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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, on est très heureux de vous accueillir comme tous les samedis avec Félicité Kindoki.
00:06Bonjour Félicité, vous êtes en forme ce samedi ?
00:08Oui, tous les samedis, rassurez-vous.
00:10Actualité très chargée en ce samedi, 12h-13h, vous connaissez, c'est votre rendez-vous de la mi-journée sur CNews.
00:16Votre rendez-vous d'information, une heure pour décrypter, analyser et débattre évidemment.
00:21Je vous présente nos invités dans quelques instants, mais tout de suite, on commence par un premier tour de l'information avec vous, Félicité.
00:26Merci Thierry, bonjour à tous.
00:2820, 23 et 25 ans de réclusion criminelle, ce sont les peines dont ont écopé les trois hommes,
00:35auteurs d'une violente agression de policiers en 2020 dans le Val d'Oise devant la cour d'assise des Yvelines.
00:40Une agression sur des policiers en civil à bord d'une voiture banalisée.
00:44Les agresseurs avaient refusé de croire à la véracité de leurs fonctions.
00:47Une bagarre et des tirs d'armes à feu s'en étaient suivis.
00:50Deux policiers ont été gravement blessés, contraints de tirer un trait sur le travail, sur le terrain.
00:54Ce sont encore une fois des chiffres qui révèlent le sentiment d'inquiétude et surtout d'insécurité des Français.
01:00A travers un sondage CSA pour CNews, le JDD et Europe 1, 59% des Français ont confié être favorables pour augmenter le budget de la défense.
01:09Et cela, même si ça implique inévitablement des coupes budgétaires dans d'autres domaines.
01:14La notion de sécurité reste donc une priorité pour une majorité des Français.
01:18Et puis l'actualité s'écrit également en Corée du Sud, où le président suspendu, Yoon Sook-Hyeol, est sorti aujourd'hui du centre de détention de Séoul, où il était incarcéré depuis janvier.
01:28Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique dans la nuit du 3 au 4 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement.
01:37Un coup de force pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes, selon lui.
01:43Et vous avez fini.
01:44C'est fou, c'est tout pour le moment.
01:46Et on vous retrouve à 12h30.
01:47Allez, notre équipe, félicité, qui nous accompagne en ce samedi matin.
01:51Magali Vissane, communicante en politique.
01:53Bonjour Thierry.
01:54Soyez la bienvenue.
01:55Très heureux de vous retrouver.
01:56Kévin Bossuet, professeur d'histoire.
01:57Bonjour Thierry.
01:58Et Karim Aboui, qui devrait nous rejoindre assez certainement sous peu.
02:00On va commencer, si vous le voulez bien, par une image.
02:03Une image, on va parler de la fameuse autoroute A69.
02:07Quel gâchis.
02:08Regardez, c'est une mobilisation depuis ce matin du côté de Casques.
02:13Les partisans de cette autoroute se mobilisent.
02:16On rappelle que cette autoroute a été réalisée carrément à 70%.
02:20300 millions d'euros ont déjà été engagés sur un budget de 450 millions.
02:24Là aussi, on regardait cette mobilisation.
02:27Personne, mais alors personne, mais alors personne ne comprend cette décision.
02:32Kévin Bossuet.
02:33Non mais bien sûr, on voit ici l'oeuvre de Zécolo au Bobo,
02:36qui font passer leur idéologie avant l'intérêt d'une région.
02:40L'A69, le but c'était quoi ?
02:42C'est de désenclaver un territoire.
02:45C'est le développer de manière économique.
02:47Et on le voit que ces Bobo écolos sont complètement coupés de la base populaire
02:52parce que ce projet est extrêmement populaire.
02:54On le voit évidemment dans d'autres domaines.
02:56Par exemple, vous prenez les ZFE.
02:58Vous savez, ces zones au sein des villes, au sein des kelfs,
03:02les voitures les plus populuantes ne peuvent plus aller finalement.
03:05Ça met de côté qui ?
03:06Les classes populaires qui ont une voiture qui pollue beaucoup.
03:09Et dernier exemple avec ces écolos Bobo,
03:12c'est évidemment les appartements classés G qui ne peuvent plus être loués à la location.
03:17Donc ce qui fait qu'il y a plein de gens d'origine populaire,
03:19des petits étudiants qui ne peuvent plus par exemple à Paris avoir accès au logement
03:23tout simplement parce qu'une loi soi-disant écolo leur en interdit l'accès.
03:28Je veux dire que les écolos préfèrent finalement des gens qui dorment dans leur voiture dehors
03:33plutôt que des gens qui dorment dans un appartement classé G.
03:36Donc c'est n'importe quoi.
03:37Et malheureusement ces gens, je le dis clairement sans agressivité,
03:42polluent la France avec des idées d'un autre nom.
03:45Regardez la réponse justement aux écologistes comme vous le dites mon cher Kevin Bossuet.
03:50La réponse est là et nous sommes avec Alexandre Pujol élu municipal à Castres.
03:54Bonjour Alexandre Pujol.
03:56La meilleure réponse à cette décision que personne ne comprend
03:59et je vois tendance à dire qu'on marche sur la tête.
04:02C'est cette mobilisation aujourd'hui énorme à Castres.
04:06Tout à fait. On marche sur la tête, vous l'avez dit.
04:09Aujourd'hui, 7000 personnes sont présentes ici.
04:13Plus de 300 élus du territoire sont là.
04:17Mais on voit bien qu'il y a un fort mécontentement de la population
04:20parce que toutes les personnes qui sont là, les élus qui sont là,
04:23ce sont des gens de Castres, de l'agglomération Castres-Mazamé,
04:26de la communauté des communes Sauréacoute, du département du Tarn.
04:29Ce n'est pas comme quand il y a les écolos bobos qui viennent manifester,
04:32qui viennent de partout de la France.
04:34Il faut qu'ils cherchent sur un GPS où est Castres.
04:37Et ce qui est fou, Alexandre Pujol, c'est que, je le disais,
04:41le chantier a été réalisé à hauteur de 70%.
04:45On l'a vu, le ministre des transports, Philippe Tabarro,
04:50a dit que l'État allait faire appel, mais c'est incompréhensible.
04:54C'est incompréhensible.
04:57Et en plus, on a une balafe maintenant de 54 km au sein de notre territoire.
05:03Si le chantier va être arrêté, il y aura des énormes reprises de la durée
05:07si ça reste comme ça.
05:09Et si jamais ça part un appel, voire qu'on essaie d'étendre,
05:12les délais de procédure vont être très longs.
05:15Et avant qu'on démantèle cela, les compensations environnementales
05:18ne se font jamais.
05:20Et on se met à la place des gens qui ont été expulsés de leur logement
05:23ou qui ont été privés de leur terre.
05:25Mais ils ne doivent pas comprendre.
05:28Le Conseil d'État a validé cette décision d'expropriation
05:32et de déplacement des habitants.
05:34Aujourd'hui, on a des militants écologistes qui viennent bloquer ce projet-là.
05:38C'est incompréhensible.
05:40Merci en tous les cas.
05:42Désolé pour la liaison, mais il y a un peu de vent.
05:46Mais on a compris l'essence de votre message, Alexandre Pujol.
05:50Je rappelle que vous êtes élu municipal à Castres.
05:52Camille Mabouille, que je salue.
05:54Là aussi, on est où, là?
05:56On est où? On ne comprend rien.
05:58Le message que ça envoie, finalement, c'est que la radicalité,
06:03le paix, finalement, ça encourage un peu ces comportements.
06:06Parce que, comme vous dites, c'est des décisions qui avaient été validées.
06:09Donc, il y a une espèce de stupéfaction.
06:11Et voilà où est-ce qu'on en est aujourd'hui.
06:13Magali Vicente, en tant que communicante politique,
06:16là, il y a un problème de communication.
06:18En fait, tout est dit dans le bon sens.
06:21Le bon sens face à l'idéologie.
06:23Et on en revient encore une fois à ce qui paralyse, finalement, la France systématiquement.
06:27C'est ça, c'est cette idéologie permanente qui bloque nos institutions.
06:31Et qui plus est, on était quand même sur une démarche,
06:34soi-disant de facilitation, de territorialisation, d'adaptation aux règles,
06:39pour justement faciliter l'essor et l'émancipation d'un certain nombre de territoires.
06:44Là, on a des élus qui défendent ce territoire
06:46et qui défendent, en fait, cet A69, justement, dans l'intérêt du territoire et de leurs habitants.
06:53Et face à ça, on se retrouve encore avec le mur de l'administratif et du tribunal
06:58face à une idéologie qui est beaucoup plus puissante.
07:01Et regardez le contraste avec les images de Sainte-Sauline.
07:04Rappelez-vous, ces écolos qui ont été pris, notamment, aux policiers,
07:07qui n'avaient que la haine comme ligne de mire.
07:09Là, vous avez des gens civilisés,
07:11des gens qui sont muets que par une chose, l'intérêt général.
07:14Et vous voyez, ils sont pacifiques, tous ces gens.
07:17Et vous voyez des gens pacifiques, pragmatiques, rationnels.
07:19Et de l'autre côté, des écolos haineux qui sont dans une idéologie mortifère.
07:24Nous sommes le 8 mars, Kévin Bossuet.
07:26Oui, journée des femmes.
07:27Très bien.
07:28Vive les femmes !
07:29Et je crois qu'elles sont très nombreuses aujourd'hui.
07:31Et c'est super !
07:32Et je tiens à vous préciser, pour 180 minutes Info cet après-midi,
07:36je m'étais engagé, nous aurons un plateau...
07:38Entièrement féminin.
07:39Entièrement féminin.
07:40C'est magnifique.
07:41Voilà, et je remercie l'équipe de la programmation.
07:43Et donc, il y aura un plateau essentiellement féminin.
07:46Donc, c'est la journée du droit des femmes.
07:48Vous l'avez dit, Kévin, je voulais savoir si vous étiez bien au courant.
07:50Évidemment, des dizaines de milliers de manifestants sont attendus partout en France.
07:55Ce samedi, on va y revenir.
07:56Mais je voudrais que l'on revienne justement sur ce qui s'est passé hier soir à Paris.
08:01Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour la marche féministe radicale de nuit.
08:05Manif qui était pourtant, on le rappelle, interdite.
08:09Le président de l'Unesco, qui était invité de l'heure des pros hier matin,
08:12avait dit pourquoi il souhaitait que cette manifestation soit interdite.
08:15Et l'interdiction ne sera sans bon moment.
08:17Tiens donc, elle a été suspendue quelques minutes avant qu'elle ne débute.
08:21On voit tout ça avec Hélène Charpy et on en parle ensemble.
08:33Des appels à l'intifada et des slogans violents anti-police.
08:37Les manifestations se voulaient pourtant féministes à la veille de la journée des droits des femmes.
08:42Mais dans un esprit de convergence des luttes,
08:44le collectif Urgence Palestine s'est invité au programme.
08:48Le préfet de police de Paris, Laurent Nunes, avait pourtant interdit ce rassemblement.
08:52Je l'interdis pour des motifs simples.
08:54D'abord, c'est une marche féministe qui se veut elle-même radicale.
08:57Et effectivement, les collectifs que vous avez cités,
08:59notamment Urgence Palestine et Samy Doun,
09:01ont appelé à participer à cette marche.
09:04Je l'ai interdit de ce fait puisque les dernières sorties du collectif Urgence Palestine
09:09ont comporté énormément de difficultés.
09:12Mais l'interdiction a été suspendue in extremis ce vendredi
09:15par le tribunal administratif de Paris, peu avant l'heure du rassemblement.
09:19La manifestation s'est terminée aux alentours de 22h à l'hôtel de ville,
09:23sans plus de violence, malgré quelques tags et dégradations dans l'espace public.
09:28Et même si notre équipe de reporters sur place a été expulsée du cortège par les manifestants,
09:33tout comme des confrères d'une autre chaîne de télévision.
09:36Alors tout ça nécessite, un temps soit peu, une explication.
09:39Célia Barotte, notre madame police-justice, est avec nous.
09:42Je compte sur vous, explication de cette procédure, de cette décision,
09:46qui peut être surprenante.
09:47Le matin, Laurent Nunes a dit « je ne veux pas de cette manifestation ».
09:52Et puis juste avant le début de cette manifestation, changement de braquet.
09:55Oui, le juge des référés du tribunal administratif a été saisi par deux requêtes
10:01enregistrées le 6 mars dernier, de la part d'abord des représentants
10:05de l'Assemblée Générale Féministe Paris-Banlieue et du collectif Insurrection Trans,
10:10puis de la Ligue des Droits de l'Homme.
10:12Le président du tribunal administratif a décidé que la nature de l'affaire
10:15justifiée est qu'elle soit jugée.
10:17Le juge des référés a retenu notamment, vous le voyez à l'écran,
10:20comme l'indiquaient les organisateurs, que la marche qui a eu lieu chaque année depuis 2020
10:24ne s'était jamais accompagnée de violence ou de la diffusion de messages incitant
10:28à la haine, à la discrimination, y compris lorsque des collectifs de soutien à la Palestine
10:32y avaient participé.
10:34Le juge des référés a également relevé que si le préfet craignait des heurts
10:37avec les collectifs Nous Vivrons et Nemesis, il n'avait pas été présent
10:41par le passé à la marche du 7 mars et qu'ils ont cette année annoncé
10:45leur participation au cortège du 8 mars, c'est-à-dire aujourd'hui.
10:48Enfin, le juge des référés a estimé que le préfet de police ne justifiait pas assez,
10:53pas du tout, de l'insuffisance des moyens matériels et humains dont il dispose
10:57pour assurer le respect et l'ordre public.
11:00Je me mets à la place des téléspectateurs qui, comme nous, ne doivent pas comprendre
11:04pourquoi une telle décision, et moi j'aimerais savoir comment ça fonctionne,
11:08ce fameux tribunal administratif. Pourquoi ? Comment ?
11:11Eh bien Thierry, si vous souhaitez contester une décision prise par une administration
11:15au niveau local, comme une collectivité territoriale, une préfecture, les services de l'État,
11:20vous pouvez saisir le tribunal administratif.
11:23À Paris, la juridiction est composée de 19 chambres et d'une cellule des urgences
11:28dans lesquelles travaillent 91 magistrats et 70 agents de greffe.
11:32Par exemple, l'affaire de cette manifestation a été jugée par une formation
11:36composée de 3 juges des référés. Enfin, à noter que les magistrats administratifs
11:41sont des juges professionnels, ils ne dépendent pas du ministère de la Justice.
11:46Leur carrière et les procédures disciplinaires relèvent du Conseil supérieur
11:50des tribunaux administratifs et des cours administratifs.
11:53Voilà, là encore une fois, merci beaucoup Célia.
11:55On y voit un petit peu plus clair, on marche sur la tête là aussi, Kévin Bossuet.
11:59On marche sur la tête, on a une justice qui est complètement soumise à l'extrême-gauche,
12:05c'est ça qui est quand même la réalité, mais moi j'aimerais quand même revenir sur le fond,
12:08parce que vous avez diffusé des images qui sont quand même éloquentes.
12:11Où est le féminisme dans ces images ? Ces gens qui se prétendent féministes
12:15défendent tout, finalement, tout sauf le féministe.
12:18Quelque chose qui m'a profondément choqué depuis le 7 octobre,
12:21c'est-à-dire qu'on s'est rendu compte que le féminisme,
12:23entre les mains de l'extrême-gauche et d'une partie de la gauche,
12:26c'était un antisémitisme avec des gens qui étaient dans le négationnisme,
12:30qui ont nié le viol de ces femmes israéliennes.
12:33On a quand même retrouvé des cadavres avec des bassins fracassés,
12:39des mutilations au niveau de l'appareil génital,
12:42mais ça, ça n'a pas existé pour ces féministes parce que les victimes étaient juives.
12:46Et regardez ce qui s'est passé également aux États-Unis,
12:48où vous avez une grande féministe, Judith Butler,
12:50qui a impulsé les études de genre au sein des universités américaines,
12:54qui nous a raconté que le ramasse avait finalement procédé à un acte de résistance.
12:59La vérité, c'est que tous ces gens sont antisémites
13:02parce qu'ils font une hiérarchie dans les crimes faits aux femmes
13:05en fonction de la race et en fonction de l'origine.
13:09Et dernière chose qui m'a profondément choqué,
13:11souvenez-vous, cette adolescente juive en France qui a été violée
13:14parce qu'elle était juive.
13:16Où étaient les féministes à ce moment-là ?
13:18Les féministes d'extrême-gauche, elles n'étaient pas là.
13:20Elles étaient cachées parce que la victime était juive.
13:23Et finalement, pour ces féministes-là,
13:25l'antisémitisme est supérieur à la cause des femmes.
13:28Alors justement, je vais vous donner la parole, et les unes et les autres,
13:31parce qu'il y a une autre manifestation qui est prévue cet après-midi à Paris.
13:35Il y aura notamment la présence du groupe Nemesis,
13:38qui suscite quelques réactions.
13:40D'autres également, comme femmes politiques comme Sarah Gnaflow,
13:42ça ne plaît pas.
13:43Ça ne plaît pas à certaines femmes politiques.
13:45Et devinez qui ?
13:46Sarah Legrun, députée Léphi de Paris, qu'on va écouter.
13:49Je vous ferai réagir.
13:50Et puis, on écoutera Alice Cordier de Nemesis,
13:53qui était l'invitée d'Eliott Deval, qui a réagi.
13:55Évidemment, on est dans le même mouvement de ce que vous évoquiez là,
13:59Kévin Bossuet.
14:00Mais on va écouter d'abord Madame Legrun.
14:03Le fait que des groupes comme Nemesis, comme Nous Vivrons,
14:06qui sont des groupes qui répandent des idées de haine,
14:10de violence, de discrimination raciste, coloniale,
14:13ont décidé de venir s'incruster dans cette manifestation.
14:16Une manifestation qui est organisée par des organisations qui,
14:19elles, à longueur d'année, H24, se battent pour les droits des femmes,
14:22les droits de toutes les femmes, quelles qu'elles soient,
14:25et partout dans le monde.
14:26Donc, il est absolument indispensable de ne pas les laisser venir
14:29avec leurs slogans, leurs slogans de haine,
14:31leurs slogans homophobes, leurs slogans transphobes,
14:34leurs slogans racistes, au sein de nos manifestations.
14:37Et puis, ils viennent aussi avec leurs services d'ordre.
14:39Eh oui, parce que ces groupes de femmes ont quand même décidé
14:42de faire appel à des hommes et de leur dire qu'ils étaient bienvenus,
14:46ces nervis, pour venir mettre de l'ambiance dans les manifestations.
14:50On les a déjà vus à l'œuvre et on ne souhaite pas
14:53qu'ils soient présents dans nos manifestations.
14:55D'ailleurs, ils ne s'en sont pas cachés.
14:56Sur les réseaux sociaux, un certain nombre d'appels
14:58à nous repousser violemment, c'est ainsi que c'est dit.
15:00Nous, mais aussi Nous Vivrons, ou encore la présidente de Seracnafo
15:03qui défile à nos côtés, ont été diffusés sur les réseaux sociaux
15:06par le service d'ordre des organisatrices.
15:08Donc, c'est très assumé.
15:09La deuxième chose que je voudrais dire par rapport à ça,
15:11c'est qu'on est sur de la pure diffamation.
15:12Et que Mme Legrain ne reconnaisse pas peut-être notre association,
15:16elle peut au moins reconnaître qu'on représente des victimes.
15:18Parce que des victimes, en fait, on les porte parmi nos militantes.
15:21Et aujourd'hui, il y en a qui vont témoigner dans le cadre de notre cortège.
15:25Donc, si vous voulez, c'est ça qui est quand même grave,
15:27c'est qu'on est face à une élue de la République
15:29qui explique qui est la bonne victime, qui n'est pas victime,
15:31qui explique qui est la bonne féministe et qui n'est pas la vraie féministe.
15:34Et c'est là où on arrive à des dérives totalitaires.
15:37Je ne sais pas ce que vous en pensez, Cam,
15:38mais il ne devrait même pas y avoir de débat.
15:40Il devrait y avoir unité.
15:42On comprend la réaction d'Alice Cordier.
15:44Sincèrement, moi, je suis dégoûtée par tout ça.
15:47Quand j'entends Mme Legrain avec le ton condescendant déjà,
15:51et le ton, je suis en train de faire la morale,
15:54nous avons le monopole de ce qui est juste par rapport à la cause féministe.
15:57Vous savez, moi, je...
15:59Il ne devrait même pas y avoir de débat.
16:00Il n'y a même pas de débat.
16:01On parle ici que vous aimez ou non le collectif d'Alice Cordier.
16:06Elle représente des victimes.
16:08Il y a des victimes de violences sexuelles,
16:10des victimes d'agressions, de viols, des victimes de l'insécurité.
16:14Et ça, c'est un sujet tabou pour des néo-féministes.
16:17Il ne faut surtout pas en parler.
16:19Surtout pas. On n'en parle pas.
16:20Donc, toutes les femmes, mais pas ce profil.
16:23Pas ce profil de femme.
16:24Quand vous êtes victime, par exemple,
16:26d'un viol commis par quelqu'un qui est sous OQTF,
16:30eh bien là, soudainement, non, vous faites partie des victimes
16:33qui devraient aller se cacher, qui ne devraient pas avoir de voix.
16:36Je trouve que c'est scandaleux.
16:38Et je trouve qu'aujourd'hui, dans le mot « féministe »,
16:41pour ces différents groupes, en fait, il n'y a que le mot.
16:44La réalité, elle ne représente plus du tout, je trouve,
16:48la défense de ces droits des femmes aujourd'hui.
16:51Je suis désolée, mais aujourd'hui,
16:53toutes les causes qui les intéressent,
16:55on parle de, vous savez, ces coalitions de lutte
16:58et on l'a vu juste sur la manifestation d'hier.
17:02C'était notamment sur les collectifs pro-Palestine.
17:05Tout ça, je veux bien qu'il y ait cette cause-là,
17:07mais en quoi, c'est quoi leur rapport?
17:09C'est quoi leur rapport dans la défense des femmes?
17:11Donc, non, je trouve ça absolument déplorable.
17:14Il faudrait arrêter de parler de ce type de manifestation
17:17comme des manifestations féministes.
17:19Ce sont des manifestations de la gauche radicale
17:21qu'ils assument et qu'ils arrêtent de s'approprier
17:24ce beau mot de « féministe ».
17:25Et vous savez, je crois, cet après-midi,
17:27comment ça va se passer, la rencontre entre ces deux groupes?
17:30Évidemment, qu'est-ce qui va se passer à 14h,
17:32puisque c'est une manifestation à la place de la République,
17:34c'est bien cela, me semble-t-il.
17:36Comment les choses vont se passer?
17:37Alors qu'il devrait y avoir unité.
17:39Il n'y aura sans doute pas d'unité, j'en prends le pari,
17:41on en parlera sans doute dans 180 minutes.
17:43Mais voilà, voilà où on en est aujourd'hui, en 2025.
17:46Oui, l'instrumentalisation permanente,
17:49et notamment par les députés et les parlementaires LFI,
17:53est insupportable.
17:55Et on voit bien, et je confirme ce que disait Karima,
17:58c'est qu'on a systématiquement cette notion
18:01de « on pense mieux à la place de tout le monde »
18:03et on va vous donner des leçons sur ce que c'est
18:05que la lutte féministe ou pas.
18:06Et ça, c'est insupportable et c'est inconcevable.
18:08Et du coup, moi je voudrais revenir à cette journée aujourd'hui.
18:12Merci Thierry, parce qu'il n'y a pas plus symbolique
18:14aujourd'hui pour nous de pouvoir faire entendre
18:16notre voix sur ce plateau.
18:18Et c'est important.
18:19Oui, c'est important.
18:21Et j'en reviens à ça, c'est-à-dire que là, en fait,
18:23on perd le sens complètement de cette lutte féministe.
18:25Au fond, c'est quoi le féministe ?
18:27Et moi je voudrais en revenir au fait que, bien sûr,
18:29on est toujours dans une lutte, une lutte institutionnelle
18:31pour faire évoluer les lois au niveau national,
18:34mais surtout au niveau international,
18:36et qu'il y a un combat permanent qui existe.
18:37Et on a cette fameuse journée qui existe pour nous rappeler à ça.
18:40Mais qu'est-ce qui est fondamental au final aujourd'hui ?
18:42C'est le pouvoir personnel que l'on a chacun et chacune,
18:44que ce soit du côté des hommes ou que ce soit du côté des femmes.
18:47On a un pouvoir qu'on limite, alors qu'en fait,
18:49et parce qu'on a peur, mais notre pouvoir à nous
18:52de faire changer les choses aujourd'hui dans n'importe quel combat,
18:54et surtout le combat féministe,
18:56c'est de ne pas avoir peur d'être qui on est,
18:58et de ne pas avoir peur de faire entendre notre voix
19:01au regard de toutes les situations aujourd'hui que l'on porte.
19:04C'est ça l'essentiel.
19:05Et il est important de rappeler que c'est la journée internationale des droits des femmes.
19:08Exactement.
19:09On a dit que c'est la journée des femmes.
19:11Non, c'est la journée des droits des femmes.
19:12Non, c'est la journée des femmes tous les jours.
19:14Voilà.
19:15Vous savez, il faut être précis, évidemment.
19:18Et donc, je regarde avec attention ce que l'on voit,
19:21et évidemment, c'est notre rôle.
19:23C'est le droit des femmes, la journée internationale des droits des femmes.
19:27Carrément.
19:28Oui, et puis, j'allais dire, c'est encore aujourd'hui
19:30qu'on parle de cette instrumentalisation de ce féminisme
19:34par certains courants néo-féministes
19:36qui s'approprient toutes sortes d'autres luttes, comme je le disais.
19:39Ça peut être la lutte, on a vu, des collectifs pro-palestiniens,
19:43qu'ils organisent leurs marches.
19:45Il n'y a pas de lien nécessairement.
19:47Ou c'est toute la question de la déconstruction aujourd'hui,
19:50qui a invisibilisé aussi, je trouve, qui invisibilise les femmes
19:54quand on parle de cette déconstruction,
19:56que finalement, c'est toujours une question de ressenti.
19:59Et je voyais, il y avait une pancarte, c'était pas de prison,
20:03féministes contre les prisons et les frontières.
20:05Donc, vous faites quoi avec des violeurs?
20:07Vous faites quoi avec des agresseurs qui s'en prennent aux femmes?
20:11Donc, il n'y en a pas de problème pour ça, vous voyez un peu.
20:14Donc, je trouve que cette instrumentalisation,
20:16quand on veut enlever le mot femme, le mot mère,
20:19on dit personne avec un vagin, personne enceinte.
20:25Il ne faut plus parler de femmes enceintes,
20:27parce que ça, c'est discriminatoire.
20:29Oui, mais parce que c'est discriminatoire, vous voyez?
20:32Donc, il y a quand même, je pense qu'il faut justement arrêter
20:36de se voiler la face, comme on dit,
20:38et de voir la situation comme telle.
20:40Magali, je vous donne la priorité.
20:42Mais aux femmes, évidemment.
20:44Avec plaisir.
20:46Ça ne va pas réagir.
20:47Dans la problématique soulevée au niveau de la décision
20:50du tribunal administratif, ce qui est regrettable,
20:52c'est que finalement, ils ne prennent en compte
20:54que les violences potentiellement physiques et matérielles
20:56qui auraient pu être effectuées.
20:58Et ce qui est dommage, c'est qu'on ne parle jamais
21:00de la violence des mots, à la fois qui sont prononcés,
21:03mais aussi qui sont sur les pancartes.
21:05Et ça, c'est terrible, parce qu'aujourd'hui,
21:07on pourrait avoir une condamnation
21:09pour tous ces termes d'intifada
21:11qui ont été prononcés systématiquement
21:13pour toutes les pancartes, certaines qu'on a vues,
21:15d'autres qu'on n'a pas vues.
21:17Mais c'est ça, c'est parce qu'en fait,
21:19le tribunal, lui, se base sur des faits.
21:21Les faits concrets, c'était par rapport à la violence,
21:23puisque c'était ce qu'avait soulevé le préfet.
21:25Et comme il n'y avait pas eu d'historique de violence,
21:27eh bien, on considère finalement que les messages portés,
21:30que ce soit au travers de la voix ou au travers de l'écrit,
21:32ne sont pas aussi forts qu'un acte de violence.
21:35Or, c'est pire encore, et on le sait,
21:37on le sait continuellement sur les réseaux sociaux,
21:39mais aussi sur l'ensemble des médias.
21:41Donc, il faut arrêter de minimiser
21:43le pouvoir des mots
21:45au travers de toutes les prises de parole,
21:47parce qu'ils sont aussi dangereux
21:49que certaines violences physiques sur le terrain.
21:51Mesdames, permettez-moi, vous m'autorisez
21:53à donner la parole à Kévin Bossuet
21:55pour terminer cette...
21:57Oui, parole est libre ici.
21:59Je vous remercie, mesdames,
22:01c'est très gentil.
22:03Si vous vous y opposez, voilà.
22:05Mais Kévin, on termine par vous.
22:07Non, mais je suis d'accord avec tout ce qui a été dit,
22:09et moi, j'aimerais bien avoir une pensée pour Mila.
22:11Vous savez, cette jeune femme,
22:13cette jeune femme qui a été harcelée,
22:15et les féministes de gauche
22:17n'ont pas bougé.
22:19Même celles qui prétendent notamment
22:21être LGBTQ, je ne sais pas trop quoi,
22:23parce que Mila est lesbienne,
22:25elle s'est prise des insultes homophobes
22:27à la pelle.
22:29Et j'aimerais aussi avoir une pensée
22:31pour les femmes qui sont en Iran,
22:33qui mènent un combat incroyable,
22:35un combat féministe.
22:37Toutes ces femmes qui ont été tuées,
22:39qui ont été maltraitées,
22:41parce qu'elles ont osé, en Iran,
22:43retirer le voile, également,
22:45pour les femmes de Gaza,
22:47qui ont été extrêmement maltraitées,
22:49notamment par le Ramas.
22:51Donc moi, j'aimerais bien qu'il n'y ait pas
22:53de deux poids, deux mesures,
22:55parce que la vérité, tous ces gens
22:57qui se disent pro-palestiniens,
22:59finalement, utilisent le féminisme
23:01pour sombrer dans l'antisémitisme
23:03et pour fonder dans une côte pro-palestinienne
23:05qui est d'abord et avant tout
23:07un antisémitisme. Donc voilà,
23:09le féminisme n'a pas de frontière
23:11et il faut évidemment saluer
23:13ces femmes en Iran qui se mobilisent
23:15et une pensée également pour les homosexuels,
23:17également, que ce soit en Iran,
23:19que ce soit également
23:21dans la bande de Gaza,
23:23qui subissent les coups
23:25de l'islam politique,
23:27de l'islam radical. D'ailleurs,
23:29regardez la différence entre un pays civilisé
23:31et un pays non-civilisé.
23:33Vous allez en Iran, les homosexuels sont pourchassés.
23:35Vous allez en Israël, les homosexuels
23:37peuvent vivre librement. C'est ça
23:39la différence de civilisation.
23:41Vous pointez du doigt ce qui menace
23:43le droit des femmes aujourd'hui aussi en Occident.
23:45Je voudrais juste terminer.
23:47Je regarde l'AFP.
23:49Vous savez, l'agence France Presse.
23:51Il y a un titre qui vient de tomber. Le 8 mars,
23:53le collectif identitaire Nemezis veut défiler
23:55et suscite un tollé. C'est le titre
23:57de la dépêche AFP qui vient de tomber.
23:59Vous imaginez ?
24:01On verra comment les choses se déroulent
24:03tout à l'heure à partir
24:05de 14h. On marque une pause.
24:07On se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie
24:09de votre Mili-News. On parlera de Marine Le Pen
24:11qui a accordé
24:13une longue interview au Figaro.
24:15On reviendra sur l'interview
24:17de Marine Le Pen. A tout de suite.
24:21Il est 12h30.
24:23Merci de nous accueillir.
24:25C'est déjà la deuxième partie de votre Mili-News Week-end.
24:27Je vous présente mes invités du jour.
24:29Dans quelques instants, évidemment. Mais tout de suite,
24:31nouveau tour de l'information et je vous félicite.
24:33Merci Thierry. Rebonjour à tous.
24:35L'affaire hors norme autour de l'enquête
24:37sur l'évasion de Mohamed Hamra ne cesse
24:39de s'étoffer. Une nouvelle vague
24:41de mise en examen a eu lieu, portant à ce jour
24:43le nombre de suspects impliqués à 27.
24:45Ce sont 8 individus
24:47qui ont été interrogés hier par les 3
24:49juges d'instruction en charge des investigations.
24:51Pour rappel, l'évasion du narcotrafiquant
24:53en mai 2024 avait coûté la vie
24:55à deux agents pénitentiaires au PH
24:57d'Incarville dans l'heure. Et le narcomanditisme
24:59est bien sous les radars des autorités françaises
25:01avec une saisie de plus de 200 kilos
25:03de cocaïne mardi à l'aéroport
25:05de Roissy-Charles-de-Gaulle.
25:07La drogue était répartie dans 12 valises
25:09transportées par 6 voyageurs à l'arrivée
25:11d'un vol en provenance de Fort-de-France.
25:13Et même si rien ne permettait de
25:15lier les individus interpellés entre eux,
25:17les contrôles renforcés à l'occasion du carnaval
25:19aux Antilles ont permis de saisir
25:21les stupéfiants d'une valeur de 6 millions d'euros.
25:23Et puis en Ukraine, Volodymyr Zelensky
25:25a affirmé que les nouvelles frappes nocturnes
25:27meurtrières contre son territoire montrent
25:29que les objectifs de la Russie restent
25:31inchangés. Le président ukrainien
25:33souhaite tout faire pour protéger la vie
25:35et renforcer sa défense aérienne.
25:37En écho à son homologue américain,
25:39il demande également à ce que de nouvelles
25:41sanctions soient imposées contre Moscou
25:43comme menaçait la veille Donald Trump.
25:45Merci, félicités.
25:47Et notre équipe du samedi
25:49qui nous accompagne carrément, vous voyez qu'il y a
25:51Magali Vicente et Kevin Bossuet.
25:53Je vous le disais, on va parler de Marine Le Pen
25:55dans un entretien accordé
25:57à nos confrères du Figaro. Marine Le Pen
25:59étrie la politique étrangère d'Emmanuel Macron
26:01face à la menace russe, mais surtout
26:03elle le dit, le chef de l'État
26:05devrait faire davantage attention
26:07à l'islamisme qui devrait être sa priorité.
26:09On voit tout ça avec Isabelle Piboulot
26:11et Inès Salikhan. On écoutera également
26:13Philippe De Villiers dans son émission
26:15et qui est à peu près sur la même longueur d'onde.
26:17On écoutera Philippe De Villiers juste après.
26:19Alors que l'Europe
26:21envisage d'accélérer son réarmement
26:23et qu'un accord de paix en Ukraine
26:25tarde à être trouvé, Marine Le Pen
26:27ne mâche pas ses mots dans le Figaro.
26:29Emmanuel Macron nous demande de préparer la guerre,
26:31je comprends que cela puisse perturber
26:33les Français. Car pour la chef du
26:35Rassemblement National, le chef de l'État
26:37est depuis 2017 le président
26:39du désarmement de notre souveraineté
26:41qui propose désormais de passer d'une
26:43submission aux États-Unis à une soumission
26:45à l'Union Européenne.
26:47Des céréales pilleurs, décrit-elle,
26:49qui profitent de chaque crise pour s'attribuer
26:51de nouvelles compétences.
26:53Ce qu'il souhaite, c'est une armée européenne
26:55avec une gouvernance européenne de l'armée.
26:57Or, si nous avions eu une armée européenne,
26:59nos soldats seraient en train de se battre en Ukraine.
27:01Par ailleurs, pour Marine Le Pen,
27:03un danger supérieur préoccupe
27:05les Français.
27:07Le fondamentalisme islamiste reste la première
27:09des menaces. Pour autant,
27:11la lutte verbale entre Paris et Moscou
27:13ne la laisse pas indifférente.
27:15Vladimir Poutine a évolué dans un sens
27:17qui est de plus en plus hostile à l'Occident.
27:19Pas de quoi être caricatural, décrit-elle.
27:21A son sens, le président russe
27:23ne veut pas faire la guerre au vieux continent.
27:25Marine Le Pen poursuit sur Donald Trump.
27:27Il tient ses promesses,
27:29il avait promis la paix, il va donc y mettre
27:31tout son poids.
27:33En attendant un potentiel accord,
27:35la présidente du groupe Rassemblement National
27:37à l'Assemblée insiste.
27:39Les pays européens, la France en tête,
27:41doivent être présents à la table des négociations
27:43afin d'éviter un nouveau traité de Versailles,
27:45prémice de la Seconde Guerre mondiale.
27:47Avant de vous faire écouter
27:49Philippe, petit tour de table.
27:51Vous êtes d'accord,
27:53les unes et l'autre,
27:55sur le fait que c'est
27:57plutôt le fondamentalisme islamiste
27:59qui est la première des menaces
28:01pour nous.
28:03Je ne vois pas comment on ne peut pas être d'accord.
28:05Là où Donald Trump est du côté de la paix,
28:07M. Macron est du côté
28:09de la guerre.
28:11C'est une utilisation qui est idéologique
28:13puisque le but d'Emmanuel Macron
28:15c'est de créer une forme de nation européenne
28:17et de dissoudre
28:19la souveraineté française
28:21dans l'Europe.
28:23C'est le rêve de tous les européistes
28:25et c'est pour ça qu'ils utilisent cette guerre
28:27pour l'extrémiser
28:29pour appuyer
28:31leurs discours fédéralistes
28:33et leurs envies de fédéralisme.
28:35Les professeurs de ce pays,
28:37quand ils vont en cours,
28:39ou les gens qui prennent le métro,
28:41ils n'ont pas peur qu'un soldat russe leur saute dessus.
28:43Ils ont peur qu'un islamisme
28:45vienne les tuer, les assassiner.
28:47Ayons une pensée pour Samuel Paty
28:49et Dominique Bernard
28:51et toutes les victimes de l'islamisme
28:53dans ce pays.
28:55J'aime beaucoup M. Macron
28:57mais je crois qu'il est complètement en fin de course.
28:59Il n'a absolument plus la main
29:01et il a toujours refusé de voir
29:03la masse islamiste en face.
29:05Depuis qu'il est à la tête du pouvoir,
29:07l'islam politique n'a fait
29:09que progresser dans notre pays.
29:11On ne peut que remercier M. De Villiers,
29:13on ne peut que remercier Mme Le Pen
29:15de défendre véritablement les Français
29:17et de dire à quel point
29:19l'islamisme constitue véritablement
29:21un danger dans notre pays,
29:23un péril mortel et aujourd'hui la vraie guerre
29:25ce n'est pas contre la Russie,
29:27c'est contre l'islam politique.
29:29On va écouter Philippe De Villiers
29:31et on poursuit l'échange avec vous
29:33Magali et Karima.
29:35Philippe De Villiers hier soir dans son émission.
29:37La vraie menace
29:39c'est évidemment
29:41l'islam radical,
29:43c'est que la terre de France porte
29:45aujourd'hui deux peuples
29:47côte à côte,
29:49avec des croyances, des moeurs,
29:51un art de vivre, une mémoire qui ne sont plus les mêmes.
29:53Et donc on est
29:55côte à côte, on sera bientôt face à face
29:57comme disait l'ami
29:59d'Emmanuel Macron.
30:01Donc en fait,
30:03la vraie menace, elle est là.
30:05Vous êtes d'accord
30:07Magali et Vicente avec cette analyse
30:09de Philippe De Villiers,
30:11on est côte à côte, on sera bientôt face à face.
30:13Bien sûr, on ne peut être que d'accord.
30:15D'ailleurs c'est ça qui nous interpelle
30:17dans les prises de parole et de position
30:19d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire quand on voit
30:21l'aspect hyper solennel,
30:23contrôlé, avec l'utilisation
30:25de la peur,
30:27le regard de la menace russe
30:29et la façon dont il s'exprime.
30:31On aimerait bien qu'il s'exprime
30:33au sujet de l'islam
30:35à l'intérieur de notre pays
30:37et totalement en contradiction.
30:39Mais on voit bien également les rapports avec l'Algérie.
30:41Exactement, c'est-à-dire qu'on aimerait
30:43qu'il puisse avoir... C'est pas la même attitude,
30:45face à Poutine et face au président algérien.
30:47On aimerait qu'il puisse avoir exactement le même positionnement,
30:49la même fermeté envers
30:51l'Algérie qu'il ne l'a
30:53envers la Russie. Et au-delà de ça,
30:55c'est un moment hyper stratégique quand même pour Marine Le Pen
30:57en termes de positionnement.
30:59Parce que jusqu'à présent, elle avait un petit sujet,
31:01elle était toujours
31:03en comparaison avec Bruno Retailleau,
31:05c'est-à-dire que ça restait au stade
31:07comment je fais au niveau du Rassemblement national
31:09pour me distinguer de la politique menée
31:11par Bruno Retailleau. Là,
31:13elle a un positionnement stratégique différent
31:15puisqu'elle va se positionner à la même hauteur qu'Emmanuel Macron,
31:17donc avec en ligne de mire
31:19les présidentielles, et notamment
31:21quand elle dit, ce que nous rappelle
31:23l'élection de Donald Trump, c'est qu'un pays peut changer
31:25d'option, c'est d'ailleurs le principe même des
31:27nations souveraines. Donc le positionnement
31:29stratégique de Marine Le Pen aujourd'hui, c'est
31:31de se positionner en défense de la souveraineté
31:33nationale et donc de la France,
31:35à contrario d'Emmanuel Macron
31:37qui veut laisser cette souveraineté
31:39à l'Europe. Et c'est là en fait
31:41où on va commencer à avoir des différences
31:43de positionnement et voir si Marine Le Pen
31:45va jusqu'au bout dans sa stratégie
31:47et comment elle va aborder
31:49cette préparation de 2027.
31:51Mais là, on est vraiment à un tournant
31:53en termes de personnalité, de leadership
31:55pour savoir qui va incarner
31:572027. Et on voit bien en vous
31:59la communicante politique.
32:01Et c'est pour ça que j'aime vous avoir sur ce plateau, évidemment,
32:03pour aller encore plus loin dans les analyses.
32:05Carrément. Oui, puisque vous dites en fait
32:07c'est la vision pour la France
32:09et pour l'Europe. Est-ce qu'on est dans
32:11une Europe
32:13de cette défense-là, une Europe quand même des
32:15nations qui protègent les souverainetés?
32:17Il y a une collaboration pour se défendre sur le
32:19territoire, mais on conserve
32:21notre souveraineté, chacun des
32:23pays. Ou au contraire, on
32:25pousse ce fameux agenda plutôt
32:27fédéraliste. Et en période de crise, il faut
32:29être extrêmement vigilant.
32:31Parce que c'est dans ces moments-là, effectivement, que
32:33certains peuvent faire avancer davantage
32:35leur agenda. Si on pèse sur le bouton
32:37panique, eh bien, à ce moment-là,
32:39on risque de perdre cette souveraineté.
32:41Ça, c'est sur le premier point, sur cette
32:43défense européenne. Il y a
32:45des circonstances, évidemment, avec le
32:47désengagement des États-Unis sur
32:49quel avenir on veut. Ensuite, soudainement,
32:51pourquoi depuis une semaine, c'est la panique
32:53totale, il y a quand même deux visions
32:55qui vont s'affronter et qu'il faudra
32:57défendre. Quelle voie?
32:59Ce qu'on veut. Et sur
33:01les menaces principales, moi, je
33:03reviendrai au directeur
33:05du renseignement
33:07territorial, qui avait
33:09dit que les deux menaces principales
33:11pour la France, c'était
33:13l'islamisme et le narcotrafic.
33:15Donc, ça, c'est quelque chose
33:17tous les jours qui touche les Français,
33:19dans leur quotidien. On a vu que
33:21l'islamisme, ça tuait.
33:23Il y a eu des attentats. Il y a des
33:25attentats qui sont déjoués. Et le
33:27narcotrafic au quotidien,
33:29où on voit que ça pollue la vie des
33:31quartiers, et maintenant, même à travers
33:33la France, partout. Donc,
33:35ça, c'est un véritable problème. Et quand
33:37on nous parle maintenant de cette grande
33:39défense européenne, on nous parle de
33:41800 milliards de dollars qu'on veut développer,
33:43écoutez, la France, l'Europe,
33:45au cours des trois dernières années, a donné
33:47130 milliards de dollars.
33:49On nous parle maintenant de
33:51800 milliards de dollars. Donc, je peux
33:53comprendre que les Français se disent, attention,
33:55qu'est-ce qu'on est en train
33:57de nous faire passer? Est-ce qu'on s'en va
33:59en guerre, véritablement, ou est-ce qu'on veut
34:01la paix, effectivement?
34:03Allez, il nous reste 10 minutes. On va terminer par évoquer
34:05Cyril Hanouna, notre ami Cyril Hanouna.
34:07Vous avez vu ce succès incroyable.
34:09Après la fermeture de C8,
34:11ça veut tout dire. C'est un succès
34:13incroyable. C'est du jamais vu.
34:15On sera avec Fabien Lecoeuvre dans
34:17quelques instants, le fidèle
34:19de la bande de Cyril Hanouna, qui
34:21réagira sur ce succès, qui est
34:23historique. Mais je voudrais qu'on revienne
34:25sur cette communication. Peut-être l'avez-vous
34:27vu, d'ailleurs.
34:29C'est ce qu'a déclaré un journaliste
34:31de Marianne, Adrien Matoux, au sujet
34:33de Cyril et de Gilles Verdez.
34:35Regardez ça. Sa communication
34:37rappelle entre la pensée de Cyril Hanouna
34:39à Gilles Verdez et celle des frères Kouachi.
34:41Il n'y a qu'une différence de degré
34:43et pas de nature. Voilà ce que
34:45déclare Adrien Matoux. C'est pour le
34:47moins étonnant.
34:49Je vous propose d'écouter Cyril Hanouna
34:51qui a agi, évidemment, à cette communication
34:53chez nos confrères d'Europe 1.
34:55Il y a
34:57un monsieur
34:59qui s'appelle Adrien Matoux,
35:01journaliste, rédacteur en chef du
35:03service politique à Marianne Lemag. Vous vous rendez
35:05compte, on donne des responsabilités à des gens comme ça
35:07qui rappellent
35:09entre la pensée de Cyril Hanouna
35:11à Gilles Verdez et celle des frères Kouachi,
35:13il n'y a qu'une différence de degré et pas de nature.
35:15Vous vous rendez compte ce qu'il dit.
35:17C'est quand même incroyable.
35:19Il s'est fait fracasser
35:21derrière, bien entendu.
35:23Tous les gens, bien sûr,
35:25vous avez quoi dans la tête pour dire ce genre
35:27de conneries ? Il y a beaucoup de gens
35:29qui l'ont secoué. Il s'appelle
35:31Adrien Matoux, allez voir sur son compte Twitter.
35:33Vous pouvez d'ailleurs lui répondre directement,
35:35dire ce que vous pensez de lui.
35:37C'est absolument catastrophique de dire des choses
35:39comme ça. Vous vous rendez compte ce que fait
35:41ce...
35:43Tous ceux qui viennent à son secours disent attention, il a dit
35:45différence de degré et pas de nature.
35:47Il avait dit au départ
35:49les imbéciles adeptes du respect
35:51des religions sont de plus en plus
35:53nombreux. Ils n'ont pas fini d'intimider, tenter de
35:55réduire au silence, voire agresser les libres
35:57penseurs comme le montre cette affligeante séquence.
35:59Il a remis la séquence.
36:01Mais l'imbécile, il traite
36:03les gens d'imbéciles
36:05les adeptes du respect
36:07les imbéciles adeptes du respect
36:09pour moi il n'y a qu'un seul imbécile, c'est lui.
36:11Parler comme ça et de manquer de respect
36:13à énormément de monde, c'est extrêmement choquant.
36:15Alors Magali,
36:17Vincent, rien ne sera épargné à Cyril Hanouda.
36:19Rien, évidemment.
36:21Mais finalement,
36:23la preuve, c'est-à-dire que plus on pointe
36:25du doigt une personnalité qui dérange,
36:27plus finalement la leçon
36:29à retenir
36:31c'est que les français vont le soutenir.
36:33Je ne sais pas si vous avez entendu dans vos entourages
36:35mais moi j'ai même des gens dans l'entourage
36:37qui disent, je ne suis pas forcément
36:39adepte de Cyril Hanouda,
36:41mais rien que pour soutenir ce qui est en train
36:43de se passer, je vais me connecter
36:45en termes d'audience.
36:47On en arrive à ce genre de procédé.
36:49Ce qui montre bien, déjà en termes de
36:51messages, que finalement
36:53on ne peut pas faire fermer la bouche
36:55de quelqu'un dans tous les cas aujourd'hui.
36:57Et c'est bien heureux que la liberté puisse être
36:59conservée, qu'on peut critiquer
37:01les différents réseaux sociaux
37:03avec le côté dramatique
37:05que ça peut avoir, ou en tout cas en termes de manipulation.
37:07Mais ça laisse aussi la liberté
37:09à certains de s'exprimer quand elle peut être en danger.
37:11C'est ça qu'il faut voir au-delà de ça.
37:13Et après, c'est l'incarnation, c'est tout un symbole
37:15maintenant. Cyril Hanouda, il va s'en servir.
37:17Et ce n'est que le début, ça va être
37:19le symbole de la parole populaire
37:21au regard de l'autorité administrative.
37:23Et ceux qui ont voulu faire taire
37:25Cyril Hanouda,
37:27ben voilà, la réponse elle est là.
37:29On en parlera avec Fabien Lecoeuf dans quelques instants
37:31qui est déjà connecté.
37:33Ces propos sont
37:35d'une bêtise
37:37et d'une outrance
37:39abyssale. La vérité c'est que tous
37:41ces gauchos censeurs
37:43sont souvent des gens médiocres
37:45qui détestent Cyril Hanouda parce que
37:47tout ce qu'il touche, il le réussit.
37:49Parce que c'est quelqu'un d'extrêmement
37:51talentueux. Et c'est d'abord ça
37:53en effet qui crée de la haine
37:55chez ces personnes. Et puis revenons quand même
37:57sur la censure de C8 sur la TNT.
37:59On s'est rendu compte d'une chose extraordinaire
38:01Thierry, c'est que ce n'est pas
38:03Cyril Hanouda qui avait besoin de la TNT,
38:05c'est la TNT qui avait besoin de Cyril Hanouda.
38:07Parce que c'est incroyable.
38:09Il est sur Youtube,
38:11il n'est plus sur la TNT
38:13et ça reste le premier
38:15talk show de France.
38:17Et des talk show
38:19comme Quotidien
38:21par exemple,
38:23ne profitent pas de la fin
38:25de C8 et même baissent au niveau
38:27de l'audience. C'est-à-dire que l'Arcom
38:29a voulu assassiner
38:31Cyril Hanouda. Résultat, l'Arcom
38:33l'a renforcé. Alors malheureusement,
38:35l'Arcom a mis 400 salariés
38:37sur le carreau et surtout l'Arcom est en train
38:39de tuer la TNT. Mais c'est d'une bêtise.
38:41Kaima, avant de
38:43retrouver notre ami Fabien Lequevra.
38:45Vous savez, il y a des personnes
38:47pour exister qui se servent comme ça,
38:49des personnes qui ont plus
38:51d'audience, qui attirent
38:53en fait les gens. Et moi, c'est un peu
38:55ce que je vois dans ce dérapage
38:57de M. Adrien Matou.
38:59Finalement, il voulait la lumière sur lui
39:01et ce qu'il montre, c'est à quel point c'est pathétique.
39:03Parce que vous avez tout un
39:05système qui a essayé de faire taire
39:07Cyril Hanouda. Ça n'a pas fonctionné.
39:09Et maintenant, on essaie encore plus
39:11avec des parallèles
39:13extrêmement douteux
39:15et même graves. Et ça ne
39:17fonctionne toujours pas. Et vous voyez
39:19que finalement, Cyril Hanouda, on voulait
39:21le faire taire et on lui a donné encore plus
39:23un haut-parleur. Vous l'avez mentionné,
39:25je pense, il est devenu un
39:27symbole aujourd'hui. Et ça,
39:29ils ont contribué à tout ça.
39:31Allez, on va retrouver Fabien Lequevra, que je salue.
39:33Salut Fabien, comment ça va Fabien?
39:35Bonjour Thierry. On n'a rien de sera épargné
39:37à Cyril Hanouda. Rien de rien.
39:39Et je voyais qu'on montre
39:41les scores d'audience, parce que
39:43c'est important, c'est historique. Vous qui connaissez
39:45la télévision par coeur,
39:47mon cher Fabien, c'est pour ça que je voulais vous avoir. Non seulement
39:49vous êtes un fidèle de Cyril et en plus
39:51un ami de Cyril.
39:53Plus d'un million lundi,
39:553 mars. Le million mardi, 4.
39:57Là encore, c'est des scores
39:59de dingue. Je voyais qu'on rappelle également et qu'on montre
40:01où on peut voir
40:03l'émission de Cyril. C'est important
40:05d'avoir votre réaction.
40:07Où retrouver
40:09TPMP sur Délimotions,
40:11sur Youtube, sur Free, sur SFR,
40:13sur Orange, sur Bouygues, sur My Canal,
40:15Canal 29, Canal 64
40:17pour Bouygues, Canal 80 pour Orange,
40:19Canal 29 sur SFR,
40:21et Canal 31 sur Free.
40:23C'est un historique ce qui se passe, Fabien.
40:25C'est historique, c'est du jamais vu.
40:27Du jamais vu. Et d'ailleurs,
40:29Magali a très bien fait la projection sur l'histoire
40:31et sur le temps, ainsi que
40:33Kévin qui a une analyse très juste,
40:35en même temps, de ce qui s'est passé.
40:37C'est-à-dire, en voulant faire taire
40:39des millions de personnes, parce que je rappelle que même
40:41la dernière émission
40:43qui avait eu lieu en direct le 27 février
40:45a fait plus de 4 millions
40:47de téléspectateurs.
40:49Pour moi,
40:51c'était pas des téléspectateurs, c'était des bulletins
40:53de vote, ce soir-là, à la télécommande.
40:55Et c'est ça qui est important d'expliquer.
40:57Alors maintenant, Cyril, comment on peut
40:59expliquer, on ne peut jamais vraiment expliquer un succès.
41:01On peut dire que c'est un garçon qui est travailleur,
41:03qui a toujours des idées fantastiques,
41:05des idées de génie. Il s'entoure toujours
41:07de personnes qui lui permettent
41:09de faire exister son personnage,
41:11parce que c'est un personnage. Dans l'histoire
41:13de la télévision, on en compte très peu.
41:15Que ce soit un Philippe Bouvard,
41:17un Patrick Sébastien, un Coluche,
41:19ou aujourd'hui, plus tard,
41:21un Cyril Hanouna.
41:23Je, sincèrement,
41:25moi qui ai traversé le temps,
41:27j'analyse les choses de cette manière,
41:29pour dire que c'est très rare.
41:31Il y en a un, comme ça, tous les 20-30 ans,
41:33de quelqu'un qui étonne.
41:35Et cet arrêt de C8 a permis,
41:37en tout cas, à faire évoluer
41:39notre modèle de télévision
41:41qui existait depuis, on va dire,
41:43une trentaine, 40 ans.
41:45La dernière révolution en télévision,
41:47ça a été Canal+, le 4 novembre 1984.
41:49Quand Canal+, arrive,
41:51il chamboule le paysage
41:53télévisuel, rappelez-vous. D'un seul coup,
41:55la quatrième chaîne, alors cryptée,
41:57puis en clair à quelques moments de la journée,
41:59c'est devenu une révolution.
42:01Tout un public s'est découvert
42:03fan de Canal et de la télévision.
42:05Et aujourd'hui, on a la même chose.
42:07Canal a fait basculer son émission
42:09TPMP, l'émission phare, en tout cas,
42:11de la chaîne, sur TPMP,
42:13sur les box, sur Dailymotion,
42:15sur les Youtube, etc.
42:17D'un seul coup, ça devient...
42:19L'émission reste en tête encore.
42:21C'est dire si, à un moment donné,
42:23ce n'est plus un animateur ou un présentateur,
42:25c'est devenu un personnage
42:27que les Français réclament.
42:29Ça a du possible aussi, Fabien, parce que ça démontre
42:31deux choses. Un, évidemment, et vous l'avez dit
42:33très justement, il est éminemment
42:35populaire, notre ami Cyril.
42:37Ça démontre également que le public est assez mature
42:39pour aller chercher son
42:41Cyril, parce qu'il faut avoir la démarche
42:43et donner les différents
42:45canaux où on pouvait trouver, parce qu'il faut avoir
42:47cette démarche-là. Et c'est là où vous avez raison.
42:49C'est une véritable révolution. Ça peut changer aussi.
42:51Et ça peut peut-être donner des idées à Cyril,
42:53non ? Vous qui le connaissez bien.
42:55Il y a une forme d'attachement
42:57à ce personnage et à son talent
42:59parce que, vous savez, et surtout
43:01à son discours. Parce que si vous regardez
43:03les TMP tous les soirs,
43:05et des millions de personnes l'ont compris à l'heure où on parle,
43:07il a un discours qu'on n'entend
43:09nulle part ailleurs, au-delà
43:11bien sûr de CNews, qui ont un vrai discours
43:13avec des personnalités, des invités,
43:15etc. Mais sinon
43:17tout l'ensemble des autres chaînes,
43:19qu'on soit sur LCI, qu'on soit sur BFM,
43:21qu'on soit sur France Info, peu importe les chaînes d'info,
43:23il y a un discours qui est toujours un peu
43:25dans une espèce
43:27de consensuel,
43:29de jamais de vague, on peut pas
43:31dire vraiment. Et en fait,
43:33Cyril s'est tourné vers les gens
43:35qu'on appelle si bien les oubliés,
43:37qui ont été si bien chantés par Govincer,
43:39ou les gens qui sont les invisibles,
43:41c'est-à-dire tous ceux qu'on ne veut pas voir
43:43dans La République. Parce que,
43:45pourquoi ? Parce qu'ils parlent trop fort, parce qu'ils
43:47racontent ce qui se passe vraiment dans la vraie vie,
43:49ce que fait beaucoup CNews d'ailleurs,
43:51tout au long de l'année. Alors on
43:53veut pas les voir ces gens, c'est très étonnant.
43:55Il y a une ligne éditoriale
43:57consensuelle,
43:59il faut pas sortir du champ.
44:01Et le talent de Cyril,
44:03ça a été d'avoir violé un peu,
44:05on va dire, avec beaucoup de talent,
44:07toutes ces règles, où les gens
44:09en ont un peu marre.
44:11Il faut penser ce qu'on veut,
44:13on ne peut pas penser ce qu'on voudrait,
44:15en tout cas,
44:17on nous met un discours totalement
44:19télévisuel,
44:21politiquement correct,
44:23avec une pensée unique,
44:25on peut pas s'écarter
44:27d'une certaine pensée, et je pense que
44:29la vraie liberté, le vrai talent de Cyril, il est là.
44:31C'est d'avoir redonné la liberté
44:33et l'expression à des millions
44:35de personnes qui se reconnaissent aujourd'hui
44:37dans ce personnage qui est très clivant,
44:39je vous l'accorde Thierry, c'est un personnage clivant,
44:41mais comme toutes les grandes personnalités
44:43de notre société depuis
44:45on va dire 80 ans.
44:47Merci beaucoup Fabien, et on salue
44:49Cyril parce que son autre passion, vous le savez,
44:51il le dit souvent, c'est le panel, et je crois qu'il est un tournoi de panel aujourd'hui.
44:53Donc je ne sais pas s'il nous regarde une fois,
44:55mais il est concentré sur sa compétition.
44:57Il est parti hier soir à Saint-Priest,
44:59et il fait son tournoi de pardol depuis 9h ce matin.
45:01C'est ça, merci en tous les cas,
45:03ça a toujours un plaisir de vous avoir
45:05sur notre antenne.
45:07Merci à vous de m'avoir accompagné Thierry.
45:09On a abordé beaucoup de sujets,
45:11évidemment, on se retrouve tout à l'heure
45:13à partir de 14h avec un plateau
45:15extraordinaire, c'est important de le dire.
45:17Merci à l'équipe qui m'a entouré et qui nous a entouré pour pouvoir faire cette émission,
45:19David Bouinet, Aurélie Loukano
45:21que je salue, c'est le retour d'Aurélie Loukano,
45:23Sébastien Quaquineau,
45:25Benoît Bouteille, félicités d'être avec nous pour l'info,
45:27et merci à la promotion, c'est le retour également
45:29de Stéphane Fatoretto. Tout de suite c'est
45:31Michel Onfray et Laurence Ferrari.
45:33N'oubliez pas, il faut que je félicite aussi des équipes en régie,
45:35j'allais les oublier.
45:37On se retrouve tout à l'heure pour 180 minutes,
45:39et tout de suite c'est Michel Onfray et Laurence Ferrari. A tout à l'heure.

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