre des Missionnaires
00:20:00des Transports qui s'est félicité
00:20:02de cette amélioration.
00:20:04Vous l'avez dit, un
00:20:06rétablissement du
00:20:08trafic dans sa
00:20:10normalité vers l'Est.
00:20:127 trains sur 10 qui circulent sur
00:20:14l'axe Nord-Bretagne et Sud-Ouest.
00:20:16Mais des retards tout de même à déplorer.
00:20:18Une heure, deux heures de retard sur
00:20:20une majorité des trains. On a discuté
00:20:22avec les voyageurs à l'intérieur de la gare
00:20:24qui se font une raison,
00:20:26gardent le sourire, se montrent quand même
00:20:28résignés. Ils attendent
00:20:30leur train.
00:20:32Certains devaient partir hier,
00:20:34se retrouvent aujourd'hui en gare
00:20:36en espérant avoir un train
00:20:38et se retrouvent à attendre parfois
00:20:40une heure, deux heures pour
00:20:42partir. Ce qui complique des
00:20:44départs et retours de vacances.
00:20:46Le président du groupe SNCF, Jean-Pierre
00:20:48Farandou, s'est exprimé aussi
00:20:50cet après-midi.
00:20:52L'occasion ainsi d'informer,
00:20:54de rassurer aussi
00:20:56en disant que 50 000 forces de l'ordre
00:20:58sont mobilisées partout en France
00:21:00pour sécuriser l'ensemble du réseau
00:21:02de voies ferrées. 5 millions d'euros
00:21:04investis pour
00:21:06renforcer cette sécurité.
00:21:08Pas d'informations en revanche
00:21:10sur les avancées de l'enquête,
00:21:12sur l'identité
00:21:14du ou des responsables
00:21:16de ces opérations de sabotage.
00:21:18L'enquête continue.
00:21:20Il faudra attendre les informations
00:21:22du côté du parquet de Paris.
00:21:24Le rétablissement total
00:21:26de la situation sur
00:21:28les départs et les arrivées
00:21:30sur des trains est attendu
00:21:32ce lundi matin.
00:21:33Merci beaucoup ma chère Juliette.
00:21:34Juliette Sadat en duplex de la gare
00:21:36Montparnasse. Merci pour
00:21:38ces toutes dernières informations.
00:21:40Une question est d'abellage.
00:21:42Est-ce que ce bazar
00:21:44dans les gares, ça a impacté
00:21:46les forces de l'ordre, notamment dans la capitale ?
00:21:48Est-ce qu'il a fallu redéployer
00:21:50des unités pour assurer la sécurité
00:21:52autour des gares ?
00:21:54Puisqu'on sait qu'une foule
00:21:56devient une cible assez rapidement.
00:21:58Parce que quand vous avez ce type de fait
00:22:00vous vous posez beaucoup
00:22:02vous lancez un peu dans une psychose
00:22:04si je puis dire. C'est-à-dire que là vous mettez un dispositif
00:22:06de sécurité supplémentaire
00:22:08donc il faut trouver des effectifs
00:22:10rapidement, chose qu'on a faite, pour pouvoir
00:22:12faire un périmètre de sécurité autour de ces gares
00:22:14parce qu'à partir du moment où vous avez
00:22:16un rassemblement de milliers, de centaines
00:22:18ou de milliers de personnes à un endroit dit
00:22:20dans Paris, vu les menaces
00:22:22et les risques d'attentats
00:22:24ou de violences
00:22:26en tout cas on est obligé nous de mettre
00:22:28en place un périmètre de sécurité pour protéger les gens.
00:22:30Bon, ça a été efficace pour le coup
00:22:32et puis voilà. Donc c'est ajouté
00:22:34finalement à la cérémonie d'ouverture.
00:22:36Ça nous rappelle surtout, enfin je parle
00:22:38des sabotages
00:22:40simultanés qui ont été
00:22:42commis par des professionnels
00:22:44et des gens qui sont très bien renseignés
00:22:46des gens qui veulent faire du mal, au moins psychologiquement
00:22:48à l'état français
00:22:52on n'est pas à l'abri en fait. C'est-à-dire qu'il faut
00:22:54continuer malgré
00:22:56une cérémonie qui s'est très bien
00:22:58passée hier, il faut être encore très
00:23:00vigilant parce que vous n'êtes pas à l'abri.
00:23:02Oui, ça démarre finalement maintenant.
00:23:04Ils sont attaqués à des lieux
00:23:08où il y avait des installations
00:23:10c'est pas des transits, je ne sais plus comment
00:23:12ils appellent ça exactement, mais en tout cas des lieux
00:23:14qui...
00:23:16Le fait de saboter à cet endroit-là
00:23:18ça a touché plusieurs endroits.
00:23:20On y reviendra d'ailleurs Réda sur
00:23:22l'enquête. Vous l'y ajoutez
00:23:24Pascal Pitopadéli peut-être sur
00:23:26les forces de l'ordre
00:23:28mobilisées en pleine
00:23:30cérémonie d'ouverture pour aller
00:23:32sécuriser ces gares, ça aussi ça a été
00:23:34un impact, un autre
00:23:36impact pour les forces de l'ordre. Bien sûr, ça crée
00:23:38forcément du désordre et un
00:23:40besoin de délestage des unités
00:23:42pour rappeler des éléments
00:23:44sur les gares afin
00:23:46notamment en plus de ce qui a été dit
00:23:48aussi gérer les flux, faire
00:23:50qu'on garde un équilibre dans les gares
00:23:52et qu'on puisse par ailleurs aussi
00:23:54rassurer les
00:23:56touristes qui attendent.
00:23:58Vous dire que sur la symbolique c'est des
00:24:00artificiers du désordre qui ont
00:24:02fait ça, qui l'ont fait
00:24:04à un moment tellement stratégique qu'on peut
00:24:06littéralement le lier
00:24:08à de la trahison et que
00:24:10quand je vois les éléments de preuve
00:24:12qui ont quand même été laissés entre la camionnette
00:24:14et les agents qu'on bureau, je pense que
00:24:16les enquêteurs vont aller très vite
00:24:18et remonter assez vite sur les pistes.
00:24:20Vous nous décrypterez tout ça
00:24:22à 18h30, on va revenir
00:24:24en détail sur l'enquête justement tout à l'heure
00:24:26mais avant je vous propose d'écouter
00:24:28Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF
00:24:30qui s'exprimait tout à l'heure et notamment
00:24:32sur les voyageurs,
00:24:34sur l'attitude des voyageurs
00:24:36après ces sabotages, écoutez-le.
00:24:38Une pensée pour nos clients, je les remercie.
00:24:40Ce n'était pas facile hier,
00:24:42je me mets à leur place quand ils sont arrivés en Garmont-Parnasse
00:24:44par exemple, de constater que les trains
00:24:46ne partaient pas. Ce n'est pas simple quand on a fait
00:24:48peut-être une heure de transport dans un train de banlieue
00:24:50quand on est en famille avec des enfants, les valises
00:24:52et puis tout à coup ça ne part pas. Ils ont fait preuve
00:24:54d'une grande maturité, d'une grande responsabilité.
00:24:56Ils ont écouté notre message qui consistait
00:24:58à dire, il faut rentrer chez vous, c'est pas la peine
00:25:00d'attendre des trains qui ne partiront pas
00:25:02et de l'or bien sûr maintenant tout est régulé
00:25:04tout fonctionne normalement
00:25:06puisque les gens que vous voyez en gare aujourd'hui
00:25:08sont des gens qui sont sûrs d'avoir leur billet
00:25:10donc on est revenu à un fonctionnement normal.
00:25:12Alors c'est clair qu'on a eu nous ici
00:25:14des voyageurs hier à qui on a donné la parole
00:25:16qui étaient effectivement assez résignés
00:25:18qui acceptaient
00:25:20la situation même si
00:25:22c'était leur premier jour de vacances.
00:25:24Preuve d'une grande maturité nous dit
00:25:26le PDG de la SNCF. Peut-être aussi
00:25:28faut-il dire que nous sommes habitués.
00:25:30Finalement.
00:25:32Mais bon ils ont perdu quand même pour certains
00:25:34j'ai vu qu'il y avait des places à 1700 euros
00:25:36ce qui n'est quand même pas rien. Ils ont perdu aussi
00:25:38peut-être des nuits d'hôtel. Point positif.
00:25:40Je le disais à la pause,
00:25:42j'ai découvert qui était le ministre des Transports.
00:25:44Grâce à cette séquence, je l'ignorais, je ne le savais pas.
00:25:46Le ministre des Transports, des missionnaires effectivement.
00:25:48Mais Fabrice Hakoun, finalement on a tout de même
00:25:50vu un exécutif très rapidement
00:25:52mettre en place une cellule de crise.
00:25:54On a vu ses agents aussi sur le terrain
00:25:56hyper rapidement aller réparer
00:25:58ces jarmoirs
00:26:00qui protégeaient les câbles.
00:26:02Est-ce que vous avez estimé que la réponse
00:26:04à ce sabotage a été plutôt à la hauteur ?
00:26:06En fait c'est un intérêt
00:26:08national.
00:26:10Quand on parle de système ferroviaire
00:26:12on parle d'intérêt national.
00:26:14Donc heureusement que
00:26:16sur la protection
00:26:18de l'intérêt national,
00:26:20notre gouvernement,
00:26:22qui est quand même aguerri, un gouvernement d'un grand pays,
00:26:24soit en mesure, parce qu'il y a
00:26:26des protocoles,
00:26:28tout ça est déjà organisé,
00:26:30il y a des tests qui sont faits,
00:26:32parce que ça fait partie des menaces
00:26:34premières. On sait très bien
00:26:36que les premières menaces en matière de terrorisme
00:26:38c'est les systèmes de transport.
00:26:40Mais on le sait parce qu'à chaque fois qu'il y a eu des actes
00:26:42à l'époque, par exemple en 1942
00:26:44ça attaquait d'abord les zones ferroviaires.
00:26:46Donc on sait très bien que ce sont des actes
00:26:48dans des installations absolument névralgiques
00:26:50qu'il faut protéger en tout premier lieu.
00:26:52Il faut être capable de réagir très rapidement
00:26:54quand on est face à une action
00:26:56de ce type qui est un acte terroriste.
00:26:58Très clairement, il faut qualifier, quel que soit le point.
00:27:00Alors justement, puisque ça a été
00:27:02on a parlé d'actes malveillants, vous dites actes
00:27:04terroristes, il faut attendre la fin de l'enquête.
00:27:06Il y a eu effectivement
00:27:08en matière de communication, des mots employés
00:27:10et il faut le rappeler, c'est un acte
00:27:12très grave, cet acte de sabotage.
00:27:14L'enquête, on y reviendra. 18h30 dans un instant
00:27:16au volet judiciaire, toujours se tournant
00:27:18dans l'affaire Lina.
00:27:20Cette adolescente de 15 ans, elle s'était
00:27:22volatilisée en septembre dernier
00:27:24dans le Haut-Rhin. On va en parler dans un instant
00:27:26puisqu'il y a eu un coup de théâtre dans cette affaire.
00:27:28Restez avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:27:34De retour sur le plateau de Punchline
00:27:36était bienvenue, si vous nous rejoignez
00:27:38sur CNews, pour vous accompagner Sarah Salman
00:27:40Fabrice Hakoun, Reda Belhage
00:27:42et
00:27:44M.Bitto Panelli, Pascal
00:27:46de son prénom, lui.
00:27:48En cher et en os.
00:27:50Et il nous a accompagné
00:27:52Non, je ne vous ai pas oublié.
00:27:54Je ne vous ai pas oublié. Harold Imane.
00:27:56Il y avait une omission involontaire.
00:27:58On a joué à vos services.
00:28:00Harold Imane, puisque nous allons parler
00:28:02des questions internationales. Dans un instant
00:28:04avec vous, la tournée de Benjamin Netanyahou
00:28:06aux Etats-Unis. Benjamin Netanyahou
00:28:08attendu demain à Rome pour des négociations.
00:28:10Est-ce que ça peut donner quelque chose ?
00:28:12Ce n'est pas lui qui va à Rome. C'est le chef
00:28:14du Mossad qui va à Rome. Vous faites bien d'être là
00:28:16pour me préciser
00:28:18l'actualité. Le chef du Mossad
00:28:20donc demain, qui sera présent à Rome.
00:28:22Est-ce que ces négociations peuvent aboutir ?
00:28:24Vous nous direz tout, mon cher Harold. Dans un instant.
00:28:26Mais avant, elle est avec nous. Il est 17h30
00:28:28Barbara Durand. Un point sur
00:28:30l'actualité avec vous.
00:28:34Malgré des trompes d'eau, la cérémonie
00:28:36d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris
00:28:38a été unanimement saluée par
00:28:40les médias étrangers et français.
00:28:42La meilleure cérémonie de l'histoire des Jeux
00:28:44pour le quotidien espagnol marqua
00:28:46Paris est magique pour le quotidien
00:28:48belge-francophone le soir.
00:28:50Imagine, pour le journal L'Équipe,
00:28:52avec ce cliché absolument fabuleux
00:28:54de Marie-Josée Perrec et Teddy Riner,
00:28:56les deux athlètes français qui ont donc
00:28:58allumé la vasque olympique. Hier soir,
00:29:00en France, plus de 23 millions
00:29:02de personnes ont suivi cette cérémonie.
00:29:04Le secrétaire d'État américain
00:29:06Tony Blinken inquiet
00:29:08des actions provocatrices
00:29:10de la Chine autour de Taïwan,
00:29:12notamment au sujet d'une simulation
00:29:14de blocus au moment de l'investiture
00:29:16du président taïwanais. La Chine,
00:29:18qui revendique Taïwan comme faisant partie
00:29:20de son territoire, a multiplié
00:29:22ces dernières semaines les intimidations
00:29:24à l'encontre de l'île gouvernée
00:29:26de façon démocratique.
00:29:28Enfin, au dixième mois de la guerre
00:29:30entre Israël et Gaza, des discussions
00:29:32en vue d'un cessez-le-feu sont prévues.
00:29:34Demain, en Italie, des délégations
00:29:36égyptiennes, américaines, qataris
00:29:38et israéliennes sont attendues à Rome.
00:29:40Un rendez-vous qui doit se tenir
00:29:42au moment où les relations entre Israël
00:29:44et le gouvernement américain sont mises
00:29:46à l'épreuve. Les États-Unis faisant
00:29:48pression pour un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
00:29:50Ces nouvelles négociations,
00:29:52nous en parlons avec Harold Iman dans un instant.
00:29:54Merci à vous, ma chère Barbara. On vous retrouve
00:29:56à 18h. Avant de revenir
00:29:58sur l'affaire Lina, sur ce tournant
00:30:00à Harold Iman, on entendait Barbara Duran
00:30:02nous dire effectivement que la cérémonie
00:30:04des JO, d'ouverture des Jeux Olympiques
00:30:06avait été saluée unanimement par la presse
00:30:08étrangère, vous qui parcourez
00:30:10cette presse étrangère. C'est ce qu'on peut
00:30:12retenir également aujourd'hui ?
00:30:14Absolument, la BBC,
00:30:16CNN sont dits
00:30:18irambiques. Alors bien sûr,
00:30:20ils ne font pas de la propagande
00:30:22pour la France comme telle, donc ils vont dire
00:30:24oui, les Parisiens étaient gênés
00:30:26par les
00:30:28barrages de circulation,
00:30:30mais finalement,
00:30:32ça s'est passé de manière étonnamment
00:30:34bonne, et ils ont bien
00:30:36isolé l'attentat ferroviaire,
00:30:38la perturbation
00:30:40malveillante
00:30:42et terroriste,
00:30:44quoi que ce soit,
00:30:46sans effusion de sang, et ils l'ont séparé
00:30:48du reste. C'est presque
00:30:50comme qu'est-ce qu'ils ont
00:30:52bien joué
00:30:54les forces de l'ordre en France
00:30:56pour avoir assuré
00:30:58ça à la face
00:31:00de ces malveillants.
00:31:02Et on en parlait des forces de l'ordre, Emmanuel Macron
00:31:04qui leur a rendu hommage, nous l'avons vu tout à l'heure.
00:31:06Nous y reviendrons également dans cette
00:31:08émission, mais avant, je vous le disais, dans l'actualité,
00:31:10au volet judiciaire,
00:31:12se tournant dans l'affaire Lina.
00:31:14Souvenez-vous, cette adolescente de 15 ans
00:31:16s'était volatilisée en septembre
00:31:18dans le Haut-Rhin.
00:31:20On va voir le rappel des faits avec
00:31:22Charles Pousseau, et puis nous retrouverons notre équipe
00:31:24sur place dans un instant.
00:31:26C'était le 23 septembre dernier,
00:31:28Lina, 15 ans, quitte son domicile
00:31:30et se rend à la gare de Saint-Blaise-la-Roche,
00:31:32trois kilomètres qu'elle décide
00:31:34de faire à pied. C'est à Strasbourg
00:31:36qu'elle devait se rendre pour rejoindre son petit
00:31:38copain. C'est lui qui alerte la mère
00:31:40de la jeune fille en ne la voyant pas arriver.
00:31:42Seules quelques personnes ont vu Lina
00:31:44avant de disparaître. Parmi eux,
00:31:46l'ancien maire du village. Alors qu'il était au volant
00:31:48de sa voiture, il croise sur le chemin de la gare
00:31:50la jeune fille entre 11h15
00:31:52et 11h30. Le téléphone
00:31:54de Lina, lui, cesse d'émettre à 11h22.
00:31:56Depuis,
00:31:58Lina n'a plus jamais donné de signe de vie.
00:32:00Malgré de nombreuses battues et la solidarité
00:32:02des habitants pour retrouver la jeune fille,
00:32:04elle ne laisse aucune trace, aucun indice.
00:32:06Près d'un an après, le mystère
00:32:08reste entier. Mais cette histoire
00:32:10pourrait être chamboulée. Hier,
00:32:12le procureur de la République de Strasbourg indique
00:32:14dans un communiqué une découverte majeure.
00:32:16Le profil génétique de l'adolescente
00:32:18a été retrouvé dans un véhicule volé.
00:32:20Un nouvel espoir qui pourrait permettre
00:32:22d'enfin retrouver la petite Lina.
00:32:24L'ADN de Lina, donc,
00:32:26retrouvée dans un véhicule volé dans le sud
00:32:28de la France. On va retrouver
00:32:30Solène Boulan dans le
00:32:32Haut-Rhin, justement, pour faire un point
00:32:34sur la situation, dans le Bas-Rhin, pardonnez-moi,
00:32:36pour faire un point sur la situation.
00:32:38Solène, qu'est-ce que l'on sait
00:32:40précisément après ce tournant
00:32:42dans l'enquête, finalement ?
00:32:46Écoutez, Olivier, ici
00:32:48à Chirmèque, nous sommes à une poignée de kilomètres
00:32:50de plaine, là où Lina
00:32:52s'est volatilisée le 23 septembre
00:32:54dernier. Dans les communes alentours,
00:32:56sa disparition est évidemment connue
00:32:58de tous, des habitants, des
00:33:00commerçants. Beaucoup attendent
00:33:02désormais de connaître le
00:33:04dénouement de cette affaire.
00:33:06Nous avons croisé des parents qui
00:33:08indiquent partager la peine
00:33:10du père et de la mère
00:33:12de Lina. Nous avons aussi croisé des
00:33:14enfants qui indiquent avoir été
00:33:16chamboulés les jours suivant
00:33:18sa disparition. On ne se
00:33:20balade plus tout seul, nos parents sont plus
00:33:22stricts maintenant, confie-t-il.
00:33:24Si l'espoir de retrouver Lina
00:33:26vivante reste encore vif
00:33:28pour certains, d'autres sont
00:33:30moins optimistes quant au dénouement de cette
00:33:32affaire. Je vous propose de les écouter.
00:33:34Cette découverte
00:33:36d'ADN, parce que je crois que c'est ce qui s'est passé,
00:33:38remet un petit
00:33:40peu les choses et les glisse au
00:33:42milieu du village, pour pas qu'on oublie
00:33:44cette petite et qu'on continue
00:33:46à investiguer.
00:33:48Tout ce que je souhaite à ses parents.
00:33:50J'espère qu'elle est encore vivante et qu'on
00:33:52la retrouvera. C'est une très bonne
00:33:54chose, que l'on rétavance, oui.
00:33:56Déjà, je pense à sa maman
00:33:58et j'espère juste que
00:34:00la lumière sera
00:34:02faite sur cette histoire.
00:34:06Difficile de déterminer
00:34:08quand l'enquête livrera
00:34:10ses derniers secrets, car depuis
00:34:12dix mois, nous n'avons quasiment
00:34:14aucune donnée sur les
00:34:16investigations menées, même
00:34:18si hier, le parquet de Strasbourg a apporté
00:34:20de nouveaux éléments permettant
00:34:22notamment d'identifier des traces
00:34:24d'ADN de Lina dans un véhicule
00:34:26volé. Mais là encore, tout
00:34:28reste à éclaircir.
00:34:30Merci beaucoup, Solène Bouland,
00:34:32pour ces précisions envoyées
00:34:34spéciales dans le barin. Ce que l'on
00:34:36peut dire déjà, dans un premier temps rédabellage,
00:34:38c'est qu'il s'agit
00:34:40d'une avancée majeure dans l'enquête,
00:34:42alors que les pistes explorées
00:34:44jusqu'ici par les enquêteurs avaient
00:34:46toutes semblées, finalement,
00:34:48aboutir à des impasses. Donc c'est vraiment
00:34:50un tournant. Oui, ce type d'enquête est
00:34:52très difficile, c'était très
00:34:54médiatisé, donc il y a beaucoup d'attentes
00:34:56et il faut savoir que
00:34:58que ce soit le policier ou le gendarme, l'enquêteur en général,
00:35:00il vit la situation en fait.
00:35:02Et quand vous vous enquêtez sur ce type
00:35:04d'affaires, quand vous allez sur
00:35:06une éventuelle scène
00:35:08de crime, parce qu'on ne sait toujours pas, même si ce sont
00:35:10des nouveaux éléments, là pour
00:35:12nous, ça incarne de l'espoir.
00:35:14Et l'espoir, c'est, dans ce type d'enquête
00:35:16qui sont très longues et très difficiles,
00:35:18c'est très important. Donc on va
00:35:20enquêter, on va vouloir savoir, essayer de
00:35:22comprendre où a été volé le véhicule, parce que
00:35:24ce genre d'élément, ça apporte beaucoup
00:35:26de choses autour de l'enquête. Donc savoir comment il a été
00:35:28volé, par qui, enfin pas par qui, à qui
00:35:30il a été volé, enfin, on va
00:35:32apprendre des choses, normalement, je pense.
00:35:34Sarah Salman, le... Et combien de personnes
00:35:36ont été dans le véhicule ? Et combien de personnes ?
00:35:38Il y a beaucoup d'interrogations, mais si le parquet
00:35:40décide de communiquer, aujourd'hui,
00:35:42on se dit que ce n'est pas pour rien, c'est qu'il y a un intérêt
00:35:44majeur, comment on peut
00:35:46décrypter cette communication ?
00:35:48Il y a une réelle avancée, c'est une communication, quand même,
00:35:50avec beaucoup de parcimonie. Quand on voit
00:35:52Kenji Girac, où là, c'était une communication
00:35:54exacerbée, là, ça me semble tout à fait
00:35:56adapté à la situation. N'oublions pas qu'elle est mineure
00:35:58et les disparitions de mineurs, c'est toujours
00:36:00très inquiétant. Il y a des mineurs qu'on ne retrouve jamais,
00:36:02je pense notamment à Estelle Mouzin,
00:36:04Marion Wagon, pour n'en citer que quelques-uns,
00:36:06quelques-unes, et il y a aussi des mineurs, parfois,
00:36:08qu'on a retrouvés huit ans après, je pense notamment à
00:36:10Natasha Kampuch, en Belgique.
00:36:12Il y a toutes les situations possibles et
00:36:14inimaginables. J'aimerais aussi préciser, parce que j'ai
00:36:16regardé un petit peu les éléments qu'on
00:36:18avait, en juin 2022, l'INA avait
00:36:20déposé plainte pour viol en réunion pour des faits
00:36:22commis le mois précédent, alors qu'elle
00:36:24n'avait que 13 ans. La procédure avait été classée sans
00:36:26suite par le parquet au printemps
00:36:282023. Est-ce que peut-être qu'il y aura
00:36:30un lien avec ça ? Je ne sais pas. Ce sont
00:36:32des questions que l'enquête permettra de déterminer.
00:36:34Effectivement, Pascal Bittopanelli, l'enjeu
00:36:36c'est de savoir où a été retrouvé cet
00:36:38ADN, bien évidemment, dans le véhicule.
00:36:40Je ne sais pas d'ailleurs s'il est
00:36:42possible de dater un ADN, c'est-à-dire
00:36:44de savoir si cet ADN a pu être déposé
00:36:46avant sa disparition
00:36:48ou après. Là aussi, c'est l'enquête,
00:36:50je suppose, qui le déterminera.
00:36:52Tout à fait. On est face à
00:36:54une enquête difficile. C'est 3000
00:36:56kilomètres de mystère.
00:36:583000, 3 kilomètres de mystère.
00:37:00On ne sait pas ce
00:37:02qui a pu se produire. Donc, une enquête
00:37:04de ce type, c'est où, quand,
00:37:06comment, qui, pourquoi ?
00:37:08Des questions, évidemment, qu'il faut
00:37:10essayer de résoudre. Et une enquête judiciaire
00:37:12se base sur deux vecteurs,
00:37:14des suspects, des preuves.
00:37:16Les preuves, on va les collecter, les évaluer,
00:37:18les analyser. Les suspects, on va
00:37:20les évaluer, les hiérarchiser.
00:37:22Donc, ces éléments qui sortent
00:37:24un véhicule qu'on a retrouvé
00:37:26alors qu'au départ, on l'avait mis
00:37:28un peu de côté, prouvent que les investigations
00:37:30avancent et que quand on a,
00:37:32comme je vous l'expliquais hier, été au bout
00:37:34d'une théorie, on ferme cette
00:37:36porte, on en prend une autre.
00:37:38On retrouve un profil génétique.
00:37:40Donc, ça, c'est des avancées qui sont
00:37:42majeures et qui nous font
00:37:44nous rapprocher peu à peu de la vérité.
00:37:46Ça reste une enquête qui est
00:37:48très difficile. Et une vérité qui est
00:37:50primordiale, Fabrice Hakoun,
00:37:52on l'imagine bien, on peut peut-être
00:37:54clore ce chapitre avec une pensée pour
00:37:56la maire de l'INA. On l'avait
00:37:58entendu à demain de reprise. Effectivement,
00:38:00la recherche de la vérité, c'est pour elle, c'est pour les proches.
00:38:02En fait, sur un plan plus,
00:38:04j'allais dire, presque affectif, parce qu'effectivement,
00:38:06je ne suis pas un spécialiste
00:38:08sécurité, mais ces affaires
00:38:10sont toujours très... Parce qu'on sait que perdre
00:38:12un enfant est probablement la chose la pire qu'il soit
00:38:14dans la vie d'une personne. Mais quand en plus
00:38:16ça s'ajoute au fait
00:38:18de ne pas savoir ce qui s'est produit,
00:38:20ce qui est arrivé, ne même pas
00:38:22pouvoir faire, s'y tenter qu'il soit produit
00:38:24quelque chose d'absolument dramatique, ne pouvoir faire son deuil
00:38:26ou ne jamais retrouver la personne, c'est tellement dramatique
00:38:28que tous les Français se reconnaissent. Je pense qu'aujourd'hui,
00:38:30il n'y a pas un Français qui est insensible. C'est pour ça que ces affaires
00:38:32d'ailleurs, je vous rejoins monsieur,
00:38:34prennent une telle ampleur. C'est parce qu'en fait,
00:38:36il n'y a pas un seul Français
00:38:38qui ne se reconnaît pas, en fait,
00:38:40ou en tout cas qui n'est pas sensible
00:38:42au drame que vivent ses familles.
00:38:44Effectivement, on y reviendra tout à l'heure.
00:38:46On retrouvera Solène Boulan qui est sur place peut-être
00:38:48avec de nouveaux éléments. Je vous propose
00:38:50un mot de politique à présent. Pourquoi ?
00:38:52Puisque Lucie Castel,
00:38:54vous le savez, c'est la désignée du
00:38:56nouveau front populaire pour entrer à Matignon.
00:38:58Elle a fait son premier déplacement.
00:39:00Vous le voyez ici à l'antenne aujourd'hui.
00:39:02Premier déplacement à Roubaix
00:39:04notamment. Elle était aussi
00:39:06dans un centre hospitalier, me semble-t-il.
00:39:08Là, on la voit auprès des habitants
00:39:10dans une brasserie.
00:39:12On va l'écouter,
00:39:14Lucie Castel, justement.
00:39:16La logique institutionnelle, comme dans toutes les
00:39:18démocraties parlementaires, c'est de désigner
00:39:20le groupe politique qui est arrivé en tête aux élections
00:39:22pour former un gouvernement. On est en train de préparer
00:39:24un gouvernement et un programme de gouvernement.
00:39:26Maintenant, il nous faut regarder vers l'avenir.
00:39:28Ce dont il s'agit, c'est de changer
00:39:30cet espoir en des faits concrets
00:39:32pour changer la vie des gens.
00:39:34Changer la vie des gens, c'est mettre plus d'infirmiers
00:39:36et d'infirmières à l'hôpital. On en parlait tout à l'heure
00:39:38avec une militante.
00:39:40C'est mettre un prof dans chaque classe.
00:39:42C'est permettre aux gens
00:39:44d'avoir des jugements de justice qui sont donnés
00:39:46rapidement. Tout ça, c'est ce que
00:39:48prévoit le programme du nouveau front populaire.
00:39:50Maintenant, toutes mes forces,
00:39:52je vais les mettre dans réaliser ses objectifs
00:39:54et mettre en oeuvre ce programme.
00:39:56Voilà, Lucie Castex qui s'y voit déjà.
00:39:58Au fond, Fabrice Hakoun à Matignon.
00:40:00On le rappelle, le président de la République n'en veut pas.
00:40:02Effectivement, le nouveau front populaire
00:40:04n'a pas la majorité absolue.
00:40:06Ce qui n'oblige pas.
00:40:08L'NFP n'est pas plus légitime
00:40:10qu'un autre groupe politique. On peut le rappeler.
00:40:12Je suis souvent critique à l'égard
00:40:14du président de la République. Je dois dire que
00:40:16je souhaite lui rendre hommage
00:40:18pour la force dont il fait preuve face
00:40:20à cette espèce de coup de force
00:40:22du NFP qui essaye d'imposer
00:40:24comme une vérité
00:40:26quelque chose qui n'en est pas une. Effectivement, ils n'ont pas
00:40:28la majorité absolue. C'est une certitude.
00:40:30Le président peut très bien décider d'aller choisir
00:40:32un Premier ministre issu
00:40:34d'un autre groupe, du moment que ce Premier ministre
00:40:36aura la confiance du Parlement.
00:40:38Là, on rejoint ce que je dis régulièrement.
00:40:40Ce groupe politique
00:40:42vit
00:40:44dans un monde parallèle.
00:40:46C'est vraiment le sentiment que ça donne. Ils sont déjà
00:40:48en train d'avancer comme si
00:40:50ça avait été acquis.
00:40:52Elle va voir presque en tant que Premier ministre.
00:40:54Elle est en train de se balader.
00:40:56Il y a vraiment un monde parallèle dans lequel ils vivent.
00:40:58Elle est proactive
00:41:00mais ce n'est pas ça qui va forcer la main
00:41:02du président de la République. Le président de la République
00:41:04est un fin politique, je pense, sur ce plan-là.
00:41:06Il saura choisir celui qui probablement
00:41:08fédère le plus, non seulement
00:41:10au sein de l'Assemblée, mais aussi au niveau
00:41:12de la population française. On rappelle quand même
00:41:14et je reprends les mots d'Hervé Morin
00:41:16au terme du second tour
00:41:18où il avait dit que c'est quand même
00:41:20assez baroque dans ce pays où
00:41:22le pays est majoritairement à droite
00:41:24mais c'est la gauche qui remporte les élections.
00:41:26Justement, pour mettre tout le monde d'accord,
00:41:28est-ce que le président de la République, Emmanuel Macron,
00:41:30s'il nommait Lucie Castex, par exemple,
00:41:32son gouvernement serait censuré
00:41:34très rapidement n'ayant pas la majorité absolue ?
00:41:36Ça peut tenir. Voilà. Donc, pourquoi ne pas le faire ?
00:41:38Pour clore le dossier, une fois pour toutes.
00:41:40Voilà. Terminé. Au revoir. Merci.
00:41:42Parce que je pense qu'il n'est pas à ce point joueur
00:41:44et qu'il souhaite plutôt essayer
00:41:46de faire en sorte que la fin de son mandat se déroule
00:41:48dans les meilleures conditions que dans le chaos
00:41:50parce que vous savez très bien ce qui va se passer.
00:41:52Ça va être le chaos.
00:41:54Moi, je pense l'inverse. Au contraire, il nomme
00:41:56Mme Castex Premier ministre. On met
00:41:58Mme Obono à l'intérieur,
00:42:00M. Boyard à Bercy
00:42:02et, pourquoi pas, M. Porte à la justice.
00:42:04L'ironie de Sarah Salman.
00:42:06Ensuite, il y a une motion de censure. Ça ne tient pas.
00:42:08Mais ils ne pourront pas dire qu'il n'a pas joué
00:42:10le jeu démocratique. Après, d'un point de vue strictement constitutionnel,
00:42:12l'article 8 de la Constitution nous explique
00:42:14que le Président nomme le Premier ministre.
00:42:16Il n'y a pas écrit. Le Président nomme le Premier ministre
00:42:18du groupe arrivé en tête.
00:42:20Ils sont arrivés en tête,
00:42:22mais ils n'ont pas de majorité à 280.
00:42:24Mais il y a cette pression depuis le second tour des législatives.
00:42:26On le voit bien.
00:42:28Ils mettent le chaos et le bordel dans la rue. Mais j'ai envie de vous dire qu'ils le mettent tout le temps.
00:42:30Vous pensez que ça peut faire partie ?
00:42:32Parce qu'on a vu, c'est vrai, Fabrice Hakoun,
00:42:34des mots assez forts,
00:42:36des mots parfois violents. Même, on a entendu,
00:42:38il faut déloger. C'était dans la voix de Manuel Bompard.
00:42:40Déloger Emmanuel Macron.
00:42:42Le forcener. Voilà.
00:42:44Il y a eu des termes assez forts.
00:42:46Est-ce que ça peut se terminer dans la rue, tout cela ?
00:42:48Mais ça risque de se terminer dans la rue.
00:42:50De toute façon, ils sont en train d'essayer de tordre le bras au Président de la République
00:42:52en essayant de le forcer à faire quelque chose qui n'est ni constitutionnel
00:42:54ni effectivement totalement logique.
00:42:56Donc, bien sûr.
00:42:58Mais de toute façon, c'est un camp politique aujourd'hui qui cherche le chaos
00:43:00à tout prix, quitte à défendre
00:43:02les pires théories et les pires thèses.
00:43:04Donc, ça ne va pas changer maintenant. C'est clair.
00:43:06On va écouter Marine Tondelier.
00:43:08Marine Tondelier qui parle de sabotage
00:43:10concernant la stratégie
00:43:12du Président de la République,
00:43:14me semble-t-il. On l'écoute.
00:43:16La majorité qui a un programme
00:43:18de coalition, qui a une première ministre,
00:43:20un nom à proposer, qui a une équipe formée,
00:43:22soudée, prête à l'emploi, c'est nous.
00:43:24Et à partir de maintenant, s'ils refusent
00:43:26de nommer Lucie Castex, c'est du sabotage.
00:43:28C'est du sabotage parce qu'on sait
00:43:30que dans les ministères en ce moment,
00:43:32dans les services des ministères, ça prépare le budget.
00:43:34On sait que si on est nommé dans trois semaines,
00:43:36on pourra faire moins que si on est nommé maintenant.
00:43:38Et que si on est nommé le 15 septembre, ce sera quasiment trop tard
00:43:40pour plein de choses. Donc, ce qu'il est en train de faire,
00:43:42c'est d'organiser la résistance au changement.
00:43:44La résistance au changement, Fabrice Sakoun,
00:43:46du sabotage même,
00:43:48dit Marine Tondelier,
00:43:50puisqu'il part du principe qu'ils sont
00:43:52majoritaires à l'Assemblée,
00:43:54ce qui n'est pas le cas. Ils sont en tête, mais pas majoritaire.
00:43:56C'est de la rhétorique et en fait,
00:43:58ils essayent d'imposer
00:44:00un état de fait.
00:44:02Et ce n'est pas parce qu'un mensonge, j'ai répété
00:44:04une fois, que c'est une vérité.
00:44:06Et on le voit d'ailleurs, Sarah Salmane,
00:44:08peut-être pour conclure, qu'au sein du
00:44:10Nouveau Front Populaire même,
00:44:12l'unité n'est pas de mise.
00:44:14Comment vous voulez avoir une unité avec des gens
00:44:16qui n'ont rien en commun ? Ils se sont alliés pour sauver
00:44:18leur petit poste. Ce qui est dramatique,
00:44:20c'est la soumission du Parti
00:44:22socialiste avec des gens de
00:44:24LFI qui ont tenu depuis le 7 octobre
00:44:26des propos, pour certains, particulièrement
00:44:28antisémites. Je ne vois pas comment
00:44:30ils peuvent s'entendre et je ne comprends même pas
00:44:32que le Parti socialiste ne se désolidarise
00:44:34pas de LFI.
00:44:36On voit quand même M. Porte dire que les athlètes
00:44:38israéliens ne sont pas les bienvenus et
00:44:40chez les socialistes, à part Mme Delga,
00:44:42j'en oublie peut-être d'autres, personne ne dit rien.
00:44:44Donc ils ne s'entendent pas, mais j'ai envie de dire tant mieux.
00:44:46Comment vous observez, Pascal Bito-Panelli,
00:44:48cette pression du Nouveau Front Populaire
00:44:50mise aujourd'hui sur Emmanuel Macron ?
00:44:52Écoutez, ils mettent la
00:44:54pression, je pense également
00:44:56en voulant
00:44:58instiller de façon sous-jacente
00:45:00que la trêve olympique n'est pas
00:45:02dans la Constitution et qu'on
00:45:04continue le combat. On ne veut rien lâcher.
00:45:06Je pense qu'il y a beaucoup de ça.
00:45:08Au départ, ils ont un peu
00:45:10rentré leurs griffes et bien sûr,
00:45:12par nature, ils les ressortaient très vite.
00:45:14Donc ça va, je pense aller crescendo.
00:45:16Donc peut-être avec un risque
00:45:18aussi que des militants,
00:45:20que la Russe, fassent entendre. Ça peut être un risque
00:45:22et encore une nouvelle fois, je vois Réda Bellage
00:45:24lever les yeux au ciel.
00:45:26Ce sera les forces de l'ordre qui seront une nouvelle fois
00:45:28mobilisées.
00:45:30Pour le volet politique, non pas que ça ne m'intéresse pas,
00:45:32mais ce n'est pas dans mes prérogatives.
00:45:34La veille des élections,
00:45:36ça nous a
00:45:38fait un peu mal parce qu'on s'est dit, bon, on arrive
00:45:40aux JO. Le ministre de l'Intérieur,
00:45:42il nous a accordé, en dehors
00:45:44de la période 100%,
00:45:4610 jours de congé. On s'est dit,
00:45:48bon, on va pouvoir respirer un peu.
00:45:50Mais c'est tout l'inverse en fait.
00:45:52Derrière, avec ces législatives, il y a eu des craintes.
00:45:54Il y a eu des craintes au premier tour, il y a eu des craintes
00:45:56au deuxième tour de débordement. On a réussi
00:45:58à tenir, juste avant les élections,
00:46:00on n'en a pas beaucoup parlé parce qu'on
00:46:02parlait des élections européennes, mais toute la
00:46:04semaine des élections, à République, on avait des groupes
00:46:06de 200, 300 jusqu'à 800 personnes
00:46:08qui attaquaient les forces de l'ordre tous les soirs.
00:46:10Tous les soirs, qui utilisaient
00:46:12la cause palestinienne pour s'en prendre aux forces de l'ordre
00:46:14en tout cas. C'est un travail
00:46:16de tous les jours. On a cette crainte
00:46:18et c'est pour ça que je vous ai dit tout à l'heure,
00:46:20ce n'était pas innocent quand je vous ai dit qu'il faut
00:46:22nous soutenir aujourd'hui dans les bons moments
00:46:24parce que tout le monde,
00:46:26le père entier a dit bravo à la sécurité,
00:46:28bravo à la France, mais il faudra nous soutenir
00:46:30aussi parce que
00:46:32aujourd'hui on est des héros,
00:46:34demain on ne sera peut-être pas des héros.
00:46:36Mais en attendant, en maintien de l'ordre,
00:46:38on agit sous commandement. C'est-à-dire que
00:46:40les ordres viennent de plus haut. Ce n'est pas nous qui
00:46:42décidons à quel moment on intervient
00:46:44ou pas en maintien de l'ordre.
00:46:45Et vous parliez de la cause palestinienne.
00:46:47Justement, on va parler de l'actualité
00:46:49internationale avec vous, mon cher Harold Iman.
00:46:51Actualité internationale marquée
00:46:53ces dernières heures par la rencontre entre
00:46:55Donald Trump et Benyamin Netanyahou,
00:46:57le Premier ministre israélien,
00:46:59en tournée aux États-Unis, où il a parlé,
00:47:01là on le voit avec Donald Trump,
00:47:03mais il a également parlé au Congrès
00:47:05pour rencontrer Joe Biden, Kamala Harris
00:47:07et enfin hier soir, on le voit sur
00:47:09ces images, Donald Trump.
00:47:11Dites-nous, mon cher Harold,
00:47:13Benyamin Netanyahou, il était aux États-Unis, pourquoi ?
00:47:15Pour demander le soutien des Américains
00:47:17pour poursuivre son offensive contre les
00:47:19terroristes du Hamas. Il est là
00:47:21l'objet de la visite ? Il a fait tout ça,
00:47:23il a été invité par le Congrès,
00:47:25qui est
00:47:27une légère majorité républicaine,
00:47:29la Chambre basse,
00:47:31et donc il est venu parler
00:47:33sans même
00:47:35avoir été invité par
00:47:37Joe Biden. Normalement, vous faites
00:47:39une visite d'État, vous faites les deux,
00:47:41la Chambre et le Président.
00:47:43Si c'est la
00:47:45grande visite, Emmanuel
00:47:47Macron a eu ce privilège.
00:47:49Et donc, il a fait seulement le Congrès
00:47:51et ensuite, il est allé
00:47:53voir Biden à la Maison
00:47:55Blanche. C'est une rencontre
00:47:57je dirais de travail
00:47:59et en fait,
00:48:01il a essayé de
00:48:03se rabibocher un peu avec
00:48:05Joe Biden, en ne
00:48:07disant rien de négatif
00:48:09et ne critiquant pas le message de Biden.
00:48:11Ensuite, il a vu dans un autre bureau
00:48:13du même immeuble, la Maison Blanche,
00:48:15Kamala Harris, qui
00:48:17déjà est en train de s'autonomiser
00:48:19et elle a dit à la sortie
00:48:21qu'elle
00:48:23serait très vigilante sur
00:48:25les morts civiles et les
00:48:27souffrances des Palestiniens
00:48:29à Gaza, même si
00:48:31elle soutient absolument le droit
00:48:33d'Israël de se défendre.
00:48:35Après cela,
00:48:37Netanyahou n'a pas mis d'huile
00:48:39sur le feu. Il est allé voir en
00:48:41Floride
00:48:43Donald Trump.
00:48:45Evidemment,
00:48:47il marque toutes
00:48:49les cases
00:48:51pensez à moi, soutenez moi.
00:48:53Là, avec Trump à Mar-a-Lago,
00:48:55c'est la maison privée
00:48:57de l'ancien président.
00:48:59Trump a été
00:49:01bien sûr très
00:49:03sympathisant, très
00:49:07pro-israélien
00:49:09on va dire, pro-Netanyahou
00:49:11mais il y avait un petit bémol quand même.
00:49:13Quel bémol ?
00:49:15Il lui a dit, dépêchez-vous de régler
00:49:17cette question et ramenez vos otages.
00:49:19Rien que cette phrase,
00:49:21ça change le contexte
00:49:23parce que c'est un petit peu
00:49:25le slogan en Israël
00:49:27d'une
00:49:29majorité des
00:49:31Israéliens. Ils disent, mais
00:49:33ramenez les otages.
00:49:35Et Trump l'a dit.
00:49:37Justement,
00:49:39en ce qui concerne les négociations,
00:49:41demain, rendez-vous important
00:49:43à Rome, cette fois, vous nous le disiez tout à l'heure,
00:49:45c'est le
00:49:47chef du Mossad
00:49:49qui va se rendre à Rome pour des négociations.
00:49:51À quoi s'attendre, justement ?
00:49:53Il paraît que c'est le même texte qui traîne
00:49:55depuis mai, le mois de mai
00:49:57dans lequel l'idée est
00:49:59très simple, c'est
00:50:01libération par le Hamas des otages
00:50:03en deux groupes.
00:50:05D'abord, les femmes, les enfants,
00:50:07les blessés et les vieilles personnes.
00:50:09Ensuite, deuxième groupe, les hommes en état
00:50:11de se battre.
00:50:13On ne s'étend pas trop sur la différence
00:50:15entre les morts et les vivants.
00:50:17Parce que sur les 111 personnes,
00:50:19il y a des morts. Donc, ils vont
00:50:21rendre et aussi dépouiller.
00:50:23Ensuite, il y a la libération
00:50:25de prisonniers palestiniens dans les jaules
00:50:27israéliennes. Ensuite, il y a le retrait
00:50:29partiel de Tzahal, l'armée
00:50:31israélienne, dans certaines zones de Gaza.
00:50:33Et
00:50:35la restitution de la libre
00:50:37circulation, c'est-à-dire que
00:50:39les Gazaouis qui sont dans le sud
00:50:41peuvent remonter dans le nord, ce que
00:50:43Benjamin Netanyahou craint
00:50:45et d'ailleurs son état-major aussi
00:50:47parce que c'est comme ça que
00:50:49le Hamas bouge.
00:50:51Évidemment, il n'est pas en uniforme.
00:50:53Comme des civils
00:50:55remontent et recommencent à se battre dans le nord.
00:50:57Donc, tout cela devait être
00:50:59réglé pour finir sur un cessez-le-feu
00:51:01permanent. Donc, le Hamas trouve toujours
00:51:03qu'il y a un problème.
00:51:05Il veut un cessez-le-feu permanent.
00:51:07Ce que le gouvernement israélien
00:51:09ne veut pas. Et Netanyahou,
00:51:11lui, il hésite à chaque
00:51:13fois. Il veut que l'armée
00:51:15israélienne puisse rester.
00:51:17Il ne parle plus d'éliminer le Hamas
00:51:19complètement mais il veut pouvoir
00:51:21rester pour pouvoir attaquer
00:51:23si le Hamas se remet
00:51:25à se battre.
00:51:27Et nous suivons tout cela de très près
00:51:29ces négociations de Maroc. Merci beaucoup
00:51:31mon cher Harold Iman puisque
00:51:33vous nous avez fait l'honneur de venir
00:51:35juste avant vos vacances.
00:51:37Laissez-moi vous souhaiter
00:51:39d'excellentes vacances.
00:51:41Mon cher Harold
00:51:43et on vous retrouve en pleine forme bien évidemment
00:51:45à la rentrée. Très courte pause
00:51:47sur CNews. Nous revenons dans un instant avec notre invité
00:51:49l'évêque de Nanterre,
00:51:51Mgr Mathieu Rouget. Pourquoi ? Puisque la conférence
00:51:53des évêques de France a regretté
00:51:55des scènes tournant en dérision
00:51:57le christianisme hier lors de la cérémonie
00:51:59des Jeux Olympiques. On en parle dans un instant sur CNews.
00:52:01A tout de suite.
00:52:05Bonsoir à tous. Très heureux de vous retrouver
00:52:07sur le plateau de Punchline. Bienvenue.
00:52:09Si vous nous rejoignez sur CNews, nous décryptons,
00:52:11analysons l'actualité jusqu'à 19h pour
00:52:13vous accompagner ce soir. Sarah Salman
00:52:15est avec nous. Ma chère Sarah,
00:52:17rebonsoir. Rebonsoir Olivier. A vos côtés
00:52:19Fabrice Hakoun, essayiste, entrepreneur.
00:52:21Pascal Bitto-Panelli est également avec nous,
00:52:23expert en sécurité. Le policier
00:52:25Réda Bélage,
00:52:27porte-parole d'unité Île-de-France, est également
00:52:29avec nous. Nous avons la joie d'accueillir
00:52:31Monseigneur Mathieu Rouget. Bonsoir Monseigneur.
00:52:33Vous êtes l'évêque de Nantais. Alors pourquoi
00:52:35vous êtes avec nous ce soir ? Puisque la conférence
00:52:37des évêques de France a publié un communiqué
00:52:39cet après-midi pour
00:52:41regretter des scènes lors de la cérémonie
00:52:43hier d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:52:45Des scènes tournant en dérision le christianisme
00:52:47lors de cette cérémonie en cause
00:52:49notamment une parodie de la scène. La scène, c'est
00:52:51le dernier repas du Christ. On va en parler
00:52:53dans un instant avec vous. Mais avant,
00:52:55il est presque 18h sur CNews.
00:52:57Barbara Durand est avec nous pour un point
00:52:59sur les toutes dernières actualités. Barbara.
00:53:03Après des sabotages
00:53:05sur le réseau SNCF hier,
00:53:07le PDG de l'entreprise l'assure,
00:53:09tout sera rétabli lundi
00:53:11matin. La situation s'améliore
00:53:13aujourd'hui mais le trafic ferroviaire est toujours
00:53:15très fortement perturbé.
00:53:17Ce week-end, normalement, selon
00:53:19Jean-Pierre Fargondou, 8 personnes
00:53:21sur 10 pourront se déplacer.
00:53:23Aux Etats-Unis, la Californie
00:53:25est ravagée par des incendies
00:53:27alors que les pompiers luttent contre des flammes
00:53:29attisées par des rafales de vent.
00:53:31L'énorme incendie de forêt qui se propage
00:53:33rapidement a contraint à l'évacuation
00:53:35de plus de 4000 personnes.
00:53:37Selon les autorités locales, les flammes
00:53:39ont déjà détruit 134 bâtiments.
00:53:41Et puis le casier personnel
00:53:43de Kobe Bryant, joueur des Lakers,
00:53:45star de la NBA, décédé
00:53:47tragiquement en 2020, est actuellement
00:53:49vendu aux enchères.
00:53:51Sotheby's l'estime entre 1 et
00:53:531,5 millions de dollars.
00:53:55La vente a démarré lundi.
00:53:57Elle s'achèvera sur Internet
00:53:59le 2 août prochain.
00:54:01Merci beaucoup, ma chère Barbara.
00:54:03Nous nous retrouvons à 18h30 pour un nouveau Flash Info
00:54:05à la Une.
00:54:07L'actualité, tout le monde en parle aujourd'hui,
00:54:09c'est bien évidemment la cérémonie d'ouverture
00:54:11des Jeux Olympiques hier.
00:54:13Grandieuse, sublime pour beaucoup.
00:54:15La France, incontestablement, a mis
00:54:17la barre très haute en organisant
00:54:19un tel événement hors d'un stade.
00:54:21Un événement à la hauteur
00:54:23notamment grâce
00:54:25aussi aux forces de l'ordre.
00:54:27C'était un défi sécuritaire majeur.
00:54:29Le chef de l'État, tout à l'heure d'ailleurs,
00:54:31qui les a remerciés. Mais on peut noter
00:54:33que des Français, aussi des personnes d'autres pays,
00:54:35ont été heurtés par des incartades
00:54:37idéologiques. C'est le cas
00:54:39notamment de nombreux chrétiens.
00:54:41C'est pour ça que Mgr Rouget est avec nous
00:54:43ce soir. Je vous donne la parole dans un instant.
00:54:45Mais avant, retour sur les meilleurs moments de cette
00:54:47cérémonie. Et c'est signé Célia Gruyère.
00:54:51Une cérémonie d'ouverture
00:54:53spectaculaire pour ces JO de Paris 2024.
00:54:55Sous le ciel pluvieux de Paris,
00:54:57Lady Gaga ouvre la danse
00:54:59en interprétant Zizi Jean-Maire.
00:55:05Puis c'est Ayana Kamoura qui a fait son entrée
00:55:07en grande pompe devant l'Académie française
00:55:09entourée de la garde républicaine.
00:55:15Une autre star de cette cérémonie,
00:55:17c'est Notre Dame de Paris,
00:55:19qui n'a pas l'honneur grâce à ses danseurs.
00:55:21Mais les JO, c'est avant tout le sport
00:55:23et le passage de la flamme olympique.
00:55:25Après un long périple,
00:55:27elle a fini par passer entre les mains de Zine et d'Inzidane,
00:55:29puis dans celle du joueur de tennis
00:55:31Raphaël Nadal. Mais c'est à
00:55:33Marie-José Perrec et Teddy Riner
00:55:35qui est revenu l'honneur d'allumer la vasque olympique.
00:55:37Des flammes qui s'élèvent
00:55:39juste avant le clou du spectacle.
00:55:41Dans une robe scintillante, Céline Dion
00:55:43interprète le célèbre hymne à l'amour d'Edith Piaf
00:55:45depuis le premier étage de la Tour Eiffel.
00:55:49...
00:55:55Un événement sans quoi que réussi,
00:55:57applaudi dans le monde,
00:55:59beaucoup de réactions très enthousiastes
00:56:01depuis hier, mais aussi de la retenue
00:56:03et voire même de l'indignation parfois,
00:56:05notamment de très nombreux chrétiens
00:56:07qui ont été heurtés
00:56:09et beaucoup de Français et des personnes à l'étranger
00:56:11heurtés, notamment par
00:56:13la reproduction de la scène.
00:56:15La scène, c'est le dernier repas du Christ,
00:56:17des images, et la conférence
00:56:19des évêques de France, on a été émus
00:56:21cet après-midi, qui reconnaît
00:56:23effectivement des moments de beauté
00:56:25mais aussi des scènes provoquantes.
00:56:27Monseigneur Rouget, vous êtes avec nous,
00:56:29merci d'avoir accepté notre invitation.
00:56:31Il y a de belles choses, vous l'écrivez
00:56:33dans le communiqué, la conférence de presse,
00:56:35l'écrit dans le communiqué, la conférence
00:56:37des évêques de France, pardonnez-moi, je vais y arriver,
00:56:39l'écrit dans le communiqué, mais des scènes que vous regrettez.
00:56:41Quelles sont-elles précisément ?
00:56:43En fait, c'était une très belle cérémonie, il y a bien des aspects.
00:56:45Le fait de l'avoir située
00:56:47au bord de la scène, avec Paris comme décor,
00:56:49les délégations
00:56:51de tous les pays, notamment les plus petits,
00:56:53sur ces bateaux,
00:56:55c'était magnifique,
00:56:57l'allumage de la flamme était spectaculaire
00:56:59et vraiment remarquable,
00:57:01et puis cette conclusion avec l'hymne de l'amour
00:57:03d'Elisabeth Piaf, avec sa dernière phrase,
00:57:05Dieu rassemble
00:57:07ceux qui s'aiment, c'était extraordinaire,
00:57:09comme acte de foi final, mais au milieu,
00:57:11c'est vrai qu'il y a eu des choses qui ont pu être choquantes,
00:57:13ce qui m'a beaucoup choqué, c'est d'abord
00:57:15cette vision d'une femme décapitée,
00:57:17même si c'est Marie-Antoinette,
00:57:19c'est une image d'une extrême violence,
00:57:21et dans le monde d'aujourd'hui, nous n'avons pas besoin
00:57:23de nous émerveiller de la violence,
00:57:25et puis il y a cette parodie de la scène,
00:57:27à la fois grossière et très choquante,
00:57:29très blessante, et je trouve
00:57:31que c'est vraiment dommage qu'il y ait eu ces
00:57:33fausses notes, ces manques de goût
00:57:35assez graves,
00:57:37dans cette célébration
00:57:39pour un grand événement,
00:57:41qui est un événement de paix,
00:57:43de respect, de concorde,
00:57:45et nous, comme chrétiens,
00:57:47nous sommes très heureux de nous unir
00:57:49aux Jeux Olympiques, il y a eu une messe,
00:57:51où sont d'ailleurs venus le président du CIO,
00:57:53la maire de Paris, et la ministre
00:57:55à la Madeleine, la semaine dernière,
00:57:57pour prier pour que ce soit vraiment
00:57:59de trêves olympiques, je crois même qu'elle a été diffusée
00:58:01sur vos antennes, il y a
00:58:03beaucoup d'initiatives qui sont prises
00:58:05pour accompagner cet événement,
00:58:07moi-même, je me réjouis de nos premières médailles,
00:58:09je crois, aujourd'hui, une femme au judo,
00:58:11on aura sans doute un podium pour le rugby
00:58:13à 7, donc, volontiers,
00:58:15je vibre
00:58:17à tout cela, et nous vibrons à tout cela,
00:58:19mais je pense que c'est vraiment très dommage
00:58:21qu'on se soit laissé aller à de
00:58:23l'outrance, parce que les Jeux Olympiques,
00:58:25c'est vraiment la concorde, la paix, le respect.
00:58:27Mais vous avez eu beaucoup de retours de fidèles,
00:58:29qui ont eu le sentiment d'être moqués, après
00:58:31cette cérémonie, concrètement ?
00:58:33Oui, j'ai eu beaucoup de messages de gens qui étaient
00:58:35très blessés, très choqués. Alors, si on moque les chrétiens,
00:58:37ça veut dire que les chrétiens existent,
00:58:39et donc, en un sens, ça peut être aussi
00:58:41un bon signe, mais
00:58:43les Jeux Olympiques, c'est fait pour construire
00:58:45la paix, le respect de tous, et donc
00:58:47c'est cela qu'il faut promouvoir.
00:58:49Et puis,
00:58:51voilà, il y a des caricatures
00:58:53qui sont vraiment blessantes, qui sont vraiment
00:58:55choquantes. Alors, il va y avoir
00:58:57trois autres cérémonies, puisqu'il y a la clôture,
00:58:59et puis l'ouverture, et la clôture des Jeux
00:59:01Paralympiques, je trouve que ce qui serait
00:59:03bien, c'est qu'on soit vigilant pour
00:59:05les trois prochaines cérémonies, pour qu'elles soient
00:59:07aussi créatives et belles
00:59:09par certains aspects que celles d'hier soir,
00:59:11mais qu'elles soient attentives à respecter
00:59:13chacun. Fabrice Hakoun, je vous donne la parole, parce que
00:59:15vous avez souligné, alors vous n'êtes pas de l'avis
00:59:17de Mgr Rouget, pour une raison,
00:59:19est-ce que vous pouvez, effectivement, nous l'expliquer,
00:59:21pour les téléspectateurs qui nous rejoignent ?
00:59:23Oui, alors, tout d'abord, je partage,
00:59:25je comprends, en fait, d'un côté la dénigration,
00:59:27parce que les chrétiens en France,
00:59:29malheureusement, sont tellement souvent
00:59:31mis en cause, bricardés, etc., les racines chrétiennes
00:59:33de la France, tellement souvent mis en cause
00:59:35qu'on devient, quelque part, un peu hypersensible.
00:59:37Et là, la question que je voulais
00:59:39vous poser, c'est qu'en l'occurrence, en l'espèce, précisément,
00:59:41je ne pars pas dans le contexte général,
00:59:43n'y a-t-il pas un peu d'hyperréaction
00:59:45de la part
00:59:47des fidèles et de l'Église ?
00:59:49Parce que, finalement, on a eu deux types de scènes,
00:59:51il y a eu, d'un côté, Notre-Dame
00:59:53de Paris, avec un hommage magnifique
00:59:55rendu à Notre-Dame de Paris,
00:59:57et de l'autre côté, il y a eu, effectivement, la scène
00:59:59qui était plus vulgaire
01:00:01qu'outrageant. Et la question que je pose,
01:00:03quelque part, c'est est-ce que ce n'est pas, finalement, ça, la France ?
01:00:05C'est-à-dire qu'à la fois, l'hommage à ses racines
01:00:07et l'hommage à la grandeur de ce qu'a apporté
01:00:09effectivement la chrétienté à ce pays, et en même temps
01:00:11un côté très subversif, anticlérical.
01:00:13– Alors, à certains égards, vous avez raison.
01:00:15D'abord, je ne pense pas que nous réagissions
01:00:17de manière outrancière. Le communiqué de la conférence
01:00:19des évêques, il salue la beauté
01:00:21de cette cérémonie, il redit combien nous sommes
01:00:23partie prenante de tout ce qu'il y a de beau
01:00:25dans cet événement olympique, mais
01:00:27il s'interroge quand même sur
01:00:29un nombre de scènes inutilement violentes et blessantes.
01:00:31J'ai commencé par saluer,
01:00:33par insister sur cette image
01:00:35de femme décapitée, parce que je trouve que
01:00:37là aussi, cette violence va contre
01:00:39et l'histoire de la France,
01:00:41si on veut faire le mémoire
01:00:43de la Révolution, c'est plus les lumières que la terreur, quand même.
01:00:45Et par ailleurs,
01:00:47j'étais très heureux
01:00:49que Notre-Dame soit saluée, mais
01:00:51encore faut-il que Notre-Dame soit vraiment saluée,
01:00:53c'est-à-dire que soit aussi admise
01:00:55qu'on peut avoir
01:00:57la foi en France sans que ce soit
01:00:59un signe
01:01:01de réaction ou d'esprit
01:01:03rétrograde. Et donc,
01:01:05parmi les athlètes qui viennent
01:01:07du monde entier, et d'ailleurs
01:01:09parmi les athlètes français aussi,
01:01:11il y a beaucoup de croyants,
01:01:13chrétiens ou d'autres croyances,
01:01:15et c'est aussi une manière de les respecter
01:01:17que de respecter toutes les croyances
01:01:19dans un esprit
01:01:21léger, et personnellement,
01:01:23je ne m'offusque pas
01:01:25de n'importe quelle manière
01:01:27de se moquer, mais
01:01:29c'est important aussi qu'il y ait un vrai respect,
01:01:31parce que je pense que le respect, c'est une valeur
01:01:33de base pour la société, pour l'olympisme,
01:01:35et notre monde est tellement fracturé aujourd'hui
01:01:37que je crois qu'il faut être vraiment
01:01:39attentif à ça. Et encore une fois,
01:01:41c'est aussi une manière de respecter
01:01:43tous ceux des athlètes qui sont des croyants.
01:01:45Moi, j'ai eu l'occasion de confirmer
01:01:47tel ou tel
01:01:49futur champion ou championne olympique
01:01:51de l'Olympie Française, et donc,
01:01:53je pense qu'il faut aussi avoir cela en tête.
01:01:55Alors justement, Thomas Joly, qui est l'homme orchestre
01:01:57de la cérémonie, le metteur en scène,
01:01:59a affirmé de son côté
01:02:01que sa volonté n'était pas d'être subversif,
01:02:03n'était pas de choquer.
01:02:05Je vous propose de l'écouter, justement.
01:02:09Ma volonté n'est pas d'être subversif,
01:02:11ni de me moquer, ni de choquer.
01:02:13Ma volonté est simplement
01:02:15de dire que
01:02:17nous sommes ce grand nous,
01:02:19et qu'hier soir,
01:02:21c'était des idées républicaines,
01:02:23c'était des idées
01:02:25d'inclusion,
01:02:27c'était des idées de
01:02:29bienveillance, de générosité.
01:02:31Monseigneur Rouget, hier soir,
01:02:33c'était des idées républicaines
01:02:35de bienveillance et d'inclusion.
01:02:37Donc voilà, c'était l'intention
01:02:39du metteur en scène, finalement, qui n'est pas de choquer.
01:02:41Comment est-ce que vous recevez,
01:02:43finalement ?
01:02:45Je me réjouis de cette intention de bienveillance.
01:02:47Je suis sûr que sur un certain nombre de tableaux,
01:02:49elles ont été mises en œuvre,
01:02:51sur d'autres, moins, et je crois que c'est important de le dire.
01:02:53Vous savez, nous, comme chrétiens, on réagit
01:02:55à la violence par la paix, donc il ne s'agit pas de
01:02:57mettre de l'huile sur le feu, mais c'est important de dire
01:02:59qu'il y a des scènes qui ne sont pas vraiment
01:03:01respectueuses, et que si on veut être dans la bienveillance,
01:03:03le respect, l'inclusion,
01:03:05c'est important de les pratiquer vraiment,
01:03:07et encore une fois, je trouve que c'est important d'y veiller
01:03:09pour les trois prochaines cérémonies.
01:03:11En tout cas, il y avait un prisme woke.
01:03:13Après, je ne remets pas en cause
01:03:15le droit au blasphème, mais je considère que les JO,
01:03:17c'est une cérémonie qui doit être...
01:03:19On rassemble les gens. À partir du moment
01:03:21où, à l'issue de cette cérémonie, vous avez des gens qui se sentent
01:03:23heurtés, c'est que c'est un échec.
01:03:25Moi, si des personnes s'étaient moquées de la communauté
01:03:27juive, je serais la première à dire, non mais
01:03:29ils se prennent pour qui ? C'est-à-dire que les concepteurs
01:03:31de cette cérémonie disent, ah, on n'a pas fait
01:03:33exprès. Non mais attendez, vous voyez les photos,
01:03:35s'il n'y en a pas un dans l'équipe qui se dit
01:03:37que ça ne va pas et que ce n'est pas correct,
01:03:39c'est pas un problème. Je ne peux pas dire autre chose.
01:03:41Moi, je comprends que vous ayez été heurtés, je le suis aussi.
01:03:43On va voir peut-être le tweet de Sandrine Rousseau,
01:03:45justement, qui est la...
01:03:47La fille fleur de la politique.
01:03:49Voilà, et qui, pour elle, meilleure réponse
01:03:51à la montée du fascisme et de l'extrême-droite,
01:03:53cette cérémonie, dit-elle. Et puis,
01:03:55dans un autre tweet,
01:03:57elle souhaite que le monde soit plus
01:03:59woke, Sarah Salman.
01:04:01Je suis tellement
01:04:03consternée. Que le monde soit plus
01:04:05woke, oui, si on veut, la disparition
01:04:07du monde et des traditions
01:04:09de tout ce qui est conservateur
01:04:11et qui fait notre pays, oui, c'est ce qu'il faut.
01:04:13Mais moi, je considère que, encore une fois,
01:04:15le triomphe du wokisme dans cette cérémonie
01:04:17n'avait pas lieu d'être, je vous parlais tout à l'heure
01:04:19du trouble. Je rappelle, un couple,
01:04:21un mariage, c'est deux personnes. C'est pas
01:04:23trois personnes. Peut-être que dans 20 ans, ça va évoluer.
01:04:25Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Il y a des enfants
01:04:27qui ont regardé cette cérémonie. Et qui ont été choqués.
01:04:29Et ça, on peut le dire. C'est factuel.
01:04:31Les enfants qui voient une tête coupée, c'est pas forcément
01:04:33sympathique. Moi, ça me pose un problème.
01:04:35Je suis assez d'accord. Parce qu'il y a beaucoup de parents
01:04:37de jeunes enfants qui ont été obligés d'éteindre
01:04:39la télé à certains moments. Soit parce que les enfants avaient peur.
01:04:41Ou, effectivement, parce que les parents disaient, bon, c'est pas forcément
01:04:43adapté. Les draquouilles.
01:04:45Moi, je ne suis pas. Voilà. Est-ce que c'était vraiment le lieu ?
01:04:47Encore une fois, je ne suis pas sûre. En fait,
01:04:49pour moi, cette cérémonie aurait dû convenir
01:04:51à tout le monde. Si vous voulez convenir à tout le monde,
01:04:53vous devez faire le choix de ne pas être clivant.
01:04:55Tout simplement. Peut-être pour conclure, monseigneur
01:04:57Rouget, est-ce que, selon vous, cette cérémonie, elle a
01:04:59versé inutilement, parfois,
01:05:01inutilement dans la subversion ? Oui.
01:05:03Oui, je crois qu'elle a été
01:05:05inutilement choquante. Et il faut
01:05:07comprendre qu'elle a pu l'être gravement, pour certains.
01:05:09Et donc, voilà.
01:05:11L'esprit de l'olympisme, on va
01:05:13maintenant le vivre pendant les
01:05:15semaines qui viennent et puis les mois qui viennent. Parce qu'il y a aussi
01:05:17des Jeux paralympiques qui sont très importants pour nous.
01:05:19Nous, à la rentrée, on va faire venir beaucoup d'enfants
01:05:21de nos écoles catholiques pour les épreuves
01:05:23paralympiques. Parce qu'il y a vraiment un enjeu
01:05:25de fraternité essentiel et magnifique
01:05:27dans cette dimension des Jeux.
01:05:29Je suis très content, d'ailleurs, qu'on parle toujours des J-O-P
01:05:31désormais. C'est vraiment quelque chose qui
01:05:33exprime la fraternité qui est vraiment au cœur
01:05:35de notre rapport de chrétien à la société
01:05:37française depuis des siècles.
01:05:39Mais voilà, si on veut être dans cet esprit-là,
01:05:41c'est important d'être
01:05:43respectueux de tous.
01:05:45Vous évoquiez les autres confessions, madame,
01:05:47et dans le communiqué de la conférence
01:05:49d'évêques, il est dit que nous avons été très touchés
01:05:51d'autres croyants qui nous ont
01:05:53dit une forme de solidarité et
01:05:55de compréhension par rapport à ce qui avait été
01:05:57blessant. Et voilà,
01:05:59je pense que c'est très important. La République,
01:06:01comme son nom l'indique,
01:06:03c'est le rassemblement de tous.
01:06:05On peut faire preuve de légèreté,
01:06:07on peut avoir de la moquerie,
01:06:09c'est l'esprit français, comme vous le disiez tout à l'heure,
01:06:11mais une chose est la légèreté,
01:06:13une autre est l'absence de respect
01:06:15suffisant de tous.
01:06:17Place au sport, désormais. Merci, monseigneur
01:06:19Rouge, d'avoir accepté notre invitation dans
01:06:21Punchline, ce soir, pour revenir
01:06:23sur cette cérémonie d'ouverture.
01:06:25On le rappelle, saluée largement
01:06:27en France, à travers le monde, et puis
01:06:29aussi bien quelques scènes qui
01:06:31ont fait polémique ces dernières
01:06:33heures. Il était important
01:06:35de le souligner également
01:06:37pour que, eh bien, de nombreux
01:06:39Français, qui aient été choqués,
01:06:41il faut le dire aussi,
01:06:43Fabrice Hakou, une nouvelle version. Bien sûr, mais moi, je ne
01:06:45défends pas la subversion.
01:06:47Je dis simplement, effectivement, qu'on est dans un
01:06:49pays qui a fait du droit au blasphème
01:06:51un droit fondamental,
01:06:53qu'on l'élève très souvent
01:06:55quand il s'agit, effectivement,
01:06:57du blasphème contre
01:06:59l'islam, où on dit qu'il faut défendre absolument ce droit au blasphème
01:07:01et qu'on s'en offusque par ailleurs.
01:07:03Moi, au contraire,
01:07:05effectivement, de ma collègue,
01:07:07si on avait eu, je ne sais pas moi,
01:07:09un tableau avec Moïse qui glisse en traversant
01:07:11la mer, etc., ça ne m'aurait
01:07:13pas particulièrement choqué. Mais après, c'est
01:07:15juste une question de sensibilité. Vous voyez, je viens de recevoir,
01:07:17ça fait des mois que j'oeuvre
01:07:19sur votre antenne. J'ai des propos
01:07:21qui sont parfois quand même
01:07:23très clivants. Je n'ai jamais reçu de messages
01:07:25d'insultes. La première fois que j'en reçois un, c'est
01:07:27aujourd'hui quelqu'un qui vient de me dire, pauvre clochard,
01:07:29on peut faire la France sans toi, qui tu es pour parler des chrétiens.
01:07:31Voilà, c'est malheureux.
01:07:33C'est absolument condamnable
01:07:35et absolument
01:07:37honteux, effectivement.
01:07:39Comme quoi le sujet religieux
01:07:41et le droit
01:07:43de parler de la religion
01:07:45est un sujet qui devient de plus en plus pressant
01:07:47en France et qui est très inquiétant
01:07:49parce que, pour le coup, c'est une vraie fragmentation de la société française.
01:07:51Et vous êtes tout à fait libre,
01:07:53bien évidemment, de lire. Et je continuerai
01:07:55à le faire. Vous avez bien intérêt. On vous
01:07:57passera peut-être un mot pour conclure, mon seigneur.
01:07:59Je pense que la question n'est pas de la question du droit au blasphème.
01:08:01On n'est pas du tout dans une question de droit.
01:08:03C'est une question de respect
01:08:05positif de tous
01:08:07dans la société française. Je pense que notre société
01:08:09est tellement fracturée qu'elle a vraiment
01:08:11besoin qu'on soit tous habités
01:08:13par le désir de vivre dans le respect.
01:08:15En fait, la question aujourd'hui,
01:08:17c'est est-ce qu'on est vraiment capable de faire société
01:08:19et les Jeux Olympiques sont une bonne
01:08:21occasion de retrouver
01:08:23le chemin d'une manière
01:08:25adaptée de faire société.
01:08:27Je suis ravi et je vais me permettre d'offrir
01:08:29à monseigneur mon livre
01:08:31juste en fin d'émission
01:08:33qui est précisément « Rallumons les lumières pour sortir
01:08:35la France de l'obscurité » et qui est précisément
01:08:37ce que vous décrivez là. Donc nous sommes
01:08:39tout à fait en phase.
01:08:41Un grand merci, monseigneur Rouget,
01:08:43d'avoir accepté notre invitation.
01:08:45Je vous propose que nous revenions à présent
01:08:47sur cette autre actualité qui concerne
01:08:49beaucoup de Français, puisque 800 000
01:08:51voyageurs sont concernés.
01:08:53Ces conséquences du sabotage
01:08:55dans la nuit de vendredi à samedi
01:08:57à trois endroits. Des câbles qui ont été
01:08:59coupés puis incendiés. Cela s'est passé
01:09:01la nuit dernière, ce qui a
01:09:03impacté considérablement les liaisons.
01:09:05Les agents de la SNCF sont à pied
01:09:07d'œuvre pour réparer les
01:09:09dommages. Le point
01:09:11sur la situation, Tancrede Guillotel, Fabrice
01:09:13Kessner, Juliette Salatte, Marie-Victoire
01:09:15de Dieudonné et Olivier Gangloff.
01:09:17Dans le hall principal
01:09:19de la gare Montparnasse, les passagers
01:09:21prennent leur mal en patience.
01:09:23Vers la Bretagne et le sud-ouest, comme sur
01:09:25l'Axe-Nord, sept TGV sur dix
01:09:27circulent aujourd'hui, avec des retards
01:09:29moyens de une à deux heures.
01:09:31Ma femme devait partir ce matin et en fin de compte
01:09:33j'ai été modifié à le billet.
01:09:35Je devais partir à 10h11 et j'ai eu
01:09:37un billet à 14h05.
01:09:39Donc j'attends, là on est présent, on attend l'affichage.
01:09:41Les TGV partis ce matin ont roulé
01:09:43lentement sur une partie du trajet, comme
01:09:45ici au poste d'aiguillage de Courtalin
01:09:47où les agents SNCF s'affairent à
01:09:49réparer les câbles incendiés. C'est tout un
01:09:51travail très minutieux qui est mené depuis
01:09:53hier et qui va continuer toute la journée.
01:09:55Notre objectif c'est d'arriver ce soir,
01:09:57cette nuit, à pouvoir faire des tests.
01:09:59Des réparations menées dans le cadre d'un
01:10:01vaste dispositif de sécurité.
01:10:03Nous avons mobilisé environ
01:10:05un millier de cheminots
01:10:07et de cheminotes pour pouvoir, notamment
01:10:09la maintenance, pour pouvoir surveiller le réseau.
01:10:11Nous avons mobilisé 250
01:10:13agents de la sûreté
01:10:15ferroviaire pour aller également faire
01:10:17la surveillance du réseau. 50 drones,
01:10:19les hélicoptères de la
01:10:21gendarmerie qui ont été mobilisés
01:10:23également. Le but du jeu était évidemment
01:10:25d'éviter une nouvelle
01:10:27opération de sabotage.
01:10:29La circulation a repris normalement aujourd'hui
01:10:31sur la ligne à grande vitesse vers l'est de la
01:10:33France. Selon la SNCF et les
01:10:35autorités, le retour à la normale est prévu sur
01:10:37tous les axes pour lundi.
01:10:39Scénario du pire,
01:10:41pour ce week-end de chassé-croisé.
01:10:43Pascal Bitto, Panelli,
01:10:45rapidement cellules de crise,
01:10:47agents sur le terrain. On l'a vu, la réaction a
01:10:49été rapide du côté de l'exécutif.
01:10:51Néanmoins, est-ce que
01:10:53cela aurait pu être anticipé ? Est-ce que nous avions
01:10:55les yeux trop tournés vers la
01:10:57capitale où effectivement il y a
01:10:59comme ça ce type de sabotage, ce type d'attaque ?
01:11:01Parfois elles sont inévitables.
01:11:03Les auteurs
01:11:05ont profité bien sûr
01:11:07de l'engagement
01:11:09maximum des forces sur la capitale,
01:11:11de travailler en milieu
01:11:13rural et de nuit.
01:11:15On sait bien sûr que
01:11:17la SNCF
01:11:19protège ces endroits
01:11:21stratégiques et névralgiques, mais bien
01:11:23évidemment, comment faire
01:11:25pour protéger 30 000 km de réseau,
01:11:273 000 km de voies TGV ?
01:11:29C'est naturellement très difficile.
01:11:31Il y a beaucoup de mesures de prise.
01:11:33Tous les matins, TGV, balais, parcs,
01:11:35avant les
01:11:37premiers convois,
01:11:39vérifient qu'il n'y a pas d'anomalies sur la voie.
01:11:41Il y a beaucoup de
01:11:43capteurs qui prouvent que la
01:11:45signalisation
01:11:47et les aiguillages fonctionnent.
01:11:49Un système mécanique
01:11:51et un système dans
01:11:53la cabine TGV. Au-delà de ça,
01:11:55on ne peut pas parer
01:11:57à toutes ces attaques, évidemment.
01:11:59Ça sert au moins, vous avez vu,
01:12:01on va avoir plus de drones,
01:12:03plus de caméras thermiques,
01:12:05plus de gens qui vont
01:12:07patrouiller en lien avec l'engin d'armerie.
01:12:09Ça prouve aussi
01:12:11que la réactivité
01:12:13et l'engagement de la SNCF
01:12:15à travers ces cellules de crise,
01:12:17ces cellules d'analyse
01:12:19et ces envois en opérationnel sur le terrain
01:12:21de gens qui se sont tout de suite
01:12:23mis dans la réparation,
01:12:25dans le test et dans la remise en marche
01:12:27de la mécanique
01:12:29fonctionne bien en France
01:12:31et il faut en faire un rétexte,
01:12:33un retour d'expérience. Il faut qu'on optimise
01:12:35tout obstacle et matière à action.
01:12:37Il faut qu'on essaye maintenant,
01:12:39je dirais, sur les parties
01:12:41au moins à grande vitesse,
01:12:43peut-être de protéger mieux le réseau.
01:12:45Effectivement, avec éventuellement
01:12:47des outils technologiques qui sont aujourd'hui
01:12:49à notre disposition. Réda Bélage, est-ce que,
01:12:51je le disais tout à l'heure dans ma question,
01:12:53est-ce que nous avions
01:12:55les yeux trop tournés vers la capitale
01:12:57avec un travail remarquable
01:12:59salué en fin d'après-midi
01:13:01par Emmanuel Macron,
01:13:03travail remarquable des forces de l'ordre,
01:13:05mais est-ce que nous n'avions pas les yeux trop tournés
01:13:07vers la capitale et finalement
01:13:09le reste du territoire a été un peu oublié
01:13:11finalement ? Alors nous, en tout cas
01:13:13en termes opérationnels, on n'oublie pas le reste du territoire
01:13:15puisqu'à partir du moment où, en temps normal,
01:13:17sur juillet-août, vous êtes à soit 60%
01:13:19de présence, soit 50% de présence
01:13:21pour le mois d'août. Là, on est à 100% de présence
01:13:23mais sur toute la France, c'est-à-dire que vous prenez
01:13:25une partie des effectifs de province,
01:13:27vous l'affectez en renfort sur les JOP,
01:13:29mais vous gardez une partie des effectifs aussi
01:13:31en province parce qu'il y a les missions de sécurité
01:13:33publiques et d'investigation qui sont toujours
01:13:35à l'endroit du jour. Maintenant, au niveau
01:13:37humain, je pense que c'est quasiment impossible
01:13:39de prévoir, même si on voudrait sécuriser,
01:13:41prévenir, dissuader,
01:13:43c'est quasiment impossible. En tout cas,
01:13:45humainement, il n'y a que la technologie
01:13:47qui peut nous aider dans ces cas-là. Automatiquement,
01:13:49quand vous êtes dans le cadre de Sentinelles, moi,
01:13:51j'ai eu la chance d'être sur le terrain
01:13:53de la police secours.
01:13:55C'est ce que je disais ce matin.
01:13:57J'étais stagiaire, je ne comprenais pas qu'on me dise
01:13:59bon, là, aujourd'hui, il faut aller surveiller
01:14:01le dépôt RATP, il faut aller
01:14:03la centrale électrique. Je dis,
01:14:05ça ne sert à rien. Mais en fait, là, j'ai compris
01:14:07aujourd'hui que si c'était nécessaire, en fait,
01:14:09parce qu'en coupant un petit... Enfin, je ne dis pas
01:14:11qu'on a coupé qu'un câble, mais en faisant
01:14:13ce type de sabotage, vous pouvez paralyser
01:14:15des milliers et des milliers de personnes.
01:14:17Et on voit que la SNCF est vulnérable aussi.
01:14:19Fabrice Hakoun, c'est l'un des enseignements.
01:14:21Déjà, ce n'est pas la première fois qu'il y a ce type
01:14:23de sabotage. En tout cas, la SNCF est vulnérable
01:14:25et peut-être qu'il faut un retour d'expérience,
01:14:27comme l'expliquait Pascal Biteau-Panelli,
01:14:29avec les nouvelles technologies.
01:14:31Il y a des choses à faire.
01:14:33C'est fondamental parce que la première inquiétude que j'ai eue
01:14:35en regardant ça, c'est que je me suis dit que
01:14:37si les terroristes voulaient agir, ils commencent
01:14:39par couper les lignes et donc ils provoquent
01:14:41effectivement une congestion considérable
01:14:43à certains points. Et à ce moment-là,
01:14:45c'est beaucoup plus facile d'agir massivement.
01:14:47Donc c'est ça la première réaction que j'ai eue.
01:14:49Et donc, il est fondamental
01:14:51d'accroître la surveillance
01:14:53parce que, je rappelle aussi qu'on parle
01:14:55du réseau, mais il y a l'état du réseau en général.
01:14:57C'est-à-dire qu'il y a besoin de surveillance
01:14:59de l'état du réseau en général, puisqu'on a vu qu'il y a eu
01:15:01un certain nombre d'accidents qui aussi
01:15:03ont été faits liés au fait qu'il n'y avait pas une surveillance.
01:15:05Alors, je ne sais pas là, en l'occurrence,
01:15:07si c'est la SNCF, si c'est RFF, parce que
01:15:09normalement, le réseau est
01:15:11tenu par Réseau Ferré de France.
01:15:14Je ne pourrais pas vous préciser.
01:15:16Mais en tout cas, il y a
01:15:18un sujet de surveillance globale,
01:15:20que ce soit pour des questions de sécurité liées
01:15:22aux attaques ou des questions de sécurité liées aux installations.
01:15:24Effectivement.
01:15:26En tout cas, Sarah Salmane, on peut
01:15:28tout de même observer
01:15:30qu'il y a eu une réactivité.
01:15:32Le réseau devrait
01:15:34être remis en marche
01:15:36à partir de lundi. Mais en tout cas,
01:15:38une galère pour les voyageurs.
01:15:40Mais c'est normal qu'il y ait eu une réactivité, puisque Mme Oudéa Castrera
01:15:42a dit que tout avait été anticipé.
01:15:44Donc évidemment, anticipation, réaction.
01:15:46Tout avait été anticipé,
01:15:48mais pas empêché.
01:15:50Tout avait été peut-être envisagé.
01:15:52Peut-être qu'elle s'est trompée dans les termes.
01:15:54C'est le bénéfice du doute.
01:15:56Après, une galère, oui, parce qu'il faut faire des démarches
01:15:58pour se rembourser. Certains ont fait du covoiturage.
01:16:00On l'a vu hier avec Blablacar.
01:16:02Ce sont les grands gagnants, d'ailleurs, de ce week-end.
01:16:04Il y a des misères chez les uns, il faut bien qu'il y ait du bonheur
01:16:06chez les autres. On a vu une solidarité.
01:16:08Solidarité payante.
01:16:10Il faut quand même payer pour utiliser Blablacar.
01:16:12Mais oui, c'est quand même une galère.
01:16:14Peut-être, vous le rappeliez,
01:16:16Sarah Salmane, peut-être s'arrêter avec vous,
01:16:18Reda Bellah, sur ses propos d'Amélie Oudéa-Castérat,
01:16:20qui dit que nous avions anticipé
01:16:22ce type de scénario.
01:16:24En même temps, c'est Mme Oudéa-Castérat.
01:16:26Quand il y a eu une intrusion sur un stade
01:16:28avec des jets de projectiles
01:16:30et qu'elle dit qu'il y a eu une petite confusion
01:16:32et une petite intrusion.
01:16:34Elle a parlé
01:16:36d'une atmosphère bon enfant aussi.
01:16:38Oui.
01:16:40Venant de Mme Oudéa-Castérat,
01:16:42je ne vais rien dire.
01:16:44Anticipé ou envisagé, Reda Bellah ?
01:16:46Ni l'un, ni l'autre.
01:16:48Pour le stade de France,
01:16:50je trouve que
01:16:52c'est la Saint-Etienne.
01:16:54C'était lors du match argentine.
01:16:56Je trouve que ce n'est pas normal.
01:16:58Nous, on se bat sur le terrain
01:17:00pour que les jeunes commencent à comprendre
01:17:02ce qui est légal, le mal, le bien.
01:17:04Ils n'arrivent pas à faire la différence.
01:17:06Et là, par ses propos,
01:17:08elle dit que ce n'était pas grave.
01:17:10J'ai 14 ans, 15, 16 ans,
01:17:12je fais la même chose.
01:17:14Vous défendez sur le terrain.
01:17:16Je ne préfère même pas
01:17:18commenter pour le reste.
01:17:20Il faut à un moment nous aider.
01:17:22On dit que les écrits restent,
01:17:24les paroles s'envolent,
01:17:26mais des fois, elles ne s'envolent pas.
01:17:28Il serait bien que les gens réfléchissent
01:17:30avant de parler.
01:17:32On va s'intéresser à l'enquête.
01:17:34Il y a des véhicules,
01:17:36un véhicule qui a été retrouvé
01:17:38à côté.
01:17:40Vous pensez que l'enquête
01:17:42va aller vite en amont ?
01:17:44Oui, puisqu'on retrouve
01:17:46un profil génétique
01:17:48et un véhicule où a pu être l'INA.
01:17:50C'est une avancée considérable.
01:17:52C'est sur l'INA, je parlais de l'enquête.
01:17:54On va en parler,
01:17:56mais l'enquête sur les sabotages.
01:17:58Oui, absolument.
01:18:00C'est des éléments, des indices
01:18:02qui vont nous faire avancer
01:18:04et qui prouvent que ces gens ne sont pas si professionnels.
01:18:06Égard de l'Est, on n'avait jamais retrouvé.
01:18:08Mais c'est ça l'interrogation.
01:18:10Affaire l'INA, sabotage, justement.
01:18:12C'est le programme de la quatrième partie de Punchline.
01:18:14Nous revenons dans un instant.
01:18:16Restez avec nous sur CNews.
01:18:24De retour sur le plateau de Punchline.
01:18:26Bienvenue, si vous nous rejoignez sur CNews.
01:18:28Pour vous accompagner jusqu'à 19h,
01:18:30Sarah Salman, Fabrice Hakoun, Reda Belhage
01:18:32et Pascal Bitto Panelli.
01:18:34On va revenir sur les pistes
01:18:36concernant le sabotage qui a touché
01:18:38le réseau ferroviaire en France.
01:18:40Énormément de retards, énormément de problèmes.
01:18:42800 000 voyageurs sur le carreau
01:18:44avec des retards ou des annulations.
01:18:46On en parle dans un instant,
01:18:48mais avant, il est 18h30.
01:18:50Elle est là, Barbara Durand, pour le Flash Info.
01:18:52C'est à vous, ma chère Barbara.
01:18:5613 départements en vigilance orange
01:18:58caniculent à partir de demain,
01:19:00principalement dans le sud-ouest,
01:19:02mais sont également concernés
01:19:04la Haute-Corse, la Savoie et la Haute-Savoie
01:19:06en cause d'une vague de chaleur
01:19:08en provenance d'Espagne.
01:19:10La barre des 40 degrés
01:19:12pourrait être atteinte lundi.
01:19:14La cérémonie d'ouverture des JO,
01:19:16parmi les meilleures audiences télé
01:19:18de l'histoire en France.
01:19:20Plus de 23 millions de téléspectateurs l'ont suivie.
01:19:22La plus forte audience pour un événement sportif
01:19:24reste tout de même la finale de Coupe du monde
01:19:26de football remportée par l'Argentine
01:19:28face au bleu en décembre 2022.
01:19:30Hors sport, l'annonce du confinement
01:19:32par Emmanuel Macron le 13 avril 2020
01:19:34avait été suivie par 36,7 millions
01:19:36de téléspectateurs.
01:19:38Un record absolu.
01:19:40Enfin, aux antipodes de Paris
01:19:42et de sa pluie,
01:19:44la météo à Théaoupou,
01:19:46à Tahiti où débutent les épreuves de surf
01:19:48s'annonce idéale ce week-end
01:19:50avec sur la mer des tubes de près
01:19:52de 2 mètres.
01:19:544 Français, 2 hommes et 2 femmes
01:19:56sont engagés au premier tour de la compétition.
01:19:58Attention toutefois, à partir de lundi
01:20:00il devrait y avoir une tempête
01:20:02avec du mauvais temps.
01:20:04Merci beaucoup ma chère Barbara,
01:20:06ça donne envie d'aller surfer à Tahiti.
01:20:08Merci beaucoup.
01:20:10Pour un prochain point sur l'actualité à 19h,
01:20:12avec vous, nous en parlions il y a un instant
01:20:14la SNCF victime de plusieurs
01:20:16actes de malveillance concomitant
01:20:18touchant les lignes TGV Atlantique,
01:20:20Nord et Est. Cela s'est passé
01:20:22dans la nuit de jeudi à vendredi.
01:20:24La SNCF qui décrit une attaque massive.
01:20:26Plusieurs pistes sur la table.
01:20:28Nous allons y revenir dans un instant.
01:20:30Mais avant, nous allons prendre la direction de Courtalain.
01:20:32Courtalain, commune où l'un
01:20:34de ces actes a été commis.
01:20:36On va retrouver Tancrède Guillotel.
01:20:38Mon cher Tancrède, bonsoir.
01:20:40Dites-nous, quelle est la situation ?
01:20:42Est-ce que les agents ont terminé
01:20:44leur réparation ? Racontez-nous.
01:20:48Oui, effectivement, ici
01:20:50au poste d'aiguillage de Courtalain
01:20:52que vous apercevez derrière moi,
01:20:54les agents ont fini
01:20:56les réparations sur ces câbles qui ont été
01:20:58endommagés par les incendies
01:21:00volontaires allumés ici dans la nuit
01:21:02de jeudi à vendredi.
01:21:04Des réparations qui se sont terminées il y a un peu moins
01:21:06de deux heures maintenant. C'est ce que
01:21:08nous a confié un agent technique
01:21:10de la SNCF présent sur place.
01:21:12Il sont plusieurs dizaines
01:21:14d'entre eux à avoir effectué ces réparations.
01:21:16Il a fallu raccorder chaque câble
01:21:18endommagé, un travail très minutieux.
01:21:20Maintenant, l'heure est au test.
01:21:22Les agents techniques vont atteindre le passage
01:21:24du dernier train ici pour
01:21:26pouvoir débuter ces tests qui vont
01:21:28se prolonger tout au long de la nuit
01:21:30et qui vont permettre de vérifier
01:21:32le bon fonctionnement du matériel.
01:21:34Les trains ici
01:21:36roulent à une allure de
01:21:3830 km heure, une allure de sécurité.
01:21:40Sur cet axe TGV
01:21:42Atlantique, sept trains sur dix
01:21:44ont roulé aujourd'hui
01:21:46avec en moyenne une à deux
01:21:48heures de retard.
01:21:50Le trafic devrait connaître des améliorations
01:21:52demain. C'est ce qu'a annoncé Jean-Pierre
01:21:54Farandou, le PDG de la SNCF
01:21:56aujourd'hui avec un
01:21:58retour à la normale complète
01:22:00attendue pour lundi.
01:22:01Merci beaucoup mon cher Tancrède
01:22:03pour toutes ces précisions. Tancrède Guillotel
01:22:05avec Pierre Emco à
01:22:07Courtalin. C'est vrai que nous avons vu ces
01:22:09dernières heures tous ces agents. C'est un travail
01:22:11d'horloger, réparer ces câbles.
01:22:13C'était un travail considérable
01:22:15donc
01:22:17la circulation,
01:22:19on l'entendait avec Tancrède
01:22:21qui va reprendre et normalement lundi tout
01:22:23sera de retour à la normale.
01:22:25Je vous propose que nous nous intéressions à présent
01:22:27à l'enquête qui est en cours. Je vous le disais,
01:22:29plusieurs pistes sur la table. On va
01:22:31écouter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
01:22:35L'enquête judiciaire est ouverte. On a mis énormément
01:22:37d'enquêteurs puisqu'on a vu qu'il y a plusieurs points
01:22:39coordonnés sur le territoire national.
01:22:41La gendarmerie et la police travaillent.
01:22:43Nous avons récupéré un certain nombre d'éléments
01:22:45qui nous permettent de penser qu'on sera assez rapidement
01:22:47qui est responsable de ce qui
01:22:49n'a manifestement pas saboté les Jeux Olympiques
01:22:51mais qui a saboté une partie des vacances des Français.
01:22:53On regardera ce qui s'est passé et qui est
01:22:55responsable. Soit c'est interne
01:22:57soit c'est effectivement
01:22:59commandé de l'extérieur. C'est beaucoup trop tôt
01:23:01pour le dire.
01:23:03Effectivement, trois pistes à cette heure.
01:23:05La piste de l'ultra-gauche, la piste
01:23:07de l'ingérence ou la piste
01:23:09interne même qui est évoquée
01:23:11ces dernières heures. Pascal Bitto Panelli,
01:23:13vous nous l'annonciez tout
01:23:15à l'heure. On le sait, il y a un véhicule
01:23:17qui a été retrouvé sur place
01:23:19sur un site. Donc,
01:23:21beaucoup d'indices ont été laissés.
01:23:23Ce qui laisse penser que les enquêteurs
01:23:25pourraient retrouver
01:23:27les auteurs assez rapidement.
01:23:29C'est ce que je pense. Surtout avec
01:23:31l'efficacité de la technologie
01:23:33actuelle et bien sûr de nos enquêteurs
01:23:35qui soient policiers ou gendarmes
01:23:37qui savent parfaitement travailler
01:23:39sur ce type de traces et indices.
01:23:41Par ailleurs, comme ça a été dit, on en a
01:23:43parlé hier, une telle préparation
01:23:45sur des multijoints nécessite
01:23:47quand même des commandos en quantitatif
01:23:49humain assez importants
01:23:51avec peut-être des complicités. Il est
01:23:53donc rare dans cette configuration
01:23:55de rester de l'alpha à l'oméga
01:23:57en profil invisible.
01:23:59C'est rare qu'on ne trouve pas un bornage,
01:24:01une plaque d'immatriculation, un signalement,
01:24:03un témoignage qui nous fassent sortir
01:24:05des choses. Je pense que c'est
01:24:07une enquête qui va avancer relativement
01:24:09vite et tant mieux.
01:24:11C'est vrai qu'il y a eu d'autres sabotages
01:24:13et des suspects,
01:24:15des auteurs qui n'ont jamais été
01:24:17retrouvés. Là, vous avez confiance
01:24:19effectivement dans les prochaines heures
01:24:21ou dans les prochains jours ou assez rapidement
01:24:23en tout cas, l'enquête permettra
01:24:25selon vous d'arrêter effectivement les individus
01:24:27comme l'expliquait Pascal Bito.
01:24:29Je pense qu'il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs.
01:24:31C'est vrai que vous pouvez avoir des éléments
01:24:33d'enquête, de l'ADN, mais bon
01:24:35il faut que la personne soit connue des services
01:24:37de police parce que si vous ne l'avez pas dans vos fichiers
01:24:39vous n'êtes pas retrouvé pour tout de suite.
01:24:41C'est important.
01:24:43C'est peut-être pour ça que notre ministre de tutelle parle
01:24:45d'éventuellement
01:24:47d'une complicité interne
01:24:49ou des éléments internes.
01:24:51L'enquête nous le dira, mais après c'est des menaces
01:24:53qu'on avait, ça faisait partie
01:24:55des grands volets, des grands risques
01:24:57pendant la période G.O.
01:24:59Mais avec qui comme groupuscule
01:25:01ou derrière tout cela ?
01:25:03Quelles sont les pistes évoquées ?
01:25:05Ce que je voulais vous dire, c'est que vous pouvez avoir
01:25:07une intelligence étrangère,
01:25:09une intervention d'une
01:25:11intelligence étrangère.
01:25:13On l'a vu beaucoup à Paris où c'était
01:25:15moindre avec les mains rouges, les cercueils rouges
01:25:17dans Paris, un peu partout dans
01:25:19Paris intramuros, avec le même
01:25:21mode opératoire, la même
01:25:23origine de l'Est
01:25:25des auteurs.
01:25:27Et puis vous avez les radicaux
01:25:29ultra-gauches,
01:25:31vous avez les radicaux
01:25:33écolo,
01:25:35qui veulent profiter
01:25:37de ces yeux
01:25:39du monde tourné vers nous pour
01:25:41avoir un acte
01:25:43qui pourrait marquer le coup. Et je pense que c'est le but.
01:25:45Et comme l'a dit le ministre, je pense que
01:25:47l'erreur qu'ils ont faite, ces gens-là, c'est qu'ils
01:25:49s'attaquent plus à des Français qui voulaient aller
01:25:51tout simplement en vacances, plutôt que s'attaquer
01:25:53au gouvernement et aux Jeux Olympiques.
01:25:55Bien sûr, ce sont les Français qui ont trinqué, bien évidemment.
01:25:57La CGT, on se souvient, avait promis de perturber
01:25:59la circulation des voies durant les
01:26:01G.O., cette piste interne éventuellement
01:26:03qui pourrait paraître un peu étonnante tout de même
01:26:05puisque tous les syndicats ont
01:26:07dénoncé, ont apporté leur soutien
01:26:09effectivement aux agences
01:26:11à Raas-Salmane. Néanmoins, elle reste
01:26:13sur la table. Aujourd'hui, on a assez peu d'éléments
01:26:15au fond. Oui, on a très peu d'éléments
01:26:17mais on peut critiquer à beaucoup d'égards la CGT.
01:26:19Je les vois mal appeler à détruire
01:26:21leur outil de travail, si on peut
01:26:23dire, tout de même. En revanche,
01:26:25le titre, c'est Acte de Malveillance.
01:26:27SNCF, quelle réponse ?
01:26:29Admettons qu'ils soient interpellés, retrouvés.
01:26:31Est-ce que nous avons le laxisme
01:26:33judiciaire auquel nous sommes
01:26:35habitués, auquel cas, circuler, il n'y a rien
01:26:37à voir ? C'est très grave. Vous allez peut-être pouvoir
01:26:39nous rappeler ce qu'on risque dans ces cas-là.
01:26:41Les peines, Célia Marotte était là,
01:26:43elle parlait de 20 ans de réclusion criminelle. Il y a plusieurs chefs
01:26:45d'infractions, notamment
01:26:47intertes aux intérêts de la nation,
01:26:49associations de malfaiteurs.
01:26:51Là, on parle de Maximal. Le Maximal
01:26:53n'est que rarement prononcé. Est-ce que ce sont des
01:26:55multirécidivistes ? Est-ce qu'on va encore
01:26:57nous faire le coup, il faut leur laisser une chance, les pauvres chéries ?
01:26:59Quelle est la question ? Parce que
01:27:01arrêter des gens, les interpeller, les juger,
01:27:03il faut aussi une peine exemplaire. Là, on parle
01:27:05de faits qui sont très graves et pas
01:27:07d'un acte de malveillance. Bientôt, on va nous expliquer
01:27:09que ce n'est pas grave du tout et que
01:27:11finalement, ils étaient peut-être très perturbés.
01:27:13Vous voyez, il faut aussi sanctionner. Parce qu'à
01:27:15Sainte-Sauline, si on avait sanctionné
01:27:17très durement, il n'y aura pas
01:27:19eu de Sainte-Sauline bis. C'est parce
01:27:21qu'on a la main trop légère sur les sanctions
01:27:23qu'il y a des résultats. Il y a une certaine, effectivement,
01:27:25bienveillance, en tout cas, vers ce
01:27:27que l'on peut appeler les environnementalistes
01:27:29Fabrice Hakoun.
01:27:31Les éco-terroristes. C'est ce qu'avait dit
01:27:33Darmanin, exactement.
01:27:35On l'a constaté
01:27:37avec la tentative de
01:27:39dissolution des soulèvements de la terre
01:27:41qui a échoué à cause
01:27:43de l'intervention judiciaire. C'est le Conseil d'État.
01:27:45Donc,
01:27:47oui, il y a
01:27:49un support, je pense, un réel
01:27:51en fait. Vous avez aujourd'hui un certain
01:27:53nombre, à la fois de responsables politiques,
01:27:55ce qu'il est important de préciser,
01:27:57c'est que, jusqu'à présent,
01:27:59ces interventions
01:28:01étaient isolées, ces interventions d'ordre
01:28:03terroriste, etc., qu'on qualifiait comme telles,
01:28:05mais qui n'avaient pas un tel écho
01:28:07politique. Aujourd'hui, vous avez tout un
01:28:09courant politique, essentiellement au sein de l'FI
01:28:11et d'Europe Écologie des Verts,
01:28:13qui soutient des actions,
01:28:15y compris des actions violentes, qui va
01:28:17en écharpe tricolore sur le site
01:28:19de Notre-Dame-des-Landes, sur le site
01:28:21de l'autoroute, je ne sais plus quelle autoroute, en l'occurrence,
01:28:23qui était concernée, sur le site
01:28:25de Sainte-Seline, pour défendre
01:28:27et servir de bouclier
01:28:29à ceux qui attaquent
01:28:31directement les forces de l'ordre, avec
01:28:33le but de tuer. C'est-à-dire qu'il faut bien savoir qu'aujourd'hui,
01:28:35vous avez, parmi ces
01:28:37activistes,
01:28:39des gens dont le but est
01:28:41de tuer, s'ils peuvent tuer
01:28:43des forces de l'ordre. Donc, là, on a
01:28:45basculé, on a basculé dans un univers
01:28:47où vous avez une partie, à la fois
01:28:49des responsables politiques et apparemment
01:28:51aussi des Français, puisqu'ils votent pour ces responsables politiques,
01:28:53qu'ils considèrent que ces actions sont des
01:28:55actions légitimes, qui leur donnent une légitimité
01:28:57politique et un écho
01:28:59jusqu'au Parlement. Et là, effectivement, vous parliez
01:29:01de Sainte-Seline, puisque l'hypothèse
01:29:03de l'ultra-gauche n'est qu'une hypothèse
01:29:05pour le moment. On le rappelait,
01:29:07l'enquête qui se poursuit, nous allons suivre
01:29:09tout cela de très près, bien évidemment.
01:29:11Toujours au volet judiciaire,
01:29:13dans l'actualité, se tournant
01:29:15dans l'affaire Alina. Souvenez-vous,
01:29:17cette adolescente de 15 ans, elle a
01:29:19disparu en septembre dans le Barin.
01:29:21Elle s'était, d'ailleurs, littéralement
01:29:23volatilisée. Nous en avions
01:29:25beaucoup parlé à cette époque.
01:29:27Elle avait quitté son domicile de Plaine
01:29:29pour se rendre à la gare de Sainte-Blaise-de-la-Roche.
01:29:31C'était à environ 3 kilomètres
01:29:33et elle devait prendre un train afin de rejoindre
01:29:35son petit ami, qui lui était à
01:29:37Strasbourg, ne la voyant pas arriver.
01:29:39C'est lui, d'ailleurs, qui a alerté
01:29:41la mère de la jeune fille. On va retrouver
01:29:43Solène Boulan, qui suit
01:29:45ces derniers rebondissements.
01:29:47Vous êtes devant la gendarmerie
01:29:49de la Plaine.
01:29:51C'est bien cela, ma chère Solène ?
01:29:55Alors, c'est à Chirmec.
01:29:57C'est à une poignée de kilomètres
01:29:59de Plaine, effectivement, la gendarmerie
01:30:01qui se situe derrière nous.
01:30:03Sur cette avancée de l'enquête,
01:30:05il faut savoir que depuis des mois,
01:30:07les gendarmes poursuivent leurs
01:30:09investigations. Il y a eu des battus,
01:30:11des fouilles et même des gardes à vue.
01:30:13C'était la piste d'un départ
01:30:15de voiture qui était privilégiée
01:30:17par les enquêteurs. Une piste désormais
01:30:19plus que sérieuse,
01:30:21puisqu'un véhicule non mentionné
01:30:23a attiré l'attention
01:30:25des enquêteurs. L'analyse de la
01:30:27géolocalisation de ce véhicule volé
01:30:29a pu mettre en évidence qu'il se trouvait
01:30:31non loin du point de disparition
01:30:33de l'INA en septembre dernier.
01:30:35Voilà ce que précise le parquet
01:30:37de Strasbourg. Et puis surtout, le
01:30:39profil génétique, c'est-à-dire des traces
01:30:41d'ADN de la jeune fille, ont été
01:30:43retrouvées dans ce même véhicule.
01:30:45Mais là, tout reste à
01:30:47éclaircir concernant ces traces
01:30:49d'ADN. De quelles traces ?
01:30:51Par le ton de sang,
01:30:53d'empreintes ou bien de
01:30:55cheveux ? Où ont-elles été retrouvées ?
01:30:57Sur le siège passager, à l'arrière
01:30:59de la voiture ou bien dans le
01:31:01coffre ? Et puis aussi, de quand
01:31:03datent ces traces d'ADN ?
01:31:05Sont-elles antérieures à la disparition
01:31:07de l'INA ? Et puis surtout,
01:31:09existe-t-il un autre profil
01:31:11génétique à l'intérieur de ce véhicule
01:31:13appartenant à un autre
01:31:15individu ? Si oui, a-t-il été
01:31:17identifié, interrogé
01:31:19par les enquêteurs ? Là encore,
01:31:21pas de réponse.
01:31:23Les investigations se poursuivent
01:31:25afin de déterminer
01:31:27les circonstances dans lesquelles l'INA
01:31:29est montée dans ce véhicule.
01:31:31Et puis, il y a tout de même cette phrase
01:31:33lourde de sens du parquet de
01:31:35Strasbourg qui indique que cette
01:31:37avancée majeure devrait permettre de
01:31:39spécialiser l'INA.
01:31:41Merci beaucoup Solène Boulan,
01:31:43spéciale à Chirmec, devant
01:31:45la caserne de gendarmerie.
01:31:47Effectivement,
01:31:49Solène Boulan qui nous parlait du
01:31:51communiqué de la procureure de la République
01:31:53de Strasbourg, Sarah Salmane, elle a communiqué
01:31:55hier. Parfois dans les enquêtes, on
01:31:57voit justement que le silence va servir
01:31:59l'enquête et qu'il n'y a pas de communication.
01:32:01Ici, ce n'est pas le cas. La procureure de la République
01:32:03a fait le choix de communiquer pour dire qu'effectivement
01:32:05un ADN avait été retrouvé dans
01:32:07la voiture. Comment décryptez-vous
01:32:09cette communication ? A titre luminaire,
01:32:11j'aimerais revenir sur ce que j'ai dit tout à l'heure parce que
01:32:13j'ai dit une ineptie. J'ai dit que Natacha Kampuch
01:32:15c'était en Belgique. Il y a une téléspectatrice
01:32:17qui s'appelle Nathalie qui me dit non, c'était en Autriche.
01:32:19Voilà, donc je rectifie
01:32:21mon propos. Que
01:32:23la procureure communique, ça me
01:32:25semble tout à fait cohérent et surtout que c'est
01:32:27fait avec parcimonie. Elle ne communique pas
01:32:29tous les jours. Et là, c'est en septembre
01:32:312023, on vient d'avoir un
01:32:33fait nouveau qui est quand même décisif
01:32:35et déterminant sur une enfant qui est
01:32:37mineure. Je trouve que c'est tout à fait
01:32:39adapté à la situation et dans
01:32:41l'affaire Émile, il y avait aussi
01:32:43beaucoup de communication. Peut-être même un peu plus
01:32:45d'ailleurs. Effectivement, mais est-ce que
01:32:47cette communication peut aussi servir
01:32:49les enquêteurs ? C'est-à-dire, est-ce que derrière, il y a une
01:32:51volonté de dire voilà
01:32:53on a retrouvé un ADN ? Peut-être que
01:32:55il y a une volonté de s'adresser à quelqu'un ?
01:32:57La mère a fait une émission télévisée
01:32:59sur une chaîne concurrente
01:33:01effectivement. Appel à témoins.
01:33:03Voilà, c'est ça. Exactement.
01:33:05Ed Abelha, dans ce type d'affaires,
01:33:07moins vous en dites et mieux c'est.
01:33:09Pour pouvoir travailler dans les meilleures
01:33:11conditions pour un enquêteur.
01:33:13Après, le problème, c'est que c'est toujours le même.
01:33:15C'est-à-dire qu'on vit dans un monde de médias
01:33:17avec des réseaux sociaux. On a une personne
01:33:19qui, la mère de cette petite,
01:33:21qui nous a beaucoup touchés tous. Et en fait,
01:33:23les gens veulent des réponses tout de suite.
01:33:25C'est des enquêtes. Là, on se rend compte,
01:33:27les gens sont dans le dur. Ils se rendent compte que
01:33:29pour les policiers et les
01:33:31enquêteurs, ce sont des très longues enquêtes.
01:33:33Et donc, voilà, là, maintenant,
01:33:35aujourd'hui, on a un espoir avec
01:33:37cette trace ADN. Mais je vous assure
01:33:39que moins vous en dites, plus c'est facile pour nous
01:33:41d'avancer. Parce que les gens, je ne dis pas
01:33:43que les gens ne doivent pas s'intéresser, mais
01:33:45peut-être que...
01:33:47Effectivement, peut-être que la Procureur de la République...
01:33:49Est-ce que des personnes ont eu connaissance d'informations
01:33:51qui devraient faire remonter ?
01:33:53C'était ça le sens de votre proposition ?
01:33:55Effectivement, parce que la Procureur de la République a certainement
01:33:57un intérêt aussi à communiquer
01:33:59ce type d'informations
01:34:01en public. Après, voilà,
01:34:03peut-être que c'est par rapport au véhicule,
01:34:05comme je vous disais, si jamais
01:34:07votre journaliste a donné des éléments
01:34:09qui étaient intéressants. Où est-ce qu'on a
01:34:11trouvé la trace ADN ? A quel endroit exactement
01:34:13dans la voiture ? Est-ce que ça donne une configuration
01:34:15pour l'enquête qui est différente ?
01:34:17Où a été volé le véhicule ? Oui, c'est ça.
01:34:19Il y a toutes ces interrogations.
01:34:21Voilà, c'est pas un élément de base, mais
01:34:23où il a été volé, elle le sait.
01:34:25Puisque, logiquement, à partir du moment
01:34:27où vous déposez plainte, vous dites
01:34:29« Voilà, on m'a volé mon véhicule », automatiquement,
01:34:31on prend la plainte,
01:34:33on envoie un fax. Tout de suite, le véhicule
01:34:35s'il avait volé, on a le lieu,
01:34:37quasiment l'heure, entre quelle heure et quelle heure
01:34:39il a été volé. Donc ça, c'est des éléments qu'elle ne donne pas.
01:34:41Si elle ne les donne pas, c'est qu'elle a une bonne raison.
01:34:43Mais ça veut dire aussi que l'enquête
01:34:45a déjà peut-être bien avancé.
01:34:47Oui, parce que si elle donne cette information
01:34:49aujourd'hui, logiquement,
01:34:51l'enquête a bien avancé. Ils ont travaillé
01:34:53dans l'ombre, dans des conditions un peu plus
01:34:55simples, on va dire.
01:34:57Et puis, vous savez, aujourd'hui,
01:34:59il y a beaucoup de pression autour des enquêteurs,
01:35:01des magistrats.
01:35:03Avec les réseaux sociaux, c'est très difficile.
01:35:05Oui, exactement. Mais en tout cas, c'est vrai
01:35:07que cette affaire-là, on parle d'une avancée majeure
01:35:09aujourd'hui, parce qu'Albito Panelli, puisque
01:35:11les pistes explorées jusqu'ici par les enquêteurs
01:35:13avaient toutes semblé aboutir
01:35:15à des impasses. C'est en tout cas
01:35:17l'impression qu'on avait. C'était peut-être pas la réalité
01:35:19des enquêteurs, mais en suivant
01:35:21de loin cette affaire, on avait ce sentiment-là.
01:35:23On avait ce sentiment. Donc, déjà dire,
01:35:25bien sûr, qu'une enquête,
01:35:27c'est une grosse machine, ça roule au compresseur
01:35:29qui exploite toutes les pistes
01:35:31qui sortent des suspects,
01:35:33qui sortent des preuves. C'est un peu une toile
01:35:35d'araignée, où les fils se
01:35:37relient les uns avec les autres,
01:35:39avec des témoignages, avec des personnages,
01:35:41des lieux, des configurations,
01:35:43des auditions, tout se recoupe. Il y a des fils
01:35:45qui se recoupent, d'autres qui cassent,
01:35:47on va au bout d'une piste, on en reprend une autre.
01:35:49Il faut que les gens comprennent que c'est un travail
01:35:51très rigoureux et très lent.
01:35:53Et je pense que là, on a voulu
01:35:55signaler qu'on avait de
01:35:57nouvelles pistes criminelles intéressantes.
01:35:59Et ce qu'on peut noter aussi
01:36:01aujourd'hui, c'est que le crime
01:36:03parfait n'existe plus tant
01:36:05les avancées technologiques, les avancées
01:36:07génétiques, Pascale Bittopanelli,
01:36:09sont impressionnantes.
01:36:11Xavier Dupond-Ligonnès s'en a pas retrouvé.
01:36:13Ça, c'est le mystère. C'est vrai.
01:36:15Mais en tout cas, aujourd'hui, quand on voit de telles
01:36:17avancées... Il est vrai que le crime
01:36:19parfait est de plus en plus difficile
01:36:21à commettre, surtout quand on est face
01:36:23à des enquêteurs de bon
01:36:25niveau, de la technologie aujourd'hui
01:36:27qui est de plus en plus de
01:36:29pointe et qui aide les enquêteurs.
01:36:31Et bien sûr, une police scientifique
01:36:33aujourd'hui qui arrive
01:36:35à faire parler
01:36:37une infime parcelle de sang
01:36:39ou de cheveux, qu'on ne faisait pas il y a 20 ans
01:36:41et qui nous fait considérablement avancer,
01:36:43à charge et à décharge,
01:36:45bien sûr, à dire que cet individu
01:36:47est coupable ou ça ne peut pas
01:36:49être lui. Et tout cela, bien évidemment,
01:36:51dans un seul but, la recherche de la vérité.
01:36:53Fabrice Hakouni, notamment pour la mère de famille.
01:36:55On se souvient de cette mère
01:36:57qui s'était exprimée dans les médias.
01:36:59Elle avait participé, vous le disiez, Sarah Salman,
01:37:01à une émission également, puisqu'il n'y a
01:37:03rien de plus terrible que de ne pas
01:37:05savoir où se trouve son enfant.
01:37:07Et au-delà de ça, je pense que
01:37:09cette volonté
01:37:11de publicité,
01:37:13elle est peut-être liée au fait que
01:37:15les gens qui subissent ce genre de drame
01:37:17pensent qu'en rendant
01:37:19en public l'affaire, il y a plus de chances
01:37:21qu'elle soit suivie. Alors je pose la question
01:37:23aux spécialistes, mais j'ai le sentiment
01:37:25quand même qu'une affaire qui est très publique,
01:37:27dans lequel les réseaux sociaux se sont
01:37:29saisis, dans lequel vous avez la télé
01:37:31qui en parle, etc., on a le sentiment
01:37:33quand même que la justice et la police,
01:37:35alors c'est peut-être totalement une impression,
01:37:37vont se saisir de l'affaire beaucoup plus que si c'est une affaire
01:37:39qui passe complètement...
01:37:40Avec un devoir de résultat aussi,
01:37:42peut-être, derrière. Est-ce que c'est le cas ?
01:37:44C'est le sentiment
01:37:46que j'ai, en fait, là-dessus.
01:37:48Est-ce qu'il y a une pression médiatique aussi
01:37:50sur les enquêteurs ? Oui, bien sûr.
01:37:52Ah oui, il y a une grosse pression médiatique
01:37:54dans ce type d'affaires,
01:37:56qui sont moins graves, mais quand même c'est
01:37:58des familles qui sont touchées. On en a
01:38:00parlé beaucoup cette année, des home-jacking aussi,
01:38:02où il y a beaucoup de violence, usage d'armes.
01:38:04Vous avez de plus en plus de personnalités
01:38:06et du coup, oui, on a beaucoup de pression.
01:38:08On a beaucoup, beaucoup, beaucoup de pression. Dès que
01:38:10vous avez des affaires aussi
01:38:12de violences
01:38:14sexuelles présumées,
01:38:16de personnalités,
01:38:18par exemple, où vous avez des médias
01:38:20qui foncent au commissariat, on est obligés
01:38:22de cagouler l'auteur présumé,
01:38:24de le faire passer par l'arrière du commissariat.
01:38:26Oui, on a une pression médiatique.
01:38:28Pas pendant les JO, pour le coup, mais
01:38:30voilà. En parlant de JO, je sais que ça n'a
01:38:32rien à voir, mais on vient de m'annoncer
01:38:34qu'on venait de faire 17 interpellations
01:38:36extinction de rébellion sur le 1er arrondissement
01:38:38et ils voulaient perturber une épreuve.
01:38:40Ça, c'était une parenthèse. Rien à voir avec ça.
01:38:42Non, non, mais ça rejoint, ouais.
01:38:44Je pense que c'est un joint de vie.
01:38:46On est encore sur le qui-vive
01:38:48et on continue de travailler malgré une cérémonie
01:38:50qui s'est bien passée hier.
01:38:52On va y revenir dans un instant, justement.
01:38:54La pression médiatique, elle est
01:38:56énorme. On veut des résultats. On est dans un monde
01:38:58aujourd'hui qui travaille beaucoup,
01:39:00qui fait beaucoup de communication.
01:39:02Et ce qu'il faut bien comprendre aussi,
01:39:04Pascal Bitto-Panelli, c'est effectivement
01:39:06que ça peut perturber le travail des enquêteurs.
01:39:08Il y a à la fois la recherche
01:39:10de la vérité, c'est important aussi que les Français
01:39:12sachent l'évolution d'une enquête
01:39:14et en même temps, il ne faut pas que ça déstabilise
01:39:16les enquêteurs qui
01:39:18sont à la recherche du moindre indice.
01:39:20Bien sûr. Alors la loupe
01:39:22médiatique, une affaire médiatique,
01:39:24elle met la pression. Elle met la pression aux enquêteurs,
01:39:26elle la met aussi aux magistrats
01:39:28et elle induit une tension dans la
01:39:30verticalité. C'est-à-dire que le ministre,
01:39:32il va dire au préfet, qu'ils vont dire au directeur,
01:39:34qu'ils vont dire au chef de service, qu'ils vont dire
01:39:36aux enquêteurs qu'il faut qu'on avance sur cette affaire.
01:39:38Donc au final,
01:39:40cette pression,
01:39:42elle fait quand même avancer parce que
01:39:44elle met une certaine tension, une certaine
01:39:46obligation de résultat.
01:39:48Quelque part, bien sûr, les enquêteurs
01:39:50qui sont en charge d'un gros dossier
01:39:52sont obligés en même temps de
01:39:54prendre en charge les difficultés de l'enquête
01:39:56mais aussi la pression médiatique.
01:39:58Et nous y retournerons ce soir
01:40:00tout au long des prochaines émissions.
01:40:02Nous retournerons à Chimrec,
01:40:04donc là où
01:40:06tout a commencé, la disparition
01:40:08de l'INA et donc ce tournant aujourd'hui
01:40:10dans cette affaire. Vous évoquiez
01:40:12effectivement les forces de l'ordre,
01:40:14donc les enquêteurs qui sont
01:40:16sur le pied de guerre dans cette enquête
01:40:18mais également, vous le savez,
01:40:20pour ces Jeux Olympiques,
01:40:2245 000 forces de l'ordre dans la capitale
01:40:24et c'est grâce à eux, au fond, que la cérémonie
01:40:26d'ouverture hier s'est bien
01:40:28déroulée. C'est ce qui a
01:40:30voulu faire passer comme message
01:40:32à Emmanuel Macron, puisqu'il s'est rendu
01:40:34à la préfecture de police de Paris cet après-midi
01:40:36pour féliciter les forces de l'ordre.
01:40:38Je vous demande d'être mobilisés
01:40:40et on le sera tous à vos côtés
01:40:42jusqu'au jour d'après
01:40:44et donc au 8-9 septembre
01:40:46quand on pourra enfin souffler.
01:40:48En tout cas, une fois encore,
01:40:50en étant à vos côtés aujourd'hui et parmi vous, je tenais
01:40:52à vous exprimer
01:40:54la gratitude de la nation,
01:40:56ma gratitude, à vous dire
01:40:58que cela n'aurait pas été possible sans les investissements
01:41:00et tout le travail que vous avez réussi
01:41:02à effectuer ces dernières années
01:41:04et votre extraordinaire
01:41:06engagement et détermination.
01:41:08Et donc merci infiniment pour cela.
01:41:10Vous pouvez être très fiers de ce qui a été
01:41:12fait hier et de ce que
01:41:14vous faites chaque jour.
01:41:16Et des forces de l'ordre qui doivent
01:41:18rester particulièrement mobilisées, puisque nous l'avons
01:41:20appris, des membres d'Extinction
01:41:22Rebellion ont été interpellés
01:41:24cet après-midi par la police.
01:41:26Est-ce que vous nous disiez, Réda Bélage, est-ce que
01:41:28vous en savez un petit peu plus sur les conditions ?
01:41:30Ils voulaient perturber, j'imagine, les Jeux olympiques.
01:41:32Apparemment, oui. Ils ont été présentés
01:41:34au CP Centre.
01:41:36Le CP Centre ?
01:41:38C'est le CP Centre, c'est le gros
01:41:40commissariat central de Paris 1er.
01:41:42Donc vous avez le Trocadéro qui n'est pas très loin.
01:41:44Vous avez la place
01:41:46de la Concorde.
01:41:48C'est un secteur
01:41:50où on est très vigilant,
01:41:52où on a quand même des risques.
01:41:54On sait qu'il y avait eu
01:41:56des suspicions.
01:41:58Bon, je n'ai pas
01:42:00l'état exact, dans quelles
01:42:02conditions exactes ils ont été interpellés.
01:42:04Mais en tout cas, mes collègues m'ont annoncé
01:42:06que le travail continue. Hier, ça s'est
01:42:08très bien passé. On retient le positif, mais
01:42:10on a encore trois semaines
01:42:12qui vont être difficiles.
01:42:14Il va falloir être très attentif.
01:42:16Vous voyez, dès le lendemain de la
01:42:18cérémonie,
01:42:20il y a déjà une épreuve où les
01:42:22individus ont pris
01:42:24un des quatre risques. Le risque terroriste,
01:42:26le risque de délinquance
01:42:28accentuée mobile, une délinquance mobile.
01:42:30Vous avez le risque des radicaux
01:42:32de gauche, d'ultra-gauche,
01:42:34pardon, des radicaux
01:42:36militants écologistes
01:42:38radicaux. Ce qui est le cas avec l'extinction rébellion.
01:42:40On est en plein dedans, en fait.
01:42:42Vous parliez de l'impunité de ces individus. Ça me rappelle
01:42:44la préfecture de Nantes qui avait été aspergée
01:42:46de peinture. Un euro
01:42:48par extinction rébellion, d'ailleurs, me semble-t-il.
01:42:50Et Sarah Salman, c'était un euro.
01:42:52Il avait été condamné à un euro symbolique.
01:42:54Je ne me souvenais pas de ça.
01:42:56Ça m'avait marqué.
01:42:58Ce n'est pas de cette anecdote. Un euro symbolique.
01:43:00Ils n'ont pas été condamnés.
01:43:02C'est pour ça qu'ils sont là aujourd'hui, finalement.
01:43:04Ils se disent, continuons.
01:43:06Il n'y avait que un euro symbolique.
01:43:08Il y avait un euro symbolique demandé par la mairie de Paris.
01:43:10On va aller loin.
01:43:12Il y avait une certaine bienveillance.
01:43:14Vous savez, la plupart des amendes,
01:43:16beaucoup d'amendes sont impayées.
01:43:18Il y a beaucoup de gens qui cassent,
01:43:20qui ne payent pas leurs amendes et qui sont insolvables.
01:43:22C'est comme les squats.
01:43:24On met des amendes et les gens sont insolvables.
01:43:26On reviendra sur cette interpellation
01:43:28d'extinction rébellion tout au long de nos prochaines éditions.
01:43:30Merci de votre fidélité.
01:43:32Vous êtes toujours de plus en plus nombreux
01:43:34à nous regarder dans Punchline.
01:43:36Un grand merci à tous.
01:43:38Merci à tous les quatre d'avoir décrypté, analysé l'actualité.
01:43:40L'actualité qui continue sur CNews.
01:43:42Dans un instant, c'est Face à l'info
01:43:44avec Gauthier Lebret, me semble-t-il.
01:43:46Sabrina Slimani, dans l'oreillette,
01:43:48c'est tout de suite sur CNews.
01:43:50A très vite.

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