• il y a 5 mois
Avec Anne-Laurence Petel, ancienne député Renaissance, qualifié pour le 2e tour dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, Julien Brunel, candidat EELV-NFP, qualifié pour le 2e tour dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, Patrick Vignal, ancien député Renaissance, qualifié au 2e tour sur la 9e circonscription de l’Hérault et Benoit Biteau, ancien député européenne EELV, arrivé 2e dans la 2e circonscription de Charente-Maritime

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-07-02##

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00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:08Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Il est 9h05, merci d'être avec nous, le Tour de France ça va être une belle étape aujourd'hui.
00:17Le Galibier c'est magnifique, le souvenir Henri Desgranges au sommet du Galibier.
00:22Vous allez suivre, j'imagine, moi je vais suivre dans tous les cas, je peux vous dire.
00:260826-300-300, bien nous allons parler politique, revenir évidemment sur le premier tour de législative
00:33et parler du second tour, dimanche prochain, le second, parce qu'il n'y a pas de troisième,
00:38le second tour dimanche prochain.
00:41Alors nous allons revenir sur les retraits ou désistements, moi je préfère le mot retrait à désistement
00:49parce que finalement on ne se désiste pas pour quelqu'un, on retire son candidat
00:53et ensuite l'électeur, parce que c'est l'électeur qui décide, personne d'autre,
00:58c'est l'électeur qui est propriétaire de sa voix, aucun candidat n'est propriétaire d'une voix,
01:03la sienne, mais c'est tout, c'est l'électeur qui décide et je sais que vous êtes suffisamment libre
01:09pour vous décider, pour choisir le candidat pour lequel, ou la candidate pour laquelle vous avez envie de voter.
01:17Donc il y a des retraits, beaucoup de retraits, il y avait dimanche soir 306 triangulaires possibles,
01:26306 et 5 quadrangulaires, c'était dimanche soir, aujourd'hui il y en a beaucoup moins,
01:31beaucoup moins, plus que 4 quadrangulaires, c'est ça, c'est là Maxime Trouleau,
01:35et combien de triangulaires aujourd'hui ?
01:37Alors pour l'instant on n'a pas le chiffre exact, Florian, ce soir 18h, puisque les candidats
01:42ont jusqu'à ce soir 18h pour déposer leur candidature, on estime, Jean-Jacques,
01:46entre 150 et 180 désistements pour l'heure, on attend de voir effectivement le chiffre officiel,
01:52donc du coup, voilà, on passerait du coup de 190 duels à 350 duels pour ce second tour des élections législatives.
02:00Alors nous allons appeler plusieurs candidats qui se retirent ou qui ne se retirent pas,
02:05qui enlèvent leur candidature, retirent leur candidature ou ne la retirent pas,
02:10et je vais vous demander, qu'allez-vous faire dimanche prochain ?
02:13Vous avez voté pour un candidat qui n'est pas qualifié pour le second tour,
02:17qu'allez-vous faire ? 0826, 300, 300, vous nous dites, c'est très intéressant,
02:22encore une fois nous allons ouvrir nos débats ici sur l'antenne de Sud Radio.
02:27Et je vais partir tout de suite pour commencer à Marseille, la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône,
02:36en fait à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence précisément,
02:40rejoindre Anne-Laurence Pétel, ancienne députée Renaissance. Anne-Laurence Pétel, bonjour.
02:46Bonjour.
02:47Merci d'être avec nous. Alors au premier tour, vous avez terminé 3e avec 28,91% des voix.
02:55Derrière le candidat LRRN, Géraud Verny, qui a terminé 1er, 31,65%,
03:04et Jean-David Thiau, qui est un candidat NFP, Nouveau Front Populaire, PS, qui a terminé 2e.
03:10Vous avez le soutien de Renaud Muselier, de votre parti, vous allez vous maintenir, pourquoi ?
03:16Parce qu'avec le 2e, comme vous avez dit, vous n'avez pas quitté son score,
03:19mais on est à 0,6 point d'écart, c'est-à-dire qu'on est pratiquement à égalité,
03:25sauf que derrière, il y avait d'autres candidatures, et notamment Les Républicains,
03:32où le jeune candidat des Républicains a fait 5,7%, et que moi, je ne peux espérer un report des voix des Républicains sur ma candidature,
03:40puisque nous partageons les mêmes valeurs, nous partageons aussi une partie du programme qui était porté,
03:47et qui est porté par Gabriel Attal, ce qui n'est pas le cas de Jean-David Thiot, au PS, et avec le Nouveau Front Populaire,
03:54qui a un programme qui est aux équipaudes de celui que nous portons, et de celui que portent les Républicains.
04:00Oui, vous êtes tous dans un mouchoir de poche, moins de 3 points après le premier tour, tout est extrêmement serré,
04:08donc dans ces conditions, vous avez pensé à vous retirer, à un moment donné, ou à un autre ?
04:14J'ai regardé les résultats, et assez rapidement, je me suis dit que j'étais la mieux placée, en fait, pour arriver première dimanche prochain,
04:22et que si quelqu'un devait se désister, ça n'était pas moi, et que quelque part,
04:26le fait que nous soyons dans un mouchoir de poche, avec quelques voix d'écart,
04:30eh bien il fallait aussi compter sur les reports de voix des électeurs qui avaient choisi notre candidat au premier tour,
04:37mais qui vont devoir en choisir un au second tour, et ils ont beaucoup plus d'affinité politique,
04:43en tout cas avec la famille de la majorité présidentielle, ou de l'ancienne majorité présidentielle que je représente,
04:50donc j'ai estimé assez rapidement que j'étais la meilleure candidate pour sortir première dimanche prochain,
04:56battre le rassemblement national, et je l'ai fait non seulement en conscience, mais aussi avec le soutien de mon parti, et de Gabriel Attal.
05:02Bien, alors, restez un tout petit peu avec nous, parce que nous avons un auditeur de Marseille, qui nous appelle, bonjour, David, bonjour.
05:11Oui, bonjour à vous.
05:13Bonjour, vous êtes un LR de la première heure, vous, David.
05:18Tout à fait, tout à fait.
05:20Bon, est-ce que vous, si vous étiez, est-ce que vous êtes sur la circonscription d'Anne-Laurence Pétain ?
05:26Non, ma circonscription, c'est à l'eau.
05:30C'est à l'eau. Bien, si vous étiez dans la circonscription, vous qui êtes LR, que feriez-vous, là, dans la circonstance ?
05:37Écoutez, moi j'aurais voté pour le candidat LR, rassemblement national, je suis de ceux qui soutiennent cette union, c'est évident.
05:46Donc, vous ne voteriez pas pour elle ?
05:50Ah, pas du tout, pas du tout. Renaissance, j'ai voté pour Emmanuel Macron en 2017, mais après, ce qu'il a fait pendant 5 ans, je me suis détourné de lui.
06:00Donc, c'était terminé, Renaissance, pour moi, c'est pas un parti qui mérite de continuer à avoir le pouvoir, c'est plus possible.
06:07Anne-Laurence Pétain ?
06:10Mais on a forcément des gens chez les Républicains qui voteront très certainement pour un autre candidat.
06:16Mais la majorité, s'ils ont décidé de rester dans leur famille politique d'origine, c'est-à-dire les Républicains historiques,
06:25et non pas de choisir d'aller migrer au rassemblement national, c'est sans doute parce qu'ils ont gardé des valeurs républicaines et démocratiques.
06:34Et je compte sur ces voix et je compte sur les 4 jours de campagne pour aller les convaincre qu'il y a une candidature
06:41qui correspond non seulement à leur valeur et au programme qu'ils portaient, mais aussi parce que pendant 7 ans, j'ai été une députée de terrain.
06:51Donc, ces gens m'ont vue, les électeurs m'ont vue, les habitants de la circonscription m'ont vue très souvent sur le terrain, à leur côté,
06:59me battre pour eux, à la fois pour l'hôpital public, pour les services publics, mais aussi pour la sécurité.
07:04Et donc, à moi d'aller les convaincre pendant 4 jours, mais il y a 5, encore une fois, plus de 5,5% des voix qui peuvent se reporter, en partie en tout cas, sur ma candidature.
07:14Bien, ce sera extrêmement serré dans cette circonscription, la 14ème des Bouches-du-Rhône.
07:19Merci Anne-Laurence Pétain, merci d'être avec nous. Il y aura 3 candidats donc au second tour.
07:25Le candidat LRN, Géraud Verny, qui a terminé 1er, Jean-David Ciot, le socialiste, qui a terminé 2ème, et Anne-Laurence Pétain, qui a terminé 3ème.
07:35Tout cela se jouant à moins de 3 points au premier tour. Donc, ce sera évidemment très serré au second tour.
07:41Merci beaucoup. Allez, nous allons passer ailleurs, nous allons partir pour les Pyrénées-Atlantiques,
07:46où là, le candidat Europe Ecologie Les Verts, qui est qualifié pour le deuxième tour dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, qui a terminé 3ème, se retire.
07:58Il se retire, nous allons l'appeler dans un instant, et puis je voudrais que vous continuiez à témoigner.
08:04D'ailleurs, nous allons prendre Linda, qui est à Pau, précisément.
08:07Allez, nous allons nous projeter dans les Pyrénées-Atlantiques dans un instant, mais tout de suite un peu de pub, parce qu'il faut faire la pub, et nous nous retrouvons.
08:19Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France. Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.
08:25Vérissure présente...
08:27Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
08:33Allez-y, 0826 300 300, ici, chacun peut s'exprimer, on est libre, vous le savez, chaque opinion politique peut s'exprimer,
08:41et je serai toujours le garant de cela, j'ai horreur des journalistes partisans qui choisissent les uns les autres, ça ne m'intéresse pas.
08:50Le journalisme, ce sont des faits, et ce sont des témoignages, et les témoignages, ce sont les vôtres, sur l'antenne de Sud Radio, les vôtres.
09:00Alors, les faits, nous allons partir pour la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, à Pau, précisément, Julien Brunel, bonjour.
09:10Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
09:11Merci d'être avec nous, vous êtes arrivé troisième, vous êtes écologiste, Nouveau Front Populaire,
09:16vous êtes arrivé troisième lors du premier tour, vous avez recueilli un bon score, 26,49% des voix,
09:24vous avez pris la décision de vous désister, moi je préfère le mot, de vous retirer, pour moi c'est le vrai mot, c'est vous retirer,
09:34de vous retirer pour permettre à Jean-Paul Matéi Modem, qui a récolté 29,6% des voix, de battre, c'est ce que vous dites,
09:42Monique Becker, qui est du Rassemblement National et qui a une petite avance avec 31,14% des voix. Est-ce cela l'objectif ?
09:52Absolument, alors les choix du vocabulaire, je vous le laisse, le désistement, le retrait,
09:57l'essentiel étant qu'on ne prenne pas le risque de faire élire les députés du Rassemblement National de l'extrême droite,
10:05entre écologistes, entre candidats du Modem ici, nous sommes dans le cadre républicain,
10:13prenons nos responsabilités, je sais que le candidat du Modem s'était lui-même engagé à prendre une telle décision,
10:21si jamais c'était lui qui arrivait en troisième, eh bien on tient notre parole, on s'engage pour défendre la République,
10:28et c'est ça qui est le plus important aujourd'hui, pour pouvoir avoir la garantie, mais très vite, on l'espère,
10:33de pouvoir à nouveau défendre nos idées dans les urnes et par la démocratie.
10:36Vous voterez Jean-Paul Matéi ?
10:39Bien sûr, en fait, on s'est non seulement désisté ou retiré, comme vous voulez...
10:44Attendez, la différence, les mots, parce que le retrait, c'est on se retire, et on ne dit rien, le désistement, c'est on se retire,
10:51et on choisit de dire qu'on ira voter, pour le cardinal pour lequel on se retire.
10:57Si vous reprenez, alors on parle bien d'un désistement, si vous prenez mes déclarations, non seulement nous retirons notre candidature,
11:03mais en plus nous appelons à former un front républicain autour de la candidature de Jean-Paul Matéi.
11:08Néanmoins, nous ne sommes pas propriétaires de nos voix, nos électeurs et nos électrices,
11:12et le message passé à Jean-Paul Matéi a aussi été très clair dans ce sens,
11:16c'est-à-dire qu'il doit, d'ici à dimanche, donner des gages sur la question sociale, sur la question démocratique,
11:23sur la question des droits humains, sur la question de l'environnement,
11:25et je pense que les plus de 16 000 personnes qui ont voté pour nous dimanche dernier sont en attente de cela.
11:31Bien, on va prendre, si vous le voulez bien, Julien Brunel, Linda, qui habite Pau,
11:36et qui ne comprend pas très bien, finalement, cet accord entre les écologistes, vous-même, et le modem Jean-Paul Matéi.
11:48Linda, bonjour.
11:50Bonjour, monsieur Brunel.
11:52Vous, vous êtes électrice du RN, hein ? On est d'accord ?
11:57C'est un peu stigmatisé, là.
11:59C'est vrai ou pas ?
12:01J'ai voté RN aux européennes.
12:03Ah bon ?
12:04D'accord. Ce que j'ai fait aux législatives ne le regarde que moi, mais en tous les cas, voilà.
12:09Donc, ce que je ne comprends pas, par contre, monsieur Bourdin, c'est pourquoi, à chaque fois,
12:14enfin, il y a toujours eu des arrangements au niveau politique lors des élections, ça n'a toujours pas été nouveau.
12:21Maintenant, ce que je ne comprends pas, c'est, entre guillemets, ce front.
12:24Je pense qu'à un moment donné, il faut laisser les Français voter pour qui ils veulent.
12:27Je pense que, sur les dernières 50 années, les gouvernements successifs nous ont menés là où on en est.
12:35D'accord ?
12:36Et aujourd'hui, tout le monde s'excite en disant qu'à un moment donné, le RN devra passer et il passera.
12:42Je pense que les Français veulent autre chose.
12:45On en a marre de ces petits arrangements et ces petits accords de dernière minute,
12:49juste parce que des personnes veulent défendre leur siège,
12:52parce que ce sont leurs propres intérêts qu'ils veulent défendre et non pas la France et les Français, concrètement.
12:57Donc, je pense que tout ça, c'est encore de la manœuvre politique.
13:00Tout ça, ça ne servira à rien et certainement pas la France.
13:03Voilà.
13:04Et donc, je pense que c'est ce qui fera que, de toute façon, ça va accélérer les votes pour le RN.
13:09Bien. Que répondez-vous à Linda, Julien Brunel ?
13:13Alors, merci, Linda, de poser cette question et de me permettre d'aller un peu plus en détail dans l'explication.
13:19Déjà, il ne s'agit pas d'un arrangement.
13:21C'est-à-dire que le désistement et le front républicain s'est fait, comment dire, par moi-même qui suis candidat
13:28et Anna Gueporteri qui était suppléante.
13:31On l'a décidé ensemble, avec nos militants, avec nos militantes et avec notre conscience.
13:35Jean-Paul Maté n'a rien eu à dire dans cette décision.
13:37Puisque vous parlez de notre circonscription et de Pau, il faut quand même rappeler de qui on parle.
13:43La candidate de l'extrême droite, parce que bien sûr, il y a un front républicain
13:46qui nous oblige à ne pas donner une majorité à l'Assemblée nationale à l'extrême droite.
13:51Puisque, selon notre conscience, encore une fois, la dernière fois qu'il y a eu une majorité d'extrême droite en France
13:56et des ministres d'extrême droite, c'était le gouvernement de Vichy, le gouvernement Colabo avec l'Allemagne nazie.
14:00Et c'est une réalité. On ne veut pas y retourner. C'est bien notre liberté de conscience.
14:05Ensuite, puisqu'on parle de Pau et de la candidate, donc, Madame Monique Becker,
14:09il faut bien comprendre de qui on parle.
14:11C'est une personne qui est allée sur les radios locales et dans la presse locale ces dernières semaines
14:15pour expliquer qu'elle était nostalgique du temps des colonies et de l'Algérie,
14:20qu'elle soutenait l'OAS, qui, je le rappelle, est une organisation terroriste d'extrême droite
14:25qui a fait beaucoup de morts, y compris sur le territoire français.
14:29Et qui a failli tuer Charles de Gaulle.
14:31Voilà. Et qui, pour conclure, Madame Monique de Becker,
14:34candidate du Rassemblement national dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques,
14:38rappelait dans cette même interview, sur fréquence bleue, je crois,
14:42qu'elle tenait à saluer le général Franco qui avait su s'opposer au général de Gaulle.
14:48Donc, on a quelqu'un, ici, dans notre circonscription,
14:51qui salue un régime fasciste qui s'est opposé au général de Gaulle.
14:56Moi, je trouve que ce sont des arguments suffisants, figurez-vous,
14:59pour appeler effectivement, conformément à notre conscience,
15:03à faire battre cette candidature qui n'a rien de républicaine.
15:07— Linda ?
15:09— Moi, je dirais, là, il s'agit...
15:11Alors, effectivement, concernant le personnage,
15:14personnellement, je ne m'y étais pas intéressée de près.
15:16Donc, concernant le personnage, je peux comprendre que ça puisse déranger.
15:23Par rapport au parti en lui-même, aujourd'hui,
15:25je pense que le parti, aujourd'hui, le RN,
15:27est plus ressemblant à l'ancien RPR de l'époque de Charles Pasqua.
15:32On est d'accord ?
15:33Et je ne pense pas qu'aujourd'hui, à l'heure d'aujourd'hui,
15:36on puisse, au-delà du personnage, j'entends, qu'on vient de me dire,
15:42je pense que le RN, aujourd'hui, n'est pas représentatif
15:46de l'extrême droite, purement d'un point de vue politique.
15:49— Julien Brunel, vous comprenez le raisonnement de Linda ?
15:53Alors, il est évident que...
15:55Mais c'est vrai pour tous les candidats de tous les partis.
15:57Il est évident que si j'ai une recommandation à donner, moi, à l'électeur,
16:01c'est pas mon rôle, hein.
16:03Mais bon, personnellement, quand je choisis de voter pour quelqu'un,
16:07je vais chercher ce qu'a dit ce quelqu'un,
16:10et quelles sont les positions, et quelles sont ses idées précises.
16:13Les partis n'importe peu...
16:15— M. Bourdin, si je peux me permettre,
16:18sous Sarkozy, on a eu M. Ortefeu et M. Guéant
16:21qui ont dit des ignominies pas possibles.
16:23À l'époque, ça ne choquait personne.
16:25Ils n'ont jamais dit qu'on allait voter pour ça, que je tâche.
16:27— Mais vous avez voté pour eux ? Linda, vous avez voté pour eux ou pas ?
16:29— À l'époque, non, j'avais pas voté Sarkozy.
16:32— Bon.
16:33— Je n'avais pas voté Sarkozy.
16:34— Donc, c'était l'une des raisons ?
16:36— Non, mais dans tous les gouvernements,
16:38dans tous les gouvernements,
16:40dans tous les gouvernements,
16:42on a eu des personnes qui ont tenu des propositions...
16:44— Oui, mais là, c'est votre député, Linda. C'est votre député.
16:47— Oui, mais après, il y aura toujours des exceptions.
16:50Mais comme vous disiez, M. Bourdin, dans un parti,
16:52il y aura toujours des personnes que vous pourrez prendre à parti
16:54pour faire de contrepoids.
16:56— Si je peux me permettre...
16:58— Allez-y, Julien Bourdin.
16:59— Ce que suggère Linda ici,
17:01c'est ni plus ni moins que la normalisation et la dédiabolisation.
17:05C'est-à-dire que sous prétexte qu'un Nicolas Sarkozy
17:07ou qu'un Brice Hortefeux ou d'autres
17:09auraient eu des propos absolument inacceptables
17:12au prix des décisions qui nous scandalisent,
17:14alors, du coup, ça normaliserait
17:16le fait que le Rassemblement national
17:18soit finalement une solution acceptable.
17:20Ça, c'est un processus, effectivement,
17:21auquel on assiste depuis des années
17:23et qui pose un vrai problème.
17:25Le Rassemblement national reste un parti d'extrême-droite
17:28classé comme tel par le Conseil constitutionnel
17:30avec un programme raciste, vénophobe,
17:33des militants homophobes, là, dans les rues de Pau.
17:36Dans les rues de Pau, moi, j'ai des amis
17:38qui se sont promenés et qui se sont fait...
17:40qui ont agressé verbalement
17:42et qui ont reçu des propos homophobes
17:44dimanche soir par des militants
17:46qui se sont fait fêter le fabuleux soir du RN.
17:48Ça, si vous voulez, c'est vraiment réalité.
17:51— Alors, je vais vous dire...
17:53Alors, j'en ai un petit peu marre aussi, en tant que citoyenne,
17:55d'entendre ce genre de choses, dans le sens où,
17:57quel que soit de toute façon
17:59le parti politique qui passera en France,
18:01il y a une telle haine,
18:03et vous, les politiques,
18:05et vous êtes responsables de tout ça,
18:07vous avez tellement laissé faire,
18:09tellement vous avez été laxiste sur plusieurs points,
18:12qu'aujourd'hui, avant de retrouver le calme,
18:15ça sera très compliqué,
18:17mais aujourd'hui, on est tous, quelque part,
18:19victimes de quelque chose.
18:21Victimes de l'antisémitisme,
18:23d'un racisme, d'homophobie,
18:25de tout ce que vous voulez.
18:27Parce que c'est vous, vous, la gauche,
18:29la droite successive,
18:31qui avez laissé cette gangrene et cette haine aux Français.
18:33— Linda, vous avez raison, mais pardon,
18:35le citoyen est aussi responsable.
18:37Il ne faut pas tout mettre sur le dos des politiques.
18:40Pardon, mais chaque individu
18:42est responsable de ses actes,
18:44de ses propos et de ses comportements.
18:46— On est d'accord, monsieur Bourdin,
18:48mais ça, il s'agit d'éducation,
18:50ceci étant, quand on a des hommes politiques
18:53qui banalisent et qui se vulgarisent
18:55dans leurs propres fonctions,
18:57on est d'accord, ça a commencé, d'ailleurs,
18:59vraiment sous Sarkozy,
19:01où on a commencé à vulgariser des propos,
19:03où on a commencé à entendre de tout,
19:05où aussi, sur des plateaux télé,
19:07on entend des gens qui insultent
19:09à longueur de journée des gens
19:11de quelle que soit leur confession,
19:13à un moment donné, tout ça, c'est votre faute.
19:15Voilà. Donc je pense qu'aujourd'hui,
19:17si on a le RN demain en place,
19:20je ne pense pas que ce soit le RN
19:22qui soit la cause de tout ça, sincèrement.
19:24Moi, je le vois, je vous le dis,
19:26en tant que citoyenne, cadre moyen, voilà.
19:29Ce n'est pas le RN qui a mis la France
19:31dans cette position aujourd'hui, d'accord.
19:33Ce n'est pas le RN qui est la cause
19:35de tout ça. Je pense que c'est
19:37aux responsables politiques de prendre
19:39la responsabilité, d'accord.
19:41Et ensuite, on aura toujours des exemples
19:43pour essayer de noyer le poisson.
19:45— Linda, je vous coupe parce que je suis pressé
19:47pour que je fasse la pub. Mais dans tous les cas,
19:49merci d'avoir défendu vos convictions,
19:51vos idées et vos choix.
19:53Et Julien Brunel, je voulais vous remercier
19:55pour avoir accepté d'être avec nous.
19:57— Je vous remercie. Je veux juste rajouter
19:59une phrase en citation d'Albert Camus qui disait
20:01« Quand la démocratie est malade, l'extrême-droite
20:03vient à son chevet et n'est jamais pour prendre des nouvelles. »
20:05— Bien. Merci, Julien Brunel,
20:07dans tous les cas. Et je vais passer
20:09dans l'héros.
20:11Nous allons partir dans l'héros juste après la pub.
20:13Rejoindre Patrick Vignal,
20:15lui s'est retiré, ancien député Renaissance
20:17que vous connaissez bien. Et puis nous irons
20:19en Charente-Maritime ensuite.
20:21Vous allez comprendre. Et vous continuez
20:23à appeler. C'est passionnant.
20:25Ce débat 0826 300 300.
20:27Vous n'hésitez pas. Vous appelez
20:29l'antenne de Sud Radio. A tout de suite.
20:31— Vérissure, le numéro 1 des alarmes
20:33en France. Rendez-vous sur verissure.fr
20:35pour votre demande de vie gratuite.
20:37Vérissure présente...
20:39— Sud Radio, parlons vrai
20:41chez Bourdin. 9h10,
20:43Jean-Jacques Bourdin.
20:45— Bien. Nous partons maintenant. Nous faisons le tour
20:47de France. Nous partons. Nous restons dans le Sud.
20:49Évidemment. Le Sud.
20:51Évidemment, c'est le plus beau pays du monde.
20:53Tout le Sud de la France. Il n'y a rien de plus
20:55beau que le Sud de la France. Bon. Voilà.
20:57La parenthèse est refermée. Allez, nous partons
20:59pour l'héros. La neuvième
21:01circonscription de l'héros. Ville
21:03principale, Lunel. Et nous rejoignons
21:05Patrick Vignal,
21:07ancien député Renaissance.
21:09Bonjour, Patrick Vignal.
21:11— Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. La plus
21:13belle région du monde, je vous le
21:15confirme. — Mais oui, Patrick.
21:17Patrick Vignal,
21:19vous êtes arrivé 3e dans votre
21:21circonscription. Vous êtes le député
21:23sortant, majorité. Vous êtes
21:25arrivé 3e, 25% des voix
21:27derrière, en tête,
21:29le RNLR
21:31Charles Alloncle,
21:3336,43, et l'insoumise
21:35Nadia Bellaouni,
21:37qui a réalisé 29,27.
21:39Et vous avez décidé
21:41de
21:43vous retirer. Pourquoi,
21:45Patrick Vignal ? — Pour deux raisons.
21:47La première, je ne pouvais pas gagner,
21:49puisque je partais trop loin avec 6 000
21:51voix du premier
21:53et 4 000 du deuxième.
21:55Et la deuxième... Enfin, on est chez les fous,
21:57Jean-Jacques. Moi, j'ai pas envie d'avoir...
21:59Je voulais pas donner ma voix.
22:01Je dis bien ma voix à un
22:03futur candidat député
22:05Bardella, parce que je n'y crois pas.
22:07Mais je veux pas non plus avoir
22:09Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre. Vous savez ce que je retiens.
22:11— Mais ça, c'est impossible. La gauche ne gagnera pas.
22:13— Mais je vais vous dire,
22:15personne ne va gagner, Jean-Jacques. Je vais vous dire,
22:17c'est machiavélique, cette politique.
22:19Marine Le Pen n'a aucune
22:21envie de gouverner. Elle n'aurait pas
22:23intérêt à avoir en Bardella, qui peut-être
22:25pourrait faire un peu de bien
22:27à la France et qui, en 2027,
22:29la mettrait dehors. Jean-Luc
22:31Mélenchon a toujours été quelqu'un qui a mis
22:33le feu. Son intérêt s'est préparé
22:35en 2027. On a une classe politique
22:37en décomposition
22:39et qui ne pense qu'à elle.
22:41Donc moi, dans ce cadre-là,
22:43j'ai décidé, parce que je suis un
22:45homme de gauche, parce que mon mentor s'appelait
22:47Georges Frèche. Quand je vois, Jean-Jacques,
22:49mais c'est la vie politique.
22:51Que vous avez un candidat LR,
22:53parisien, j'ai rien contre les parisiens,
22:55qui habite dans le 6e arrondissement,
22:57qui ne sera pas ni dans la ville,
22:59ni dans les villes, et qui fait 44%,
23:01et le peuple a raison,
23:03je me pose des questions.
23:05Qu'est-ce qu'on n'a pas fait pour que les Français
23:07soient si en colère ?
23:09Et surtout, dans l'émotion politique.
23:11Vous savez, depuis dimanche,
23:13tous les jours, j'ai des appels.
23:15Il m'est dit, mais t'aurais dû te maintenir, t'aurais pu gagner.
23:17Je ne pouvais pas que ce soit clair.
23:19Est-ce que le président de la République vous a appelé ?
23:21Parce que certains disent,
23:23Emmanuel Macron
23:25a appelé Patrick Vignan
23:27pour le pousser à se maintenir.
23:29C'est ma faute. Parce que c'est toujours
23:31ma faute quand on fait un papier,
23:33je l'ai mal expliqué aux journalistes,
23:35le président m'a demandé ma position.
23:37Et vous savez, on peut tout y reprocher,
23:39mais la force de Macron,
23:41quand il a des capteurs dans les régions,
23:43où chaque fois il demandait, donc il m'a dit à 3h du matin,
23:45parce qu'il ne dort jamais,
23:47qu'est-ce que tu fais, tu te maintiens ?
23:49Et j'ai répondu, je me désiste.
23:51Et il n'a pas pris parole sur ça.
23:53Mais c'est la faute.
23:55Je l'ai mal expliqué aux journalistes de Midi Libre,
23:57je l'ai eu ce matin, lui-même m'a dit,
23:59je reconnais que c'était confus.
24:01Donc le président, c'est quand même un vrai républicain,
24:03on ne peut pas tout y mettre sur le dos.
24:05Vous savez, je vais vous le dire,
24:07tout le monde me dit, mais t'as perdu,
24:09t'es connu, t'es un mec de terrain.
24:11Non, je n'ai pas perdu à cause de lui,
24:13j'ai perdu à cause de moi.
24:15Parce que je le dis aux faux-culs,
24:17certains ministres et certains parlementaires
24:19qui m'ont assassiné sur des boucles
24:21pendant la réforme des retraites,
24:23pendant les gilets jaunes,
24:25et qui aujourd'hui jettent des sauts de bouche sur le président.
24:27Non, est-ce que le président
24:29aurait pu faire autrement ? Oui,
24:31mais il faut quand même qu'on sache d'où on vient
24:33et ce qu'on lui doit.
24:35Patrick Vignal, vous avez donc
24:37décidé de vous retirer.
24:39Oui, complètement.
24:41Vous voterez pour Nadia Belaouni ?
24:43Écoutez, moi j'ai pas de chance, puisque je vote
24:45pas dans ma circo, je suis
24:47limite pro-Jean-Jacques Bourdin, mais vous savez,
24:49moi vraiment, ce que je pense,
24:51c'est que, c'est dur ce que je vais dire,
24:53et vous savez que je dis des choses,
24:55on va rien régler dimanche soir.
24:57Pourquoi ? Parce que tout simplement,
24:59les gens ne veulent pas à la fois
25:01des extrêmes, et moi, je vous dis
25:03franchement, mon rôle, et je la dédie à Fabien Roussel
25:05et à Charles de Courson,
25:07je rêvais, et je rêve
25:09toujours, d'un centre droit,
25:11d'un centre gauche, ce bloc central
25:13qui a du mal à émerger.
25:15Et donc ça me gêne vraiment
25:17de mettre les Français dans cette
25:19position, parce qu'ils sont
25:21dans l'émotion, ils ont raison, dans la
25:23colère, mais regardez le résultat, Jean-Jacques Bourdin,
25:25ça va être incontrôlable,
25:27incontrôlable, cette France,
25:29alors, est-ce qu'il peut y avoir un gouvernement
25:31technique, c'est-à-dire des fonctionnaires,
25:33mais, il a passé des choses,
25:35et c'est pas le meilleur moment de
25:37l'histoire de France.
25:38– Abdélak est un auditeur, Patrick Vignal,
25:40de Monde Marçal, avec nous,
25:42Abdélak, bonjour. – Bonjour.
25:44– Que dites-vous à Patrick Vignal ?
25:46– Ben écoutez,
25:48franchement, je le connaissais pas du tout,
25:50pourtant, vous savez que
25:52j'aime le club de Nîmes, et la région
25:54nîmoise de Colombe. – Je sais,
25:56mais attention, il est dans l'héros,
25:58c'est voisin, mais bon.
26:00– Je sais, mais vous savez, c'est pas grave,
26:02on les aime quand même,
26:04on n'est pas assez convaincus.
26:06En tout cas, j'apprécie profondément,
26:08c'est assez rare, les personnages comme lui,
26:10mais j'aime vraiment, énormément,
26:12je crois que, j'espère
26:14être quelqu'un exactement comme lui,
26:16la même pensée, il a raison
26:18de dire que les gens votent dans l'émotion,
26:20c'est exactement ça,
26:22il y a la raison et il y a l'émotion,
26:24vous savez, quand un enfant est assassiné,
26:26il y a la justice et il y a l'émotion,
26:28mais celle qui doit diriger, c'est la raison,
26:30c'est comme ça, c'est la justice,
26:32on ne comprend pas avec l'émotion,
26:34et l'émotion, on fait n'importe quoi,
26:36parce que c'est un coup de colère,
26:38c'est une bêtise, c'est une connerie, forcément.
26:40Donc il a très bien analysé la situation d'aujourd'hui,
26:42la France ne mérite pas ça,
26:44d'être gérée dans l'émotion,
26:46il a raison de parler du danger qu'on représente,
26:48moi aussi je vomis, je suis un centre-gauche,
26:50plutôt, pour lui dire,
26:52il rêve d'un centre-droite ou d'un centre-gauche,
26:54en tout cas moi je suis un centre-gauche,
26:56j'ai été macronière,
26:58pour être un ancien socialiste,
27:00sur les derniers votes,
27:02avec les séries,
27:04avec les débats télévisés,
27:06avant les débats télévisés,
27:08je me suis dit je vais repartir à gauche,
27:10à Front Populaire et tout, les débats télévisés m'ont montré
27:12que j'étais vraiment un centre-gauche,
27:14donc j'ai voté, bon maintenant plein de gens vont le savoir,
27:16donc j'ai voté encore pour la République,
27:18et les valeurs républicaines,
27:20et voilà,
27:22j'ai beaucoup de mal avec LFI,
27:24qui est un boulet,
27:26un boulet complet avec Mélenchon,
27:28pour les personnes
27:30du centre et autres,
27:32et ça c'est très très compliqué.
27:34Est-ce que vous comprenez la position de Patrick Vignal,
27:36pour aller au fait ?
27:38Beaucoup, parce que c'est courageux,
27:40et honnête, et puis de toute façon,
27:42je pense que comme moi, entre quelqu'un
27:44qui prend les idées de la même manière qu'a fait Hitler
27:46en 1932, et quelqu'un qui va défendre
27:48les valeurs républiques qui font raisonner
27:50comme le LFI, voilà,
27:52je vais choisir évidemment que
27:54le choix c'est pas le plus excitant possible
27:56qu'il a à faire, mais en tout cas
27:58c'est d'un courage extrême, et c'est comme ça que j'ai
28:00mes hommes politiques, exactement comme il est.
28:02On va prendre aussi Ludovic,
28:04et ensuite Patrick Vignal répondra.
28:06Ludovic est dans les deux sèvres. Bonjour Ludovic.
28:08Oui, bonjour M. Bourdin.
28:10Merci vraiment d'être avec nous,
28:12Ludovic, vous êtes
28:14depuis longtemps auditeur de Sud Radio,
28:16Ludovic ? Non, il y a quelques jours.
28:18Il y a quelques jours, ça me fait plaisir.
28:20Nouvel auditeur. Désolé.
28:22Je vous accueille, Ludovic, avec grand plaisir,
28:24on vous ouvre les portes. Bon,
28:26Ludovic, vous avez le droit à la parole, évidemment.
28:28Vous avez voté RN au premier tour.
28:30Chez vous, le RN
28:32devrait passer au second tour,
28:34largement en tête dans les deux sèvres.
28:36Vous en êtes ravi.
28:38Qu'auriez-vous fait
28:40dans un second tour, parce que le RN
28:42ne dit pas sa position,
28:44mais qu'auriez-vous fait dans un second tour
28:46entre le Nouveau Fonds Populaire et un candidat
28:48de la majorité ?
28:50La majorité, sans hésitation, il faut faire barrage
28:52à l'FI.
28:54Voilà, vous, c'est votre...
28:56Vous comprenez la...
28:58Mais vous ne comprenez pas
29:00la position de Patrick Vignal,
29:02alors ?
29:04Non, il faut toujours essayer de lutter.
29:06Surtout, l'FI, je pense que c'est pire que le RN.
29:08Pour vous,
29:10l'FI, c'est pire que le RN. Je vous entends mal,
29:12Ludovic.
29:14Pour moi, oui, c'est pire que le RN.
29:16Avec les propagandes et tout ça...
29:18Oui.
29:22Donc, vous êtes un...
29:24On va demander à Patrick Vignal.
29:26Moi, j'ai envie de dire
29:28à Abdelhak et à Jérémy, en fait...
29:30Non, c'est Ludovic.
29:32Vous ne méritez pas la classe politique
29:34et le cinéma que nous faisons
29:36en ce moment. Je pense qu'on est
29:38une société où on doit être dans l'entraide.
29:40Chez l'FI, je suis désolé,
29:42à part quelques-uns qui sont
29:44des fous furieux, c'est une dizaine,
29:46mais il y a plein de gens bien sur l'FI.
29:48Je vais vous dire, cher monsieur,
29:50pour parler du RN...
29:52Vous les connaissez bien, vous, le RN.
29:54Vous savez, ma circonscription,
29:56elle est très à droite
29:58et pendant trois mandats, j'ai été élu en disant
30:00que j'étais un homme de gauche, parce que je me suis occupé
30:02des gens. Et aujourd'hui, une partie
30:04du RN,
30:06c'est des gens qui sont en colère.
30:08C'est des gens qui me disent, on n'a pas essayé,
30:10on est en colère contre vous, on va mettre un bulletin.
30:12Mais Abdelhak l'a dit, c'est trop important
30:14la politique. Et vraiment, je le dis,
30:16le premier parti de France, c'est l'abstention.
30:18Et nous, on n'a pas fait le job
30:20suffisamment. On a baissé l'économie,
30:22on a baissé le chômage, Jean-Jacques,
30:24mais c'est pas ça. La politique,
30:26c'est de la chair, c'est de l'humain,
30:28c'est d'être un osmose avec les gens.
30:30Vous le savez, Jean-Jacques, vous êtes du Sud,
30:32vous aussi. Et ce qu'on n'a pas su faire
30:34en fait, dans cette Macronie,
30:36c'est faire en sorte que les gens, ils veulent pas
30:38obéir, ils veulent adhérer.
30:40J'ai envie de dire, si c'est Jérémy,
30:42que Jérémy, c'est pas...
30:44La société, c'est pas un contre l'autre.
30:46Ludovic, Ludovic, pas Jérémy.
30:48Ludovic, excusez-moi vraiment. Ludovic, la société,
30:50c'est pas un contre l'autre. J'entends votre colère.
30:52Oui, il y a des parlementaires
30:54et les filles qui ne mériteraient pas
30:56parce qu'ils sont dans du communautarisme,
30:58parce qu'ils sont en train de vouloir acheter
31:00une clientèle. Moi, je pense
31:02qu'on est tous frères. Il y a des gens
31:04exceptionnels, de toute communauté,
31:06de toute obédience.
31:08Sauf que nous, on n'a pas su aller
31:10capter ces gens, et donc ces gens
31:12sont en colère. Bon, je le vois
31:14sur ma circonscription. Les gens, ils me disent
31:16vous avez fait un job de folie, mais vous
31:18comprenez, on est en colère. Bon, je leur dis
31:20vous avez raison, c'est moi qui ai tort.
31:22Je suis pas arrivé à vous séduire suffisamment.
31:24Mais c'est pas comme ça qu'on fait société.
31:26On fait pas société en mettant les gens,
31:28les uns contre les autres.
31:30On fait une société en construisant une
31:32fraternité qui est difficile à faire.
31:34Je vais vous donner un dernier exemple.
31:36Tout le monde me dit, nous, quand
31:38Bardella sera au pouvoir, on va
31:40virer tous les OQTF. Obligation
31:42de quitter le territoire français.
31:44Mais Jérémy, je vous invite chez moi.
31:46L'agriculture a besoin.
31:48Ludovic, t'aimes vraiment. Appelez-vous Jérémy,
31:50j'ai fait une loi changement de nom. Vous verrez,
31:52c'est génial. Venez chez moi.
31:54Bourdin vous le dira quand même.
31:56L'agriculture, on a besoin de main-d'oeuvre.
31:58Après, qu'est-ce que c'est que
32:00respecter la République ?
32:02Peut-être qu'on n'a pas été assez ferme.
32:04Vous savez, j'ai fait des cours de judo à la prison,
32:06avec des jeunes mineurs qui étaient perdus.
32:08J'étais à Pisseven, dans le quartier de Bourdin,
32:10avec des gamins de Toussaint qui me disaient...
32:12Le gamin, il me disait, moi,
32:14ma vie, ça va être simple. Ou j'irai en prison,
32:16ou je prends une balle dans la tête.
32:18Comment on fait, ces gamins ?
32:20On fait quoi, là ? On les exécute ?
32:22Je pense qu'on n'a pas assez fait le job,
32:24nous, c'est clair.
32:26Mais je trouve qu'on est en train, là,
32:28d'avoir une France qui va être
32:30fragmentée entre deux extrêmes
32:32et nous, le bloc central,
32:34on n'est même pas capable de s'entendre pour l'intérêt
32:36parce que chacun passe à son cul
32:38et chacun passe à son poste.
32:40Voilà pourquoi ça ne marche plus.
32:42Abdelhak Ludovic, merci beaucoup.
32:44Patrick Vignal, merci. Qu'est-ce que vous allez faire maintenant ?
32:46Vous n'êtes plus député.
32:48Moi, j'aurais aimé être chronique journaliste à Sud Radio,
32:50mais on a un excellent Bourdin,
32:52on ne peut pas y piquer sa place.
32:54Non, vous savez, j'ai mon club de sport,
32:56je ne vous cache pas que je vais rénover des appartements,
32:58je vais bricoler parce que j'aurai l'impression, le soir,
33:00quand j'aurai monté du carrelage ou du placo,
33:02j'aurai l'impression que j'étais utile au moins
33:04et que j'aurais fait quelque chose de très concret.
33:06Merci beaucoup, Patrick Vignal,
33:08on se retrouvera évidemment.
33:10Il est 9h45, 10h moins le quart,
33:12vous êtes sur Sud Radio. Nous allons terminer
33:14notre petit tour de France,
33:16nous allons partir en Charente-Maritime
33:18et Maxime Trouleau nous expliquera
33:20la situation dans la
33:22deuxième circonscription
33:24de Charente-Maritime.
33:26Vous allez comprendre. Restez bien avec nous
33:28sur Sud Radio et merci à tous les nouveaux
33:30gens qui nous rejoignent.
33:329h10, Jean-Jacques Bourdin.
33:34Vérissure, le numéro 1
33:36des alarmes en France. Rendez-vous sur
33:38verissure.fr pour votre demande de vie
33:40gratuite. Vérissure présente...
33:42Sud Radio,
33:44parlons vrai chez Bourdin.
33:469h10, Jean-Jacques Bourdin.
33:48Il est 9h49,
33:50nous allons partir pour la
33:52deuxième circonscription de
33:54Charente-Maritime. Maxime Trouleau,
33:56quelle est la situation dans cette circonscription ?
33:58Au premier tour, dans cette circonscription,
34:00c'est un député, en tout cas
34:02un candidat RN qui a été
34:04premier de cette deuxième
34:06circonscription de Charente-Maritime
34:08avec 34,41%.
34:10En deuxième, on a M.
34:12Benoît Habitaud qui sera notre invité dans un instant.
34:14L'Union de la Gauche qui a fait
34:1626,94%
34:18mais qui ne profitera pas du retrait
34:20de la candidate Ensemble.
34:22Mme Anne-Laure Babaud
34:24qui est arrivée troisième avec
34:2625,3% des voix.
34:28Benoît Habitaud qui est le candidat écologiste
34:30du Nouveau Front Populaire, est avec nous.
34:32Bonjour.
34:34Bonjour Jean-Jacques.
34:36Vous connaissez bien Jean-Jacques.
34:38Vous connaissez bien le paysan
34:40qui était dans son camp.
34:42Je sais bien, je me souviens.
34:44Évidemment que je connais bien.
34:46Benoît Habitaud, vous êtes
34:48arrivé deuxième, derrière
34:50la candidate RN qui s'appelle
34:52Karen Bertholome.
34:54C'est cela ?
34:56Vous la connaissez cette candidate ?
34:58Ben oui, vous la connaissez, vous l'avez croisée
35:00sur des plateaux de télévision j'imagine.
35:02Pas du tout, pas du tout Jean-Jacques.
35:04C'est ça qui est assez incroyable, c'est que
35:06c'est une candidate fantôme, c'est-à-dire que
35:08ni sur les marchés
35:10où on tracte pour essayer de rencontrer
35:12les citoyens, ni sur les plateaux
35:14de radio ou de télé où ont été organisés
35:16des débats contradictoires,
35:18elle n'est jamais venue se présenter
35:20et on a parfois vu
35:22son suppléant
35:24sur les plateaux
35:26mais on ne la connaît pas.
35:28Les électeurs ne savent pas
35:30à quoi elle ressemble.
35:32Elle n'apparaît même pas sur les affiches officielles.
35:34Dans tous les cas, elle est arrivée en tête.
35:36Elle est arrivée en tête
35:38parce que ses affiches,
35:40et c'est la tactique du Rassemblement National,
35:42c'est-à-dire que ses affiches
35:44présentent Jordan Bardella
35:46Premier ministre et donc on a des affiches
35:48avec Jordan Bardella et Marine Le Pen
35:50mais pas d'affiches qui présentent
35:52la candidate elle-même.
35:54Et sur un scrutin législatif où quand même
35:56le député ou la députée élue
35:58est l'ambassadeur d'un territoire
36:00ou l'ambassadrice d'un territoire,
36:02c'est quand même surprenant,
36:04voire complètement stupéfiant
36:06de ne pas pouvoir échanger
36:08et mettre un visage
36:10sur cette personne qui deviendrait demain
36:12l'ambassadrice de ce territoire.
36:14– Bien, la candidate
36:16arrivée troisième,
36:18Anne-Laure Balbeau du Modem,
36:20arrivée troisième avec 25,33,
36:22ne se retire pas ?
36:24C'est toujours le cas, Benoît Biteau ?
36:26– Écoutez,
36:28on sera fixé à 18h ce soir
36:30puisque le dépôt des candidatures
36:32est stabilisé jusqu'à ce soir 18h.
36:34Radio Moquette
36:36me dit que
36:38elle n'a toujours pas déposé sa candidature
36:40donc je pense qu'elle est encore
36:42dans la réflexion.
36:44Je sais aussi par Radio Moquette
36:46qu'elle subit quand même pas mal
36:48de pression de sa famille politique
36:50pour tenter de revenir
36:52à la raison puisque le maintien
36:54de sa candidature peut
36:56se solder par l'élection
36:58d'une élue Rassemblement National
37:00qui au-delà d'être Rassemblement National
37:02est parfaitement invisible, c'est une
37:04candidate fantôme qui risque d'être une députée fantôme
37:06donc ce serait la double peine pour ce
37:08territoire qui a besoin
37:10d'un ou d'une députée
37:12au combat
37:14que d'avoir
37:16une attitude
37:18qui finalement conduirait à l'élection
37:20de cette candidate.
37:22Alors, Benoît Biteau, nous allons prendre un auditeur
37:24c'est la loi ici, c'est la règle
37:26Raphaël est à Cachan
37:28en région parisienne. Raphaël,
37:30bonjour. Oui, bonjour
37:32Jean-Jacques, bonjour M. Biteau.
37:34Alors, que dites-vous ? Dans votre
37:36circonscription par exemple, tout s'est
37:38joué dès le premier tour je crois.
37:40Tout à fait, effectivement
37:42le candidat d'UPS2 est
37:44arrivé largement en tête
37:46puisque Mme Talley-Poyant
37:48est élue dès le premier tour
37:50donc effectivement pas de deuxième tour
37:52pour les électeurs de cette
37:54circonscription du Val-de-Bas. Mais, est-ce que vous comprenez
37:56qu'un candidat arrivé
37:58troisième se retire ?
38:00Ne se retire pas, effectivement.
38:02Ou ne se retire pas ?
38:04Se retire ou ne se retire pas ? Alors, non
38:06alors moi je ne commente pas forcément
38:08cette stratégie qui
38:10concourt à embrouiller encore
38:12les messages politiques que les élus
38:14veulent bien donner. Dans le cas
38:16pratique de cette deuxième circonscription
38:18de Charente-Maritime,
38:20Mme, la candidate du Modem
38:22est assez
38:24à des réserves de voix,
38:26notamment de la part du Comte Dailer
38:28elle a donc des largements
38:30enfin objectivement des
38:32de quoi leur porter. Ce que n'a
38:34pas apparemment M. Biteau
38:36où le plein des voix a été fait au premier tour
38:38puisque 70,42%
38:40de participation a été constatée
38:42dimanche dernier. Donc, peut-être
38:44M. Biteau, pour éviter
38:46que la candidate du RN
38:48soit élue, peut-être pourrait-il
38:50se désister.
38:52Ah ! Ah ! Benoît Biteau, alors !
38:54Je trouve
38:56je trouve ce raisonnement pour le
38:58pour le moins cocasse.
39:00C'est-à-dire que la réserve de voix
39:02c'est Anne-Laure Bavaud qui la porte.
39:04C'est-à-dire que la règle qu'on s'est fixée
39:06tous les partis républicains
39:08qui soient
39:10de LR hors Ciotti
39:12jusque aux Insoumis.
39:14C'est-à-dire que quand un candidat
39:16qui fait référence à un logiciel
39:18républicain est en
39:20deuxième position, c'est celui-ci qui se maintient
39:22et celui qui est en troisième position
39:24qui se saisit. Donc, la réserve de voix
39:26c'est la
39:28candidate qui arrive troisième qui la porte
39:30au candidat qui est deuxième.
39:32Et donc, ce calcul
39:34alambiqué qui consiste à dire
39:36oui, mais les gens qui ont voté LR
39:38vont s'additionner forcément
39:40à la candidate modem, n'existe
39:42pas. La politique n'a jamais
39:44été de l'arithmétique. Et donc, faire le
39:46calcul douteux
39:48que font certains
39:50qui consistent à dire
39:52Anne-Laure Bavaud a fait 25%,
39:54Hervé Blanchet, le candidat des Républicains,
39:56fait 12%, ça fait 37%,
39:58et ça met en tête
40:00la candidate par rapport
40:02au RN qui n'a fait que 34%,
40:04ça n'existe pas en politique.
40:06C'est-à-dire que, et même Hervé Blanchet,
40:08le candidat républicain
40:10qui ne peut pas se maintenir
40:12au second tour dans une quadrangulaire,
40:14ce qui serait quand même formidable,
40:16le dit lui-même. Il dit moi je ne suis pas
40:18propriétaire de mes voix et je sais
40:20que dans l'électorat qui a
40:22choisi mon nom au premier tour,
40:24j'aurai des électeurs qui
40:26feront le choix du RN.
40:28Donc, on a des simulations
40:30et de l'expérience qui montrent
40:32que le réservoir de voix du RN
40:34n'est pas figé,
40:36qu'il va encore progresser
40:38avec un duel
40:40avec moi
40:42et même avec Anne-Laure Bavaud,
40:44ne lui en déplaise, et que
40:46le réservoir de voix, il doit
40:48être mis en place pour que le candidat
40:50qui arrive deuxième, donc qui est dans la situation
40:52la plus favorable, soit en
40:54capacité de battre le RN.
40:56Et donc cette histoire de réservoir de voix
40:58en ne considérant que
41:00le binôme Les Républicains
41:02et le Modem n'existe pas dans la vraie
41:04vie politique. L'arithmétique
41:06et la politique ça n'a jamais fonctionné.
41:08Et donc le vrai réservoir de voix
41:10c'est de mettre celui qui est
41:12en tête, ou en tout cas en meilleure
41:14situation le soir du premier tour
41:16en situation de battre le RN.
41:18Et donc le réservoir de voix c'est
41:20une partie des voix des Républicains
41:22c'est pas contestable, et une
41:24grande majorité des voix du Modem
41:26qui fait que ce scrutin
41:28va gagner dimanche prochain.
41:30Bien, merci Benoît Biteau, merci à
41:32tous nos auditeurs, il est l'heure
41:34il est 9h56, nous reparlerons
41:36de tout cela, mais nous allons beaucoup parler de politique
41:38évidemment, jusqu'à dimanche, le second
41:40tour de ces législatives. Encore
41:42une fois, les électeurs
41:44font ce qu'ils veulent de leur vote
41:46c'est pour ça que je ne veux pas
41:48je n'emploie pas le mot
41:50d'hésitement, mais plutôt retrait.
41:52Le candidat se retire et l'électeur
41:54fait ce qu'il veut de son vote
41:56ensuite. Bien,
41:58merci de nous avoir accompagné depuis ce matin
42:00Maxime. Merci Jean-Jacques.
42:02Merci, nous allons suivre
42:04la prochaine émission sur l'antenne
42:06de Sud Radio, c'est Valéria Exper et Gilles Gansman
42:08qui reçoivent Laurent et Éric
42:10Lelay, le directeur des Sports de France Télévision
42:12et Laurent Luyat, le journaliste
42:14sportif. Merci,
42:169h57, à demain.
42:20Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin
42:229h10, Jean-Jacques
42:24Bourdin. Avec Verissure,
42:26le numéro 1 des alarmes en France.
42:28Rendez-vous sur verissure.fr
42:30pour votre demande de devis gratuits.

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