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00:00La première chose que je veux dire là-dessus, c'est que nous sommes extrêmement déterminés.
00:03Le gouvernement est extrêmement déterminé et contrairement à ce que j'entends ou ce que je lis partout,
00:08il n'y a pas d'écart de vue entre le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et l'ensemble du gouvernement.
00:16Nous sommes déterminés à retrouver avec l'Algérie des relations qui sont des relations normales,
00:22qui sont dans le droit international et qui respectent le droit international.
00:26Alors par quoi ça passe ?
00:28Évidemment, une expression très forte du ministre de l'Intérieur qui a deux raisons de s'exprimer.
00:34La première, c'est qu'il souhaite que les OQTF que l'on présente en Algérie soient repris,
00:41que les personnes qui doivent être reprises dans le cadre du droit international par l'Algérie le soient.
00:4660 ont été refusées par le gouvernement algérien.
00:48Voilà, donc c'est un dysfonctionnement du droit international et là-dessus, le ministre de l'Intérieur veut évidemment arriver à ses fins.
00:54Et la deuxième chose qui le touche presque personnellement, c'est le cas de Bolême-Sansalle sur lequel, évidemment, nous sommes extrêmement attentifs.
01:01Et Jean-Noël Barraud, il fait quoi en allant là-bas ? Est-ce qu'il essaye de faire de la diplomatie ?
01:04De l'autre côté, il y a la mission à la fois du ministre des Affaires étrangères sous l'autorité du Premier ministre
01:10et du président de la République qui est responsable de toute la partie internationale, de toute la politique internationale
01:16et qui sont des missions qui sont de garder langue et d'être à la fois déterminés mais de garder langue.
01:22Vous ne pouvez pas trouver de solution avec l'Algérie si vous ne parlez pas à l'Algérie.
01:26Il faut donc sortir de cette affaire par le dialogue.
01:29Moi, j'ai entendu ce matin que le président Tebboune avait fait un petit signe vis-à-vis d'Emmanuel Macron.
01:35C'est très bien, voilà une façon de renouer le dialogue et d'échanger sur les sujets qui sont les sujets sensibles entre les deux présidents.
01:44C'est un bon signal.

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