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Jordan Bardella, président du Rassemblement national, était l’invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC ce lundi 24 mars. Il évoque les tensions entre la France et l'Algérie.

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Transcription
00:00Je pense qu'il ne s'agit plus désormais de discuter d'une riposte graduée,
00:04mais de prendre des mesures extrêmement fermes.
00:06Je suis favorable à ce que nous abrogions les accords de 1968,
00:11qui non seulement facilite l'immigration algérienne en France,
00:13mais qui facilite l'installation de ressortissants algériens en France, premièrement.
00:17Deuxièmement, à ce qu'il n'y ait plus aucun visa
00:20qui soit délivré non seulement à des ressortissants diplomatiques,
00:23mais tout court à des ressortissants algériens,
00:25tant que l'Algérie refusera de récupérer ces ressortissants.
00:28Et troisièmement, je pense qu'il faut suspendre l'aide au développement
00:31et l'aide publique qu'on donne chaque année à l'Algérie.
00:33Est-ce que les Français qui nous écoutent ce matin,
00:35qui se demandent bien souvent ce qu'on fait avec leur argent
00:38dans un pays où les impôts sont toujours plus élevés chaque année,
00:41qu'on finance la bourse des étudiants algériens qui s'installent en France,
00:45ou que l'Union européenne engage des appels à projets avec l'Algérie,
00:48s'agissant de la gestion de l'eau en Algérie,
00:51quand on sait que dans nos territoires d'outre-mer, aux Antilles ou encore à Mayotte,
00:55un Français sur trois n'a pas accès à l'eau potable.
00:58Donc il faut non seulement suspendre les visas,
01:01mais il faut fermer à la fois le robinet de l'immigration
01:04et également le robinet des subventions.

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