Pascal Praud reçoit Patrick Vignal, ex-député Renaissance

  • il y a 3 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Patrick Vignal, ex-député Renaissance.

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Transcription
00:00Nous écoutons tous les lundis une chanson de Jesse Garonne qui est celle-ci.
00:30Jesse Garonne qui aura traversé la saison avec nous, on le salue !
00:42Top 3 des interprétations de l'année, magnifique, bravo monsieur !
00:45Magnifique Jesse, mais il veut pas venir nous voir !
00:47Mais non il nous aime pas !
00:48Vous savez que plus ça va, moins il y a de gens où on nous raccroche au nez, où les gens veulent plus venir nous voir...
00:52C'est vrai !
00:53C'est terrible, je crois qu'on doit...
00:55C'est bizarre hein ?
00:57Bon, Patrick Vignal est avec nous, bonjour monsieur Vignal.
01:00Alors on n'a toujours pas écouté malheureusement et je voudrais quand même qu'on écoute quelques interventions hier.
01:06Bonjour monsieur Vignal, vous ne vous êtes pas représenté dans votre circonscription de l'héros.
01:12Non, non, j'ai perdu cher Pascal.
01:14Par contre je suis content de vous avoir chantant parce qu'il y a quelques jours je vous ai vus,
01:18vous aimiez pas le foot, les Jeux olympiques et je suis ravi de voir que vous avez retrouvé la pêche.
01:24Et c'est important cher Pascal.
01:26Oui, je suis d'accord avec vous mais bon, d'abord j'aime bien le foot, vous vous trompez parce que je pense que Deschamps...
01:30Et on va gagner.
01:31Je pense que exactement, je suis comme vous, je pense que Deschamps va être champion d'Europe.
01:34Mais je disais simplement que cette dissolution avait gâché mon été, c'est tout.
01:39Mais ça va mieux là !
01:41Ah ça va mieux...
01:42Rassurez-moi.
01:43Vous trouvez que ça va mieux depuis hier, on n'a pas de gouvernement...
01:45Vous chantez bien, vous chantez bien, ça va mieux.
01:48J'irai pas jusque là, mais bon...
01:49Jean-Luc Mélenchon, écoutons-le hier soir.
01:52Le président doit s'incliner et admettre cette défaite sans tenter de la contourner de quelque façon que ce soit.
02:05Le premier ministre doit s'en aller.
02:08En effet, il n'a jamais reçu la confiance de l'Assemblée nationale,
02:14il vient de diriger la campagne perdue par son camp et il a reçu un vote de défiance populaire massif.
02:22Le président a le devoir d'appeler le nouveau Front populaire à gouverner.
02:32Mathilde Panot, elle était ce matin sur Radio-Télé Luxembourg.
02:35Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner.
02:39C'est celui qui a redonné de l'espoir à des millions de personnes, notamment en faisant 22% à l'élection présidentielle.
02:46C'est celui qui, grâce à qui, a pu exister non seulement la NUPES, mais aujourd'hui le nouveau Front populaire.
02:52Donc c'est lui qui doit aller à Matignon ?
02:54C'est une des discussions qu'on aura, on s'est vu hier avec les partenaires du nouveau Front populaire.
02:58On va se revoir aujourd'hui pour acter des méthodes et avancer sur des méthodes.
03:02Mais Jean-Luc Mélenchon n'est absolument pas disqualifié.
03:05Écoutons également Emmanuel Bompard qui était ce matin sur France 2.
03:09Jean-Luc Mélenchon a fait 22% des voix à l'élection présidentielle et je vais vous dire quelque chose.
03:14Moi, je voudrais lui rendre hommage parce que sans la campagne présidentielle qu'il a faite,
03:18sans le fait qu'ensuite il ait constitué et proposé de constituer la NUPES, c'était en 2022,
03:23il n'y aurait pas eu de nouveau Front populaire à ces élections législatives et il n'y aurait pas eu la possibilité de battre les macronistes
03:28et d'empêcher l'extrême droite de s'emparer du pouvoir.
03:30Est-ce qu'il ferait un bon Premier ministre ?
03:31Mais plein de gens feraient des bons Premiers ministres, Thomas Soto, et franchement, je suis désolé,
03:35vous pouvez me poser la question par tous les bouts, je ne vais pas rentrer aujourd'hui,
03:38si vous voulez, dans les commentaires des individus, des uns ou des autres.
03:42Bon, c'est intéressant d'écouter quelques interventions et puis à Patrick Vignal, je vous donne la parole,
03:46encore deux personnes qui vont s'exprimer. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, c'était hier soir.
03:51Aujourd'hui, personne ne peut dire qu'il a remporté ces élections législatives
03:55et surtout pas Monsieur Mélenchon qui fait preuve de beaucoup de prétentions.
03:58Je constate que la majorité est restée solide malgré ce qu'on lui disait,
04:02même si, évidemment, il faut voir un recul de l'opposition et avec beaucoup d'humilité,
04:06savoir qu'il y a une volonté de la part des électeurs d'avoir du changement.
04:10Je constate que la droite républicaine reste très forte et moi je constate,
04:14c'est ce que je porte en tant qu'homme de droite républicaine et populaire qui soutient le Président,
04:19qu'il faut peut-être s'ouvrir à cette droite républicaine un peu plus qu'on ne l'a fait auparavant
04:23et trouver cette alliance politique sans doute demain.
04:26Et enfin, Florence Portelli qui est vice-présidente des Républicains, elle était hier soir sur TF1.
04:30C'est un comique Gérald Darmanin, c'est quelqu'un qui est sorti par exemple de la loi immigration du Sénat
04:34en disant c'est très bien, il est arrivé après au Parlement en disant finalement c'est pas bien.
04:37C'est quelqu'un qui aurait dû démissionner après ce qu'il s'est passé en Nouvelle-Calédonie.
04:40Donc là, ils sont tous en train de dire on va continuer à tripatouiller alors que les gens sont exaspérés.
04:45C'est pas parce qu'il y a eu un rejet du Rassemblement National
04:48qu'il y a eu une adhésion derrière ce front qui ne ressemble à rien.
04:51Donc aujourd'hui, ça me paraît vraiment dangereux de jouer à ça.
04:55Bon, M. Vignal, votre analyse et votre pronostic de ce qui va se passer
04:59et de ce qu'il faudrait faire ces prochaines heures.
05:01Et je rappelle que vous étiez longtemps député, j'allais dire de Montpellier.
05:07En tout cas, vous étiez de l'Hérault précisément.
05:11Vous étiez député de la 9e circonscription en ballotage défavorable au premier tour.
05:16Vous ne vous êtes pas présenté au second.
05:18Qu'est-ce qu'il faut faire et quelle est votre analyse ?
05:20Je vais vous dire, qu'ont fait les Français pour avoir une classe politique si mesquine ?
05:26Moi, vous savez, je dis souvent les choses.
05:28Est-ce qu'il fallait faire cette dissolution ? Est-ce que c'était le moment où c'est fait ?
05:32Nous, nous devions prétendre avoir 60 à 70 parlementaires.
05:37On se retrouve à en avoir 163.
05:39Les Républicains en ont 60.
05:41Le front de gauche qui a été taillé pour 200 se retrouve à 140, je crois, ou même un peu moins.
05:48En fait, le vrai débat, un, c'est que Jordan Bardella, le deuxième tour du RN, a été très mal fait, très mal négocié.
05:56Vous avez vu Pascal, les candidats, c'était horrible.
05:59Donc, je pense qu'ils ont perdu un étayage.
06:01Ça, c'est le premier point.
06:02Et le deuxième point, je suis désolé de le dire, mais pour Marine Le Pen,
06:06elle n'avait aucun intérêt à récupérer ce pays avec les clés du camion.
06:10Il manque un peu d'essence parce qu'elle est déjà sur 2027.
06:13Imaginez que Jordan Bardella ait eu une majorité et qu'il ait fait le job.
06:17En 2027, il est vaincu Marine.
06:20Et de notre côté, le leader Maxime Mélenchon n'a jamais voulu gouverner.
06:24Il est en train de cuiver la France, les quartiers populaires et les communautés pour préparer les présidentielles.
06:31Et je vais vous dire gentiment, quand je vois Laurent Wauquiez ce matin qui dit
06:35« Je ne ferai aucun accord avec la Macronie »,
06:37mais c'est quand qu'on s'occupe des 65 millions de Français dans ce pays.
06:42Donc moi, il me semble que, je l'ai dit depuis une semaine,
06:45j'ai dit au président de la République qu'il fallait garder
06:48Gabriel Attal, Gérald Darmanin, qui ne doit pas partir,
06:51la ministre des Sports, Pascal, 11 milliards.
06:54Ça fait 100 ans qu'on entend les jeux, le tourisme, l'hôtellerie, l'image de la France.
06:59Et de même, parce que Jean-Luc Mélenchon explique qu'il a gagné,
07:02il n'a pas gagné la majorité.
07:04Il faudrait tout mettre à bord.
07:05Donc il faut garder tout le monde, c'est ce que vous dites.
07:07Non, non, pas tout le monde.
07:10Il y a un moment quand même, il faut lancer des signaux et de dire que...
07:13Mais on va en parler après, parce qu'il est 12h28,
07:16mais si effectivement, la leçon c'est « on change rien »,
07:19ça, ça me paraît compliqué.
07:20Non, Pascal, ce n'est pas ça que je vous ai dit.
07:22C'est d'abord les ministres concernés.
07:25Non, les ministres concernés pour les jeux.
07:27D'accord, on les garde.
07:28La secrétaire d'État à la francophonie, on s'en fout.
07:31Il faut garder 10 ministres parce qu'ils connaissent le système.
07:34Ok, et il est 12h28, à tout de suite.
07:36Pour l'instant, le journal permanent d'Emile Guidaise et vous au 01.80.20.39.
07:4021h, 11h, 13h, c'est Pascal Praud et vous sur Europe 1.
07:43Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
07:45rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Praud et vous.
07:48Europe 1, Pascal Praud.
07:52Bon, nous sommes toujours avec Patrick Vignal,
07:54qui était jadis député de l'Hérault,
07:58en tout cas qu'il l'était lors de la dernière session parlementaire,
08:02qui a été éliminé cette fois-ci.
08:04Vous avez quel âge d'ailleurs Patrick ?
08:0666 ans.
08:07Donc la politique c'est fini pour vous ?
08:09Le temps passe vite, mais c'est jamais fini.
08:11Regardez mon ami François Hollande.
08:13C'est votre ami François Hollande ?
08:15Bah écoutez, il m'a fait gagner en 2012 de 50 voix dans une circo qui était très à droite.
08:21Donc je lui dois beaucoup.
08:22Vous savez, moi je suis loyal, mais à la fois libre.
08:25Donc la politique, vous pouvez y repenser un jour prochain.
08:30Mais qu'est-ce qu'il faut faire selon vous aujourd'hui ?
08:34Quel est, parce que ce pays paraît ingouvernable,
08:38que doit faire selon vous le président de la République
08:41et qui doit-il appeler à Matignon ?
08:44Quel profil de personnalité, quel profil politique ?
08:48Déjà on est d'accord, on n'a rien réglé.
08:50On n'a rien réglé, on a trois blocs à peu près qui se font face.
08:54Moi je pense qu'il faut trouver un premier ministre ou une première ministre,
08:58une femme ou un homme d'expérience, un élu de territoire.
09:02Ce qui a manqué à la Macronie en fait, c'était l'ADN d'ancrage de territoire.
09:06Alors il y a des noms, hein.
09:08Caro Delga, Xavier Bertrand, Jean Castex, il y a des noms en fait.
09:12Mais vous l'avez dit tout à l'heure, Pascal, il faut du temps pour cela.
09:16Ça suffit en France qu'on soit dans l'émotion.
09:18Regardez les Français, ils ont voté dans l'émotion au premier tour dans ma circonscription.
09:23On veut du RN, on veut du RN.
09:25Sur les deux tours, ils réfléchissent.
09:276000 bulletins nuls dans ma circonscription.
09:30C'est-à-dire qu'on a de plus en plus de gens qui aujourd'hui sont en train de pas voter.
09:35Vous pouvez nous dire dans votre circonscription, c'est un exemple intéressant,
09:38qui a été élu hier soir ?
09:41Écoutez, c'est un jeune sympathique, Charles-Henri Alloncle,
09:45qui est un des jeunes sarkozistes,
09:47qui est parisien, qui habite dans le 6ème,
09:50qui ne sera jamais sur le territoire,
09:52et qui a été publicité à 60%.
09:55Mais le peuple a toujours raison.
09:58RNCOT.
10:00Et donc, si vous voulez, il n'est pas présent au débat,
10:03mais ce n'est pas grave, il est arrivé, il a dormi dans un hôtel,
10:06il est arrivé avec l'étiquette, il est élu.
10:08Et je le dis, je n'ai pas de dégreur,
10:11vous savez, quand on ne vous veut plus.
10:13Mais pour vous montrer qu'il y a eu 6000 voix,
10:16de gens qui vous ont dit,
10:18je ne me retrouve pas.
10:20Je pense que le Président doit prendre le temps,
10:22et qu'on soit clair, Gabriel Attal,
10:24il ne faut pas qu'il nous sorte des décrets,
10:26il s'occupe des jeux,
10:28et de ce qui est faire tourner.
10:30Et au partir de cet été, on discute.
10:32Et il ne faut pas qu'on commence à rentrer dans
10:34Mélenchon, Premier ministre, Alexis Corbière,
10:37c'est le problème du Front de Gauche.
10:39Moi, je ne veux plus rentrer dans des petits tripatouillages.
10:42Par contre, moi, ce que je pense,
10:44c'est un Premier ministre ou une Première ministre consensuelle,
10:46des ministres de terrain, Pascal,
10:48des femmes et des hommes qui n'ont pas le cul à l'Assemblée,
10:50mais qui vont sur les territoires.
10:52Et ça fait quoi ?
10:54On se retrouve en novembre,
10:56vous payez des impôts comme moi,
10:58encore une motion de censure,
11:00et là, peut-être que les Français comprendront
11:02qu'on n'a pas tout fait de bien,
11:04qu'on a manqué de chair, on a manqué d'humilité,
11:06on a manqué de rassembler les élus locaux,
11:08de discuter avec les syndicats,
11:10et puis on verra en novembre,
11:12jusqu'à quand ils vont s'amuser, les oppositions,
11:14à bloquer le pays,
11:16pour préparer 2027.
11:18Et enfin, moi, c'est parti de ces gens
11:20qui pensent qu'il faut retrouver le clivage.
11:22Vous êtes un homme de gauche,
11:24un homme de droite, ou le contraire,
11:26mais ça reste républicain, Pascal.
11:28Et nous, comme on a atomisé
11:30et la droite et la gauche, on a des extrêmes.
11:32Donc, les Français
11:34aiment la politique, ils nous l'ont montrée,
11:36mais ils veulent avoir des femmes et des hommes,
11:38et ça manque.
11:40Je dis depuis hier qu'on peut
11:42tout dire de cette élection,
11:44de proposer des élections,
11:46des analyses contradictoires.
11:48Il y a quand même une chose sur laquelle on peut se mettre d'accord.
11:50Le Rassemblement National a fait
11:5210 millions de voix hier.
11:5410 millions de voix.
11:56Et le Nouveau Front Populaire
11:58a fait 6 700 000 voix.
12:00C'est-à-dire que vous faites
12:02quasiment 40%
12:04de voix en plus,
12:06et vous avez moins de sièges.
12:08Donc, il y a quand même un problème pour la démocratie française.
12:10On va le dire comme ça.
12:12Parce que quand, avec 10 millions
12:14de voix, tu as
12:16moins de sièges que quand
12:18t'en as 6 700 000, il y a un truc qui ne va pas.
12:20On peut après en parler pendant des heures,
12:22mais il y a un truc qui ne va pas.
12:24Mais je suis d'accord.
12:26Mais c'est essentiel ce que je dis.
12:28Pascal, c'est pas nous qui votons.
12:30Rappelez-vous, il n'y avait que 6 députés
12:32au Rassemblement National. En 2022,
12:34ils sont 89. Je vous l'ai dit sur votre
12:36antenne. Je vous l'ai dit, mais il n'y a pas eu de soucis là.
12:38Parce qu'en fait, ma circole est
12:40très à droite. Comment, moi,
12:42un homme de gauche, pendant trois mandats,
12:44je suis bien élu. Vous savez pourquoi ?
12:46Parce qu'on s'occupe des gens.
12:48Pourquoi vous n'avez pas été bien élu ?
12:50Pourquoi vous n'avez pas été élu ?
12:52Je vais vous le dire, je fais un très beau score de 25%,
12:54mais les gens me disaient
12:56vous comprenez, on n'aime pas Emmanuel Macron.
12:58Et j'assume.
13:00Moi, j'ai été élu par Emmanuel Macron,
13:02donc je n'ai pas perdu à cause d'Emmanuel Macron.
13:04Il m'a fait élire deux fois.
13:06J'assume la sentence,
13:08je pose des questions, vous investissez.
13:10Je vous donne un exemple, vous la connaissez.
13:12Emmanuel Ménard a baisillé.
13:14Cette femme, elle a bossé comme jamais
13:16et sur le territoire et à l'Assemblée.
13:18Elle se fait éliminer par quelqu'un
13:20qui certainement ne fera pas autant
13:22de travail qu'elle, avec un mari
13:24Robert Ménard, que vous connaissez,
13:26qui a fait un job super sur
13:28Baisillé, même si j'ai pas les mêmes
13:30idées, et elle passe à la trappe.
13:32Ça pose le débat.
13:34Qu'est-ce que doit faire un parlementaire ?
13:36Les Français, ça pose le débat, c'est les Français
13:38qui dessinent, c'est toujours pareil.
13:40Ça veut dire que, suivant l'étiquette,
13:42vous arrivez, Pascal Praud,
13:44parachuté n'importe où,
13:46la bonne étiquette, et ça marche.
13:48Et donc, ça pose le débat.
13:50Moi, je serais parachuté bientôt en vacances.
13:54Il fait beau chez vous ou pas ?
13:56Je vais vous dire,
13:58il fait 30 degrés.
14:00Vous avez de la chance, parce qu'à Paris, on ne voit jamais le soleil.
14:02Je vais vous dire,
14:04on a besoin d'un temps de pause.
14:06C'est pour ça que, je ne suis pas en colère,
14:08mais je trouve que les partis politiques,
14:10ils n'ont pas compris ce qui s'est passé.
14:12On a besoin d'un temps de pause.
14:14Merci, merci grandement,
14:16si j'ose dire.
14:18Passez par Montpellier, je vous ferai manger une côte de taureau,
14:20vous verrez un petit camarade,
14:22avec un bon vin, et ça vous redonnera
14:24le moral pour regarder les jeux
14:26et les 42 médailles qu'on va gagner.
14:28Écoutez, moi, j'aimais bien
14:30aller à Montpellier, jadis,
14:32et j'allais, je crois, c'était Place de la Comédie,
14:34et j'allais dans un hôtel,
14:36peut-être, c'était l'hôtel de la Comédie,
14:38je ne me souviens pas,
14:40qui était un joli hôtel,
14:42lorsqu'il y avait les matchs du Montpellier.
14:44Avec notre ami Jojo Nicolet.
14:46Bien sûr, avec Louis Nicolas.
14:48Moi, j'aimais bien.
14:50Et comment s'appelle l'aéroport de Montpellier ?
14:52Aéroport de Fréjorg.
14:54Vous voyez, Louis Nicolet, Georges Frech,
14:56c'était des gens de qualité avec des figures.
14:58Je me perdais souvent à Montpellier,
15:00parce qu'il y avait beaucoup de tunnels,
15:02et à Lunel, je voyais,
15:04je me perdais sur la route un petit peu.
15:06Je me suis perdu partout, mais est-ce vraiment intéressant
15:08de dire ça ? Qu'est-ce que ça a de l'intérêt
15:10pour l'auditeur d'Europe 1 ? Je vous le demande.
15:12Il est 12h42, Patrick.
15:14Et puis,
15:16donnez-nous de vos nouvelles régulièrement,
15:18et nous, on viendra vers vous, parce que vous êtes sympathiques,
15:20et c'est quand même le plus important dans la vie.
15:22C'est vrai.
15:24Bonne journée.
15:26Monsieur Boubouc,
15:28est-ce que vous avez voté ?
15:30Bien sûr.
15:32Vous avez tous voté, Géraldine ?
15:34Moi, je ne votais plus hier.
15:36Le candidat était passé au premier tour.
15:38Effectivement, si vous êtes allé au bureau de vote...
15:40Attendez, je peux vous blaguer ?
15:42Il y a une dame qui m'a demandé où était le bureau de vote,
15:44et j'ai dit, madame, on ne vote pas aujourd'hui.
15:46Vous auriez dû l'emmener.
15:48Moi, dans ces cas-là, si je rencontre une dame comme ça,
15:50je la tiens pendant une demi-heure,
15:52je suis capable d'être farceur,
15:54et puis on va devant le bureau de vote,
15:56et là, ça y est, ils ont pris le pouvoir.
15:58Il n'y a plus de démocratie.
16:00Vous n'avez pas le temps. Hier, j'allais au marché.
16:02Quoi ? Oui, j'allais faire mon marché.
16:04Vous savez ce que faisait mon père
16:06pendant les années 70-80 ?
16:08Il n'y avait pas de téléphone portable.
16:10Quand quelqu'un téléphonait à la maison et se trompait,
16:12il le gardait pendant une demi-heure.
16:14Allo ?
16:16Alain ? Bien sûr.
16:18Il disait, oui.
16:20Comment ça ? Je ne reconnais pas ta voix.
16:22C'est parce que j'ai été enrhumé.
16:24C'est vrai, on le fait dans le bureau.
16:26Il y a souvent des appels téléphoniques
16:28pour nous vendre des choses.
16:30On les retient pendant des heures.
16:32La dernière fois, la dame m'a chanté
16:34« Jouer les anniversaires ».
16:36Ça ne m'étonne pas.
16:38Il faut bien être un peu farceur de temps en temps.
16:40Jadis, il y avait le téléphone.
16:42Vous n'avez pas connu ça ?
16:44En back-élite ?
16:46Vous ne savez pas ce que c'est que le téléphone en back-élite ?
16:48Non, je suis né.
16:50Ça n'existait plus.
16:52Il y a des choses qui existaient
16:54avant votre naissance
16:56et qui n'existent plus et que vous pouvez connaître.
16:58Je connais le refrain. Qu'est-ce que c'est le back-élite ?
17:00C'est une matière.
17:02C'est un plastique ?
17:04C'est du plastique.
17:06Une sorte de plastique en back-élite.
17:08Le téléphone était noir.
17:10Après, il est devenu gris.
17:12C'était avec une grosse antenne ?
17:14Oui.
17:16Il y avait des gens qui...
17:18Il y avait un cadran, un numéro et un écouton.
17:20Il y avait des cadrans.
17:24Olivier Delagarde, son père était journaliste.
17:26Il était journaliste sans perte.
17:28Dans la rédaction, il n'y avait qu'un téléphone.
17:30Et là, c'était dans les années 30.
17:32Il n'y avait qu'un téléphone et il était au bout du couloir.
17:34Bien sûr.
17:36Qu'est-ce que vous voulez nous dire ?
17:38Rien. Depuis cinq minutes, j'essaie de faire un point Facebook.
17:40Vous êtes en vacances la mercredi ?
17:42Oui. Non.
17:44Pour pas longtemps.
17:46Et vous partez où ?
17:48Rien du tout.
17:50Vous vous en servez, ça fait des enquêtes.
17:52Non.
17:54Est-ce que vous partez avec celle qu'on appelle Louise ?
17:56Non.
18:02Parait-il que demain soir, il y a un petit...
18:04Non.
18:08Je suis capable de me lever et de partir.
18:14L'été, c'est la saison des amours.
18:16Il n'y a pas de saison.
18:18Ça fait longtemps qu'il n'y a plus de saison.
18:20Bien sûr.
18:22Pascal, un petit point ou pas ?
18:24Un petit point, oui.
18:26Je vous disais, parce qu'après, je fais les Jeux Olympiques.
18:28Vous êtes sélectionné.
18:30Dans quelle discipline ?
18:32Waterpolo, monsieur.
18:36Avec Manon Aubry.
18:38Délirepat nous écrit
18:40C'est un cauchemar. Le Front Populaire va faire rentrer la France
18:42dans un air de chaos monumental.
18:44J'ai honte pour mon pays.
18:46Corinne nous dit
18:48J'en ai marre de ces magouilles politiciennes qui durent depuis des décennies.
18:50Et on finit avec Jean.
18:52Les Français n'ont pas voté pour le RN.
18:54Il faut l'accepter.
18:56J'ai une interrogation sur votre habillement aujourd'hui.
18:58Qu'est-ce qu'il y a ?
19:00Vous avez mis une chemise par-dessus un polo ou c'est une veste ?
19:02C'est une veste en lin, monsieur.
19:04Elle est pas mal, non ?
19:06Je pense que c'est une chemise.
19:08Un peu frassée, je trouve.
19:10C'est entre la chemise et la veste.
19:12Vous dites n'importe quoi.
19:14Vous critiquez pour tout et pour rien.
19:16André est là.
19:18André voulait nous dire un petit mot.
19:20Bonjour.
19:22Vous avez deux minutes pour nous dire ce que vous pensez.
19:24Ça va aller très vite.
19:26Le premier point, c'est au niveau de l'activité professionnelle.
19:28Puisque je gère une entreprise.
19:30Je n'ai pas de salarié, heureusement.
19:32Mais mes collègues
19:34qui, eux, ont des salariés
19:36se posent la question de savoir
19:38la continuité de leur activité
19:40avec la mise en place du programme
19:42de l'ANFP. Puisque de toute façon
19:44on n'arrivera pas.
19:46Il y a des réalités économiques qui sont là.
19:48Et on n'arrivera pas à supporter les hausses de salaire
19:50qui nous sont imposées.
19:52Il est clair qu'on arrêtera nos entreprises.
19:54Ça, c'est certain.
19:56C'est le premier point.
19:58Le deuxième point, je n'accepterai jamais
20:00de donner mon argent
20:02à Mme Rousseau.
20:04De me faire piller par Mme Rousseau.
20:06Je me lève tous les matins entre 4h et 6h.
20:08Je me couche à 20h.
20:10Le rythme, il est là.
20:12L'argent que j'ai gagné,
20:14cet argent, ma foi,
20:16je ne l'ai pas volé.
20:18Quand on veut me piller, il n'y a pas de problème.
20:20Je prends les dispositions.
20:22Je n'hésiterai pas à prendre les dispositions.
20:24C'est-à-dire partir et vider
20:26mes comptes et partir
20:28ailleurs dans un endroit où, justement,
20:30on respecte l'individu.
20:32Voilà ce que j'avais à dire.
20:34En Inde, j'ai des amis qui m'attendent.
20:36J'ai des amis qui m'attendent.
20:38Vous m'avez cueilli.
20:40Vous partez en Inde ?
20:42Oui, j'ai des amis qui m'attendent.
20:44Il n'y a aucun problème.
20:46Et vous partez quand ?
20:48J'attends tout simplement de voir
20:50quelle est la décision de M. Macron
20:52par rapport à la constitution de son gouvernement.
20:54Et on prendra les dispositions
20:56qui seront à prendre.
20:58Merci beaucoup André.
21:00Vous connaissez ce mot.
21:02Je crois que c'était
21:04Pierre Dac qui disait que mon grand-père était hindou.
21:06Mon arrière-grand-père était hindou.
21:08Et moi, je suis hindou.
21:12Mon grand-père
21:14était hussar.
21:16Il s'est fait trouver la peau pour que
21:18la France soit celle qu'elle est.
21:20Mon père, en 40, a 17 ans
21:22à rentrer dans la Résistance.
21:26Et aujourd'hui, on a des gens
21:28qui veulent...
21:30André, on est en retard.
21:32Je suis obligé de vous couper.
21:34Je vous remercie grandement
21:36de ce témoignage et un peu d'émotion
21:38en rappelant ce qu'on fait pour la France
21:40aux parents et grands-parents.
21:42Il est 12h48.
21:44C'est M. Tessier pour
21:46l'antépénultième.
21:48L'antépénultième.
21:50L'avant-dernier ?
21:52L'antépénultième, c'est quoi ?
21:54C'est l'avant-dernier.
21:56C'est l'avant-dernier, là.
21:58C'est l'antépénultième.
22:00C'est l'antépénultième,
22:02grand débrief.
22:04C'est-à-dire l'avant-dernier.
22:06Oui, ça veut dire l'avant-dernier.
22:08L'avant-dernier, c'est quand on a 5 ans.
22:10On parle de l'antépénultième.
22:12On dit l'antépénultième.
22:14Très bien, l'antépénultième.
22:16Il en reste 3, quoi.
22:18A tout de suite, c'est aux grands-parents.
22:20Merci.

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