• il y a 7 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Anthony Delon.

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Transcription
00:00 11h-13h, Pascal Praud sur Europe 1
00:03 Ça me fait plaisir que vous soyez là parce que Bastingage chez Faya, alors je disais tout à l'heure parce que ça doit vous
00:10 fatiguer évidemment, chacun cherche des clés à ce que vous écrivez
00:14 toute ressemblance avec des faits des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence
00:22 bien évidemment lorsqu'on vous lit mais les gens c'est comme ça, ils vous lisent, ils vous connaissent depuis toujours
00:28 et ils cherchent des clés. Alors est-ce que vous avez imaginé par exemple publier ce livre sous pseudonyme ?
00:33 Non mais des clés, des clés il y en a, il y en a dans cette histoire
00:39 c'est pas
00:42 pas dans le sens du roman à clés, il y a des clés, j'essaye de donner des clés comme je l'ai fait pour le livre précédent
00:48 des clés vers la liberté d'abord, la liberté d'être
00:52 la liberté d'aimer
00:56 d'aimer sans dépendance parce que ça c'est très important donc ça c'est déjà une des clés
01:02 une des clés de ce livre parce que c'est un parcours
01:06 presque initiatique vers cette liberté
01:10 C'est l'histoire
01:13 bastingage d'un homme qui rencontre une femme j'ai envie de dire qui n'est pas son genre
01:18 c'est un peu comme... - Physiquement ?
01:23 Peut-être même au delà de ça - Non il dit son profil grec, trop grec à mon goût, trop maigre, trop osseuse
01:31 Moi j'ai le sentiment aussi qu'elle n'est pas tout à fait son genre en tout cas vous savez sur un livre je l'ai
01:36 reçu comme ça que cette fille n'est pas tout à fait son genre, qu'elle est voilà elle n'est pas forcément la plus équilibrée elle est un peu
01:43 J'allais dire
01:46 borderline comme on dit aujourd'hui donc j'avais ce sentiment
01:50 il y a des quelques addictions qui traînent et je trouve que c'est intéressant parce que cet homme c'est parfois d'ailleurs assez féminin d'ailleurs
01:57 parfois les femmes qui veulent racheter les hommes ou imaginer les sauver et là c'est un homme qui va tenter de la sauver
02:04 d'une certaine manière et tenter de voilà de quand même construire un amour malgré cette
02:10 personnalité qu'on devine un peu fragile et ça je pense que
02:15 c'est vous qui écrivez c'est vous qui parlez parce que je me suis un peu renseigné j'ai appelé les gens de Fayard
02:21 et je leur ai dit comment ça se passe comment vous travaillez
02:24 oui mais comment vous avez travaillé avec Anthony et ils m'ont dit
02:28 Anthony il écrit de la première ligne à la dernière
02:30 et il n'a pas tellement envie qu'on lui dise comment écrire pourquoi écrire etc
02:34 il est seul maître à bord de son bouquin et c'est important de le dire. Oui c'est vrai c'est vrai
02:39 Mais il y a beaucoup d'hommes aussi qui ont le syndrome
02:45 de la blouse blanche
02:47 Le syndrome du sauveur le syndrome de la blouse blanche et si vous voulez à la base c'est vrai qu'au début de cette histoire
02:54 cet homme est équilibré
02:57 équilibré entre guillemets
02:59 et bien sûr je comprends ce que vous voulez dire quand vous dites c'est pas son genre
03:03 mais en fait elle est le reflet de ses failles et de ses peurs et en fait
03:09 il parle de cette femme qu'il a eu auparavant la mère de ses enfants qui était moins
03:13 où il y avait moins de la nécessité de l'autre parce que là on parle aussi d'affectodépendance
03:17 l'affectodépendance qui dans beaucoup de cas est créée aussi par
03:22 la peur de l'abandon parce que ce rapport affectodépendant
03:26 il est très rassurant il est douloureux
03:30 il fait peur mais il rassure parce que l'affectodépendance de l'autre
03:35 nous fait nous sentir aimés et réciproquement
03:40 on va marquer une pause mais c'est vrai que au début de la relation il l'appelle il est en panique comme ça et ça c'est
03:45 vraiment le sentiment de dépendance
03:47 il est en panique et il l'appelle il dit il fallait vraiment que je t'appelle parce que là ça va pas et puis
03:50 heureusement elle est dans le même état que lui donc tous les deux vont se rencontrer et je trouve que c'est une jolie scène et
03:55 qui en dit beaucoup évidemment sur ce que vous avez voulu écrire bien sûr sur ce type de relation
04:02 qui peut exister dans l'amour et puis
04:06 qui en dit peut-être aussi beaucoup sur vous sur votre histoire personnelle qui sait il est 12h28 à tout de suite
04:12 Anthony Delon une autre invitée sur Europe 1 vous voulez lui poser vos questions réagir 0 1 80 20 39
04:18 21 11h 13h c'est Pascal Proivre sur Europe 1
04:21 pour réagir et donner votre avis sur Europe 1 rendez vous sur la page facebook de Pascal Proivre
04:26 Europe 1 Pascal Pro
04:29 Basse 5 H d'Anthony Delon c'est un livre qui peut vous toucher parce qu'il parle de beaucoup de choses qui sont de notre époque
04:37 les relations toxiques l'emprise amoureuse la volonté d'une nouvelle compagne parfois plus jeune d'avoir des enfants alors que l'on a déjà été père la
04:44 volonté de se marier qui existe la jalousie dans le couple la jalousie de l'ex-conjointe
04:48 parfois qui peut être trop présente les relations difficiles des enfants avec
04:53 une nouvelle belle-mère le mariage les disputes la colère la séparation l'annonce de la maladie d'un parent etc
04:58 il y a beaucoup de thèmes que
05:00 qui peuvent effectivement rencontrer
05:03 aujourd'hui des gens qui ont plusieurs vies finalement et ça c'est intéressant mais revenons sur l'amour et sur la relation
05:11 toxique parce que c'est aussi une des chapitres importants du livre est-ce qu'un amour est-ce qu'on peut sauver quelqu'un
05:19 est-ce qu'une relation toxique faut
05:21 immédiatement prendre
05:24 ses clics et ses claques ou est-ce qu'on peut se laisser aller dans une relation toxique le savoir et malgré tout être incapable de
05:31 l'arrêter ? - Non non je pense qu'il faut on peut pas sauver les gens contre eux-mêmes
05:37 on doit se sauver nous seul nous-mêmes et on peut pas effectivement
05:42 non je veux dire si vous le sentez arriver je pense qu'il faut il faut prendre la tangente
05:47 Il faut pas
05:50 quoi que le personnage oui le personnage à ce moment de sa vie lui
05:55 le
05:57 s'en rend compte très vite mais mais tombe dans une forme de déni
06:01 Voilà et effectivement il va y aller il va y aller en courant
06:08 mais ce sont des passages obligés c'est un passage obligé dans sa vie parce que
06:13 ça va lui faire comprendre moi je trouve que c'est d'abord c'est une très belle histoire d'amour
06:18 d'abord
06:20 ces deux personnages qui se révèlent aussi l'un à l'autre même si très vite il y a cette dépendance affective
06:26 mais je trouve que oui il y a un moment quand ils sont dans l'église quand ils parlent de leurs ancêtres etc il y a
06:33 ils se découvrent comme jamais ils s'abandonnent comme jamais
06:37 mais parce que je parle aussi des âmes soeurs c'est à dire des rencontres dans des vies antérieures
06:42 et ces deux là sont des âmes soeurs et moi j'y crois je pense qu'aucune rencontre dans notre vie n'est fortuite
06:48 alors ça c'est effectivement et
06:50 un thème fort en lisant ça je me suis dit
06:53 j'ai pensé parfois au film de Claude Lelouch
06:56 comme la belle histoire nous nous étions côtoyés par le passé dans une autre vie et n'avions pas su régler nos différents
07:03 vous pensez vraiment par exemple que les gens les amoureuses que vous avez rencontré aimé vous les aviez aimé dans une autre vie
07:10 moi oui vous pas tous mais parfois vous pensez parce qu'elle c'est une âme soeur
07:16 oui je pense que je pense qu'il ya des rencontres très importantes déterminantes dans nos vies
07:22 je pense qu'elle ne arrive pas pour rien et je pense je crois à l'âme soeur et je pense qu'effectivement
07:27 ces âmes soeurs sont des gens qu'on a rencontré
07:30 dans une autre vie et si vous voulez ça se retrouve aussi
07:34 d'autres vont vous l'expliquer dans la mémoire cellulaire
07:37 mais moi je pense qu'effectivement oui et
07:42 dans ce cas là effectivement ils n'ont pas su régler des différents et dans cette vie
07:47 aujourd'hui là ici maintenant ils vont devoir le faire
07:50 il y a quelque chose qui m'a amusé également puisque vous vivez dans un milieu artistique
07:54 et où il ya beaucoup de comédiens autour de vous depuis toujours et
07:58 vous avez une aventure avec une jeune femme qui est comédienne et
08:02 dis moi le personnage ? oui bien sûr vous avez parfaitement raison bon
08:08 voilà j'avais déjà dit c'était marqué par mon aventure le problème c'est que c'est à la première personne du singulier donc
08:14 j'avais déjà dit c'était marqué par mon aventure de jeunesse avec Isabelle le fin
08:18 F.A.I.N. alors bon je ne veux pas faire
08:21 une canalise lacanienne bien évidemment
08:24 actrice césarisée qui m'avait d'ailleurs valu à quelques parutions dans des tabloïds peu gratifiant je m'étais juré à notre rupture
08:32 de ne plus jamais commettre le même impère l'égo
08:36 mesurer qu'isabelle nourrissait comme la plupart des acteurs son besoin vital d'être désiré
08:42 c'était révélé pour moi trop difficile à gérer les comédiens les comédiennes est-ce qu'ils peuvent
08:48 avoir des histoires d'amour ? mais c'est pour ça que
08:52 on dit toujours que
08:55 en fait les acteurs et les actrices ne peuvent
08:57 pratiquement être qu'ensemble parce qu'ils se comprennent l'un et l'autre et c'est vrai que pour quelqu'un
09:04 d'extérieur moi je l'ai vu moi je suis dedans mais je l'ai vu et c'est pour ça que c'est un roman il faut pas
09:09 non plus prendre j'ai pas eu d'histoire Isabelle Adjani je vous rassure tout de suite mais c'est vrai que pour les gens d'extérieur ils ne
09:15 comprennent pas ça
09:16 - Bah ils le comprennent ! - Je le comprends très bien ! - Mais c'est difficile à vivre mais ils le comprennent ils le devinent
09:20 - Ils le devinent ils l'intègrent pas ils le comprennent mais après c'est difficile certains l'intègrent bien sûr mais c'est compliqué
09:27 - Alors il y a
09:29 toujours beaucoup de gens quand vous venez dans une émission de radio ou de télévision qui souhaite évidemment échanger avec vous
09:34 Jeanne qui est gérante de magasin alors ce qui nous intéresse Jeanne
09:38 évidemment c'est le livre parce que Anthony
09:42 est là bien sûr beaucoup de gens ont envie d'avoir des conversations
09:47 avec lui c'est bien normal et pourquoi pas poser des questions indiscrètes
09:50 mais essayons de respecter l'auteur aujourd'hui
09:55 Bastingage et il se trouve que vous l'avez lu ce livre et je voulais savoir ce que vous en pensez Jeanne
09:59 - Oui bonjour Pascal Praud bonjour Anthony Delon - Bonjour - Écoutez j'ai lu ce livre d'une traite
10:05 il n'y avait plus rien qui existait autour de moi j'étais dans un avion je partais pour quelques jours de congé
10:11 et je suis descendue de l'avion et j'avais plus rien à lire
10:15 ce livre m'est resté tout le long de mes vacances je l'avais en tête
10:18 alors j'étais avec mon époux mais j'ai pensé à ce livre et à cette histoire pendant toutes mes vacances
10:24 en fait j'étais presque triste de l'avoir terminé
10:26 parce que
10:29 d'abord votre plume je la trouve vraiment vous avez une plume magnifique
10:33 j'ai déjà lu votre votre premier livre "Entre chien et loup" que j'avais aussi forcément
10:38 adoré j'ai pas peur de dire le mot adoré et ce livre en fait je me demande si on n'a pas tous parfois
10:46 dans quel qu'amour qui puisse être
10:50 quelques relations toxiques même si on s'en aperçoit pas forcément je me dis qu'on a
10:55 on a besoin de l'autre quand l'amour est grand on a toujours besoin de l'autre
11:03 cette nécessité de l'autre
11:05 je sais pas si ça peut être toxique parfois mais
11:09 La peur de l'abandon d'une personne qu'on aime et cette nécessité de l'autre je trouve que dans le vrai amour
11:19 je le trouve partout en fait
11:21 - C'est vrai c'est vrai alors il y a plusieurs degrés de rapports
11:26 qu'on peut appeler toxiques ou dépendants
11:29 mais je pense que
11:33 l'amour le véritable amour
11:36 il doit pas être dans la nécessité de l'autre il doit être
11:42 - Oui c'est ce que disait Saint-Exupéry je crois de regarder les deux dans la même direction donc être l'un avec l'autre
11:50 ensemble mais dès qu'on est dans la nécessité de quelque chose
11:54 on perd sa liberté pas simplement dans l'amour dans tout
11:59 - Oui mais vous êtes marrant quand on aime on est un peu moins libre bien sûr mais on aime
12:03 - Oui mais il faut aimer
12:05 - Evidemment qu'on est dépendant
12:07 - Oui mais il faut essayer d'arriver à aimer
12:10 sans être rattaché à nos peurs
12:14 parce que c'est ça aussi le sujet bah oui nos peurs la peur de l'abandon
12:18 la peur de perdre l'autre et c'est normal quand on aime on a peur de perdre mais
12:23 c'est humain mais voilà il faut essayer au maximum de travailler là dessus
12:28 je pense mais bon c'est pas dramatique non plus d'avoir peur de perdre l'autre
12:34 - Je sais pas d'ailleurs aujourd'hui si vous êtes célibataire
12:36 - Célibataire
12:38 - Comment un garçon comme vous peut être célibataire en te lisant ?
12:42 Comment c'est possible ?
12:44 - Non mais ça va
12:46 - C'est pas bébé comme
12:48 - Vous trouvez que vous êtes facile à vivre par exemple ?
12:51 - Je ne sais pas
12:54 - Ecoutez je vis vous savez
12:57 - Pour une part
12:59 - Je vais dire je vis avec mes deux filles mais il y en a une qui est partie il y a un mois et demi ça a été un
13:02 un drame pour moi là ça faisait dix ans qu'on était ensemble tous les trois tous les quatre parce qu'il y a la chienne aussi
13:08 et là elle est partie je
13:10 je l'ai accompagnée chez elle son appartement est très sympathique etc je lui dis c'est bien
13:17 puis je suis rentré chez moi je me suis effondré
13:19 C'était l'horreur
13:23 Non je dois pas être super très facile à vivre mais j'essaie justement de faire des efforts
13:30 - Et alors comment ça se traduit des efforts ?
13:33 par exemple
13:35 ça doit pas être facile non plus alors on est rarement amoureux tous les quatre matins aussi
13:40 - Oui c'est ça c'est rare c'est en vieillissant je trouve que
13:43 bon après quand on a 20 ans peut tomber amoureux toutes les deux tasses de café mais après quand on vieillit c'est plus compliqué parce qu'on
13:49 a envie d'autres choses on cherche
13:51 on a un rapport plus équilibré peut-être plus profond et
13:56 voilà écoutez je sais pas moi je suis pas sur les vous savez les sites de rencontres et tout ça j'y vais pas
14:03 non mais moi j'ai beaucoup d'amis
14:05 et même amis comédiens
14:07 - Je pense que vous êtes en Tony Dolan
14:09 - Non mais comédiens connus et comédiennes connues qui le sont et ça facilite les rencontres et
14:15 et voilà moi je suis assez solitaire donc
14:18 moi je crois au destin je pense que les choses arrivent quand elles doivent arriver
14:22 Voilà c'est comme ça
14:25 - Bon est-ce que à votre avis l'amour ça marche tout de suite ou ça ne marche jamais ?
14:28 - Ça marche quoi ?
14:30 - Ou est-ce que ça marche tout de suite ?
14:32 Est-ce que ça peut prendre du temps ?
14:34 Est-ce que les grandes aventures
14:36 que vous avez eues elles étaient évidentes dans les premières heures ?
14:39 Ou est-ce qu'au contraire elles se sont mises en place ?
14:42 - Non alors les miennes elles se sont elles sont devenues elles étaient évidentes dans les premières heures justement mais parce que
14:47 sauf pour la mère de mes enfants
14:50 vous voyez où les choses et d'ailleurs c'est celle qui a duré le plus longtemps ça a duré 17 ans
14:54 et on a eu deux enfants et donc il y a eu un amour tout de suite profond mais c'était un peu différent parce qu'on était
15:00 amis par le passé on s'est perdu de vue et retrouvé mais sinon ça a toujours été
15:05 - C'est une histoire qui me rappelle quelque chose
15:07 - Voilà vous voyez
15:09 et donc mais sinon oui ça a toujours été la passion et donc et souvent puisque cette histoire
15:14 de bassin gage est aussi la somme de trois histoires d'amour et très rapidement dans cette espèce d'amour déchirant
15:22 affecto dépendant aussi et de nécessité de l'autre etc donc oui c'était des histoires très puissantes très fortes mais
15:30 qui n'ont pas vraiment duré
15:32 - Il y a évidemment des phrases que vous dites qu'on lit et forcément on pense à vous à mon grand regret l'année de ma rentrée
15:38 au collège fut celle de la séparation d'avec mes parents sans suivi un divorce sans sourdine que je n'avais bien entendu pas vu
15:44 se profiler mis à mal par une mère en déprime qui malheureuse et perdue jeta son dévolu sur les paradis artificiels et par un père
15:51 aussi égocentrique que castrateur que je fréquentais de week-end par mois je prenais d'entrée un mauvais départ à l'école des grands
15:59 d'abord je trouve que c'est très touchant ce passage c'est très sensible il y a beaucoup d'ailleurs
16:04 moi je commence un peu à vous connaître et puis je vous ai souvent reçu désormais
16:09 ce qui me frappe quand je vous ai mais à la ville d'ailleurs comme comme à la Seine
16:14 c'est votre authenticité je suis toujours frappé de ça de votre authenticité
16:19 et de votre
16:23 sensibilité disons-le que vous venez d'exprimer en disant j'emmène ma fille je
16:27 vous l'avez amené à l'avion manifestement - Non à Paris elle s'est installée à Paris dans un autre quartier - Et simplement dans un autre quartier
16:34 - Ah mais vous rigolez je me suis effondré
16:36 je suis rentré chez moi enfin bon bref
16:38 c'est normal après dix ans
16:40 - Mais vous vous rendez compte que le c'est normal en fait
16:43 il n'y a rien de normal que vous vous avez réagi comme ça et qu'un autre
16:48 est rentré peut-être dans les mêmes conditions il aurait installé sa fille et puis
16:53 n'aurait pas été dans le même état que vous - Oui mais c'est normal c'est normal pour Anthony Delon - C'est normal pour moi
16:59 mais attention on a vécu tous les trois
17:02 je veux dire il y a eu une femme à un moment mais depuis dix ans on vit tous les trois
17:07 et moi j'ai grandi aussi j'ai évolué elles ont évolué grandit et j'ai évolué avec ces filles donc
17:13 si vous voulez
17:15 d'abord c'est mes filles et puis - Elles sont belles - Voilà
17:19 tout d'un coup d'en voir une partir ça a été un déchirement
17:23 bon comme ça
17:25 - Et puis il y a un autre passage alors forcément
17:28 - Faites gaffe
17:30 - Faites gaffe à quoi ? - Non - Un autre passage mais bon vous parlez - Mais là vous savez Pascal ce que vous avez lu tout à l'heure
17:36 oui c'est authentique c'est vrai etc mais vous avez lu "Entre chien et loup" vous m'avez reçu donc
17:42 il a fallu aussi que j'explique les mécanismes
17:45 de l'emprise c'est à dire que oui je m'inspire regarde je m'inspire de choses de ma vie
17:52 là quand je parle de ça je parle
17:54 du père du personnage mais je m'inspire aussi de ma vie à moi en Tony mais si vous voulez pour moi il n'y a pas de
18:00 il n'y a pas de filtre il n'y a pas de tabou de problème non plus puisque j'ai déjà écrit "Entre chien et loup" j'ai tout dit
18:06 donc vous voyez c'est une sorte de mise en place
18:08 - C'est ça je renvoie évidemment à votre livre je renvoie effectivement
18:13 quelques comment dire portraits notamment d'un père le père du personnage alors ce père je ne sais
18:20 doté d'un ego stratosphérique il ne se remettait jamais en question il avait toujours raison il était beau riche et séduisant malgré une calvitie qu'il avait
18:27 frappé dès la quarantaine mais qui du coup mettait en valeur son regard vers émeraude aucune campagne
18:31 officielle ne partageait sa vie mais de plutôt de nombreuses officieuses
18:35 Joseph les aimait jeunes moins de 30 ans si possible pour qu'il n'y ait aucune résistance bon
18:39 c'est formidable - Oui c'est en tout tout assez classique de l'homme de pouvoir
18:44 - Evidemment c'est classique
18:46 - 12h48 on va faire le débrief - Vous êtes un mec sérieux donc je pour vous non mais - Non mais moi ça me fait plaisir
18:52 à chaque fois que je vous reçois en plus je trouve que j'ai l'impression que vous allez bien
18:57 et que c'est pas toujours facile - Et parce que je vous vois - Non mais je trouve que voilà
19:01 On a un contact simple avec les autres - Oui c'est ça j'aime pas les escrocs de la vie moi
19:08 - Je pense que vous n'en êtes pas 12h48 à tout de suite - 11h-13h c'est Pascal Freud vous serez rapporté

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