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00:00Une de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1 en accueil, Thibaut de Montbréal.
00:03Bonsoir à vous.
00:04Vous êtes avocat et président du Centre de la Réflexion sur la Sécurité Intérieure.
00:08Je l'ai bien dit ?
00:09Presque.
00:10Bon, presque.
00:11On va parler avec vous.
00:12Non, mais c'est toujours...
00:13J'ai tous les mots, mais pas forcément.
00:14La réflexion sur la Sécurité Intérieure.
00:17On va y arriver.
00:18On va surtout écouter ce qui s'est passé samedi, Thibaut de Montbréal,
00:21un peu partout en France, notamment à Paris lors de ces manifestations
00:24soi-disant contre le racisme et l'extrême droite,
00:27qui répondait, entre autres, à l'appel de la France Insoumise,
00:30avec des slogans qui ont scandalisé, évidemment,
00:34« Abat l'État, les flics et les fachos ».
00:36Écoutez un extrait.
00:38Abat l'État, les flics et les fachos !
00:48Thibaut de Montbréal, quand on entend « Abat l'État, les flics et les fachos »,
00:51on est dans quel registre, en fait ?
00:53Parce que là, on est contre tout, en fait.
00:55Il n'y a rien de véritablement neuf, mais il y a beaucoup de choses à dire.
00:57La première chose, c'est que la manifestation est co-organisée
01:01par un parti politique qui s'appelle la France Insoumise.
01:03Donc la France.
01:04Et quand vous regardez les drapeaux qu'on voit sur ces images,
01:07il n'y a pas un drapeau français.
01:08Et il y a une immense majorité de drapeaux
01:12qui sont des drapeaux palestiniens.
01:14Ah oui, il y en a un !
01:16Comme quoi, il y en aura eu un.
01:18Mais on voit bien que la marée de drapeaux
01:20n'est pas une marée de drapeaux français.
01:22Ensuite, sur les valeurs.
01:23Abat l'État.
01:24C'est très intéressant, abat l'État.
01:26Parce que, évidemment, Jean-Luc Mélenchon avait dit
01:28« L'État, c'est moi », mais sans s'arrêter à ce pénible souvenir.
01:31Ça, c'était dans un autre contexte.
01:32C'était dans un autre contexte.
01:33Mais en réalité...
01:34La personne est sacrée.
01:35En réalité, et sérieusement,
01:38un État, c'est une population qui vit dans des frontières
01:42et qui se reconnaît un gouvernement commun.
01:45Ce gouvernement, il est fondé sur un pacte social.
01:48Et la base du pacte social, c'est la sécurité.
01:50C'est-à-dire que vous n'avez aucun exemple dans l'histoire
01:53de peuple qui se soit choisi un gouvernement
01:56sans que ce gouvernement assure la sécurité.
01:59Et donc, quand, dans la foulée,
02:00vous dites « Abat l'État, abat les flics »,
02:02ça veut dire qu'en réalité,
02:04alors que c'est un parti politique qui organise,
02:06donc qui a vocation à conquérir le pouvoir et à l'exercer,
02:09eh bien, le programme, c'est la négation même
02:12de la possibilité d'exercer le pouvoir
02:14dans le cadre d'un État organisé.
02:15Donc, il y a une contradiction totale.
02:17Et ensuite, les fachos, c'est pas compliqué.
02:19Tous les gens qui sont à la droite de l'extrême gauche
02:22sont des fachos.
02:23Ça fait beaucoup de monde.
02:24Ça fait beaucoup de monde, c'est sûr.
02:25Mais ce qui est très intéressant, et là encore,
02:27c'est que quand on regarde tous les sondages d'opinion
02:30sur les questions de sécurité, sur les questions d'immigration,
02:33y compris par des analyses fines, par adhésion partisane,
02:38même les gens qui se reconnaissent
02:40comme potentiels électeurs de la France insoumise
02:44sont quasiment la moitié à vouloir plus de sécurité.
02:47Donc, on a affaire à des manifestants
02:50qui sont dans un déni total de réalité politique.
02:53Quand il s'agit de toucher les aides sociales,
02:55les avantages et afférents.
02:57Quand ils disent un bal état, il n'y a pas non plus...
02:59Oui, mais l'État s'effondrerait sans sécurité et sans police.
03:05Donc, de toute façon, tout ça est aberrant.
03:07Alors, vous annoncez le programme,
03:09puisqu'ils imaginent effectivement un renversement,
03:12enfin, prendre le pouvoir par le chaos,
03:14le renversement des institutions actuelles.
03:17Et que c'est ça, finalement, le programme de l'EFI
03:19et le programme de Mélenchon.
03:20Vous avez raison, mais juste la suite,
03:22si jamais ils prenaient le pouvoir,
03:23c'est que derrière, on aurait un vrai État fasciste.
03:27Le fascisme au sens propre.
03:29Aujourd'hui, les seuls qui ont un programme
03:30qui se rapproche étymologiquement et politiquement du fascisme,
03:33c'est l'extrême-gauche.
03:34Et le seul groupuscule aujourd'hui ouvertement fasciste
03:37par ses agissements en France,
03:38c'est la Jeune Garde, qui est un groupuscule de l'extrême-gauche.
03:41Donc, c'est clair.
03:43Gauthier Lebret.
03:43Je pense qu'il est important de rappeler,
03:44au moment où on entend ces manifestants,
03:47qu'il y a sept ans, Arnaud Beltrame se sacrifiait
03:49pour libérer une otage d'un islamiste.
03:53C'est la même rengaine, c'est en jour pour jour.
03:56C'est la même rengaine de la France.
03:57Oui, le gendarme, bien sûr, mais les flics,
03:59ils font pas de distinction entre les policiers et les gendarmes.
04:01Je dis le gendarme, parce que le monde ne se rappelait peut-être pas de l'affaire Beltrame.
04:04C'est toujours la même rengaine.
04:06C'est-à-dire qu'on se souvient de ces manifestations
04:08où la France insoumise et leurs militants, ce qu'en est,
04:10tout le monde déteste la police.
04:12Je me souviens des députés LFI qui ne partaient pas à ce moment-là,
04:15ce qui est en plus une fake news totale,
04:16puisque 70% des Français soutiennent leur police élème.
04:19Et à cette manifestation, il y avait Louis Boyard.
04:21Et donc, c'est toujours pareil.
04:22Ils détestent la police jusqu'au jour où les policiers doivent venir protéger
04:26un de leurs députés, puisque Louis Boyard s'était retrouvé sous protection policière.
04:30On a tout un programme de la France insoumise qui n'aime pas les policiers.
04:33Évidemment, hors de question d'armer la police municipale,
04:36ils veulent même en désarmer certains, supprimer les BAC,
04:40utiliser toujours cette expression qui essentialise les policiers
04:44de violence policière.
04:45Donc, il y a une véritable haine.
04:47Je me souviens encore de cette séquence pendant la présidentielle de 2022,
04:50Jean-Luc Mélenchon qui faisait face à un policier
04:52dans une émission de télévision
04:54et qui faisait preuve d'une haine totale à l'endroit de ce policier.
04:58Et puis, je ne me parle même pas de la perquisition
05:00à laquelle faisait référence Thibaud de Montbrial,
05:02puisque c'était une perquisition où Jean-Luc Mélenchon
05:05ne laissait pas les policiers et les juges faire leur travail.
05:08Donc, voilà, ce n'est pas surprenant.
05:10On peut juste se rassurer en se disant qu'il n'était que quelques milliers
05:14dans les rues de France ce week-end.
05:15Vous avez dit qu'il y avait abat les flics, l'État, les fachos.
05:18Il n'y avait pas abat les juifs, effectivement, on n'a pas entendu.
05:20Mais on a entendu d'autres slogans,
05:22parce que c'était ça le fil rouge au fond de ces manifestations,
05:24c'est l'antisémitisme.
05:25Écoutez les slogans, les chants qui ont été faits
05:28contre Israël lors de cette manifestation.
05:39A part ça, il n'y a pas d'antisémitisme.
05:43Et ce monsieur qu'on a vu sur l'image,
05:44je le dis pour les auditeurs d'Europe 1,
05:45qui brandit une photo du petit Kfir, des petits Bibas,
05:50a été copieusement insulté par les manifestants.
05:52D'autres ont même arraché les affiches des otages
05:55quand ils en voyaient sur le parcours de la manif.
05:58Donc, c'est une manifestation contre la haine,
06:00c'est une manifestation remplie de haine.
06:03Quand vous en êtes à arracher les photos de bébés
06:05ou à insulter un monsieur qui brandit les photos des petits Bibas
06:09qui ont été tués, assassinés à main nue
06:11par les terroristes du Hamas,
06:13à quel degré d'inhumanité il faut être pour faire ça ?
06:15Et il a failli se faire lyncher, ce jeune homme.
06:17Absolument.
06:17Joseph, et ensuite, monsieur Demand.
06:19Il y a toujours eu, il y a toujours eu en France,
06:21il y a même un terroristien là-dessus qui s'appelle Georges Sorel,
06:24il y a toujours eu en France une violence sociale extrêmement forte.
06:28Mais l'originalité aujourd'hui de ce qui est en train de se passer,
06:31la triste originalité de ce qui est en train de se passer,
06:33c'est que cette violence sociale, aujourd'hui,
06:36le seul canal d'expression qu'on lui donne, c'est l'antisémitisme.
06:39Et ça, c'est quelque chose de profondément nouveau en France.
06:43Et absolument déplorable, Thibaud de Montbréal.
06:45Oui, ce qui est intéressant, c'est de prendre un tout petit peu de recul
06:48sur les deux dernières années,
06:50depuis les abominations commises par le Hamas le 7 octobre 2023.
06:55Les actes anti-musulmans et les actes anti-chrétiens,
06:59les actes anti-musulmans ont baissé en France,
07:01les actes anti-chrétiens ont augmenté
07:03et les actes anti-juifs ont explosé, premier point.
07:06Deuxième point, la violence contre les Juifs s'est déchaînée.
07:09On a un peu oublié l'incendie volontaire de la synagogue de Rouen,
07:14qui était le fait d'un Algérien sous au QTF.
07:18Ensuite, il y a eu l'attentat commis à la fin de l'été dernier
07:23dans le sud de la France contre la mosquée de la Grande...
07:27Pardon, la synagogue de la Grande-Notte,
07:30où un policier municipal avait été blessé.
07:32Et souvenez-vous, quand on avait interpellé l'Algérien qui était responsable,
07:35il avait mis autour de lui, autour de sa taille, le drapeau palestinien,
07:40et il avait laissé dépasser une crosse de pistolet.
07:42C'est-à-dire qu'il s'inscrivait dans l'action,
07:45qu'est l'action des Moudjahidines, y compris sur le plan physique.
07:48Et puis, toutes les agressions antisémites dont on parle régulièrement,
07:53qui ont tendance à se multiplier, à se banaliser.
07:55Et encore la dernière ce week-end contre le rabbin.
07:59Et donc, tout ça, c'est évidemment le produit concret de la désinhibition par les mots.
08:05C'est-à-dire que les mots aboutissent ensuite aux actes.
08:08Et Israël, qui a été attaquée dans des conditions abominables le 7 octobre,
08:12se trouve qualifiée par les mots même, qui sont les mots des horreurs qu'elle a subies.
08:18Absolument insupportable. François, ce dernier mot avant le rappel.
08:20Oui, on rappelle les épisodes épouvantables.
08:22Moi, je voudrais rappeler aussi le supplice et l'assassinat de Hélène Halimi en 2016.
08:27Ça a été quelque chose qui a duré je ne sais pas combien de jours.
08:31On l'a retrouvé, je vous invite à regarder,
08:34pour ceux qui ne connaîtraient pas cette affaire épouvantable.
08:37Et on s'était dit, on atteint le comble de l'horreur.
08:39C'est impossible qu'en France, des citoyens français se comportent de la sorte.
08:43Et on pensait, en effet, qu'on avait atteint le sommum de l'horreur.
08:45On n'était pas encore à Mohamed Merah et qu'on sort.
08:49Donc, c'est vrai, il y a quelque chose de très préoccupant.
08:52Et moi, ce qui me frappe, c'est cette mise en scène et cette organisation du chaos
08:57de la fracture.
08:58C'est un désastre français, un désastre français,
09:02qui est organisé par la France insoumise et par Jean-Luc Mélenchon,
09:06qui a théorisé cette fracture.
09:09Et ce chaos a des fins électoralistes purement personnelles.
09:13Et ça, c'est vraiment à vomir.
09:14Je reviens un instant sur ces manifestations,
09:17notamment avec les slogans anti-juifs qui ont été scandés.
09:19On a entendu Israël, casse-toi, vos fascistes, on n'en veut pas.
09:21Donc, encore une fois, le caractère antisémite de cette manifestation
09:25est absolument assumé.
09:26On va juste écouter Manuel Valls, qui était ce matin l'habité de Sonia Mabrouk,
09:30qui dénonce, évidemment, cette montée de l'antisémitisme en France.
09:33Là, on parle d'un gamin de 16 ans qui a agressé ce rabbin et son fils.
09:39Ça prouve bien que c'est profondément ancré dans notre pays.
09:43Et puis, il y a en effet les complices, la France insoumise,
09:47l'affiche contre Cyril Hanouna.
09:51On a une démonstration de plus, mais nous avons vécu
09:54toute la campagne des Européennes,
09:56les messages de haine contre Raphaël Le Guzman.
09:59Oui, mais ce sont non seulement des forces politiques,
10:03mais les intellectuels, la société entière qui doit se révolter.
10:10Thibaud de Montbréal, évidemment.
10:12Mais comment se révolter ?
10:13Comment la société française, on faisait le constat tout à l'heure
10:16de l'impuissance de l'État à juguler l'antisémitisme.
10:19Comment faire ?
10:20Il faut commencer par, c'est d'ailleurs ce qu'on fait ce soir,
10:23il faut commencer par dire les choses telles qu'elles sont.
10:26Il faut dénoncer les arrières-pensées politiques,
10:28parce que ce que je trouve, encore une fois, au risque de se répéter,
10:31ce qui est extrêmement grave, c'est que les propos sont très graves,
10:34mais c'est qu'ils sont portés dans le cadre d'une action publique
10:38qui est menée par un parti politique.
10:40Et ce parti politique, il a vocation, encore une fois, à gagner des élections.
10:44Il a des députés et il a des gens qui, si on les prend un par un à l'Assemblée,
10:50tiennent tous des propos qui sont, à minima, très limites,
10:55et à maxima, beaucoup plus que limites.
10:57Pendant les élections européennes auxquelles Manuel Valls faisait référence,
11:00souvenez-vous de ce que la personnalité qui était systématiquement
11:03derrière l'épaule de Jean-Luc Mélenchon, c'était Rima Hassan.
11:06Rima Hassan qui n'a pas parlé une seule fois d'Europe
11:08pendant la campagne européenne et qui prône la cause
11:11la plus radicale des Palestiniens, y compris là encore avec des codes visuels.
11:15Vous savez, il y a les mots et puis il y a aussi ce qu'on voit comme image.
11:19C'est un ensemble.
11:20Le message politique, il est véhiculé par un ensemble.
11:23Et les images sont aussi importantes que les mots.
11:24D'ailleurs, elle avait un keffie en bandoulière.
11:26Oui, c'est ça, toujours.
11:27Il n'y a pas son bandeau bleu-blanc.
11:28Bien sûr, et tout ce qui n'est pas dit est affiché.
11:31Justement, il y a un étendard.
11:33On ne peut pas nous reprocher.
11:34Ils jouent tout systématiquement sur les mots.
11:35Et puis, avec une musique, on a entendu des extraits,
11:38une musique joyeuse, là où il y a vraiment un jeu extrêmement pervers.
11:41Ce qu'ils essayent de dire et de démontrer,
11:43c'est que tous ceux qui ne participent pas à cette marche contre le racisme,
11:47je mets bien des guillemets,
11:48en réalité, sont des complices du Rassemblement national
11:50et de l'extrême droite.
11:52Et si on poursuit le raisonnement...
11:54Et tous ceux qui y participent sont des complices de l'antisémitisme.
11:56Oui, alors nous, ça, on peut l'affirmer, il n'y a aucun problème.
11:59Et ce qui est assez intéressant,
12:01et c'est peut-être là où je pense qu'il y a une vraie faille,
12:04c'est qu'en mêlant les slogans antisioniste, antisémite
12:08et de haine de l'État, haine de la police,
12:11ils essayent de faire l'amalgame, en réalité.
12:13Enfin, tous ceux, en gros, qui n'aiment pas la France insoumise,
12:16sont d'extrême droite et, par capillarité, aiment l'État,
12:20aiment la police.
12:21Donc, eux, détestent l'État, détestent la police.
12:23Moi, je pense qu'à un moment donné, il va falloir qu'ils assument
12:25tout ce qu'ils disent et ce qu'ils essayent d'insinuer.
12:27Mais assumer pour les tribunaux, alors ?
12:29Ce que disait Thibaud de Montbréal, et très juste sur, notamment, un élément,
12:33c'est que maintenant, il faut décrypter les arrières-pensées.
12:34Et à chaque fois, ils jouent là-dessus.
12:36Puisqu'en fait, ce qu'ils déclarent tombe, sous le coup,
12:38la plupart du temps, de la liberté d'expression.
12:41Et ce qu'ils ne disent pas ou ce qu'ils sous-entendent,
12:43à chaque fois, ils disent qu'on n'a pas dit, c'est vous qui interprétez.
12:46À chaque fois, c'est le même sujet.
12:48On va le voir avec la fiche.
12:49Mais la fiche, il y a une ordonnation.
12:50Au civil, pas au pénal. C'est le volet civil.
12:52C'est sur le droit à l'image.
12:55Il va y avoir un deuxième volet qui va être le volet pénal,
12:58l'un jour à caractère racial, l'un jour à caractère antisémite.
13:01Et ça va être très intéressant de voir ce que dira la justice.
13:04Minute par minute.
13:06Moi, ce que je trouve assez inquiétant comme symptôme,
13:07et je ne jette pas du tout la pierre à Manuel Valls,
13:09c'est qu'encore une fois, on a des ministres qui sont là pour dire...
13:13Ils déplorent et ils constatent.
13:15Mais le sentiment sur tous ces sujets, on en a aussi qui le disent pas.
13:20Non, mais Manuel Valls a été le premier à théoriser les deux gauches
13:24et réconciliables.
13:25Ça lui a coûté sa carrière politique.
13:27Tout le monde lui a craché à la gueule.
13:28Et de François Hollande à Emmanuel Macron, ils ont tout fait pour le...
13:33Le sujet, ce n'est pas...
13:35Bruno Retailleau, ça aurait été un autre ministre.
13:37Le syndrome est le même.
13:39C'est-à-dire qu'on a l'impression, et je pense que c'est la réalité,
13:42c'est la réalité que donne à voir ce gouvernement et les précédents,
13:46c'est qu'ils ne peuvent pas agir là-dessus.
13:48Il y a une forme d'incapacité.
13:50Louis, Joseph, pardon, vous voulez dire un tout petit mot ?
13:52Et je vous donne la parole.
13:53Tout petit, puisque Louis...
13:54Non, concrètement, je reviens sur ce que dit Théo de Montbréal,
13:58qui a insisté, et il insiste, sur le fait que c'est un parti politique.
14:02Ça, c'était quelque chose d'important.
14:04Ce n'est pas un groupuscule d'extrême-gauche.
14:06Ce n'est pas le mouvement Antifa.
14:08C'est un parti politique.
14:10Pourquoi je souligne ce qu'il a dit ?
14:13C'est parce que quand...
14:16Il va y avoir bientôt des municipales.
14:18Imaginons que ce parti politique,
14:21enfin, cette formation politique, c'est nébuleuse politique,
14:24ait des maires.
14:26Ils en auront.
14:27Qu'adviendra-t-il ? C'est une question sérieuse.
14:29Qu'adviendra-t-il ?
14:31Qu'adviendra-t-il ? Je termine.
14:33Qu'adviendra-t-il des citoyens juifs
14:35qui se trouvent dans les villes gouvernées par LFI ?
14:38C'est une vraie question, réellement.
14:40C'est une véritable question. Qu'adviendra-t-il d'eux ?
14:42On se retrouve dans un instant avec nos invités Thibaud de Montbréal.
14:46On évoquera aussi la volonté de Gérald Darmanin
14:50de faciliter les expulsions de détenus étrangers
14:53dans leur pays d'origine.
14:54On va en parler avec Ludo Ragnel.
14:56Et la situation en Algérie,
14:57après les derniers propos du président Théboune,
14:59va-t-on vers une désescalade entre la France et l'Algérie ?
15:02A tout de suite dans PUNCHLINE sur CNews et Ordre.

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