• l’année dernière
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce dimanche 30 juin 2024, ça y est, nous y sommes, c'est le jour J, c'est le jour du premier tour des législatives, vous allez pouvoir découvrir sur ces images, nous sommes partout, nous allons vous faire vivre ce premier tour au plus près, nous sommes dans tous les bureaux de vote, quasiment, un peu partout, à Marseille, à Paris, évidemment, on va les découvrir sur cette image que vous découvrez à l'instant, un scrutin qui s'annonce historique, on va tout vous faire vivre avec nous,
00:00:29nos équipes évidemment sur le terrain, les votes des personnalités, les petites histoires, les à côté, mais attention, attention, pas de commentaire politique avant 20h ce soir, le verdict des urnes, on n'a pas le droit de parler des candidats, des programmes, etc., je dis ça à mes invités que je vais vous présenter dans quelques instants,
00:00:46on abordera également d'autres sujets comme le témoignage bouleversant du frère de ce pompier tué à Nice, il a été percuté sur la promenade des Anglais par 4 jeunes, dont le véhicule avait grillé un feu rouge, témoignage très fort, vous l'entendrez, et puis on parlera également de ce qui va changer demain à partir du 1er juillet, on fera quelques petits pas de côté, évidemment, allez, je vous présente mon équipe du dimanche dans quelques instants, mais tout de suite, on fait un premier tour de l'information, à quasiment 11h02, avec Isabelle Piboulot, que je salue, bonjour Isabelle.
00:01:13Bonjour Thierry, bonjour à tous, jour J pour le premier tour des législatives, les bureaux de vote en France métropolitaine sont ouverts jusqu'à 18h voire 20h dans les grandes villes, 49 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, le taux de participation s'annonce massif selon les sondages et le nombre de procurations, retrouvez notre édition spéciale à partir de 17h, la participation est déjà importante en Nouvelle-Calédonie, selon les estimations de la mi-journée,
00:01:4032,4% des électeurs ont voté contre un peu plus de 13% en 2022, en dépit des tensions sur l'archipel, le haut commissariat affirme que le scrutin s'est déroulé sans encombre et de façon sécurisée.
00:01:54Pour les moins motivés à se rendre aux urnes, une entreprise a trouvé une solution dans la cote d'Azur, offrir 50 euros à ses salariés pour aller voter, l'initiative semble fonctionner, certains employés comptent bien se rendre dans leur bureau de vote pour la première fois, reportage de Franck Triviaux et Camille Joli.
00:02:17Pour lutter contre l'abstention, chacun a un rôle à jouer, c'est en tout cas ce que pense ce chef d'entreprise qui a décidé d'instaurer une prime pour inciter ses salariés à aller voter.
00:02:27La politique en ce moment elle est un peu bafouée par le non-civisme des français et j'ai voulu lancer ça comme ça dans ma société, le dire d'une seule voix et je ne sais pas si j'aurais été en capacité de motiver mes troupes et la prime est devenue une raison qui pouvait le faire.
00:02:50Les 70 salariés de l'entreprise devront se présenter après le 7 juillet avec une carte électorale tamponnée deux fois pour obtenir la prime, une gratification reçue sans qu'aucune consigne de vote n'ait été donnée, certains iront voter pour la première fois.
00:03:04Ça peut donner l'envie à voter aux gens et pourquoi pas.
00:03:10C'est bien justement, ça permet les gens d'aller voter, voilà c'est tout.
00:03:16Une initiative qui n'est pas forcément comprise par tous les employés de l'entreprise.
00:03:21Il y en a qui disent beaucoup du positif de cette prime et après il y a quelques chauffeurs qui disent du négatif parce qu'ils n'ont pas de prime en fonction de leur travail et là ils ont une prime par rapport à la politique donc dans les deux c'est moitié-moitié, la moitié de l'entreprise qui veut et la moitié de l'entreprise qui n'est pas contente.
00:03:41En 2022, dans cette circonscription, l'abstention avait frôlé les 60% au second tour des législatives.
00:03:50Dans le reste de l'actualité, cette attaque terroriste à Belgrade en Serbie, hier un homme muni d'une arbalète a grièvement blessé un policier en faction devant l'ambassade d'Israël, l'individu a été abattu selon les autorités.
00:04:03Il s'agissait d'un homme né en 1999 au sud de la capitale serbe, converti à l'islam.
00:04:09Son acte pourrait avoir un lien avec le wahhabisme, une branche ultra conservatrice de l'islam qui domine en Arabie Saoudite.
00:04:16Retour en France avec l'explosion des actes antisémites depuis le 7 octobre notamment, la communauté juive ne se sent plus en sécurité.
00:04:25Nombreux sont les juifs français à être tentés par l'Alia, soit le choix d'émigrer en Israël.
00:04:30Illustration à Marseille où des familles ont fait part de leur inquiétude.
00:04:37Dans le quartier de la Grande Synagogue, les juifs de Marseille ne cachent pas leurs inquiétudes.
00:04:42Depuis les attaques du 7 octobre en Israël, ils vivent dans la crainte quotidienne.
00:04:47Ils refusent de témoigner pour ne pas être identifiés.
00:04:50Le président du consistoire régional israélite soutient ces familles.
00:04:53Ils se sentent en insécurité, peur des agressions physiques, verbales et puis ce sentiment-là pourrit la vie aux gens.
00:05:05Pour ne plus vivre cachés et en insécurité, ils sont de plus en plus nombreux à être tentés par l'Alia, partir vivre en Israël.
00:05:13Dans chaque foyer juif, dans la bouche des gens, est-ce que nous, communauté juive, on a encore un avenir en France ?
00:05:22Et ça, ça fait beaucoup de peine. Quand la personne se sent menacée, se sent en danger, cette personne réfléchit à aller ailleurs.
00:05:31Et aujourd'hui, le pays, bien que c'est un pays qui est en état de guerre, mais les personnes se sentent plus en sécurité en Israël qu'ailleurs.
00:05:40L'an dernier, 1100 juifs de France sont partis vivre en Israël. Ils seront 4500 cette année.
00:05:51Et c'est la fin de ce journal, on se retrouve à 11h30 pour un nouveau point sur l'actualité.
00:05:55Tout de suite, Midi News Week-end avec vous Thierry.
00:05:58Merci beaucoup et on sera là pour votre rendez-vous évidemment.
00:06:01Ravi de vous retrouver ce dimanche 30 juin, ça y est, nous y sommes les amis.
00:06:06Je vous présente l'équipe du dimanche qui m'entoure.
00:06:08Des fidèles évidemment, Naïma Mfadel, essayiste.
00:06:10Soyez les bienvenus. Kevin Bossuet, professeur d'histoire.
00:06:12Bonjour Thierry.
00:06:14Soyez les bienvenus vous aussi. Patrice Sarditti, on ne se quitte pas le week-end, journaliste.
00:06:16Et je suis ravi de retrouver Noémie Elhioua, journaliste, essayiste.
00:06:21D'ailleurs vous avez commencé avec moi, vous avez commencé sur CNews hier.
00:06:24Je suis ravi de vous avoir avec nous dans l'équipe de Midi News Week-end.
00:06:28Et oui, on va commencer évidemment par la législative.
00:06:31Ça y est, nous y sommes.
00:06:34On va voir un petit peu le dispositif.
00:06:37On sera avec Laurent Wauquiez qui vote lui dans le Puy-en-Velay à Haute-Loire évidemment.
00:06:43On assistera au vote des personnalités.
00:06:44Ensuite on sera à Tulle où François Hollande va voter en Corrèze évidemment, dans son FIEF.
00:06:52Et puis, dernière image que vous allez voir,
00:06:56Marie Toussaint en bas à droite qui vote elle à Bordeaux.
00:07:01Voilà, vous n'allez rien manquer, mais rien manquer des votes des personnalités sur CNews.
00:07:07Et puis je vous rappelle également une émission spéciale à partir de 17h sur notre antenne,
00:07:12CNews Europe 1, avec à partir de 17h Romain Désarbre qui fera les premières parties de l'émission.
00:07:21Et puis 19h-22h Laurence Ferreille et Pierre Devineau.
00:07:24Et puis à 22h, Eliott Deval et jusqu'à 2h du matin, émission spéciale évidemment avec Olivier Benkimoun.
00:07:33Vous avez voté ?
00:07:35Pas encore, j'y vais juste après l'émission.
00:07:37J'y vais juste après également.
00:07:39Moi également.
00:07:40Bon, parfait.
00:07:42Allez, on va retrouver Priorité évidemment au terrain, vous l'imaginez bien,
00:07:46puisqu'il faut que je tienne mes engagements, mes promesses,
00:07:49de vous faire vivre au plus près ce premier tour des élections.
00:07:52On va retrouver Audrey Berteau et Jean-Laurent Constantini qui sont dans un bureau de vote.
00:07:59Bonjour Audrey, vous nous faites vivre depuis l'ouverture de ce bureau de vote, cette vie.
00:08:05Et puis cette participation évidemment, et vous n'êtes pas toute seule.
00:08:08Quelque chose me dit que vous êtes avec le président du bureau, ma chère Audrey, racontez-nous.
00:08:15Exactement, bonjour Thierry, je suis avec André Tillois, président du bureau de vote n°12 du 8ème arrondissement.
00:08:23Merci d'être avec nous sur CNews.
00:08:25Alors beaucoup de personnes sont venues voter ce matin ?
00:08:28Oui, beaucoup, il y a une forte influence en effet.
00:08:30Vous remarquez, comparé aux européennes, un réel changement au niveau de la participation ?
00:08:35Elle est plutôt plus forte, oui, tout à fait.
00:08:38On n'a pas loin de 200 personnes qui sont venues ce matin, ce qui est très important en effet.
00:08:43Et comparé aux dernières législatives, je ne sais pas si vous étiez déjà dans ce bureau de vote,
00:08:48pareil, quelles sont vraiment les différences, même par rapport aux procurations ?
00:08:53Alors je n'ai pas les chiffres en tête des dernières législatives,
00:08:57mais en tout cas il n'y avait pas autant de monde, d'autant que je m'en souvienne.
00:09:01Et les procurations sont en effet assez nombreuses.
00:09:07Est-ce que vous avez des retours des électeurs depuis ce matin ?
00:09:11Vous sentez que vraiment c'était important pour eux de venir en particulier à cette élection ?
00:09:19Oui, je le sens, par le nombre de procurations qui sont là.
00:09:23Et puis quand j'entends des échanges, alors il n'y en a pas énormément,
00:09:28mais je sens que les gens avaient vraiment envie de voter, oui.
00:09:32Très bien, je vous remercie, merci beaucoup.
00:09:35Et donc oui Thierry, on est à peu près 200 en votant à 11h09,
00:09:40c'est deux fois plus que pour les élections début juin, les européennes.
00:09:45Et alors le pic généralement c'est aux alentours de midi, juste avant l'heure du déjeuner,
00:09:49donc on attend encore beaucoup de monde.
00:09:52Et puis de toute façon les électeurs ont jusqu'à 20h pour venir voter.
00:09:54C'est important de le rappeler ma chère Audrey Berteau,
00:09:57je rappelle que vous êtes accompagnée par Jean-Laurent Constantini.
00:10:01Cette participation, vous la sentez comment ma chère ?
00:10:06On s'attend bien sûr à ce qu'elle soit très importante,
00:10:08mais vous savez on le voit déjà depuis plusieurs jours,
00:10:10il y a une sorte de passion politique qui s'est emparée de notre pays,
00:10:13vous le voyez dans les brasseries, dans les cafés, dans les marchés.
00:10:15Tout le monde ne parle que de ça.
00:10:17Tout le monde parle politique véritablement, c'est comme si la politique avait tout écrasé,
00:10:21les Jeux Olympiques, le Tour de France, là depuis...
00:10:22Même le football, c'est pour vous dire.
00:10:24C'est impressionnant, donc il y a vraiment une passion politique qui est en train de s'emparer de notre pays,
00:10:28mais cette question de la participation elle est fondamentale.
00:10:31Pourquoi ? Parce qu'aussi elle va comprendre,
00:10:34elle va expliquer la légitimité aussi de ces votes.
00:10:38Plus cette participation va être importante,
00:10:40moins il sera possible ensuite de dire que ces résultats ne disent rien,
00:10:44qu'il faut les contester.
00:10:46On entend déjà une petite musique depuis plusieurs jours de certains responsables politiques,
00:10:49qu'on ne citera pas pour des raisons évidentes,
00:10:52mais qui considèrent qu'il faudra de toute façon contester
00:10:55si jamais le résultat ne leur plaît pas.
00:10:57Or, plus la participation est importante,
00:10:59moins il sera possible de la contester.
00:11:01Patrice ?
00:11:03Je pense que c'est la première fois que des jeunes gens surtout se disent
00:11:06d'abord on va voter et on va peut-être pouvoir voter intelligemment,
00:11:10alors que normalement on a l'impression que les Jeux sont faits.
00:11:13Et là, les Jeux ne sont pas faits.
00:11:15Et moi ce qui me surprend, à travers tous les commentateurs et nos confrères
00:11:20qui se baladent, si je puis dire, depuis des jours et des jours
00:11:24pour recueillir des témoignages,
00:11:26moi ce qui me surprend c'est qu'il y a énormément de gens
00:11:29que l'on entend dire
00:11:31eh bien je ne suis pas tout à fait préparé à voter pour une personne,
00:11:38j'hésite entre une ou deux.
00:11:40Et ça c'est tout nouveau, c'est tout nouveau.
00:11:42On en a fait des scrutins.
00:11:44Eh bien franchement, les gens ils savent pour qui ils vont voter.
00:11:47Ils se mettent soit derrière un tribun quelconque politique,
00:11:50un drapeau quelque chose, un parti.
00:11:52Je ne vais pas en parler.
00:11:54Attention aux termes tribun.
00:11:56Tous les leaders sont tribun.
00:11:58Bien entendu.
00:12:00Même vous.
00:12:02Et moi je ne suis pas un politique.
00:12:04Mais là c'est vraiment la première fois qu'on peut avoir
00:12:07et je pense qu'on va avoir des surprises.
00:12:09Bon bah écoutez on verra.
00:12:10Verdict des urnes, premier tour ce soir à 20h.
00:12:13Pas avant.
00:12:15Kévin, profession d'histoire.
00:12:17Oui mais depuis deux semaines on sent un véritable engouement démocratique.
00:12:21Moi personnellement j'ai des amis qui ne sont pas allés voter pour les européennes
00:12:25et qui là vont aller voter parce qu'ils me disent qu'il y a un enjeu
00:12:28qui est très important puisque ça va engager en effet l'avenir de la France.
00:12:33Donc en tout cas c'est plutôt une bonne chose.
00:12:35Parce que si la démocratie revit, si le taux de participation est important,
00:12:38au moins ce qui sortira des urnes sera incontestable.
00:12:44Il y aura véritablement une assemblée qui sera représentative de la volonté des Français.
00:12:50Donc après il faut voir.
00:12:52Moi j'ai des amis aussi qui hésitent encore un petit peu.
00:12:55Est-ce qu'ils sont dans un vote d'adhésion ou est-ce qu'ils sont dans un vote stratégique ?
00:12:59Il y a des amis aussi qui se disent
00:13:02il y a une partie du programme qui me plaît mais une partie qui ne me plaît pas.
00:13:05Donc on verra ce que ça va donner au bout.
00:13:08En tout cas je trouve que la démocratie va ressortir fortifiée
00:13:12parce que les gens, ça intéresse les gens.
00:13:14Et même moi en tant que prof d'histoire,
00:13:16je peux vous dire que j'entends des gamins de 14-15 ans
00:13:19qui s'intéressent à ce scrutin alors que les Européennes n'existent pas.
00:13:22Ça doit vous faire plaisir en tant que professeur.
00:13:24Évidemment.
00:13:26En tous les cas moi j'ai un certain âge donc j'ai vécu comme mon ami Patrice
00:13:28un grand nombre de campagnes évidemment dans mon carrière professionnelle.
00:13:32Et c'est vrai que je n'ai jamais senti autant de pression
00:13:34dans les déjeuners, dans les dîners.
00:13:37A fortiori lorsque vous êtes journaliste, vous vous interrogez à l'heure,
00:13:40comment tu sens les choses etc.
00:13:42J'ai rarement senti autant de questions, autant de pression etc.
00:13:46C'est un fait important.
00:13:48Naïma et puis ensuite on sera avec Christophe Boutin
00:13:51qui est politologue, professeur des universités.
00:13:53On lui posera la question et ça sera aussi notre regard sur ce scrutin.
00:13:58Non mais moi je trouve que c'est extrêmement important
00:14:00cette mobilisation effectivement qui est inédite.
00:14:02C'est aussi montre la vitalité de notre démocratie et de la citoyenneté.
00:14:07Et c'est vrai comme disait Noemi que c'est important
00:14:10parce qu'on ne pourra pas revenir là-dessus en disant ce n'est pas légitime.
00:14:13C'est-à-dire que ce moment-là que nous vivons,
00:14:15qui est un moment historique,
00:14:17puisque moi je le vois aussi sur les quartiers,
00:14:19il y a une mobilisation.
00:14:21Alors après il faut voir si elle est aussi importante
00:14:23que pour les élections européennes.
00:14:25Mais en tout cas aujourd'hui on a vu même les procurations.
00:14:28C'est apparemment inédit, 2 millions de procurations.
00:14:30Et attention, priorité évidemment à l'image.
00:14:34On va voir, désolé je vous donne la parole,
00:14:36mais ça risque d'arriver souvent,
00:14:38Marie Toussaint qui vote à Bordeaux.
00:14:41Vous découvrez cette image en direct sur CNews, vote traditionnel.
00:14:45Et vous risquez d'être interrompu un certain nombre de fois,
00:14:48je préfère vous prévenir ma chère Naïma Haim-Fadel.
00:14:51Est-ce qu'on va entendre le fameux « à voter » ?
00:14:53Je ne sais pas, je vais me taire.
00:14:55Non il n'y a pas de son ?
00:14:57Pas encore, pas encore.
00:14:58Pas encore, pas encore, me dit François Heppe.
00:15:01Et là vous savez, la procédure habituelle.
00:15:04Oui c'est le théâtre, le jeu démocratique.
00:15:07Le jeu démocratique, on vérifie si c'est bien Marie Toussaint.
00:15:10La carte, la carte, voilà.
00:15:14Hop, normalement c'est « à voter ».
00:15:18« À voter ».
00:15:20Elle signe l'origiste, on lui redonne ses papiers.
00:15:24Et donc Marie Toussaint a accompli son devoir de citoyenne.
00:15:31Alors, Naïma, pardonnez-moi.
00:15:33Je voudrais juste rajouter qu'on met souvent le taux d'abstention,
00:15:35qu'on se ferme plutôt les jeunes.
00:15:37Donc ça va être intéressant de voir si la jeunesse effectivement s'est mobilisée.
00:15:40Et puis après, quand on aura les résultats, de voir envers qui elle s'est mobilisée.
00:15:44Donc ça donne aussi une lecture du pays,
00:15:46ça donne une lecture aussi de cet espace politique
00:15:50et de l'investissement notamment de notre jeunesse.
00:15:54Puisque c'est vraiment eux qui votent le moins.
00:15:56Et aussi les quartiers par rapport à cette carte électorale.
00:16:00Allez, on va retrouver avec nous Christophe Boutin,
00:16:02politologue, professeur de l'université.
00:16:04Merci d'avoir accepté notre invitation en ce jour si important.
00:16:08Puisque ça fait quelques semaines que nous parlons de ce premier tour
00:16:11de ces élections législatives et de cette campagne express.
00:16:14Bonjour et merci Christophe Boutin.
00:16:18Scrutin historique ou pas ?
00:16:20Scrutin historique, si l'on en juge par l'attention effectivement
00:16:24que tous vos invités ont notée à très juste titre.
00:16:27L'attention de la campagne qui a été très importante.
00:16:30Cette tripartition qui semble se dessiner.
00:16:34Et un scrutin dont on ne connaît absolument pas l'issue.
00:16:38Je crois que c'est effectivement quelque chose d'assez nouveau
00:16:41si l'on se repart un peu dans le passé avec les derniers scrutins.
00:16:45L'un des éléments importants a été signalé,
00:16:47le caractère de légitimité de la participation.
00:16:51Cette participation va avoir d'autres effets,
00:16:54notamment sur les possibilités de maintien au second tour.
00:16:57Et je crois que c'est là aussi quelque chose qui sera examiné.
00:17:00On note aussi, on le remarque,
00:17:02et Audrey Bertheau qui est dans un bureau de vote depuis ce matin,
00:17:06c'est cette forte mobilisation qu'on évoque depuis le début de cette émission
00:17:10et notamment des jeunes.
00:17:12Et ça c'est un élément important qui sera sans doute décisif aussi.
00:17:14Oui, c'est un élément absolument décisif que la participation
00:17:18parce que le maintien pour le second tour
00:17:21est calculé sur le seuil des inscrits, 12,5% des inscrits.
00:17:25Et donc plus la participation est importante,
00:17:28plus il est en quelque sorte facile de se qualifier pour le second tour.
00:17:32Or dans une campagne qui a été, on l'a vu, très tendue,
00:17:35avec trois blocs qui sont relativement proches
00:17:39dans un certain nombre de circonscriptions,
00:17:40effectivement on risque d'avoir beaucoup plus de triangulaires
00:17:44que ce qu'on avait connu lors des derniers scrutins,
00:17:47ce qui change la donne.
00:17:49Christophe, restez avec nous pendant une demi-heure je crois, et merci.
00:17:52On va être très pédagogues,
00:17:55et je parle sous la gouverne de notre enseignant.
00:17:58Les élections, comment ça marche, les élections législatives ?
00:18:01Il faut peut-être commencer par là,
00:18:03notamment pour les jeunes qui nous regardent.
00:18:05On va voir le sujet de Sarah Varney.
00:18:11Le sujet de Sarah Varney.
00:18:14À 20h ce soir, les premières estimations des scores
00:18:17des différentes forces politiques en lice
00:18:19pour le premier tour des législatives seront publiées.
00:18:22La participation devrait être d'au moins 63% selon Ipsos,
00:18:26contre 47,5% au premier tour des législatives de 2022.
00:18:30Un chiffre qui aura un impact direct sur la proportion
00:18:33des 577 députés qui seront élus dès le premier tour,
00:18:36ainsi que sur le nombre de triangulaires,
00:18:39voire de quadrangulaires potentielles
00:18:41qui auront lieu au second tour le 7 juillet.
00:18:44Pour être élu dès le premier tour,
00:18:46un candidat doit recueillir la majorité absolue
00:18:48des suffrages exprimés,
00:18:50mais aussi les votes d'au moins un quart
00:18:52des électeurs inscrits dans la circonscription.
00:18:54En 2022, seulement 5 députés avaient été élus
00:18:57dès le premier tour.
00:18:59Autre seuil imposé par le code électoral,
00:19:01un candidat doit recueillir les voix de 12,5% des inscrits
00:19:04afin de se maintenir au second tour.
00:19:06Le nombre de triangulaires pourrait être
00:19:08en très forte hausse.
00:19:10Selon les estimations de l'Institut de sondage Ipsos,
00:19:12il pourrait y avoir 200 à 250 triangulaires
00:19:15au second tour, contre 8 en 2022.
00:19:18Le nombre de quadrangulaires est lui difficile à prévoir,
00:19:21mais il devrait rester très faible.
00:19:23Ces confrontations à 3 voire 4 candidats
00:19:25sont source d'incertitudes sur l'issue de l'élection.
00:19:28Pour vous rendre aux urnes,
00:19:30il vous suffit de vous munir de l'un des papiers
00:19:32d'identité suivant,
00:19:34la carte nationale d'identité ou passeport valide
00:19:36de 5 ans,
00:19:38la carte vitale avec photographie
00:19:40ou encore un permis de conduire valide.
00:19:42La carte électorale, elle,
00:19:44n'est pas obligatoire pour voter.
00:19:46Voilà, vous savez tout.
00:19:48Comment voter ?
00:19:50On vous a tout expliqué.
00:19:52Christophe Boutin, effectivement,
00:19:54Sarah Varney le disait,
00:19:56on risque d'assister
00:19:58à un grand nombre de triangulaires
00:20:00vu la configuration des choses.
00:20:02Absolument.
00:20:04Le seuil des 12,5% sera beaucoup plus facile
00:20:06en 4% qu'avec 47% de participation.
00:20:08On va donc avoir
00:20:10un certain nombre de triangulaires,
00:20:12ce qui va poser avant les inscriptions
00:20:14pour le second tour
00:20:16la question essentielle des désistements.
00:20:18Y aura-t-il ou pas désistement ?
00:20:20Quelles vont être les tensions
00:20:22entre les différentes parties pour ce désistement ?
00:20:24Je crois qu'on va s'attendre
00:20:26à des journées particulièrement bouleversées.
00:20:28Et le dépôt des listes, si je m'abuse,
00:20:30c'est mardi, dernier quart,
00:20:32dernier moment, c'est ça Christophe ?
00:20:34Absolument.
00:20:36C'est vrai qu'on voit rapidement
00:20:38qu'on peut penser que des contacts
00:20:40ont sans doute déjà été pris
00:20:42pour envisager les différents cas de figure.
00:20:44Reste avec nous, Christophe,
00:20:46on poursuit avec mes invités.
00:20:48On risque d'assister aux consignes
00:20:50de vote données par là-haut,
00:20:52comme on dit habituellement.
00:20:54Et puis, ensuite,
00:20:56peut-être aussi la cuisine locale,
00:20:58parce que c'est ça aussi.
00:21:00Ça va être intéressant de voir
00:21:02est-ce que les élus locaux,
00:21:04potentiels, je dis bien,
00:21:06vont avoir un problème ?
00:21:08Oui, je pense qu'il faut remettre en cause
00:21:10les consignes de vote.
00:21:12Les électeurs choisissent
00:21:14en leur âme et conscience
00:21:16et ne suivent plus forcément
00:21:18les consignes de tel ou tel.
00:21:20Et surtout, il y a une différence
00:21:22entre les européennes et les législatives.
00:21:24Au cours des européennes,
00:21:26ce qui était important,
00:21:28c'était le score national,
00:21:30puisque c'était des listes nationales.
00:21:32Là, ce qui est important,
00:21:34c'est le nombre de députés
00:21:36qui ont voté pour tel courant politique
00:21:38mais qui vont préférer une personnalité
00:21:40qui n'incarne pas ce courant politique
00:21:42parce qu'ils aiment cette personnalité-là.
00:21:46C'est pour ça qu'il y a eu
00:21:48beaucoup de sondages qui ont fleuri
00:21:50au cours de ces derniers jours.
00:21:52Mais je pense que le verdict
00:21:54tombera véritablement ce soir
00:21:56quand on fera circonscription par circonscription.
00:21:58Et ce qu'on a vu jusque-là,
00:22:00c'était des indications, mais c'est tout.
00:22:02Je n'ose imaginer ce qui va se passer
00:22:04ce soir après 20h et d'ici mardi.
00:22:06On ne prévoit pas qu'il y ait
00:22:08véritablement des troubles à l'ordre public,
00:22:10en tout cas à l'issue de ce premier tour.
00:22:12Gérald Darmanin l'avait évoqué,
00:22:14c'est notre avis.
00:22:16Oui, mais il y a quand même des petits risques.
00:22:18Non, sur cette élection,
00:22:20on sait que ce n'est pas justement une élection,
00:22:22et c'est là toute la particularité
00:22:24des élections législatives.
00:22:26C'est 577 élections avec, à chaque fois,
00:22:28dans chaque circonscription,
00:22:30des problématiques particulières,
00:22:32des élus particuliers.
00:22:34On ne vote pas uniquement pour un parti.
00:22:36On vote pour un candidat
00:22:38qui a été parachuté.
00:22:40D'ailleurs, ça a été dénoncé par d'autres candidats.
00:22:42Je ne sais pas si vous avez vu,
00:22:44l'un des candidats qui s'est jeté au parachute
00:22:46pour dénoncer le parachutage
00:22:48de son concurrent.
00:22:50Donc effectivement,
00:22:52dans chaque circonscription,
00:22:54il y a des paramètres
00:22:56qui sont très particuliers,
00:22:58qui sont analysés,
00:23:00et les Français vont voter pour des personnalités
00:23:02en plus de voter pour des partis.
00:23:04Patrice, dernier mot avant la première pause.
00:23:06Dans la participation attendue,
00:23:08on peut avoir
00:23:10un certain nombre de candidats
00:23:12qui vont être élus dès le premier tour.
00:23:14Et auparavant, dans les précédents scrutins,
00:23:16on n'espérait pas ce genre de choses.
00:23:18Alors évidemment, toute question,
00:23:20on l'a dit,
00:23:22de discussions pour les désistements,
00:23:24et alors là,
00:23:26il y a un certain nombre d'égos
00:23:28qui vont en prendre un coup,
00:23:30et est-ce que des candidats vont accepter
00:23:32la doxa venue d'en haut ?
00:23:34Comme vous disiez,
00:23:36le chef Boutin,
00:23:38ça va discuter énormément
00:23:40à partir de ce soir
00:23:42jusqu'à mardi.
00:23:44Oui, mais encore une fois,
00:23:46je crois que les discussions
00:23:48ont déjà été prises.
00:23:50On a déjà des éléments
00:23:52qui ont été envisagés
00:23:54sur un éventuel désistement républicain
00:23:56qui pourrait concerner
00:23:58les rapports entre la majorité présidentielle
00:24:00et la gauche.
00:24:02Et par ailleurs,
00:24:04ce qu'on a pu constater,
00:24:06c'est qu'on avait choisi
00:24:08de ne pas s'affronter directement.
00:24:10Attention, ne parle pas
00:24:12des candidats ni quoi que ce soit,
00:24:14Christophe Boutin,
00:24:16vous savez qu'on n'a pas le droit
00:24:18de parler des candidats,
00:24:20pas de citer de nom,
00:24:22ni quoi que ce soit,
00:24:24c'est important.
00:24:26Merci en tous les cas
00:24:28d'avoir été notre invité,
00:24:30Christophe Boutin,
00:24:32politologue et professeur
00:24:34des universités.
00:24:36A tout de suite mes amis,
00:24:38à tout de suite.
00:24:40Émission spéciale,
00:24:42émission spéciale dans ce Mini-News,
00:24:44on vous fait tout vivre,
00:24:46tout voir,
00:24:48on vous montre tout.
00:24:50Eric Ciotti qui s'apprête à voter
00:24:52dans cette bonne ville de Nice,
00:24:54évidemment,
00:24:56vous allez vivre ce vote
00:24:58en direct sur notre antenne,
00:25:00édition totalement spéciale,
00:25:02évidemment,
00:25:04dédiée à ce premier tour
00:25:06en 2024,
00:25:08on l'évoquait avec mes invités du jour.
00:25:19Vous savez, ces images
00:25:21qu'on est en train de voir là,
00:25:23elles feraient rêver
00:25:25beaucoup de pays du monde.
00:25:27Il y a beaucoup de pays du monde
00:25:29qui rêveraient d'avoir une démocratie
00:25:31comme la nôtre,
00:25:33qui accorde la citoyenneté
00:25:34à la même chose.
00:25:36Il y a beaucoup de pays
00:25:38qui rêveraient d'avoir des élections
00:25:40de cette façon-là.
00:25:42On a beaucoup de chance.
00:25:44Eric Ciotti qui va dans l'isoloi,
00:25:46évidemment,
00:25:48et qui va procéder à son vote.
00:25:50C'est vrai, elle a raison, Noémie,
00:25:52de le rappeler.
00:25:54Oui, oui, je suis d'accord,
00:25:56on est quand même dans une démocratie
00:25:58où chaque voix compte,
00:26:00il n'y a pas de différence sociale,
00:26:02tout le monde peut voter
00:26:04et je pense qu'il est important
00:26:06en effet d'aller voter
00:26:08pour faire vivre notre démocratie.
00:26:10Il y a beaucoup de gens...
00:26:12On veut entendre, là.
00:26:14L'assesseur.
00:26:23Merci, c'est bon.
00:26:25Merci, M. le Président.
00:26:27Merci.
00:26:35Merci beaucoup,
00:26:37très bonne journée,
00:26:39merci pour votre engagement.
00:26:41Voilà, Eric Ciotti a voté
00:26:43et comme vous le voyez,
00:26:45évidemment,
00:26:47il y avait beaucoup de journalistes
00:26:49et beaucoup de photographes.
00:26:51Priorité, évidemment,
00:26:53au vote des personnalités.
00:26:55On va retrouver Gabriel Attal
00:26:57qui, lui, vote à Venves,
00:26:59c'est dans les Hauts-de-Seine.
00:27:01On assiste à son arrivée,
00:27:03évidemment,
00:27:06avec...
00:27:08C'est une image qu'on a habitude de voir.
00:27:10On le voit se faire prendre en photo.
00:27:14Souvent, ces jours-là,
00:27:16en fait, d'élection,
00:27:18les candidats déambulent dans les villes.
00:27:20Ils serrent les mains,
00:27:22ils vont dans les marchés,
00:27:24ils font leurs courses,
00:27:26ça montre aussi qu'ils sont proches
00:27:28de la population, etc.
00:27:30C'est un jour, en fait,
00:27:32évidemment, c'est le jour des votes.
00:27:34Vous imaginez que c'est un jour important.
00:27:36Et pour Gabriel Attal,
00:27:38je pense que c'est un jour très important
00:27:40pour des tas de raisons.
00:27:42Mais hop, hop, hop,
00:27:44pas d'analyse politique,
00:27:46quoi que ce soit,
00:27:48on ne dira rien.
00:27:50Ce qui est important aussi à dire, Thierry,
00:27:52c'est qu'aujourd'hui, on va...
00:27:54Et allez, attendez, priorité.
00:27:56Décidément, tous les candidats
00:27:58votent au même moment.
00:28:00Laurent Wauquiez qui, lui, vote...
00:28:02C'est bien cela.
00:28:04Vous avez bien révisé la carte de géographie.
00:28:06On va beaucoup voyager
00:28:08dans le midi-news aujourd'hui.
00:28:10Donc Laurent Wauquiez vote au Puy-en-Velay,
00:28:12Gabriel Attal vote à côté de Paris avant,
00:28:14dans les Hauts-de-Seine.
00:28:16Quand je vous dis qu'on vous fait tout vivre
00:28:18sur l'antenne de CNews
00:28:20et que c'est sur CNews
00:28:22qu'il faut suivre, évidemment,
00:28:24ce premier tour des élections législatives.
00:28:26Et on voit Gabriel Attal
00:28:28pas mal interpellé, effectivement,
00:28:30avant de se diriger
00:28:32au bureau de vote Patrice Haïssa.
00:28:34Ça me paraît évident, mais...
00:28:36Bon, je sous-casse
00:28:38ce qu'a dit Naïma tout à l'heure.
00:28:40Ah, attention, on va avoir...
00:28:42Ah, je risque de vous couper plein de poids.
00:28:44Je préfère vous prévenir.
00:28:46Et puis moi, j'ai François Helpre
00:28:48qui m'assiste dans la réalisation de cette émission.
00:28:50Allez.
00:28:52À voter.
00:28:54Allez.
00:28:56À voter.
00:28:58Merci.
00:29:00Voilà, Laurent Wauquiez
00:29:02Alors, Charlotte,
00:29:04c'est 2 reuils au cours.
00:29:08Voilà.
00:29:10Oui, Patrice, je vous ai coupé la parole.
00:29:12Mille excuses.
00:29:14J'espère que vous ne m'en voudriez pas.
00:29:16Ben, absolument pas.
00:29:18Je souscris dans ce que disait Naïma
00:29:20à propos des candidats
00:29:22qui, le jour de l'élection,
00:29:24font les marchés, servent des mains,
00:29:26se laissent prendre en photo et tout.
00:29:28Bien entendu, bien entendu.
00:29:30Mais c'est ce qu'on appelle,
00:29:32c'est ce qu'on appelle le vote.
00:29:34Ben, bien entendu,
00:29:36ils peuvent influencer un électeur
00:29:38et c'est extrêmement important
00:29:40parce que dans des petits endroits,
00:29:42je veux dire, 5 voix, 10 voix,
00:29:44c'est extrêmement important.
00:29:46Bon, ben là, heureusement,
00:29:48il y a du soleil et tout.
00:29:50Bonjour les électeurs.
00:29:52Et je pense que nous vivons aussi
00:29:54un moment important dans notre pays
00:29:56et même, je dirais, historique
00:29:58parce qu'on va devoir voir
00:30:00une refonte aussi des partis
00:30:02et puis aujourd'hui, cette dissolution.
00:30:04On a vu aussi des alliances
00:30:06et donc les partis classiques,
00:30:08déjà on les avait perdus
00:30:10lors du premier quinquennat du président.
00:30:13Mais aujourd'hui,
00:30:15c'est encore plus visible
00:30:17parce que vous avez pu, effectivement,
00:30:19même la droite classique,
00:30:21toutes les alliances qui se sont mises en place.
00:30:23Je ne sais plus si c'est ce que je peux dire.
00:30:25Oui, hop, hop, hop, hop.
00:30:27Tant que je ne dis pas stop.
00:30:29Allez, on continue.
00:30:30François Hollande.
00:30:32Ils se sont douze donnés rendez-vous à 11h.
00:30:34François Hollande, il vote où ?
00:30:36En Corrèze.
00:30:38À Tulle, évidemment.
00:30:40Non, non, c'était pour mes invités, François.
00:30:42Je posais la question, évidemment.
00:30:44Il vote à Tulle, en Corrèze,
00:30:46sur ses terres corréziennes.
00:30:48François Hollande, qu'on va suivre.
00:30:50Alors, vous voyez, il est juste derrière
00:30:52le caméraman que vous voyez à l'écran.
00:30:54Il est en train d'embrasser une personne
00:30:56et voilà, il va se diriger, lui aussi,
00:30:58vers son bureau de vote
00:31:00de Tulle.
00:31:02Oui, et ce qu'on peut noter,
00:31:04c'est qu'il fait beau à peu près partout.
00:31:06Pour l'instant, on voit le soleil.
00:31:08Alors, c'est important parce que
00:31:10on sait que la pluie est un argument
00:31:12qui a été utilisé dans d'autres élections
00:31:14où certains partis expliquaient
00:31:16qu'on n'avait pas voté pour eux
00:31:18parce qu'il n'avait plus.
00:31:20Donc là, cet argument, en tout cas,
00:31:22ne pourra pas être utilisé.
00:31:24D'un autre côté, on a beaucoup dit
00:31:26de précédents scrutins
00:31:28que lorsqu'il faisait très très beau,
00:31:30il y avait le caméraman
00:31:32à l'écran à droite
00:31:34qui se dirige vers le bureau de vote,
00:31:36évidemment.
00:31:38Est-ce que vous avez vos papiers,
00:31:40M. le Premier ministre ?
00:31:42Non, mais vous voyez, ce qui est beau,
00:31:44c'est qu'on assiste à une forme
00:31:46de rituel républicain,
00:31:48de rituel démocratique
00:31:50où vous avez un ancien président
00:31:52de la République qui va voter,
00:31:54où vous avez le Premier ministre
00:31:56qui va voter,
00:31:58où vous avez chaque Français
00:32:00qui est en procuration,
00:32:02ce qui montre que cette élection
00:32:04intéresse énormément les Français
00:32:06ou même dans les milieux ruraux.
00:32:08Parfois, il y a des personnes
00:32:10qui vont être volontaires
00:32:12pour permettre, grâce à une voiture,
00:32:14d'emmener certaines personnes
00:32:16à l'isoloir.
00:32:18Donc c'est une forme
00:32:20de mobilisation nationale,
00:32:22de mobilisation démocratique.
00:32:24Et moi, je trouve ça très beau
00:32:26dans un moment, finalement,
00:32:28de notre histoire
00:32:30et peut-être qu'on peut retrouver
00:32:32une forme d'espoir,
00:32:34de voir cette mobilisation
00:32:36qui touche également
00:32:38tous les âges,
00:32:40parce qu'il y a des jeunes gens
00:32:42qui vont voter pour la première fois
00:32:44qui sont très mobilisés,
00:32:46comme des personnes plus âgées
00:32:48également qui sont très mobilisées.
00:32:50Donc c'est ça la beauté
00:32:52de la démocratie.
00:32:54Vous savez, il y a une image
00:32:56qui m'intéresse toujours,
00:32:58c'est de voir si les candidats
00:33:00vont voter pour la première fois
00:33:02ou non.
00:33:04C'est ça la beauté de la démocratie.
00:33:06Merci.
00:33:08Merci.
00:33:10Merci.
00:33:12Merci.
00:33:14Merci.
00:33:16Merci.
00:33:18Merci.
00:33:20Merci.
00:33:22Merci.
00:33:24Merci.
00:33:26Merci.
00:33:28Merci.
00:33:30Merci.
00:33:32Merci.
00:33:34Merci.
00:33:36Ben il est encore premier Juste !
00:33:38Oui...
00:33:40Gabriel Attair
00:33:42comme citoyen
00:33:44Voilà ce que je voulais vous dire
00:33:46c'est que je remarque toujours moi
00:33:48quand on rencontre un certain nombre de fois
00:33:50ce type d'élection
00:33:51si les candidats
00:33:52sont persuasives
00:33:54et prennet tous les autres candidats
00:33:56Oui, un certain nombre.
00:33:58Daniel Genrof,
00:34:00Bravo Thierry, parce qu'effectivement, moi je suis sensible à ça, j'ai tenu des bureaux de vote et c'est vrai qu'il m'est arrivé de voir des candidats venir et prendre un seul bulletin,
00:34:12mais rappelons que notre démocratie, elle se repose aussi sur l'isoloir, sur le fait que le vote est personnel et que normalement on ne doit pas le divulguer.
00:34:25Et d'ailleurs Thierry, on passait dans les isoloirs et s'il y avait eu des bulletins qui avaient été laissés parce qu'ils n'avaient pas été choisis,
00:34:34eh bien on faisait en sorte de les enlever et de les mettre dans la poubelle tout de suite, pour éviter que ça influence.
00:34:41C'est tout à votre honneur.
00:34:42Merci Thierry.
00:34:43Je n'en doutais pas, ces bureaux devaient être très bien tenus.
00:34:46Mais j'ai prévenu que c'est votre président de bureau, tiens à le dire.
00:34:49Naïma a raison, il y a une forme de caractère sacré finalement du vote et si on veut respecter ce caractère sacré, il faut faire l'effort de prendre tous les bulletins.
00:34:59Lorsque j'ai été voté pour les européennes, j'ai fait l'effort de prendre tous les bulletins.
00:35:04C'est pas bien pour l'écologie, mais au moins j'ai estimé avoir fait mon devoir et avoir respecté cette sacralité qui entourait ce scrutin.
00:35:13Je suis le seul à avoir observé cette scène, vous n'avez pas regardé, je comptais sur vous quand même.
00:35:18Bravo à vous Thierry parce que c'est extrêmement important.
00:35:21Je pensais qu'on était obligé d'en prendre au moins deux.
00:35:25Il faut vérifier ça.
00:35:27Je suis presque persuadé.
00:35:30Maintenant il y a des bureaux, on s'en souvient tous, il y a des bureaux où on regarde évidemment sur la table les petites piles
00:35:38et quand on voit une pile qui vraiment a fortement diminué, c'est vrai que ça influence un petit peu.
00:35:44Moi je regarde dans la poubelle.
00:35:45C'est vrai ?
00:35:46Oui, je regarde pour voir quels sont les nombres.
00:35:49Alors là, vous savez ce que je fais.
00:35:53Pas dans mon bureau, vous n'auriez pas pu.
00:35:55Non mais c'est vrai, ça donne une intention.
00:35:57Et on fermait tout de suite.
00:35:59Je regarde un petit peu.
00:36:01Que ce soit obligatoire ou non, c'est pas ce qui compte.
00:36:04On a bien compris quand on voit ces images qu'il s'agit d'une représentation.
00:36:07C'est un jeu, c'est du théâtre lorsqu'on voit les candidats qui arrivent pour mettre leur bulletin dans l'urne devant une flopée de caméras,
00:36:14devant des journalistes.
00:36:16C'est une représentation.
00:36:17Ils sont en train de mettre en branle et de montrer, d'imager, de représenter la démocratie.
00:36:22C'est ça qui est en train de s'illustrer sous nos yeux.
00:36:25Et donc bien sûr qu'il faut jouer le jeu jusqu'au bout.
00:36:27Jouer le jeu jusqu'au bout, c'est prendre au moins deux bulletins.
00:36:31Il faut vérifier ça d'ailleurs.
00:36:33Je suis en train de vérifier.
00:36:35Vérifiez ma chère Naïm.
00:36:37Ce qu'il faut aussi rappeler, c'est que pour aller voter, il faut une pièce d'identité.
00:36:41La carte des lecteurs n'est pas obligatoire.
00:36:43Moi, aux européennes, j'avais paumé ma carte des lecteurs.
00:36:45J'ai pu aller voter.
00:36:47En effet, sans ma carte des lecteurs, il faut le signaler parce qu'il y a des gens qui disent
00:36:50« Ah, j'ai pas ma carte des lecteurs, donc je ne peux pas aller voter. »
00:36:53Si, on peut aller voter sans carte des lecteurs.
00:36:55Pendant que vous commentez, on voit Gabriel Attal qui continue de serrer des mains,
00:36:59entouré évidemment par un grand nombre de journalistes et de photographes.
00:37:04Et évidemment, il se plie bien volontiers aux différentes photos, etc.
00:37:11Effectivement, c'est jusqu'au bout.
00:37:14Là, il se met en scène, c'est une scène politique.
00:37:16Alors, est-ce que vous avez fait votre recherche pour nos téléspectateurs ?
00:37:20Ceux qui vont aller voter, là.
00:37:22Le secret du vote est en théorie obligatoire.
00:37:25Il arrive que certains présidents du bureau de vote demandent aux électeurs de prendre plusieurs bulletins
00:37:30avant de passer dans l'isoloir.
00:37:32Cependant, dans un arrêt de 1993, le Conseil constitutionnel indique
00:37:38« Aucune disposition du Code électoral n'oblige les électeurs à prendre plusieurs bulletins,
00:37:43que par la suite, la circonstance alléguée n'est pas constitutive d'une irrégularité de nature à vicier les résultats du scrutin. »
00:37:50Donc, en fait, voilà, c'est pas...
00:37:52C'est pas, mais c'est mieux.
00:37:54Allez, on va poser la question à Pierre-Yves Rougéron, qui est politologue,
00:37:58qui va nous accompagner durant cette demi-heure.
00:38:00Bonjour, Pierre-Yves Rougéron, merci d'être avec nous.
00:38:03On se posait effectivement la question, je faisais la remarque à mes invités,
00:38:06où Gabriel Attal, on a vu qu'il avait pris l'ensemble des bulletins,
00:38:10et vous disiez que c'était mieux pour la démocratie, etc.
00:38:14Et on se posait la question s'il y avait une obligation ou pas
00:38:17de prendre un nombre minimum de bulletins, Pierre-Yves Rougéron.
00:38:22Il n'y a pas d'obligation formelle, à mes souvenirs de droit électoral.
00:38:25Ah ouais ?
00:38:26Mais voilà.
00:38:27En tout cas, c'est plus dans l'esprit de nos institutions,
00:38:32enfin dans l'esprit du parlementarisme,
00:38:35ensuite, bon, ayant beaucoup vadrouillé,
00:38:40j'ai voté dans différents types de bureaux de vote,
00:38:43je n'ai jamais vu un assesseur ou un président de bureau
00:38:47faire la remarque à qui que ce soit en tout cas.
00:38:50Non, mais on ne la fait pas la remarque,
00:38:52mais effectivement, on remarque quand une personne,
00:38:55notamment des candidats, ou une personnalité connue dans la ville,
00:38:58prend juste un bulletin.
00:39:00Alors effectivement, ce n'est pas obligatoire,
00:39:03mais je pense que pour la démocratie, pour ce secret normalement...
00:39:08C'est plus élégant quand on est candidat.
00:39:10Concernant le devoir civique, il y a beaucoup de bureaux de vote
00:39:13qui ont besoin de gens pour dépouiller.
00:39:15Donc si vraiment il y a des personnes qui sont volontaires
00:39:18pour aller dépouiller, il suffit qu'ils se proposent.
00:39:20Moi, à chaque fois que je vais voter, on me demande,
00:39:22parce qu'en effet, faire fonctionner la démocratie,
00:39:24ça repose également sur une forme de citoyenneté et de volontariat.
00:39:28Donc c'est aussi ça, faire preuve d'actes civiques.
00:39:32Pierre-Yves Géron, je posais la question à Christophe Boutin,
00:39:36vote historique en ce 30 juin 2024 pour notre pays ?
00:39:44Vote historique, en tout cas dans un sens,
00:39:47c'est qu'il y a de fortes chances que le processus en son entier,
00:39:52on n'en est qu'au premier tour, nous amène à une mise en responsabilité,
00:39:57disons, de la seule tendance de la Ve République,
00:40:01la seule tendance lourde qui n'ait pas eu le pouvoir depuis 1974.
00:40:06Donc disons qu'on pourra dire que ça aura été leur tour.
00:40:14C'est en ce sens-là que le vote peut être historique.
00:40:17Alors on le disait, on l'a évoqué dès le début de cette émission,
00:40:20on risque d'assister à un grand nombre de triangulaires
00:40:23et c'est là où ça va se jouer.
00:40:26Alors c'est tout à fait possible,
00:40:28c'est surtout les effets des triangulaires dans les familles politiques,
00:40:34dans la presse scrutin qui vont être intéressantes,
00:40:37parce qu'on va voir énormément de candidats,
00:40:42disons de pro-macronistes,
00:40:45qui vont devoir choisir entre le Nouveau Front Populaire
00:40:51et le Rassemblement National,
00:40:53et en assumer les conséquences ensuite.
00:40:56C'est là où on va voir, disons,
00:40:59de quel côté le cœur de la majorité balance.
00:41:02Déjà ce soir, on aura une vision des rapports de force,
00:41:07et attention, je le rappelle,
00:41:09on ne doit pas citer deux partis politiques, ni quoi que ce soit, évidemment.
00:41:13Alors attendez, priorité évidemment, priorité Haut Terrain,
00:41:18et on va voir François Hollande,
00:41:21qui a priori aurait oublié sa pièce d'identité, me dit-on.
00:41:25On lui a apporté, on lui a apporté, voilà.
00:41:28Comme quoi, on peut avoir été Président de la République,
00:41:32et puis, voilà, oublier sa pièce d'identité au moment d'aller voter.
00:41:36Peut-être un moment d'émotion, quoi, une petite anecdote.
00:41:39Juste une précision Thierry,
00:41:41parce que suite à notre discussion autour des bulletins de vote,
00:41:44s'il faut en prendre un ou plusieurs,
00:41:46j'ai un de nos fidèles téléspectateurs qui m'écrit,
00:41:50et qui me dit que depuis, en fait, ces deux bulletins minimums,
00:41:55depuis la circulaire du 16 juin 2020,
00:42:00c'est Conseil Constitutionnel,
00:42:03l'électeur doit prendre au moins deux bulletins différents,
00:42:05article 3 de la Constitution.
00:42:07Allez, on va se taire, parce qu'évidemment, priorité Haut Terrain,
00:42:10on va citer à François Hollande.
00:42:13C'est drôle quand même, qu'il ait oublié ses pierres d'identité.
00:42:16Ça peut arriver à tout le monde, vous voyez.
00:42:19On peut avoir dirigé la France, présidé la France.
00:42:22Ça peut arriver à tout le monde, mais monsieur Hollande n'est pas monsieur tout le monde.
00:42:26C'est quand même un petit peu regrettable,
00:42:28l'image qui est donnée de notre Président de la République.
00:42:31On ne parle pas des candidats.
00:42:33Juste, dans les actions de vote, on ne porte pas de jugement.
00:42:38...
00:42:42A voté.
00:42:44Une signature là, et j'ai besoin d'une autre signature après.
00:42:57Hollande, François.
00:43:00Monsieur Hollande, s'il vous plaît.
00:43:03S'il vous plaît, ici.
00:43:06Monsieur Hollande, merci.
00:43:09Président, président, s'il vous plaît.
00:43:12Merci.
00:43:15Président, président.
00:43:24Voilà, François Hollande qui a voté.
00:43:27Alors, on voit les journalistes dire
00:43:30président, président, président pour la photo
00:43:33et au moment de voter, on dit François Hollande.
00:43:35Vous avez remarqué tout à l'heure pour Gabriel Attal, c'était Monsieur le Premier ministre.
00:43:38Et vous voyez qu'il a eu besoin de sa pièce d'identité pour voter.
00:43:41Sinon, il n'aurait pas voté.
00:43:43Tout est citoyen à égalité.
00:43:45Le premier reportage que je vous ai montré sur comment on vote, ça avait du sens.
00:43:49En plus, on n'interpelle pas un Président de la République en disant Président.
00:43:53Monsieur le Président, c'est vrai.
00:43:55Une petite familiarité de nos confrères.
00:43:58Tout se perd, décidément.
00:44:00Oui, ça, c'est pas bien.
00:44:02On doit dire Monsieur le Président.
00:44:04On va voir une image où Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:44:08qui vote, comme vous le savez.
00:44:10Est-ce que vous savez où il vote ?
00:44:12Oui, à Tourcoing.
00:44:14Donc, on a l'image du vote de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,
00:44:18qui va voter incessamment sous peu.
00:44:20Nous serons sur place, évidemment.
00:44:22En attendant, je vous propose de retourner sur le terrain.
00:44:25On va retrouver notre ami Audrey Berto, accompagnée de Jean-Laurent Constantini.
00:44:29Audrey Berto, qui est toujours dans son bureau de vote.
00:44:32Il est quasiment 11h46, ma chère Audrey Berto.
00:44:36Est-ce qu'il y a un peu plus de monde ?
00:44:38Vous nous disiez qu'autour de midi, il y a toujours un peu plus d'affluence.
00:44:41Est-ce que c'est le cas ? Est-ce que vous constatez ?
00:44:43Comment ça se passe ? Racontez-nous tout. On veut tout savoir.
00:44:47Rebonjour Thierry. Oui, c'est ça, ça se remplit de plus en plus.
00:44:50Plus on approche midi, l'heure du déjeuner,
00:44:53plus les gens se pressent pour aller voter.
00:44:56Alors là, on vient de faire le point avec les assesseurs.
00:44:58On est à presque 300 votants à 11h45, sur 1135 inscrits.
00:45:04Donc c'est une belle matinée pour les assesseurs.
00:45:07C'est ce qu'ils nous disent, puisque pour les Européennes,
00:45:10c'était à peu près deux fois moins pour la participation.
00:45:14Et puis pour ce qui est des procurations, là aussi des chiffres importants.
00:45:172,6 millions de procurations ont été faites au niveau national.
00:45:21Mais ici, dans ce bureau de vote, il y a eu 145 procurations faites sur les 1135 votants.
00:45:28Donc c'est à peu près 13% de procurations.
00:45:30Là aussi, c'est vraiment beaucoup comparé aux dernières législatives
00:45:35ou même aux Européennes début juin.
00:45:38Donc voilà la différence avec ces Européennes.
00:45:41Merci Audrey et Bertheau, accompagnés de Jean-Laurent Constantini.
00:45:45C'est important de prendre la température dans un bureau de vote lambda comme ça.
00:45:49Et on voit effectivement que ça vote plus.
00:45:52Oui, c'est ce à quoi on s'attend, c'est-à-dire une mobilisation record.
00:45:56Le fait que les Français se rendent compte qu'il y a quelque chose d'historique
00:45:59qui est en train de se jouer dans ce premier tour et dans le deuxième tour
00:46:03en suite de ces élections législatives, avec une vie politique qui est bouleversée,
00:46:08une campagne qui a été éclaire, une recomposition politique totale.
00:46:12On assiste véritablement à quelque chose d'historique, là, sur ces images.
00:46:16Kevin, pardon, je m'étais engagé à vous donner la parole.
00:46:19Je suis d'accord avec Noemi, je trouve cette organisation incroyable.
00:46:24Personne ne s'attendait à cette dissolution.
00:46:27Et pourtant, dès le lendemain de la dissolution,
00:46:30les partis politiques se sont mis en mouvement,
00:46:33ils ont trouvé des candidats, il y a eu le dépôt des candidatures,
00:46:36il y a eu une campagne qui a été expresse, il y a des bulletins qui ont été imprimés.
00:46:42Et aujourd'hui, vous voyez que ça fonctionne.
00:46:45Ça montre à quel point, finalement, la France est un pays fort,
00:46:48que la France est une démocratie forte.
00:46:51Et ce pays est capable, en effet, de faire face à un temps record,
00:46:55à une décision qui tombait complètement du ciel.
00:46:59Donc, ça fait plaisir de voir à quel point la démocratie, aujourd'hui,
00:47:04joue pleinement son rôle.
00:47:06Et un grand merci à ceux qui la font fonctionner,
00:47:09qui sont dans les bureaux depuis ce matin, 8 heures, etc.
00:47:12Et je trouve ça formidable.
00:47:14La démocratie est encore en vie, même si certains étaient plus pessimistes à ce sujet.
00:47:18Non, mais je pense qu'il faut...
00:47:20Non, non, non, je surveille, je vous regarde, je surveille.
00:47:23Très rigoureux, Thierry.
00:47:24Oui, je sais, je sais.
00:47:25Il faut en profiter pour rendre hommage aux maires de France,
00:47:29parce que c'est eux qui ont la charge d'organiser ces élections dans chacune des villes.
00:47:34Et on a vu combien ils ont eu des difficultés
00:47:37pour justement avoir du personnel, des personnes, des citoyens
00:47:41pour venir tenir les bureaux de vote.
00:47:43Certains ont dû même, à un moment, se dire
00:47:46« Est-ce qu'il ne faut pas qu'on paie certaines personnes pour venir ? »
00:47:48Bon, c'est formidable, ils ont réussi.
00:47:50Donc, encore une fois, moi, je rends hommage à nos élus de terrain,
00:47:54à nos maires, et je rends aussi hommage à l'Association des maires de France,
00:47:58puisqu'elle a aussi été, je veux dire...
00:48:01À la manœuvre.
00:48:02À la manœuvre, et ça se passe très bien.
00:48:04Allez, les amis, on va marquer une nouvelle pause dans ce midi news.
00:48:07On va voir une image, évidemment, puisqu'il faut rester sur ces news.
00:48:10On va vous faire tout vivre, toutes les personnalités.
00:48:12On sera, en tout début de deuxième heure, du côté d'Ena Beaumont.
00:48:17Ena Beaumont où vote, évidemment, Marine Le Pen.
00:48:20On va vous faire vivre tout cela avec François Heppe, évidemment,
00:48:23qui travaille comme un fou dans la régie avec toute l'équipe,
00:48:26parce que c'était une émission très compliquée à monter.
00:48:29Et n'oubliez pas, évidemment, cette soirée spéciale législative
00:48:32à partir de 17h00, en direction de ces news,
00:48:34en partenariat avec Europe 1 et nos amis du JDD,
00:48:37à partir de 17h00, Romain Desarbres,
00:48:3919h00, 22h00, Laurence Ferreri et Pierre De Villeneau,
00:48:4222h00, Eliott Deval, et minuit, 2h00 du matin,
00:48:45Olivier Benkemoun, qui va travailler à la bougie,
00:48:48Olivier Benkemoun.
00:48:50Allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:48:52C'est sur ces news que vous allez vivre ce premier tour
00:48:55des législatives 2024.
00:48:57À tout de suite.
00:49:00Il est midi.
00:49:01Il est midi.
00:49:02Merci de nous accueillir, ces midi news week-end,
00:49:04jusqu'à 13h00, évidemment.
00:49:07Une émission spéciale consacrée à ce premier tour
00:49:09des législatives 2024.
00:49:11Toujours avec moi pour commenter,
00:49:13tout en étant prudent, évidemment.
00:49:16On a des règles à respecter.
00:49:18On ne pourra rien dire de politique avant 20h00 ce soir.
00:49:22Naïma M. Fadel, Kevin Bossé, Noémie Elioa et Patrice Arditi.
00:49:26Alors que l'on voit Marine Le Pen sur ces images,
00:49:29qui vote évidemment à Hénin Beaumont,
00:49:31qui profite, comme tous les candidats, d'ailleurs,
00:49:33qu'on a pu suivre depuis le début de cette émission,
00:49:36des derniers bains de foule.
00:49:39Voilà, on serre des mains, etc.
00:49:41Il y aura évidemment d'autres bains de foule, je suppose,
00:49:43cet après-midi.
00:49:44Des discussions, etc.
00:49:46Est-ce qu'on peut entendre un peu les échanges ou pas du tout ?
00:49:50Une Marine Le Pen tout sourire.
00:50:00On aura dans quelques instants le taux de participation
00:50:04qu'on va vous donner qui est de 25,9% à midi.
00:50:09Voilà le taux de participation à midi, 25,9%.
00:50:14Source du ministère évidemment de l'Intérieur
00:50:17que l'on va rejoindre immédiatement.
00:50:19On va rejoindre notre équipe qui est sur place,
00:50:22Antoine Bienveau pour CNews et Europe 1
00:50:25et Pierre Emco.
00:50:26Vous nous confirmez donc ce chiffre, Antoine Bienveau.
00:50:29Racontez-nous.
00:50:34Tout à fait, 25,9% de participation.
00:50:37C'est un chiffre qui explose à titre de comparaison.
00:50:40C'est par exemple plus de 7 points
00:50:42par rapport aux dernières législatives de 2022.
00:50:45C'est aussi 3 points de plus que par rapport à 1997,
00:50:49la dernière élection législative anticipée en France.
00:50:53C'est donc une participation record.
00:50:55Alors comme d'habitude, certains départements
00:50:57ont plus voté que d'autres.
00:50:59On peut citer notamment La Veyron, les Bouches-du-Rhône,
00:51:01le Gers, la Dordione ou les Hautes-Alpes
00:51:03qui sont tous au-dessus des 32%.
00:51:062 millions de procurations ont été faites
00:51:08avant ce premier tour.
00:51:09On pouvait donc s'attendre à cette participation exceptionnelle.
00:51:12Et vous l'avez dit, cette participation,
00:51:14elle promet d'être encore plus forte
00:51:16avec un prochain point attendu à 17h.
00:51:18Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
00:51:20Antoine Bienveau, accompagné par Pierre Emco
00:51:24depuis la Place Beauvau,
00:51:25depuis le ministère de l'Intérieur.
00:51:27Noémie, réaction ?
00:51:28Ça confirme si vous voulez les pronostics,
00:51:30à savoir que les Français se sont déplacés
00:51:32massivement, en tout cas beaucoup plus
00:51:34qu'au cours des dernières élections législatives.
00:51:37On sent bien qu'il y a quelque chose
00:51:38qui est en train de se jouer.
00:51:40Attention, je vous interromps évidemment.
00:51:42Vous connaissez la règle,
00:51:44mille excuses, mais Marine Le Pen
00:51:46va voter et vous allez le vivre en direct
00:51:48sur l'antenne de CNews, évidemment.
00:51:49Marine Le Pen.
00:51:52Oui.
00:51:55Bonne journée à vous tous.
00:51:57Merci.
00:51:59Madame Le Pen ?
00:52:00267, Madame Marine Le Pen.
00:52:02Madame Le Pen ?
00:52:03Madame Le Pen ?
00:52:04Merci.
00:52:05Madame Le Pen ?
00:52:09À voter.
00:52:11Bonjour.
00:52:14Voilà, Marine Le Pen qui a voté
00:52:16accompagnée évidemment d'un grand nombre
00:52:18de journalistes, sans surprise,
00:52:19de photographes, etc.
00:52:20avec les petits bisous qui vont bien
00:52:22au moment où on vote.
00:52:23Pardonnez-moi Noémie.
00:52:24Oui, mais sur ce taux de participation
00:52:26qui est important, qui nous montre
00:52:27qu'effectivement les Français se sont
00:52:28particulièrement mobilisés, et nous le verrons
00:52:30encore tout au cours de la journée,
00:52:32encore une fois, le taux de participation
00:52:33il est important parce qu'ensuite
00:52:35il va faire en sorte que les résultats
00:52:37vont être légitimes.
00:52:38Plus les gens vont se déplacer
00:52:40dans les urnes aujourd'hui,
00:52:41et plus le résultat ensuite sera incontestable
00:52:43si vous voulez.
00:52:44Et moins cette petite musique
00:52:45qu'on entend déjà depuis plusieurs jours
00:52:47qui appelle à ne pas respecter,
00:52:49par exemple, les résultats s'ils ne vont pas
00:52:51dans le sens qu'ils veulent,
00:52:53eh bien, cette petite musique
00:52:55ne pourra pas encore se faire entendre
00:52:57parce qu'à travers ce vote,
00:52:59à travers cette participation,
00:53:01c'est la question de la légitimité
00:53:03de celle du peuple français.
00:53:04C'est extrêmement important.
00:53:06Patrice, on fait un petit tour de table, évidemment.
00:53:08C'est extrêmement important parce que
00:53:10regardez ce qui s'est passé pour
00:53:12le Président de la République
00:53:14lors de sa première élection.
00:53:16On a cessé de dire, des mois et des mois après,
00:53:18oui, mais enfin, vu la participation,
00:53:20est-ce qu'il est vraiment normalement élu ?
00:53:22Et franchement, je veux dire,
00:53:24les discussions, elles portent là-dessus.
00:53:26Là, pour une fois, je veux dire,
00:53:28pour la première fois depuis très longtemps,
00:53:30on a l'impression que c'est l'avenir du pays
00:53:32qui se joue.
00:53:34Alors, l'avenir du pays, il est intérieur.
00:53:36On ne va pas refaire, évidemment,
00:53:38tous les motifs de mécontentement
00:53:41de certains électeurs,
00:53:43de certains compatriotes,
00:53:44mais je crois qu'il y a quelque chose
00:53:46qui est beaucoup plus important
00:53:48que nos motifs personnels de mécontentement,
00:53:50c'est que pour la première fois,
00:53:52on s'est rendu compte, et particulièrement
00:53:54les jeunes, que la situation
00:53:56internationale était peut-être
00:53:58plus importante que
00:54:00notre situation nationale.
00:54:03Et que, finalement, en votant,
00:54:05on allait pouvoir, peut-être, influer
00:54:07sur le reste.
00:54:09Je pense que c'est extrêmement important
00:54:11l'expression de la démocratie.
00:54:13Et comme disait Noemi, effectivement,
00:54:15ça donne aussi de l'égitimité
00:54:17aux résultats des urnes.
00:54:19Mais je crains, malheureusement,
00:54:21que pour certains, malgré tout,
00:54:23malgré tout, ils peuvent ne pas
00:54:25respecter la démocratie
00:54:27et la volonté du peuple.
00:54:29C'est pour ça que c'est important
00:54:31le vote. Enfin, l'expression du vote,
00:54:33elle est extrêmement importante.
00:54:35Et moi, j'ai toujours regretté
00:54:37qu'il y ait des taux d'abstention
00:54:39parfois avoisinant
00:54:41les 60-70%.
00:54:43Donc j'espère qu'aujourd'hui,
00:54:45qu'il y aurait une participation
00:54:47historique.
00:54:49Et je suis de ceux
00:54:51qui, j'espère, un jour,
00:54:53on rendra le vote obligatoire.
00:54:55Parce que, justement,
00:54:57c'est la chance qu'on a de vivre dans une démocratie
00:54:59où on peut,
00:55:01en tant que citoyens, nous exprimer
00:55:03et avoir aussi
00:55:05le respect de notre expression.
00:55:07Et je trouve qu'à un moment, il faudra peut-être
00:55:09se pencher sur l'idée
00:55:11d'un vote obligatoire.
00:55:13Si ça ne vous dérange pas,
00:55:15je vous donne la parole juste après.
00:55:17On va pioter au terrain.
00:55:19On va retrouver Régine Delfour, qui est avec
00:55:21Laura Lestrade depuis un bureau
00:55:23du 16ème arrondissement.
00:55:25Vous êtes avec la présidente,
00:55:27me dit-on. Bonjour, Régine Delfour.
00:55:35Elle m'entend ou elle ne m'entend pas ?
00:55:37J'ai l'impression qu'elle ne m'entend pas, Régine.
00:55:39Bonjour Thierry, absolument.
00:55:41Nous sommes dans le collège Jeanson de Sailly,
00:55:43où il y a trois bureaux de vote.
00:55:45Et nous sommes dans le 8ème bureau de vote de...
00:55:47Vous m'entendez ?
00:55:49Parfaitement. Si, je vous entends.
00:55:51Parfaitement. Allez-y, je vous en prie.
00:55:53Je crois qu'il y a...
00:55:55Thierry, je vous disais que nous étions
00:55:57dans un bureau de vote du
00:55:59collège Jeanson de Sailly.
00:56:01...
00:56:03Donc, je vous disais, Thierry,
00:56:05que nous sommes dans un bureau de vote
00:56:07du collège Jeanson de Sailly,
00:56:09dans le 8ème bureau de vote de la mairie du 16ème.
00:56:11Et nous sommes avec Alexandra Spiner.
00:56:13Vous êtes la présidente de ce bureau de vote.
00:56:15On vient de connaître
00:56:17le chiffre de la participation.
00:56:19En France, à midi, elle est de 25,9%.
00:56:21Est-ce qu'on arrive à peu près
00:56:23au même chiffre, ici ? Alors, on est ici à peu près
00:56:25au même chiffre, puisqu'on a
00:56:271290 inscrits.
00:56:29On a à peu près autour de 350
00:56:31personnes qui ont
00:56:33voté, déjà. On voit vraiment que
00:56:35les gens se sont mobilisés. On voit
00:56:37les familles arriver. Vous voyez
00:56:39encore des files d'attente, ici.
00:56:41Donc, oui, je crois qu'on est à peu près
00:56:43dans le
00:56:45chiffre national.
00:56:47Alors, l'autre enjeu aussi de cette
00:56:49élection, ce sont les procurations.
00:56:51Est-ce que vous en avez eu beaucoup ? Et comment ça se passe ?
00:56:53Alors, beaucoup de procurations, sachant que
00:56:55les Français peuvent encore donner des procurations
00:56:57encore aujourd'hui. Donc, on ne cesse
00:56:59de traiter et gérer les procurations.
00:57:01Parce que, oui, effectivement,
00:57:03les Français se sont mobilisés pour cette élection.
00:57:05Comme vous dites, aujourd'hui. C'est-à-dire que
00:57:07encore aujourd'hui, le jour du vote, on peut encore
00:57:09faire une procuration ? Absolument, absolument.
00:57:11C'est important de le savoir. Encore aujourd'hui,
00:57:13on peut donner une procuration.
00:57:15Et là, depuis ce matin, depuis 8h,
00:57:17il y a beaucoup de personnes.
00:57:19Quel est un peu le profil ? Est-ce qu'il y a des gens
00:57:21en particulier, ou vous voyez beaucoup de jeunes ?
00:57:23Alors, on a vu beaucoup de jeunes pour cette élection.
00:57:25Vraiment. Mais aussi des familles,
00:57:27des personnes âgées.
00:57:29Ici, dans le 16ème, on a vraiment
00:57:31un électorat très varié qui se mobilise.
00:57:33Et qui était là,
00:57:35aujourd'hui, au rendez-vous.
00:57:37Bien que nous soyons contraints de voter
00:57:39dans des conditions
00:57:41démocratiques très particulières.
00:57:43Ici, midi à midi,
00:57:45il y a toujours beaucoup de monde. Est-ce qu'il va y avoir
00:57:47des périodes creuses ? Et après, un peu,
00:57:49une autre période d'affluence ?
00:57:51Alors, peut-être une petite période creuse au moment du déjeuner.
00:57:53Mais ça devrait très vite reprendre à partir
00:57:55de 13h30-14h.
00:57:57Merci infiniment. Donc Thierry, vous avez
00:57:59entendu comment ça se passait ici, dans ce bureau
00:58:01de vote. On n'est pas loin de
00:58:03la participation constatée
00:58:05à midi en France.
00:58:07Bonjour, Augine Delfour. Je rappelle que vous êtes
00:58:09accompagnée par Laura Lestrade.
00:58:11On aura peut-être l'occasion et le plaisir de vous retrouver
00:58:13d'ici la fin de Mini News Week-end,
00:58:15évidemment. Et on vous a bien entendu,
00:58:17je vous rassure. Kévin,
00:58:1925,9%,
00:58:21ce taux de participation, on le voit à travers
00:58:23ce bureau de vote
00:58:25où se trouvait Augine Delfour.
00:58:27C'est plutôt bon signe.
00:58:29Une vraie mobilisation.
00:58:31Oui, en effet, il y a une véritable mobilisation
00:58:33qui se voit dans les bureaux de vote. J'ai des amis
00:58:35qui m'envoient des SMS pour me dire, en effet,
00:58:37que dans leur bureau de vote, c'est plein
00:58:39à craquer. Donc, ce qui fait que
00:58:41les Français se sont véritablement
00:58:43emparés de ce scrutin. Après, j'aimerais
00:58:45rebondir sur ce qu'a dit Naïma sur le vote
00:58:47obligatoire. Alors, c'est un débat
00:58:49qui a lieu. Moi, je n'y suis pas
00:58:51forcément favorable. Parce qu'on a aussi
00:58:53le droit de ne se reconnaître finalement
00:58:55dans aucun parti politique. On a aussi le
00:58:57droit de ne se reconnaître dans aucune
00:58:59offre politique. Par contre, peut-être
00:59:01qu'il faudrait comptabiliser le vote blanc
00:59:03parce que ça a aussi une forme
00:59:05de signification sans tomber
00:59:07dans le caractère obligatoire
00:59:09du vote. Et on peut aussi
00:59:11s'exprimer de
00:59:13cette manière-là.
00:59:15Alors, réponse de Naïma
00:59:17et ensuite, je vous donne la parole.
00:59:19Je pense qu'il faut rendre
00:59:21le vote obligatoire parce que
00:59:23c'est aussi l'expression de la
00:59:25citoyenneté et le lien aussi
00:59:27à une démocratie et à un pays.
00:59:29Et en même temps, vous avez raison
00:59:31Kévin, c'est qu'il faut que le
00:59:33vote blanc puisse être aussi
00:59:35comptabilisé parce qu'il a
00:59:37une réelle signification.
00:59:39Mais plus 7%, ce n'est pas anodin quand même.
00:59:41Il me semble que l'abstention aussi a une
00:59:43signification. L'abstention aussi est
00:59:45un acte politique. Il s'agit
00:59:47de montrer, de désigner une forme de
00:59:49désaffiliation vis-à-vis des partis
00:59:51politiques en présence, vis-à-vis de
00:59:53ce qui est décidé. C'est un choix
00:59:55aussi. C'est une façon de dire qu'on ne se sent pas
00:59:57représenté. L'abstention dit
00:59:59quelque chose et il faut aussi l'entendre
01:00:01peut-être plutôt que de rendre le vote
01:00:03obligatoire. Il faudrait se tourner vers
01:00:05ces personnes qui ne se sentent pas concernées
01:00:07par la vie politique de notre
01:00:09pays. Et si vous voulez,
01:00:11d'une façon peut-être plus pédagogique,
01:00:13de leur expliquer que c'est aussi
01:00:15leur destin qui se joue dans les urnes.
01:00:17Et je pense que de cette façon-là, si vous voulez,
01:00:19on s'y prendra d'une meilleure façon
01:00:21plutôt que de rendre ça
01:00:23obligatoire. C'est une
01:00:25mesure qui, à mon sens, pourrait être
01:00:27contre-productive.
01:00:29Je suis tout à fait d'accord avec Noemi.
01:00:31Moi, je me suis toujours dit
01:00:33que le vote blanc, évidemment, c'était bien
01:00:35parce qu'on montre sa citoyenneté.
01:00:37Mais franchement,
01:00:39on a la possibilité,
01:00:41on l'a dit à plusieurs reprises, Noemi en premier,
01:00:43on a la possibilité dans notre
01:00:45pays de choisir quelque chose.
01:00:47Et le fait de ne pas choisir,
01:00:49de ne pas choisir, c'est-à-dire, si on choisit
01:00:51quelqu'un et pas quelqu'un d'autre,
01:00:53c'est qu'on préfère le premier.
01:00:55Mais on marque là, véritablement,
01:00:57sa citoyenneté. Le vote blanc,
01:00:59c'est bien, mais franchement,
01:01:01débrouillez-vous, je m'en fous. Et ça, c'est pas bon.
01:01:03Mais la question de la légitimité
01:01:05dont on n'arrête pas de parler,
01:01:07justement, elle se pose. Parce que quand vous voyez
01:01:09que certaines, aux dernières législatives,
01:01:11certains élus n'ont été
01:01:13élus
01:01:15que parce qu'il y avait seulement,
01:01:17enfin, il y a eu seulement 12 personnes
01:01:19désinscrites, vous vous rendez compte,
01:01:21qui se sont déplacées.
01:01:23Vous avez sur
01:01:25certains circos, où il y avait jusqu'à
01:01:2780-90%
01:01:29d'abstention.
01:01:31Pour moi, vous vous rendez compte, ça n'a pas
01:01:33de sens, c'est de légitimité.
01:01:35Quand vous voyez que sur les circonscriptions,
01:01:37notamment de l'étranger, vous n'avez que
01:01:3911% des inscrits
01:01:41qui se sont manifestés,
01:01:43parfois même entre 9 et 11%,
01:01:45vous vous rendez compte, c'est dérisoire.
01:01:47Quand on habite à l'étranger,
01:01:49est-il vraiment nécessaire d'aller voter
01:01:51pour un pays dans lequel on n'habite pas ?
01:01:53Pour ces circonscriptions-là, il me semble
01:01:55que la question est plus particulière.
01:01:57C'est Nicolas Sarkozy, je crois,
01:01:59qui a voulu des députés de l'étranger.
01:02:01Ça pose vraiment la question.
01:02:03Est-ce qu'il nous en faut ? Est-ce que, justement,
01:02:05il ne faut pas penser d'autres liens et d'autres représentations,
01:02:07notamment via les ambassades ?
01:02:09Quand vous n'habitez pas
01:02:11dans un pays,
01:02:13voter pour ce pays-là, c'est quand même,
01:02:15je trouve, ok.
01:02:17Vous n'avez pas le lien avec le pays,
01:02:19donc vous votez en étant très éloigné,
01:02:21en n'étant pas...
01:02:23On parle
01:02:25beaucoup de la dépolitisation
01:02:27de la jeunesse, mais il y a d'autres
01:02:29manières que le vote, finalement,
01:02:31de s'engager politiquement.
01:02:33Moi, j'ai des amis qui sont engagés dans des associations,
01:02:35qui sont dans de l'humanitaire,
01:02:37qui sont... Voilà, c'est une autre manière
01:02:39de faire de la politique. Et c'est vrai
01:02:41que j'ai des amis qui, il y a
01:02:4320, 22, 23, 24 ans, étaient
01:02:45dans des partis politiques. Ils n'ont plus
01:02:47trouvé leur compte. Ils ont décidé, finalement,
01:02:49de s'en éloigner pour faire
01:02:51autre chose. Donc, attention,
01:02:53le vote, c'est quelque chose d'important,
01:02:55mais il n'y a pas que ça. Et je n'aime pas
01:02:57entendre parler de la dépolitisation
01:02:59de la jeunesse parce qu'il y a une autre manière
01:03:01de s'intéresser à la riche publique.
01:03:03Mais le constat est simple. C'est vrai que
01:03:05l'enjeu de ce scrutin
01:03:07a mobilisé tout le monde. Enfin, je veux dire, c'est...
01:03:09Tout le monde ne parlait que de ça.
01:03:11Ils ne parlent que de ça. Les commerçants...
01:03:13Hier, j'ai acheté une...
01:03:15J'ai acheté une glace pour... Je ne vais pas vous raconter
01:03:17ma vie privée, mais j'ai acheté une glace chez une...
01:03:19Et la personne me dit
01:03:21« Je vous sers la glace, mais
01:03:23est-ce que vous allez voter ? »
01:03:25Sinon, vous n'avez pas.
01:03:27C'était anecdotique, mais c'est suffisamment révélateur.
01:03:29Ce qui est révélateur, c'est de prendre
01:03:31la vanille ou la framboise.
01:03:33Les couleurs sont différentes.
01:03:35Vous avez diffusé d'ailleurs un reportage
01:03:37il y a quelques minutes sur une entreprise qui paye
01:03:39ses employés s'ils vont voter. Donc, on voit bien
01:03:41qu'il y a des choses qui sont mises en place. Mais pour revenir
01:03:43sur ce que disait Kevin, c'est extrêmement intéressant.
01:03:45C'est vrai qu'une partie de la jeunesse
01:03:47milite et est extrêmement politique, même si elle ne va
01:03:49pas dans les urnes. C'est tout le paradoxe. Vous voyez
01:03:51les jeunes qui sont très engagés sur les réseaux
01:03:53sociaux. Vous les voyez militer pour différentes
01:03:55causes. C'est horrible.
01:03:57Je suis d'accord avec vous, mais la question
01:03:59c'est de convertir justement cet engagement
01:04:01sur les réseaux sociaux,
01:04:03dans des associations, sur certaines
01:04:05causes, l'écologie par exemple. On sait
01:04:07que la jeunesse est particulièrement sensible,
01:04:09mais qui ne convertit pas son
01:04:11engagement dans les urnes. Et c'est
01:04:13toute la question de savoir comment
01:04:15convertir cet engagement dans les urnes.
01:04:17Sur les quartiers où souvent on parle à leur place.
01:04:19Moi, je rêverais qu'il y ait
01:04:21vraiment un maximum de personnes qui se déplacent.
01:04:23Aujourd'hui, on a entre 60
01:04:25et 90% d'abstention.
01:04:27Ce n'est pas normal.
01:04:29Ce n'est pas normal, d'autant plus
01:04:31qu'il faut le dire, qu'ils
01:04:33ne sont pas contents aussi de la politique qui peut
01:04:35être mise en place pour répondre à leurs
01:04:37attentes et leurs besoins. C'est pour ça que je pose
01:04:39cette question. C'est qu'à un moment,
01:04:41on ne peut pas venir remettre en cause
01:04:43les politiques publiques,
01:04:45toutes les politiques qui peuvent se mettre en place,
01:04:47soit dans une mairie, une collectivité,
01:04:49à l'échelle communale, ou alors
01:04:51au niveau national, remettre en cause
01:04:53alors qu'on n'a pas été soi-même
01:04:55se déplacer pour voter. C'est pour ça que je pose
01:04:57cette question. Et par rapport à l'engagement,
01:04:59l'engagement associatif
01:05:01pour travailler avec des associations, malheureusement,
01:05:03il est beaucoup moindre qu'il y a
01:05:05une vingtaine, trentaine d'années. Aujourd'hui,
01:05:07les associations peinent
01:05:09à trouver, à renouveler, même
01:05:11je vois les Restos du Coeur, je vois le Secours
01:05:13Catholique ou d'autres associations d'éducation
01:05:15populaire, elles ont beaucoup de mal
01:05:17parce qu'effectivement, cet engagement
01:05:19qu'il y avait il y a 30-40 ans
01:05:21n'est plus à la hauteur
01:05:23de ce qu'il y a maintenant.
01:05:27J'entends ce que dit Naïma.
01:05:29Naïma, en effet,
01:05:31mais le fait qu'on ne peut pas se plaindre
01:05:33si on ne va pas voter.
01:05:35J'entends cela, mais c'est aussi
01:05:37aux hommes politiques de s'adresser
01:05:39à la jeunesse, c'est aussi aux hommes politiques
01:05:41d'intéresser la jeunesse
01:05:43et parfois, j'ai l'impression
01:05:45en effet, que les hommes politiques
01:05:47ne se mettent pas à la hauteur de ces derniers.
01:05:49En outre, moi, ce que j'ai pu
01:05:51constater aussi, c'est qu'aujourd'hui,
01:05:53les jeunes sont moins attachés
01:05:55à des idées qu'à des valeurs.
01:05:57C'est les valeurs qui sont extrêmement importantes
01:05:59et c'est vrai que ces valeurs-là,
01:06:01ils ne les côtoient plus
01:06:03au sein des partis politiques,
01:06:05ils les côtoient davantage au sein d'associations
01:06:07ou par exemple
01:06:09au sein de leurs religions
01:06:11et c'est vrai qu'on assiste finalement
01:06:13à des idéologies
01:06:15qui appartiennent plutôt
01:06:17au XXe siècle. Le XXIe siècle, c'est autre chose,
01:06:19c'est un engagement qui est plus individuel,
01:06:21un engagement qui est plus basé
01:06:23sur les valeurs et aujourd'hui, tout le monde
01:06:25sur les réseaux sociaux défend ses propres valeurs
01:06:27sans forcément se reconnaître
01:06:29dans tel ou tel parti politique, donc il ne faut pas
01:06:31juger cela, il ne faut pas faire des leçons de morale,
01:06:33c'est quelque chose qui est bien, il faut au contraire
01:06:35encourager la jeunesse
01:06:37et même si les jeunes ne vont pas toujours voter,
01:06:39il faut leur faire comprendre en quoi c'est important
01:06:41de voter sans leur dire finalement
01:06:43vous n'avez plus par la suite de légitimité
01:06:45pour critiquer la nouvelle chose
01:06:47parce que l'abstention, c'est aussi une manière
01:06:49de dire les choses. Cher Kévin,
01:06:51qui fait des leçons de morale, je regarde
01:06:53mais je crois que personne n'en fait,
01:06:55c'est la question, on l'aborde souvent, la question
01:06:57de la citoyenneté, la question du devenir
01:06:59ensemble, l'appartenance commune,
01:07:01on n'arrête pas de l'aborder, mais ça passe aussi
01:07:03par le fait d'exercer
01:07:05cette citoyenneté et d'exercer
01:07:07aussi la démocratie. Vous-même,
01:07:09souvent vous dites, ben non, ils ne se sentent pas
01:07:11en lien, donc à un moment, il faudrait
01:07:13qu'il soit un petit peu cohérent.
01:07:15C'est pour ça que, par rapport à ce qu'on disait,
01:07:17les partis politiques, effectivement,
01:07:19il faut qu'ils jouent le jeu d'aller
01:07:21partout et de parler à tout le monde
01:07:23et non pas, parfois,
01:07:25malheureusement, de parler à certains
01:07:27et pas à d'autres.
01:07:29Patrice, rapidement, parce que je vois que vous
01:07:31passez un petit sujet là. Kévin parle de valeurs
01:07:33mais je veux dire, avant même la politique,
01:07:35il y a des valeurs qui ne sont pas respectées
01:07:37et Kévin le sait très très bien.
01:07:39C'est le respect, le respect à nos institutions,
01:07:41le respect
01:07:43au professeur, à la police,
01:07:45à une foule
01:07:47de choses qui comptent pour absolument
01:07:49tout le monde et tant qu'il n'y aura pas ce
01:07:51respect... Allez, on va prendre
01:07:53un terme un petit peu moins fort. Cette considération,
01:07:55au moins, ce ne sera rien,
01:07:57les discussions. Allez, les amis, hors de
01:07:59silence, vous le savez, de dissoudre l'Assemblée nationale,
01:08:01Emmanuel Macron a fait un pari
01:08:03risqué, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:08:05Je ne prends pas beaucoup de risques en le disant, évidemment.
01:08:07C'est législative anticipée
01:08:09pour donner une majorité absolue
01:08:11à l'un des partis d'opposition
01:08:13et dans ce cas-là, évidemment, on parle de
01:08:15cohabitation. Ça a déjà existé
01:08:17chez nous, évidemment, à trois
01:08:19reprises. On voit tout cela avec Célia
01:08:21Gouhière et puis on réagit, évidemment.
01:08:23Et puis je rappelle ce taux de participation, quand même,
01:08:2525,9%. Allez, sujet Célia
01:08:27Gouhière.
01:08:29La Constitution ne prévoit pas forcément ce
01:08:31cas de figure et pourtant,
01:08:33il y a déjà eu trois cohabitations.
01:08:35De 1986 à 1988,
01:08:37entre le président socialiste
01:08:39François Mitterrand et le premier ministre
01:08:41du RPR, Jacques Chirac.
01:08:43Lors du second mandat de François Mitterrand
01:08:45avec Édouard Balladur du RPR également.
01:08:47Puis entre le président Jacques Chirac
01:08:49et le socialiste Lionel Jospin de
01:08:511997 à 2002.
01:08:53Mais alors, dans ces cas-là, qui décide ?
01:08:55La Constitution est très claire.
01:08:57Le gouvernement déterminé conduit
01:08:59la politique de la nation.
01:09:01Et c'est le premier ministre qui dirige l'action
01:09:03du gouvernement. Le président
01:09:05se retrouve alors sans grande marge de manœuvre.
01:09:07Il reste toutefois le seul à pouvoir
01:09:09signer des décrets et des ordonnances en Conseil
01:09:11des ministres. Il peut également saisir
01:09:13le Conseil constitutionnel une fois
01:09:15une loi adoptée ou demander au Parlement
01:09:17une seconde délibération sur un texte.
01:09:19Des pouvoirs qui trouvent très vite
01:09:21leurs limites. Par exemple, si le président
01:09:23refuse de signer une ordonnance,
01:09:25le gouvernement peut décider de le transformer
01:09:27en loi pour passer par la case Parlement.
01:09:29C'est justement ce qu'avait fait Jacques Chirac
01:09:31alors premier ministre en 1986
01:09:33lorsque François Mitterrand
01:09:35a refusé de signer des ordonnances sur la
01:09:37privatisation de groupes industriels.
01:09:39Le président conserve également
01:09:41son pouvoir de dissolution de l'Assemblée.
01:09:43Droit qu'il pourra exercer à nouveau dans un an
01:09:45s'il le souhaite.
01:09:47Je vous fais agir dans quelques instants.
01:09:49Ma priorité au terrain, évidemment. Comme vous le savez,
01:09:51depuis le début de cette émission, on va retrouver
01:09:53Régine Delfour et Laura Lestrade
01:09:55depuis un bureau de vote du 16ème
01:09:57arrondissement. Comment ça se passe ?
01:09:59A 12h19 très précisément,
01:10:01ma chère Régine Delfour.
01:10:05Eh bien Thierry,
01:10:07il y a un petit peu moins de monde que tout à l'heure
01:10:09puisque c'est la pause déjeuner.
01:10:11On sait qu'aux alentours de midi, les gens sont
01:10:13un petit peu moins présents. Mais dans ce
01:10:15bureau de vote, le 8ème
01:10:17de la mairie du 6ème, il y a eu
01:10:19beaucoup de participation puisqu'on atteint
01:10:21près de 25,5% ici.
01:10:23Par rapport à la moyenne
01:10:25nationale, c'est plutôt
01:10:27une forte participation
01:10:29comme par ailleurs plus
01:10:31forte qu'en 2022.
01:10:33Une chose intéressante, c'est que la présidente du bureau
01:10:35de vote nous disait qu'on peut encore
01:10:37faire des procurations, se rendre dans un commissariat.
01:10:39Et ça, c'est important.
01:10:41Ils sont obligés d'accepter ces procurations.
01:10:43Ici, il y a eu à peu près une cinquantaine
01:10:45de procurations. Il y aura encore
01:10:47sûrement des vagues de personnes qui vont
01:10:49venir, mais ça sera peut-être aux alentours de
01:10:5114h. Thierry, c'est jusqu'à 20h
01:10:53que les électeurs peuvent voter ici à Paris.
01:10:55Si pour toutes ces précisions, Régine
01:10:57Nodel-Fourec, Laura Lestrade, Régine, qui nous
01:10:59fait vivre au plus près la vie d'un
01:11:01bureau de vote. Et c'est important parce que c'est comme ça
01:11:03qu'on prend la température, évidemment.
01:11:05Et on voit que cette participation
01:11:07est importante. Petite réaction
01:11:09sur la cohabitation. Il y a eu trois exemples.
01:11:11Alors, attendez.
01:11:13On a priorité, évidemment, au terrain.
01:11:15Raphaël Glucksmann, qui
01:11:17va voter, lui, à Paris. Je crois que
01:11:19c'est dans le dixième arrondissement.
01:11:21Raphaël Glucksmann, c'est...
01:11:23Il est en train d'attendre, là, c'est ça.
01:11:25Dixième arrondissement, c'est bien cela.
01:11:27François Heppe me confirme, évidemment, que c'est dans le dixième arrondissement.
01:11:29C'est des
01:11:31contracts.
01:11:33Raphaël Glucksmann, donc, voilà.
01:11:35Il est en train de prendre la pause.
01:11:37Vous découvrez les images.
01:11:39Voilà.
01:11:41Il attend peut-être sa pièce d'identité.
01:11:43Est-ce qu'il a
01:11:45sa pièce d'identité ?
01:11:47Son passeport ? Je ne sais pas.
01:11:49Enfin, bon, voilà. On va garder
01:11:51l'image en direct et puis on assistera au vote
01:11:53en direct sur notre
01:11:55antenne. On va parler, effectivement, peut-être
01:11:57en attendant, et il est possible que je
01:11:59vous interromps, sur ces trois
01:12:01exemples de cohabitation, Noémie,
01:12:03puisque la France a connu trois
01:12:05exemples de cohabitation.
01:12:07François Mitterrand avec Jacques Chirac, François Mitterrand
01:12:09avec Édouard Balladieu, Jacques Chirac et Lionel Jospin.
01:12:11Tout à fait, mais là, la grande question, c'est de savoir si un
01:12:13bloc va réussir à emporter et avoir
01:12:15une majorité absolue, parce que
01:12:17c'était le cas jusque-là. Et donc,
01:12:19si vous voulez, le Premier ministre qui était nommé
01:12:21pouvait appliquer son programme, il pouvait
01:12:23appliquer les mesures pour lesquelles
01:12:25il avait été élu.
01:12:27Donc, si vous voulez, la question, c'est de savoir s'il y a un bloc
01:12:29qui va se dégager suffisamment pour pouvoir
01:12:31appliquer la mesure, et donc pour pouvoir s'imposer
01:12:33aussi suffisamment face au Président de la République
01:12:35parce qu'il aura une force parlementaire
01:12:37suffisante. C'est ça, la vraie question.
01:12:39Alors, on ne peut pas rentrer trop dans les détails.
01:12:41On peut parler des détails. C'est toujours un petit peu la même
01:12:43explication de ce commentariat.
01:12:45Mais enfin, c'est ça, l'enjeu. Et si vous voulez, à partir
01:12:47de cet élément-là, s'il y a un bloc qui se dégage
01:12:49suffisamment, fortement au Parlement,
01:12:51et bien ensuite, il pourra
01:12:53s'imposer face au Président
01:12:55de la République, et donc il pourra y avoir
01:12:57un rapport de force qui sera
01:12:59intéressant à observer.
01:13:00Mais je sais que l'exercice n'est pas facile,
01:13:02et pour les uns et pour les autres, évidemment, commenter
01:13:04sans pouvoir, c'est toujours effectivement
01:13:06un exercice pas simple, je vous l'accorde.
01:13:08Patrice ?
01:13:10La majorité absolue, évidemment, tous les
01:13:12groupes, tous les partis
01:13:14la souhaitent. Mais
01:13:16la nomination du Premier ministre, on est tous
01:13:18persuadés que si
01:13:20un parti a une majorité
01:13:22absolue, on est obligés de
01:13:24prendre le Premier ministre, enfin le Président
01:13:26sera obligé de prendre le Premier ministre dans
01:13:28ce parti. Non, absolument pas.
01:13:30Evidemment, ça créerait
01:13:32un scandale s'il ne le faisait pas,
01:13:34mais il a la possibilité de
01:13:36nommer qui il veut, et on n'est pas les seuls comme ça.
01:13:38Qui est au terrain ? Bien sûr !
01:13:40C'est le Président de la République, qui est au...
01:13:42Touquet ! Comme c'est
01:13:44la tradition, évidemment, Emmanuel Macron va vous montrer
01:13:46l'image, François Eppe
01:13:48vous la met à l'antenne.
01:13:50Il y a du monde, hein ? Ah là là, on dirait...
01:13:54Ah, c'est une
01:13:56sorte de... La rue
01:13:58Saint-Jean au Touquet,
01:14:00les habitués du Touquet
01:14:02connaissent parfaitement bien
01:14:04cette rue, évidemment.
01:14:06Je crois que c'est
01:14:08le domicile, une propriété,
01:14:10ou une maison de Brigitte Macron.
01:14:12Très entourée, notre Président. Très entourée, notre Président, évidemment.
01:14:14C'est le Président de la République.
01:14:16Tout à fait.
01:14:18On a un ancien Président
01:14:20qui se baladait le soir en scooter.
01:14:22Hop, hop, hop, hop !
01:14:24Carton jaune !
01:14:26Carton jaune !
01:14:28On ne parle pas des candidats.
01:14:30En l'occurrence, l'ancien Président de la République,
01:14:32François Hollande, est candidat.
01:14:34Alors évidemment, quand un Président de la République
01:14:36se déplace pour aller voter, il y a un peu de monde
01:14:38dans les rues du Touquet, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:14:40Il y a une grosse, grosse influence.
01:14:42C'est le début des vacances pour certains, évidemment.
01:14:44Ceci explique cela, Kévin Bossuet.
01:14:46Oui, bien sûr, mais j'aimerais rebondir
01:14:48sur ce qui a été dit. J'ai entendu au cours de ces derniers jours
01:14:50des sociologues, des politologues
01:14:52mettre en avant certaines hypothèses,
01:14:54majorité absolue,
01:14:56majorité relative, etc.
01:14:58La vérité, c'est qu'on ne sait pas.
01:15:00Et on saura définitivement ce soir.
01:15:02On peut avoir des surprises, dans un sens
01:15:04comme dans l'autre. C'est pour ça que moi,
01:15:06c'est la question que je me pose,
01:15:08est-ce qu'on ne pourrait pas interdire
01:15:10les sondages, par exemple, une semaine,
01:15:12finalement, avant l'élection ? Parce que peut-être
01:15:14que les sondages influencent les électeurs
01:15:16et que ça peut poser problème
01:15:18dans une démocratie digne de ce don.
01:15:20Moi, c'est juste la question que je pose
01:15:22parce que les gens, parfois, ont tendance
01:15:24à voter stratégiquement
01:15:26parlant, plutôt que de
01:15:28voter en fonction de ce qu'ils pensent vraiment
01:15:30et en fonction de leur conviction.
01:15:32C'était valable il y a 30 ans.
01:15:34Mais maintenant, avec les réseaux sociaux, ça ne sert plus à rien.
01:15:36Si on a une interdiction
01:15:38de sondage en France,
01:15:40il y aura des confrères
01:15:42belges, espagnols
01:15:44qui vont le faire.
01:15:46Regardez, les résultats
01:15:48des dom-toms sont déjà connus.
01:15:50Vous vous rendez compte ? Alors qu'en principe, on n'a pas
01:15:52le droit de les avoir. Evidemment, on ne va pas les donner.
01:15:54Mais bon, alors...
01:15:56Les amis, on n'a pas vu le temps passer,
01:15:58l'émission n'est pas finie, alors qu'on voit la fête du X-Man
01:16:00toujours de manière très décontactée
01:16:02avant d'aller voter. On remarque une pause
01:16:04et on se retrouve très vite, évidemment, pour vous faire vivre
01:16:06au plus près, évidemment,
01:16:08ce premier tour
01:16:10des législatives.
01:16:12On assistera au vote d'Emmanuel Macron
01:16:14et j'espère peut-être de Raphaël Luxemburg
01:16:16qui prend son temps. C'est le moins qu'on puisse dire.
01:16:18Je ne dis pas qu'il y a un sens politique,
01:16:20mais il est très décontracté, dans tous les cas.
01:16:22Allez, on marque une pause, on se retrouve tout de suite
01:16:24très rapidement. Allez, à tout de suite.
01:16:2812h32,
01:16:30édition spéciale de ce Minnews Week-end,
01:16:32évidemment consacrée, vous l'avez bien compris,
01:16:34à ce premier tour des législatives
01:16:36cru 2024. Toujours avec moi pour commenter
01:16:38les images. On vous montre tout
01:16:40depuis le début de Minnews, tous les votes
01:16:42des personnalités. Naïm Fadel, Kevin Bossuet,
01:16:44Noémie Allioua et Patrice Sarditti.
01:16:46Alors qu'on voit sur cette image
01:16:48à ma gauche,
01:16:50sans jeu de mots, évidemment, Raphaël
01:16:52Glucksmann qui, visiblement,
01:16:54n'est toujours pas décidé
01:16:56à aller voter. Assez
01:16:58décontracté. Il tient un landau, là.
01:17:00Il tient un landau, évidemment. Vous avez l'œil,
01:17:02mon cher Patrice. Et puis,
01:17:04sur l'autre image, Emmanuel
01:17:06Macron qui vote au
01:17:08Touquet.
01:17:10Il est entré dans le bureau vote,
01:17:12me dit François Hepp.
01:17:14On va le découvrir. La salle des fêtes, très précisément.
01:17:16C'est la salle des fêtes du Touquet.
01:17:18Il faut être précis. Il ne faut pas commettre d'erreurs.
01:17:20On voit que, évidemment, on vous
01:17:22est assisté au départ
01:17:24du vote d'Emmanuel Macron. Très entouré,
01:17:26normal, président de la République, avec
01:17:28beaucoup de monde. Et puis, le Touquet, c'est une
01:17:30très jolie station balnéaire,
01:17:32évidemment. Je ne dis pas que c'est aussi jolie que la boule.
01:17:34Mais il y a
01:17:36beaucoup de monde qui est
01:17:38accompagné de président. Donc, on n'a pas entendu
01:17:40d'insultes ou de cris
01:17:42ou de quoi que ce soit pour le moment.
01:17:44Tout ça se déroule de manière
01:17:46très républicaine.
01:17:48D'autant que... Voilà. Vous motez
01:17:50le mot de la bouche, ma chère Naïma.
01:17:52Heureusement que vous êtes là. D'autant qu'il
01:17:54semble subir une légère
01:17:56claudication. Oui,
01:17:58oui, c'est vrai. On a eu le sentiment qu'il
01:18:00boitait un petit peu. Donc, je ne sais pas si c'est... Voilà.
01:18:02Il était incorrompu. Voilà.
01:18:04C'est un joli mot,
01:18:06sa claudication. Je ne me rappelais pas la dernière fois que je l'ai
01:18:08entendue. Donc, bravo à vous de l'utiliser.
01:18:10J'espère que ce n'est pas grave, mais on a eu le sentiment...
01:18:12Ce que je trouve agréable aussi dans toutes ces images, c'est
01:18:14qu'on voit vraiment des lieux de vie
01:18:16qu'on a rarement l'occasion de voir
01:18:18à la télévision. Les gymnases, les écoles,
01:18:20les salles de fête, c'est là aussi
01:18:22où les Français vivent. C'est là où, aujourd'hui,
01:18:24se déploie la démocratie.
01:18:26C'est là où les assesseurs attendent.
01:18:28Il y a installé les bureaux de vote.
01:18:30Et donc, ce sont des lieux de vie
01:18:32des Français, du quotidien.
01:18:34Et ce sont là où s'accomplissent
01:18:36les votes. Et puis, ça me donne l'occasion,
01:18:38et Naïma le disait très justement,
01:18:40parce que... Et vous l'avez évoqué, vous aussi,
01:18:42une campagne express en très peu de temps, il a fallu
01:18:44s'organiser. Et puis, il faut
01:18:46tirer un coup de chapeau à tous les élus
01:18:48locaux, aux maires,
01:18:50etc., parce que
01:18:52ça tombe au moment des vacances. Il y a,
01:18:54parfois, dans des lieux, on l'a vu dans quelques reportages,
01:18:56il y a des mariages qui sont prévus, des choses comme ça.
01:18:58Il a fallu jongler avec l'agenda
01:19:00des uns et des autres pour organiser de manière
01:19:02efficace, sans qu'il y ait
01:19:04d'erreurs, de commises, etc.
01:19:06Et ça, c'est important de le dire, Naïma.
01:19:08Oui, effectivement. Je rajouterai aussi dans
01:19:10nos hommages et nos félicitations aussi
01:19:12à ceux,
01:19:14aux artisans de cette organisation,
01:19:16les employés municipaux.
01:19:18Certains ont dû, justement,
01:19:20annuler leurs vacances pour pouvoir
01:19:22être là, parce que cette journée ne peut pas
01:19:24se faire sans tous ces employés
01:19:26municipaux qui sont dans les bureaux
01:19:28de vote, mais aussi qui sont
01:19:30dans les petits services.
01:19:32Vous savez, c'est vraiment agréable. Moi, j'adorais
01:19:34faire tenir les bureaux de vote,
01:19:36parce qu'il y a aussi
01:19:38beaucoup de sympathie
01:19:40de la part des personnes qui viennent voter,
01:19:42mais aussi au sein du bureau,
01:19:44avec l'ensemble des acteurs de cette
01:19:46journée. Et puis, il y a ceux
01:19:48qui vous servent le petit café, les petits gâteaux.
01:19:50Ça sent le vécu, ça.
01:19:52Ça devait être sympa,
01:19:54votre bureau de vote. Allez voter
01:19:56chez vous, là. Ça devait être sympa.
01:19:58C'est partout pareil. Et puis après, vous savez,
01:20:00l'équipe du matin et l'équipe de l'après-midi.
01:20:02Et puis après, le soir, on se retrouve tous
01:20:04pour ce fameux dépouillement.
01:20:06Et effectivement, on demande aux personnes
01:20:08qui sont là,
01:20:10qui sont des chalants,
01:20:12qui restent un petit peu dans les bureaux,
01:20:14si vous pouvez nous aider à dépouiller.
01:20:16C'est vraiment la vie démocratique.
01:20:18Le soir du dépouillement,
01:20:20où il y a tout le monde qui attend, etc.
01:20:22Je suppose que dans tous les bureaux de vote de France,
01:20:24aux quatre coins de France, évidemment, ce soir,
01:20:26il va y avoir du monde autour
01:20:28des bureaux de vote et au moment du dépouillement.
01:20:30Alors, vous êtes toujours en direct
01:20:32sur CNews. On vous commente
01:20:34ces images. Alors, Raphaël Gluckspan,
01:20:36lui, il prend vraiment son temps. C'est le moins qu'on puisse dire,
01:20:38parce que ça fait au moins dix minutes qu'on le voit à l'extérieur.
01:20:40Il est main dans les poches. Il est accoudé
01:20:42à une grille tout à l'heure. Il tient
01:20:44une poussette. Et là, on aperçoit
01:20:46sur l'image de droite, Brigitte Macron.
01:20:48Donc, Emmanuel Macron
01:20:50et Brigitte Macron qui votent, comme vous le savez,
01:20:52de manière traditionnelle,
01:20:54au Touquet, évidemment,
01:20:56une commune chère
01:20:58à la famille du côté
01:21:00de Brigitte Macron.
01:21:02Donc, on va voir comment se déroule
01:21:04en direct le vote d'Emmanuel Macron
01:21:06et de Brigitte Macron.
01:21:08On va peut-être retourner
01:21:10sur le terrain en attendant
01:21:12qu'Emmanuel Macron et Brigitte Macron votent.
01:21:14On va retrouver Régine Delfour
01:21:16avec Laura Lestrade. Je regarde, il est 12h37.
01:21:18Régine,
01:21:20on va rappeler
01:21:22le taux de participation à la mi-journée.
01:21:2425,9%.
01:21:26Et dans votre bureau de vote
01:21:28du sixième arrondissement, ça s'est un petit peu
01:21:30vidé, je suppose. Les gens partent
01:21:32déjeuner en famille
01:21:34ce dimanche. Racontez-nous
01:21:36comment ça se passe.
01:21:38Eh bien Thierry,
01:21:40tout à l'heure, ça s'était un petit peu vidé. Mais là,
01:21:42vous voyez, il y a encore du monde
01:21:44qui est dans ce bureau de vote. En fait,
01:21:46ça vient par vagues. Il y a beaucoup,
01:21:48beaucoup de jeunes qui sont présents,
01:21:50des gens qui viennent en famille.
01:21:52On a un taux de participation assez élevé ici,
01:21:54parce que sur les 1292 inscrits,
01:21:56il y a déjà 400 personnes
01:21:58qui ont voté. Donc, c'est beaucoup plus
01:22:00que la moyenne.
01:22:02Il y a aussi beaucoup de procurations.
01:22:04À savoir aussi, cette chose importante,
01:22:06c'est qu'il est encore temps de faire une procuration.
01:22:08Les bureaux de vote sont obligés
01:22:10de les accepter. La présidente
01:22:12aussi de ce bureau de vote me disait qu'il était
01:22:14très compliqué d'avoir des personnes
01:22:16pour dépouiller.
01:22:18On l'entendait demander aux gens
01:22:20et ça ne se bouscule pas pour ce soir
01:22:22dépouiller ces bulletins. Je vous rappelle
01:22:24que vous avez jusqu'à 20h ici à Paris pour voter.
01:22:26C'est important de le rappeler,
01:22:28Régine Delfour.
01:22:30Jusqu'à 20h pour voter, procuration
01:22:32possible. Régine Delfour, avec
01:22:34Laura Lestrade, depuis un bureau de vote du 16ème
01:22:36arrondissement. Donc,
01:22:38toujours, je regarde, je surveille.
01:22:40Je vous regarde, mes amis,
01:22:42mais je surveille mon écran de contrôle, évidemment,
01:22:44pour voir si ça bouge du côté du Touquet.
01:22:46Pour le moment, on aperçoit
01:22:48Emmanuel Macron
01:22:50qui lui aussi, évidemment,
01:22:52a droit aux photos
01:22:54et il connaît bien le Touquet.
01:22:56On serre les mains, on fait les bisous,
01:22:58on embrasse, on se dirige
01:23:00tranquillement vers
01:23:02l'urne. Voilà, Emmanuel Macron
01:23:04prend son temps et
01:23:06on verra également Raphaël Glucksmann
01:23:08qui a lâché, j'ai vu tout à l'heure, la poussette.
01:23:10Et donc, voilà.
01:23:12Donc, on suit ça avec attention. On n'orate rien.
01:23:14Vous remarquez, on vous montre tout.
01:23:16On ne vous cache rien. C'est toujours un moment
01:23:18important de voir Noémie, président
01:23:20de la République,
01:23:22voter. Bien sûr, avec aussi
01:23:24effectivement la conscience que nous sommes
01:23:26dans un grand pays qui a su organiser
01:23:28toutes ces élections en un temps record.
01:23:30En moins de deux semaines,
01:23:32tout le système s'est mis en branle. Vous l'avez
01:23:34rappelé tout à l'heure,
01:23:36les employés municipaux
01:23:38se sont organisés pour pouvoir être
01:23:40là, pour pouvoir aider.
01:23:42Tout s'est mis en place, si vous voulez, pour que
01:23:44ce moment puisse avoir lieu dans les
01:23:46meilleures conditions possibles. Nous sommes
01:23:48dans un grand pays qui peut permettre
01:23:50cet exercice démocratif. Encore une fois, c'est
01:23:52une chance. Il y a beaucoup de pays du monde
01:23:54qui rêveraient de pouvoir voter pour
01:23:56leurs dirigeants. Il y a beaucoup de pays du monde
01:23:58qui sont gouvernés par des tyrans, qui ne veulent
01:24:00pas laisser la place, qui n'écoutent pas
01:24:02leur peuple, où la démocratie ne s'exerce
01:24:04pas. Nous avons une chance immense
01:24:06en France de pouvoir le faire et de pouvoir
01:24:08l'organiser en si peu de temps. Et c'est
01:24:10quelque chose qu'il faut remarquer,
01:24:12qu'il faut souligner, et il faut dire
01:24:14aussi parfois merci la France.
01:24:16Et il faut aussi le dire, merci la France. Et vous avez
01:24:18raison de le dire, Noemi.
01:24:20Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit
01:24:22Noemi. Après, ce fut
01:24:24une campagne courte, mais ce fut une campagne
01:24:26aussi intense, brutale.
01:24:28Notamment sur les réseaux
01:24:30sociaux, avec des engagements
01:24:32très importants dans les
01:24:34lieux de vie, dans les cafés, sur
01:24:36les lieux de travail.
01:24:38C'est ce qui explique, à mon avis,
01:24:40aussi ce record au niveau
01:24:42de la participation, parce qu'il y a eu
01:24:44un vrai engagement citoyen,
01:24:46parfois pour, parfois contre,
01:24:48parfois par adhésion, parfois par rejet.
01:24:50Et on va voir
01:24:52ce soir ce que ça va donner
01:24:54dans les urnes. Encore une fois,
01:24:56tous ceux qui prédisaient telle ou telle chose,
01:24:58ne saient pas encore ce qui va
01:25:00advenir. Et c'est ça aussi la magie de la démocratie.
01:25:02Les sondages n'ont pas toujours raison.
01:25:04Parfois, ils peuvent aussi avoir raison.
01:25:06On ne sait pas. On attend ce soir 20h
01:25:08et on sera tous devant CNews
01:25:10pour évidemment regarder
01:25:12les résultats.
01:25:13Et je vous rappelle quand même l'émission spéciale.
01:25:15Vous faites la transition, l'émission spéciale,
01:25:17à partir de 17h, sur CNews
01:25:19et sur Europe 1, avec la participation de nos
01:25:21confrères du journal du dimanche, puisque
01:25:23à partir de 17h, vous retrouverez
01:25:25l'ami Romain Desarmes. De 19h à
01:25:2722h, Laurence Ferreri et Pierre de Villeneuve.
01:25:29A 22h, Yves Deval. Et de minuit
01:25:31à 2h du matin, Olivier Benquemoun.
01:25:33Pour tout savoir, tout vivre.
01:25:35Avec
01:25:37un beau plateau d'invités, évidemment,
01:25:39pour commenter ces résultats.
01:25:41Noémie, vous vouliez dire quelque chose ?
01:25:43Non, non, mais parce qu'on
01:25:45voit le Président de la République qui est en train de noter
01:25:47quelque chose sur un bout de papier.
01:25:49Sur le dos d'un monsieur.
01:25:51Notre Président de la République aime bien être
01:25:53un peu dans la marginalité.
01:25:55Il le montre encore aujourd'hui.
01:25:57Il est toujours un peu à part, notre Président.
01:25:59C'est sa marque de fabrique.
01:26:01Il le montre encore aujourd'hui
01:26:03par ses petites actions. Il est très souriant.
01:26:05Il est bien rosé, il est très souriant.
01:26:07C'est ce qu'on voit sur les images.
01:26:09La main gauche
01:26:11dans la poche.
01:26:13Tranquillement, il s'approche
01:26:15tout doucement, mais sûrement
01:26:17du bureau de vote, accompagné
01:26:19par Brigitte Macron.
01:26:21Qui est très élégante.
01:26:23Comme toujours, oui.
01:26:25Et donc on va vivre
01:26:27en direct
01:26:29sur ces news
01:26:31le vote du Président
01:26:33de la République.
01:26:35Qui est tout sourire, c'est vrai.
01:26:37Mais il est toujours
01:26:39en général.
01:26:41Un ancien Président, je ne sais pas, mais
01:26:43le Président actuel, est-ce qu'il va montrer ?
01:26:45Et oui.
01:26:47On va voir si on dit M. le Président ou Emmanuel Macron.
01:26:49Allez, on sautait.
01:26:53...
01:26:55...
01:26:57...
01:26:59...
01:27:01Est-ce qu'il va prendre plusieurs ?
01:27:03Il prend tout.
01:27:05Voilà, super.
01:27:07Il donne un bon exemple.
01:27:09Il joue le jeu démocratique jusqu'au bout.
01:27:11Il a dû nous écouter le Président Emmanuel Macron.
01:27:13Il prend tous les bulletins.
01:27:15Je trouve ça bien, Mme Macron aussi.
01:27:17...
01:27:19Je trouve ça bien.
01:27:21...
01:27:23Il sait aussi que
01:27:25toutes les caméras sont braquées.
01:27:27C'est aussi important
01:27:29de montrer l'exemple.
01:27:31On aimerait bien être la petite souris dans sa tête
01:27:33pour savoir ce qu'il pense.
01:27:35Est-ce qu'il se dit, est-ce que j'ai bien fait ?
01:27:37Est-ce que c'était la décision qu'il fallait prendre il y a quelques semaines ?
01:27:39Est-ce que je n'aurais pas dû ?
01:27:41Vous remarquez la couleur
01:27:43de l'isoloir.
01:27:45Bleu, blanc et rouge.
01:27:47C'est vrai qu'on n'a pas vu des isoloirs
01:27:49comme ça depuis ce matin.
01:27:51Pendant des mois, on a cessé de dire,
01:27:53la presse et les citoyens,
01:27:55que finalement,
01:27:57être simple citoyen, ça ne servait à rien.
01:27:59Que les politiques
01:28:01faisaient ce qu'ils voulaient
01:28:03et que tout le monde était obligé de subir.
01:28:05Et là, avec cette dissolution,
01:28:07ils forcent carrément
01:28:09tout le monde à choisir,
01:28:11à donner un avis.
01:28:13Et ça, c'est assez démocratique.
01:28:15Allez, on continue de vivre
01:28:17ce vote
01:28:19d'Emmanuel Macron et d'Hélène Macron.
01:28:21C'est vrai,
01:28:23ce sont les seuls isoloirs que j'ai vus comme ça.
01:28:25Une excellente idée.
01:28:27À reproduire.
01:28:29Très bien.
01:28:31J'ai l'impression que vous avez envie de reconger.
01:28:33Ça coûte rien du tout.
01:28:35C'est des rideaux.
01:28:37Naïma a envie de reconger et de gérer des bureaux de vote.
01:28:39Je peux vous dire que
01:28:41dans le 17ème arrondissement à Paris,
01:28:43quand je suis allé voter pour les européennes,
01:28:45il y avait un isoloir qui tenait à peine debout.
01:28:47Il fallait véritablement tirer le rideau pour qu'il n'y ait pas quelqu'un
01:28:49qui puisse voir ce qu'on a vu.
01:28:51Donc là, au moins, en effet, ce sont des beaux isoloirs.
01:28:53Et aussi, remercier les journalistes qui sont sur le terrain,
01:28:55qui nous permettent également de nous offrir
01:28:57ces belles images que nous puissions commenter.
01:28:59C'est vrai qu'on les oublie souvent,
01:29:01mais regardez les belles images qu'on a partout en France.
01:29:03Je crois qu'il faut les remercier
01:29:05pour ce travail. Vraiment, un très, très beau travail.
01:29:07Et c'est avec beaucoup de plaisir
01:29:09que l'on voit toutes ces images.
01:29:11Allez, Kévin, on écoute. On va vivre en direct.
01:29:13Merci d'être là.
01:29:15Encore une fois.
01:29:25Elle est où, là ?
01:29:27Voilà.
01:29:33OK.
01:29:35Je vais lui faire un petit message.
01:29:37Le 546.
01:29:39Je vais lui faire un petit message.
01:29:41J'imagine que la dame lui a demandé quelque chose.
01:29:45C'est pas vrai.
01:29:47Avoutez.
01:30:17Et ils ont quel âge ?
01:30:1921 ans et 65 ans.
01:30:22...
01:30:25Je vais te montrer après.
01:30:27Merci beaucoup.
01:30:28...
01:30:33Alors, le numéro 773.
01:30:35...
01:30:42...
01:30:49Allez, à voter.
01:30:50...
01:30:57Voilà, le couple présidentiel vient de voter.
01:31:01Emmanuel Macron suivi de Brigitte Macron.
01:31:06Donc, voilà, c'est fait, Noemi.
01:31:08Voilà, à voter.
01:31:10On a assisté à ce moment en direct,
01:31:13avec toute sa partie,
01:31:19le son, l'image.
01:31:20Il y en a eu la petite séquence où la personne a dit oui.
01:31:23Voilà, elle a demandé quelque chose au président de la République.
01:31:26Son visage s'est un petit peu crispé.
01:31:28Il lui a dit qu'il allait faire quelque chose pour elle.
01:31:31C'est tous les aléas de l'instant.
01:31:37Et puis cette image, cette représentation.
01:31:40C'est notre démocratie qui s'illustre.
01:31:44Et le petit selfie de service, évidemment.
01:31:48Traditionnel.
01:31:50Très décontracté, Emmanuel Macron, évidemment.
01:31:54Il porte quand même la cravate par rapport à Raphaël Glucksmann.
01:31:57Oui, alors, je ne sais pas si on a des nouvelles de Raphaël Glucksmann.
01:32:00Je pose la question à...
01:32:02Il est toujours dans la file d'attente, me dit François Hebb.
01:32:04Il est arrivé tôt et il est toujours dans la file d'attente.
01:32:08Il attend que le bébé soit en âge de voter.
01:32:09C'est incroyable, ça veut dire que la file d'attente est très longue ?
01:32:12Écoutez, je suppose.
01:32:13Je ne sais pas si la file d'attente est très longue,
01:32:16mais il doit y avoir une file d'attente,
01:32:17puisque Raphaël Glucksmann est toujours dans l'attente
01:32:21d'effectuer son vote.
01:32:25Qu'est-ce qu'on peut se dire encore par rapport à cet enjeu, mon cher Kevin ?
01:32:29On dit qu'effectivement, ça va être un vote historique.
01:32:32On rappelle ce taux de participation,
01:32:34plus 7% par rapport aux dernières législatives, 25,9%.
01:32:38Évidemment, on s'y attendait.
01:32:40La petite musique de cette mobilisation, on s'y attendait.
01:32:43Je crois qu'on peut saluer l'engouement démocratique.
01:32:46Le fait, en effet, que les citoyens vont voter,
01:32:50c'était certes prévisible, mais plus 7 points à midi
01:32:54par rapport à 2022, c'est quand même un très bon signe.
01:32:58C'est le signe que notre démocratie va plutôt bien.
01:33:01Et surtout que les Français ont pris conscience
01:33:04que derrière cette élection, il y avait certains enjeux.
01:33:08Et en outre, l'Assemblée nationale qui va sortir de ce scrutin
01:33:12sera parfaitement légitimée, parce que forcément,
01:33:15quand il y a beaucoup de participation,
01:33:18le résultat désirne finalement.
01:33:21On ne peut pas le remettre en question
01:33:24et on devra tous accepter ce fameux verdict.
01:33:27Et on a hâte, en effet, de connaître les résultats ce soir à 20h.
01:33:31Et en plus, il y a tout un rituel
01:33:33où les gens vont regarder leur circonscription.
01:33:36On va tout d'abord avoir véritablement des chiffres au niveau national,
01:33:39puis circonscription par circonscription.
01:33:41Donc, ça va être un beau moment de démocratie,
01:33:43un beau moment de télévision.
01:33:44Et donc, on a hâte de suivre ça ce soir sur CNews.
01:33:48Merci beaucoup, Kévin.
01:33:50Donc, je vous rappelle le taux de participation à la mi-journée.
01:33:52Il était de 25,9 %.
01:33:54L'émission se termine dans quelques instants, cette émission spéciale.
01:33:57On a pu vous faire vivre le vote grand nombre de personnalités
01:34:00qu'on va vous montrer à l'image,
01:34:03grâce à François Heppe et toute l'équipe en régie.
01:34:06On a commencé la matinée avec Marie Toussaint,
01:34:10qui a voté à Bordeaux,
01:34:12et Éric Ciotti, qu'on va vous montrer, qui a voté à Nice.
01:34:17On va voir Éric Ciotti dans quelques instants.
01:34:20Voilà, Éric Ciotti qui serré des mains,
01:34:22Éric Ciotti tout sourire.
01:34:24Gabrielle Attal à Venves, qui a pris, c'est important,
01:34:30tous les bulletins.
01:34:32On a remarqué qu'il a pris tous les bulletins.
01:34:34Il a fait son vrai devoir d'électeur.
01:34:36Il y en a beaucoup.
01:34:39On est allé aussi au Puy-en-Velay,
01:34:42avec Laurent Wauquiez, en haute-loire,
01:34:45qui a voté lui aussi.
01:34:47Marine Le Pen, elle, a voté à Hénin-Beaumont,
01:34:53dans le Pas-de-Calais.
01:34:56On va voir Marine Le Pen dans quelques instants.
01:34:59Voilà, on découvre Marine Le Pen,
01:35:02qui a voté à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais.
01:35:06François Hollande, qui lui a voté à Tulle.
01:35:12Je vous rappelle les petites anecdotes.
01:35:14A priori, il avait oublié sa carte d'identité ou son passeport,
01:35:17et on avait une personne à lui apporter.
01:35:19Ça, c'est le petit clin d'œil, François Hollande.
01:35:21Et Emmanuel Macron, qui lui a voté.
01:35:24Vous venez de le vivre en direct.
01:35:26Et on va retrouver tout de suite Gérald Darmanin,
01:35:32à Tourcoing, qui vote donc à Tourcoing,
01:35:35le ministre de l'Intérieur.
01:35:37Priorité, évidemment, au terrain,
01:35:39qui est en chemise, non en cravate, ni en costume.
01:35:44Gérald Darmanin, qui est à Tourcoing,
01:35:47et en tennis, en jean tennis.
01:35:51Je pense qu'on aura été complets, les amis,
01:35:55pour refermer ce Midi-News.
01:35:57Vous voulez dire quelque chose, vous, Patrice ?
01:35:58Oui, je veux juste rappeler qu'il y a 4000 candidats
01:36:00pour 577 sièges.
01:36:02Il va y avoir un certain nombre de triangulaires ce soir,
01:36:04et ça va être extrêmement intéressant
01:36:06pour savoir combien de candidats il reste.
01:36:08Allez, merci.
01:36:09Merci pour votre fidélité.
01:36:11Merci à vous, mes invités.
01:36:12Merci à l'équipe qui m'a entouré
01:36:13pour ce compte d'émissions spéciales.
01:36:14François Hepp, Anne-Isabelle Thollet,
01:36:16David Brunet, Axel Thomas, Isabelle Piboulot.
01:36:18Merci à la promotion, Florian Doré et Emmanuel Monnier.
01:36:21Un grand bravo, évidemment, aux équipes en régie,
01:36:24parce que, vous imaginez, c'est un énorme boulot
01:36:26avec François Hepp.
01:36:27A la réalisation, c'était Gérald.
01:36:28Bravo, Gérald.
01:36:29A la vidéo, c'était David.
01:36:31Bravo, David.
01:36:32Au son, c'était Timur.
01:36:33Bravo, Timur.
01:36:34Vous pouvez, évidemment, revivre cette émission
01:36:35sur notre site cnews.fr.
01:36:37Vos prochains rendez-vous, tout de suite,
01:36:38en cas d'esclavage.
01:36:39Aymeric Pourbet à 14h, Lionel Rousseau,
01:36:40et 180 minutes info.
01:36:41Et puis, à partir de 17h, je vous l'ai dit,
01:36:43notre émission spéciale, avec notre grande soirée électorale,
01:36:47Romain Desarbes à partir de 17h.
01:36:4819h, 22h, Laurence Fary, Pierre Devineau.
01:36:5022h, Lieu de Deval.
01:36:52Minuit, 2h du matin, Olivier Benkemoen.
01:36:55Jusqu'à 2h du matin, l'ami Olivier Benkemoen.
01:36:57Il va terminer à la bougie, Olivier.
01:36:58Allez, merci beaucoup.
01:36:59Et je vous retrouve demain à partir de 12h30
01:37:03pour commenter, évidemment, ce premier tour
01:37:05d'Edge Initiative 2024.
01:37:06Bye bye.
01:37:07Passez une bonne journée.
01:37:08Et n'oubliez pas, vous pouvez encore aller voter
01:37:10jusqu'à 20h.
01:37:11Bye bye.