Avec Yves Azeroual et Antoine l’aventure
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NewsTranscription
00:00Sud Radio Média, Thierry Guerrier, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, heureux de vous retrouver ce matin dans 45 minutes.
00:10Nous nous retrouverons pour Mettez-vous d'accord avec nos quatre débatteurs.
00:14Mais en effet, avec Gilles Gansman, Sud Radio Média et nos deux invités.
00:18D'abord Yves Azeroy, réalisateur avec lequel nous parlerons du doc époustouflant
00:25qu'il a réalisé sur l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.
00:29Un petit peu plus léger plus tard, Antoine l'aventurier, Antoine l'aventure
00:34pour ses vidéos d'influenceurs, de redécouvreurs des régions de France.
00:38On y reviendra, mais d'abord le zapping avec vous Gilles Gansman, Yves Azeroy.
00:42Dans un instant, on viendra à vous.
00:45Ce document, vous l'avez réalisé en combien de temps ?
00:48En deux mois.
00:50On va voir pourquoi et comment, dans quels circonstances dans un instant.
00:53Gilles Gansman, le zapping.
00:56Sud Radio Média, l'instant zapping.
00:59Oh là là, notre pauvre petit coq écrasé par le taureau espagnol
01:03et du coup les Français ont mal à leur castagnette, humiliés par un genou de saison.
01:08Résultat ce matin, tout le monde se demande si on ne devrait pas dire au revoir à notre sélectionneur.
01:13Didier Deschamps, certains n'ont pas attendu ce matin, car dès la fin du match,
01:17un journaliste l'a interrogé en conférence de presse sur son départ possible.
01:21Il a moyennement apprécié.
01:23Vous avez traversé une compétition avec certaines critiques,
01:26mais vous avez aussi atteint l'objectif de votre président.
01:29Est-ce que vous avez envie de vous projeter pour les deux prochaines saisons
01:32et relever le défi de la Coupe du Monde ?
01:34Vous êtes redoutable.
01:36J'ai posé la question à mon président, je viens de perdre une demi-finale.
01:39Vous croyez que je vais déjà...
01:41Moi, je vous respecte.
01:43Essayez de respecter un petit peu les personnes qui ont de la responsabilité aussi.
01:47Je vous ai dit ça en toute tranquillité.
01:50Il s'est passé ce qui s'est passé.
01:52Je suis là pour répondre à vos questions.
01:54Je ne vais pas répondre à celle-là aujourd'hui.
01:56Même si vous savez très bien la situation,
01:58vous savez très bien ce que pense mon président.
02:00Donc vous n'auriez peut-être même pas dû me la poser.
02:03Vous pensez qu'il y a un délai de décence ?
02:05Comment j'accepte la question sans l'accepter ?
02:08Vous pensez que les journalistes devraient avoir un délai de décence ?
02:12Il vient juste de sortir du match.
02:14Quand on est responsable, on est responsable.
02:16Les faits sont là.
02:18Les amateurs en pleurent.
02:21Beaucoup pleuraient hier soir.
02:23Oui, absolument.
02:25Hier, c'était un peu révélation,
02:27tractation conciliabule en coulisses.
02:29Et on apprenait dans le 20h de TF1
02:31qu'Edouard Philippe avait dîné.
02:33On est en politique, on n'est plus dans le foot.
02:35Oui, exactement.
02:36Il avait dîné avec Marine Le Pen.
02:38Le journal Libération révèle ce soir
02:40qu'il y a quelques mois, vous auriez dîné avec Marine Le Pen.
02:44Est-ce que vous confirmez cette information ?
02:46Oui, c'est vrai.
02:47Nous avons dîné parce qu'on ne se connaît pas.
02:49On a dîné et on a constaté à l'occasion du dîner,
02:52qui était un dîner cordial,
02:54que nous avions des désaccords très profonds
02:56sur de très nombreux sujets.
02:57Vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça ?
03:00Pourquoi est-ce qu'il faudrait...
03:02Moi, j'aime bien rencontrer les gens.
03:04Marine Le Pen fait plus de 30% à l'élection présidentielle.
03:08Ça ne me dérange pas de dîner avec elle.
03:10D'ailleurs, je pourrais dîner avec elle,
03:11je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon.
03:12Et à chaque fois, je leur ferai part de désaccords
03:14qui sont sans doute très profonds
03:15sur des sujets très nombreux.
03:1716 millions de téléspectateurs,
03:19j'ai oublié de le préciser.
03:2061,2% de part de marché.
03:23Énorme carton du football, il y a sur TF1.
03:27Pas l'interview d'Edouard Philippe ?
03:28Non, pas l'interview.
03:29Non, il serait content d'avoir fait 16 millions.
03:31Tout à l'heure, on pourrait en parler.
03:33Vous, vous iriez dîner avec Jean-Luc Mélenchon ?
03:35Et Vaserwal ?
03:38Peut-être oui,
03:40mais je lui demanderai de payer l'addition.
03:42C'est-à-dire ?
03:43C'est-à-dire que je ne ferai pas non plus...
03:47Vous n'irez pas jusqu'à l'invité ?
03:48Je n'irai pas jusqu'à l'invité, voilà.
03:50C'est exactement ce que je voulais dire.
03:52On pourrait en parler tout à l'heure.
03:53Avec plaisir.
03:54Et Marine Le Pen, on pourrait vous poser la question
03:55pour votre Marine Le Pen aussi.
03:56Pour la même raison.
03:57Même méthode.
03:58Pour vous, quel est le plus antisémite des deux ?
04:01Incontestablement LFI
04:04et un certain nombre de ses représentants.
04:07Et le Rassemblement National ne l'est plus pour vous ?
04:09Depuis le 7 octobre.
04:10Alors moi, je veux bien qu'on juge sur les actes
04:12ou bien sur le passé ou sur le passif,
04:14mais depuis le 7 octobre,
04:17je n'ai pas entendu de la part des...
04:20Alors pas des nouveaux candidats,
04:23parce qu'il y a eu quelques nombreux dérapages,
04:25mais en tout cas des principaux candidats
04:29du Rassemblement National,
04:31de propos de leaders, de propos antisémites,
04:33voire même, ils ont plutôt manifesté un enthousiasme
04:38et une solidarité avec le peuple israélien
04:41suite du 7 octobre.
04:42Dans le genre, tiens, si on se parlait entre deux tours,
04:46voyant que la gauche était en train de couler,
04:49Fabien Roussel discrètement,
04:51enfin discrètement, dans un train,
04:52patron du parti communiste,
04:53le patron du patron des communistes,
04:55a appelé en catimini Emmanuel Macron
04:59et peut-être envisageait une coalition.
05:03Quand vous écoutez l'appel,
05:04je ne sais pas si vous l'avez entendu,
05:05le son a été diffusé, c'est assez fou.
05:08Il parle avec le président de la République.
05:11Non, il parle avec quelqu'un de renaissance
05:13en disant, bon, les filles, on oublie, vous inquiétez pas.
05:16Il s'en expliquait dans cet avou.
05:19Un compte X a publié des extraits
05:21d'une conversation téléphonique enregistrée
05:23alors que vous étiez sur la plateforme d'un TGV.
05:25Dans cette conversation, qui est datée de l'entre-deux-tours,
05:28vous évoquez une coalition avec la Macronie et la droite
05:31sans la France insoumise face au RN.
05:35Ça datait de l'entre-deux-tours,
05:36mais à l'époque, vous étiez prêt à lâcher la France insoumise ?
05:39Non, ça date d'avant le premier tour.
05:42Je crois que...
05:43Alors, moi, je suis vraiment transparent
05:45parce qu'effectivement, je téléphone, je passe des coups de fil,
05:48j'échange avec des collègues.
05:51Et donc, à cette époque-là,
05:55au moment où je passe ce coup de fil,
05:57il y a une majorité presque absolue
05:59donnée au Rassemblement national.
06:01Chacun échafaude des scénarios.
06:03Mais comment on va faire ?
06:04On ne peut pas laisser passer.
06:05Donc, comment on fait demain ?
06:07Et c'est rien d'autre que ça.
06:10Une jolie pépite de Cézanne Pigne.
06:13La main dans le pot de confiture.
06:15Il a été pris la main dans le pot de confiture.
06:18Moi, ce qui m'intéresse dans tout ça,
06:20c'est qui a eu le culot d'enregistrer, de diffuser ?
06:23C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
06:25on ne peut plus avoir de conversation secrète.
06:27Il était dans un négociement public
06:29puisqu'il était sur la plateforme d'ATGV.
06:30Oui, mais c'est l'appel qui a été enregistré
06:32puisqu'on a les deux voix.
06:33Donc, aujourd'hui, ça devient compliqué.
06:36On est très vite écoutés.
06:38Aïva Zeroua, vous avez fait un documentaire
06:40sur le 7 octobre.
06:42Vous en avez fait un sur Idza Krabine.
06:44Et évidemment, le dernier son
06:46que j'ai pris avant la musique,
06:48le dernier son, c'est pour vous faire réagir.
06:51C'était hier sur CNews.
06:53En effet, de plus en plus,
06:56voyons la France insoumise
06:59qui a des possibilités de gouverner,
07:01se demandent s'ils ne doivent pas partir de la France.
07:05En plus de citoyens juifs français.
07:07Exactement.
07:08Faire ce qu'on appelle l'aliat.
07:10On apprenait que beaucoup pensaient à partir.
07:132000 demandes d'informations pour faire son aliat
07:17sur le site qui s'occupe de permettre
07:20aux Juifs de France de partir en Israël.
07:22Depuis dimanche.
07:232000 demandes d'informations.
07:25Donc, il y a une peur.
07:26Il y a une trouille absolue.
07:27C'est une défaite, mais pas que pour les Français juifs.
07:29C'est très important de le souligner.
07:30Il y a beaucoup de Français qui ont peur.
07:31Il y a beaucoup de Français qui ont eu peur
07:32lorsqu'ils ont vu les résultats du second tour
07:34des législatives.
07:35Lorsqu'ils ont vu que LFI continuait sa politique
07:40et qu'il allait encore s'aggraver à l'Assemblée nationale
07:43avec de nouveaux députés élus
07:45qui sont peut-être encore plus sulfureux
07:47que ceux qu'on a connus auparavant.
07:49C'est très important de comprendre
07:50que ce qui touche les Juifs
07:51touche aussi une bonne majorité des Français.
07:55C'était sur CNews hier soir avec Olivier Benkemoun.
07:59Et vous, vous pensez à faire l'aliat
08:01et qu'est-ce que vous pensez de cette situation ?
08:05Yves Azeroual ?
08:06Je suis abattu.
08:08On a aujourd'hui en France un parti des élus
08:14qui osent dire tout haut leur antisémitisme.
08:19Alors bien sûr, ils vous disent d'emblée
08:21mais si on est antisémite, condamnez-nous.
08:23Allons devant les tribunaux.
08:25Mais c'est aujourd'hui un antisémitisme légal.
08:28C'est-à-dire qu'ils sont chaque fois à la limite
08:32de ce qui est passible des tribunaux.
08:35Ils y arrivent très bien.
08:37Mais je leur retourne la question.
08:42Je le dis au micro de Sud Radio.
08:45Mélenchon et 80% de ses députés sont antisémites.
08:50Parce qu'ils défendent la Palestine.
08:52Défendre la Palestine, c'est forcément être antisémite.
08:54Absolument pas.
08:55Moi je suis pour deux États.
08:56Donc c'est pas sur ce registre-là.
08:59Mais quand on reçoit un terroriste salamouri,
09:04quand on dit que le peuple juif,
09:06et toutes ces citations sont vérifiables,
09:09quand on dit comme Mélenchon que le peuple juif,
09:11peuple déicide, il l'a dit,
09:13quand on fait un meeting avec un logo
09:18« From the river to the sea »,
09:20c'est-à-dire de la Méditerranée au Jourdain,
09:22c'est-à-dire englobant toute la Palestine,
09:24c'est-à-dire plus du tout l'État d'Israël,
09:26plus les 10 millions d'habitants,
09:28les 8 millions d'habitants juifs qui habitent là-bas,
09:32ça signifie quoi ?
09:34Non, non, on est dans les années 30.
09:36Aujourd'hui il y a un parti antisémite.
09:38Quand on met une Rima Hassan,
09:41qui est une députée européenne,
09:43qui a dit que le 7 octobre était un acte de résistance,
09:49et qu'elle légitimait le Hamas,
09:52tout forcer de constater que ce sont des antisémites.
09:56Mais est-ce qu'on doit partir ?
09:58Le choix de partir, c'est un choix personnel.
10:02Mais je comprends.
10:04Vous savez, il y a des Juifs,
10:06des communautés de banlieue
10:08qui ne peuvent plus mettre leurs enfants
10:10dans les écoles publiques.
10:12Aujourd'hui, dans le 93,
10:14il n'y a plus un enfant juif scolarisé
10:16dans une école publique.
10:18Il y a un moment, il faut que la République
10:20et Dieu comprennent ce qui se passe
10:22et prennent des décisions fortes.
10:25Tout à l'heure, on parlait du Rassemblement National,
10:28mais l'antisémitisme aujourd'hui n'est plus dans ce camp-là.
10:31Aujourd'hui, l'antisémitisme est chrétien,
10:34est d'extrême droite, a muté.
10:36Aujourd'hui, il n'est plus dans ce côté.
10:38Il est plutôt dans les quartiers.
10:40Moi, j'avais fait, il y a 20 ans,
10:42avec Elie Choraquin, un documentaire
10:44pour Envoyé Spécial, sur la parole libérée.
10:47On est allés dans les quartiers,
10:49et on a vu naître cet antisémitisme des banlieues.
10:52Et pour finir ce zapping,
10:54je finis toujours en musique,
10:56et puis on va revenir après sur le documentaire d'Yvan Zeroual.
11:00Alors, je n'ai pas pu en parler à Valérie,
11:02parce qu'il y avait beaucoup d'actualités.
11:04Évidemment, on a été un peu bousculés
11:06avec l'actualité politique.
11:08Valérie Expert, que j'embrasse.
11:10Et du coup, il y a un mois, on apprenait
11:12que notre petite Française, vous connaissez Josse-Jonathan ?
11:15Ah, quand même !
11:17Elle a remporté Fan Cheng.
11:19C'est un concours de chant, suivi par...
11:21Il y a eu plus de 13 milliards de vues dans toute l'Asie.
11:24C'est un peu la star académie chinoise.
11:27Et c'est donc Josse-Jonathan qui a remporté le concours.
11:30Ça a duré 4 mois.
11:32Elle a battu plus de 30, une trentaine de candidates.
11:35Et elle a chanté durant tout le concours.
11:37Presque durant tout le concours.
11:38En français ?
11:39Non, en mandarin.
11:40En mandarin, mais elle a chanté aussi en français.
11:41Oui, mais la plupart du temps en mandarin.
11:43D'accord.
11:44N'allez pas me chercher.
11:45Vous allez voir, je chante en mandarin.
12:10Et en préparant ce zapping,
12:12le réalisateur m'a fait une confidence.
12:14Il a chanté en mandarin avec Josse-Jonathan
12:17quand il était sur une autre radio.
12:18Qui, John ?
12:19John, incroyable.
12:20Un autre réalisateur.
12:21Un autre réalisateur.
12:22Je le salue.
12:23Parce que je lui expliquais...
12:24Très émouvant le deuxième couplet.
12:25Je ne sais pas si vous avez noté.
12:26Oui, absolument.
12:27Et c'est le Premier ministre, Gabriel Attal,
12:29qui lui a laissé un message.
12:30Parce que vous ne le savez peut-être pas,
12:32mais ils ont eu une amourette au collège.
12:33Ah oui ?
12:34Mais bon, voilà.
12:35Elle chante évidemment en français.
12:37Et en mandarin.
12:38Et puis en mandarin, bien sûr.
12:39Sinon, 13 milliards de vues, ce ne serait pas possible.
12:40Parce que sa mère a une agence là-bas.
12:42Elle a longtemps été là-bas en chambre.
12:44Formidable.
12:45Merci Gilles Gansman.
12:46C'était le Zapping.
12:47On retrouve dans un instant votre invité,
12:49notre invité Yves Azéroal,
12:50réalisateur de ce doc diffusé sur RMC,
12:54découvert le 7 octobre,
12:56l'histoire d'un massacre.
12:58A tout de suite sur Sud Radio.
13:00Sud Radio Média.
13:02Thierry Guerrier.
13:03Gilles Gansman.
13:05Sud Radio Média.
13:07L'invité du jour.
13:09Avec Gilles Gansman, nous recevons Yves Azéroal,
13:12réalisateur de ce documentaire
13:15sur lequel on va revenir dans un instant.
13:17C'est un retour sur ce 7 octobre 2023,
13:207 octobre funeste,
13:21qui a vu le Hamas déclencher un massacre
13:24des populations civiles d'Israël.
13:26L'attaque de kibbutz, de femmes, d'enfants,
13:28de jeunes hommes désarmés, bien entendu des civils.
13:31Et puis l'attaque de cette rêve,
13:33de ce festival musical,
13:34là encore des civils, des jeunes qui sont venus,
13:37évidemment sans armes, faire la tête.
13:39Et puis même des soldats,
13:40on le voit dans le documentaire,
13:42désarmés aussi,
13:43qui sont simplement en permanence finalement
13:45et qui ont des armes qui sont installées dans leur atelier.
13:50On verra d'ailleurs que c'est un des sujets,
13:52cette impréparation globalement
13:54de services de défense israéliens.
13:571100 morts, plus de 1100 morts,
13:597700 blessés cette journée,
14:01c'est l'histoire d'un massacre,
14:03c'est ce documentaire que vous avez réalisé,
14:05Gilles Gansman.
14:06Et c'est dire le fusaire,
14:07si vous voulez le voir,
14:08sur RMC BFM Play.
14:09Je dis si vous voulez le voir,
14:11parce que hier soir,
14:13donc nous on reçoit,
14:14et puis là c'est disponible sur RMC BFM Play,
14:17j'ai envoyé un petit mot à Thierry,
14:20je lui ai dit je ne peux pas.
14:22Je ne peux pas aller au bout.
14:24J'ai vu le teaser,
14:25j'ai regardé les 20-25 premières minutes,
14:27qui est là où il y a,
14:28après il y a le débrief et des interviews,
14:32et moi à un moment,
14:33apparemment j'ai eu une version non floutée,
14:36mais les corps calcinés,
14:38les images qui sont dès le début,
14:41moi c'est insupportable.
14:43Comment vous avez pu,
14:44vous parce que,
14:46moi je ne suis pas juif,
14:48donc peut-être je ne le reçois pas dans ma chaire,
14:51les images sont tellement fortes,
14:55comment on est dans une salle de montage,
14:57et comment on est sur le terrain,
14:59quand on voit tout ça.
15:00D'abord je ne pense pas que ce soit,
15:01d'abord les 300 000 téléspectateurs
15:03qui l'ont vu en première diff sur RMC.
15:06Ça vous choque que je vous dise que je n'ai pas pu regarder ?
15:08Non, non, non,
15:10il n'y a pas une écoute juive,
15:13et une écoute non juive,
15:14c'est là-dessus.
15:15Mais rien ne me choque,
15:16rien ne me choque,
15:17mais c'est la dure réalité,
15:20la triste réalité,
15:21il y a un moment,
15:23je ne pouvais pas raconter une autre histoire que celle
15:26qui s'est passée le 7 octobre,
15:27et le 7 octobre il y a eu des massacres,
15:29il y a eu des viols,
15:31il y a eu des décapitations,
15:35des personnes éventrées,
15:37des femmes violées,
15:41des corps,
15:43des corps morts, violés,
15:46il y a eu des enfants,
15:48et puis vous avez oublié une chose,
15:49il y a eu des otages,
15:50il y a encore des otages aujourd'hui,
15:52ils sont encore retenus,
15:55dont des français,
15:57c'est pas la guerre,
15:58c'est pas ça la guerre,
15:59la guerre il y a des lois,
16:01là on a assisté à des barbaries,
16:04des massacres,
16:05à un moment il y a un intervenant,
16:07Frédéric Ancel,
16:08qui raconte un peu,
16:10qui apporte un peu de hauteur à tout ça,
16:12et qui nous dit qu'ils ne se sont pas contentés de tuer,
16:15ils voulaient aussi humilier,
16:17on est allé jusqu'à l'humiliation,
16:19et faire peur en famille,
16:22et le paradoxe c'est que la majorité de ces victimes là,
16:27des kibbutz,
16:29et de Nova,
16:30ce sont des gens de gauche,
16:32ce sont des gens qui prônent la paix,
16:33et si je puis me permettre,
16:35la veille dans un des kibbutz,
16:36le kibbutz de Niros,
16:38où je suis allé avec mon équipe,
16:40ils ont envoyé des cerfs volants à Gaza,
16:43en signe de paix,
16:44de fraternité,
16:46et une des victimes,
16:48alors elle n'a pas été prise en otage,
16:50mais elle a été blessée,
16:51me raconte que la semaine précédente,
16:54elle est allée chercher un enfant palestinien,
16:57à Gaza,
16:58pour l'amener se soigner,
16:59se faire soigner,
17:00dans un hôpital israélien.
17:01Voilà la réalité,
17:02et voilà pourquoi le choc a été encore plus terrible
17:05que ce qu'on a vu.
17:06Yves Azérol,
17:07je comprends Gilles Gansman,
17:09parce que la vertu de votre documentaire,
17:12à mes yeux,
17:13c'est que le débat qu'on a,
17:15que certains ont tenté d'imposer sur
17:18finalement c'est la guerre,
17:19terroristes ou pas terroristes,
17:21parce qu'ils sont opprimés,
17:22et donc ils auraient le droit de venir se défendre en attaquant,
17:25ce débat ne tient plus quand on revoit votre doc,
17:28c'est-à-dire qu'on voit bien en quoi,
17:30ce que ça veut dire une attaque terroriste.
17:33D'emblée, on comprend qu'on est saisi des froids, évidemment,
17:37d'emblée on comprend que là,
17:39on n'est plus dans les règles,
17:40si l'il y en a eu,
17:42de la guerre,
17:43c'est-à-dire quand même que des combattants se combattent
17:46avec des armes,
17:47des armements,
17:48là non, ce sont des,
17:49comme vous dites,
17:50des enfants, des civils,
17:51des cadavres,
17:52qui sont attaqués
17:53d'une manière
17:55érosionnée,
17:56je ne sais pas quel est le terme qu'employait Gilles.
17:58Oui, oui,
17:59non, non, non,
18:00et j'ai mal formulé,
18:02je voulais dire,
18:03on n'est plus atteint dans sa chair,
18:05parfois,
18:06quand on connaît l'Israël,
18:07ou quand on a de la famille,
18:08ou autre,
18:09c'est ça que je voulais dire,
18:10et que ce n'était pas dû à une histoire de religion,
18:12mais vous avez raison de préciser les choses,
18:15parce que maintenant,
18:16comme tout est déformé,
18:17autant préciser les choses.
18:19Moi, ce qui m'a étonné,
18:20c'est cette femme,
18:21qui laissait sa porte ouverte,
18:23qui est en interview,
18:24et qui est maintenant,
18:25qui a toujours peur
18:26que quelqu'un rentre pour la tuer.
18:29Est-ce qu'aujourd'hui,
18:30les Israéliens continuent à avoir peur ?
18:34Alors d'abord,
18:35il y a eu un traumatisme,
18:36ça fait huit mois,
18:37il y a un traumatisme,
18:39moi, je suis retourné en Israël récemment,
18:41pour une future enquête, etc.,
18:44et ils sont toujours traumatisés,
18:47bien sûr qu'ils ont peur,
18:48parce qu'ils vivent,
18:50à un moment,
18:51il y a eu, au tout début,
18:52une des participantes de Nova,
18:54nous dit, bon, des roquettes,
18:55on a l'habitude d'entendre des roquettes,
18:57mais là, c'était plusieurs roquettes,
18:59au festival Nova, pardon, oui,
19:01mais là,
19:02ils ont l'habitude du terrorisme,
19:04c'est terrible ce que je veux dire,
19:06mais être blessé, tué,
19:08un coup de couteau,
19:09une explosion dans un bus, etc.,
19:11mais là, ça a été un massacre de nombre,
19:14c'est un pogrom qui est arrivé.
19:15Alors, ce qui donne la force du documentaire,
19:17c'est que les images,
19:19de ce qui se passe en temps réel,
19:21au moment où ça se produit,
19:23ce sont les images des victimes elles-mêmes.
19:24Comment vous avez fait
19:25pour récupérer toutes ces images ?
19:27Alors, d'abord,
19:28il y a eu un long travail,
19:29avec l'équipe,
19:31d'aller voir un peu,
19:34à la fois,
19:35les victimes,
19:36les habitants des kibbutz,
19:38les habitants des villes,
19:39mais aussi la police et l'armée,
19:41pour les rassurer,
19:43pour leur dire
19:44quelles étaient nos intentions,
19:46c'était vraiment
19:48d'écrire, minute par minute,
19:50le 7 octobre,
19:51la veille,
19:52démarrer la veille,
19:53qu'il y ait un shabbat.
19:54Quel accueil vous avez reçu,
19:55parce que vous avez l'air de douter,
19:56ou eux doutaient ?
19:57Non,
19:58ils ne doutaient pas vis-à-vis de nous,
19:59mais ils doutaient,
20:00parce que,
20:01souvenez-vous,
20:02le 9 octobre,
20:03déjà, les gens disaient,
20:05c'est pas vrai,
20:06ils minimisaient,
20:07ils édulqueraient,
20:08ils commençaient à dire,
20:09oui, pas tout à fait,
20:10vous parliez de LFI,
20:11il y en a un qui a dit,
20:12oui, il y a eu des enfants brûlés,
20:13mais c'est Israël,
20:14c'est Girod qui a dit ça,
20:16Girod ou Bonpar,
20:17je ne me souviens plus,
20:18enfin, un des deux,
20:19c'est pareil.
20:20Donc,
20:21ils ont quand même pris,
20:22d'abord,
20:23l'accueil du monde,
20:24souvenez-vous,
20:25le président Macron,
20:26on va faire une coalition internationale,
20:28le 7,
20:29le 8,
20:30le 9,
20:31et jusqu'à aujourd'hui,
20:32on n'entend plus parler,
20:33on entend sur les ondes,
20:34dans les médias,
20:35et dans un certain nombre de politiques.
20:38Il a tenté,
20:39il a proposé,
20:40puis il n'a pas été suivi.
20:41Je veux dire,
20:42qu'il n'a pas été suivi,
20:43ça ne s'est même pas,
20:44c'est mordé comme opération.
20:47Mais est-ce que vous pensez
20:49qu'est la petite musique qu'on entend
20:51et qui est peut-être justifiée,
20:53est-ce que le nombre de Palestiniens qui meurent
20:56justifie,
20:58alors, ok,
20:59vous cherchez à aller tuer le Hamas,
21:01mais doit-on sacrifier
21:02autant de Palestiniens
21:03pour tuer 3, 4 personnes du Hamas ?
21:05Faut-il tuer 10 000 Palestiniens
21:07pour tuer 3 personnes du Hamas ?
21:09Alors, comme vous dites vous,
21:10moi je ne suis pas Israélien,
21:12donc vous parlez du gouvernement Israélien,
21:15voilà, déjà, vous êtes Israélien.
21:17Alors,
21:18comparaison n'est pas raison,
21:20mais comment la France
21:22et les Etats-Unis ont réagi
21:24après les attentats
21:26vis-à-vis de Daech à Moussoul,
21:28comment ils ont bombardé ?
21:29Est-ce qu'ils ont fait
21:30une différence
21:32entre les civils,
21:34ceux qui ne sont pas terroristes ?
21:36Enfin, je ne sais pas,
21:37je ne sais pas comment.
21:38Il y a des principes quand même
21:39dans l'armée américaine
21:40et dans l'armée française
21:41qu'on essaie de respecter.
21:43Je pense que l'armée,
21:45c'est un des aspects qu'on apprend,
21:47par exemple, à Saint-Cyr.
21:48Bien sûr, bien sûr,
21:49et pour avoir fait des reportages
21:51et des documentaires
21:52sur l'armée israélienne,
21:53je crois que c'est immoral,
21:55c'est une éthique immorale.
21:57Ce que veut dire Gilles,
21:58c'est qu'on a l'impression
21:59que ces règles éthiques de la guerre
22:01que respectaient les officiers de TSAL
22:03ont sauté cette fois-ci.
22:04Je ne pense pas, je ne pense pas.
22:05D'abord, les chiffres que vous donnez,
22:07je ne sais pas d'où ils proviennent,
22:09mais si ce sont les chiffres du Hamas,
22:11permettez-moi d'en douter,
22:12du ministère de la Santé du Hamas.
22:14Déjà, c'est un oxymore, je ne sais pas.
22:16D'une part.
22:17D'autre part...
22:18Vous doutez qu'il y ait eu plus de 10 000 morts ?
22:20Non, d'abord, je ne sais pas.
22:23Je ne sais pas quel est le nombre de morts.
22:25Tous les morts se valent.
22:27Tous les morts se valent.
22:28C'est un peu ma question.
22:29Il y a une seule différence.
22:30C'est la manière et qui est à l'origine
22:34du meurtre et de l'assassinat.
22:38C'est la loi du talion ?
22:39Non, pas du tout, pas du tout.
22:40Et vous savez ce que c'est que la loi du talion ?
22:42La loi du talon, contrairement à ce qu'on pense,
22:44ce n'est pas œil pour œil, dent pour dent.
22:46La loi du talion, c'est pour un œil qu'un œil
22:49et pour une dent qu'une dent.
22:51Il ne faut pas entrer dans la démesure.
22:53Voilà ce que c'est qui a été mal interprété.
22:55Il y a un aspect très intéressant dans ce doc
22:58que vous avez mis en lumière de façon assez honnête intellectuellement
23:03et qui est tout de même la grande question, si j'ose dire,
23:06de la réalité de l'efficacité de l'appareil de défense israélien.
23:11Il s'agit aussi bien d'une femme officier
23:15qui met le doigt sur cet aspect
23:17que Frédéric Ancel, qui est un des grands observateurs
23:20du conflit israélo-palestinien.
23:24C'est la défaillance totale de l'appareil de défense israélien.
23:27Alors évidemment, certains y ont vu un complot,
23:29c'est-à-dire qu'au fond, ça aurait permis à Netanyahou
23:32d'attaquer derrière de manière encore plus brutale Gaza
23:35et de rayer Gaza de la carte, en tout cas le Hamas.
23:38Bon, ça c'est l'argument de ceux qui considèrent qu'il y a complot.
23:42Dans la réalité, il y a tout simplement que,
23:44vous l'expliquez assez bien,
23:46Israël s'est un peu reposé sur un Mossad qui faisait autre chose
23:50et puis sur des informations électroniques
23:53et une barrière électronique qui a été tout de même
23:56enfoncée, la barrière entre Gaza et Israël,
23:58en 30 points différents en quelques minutes.
24:00Donc, comment vous expliquez cette défaillance
24:02qui est quand même incroyable ?
24:04Alors, vous avez quasiment tout dit
24:07avec une observation qui est importante.
24:10D'abord, parce que le Qatar déverse
24:13des milliards et des milliards de dollars,
24:15donc Israël pensait que les Gazaouis avaient du travail,
24:20avaient de quoi manger, de se nourrir, de se vêtir
24:22et qu'ils avaient d'autres préoccupations.
24:24C'est un peu vrai, mais c'était une façade.
24:25Tout à fait, d'une part.
24:26Et d'autre part, l'ennemi principal...
24:28Derrière cet argent servait à armer de manière très technologique le Hamas.
24:32Tout à fait. Et d'autre part, Israël se tournait...
24:35Pour eux, l'ennemi principal, c'était l'Iran.
24:37L'Iran nucléaire.
24:39Donc, ils n'imaginaient même pas
24:41cette capacité qu'avaient les membres du Hamas
24:44d'organiser ce massacre.
24:47A votre avis, Yves Azeroual, vous qui avez cet oeil de réalisateur,
24:51mais qui n'est pas Israélien,
24:53vous pensez qu'on va en sortir comment ?
24:55Ils vont en sortir comment ?
24:57Il faut être deux pour faire la paix.
24:59Évidemment, ce n'est pas le Hamas qui sera un interlocuteur.
25:04L'OLP de Mahmoud Abbas est un peu démonétisée,
25:08donc il va falloir trouver un autre interlocuteur.
25:11Et je pense que cette fameuse coalition internationale,
25:14mais pour la paix, devrait se mettre en place.
25:16Et très vite, avec les Européens,
25:18qui n'ont plus de grande voie au chapitre,
25:20et les Américains, pour essayer de trouver une solution
25:23à ce qui se passe là-bas.
25:25Ça s'appelle 7 octobre,
25:27Israël attaqué l'histoire d'un massacre.
25:29Remarquable doc d'Yves Azeroual,
25:31qu'on peut voir sur RMCB FM Play.
25:33Merci d'avoir accepté l'invitation de Sud Radio.
25:36Yves Azeroual, aujourd'hui, on se retrouve tout de suite,
25:38dans quelques instants, pour un autre sujet.
25:40On va revenir en France, avec Léger.
25:42Merci à Léger, à tout de suite, Sud Radio.
25:51Le Supplément Média.
25:53Oui, dans quelques instants, dans dix minutes à peu près,
25:55on se retrouvera pour Mettez-vous d'accord,
25:57avec nos quatre débatteurs.
25:59Mais d'abord, dans le Supplément Média,
26:01avec Gilles Gansman, nous recevons Antoine L'Aventurier.
26:04Je ne sais pas comment il faut dire, d'ailleurs.
26:06Bonjour Antoine.
26:07Bonjour.
26:08Alors, est-ce que c'est le nom de l'émission,
26:10qui s'appelle Antoine L'Aventure, les régions de France,
26:12qui est diffusée sur Canal+, Kids ?
26:14Ou est-ce que c'est Antoine L'Aventurier ?
26:16C'est votre vrai prénom, Antoine ?
26:18Antoine, oui, c'est mon vrai prénom.
26:20Antoine L'Aventure, c'est le nom de l'émission.
26:22Le but de cette émission, c'est de faire découvrir la France
26:24aux enfants, à travers des petites aventures
26:26qu'ils peuvent refaire avec leurs parents, bien évidemment.
26:29Antoine L'Aventure, c'était votre pseudo sur Instagram au départ.
26:33Vous vous êtes fait connaître par Instagram.
26:36Moi, sur les réseaux, je suis connu sous le nom
26:38d'Antoine Explore la France, parce que j'ai vraiment
26:40à cœur de faire découvrir la France à ma communauté.
26:42Je trouve qu'on a un pays qui est magnifique.
26:44C'est d'ailleurs la première destination touristique mondiale.
26:46J'ai vraiment à cœur de valoriser spécifiquement
26:49le patrimoine naturel français.
26:51C'est quoi votre métier ?
26:53Je suis réalisateur maintenant.
26:55J'ai longtemps travaillé à la télévision.
26:57Je suis créateur de contenu sur les réseaux sociaux.
26:59Ça rapporte, le créateur de contenu ?
27:01Créateur de contenu, non, pas vraiment.
27:03Ça ne rapporte pas.
27:05Si je voulais en faire un métier, il faudrait que je me lève tôt.
27:07Et vous faire gonfler les lèvres.
27:09Pardon ?
27:10Et vous faire gonfler les lèvres.
27:11Et me faire gonfler les lèvres, oui, effectivement.
27:13Mais ce n'est pas prévu pour le moment.
27:15C'est une blague.
27:17Vous n'avez jamais vu les influenceuses actuelles ?
27:19C'est plutôt ce que rendent les influenceurs.
27:22C'est plutôt féminin en l'occurrence.
27:24Vous choisissez le vecteur de l'histoire
27:29pour faire découvrir des endroits très différents
27:32ou moins connus de régions.
27:34Je prends un exemple, la Normandie.
27:36À travers Richard Cœur de Lyon,
27:38vous êtes allé nous montrer des falaises, des lieux,
27:41de magnifiques châteaux, forts notamment,
27:47qui sont connus tout de même,
27:49mais beaucoup moins connus que les plages.
27:51Pourquoi avoir choisi ce vecteur de l'histoire ?
27:54La France est très riche, évidemment, de son histoire.
27:56C'est peut-être ça la raison ?
27:57Effectivement, c'est le thème de cette troisième saison.
28:01Le thème de la première saison, c'était les paysages.
28:04Le thème de la deuxième, c'était les légendes.
28:06À chaque fois, je partais d'une légende
28:08pour découvrir une région.
28:10Le thème de cette troisième saison,
28:12c'est les cultures régionales.
28:14Je pense qu'on a un pays avec des cultures
28:16aussi variées que ses paysages.
28:18Ça me tenait à cœur de mettre en valeur ces cultures.
28:22Parce que c'est vrai que la France,
28:24du nord au sud, c'est mille kilomètres.
28:26Entre les corons du nord,
28:28avec la gastronomie, les traditions,
28:30les patois, etc.
28:32Si on descend plus au sud,
28:34le pays n'a rien à voir.
28:36Pourtant, on est au sein d'un même pays.
28:38C'est magnifique qu'il y ait autant de cultures
28:40avec autant de patrimoines.
28:42Et puis, vous endossez
28:44le homme de chevalier au Normandie,
28:46le chapeau de corsaire à Nice.
28:48Il se transforme en Syngogne,
28:50en Alsace.
28:52Le but, c'est de faire rire les enfants.
28:54Déjà, il y a beaucoup de choses
28:56qui se transmettent par le rire.
28:58C'est une émission grand public.
29:00Je cherche à m'adresser
29:02spécifiquement aux enfants.
29:04Je pense que c'est eux qu'il faut sensibiliser
29:06à la préservation de notre patrimoine.
29:08Il y a un truc incroyable
29:10dans l'émission consacrée au nord.
29:12Je connaissais,
29:14évidemment, vous avez mangé
29:16du maroilles. C'était bien comme expérience ?
29:18Oui, j'ai bien aimé. Le caméraman,
29:20un peu moins, mais j'ai bien aimé.
29:22Vous avez monté, on aurait dit,
29:24la grande muraille de Chine.
29:26C'est en fait
29:28sur du charbon ?
29:30Vous savez, ce sont
29:32ce qu'on appelle les terris.
29:34Ce sont ces grandes montagnes de charbon.
29:36Ce qui reste
29:38de l'industrie charbonnière
29:40dans le nord, c'est très impressionnant.
29:42À l'image, en tout cas, c'est incroyable.
29:44Combien il y avait de marches
29:46pour atteindre le sommet ?
29:48Il doit y en avoir
29:50une petite centaine.
29:52Il y en avait plus, non ?
29:54Je vous avoue que je ne les ai pas comptées.
29:56En plus, je me suis amusé à les faire plusieurs fois
29:58parce qu'il fallait refaire des prises, etc.
30:00Heureusement que je ne les ai pas comptées.
30:02Vous êtes né dans quelle région ?
30:04Je suis né en Bourgogne.
30:06Moi aussi, comme ça,
30:08on est pays.
30:10Quelle est alors, sinon,
30:12votre région préférée ?
30:14C'est difficile de vous poser cette question.
30:16Quelle est celle
30:18qui vous a le plus impressionné dans vos tournages ?
30:20En tout cas,
30:22sur cette troisième saison,
30:24je pense que
30:26le Pays Basque est une région
30:28absolument fantastique.
30:30Je me sens vraiment dépaysé.
30:32Quand je vais
30:34dans le Pays Basque, je me sens dépaysé
30:36parce qu'on parle basque.
30:38Je trouve ça fantastique
30:40que les langues soient préservées à ce point-là
30:42parce qu'il y a une vraie identité,
30:44parce qu'il y a une culture qui est très forte
30:46et parce que c'est des surprises à chaque coin de rue,
30:48à chaque colline.
30:50En Bretagne, on parlait un peu le breton.
30:52La Bretagne m'a marqué aussi.
30:54J'ai eu l'occasion d'aller
30:56préparer un kouign-amann
30:58dans une boulangerie à Douarnenez.
31:00C'était excellent. Je crois que c'était
31:02le meilleur kouign-amann que j'ai jamais mangé de ma vie.
31:04Je ne dirai pas le nom de la boulangerie parce que
31:06je sais qu'il y a des guerres de clochers entre les Bretons
31:08où ils revendiquent tous avoir le meilleur
31:10kouign-amann, etc.
31:12On met beaucoup de beurre dans le kouign-amann ?
31:14Oui, beaucoup. Je ne dirai pas quelle quantité, mais beaucoup.
31:16Est-ce que ces expériences-là
31:18que vous avez sur
31:20Canal Plus Kids vous donnent envie de faire
31:22de l'antenne et d'autres programmes ?
31:24Est-ce que vous avez une ambition de devenir
31:26animateur ou reporter ?
31:28Écoutez, si vous avez
31:30une chronique à me proposer sur Sud Radio, moi je suis preneur.
31:32Ça, il faut voir Patrick Roger.
31:34Oui, évidemment.
31:36J'aimerais en fait...
31:38Mon but, ce serait d'être
31:40le Stéphane Berne du patrimoine naturel français.
31:42Être aussi connu que lui
31:44dans ses qualités
31:46de gardien du patrimoine
31:48bâti. Moi, j'aimerais avoir
31:50cette même reconnaissance sur le patrimoine
31:52naturel parce que je pense qu'on
31:54ne parle pas assez de cette combinaison
31:56de mots, le patrimoine naturel.
31:58Parce que ce n'est pas seulement de l'environnement,
32:00c'est vraiment... Le patrimoine, c'est quelque chose
32:02qui nous définit. On est vraiment...
32:04Par exemple, les châteaux de la Loire, ils ne sont pas construits
32:06en apesanteur. Ils sont construits précisément
32:08sur les bords de Loire.
32:10On a vraiment... Tout notre patrimoine
32:12bâti, notre patrimoine culturel, dépend
32:14de ce patrimoine naturel-là.
32:16Moi, c'est ça que j'aimerais remettre en valeur.
32:18Et vous pensez qu'il y a un mépris
32:20de la province et de ses territoires
32:22dans les médias ?
32:24Non, je ne pense vraiment pas qu'il y ait
32:26de mépris. Mais
32:28peut-être que ce sera intéressant d'en parler un peu plus
32:30pour le faire connaître et pour
32:32que les Français se rendent compte à quel point
32:34ce pays dans lequel on vit est fantastique.
32:36Comment vous avez été accueilli dans les tournages ?
32:38Parce qu'on sent bien qu'évidemment,
32:40il y a une volonté de promotion des villes,
32:42des départements, des régions
32:44de France. Mais les gens aiment aussi
32:46leurs terroirs et est-ce qu'ils aiment en parler ?
32:48Est-ce qu'ils vous ont aidé pour vos tournages ?
32:50Les gens m'ont beaucoup aidé pour
32:52les tournages. J'ai pu rencontrer
32:54des artisans absolument
32:56incroyables. Un bourrelier, par exemple, c'est
32:58quelqu'un qui...
33:00C'est quelqu'un
33:02qui fabrique
33:04les colliers des vaches.
33:06Vous savez, les gros colliers en cuir
33:08tressés avec la cloche, etc.
33:10Moi, je fais des rencontres
33:12absolument extraordinaires comme ça.
33:14Ils me donnent des conseils sur des
33:16lieux à avoir, etc. Si j'ai le temps pendant les tournages,
33:18j'y passe.
33:20Globalement, je suis très bien accueilli.
33:22J'ai jamais été, même au Pays Basque,
33:24où on l'est dit,
33:26assez rebus de
33:28prime abord. Non, on est accueilli à bras ouverts.
33:30Au fait, le Pays Basque, pourquoi les maisons basques
33:32sont-elles blanches et rouges ?
33:34Alors, dites-nous.
33:36Il y a le blanc et le rouge
33:38sur le Pays Basque.
33:40Le rouge, ça vient surtout du fait
33:42qu'à l'époque, on peignait
33:44toutes les parties en bois, donc les poutres,
33:46les volets, avec du sang de bœuf.
33:48Ça rendait le bois imputrécible,
33:50ça veut dire qu'il ne pourrissait pas. Le Pays Basque, c'est une région assez humide.
33:52Et voilà.
33:54Ce rouge vient du
33:56sang de bœuf. Je vous pose la question parce que vous y répondez,
33:58évidemment, dans l'émission Antoine L'Aventure
34:00Les Régions de France.
34:02C'est sympathique parce que là, on voit bien la teneur
34:04de ce que vous racontez à travers une
34:06anecdote ou une dimension historique comme celle-là
34:08ou un truc. Eh bien, on comprend,
34:10on rentre dans l'histoire locale. C'est assez génial.
34:12Et du coup, vous avez continué à faire des
34:14vidéos sur Insta ? Vous continuez ?
34:16Je continue beaucoup à faire des vidéos
34:18sur Instagram.
34:20Mon but, ça reste vraiment
34:22de traiter de tous les sujets possibles, mais vraiment
34:24concentrer sur le patrimoine naturel.
34:26Là, dans
34:28quelques temps, je pars descendre
34:30une forêt alluviale vers
34:32le Rhône. Donc, c'est une forêt
34:34humide. Vraiment, on se croirait
34:36dans une mangrove. C'est un paysage que peu de gens
34:38connaissent. Il y a des mangroves en France,
34:40mais c'est plutôt en Guyane ou en Martinique.
34:42Mais si on ne veut pas aller trop loin,
34:44il est possible de trouver des paysages similaires.
34:46Ah oui ? C'est intéressant.
34:48Et est-ce qu'il y a des régions où vous n'avez pas encore
34:50tourné et où vous voulez absolument aller ?
34:52Alors, je connais très peu
34:54le sud de la France entre, on va dire,
34:56Montpellier, Toulouse, en passant par Perpignan.
34:58Tout ça, c'est vraiment
35:00une partie de la France que je connais pas.
35:02Eh bien, voilà. Vous arrêtez votre embauche
35:04de Sud Radio. C'est foutu.
35:06Il ne fallait pas dire ça. Il faut que j'y aille.
35:08Mais alors, ça va être...
35:10Cet été,
35:12ça va être la bonne occasion.
35:14Et alors, pour voyager,
35:16est-ce que ça coûte cher ? Parce qu'aujourd'hui, on parle
35:18beaucoup du pouvoir d'achat
35:20des Français. Alors, c'est vrai que les Français vont
35:22de plus en plus en France.
35:24Mais finalement, d'aller dans les endroits
35:26où vous allez, est-ce que ça coûte cher
35:28de voyager en France ? On voit que le train est cher.
35:30C'est vrai qu'il y a un débat là-dessus.
35:32Parce que tout le monde dit
35:34que voyager en France, parfois, ça coûte plus
35:36cher que voyager à l'étranger. Encore une fois,
35:38ça dépend de la manière dont on voyage.
35:40Moi, par exemple, pour une semaine
35:42de marche dans le Cantal, ça me coûte
35:44un billet de train. Et puis,
35:46il y a un petit peu de matériel.
35:48Mais en fait, sur place, je dors
35:50sous ma tente.
35:52Je mange des rations
35:54lyophilisées.
35:56Avec Jerem, avec Hugo,
35:58qui sont mes
36:00caméramans, exactement.
36:02Mais non, en fait, si on
36:04fait un peu la chasse au prix, non. Il y a moyen
36:06de faire des très belles vacances à moindre prix en France.
36:08Bien sûr.
36:10Très bien. C'est 10 émissions que vous pouvez suivre.
36:12Vous pouvez voir tout l'intégral sur
36:14My Canal. C'est en ligne depuis
36:16le 6 juillet. Et sinon, c'est tous les jours
36:18de 10h à 19h45
36:20sur Canal+.
36:22Ça dure à peu près une dizaine de minutes à chaque fois.
36:24Sur Canal+.
36:26Et vous avez toutes les saisons en intégralité.
36:28Si vous voulez aller voir les autres épisodes,
36:30les autres saisons sur My Canal.
36:32Troisième saison d'Antoine L'Aventure,
36:34région de France, sur Canal+.
36:36Merci à vous, Antoine.
36:38Et d'ailleurs, préparez-vous
36:40en temps sportif. On parlera de
36:42Pierre de Coubertin demain.
36:44Évidemment, les Jeux Olympiques.
36:46Formidable. Merci à vous,
36:48Antoine, et à bientôt. Et on se retrouve
36:50avec les quatre débatteurs de Mettez-vous d'accord
36:52dans un instant. Sud Radio, à tout de suite.