Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00 Il est bientôt midi sur CNews, merci d'être avec nous en ce week-end d'élection européenne.
00:06 Midi-news week-end, c'est parti avec le JT d'Isabelle Piboulot.
00:08 Bonjour Isabelle.
00:09 Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:11 À la une, Emmanuel Macron dénonce l'agression inadmissible dont a été victime la première ministre danoise hier soir.
00:17 Elle souffre d'une légère entorse cervicale.
00:20 Un homme l'a frappée sur une place de Copenhague.
00:22 L'individu de 39 ans va être présenté à un juge en début d'après-midi.
00:27 « Je condamne fermement cet acte et adresse à maître Frédéric Seyn mes voeux de prendre établissement », a écrit le président français sur X.
00:35 Emmanuel Macron qui déroule le tapis rouge aujourd'hui à Joe Biden au programme de la visite d'Etat du président américain.
00:42 Un accueil protocolaire à l'Arc de Triomphe en ce moment, avec un ravivage de la flamme de la tombe du soldat inconnu.
00:48 Puis une descente des Champs-Élysées avec la garde républicaine.
00:52 Joe Biden, qui a participé aux commémorations du débarquement, repartira demain après la visite d'un cimetière américain.
00:59 Dans le reste de l'actualité, les dirigeants israéliens multiplient les avertissements à l'égard du Hezbollah à Libanais.
01:06 Les violences entre les deux parties se sont intensifiées au cours des derniers jours.
01:10 En soutien à son allié palestinien, le mouvement libanais a eu intensivement recours à des drones et des missiles de défense aérienne au nord d'Israël.
01:19 De nombreux villages proches de la frontière ont été évacués. Le récit de Solène Boulan.
01:24 Dans le village de Jtula, situé à quelques kilomètres de la frontière israélo-libanaise, les rues sont vides.
01:33 La quasi-totalité des 300 habitants ont été évacués après l'attaque du 7 octobre.
01:38 Ora Hatan est la seule habitante restante du village.
01:41 Depuis son balcon, on aperçoit le mur d'enceinte israélien et les tours de garde du Hezbollah libanais.
01:47 Malgré la situation explosive entre les deux pays, cette Israélienne refuse de partir.
01:52 "D'une certaine manière, le gouvernement nous a oubliés. Ils sont occupés avec le Hamas dans le sud, mais le Hezbollah, c'est la vraie menace.
02:02 C'est la vraie menace car ils sont les mandataires de l'Iran, ils ont des armes plus avancées, ils ont des drones, ils ont des missiles plus précis."
02:12 Dans le village, certains bâtiments ont été touchés par des frappes, comme cette maison qui appartient à un voisin.
02:18 "Regardez, c'était un missile anti-char, il a survolé le poulailler et est entré en plein dans la maison."
02:23 A quelques kilomètres de là, toujours à la frontière israélo-libanaise, des centaines d'Israéliens évacués ont érigé un campement pour réclamer leur retour chez eux.
02:33 Ils s'adressent directement au gouvernement.
02:36 "A partir de là, nous espérons que l'Etat se réveillera et que la communauté internationale comprendra que nous n'avons pas l'intention de rentrer chez nous avec un énième accord diplomatique défectueux."
02:45 Selon un sondage publié par le radiodiffuseur public israélien, 46% des personnes interrogées soutiennent une action militaire au Liban, tandis que 29% y sont opposées.
02:57 En Nouvelle-Calédonie, un huitième mort est à déplorer depuis le début des émeutes.
03:03 Un homme de 26 ans, blessé par balle par des gendarmes lundi, a succombé à ses blessures hier.
03:09 L'effet s'était déroulé dans le secteur du col de la Pirogue, à Païta.
03:13 La voiture de location des gendarmes, qui porte un impact de balle, avait été percutée par un pick-up.
03:19 Les forces de l'ordre avaient alors ouvert le feu.
03:22 Quatre départements du sud-ouest, placés en vigilance orange par Météo France, pour orages, pluies, inondations.
03:29 Sans concerner le Gers, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, de la grêle est aussi attendue.
03:35 Le temps sera plus clément dans le nord-ouest du pays.
03:39 Enfin, c'est un grand jour pour Harold Terentz.
03:42 Ce vétéran américain de 100 ans s'est marié aujourd'hui avec sa compagne de 96 ans.
03:48 La célébration a eu lieu à la mairie de Carenton-les-Marais, près des plages où le débarquement a eu lieu en juin 1944.
03:54 Après une parade de vétérans cet après-midi, un bal de la Libération sera donné par la mairie ce soir, dans le cadre des commémorations du D-Day.
04:03 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
04:05 Tout de suite, Midi News Weekend avec vous, Vincent.
04:07 Merci, chère Isabelle Piboulot.
04:09 Nous sommes cet après-midi, ce midi, pardonnez-moi, avec Naïma Imfadel.
04:12 Bonjour Naïma.
04:13 Bonjour Vincent.
04:14 Essayez de charger de mission politique de la ville.
04:15 Et Patrice Arditi, journaliste.
04:17 Bonjour à tous les deux.
04:18 Sandra Buisson également avec nous en plateau.
04:20 On va évoquer dans un instant cette mobilisation autour de l'autoroute A69.
04:23 Mais une petite réaction par rapport à Harold Terrens qui se marie à 100 ans avec sa femme âgée de 96 ans, me semble-t-il, ce vétéran qui tenait à se marier en Normandie.
04:33 C'est beau ?
04:34 Oui, oui, on ne peut dire que ça.
04:37 C'est beau, c'est original, c'est curieux.
04:41 En fait, c'est symbolique.
04:44 Et c'est ce côté symbolique qui est magnifique.
04:48 Maintenant, ils n'auront pas des enfants.
04:51 En fait, Patrice, c'est très terre à terre.
04:54 Mais je trouve ça extrêmement romantique.
04:56 À 100 ans, se remarier, se redéclarer sa flamme, je trouve ça extraordinaire.
05:03 Et revenir ici en Normandie, je trouve qu'il y a une symbolique formidable et un romantisme, mon cher Patrice.
05:10 Je suis un anima romantique.
05:13 Mais dans d'autres domaines, il y a des gens qui se remarient trois fois.
05:18 C'est aussi romantique.
05:20 C'est-à-dire qu'ils se sont plantés, si je puis m'exprimer ainsi.
05:22 Là, apparemment, ils étaient déjà mariés.
05:26 Ils ont eu le temps de réfléchir.
05:28 Mais ça reste une belle histoire.
05:30 Néanmoins, un petit peu moins joyeux, cette mobilisation autour de l'A69.
05:34 Hier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées contre ce projet devant Relier Castres à Toulouse.
05:39 La manifestation avait pourtant été interdite par crainte de violence.
05:43 Plus de 1000 gendarmes et policiers sont au total déployés dans le secteur.
05:46 Sur place, Mathieu Deveze avec Florian Paume.
05:48 Oui, un face-à-face qui s'annonce tendu entre les manifestants et les forces de l'ordre.
05:53 Nous sommes sur le campement situé à une vingtaine de kilomètres de Castres.
05:56 Et ici, déjà plus d'un millier de manifestants ont investi les lieux.
06:00 Il s'agit d'un terrain privé.
06:01 Mais ces manifestants ont bien obtenu l'accord du propriétaire pour installer, regardez derrière moi, déjà des centaines de tentes.
06:08 Il pourrait être jusqu'à 5000 ce week-end.
06:10 C'est en tout cas les prévisions des forces de l'ordre.
06:12 Et parmi eux, parmi ces 5000 manifestants, potentiellement 500 éléments radicaux.
06:17 Alors forcément, les forces de l'ordre sont sur le clivage.
06:19 D'ailleurs, cette manifestation a été interdite.
06:22 Plus de 1100 policiers et gendarmes seront mobilisés, notamment pour cette manifestation qui doit débuter aux alentours de 13h.
06:29 Et les forces de l'ordre redoutent des actions de sabotage sur le chantier de l'autoroute A69.
06:34 Sachez que des contrôles ont été effectués en amont de la manifestation.
06:37 Plus de 1500 personnes contrôlées, 10 personnes fichées S, 8 personnes ont été placées en garde à vue.
06:42 Enfin, sachez que la préfecture annonce que des armes, en tout cas, ont été saisies avec des couteaux et des arbalètes.
06:51 Sandra Husson de notre service Police Justice.
06:53 À quoi s'attendent les forces de l'ordre aujourd'hui ?
06:56 Alors, ces forces de l'ordre, elles sont confrontées à un phénomène particulier.
06:59 Cette manifestation n'a pas été déclarée.
07:01 La préfecture n'a pas de contact avec les organisateurs.
07:04 Vous savez, il y a une soixantaine d'organisations écologistes, sociales ou syndicales qui sont à la manœuvre.
07:09 Les collectifs, eux, disent attendre 10 à 15 000 personnes aujourd'hui.
07:14 Mais ils n'ont pas annoncé le parcours de la manifestation dont vous parlait Mathieu, qui commence à 13h.
07:19 Ça ne permet pas, dans ces conditions, aux préfets d'organiser la sécurisation des événements.
07:24 Et au vu des violences qu'il y avait eues dans les précédentes manifestations,
07:27 les préfets d'Utarn et de Haute-Garonne ont donc interdit toute manifestation à troupements, rassemblements dans 24 communes.
07:35 Vous l'avez entendu, plus de 1 100 policiers et gendarmes sont mobilisés,
07:39 des engins lanceurs d'eau, les blindés de la gendarmerie également.
07:42 Parce que selon nos informations, les autorités craignent un niveau élevé de violence et de prise à partie des forces de l'ordre.
07:49 Parmi les 5 000 participants attendus par les autorités,
07:53 500 à 600 individus radicaux pourraient tenter de faire dégénérer ce cortège.
07:58 Et parmi eux, 200 Black Blocs équipés, armés, cagoulés.
08:01 D'ailleurs, sur ce camp où sont réunis les manifestants, devant lequel se trouvait Mathieu,
08:08 ce sont des individus cagoulés qui en contrôlent les accès, ce qui n'augure rien de bon.
08:13 Et notamment, on peut le voir avec ce qu'ont saisi les forces de l'ordre depuis lundi dans les contrôles de zones.
08:19 Ils ont saisi des planches à clous, des couteaux, des haches, des serpettes, des frondes, des boules de pétanque.
08:24 Au total, 148 saisis et vous l'entendiez, 8 personnes interpellées.
08:28 La mission des forces de l'ordre, on le rappelle, c'est évidemment de protéger les personnes, mais aussi dans ce contexte, les biens.
08:34 Oui, alors les autorités s'attendent à ce qu'il y ait plusieurs cortèges.
08:38 C'est ainsi que procèdent habituellement les différents collectifs de contestataires,
08:42 avec des cortèges pacifiques plutôt familiaux et un ou deux cortèges avec les individus violents.
08:47 C'est ce qu'on avait vu très nettement à Sainte-Sauline.
08:50 Alors, quelles seraient les cibles ? Les forces de l'ordre, bien évidemment, et aussi des sites sensibles et stratégiques.
08:55 D'abord, le concessionnaire Atosca, qui est en charge de la 69, ses sous-traitants, les entreprises de BTP.
09:02 En octobre, on se rappelle, il y avait eu un incendie dans une cimenterie avec trois toupies et un engin de travaux publics brûlés.
09:09 Un bâtiment d'un promoteur immobilier avait aussi été dégradé.
09:13 Et depuis 2022, les autorités ont recensé plus de 200 actions contre ce projet,
09:18 avec des vols, des sabotages de pelles mécaniques, des réservoirs d'essence endommagées,
09:23 des engins de chantier incendiés, des ouvriers du chantier de la 69 ont aussi été menacés.
09:28 Et il y a même, ces derniers jours, des rondes de nuit de la gendarmerie pour faire face à d'éventuels commandos nocturnes.
09:34 Merci, chère Sandra. Et pour bien terminer de planter le décor, comme on dit en jargon journalistique,
09:39 je vous propose de regarder ce reportage de Kylian Salé, où en est la construction de l'autoroute.
09:43 Évidemment, après, on vous entend. Patrice et Naïma.
09:46 Malgré la contestation, les travaux de l'autoroute A69 avancent.
09:51 Selon le concessionnaire, 80% des travaux sur les zones de terrassement ont déjà débuté,
09:57 60% des travaux de l'ouvrage complet ont démarré.
10:00 L'entreprise a dépensé la moitié de son budget, selon son directeur.
10:04 C'est une concession de service public. Une autoroute qui est attendue pour ce territoire.
10:08 On a répondu à cette attente. On la réalise pour le territoire, en bonne articulation avec elle.
10:12 Mais on n'est pas habitués à le faire dans ces conditions où certaines personnes,
10:16 qui ne sont pas de ce territoire, en tout cas, moi, c'est ce que j'observe,
10:19 nous traitent de façon totalement inadmissible pour des agents qui font juste correctement leur travail.
10:24 Sur le chantier, les nombreux engins incendiés par les opposants n'ont toujours pas été déplacés.
10:29 115 plaintes pour dégradation ont été déposées. Une ambiance pesante pour les travailleurs.
10:35 À cause des opposants qui ne sont pas favorables au projet, ça a créé une tension autour du projet,
10:44 autour des travaux, un peu partout, parce qu'on s'organise autrement
10:49 que s'il n'y avait pas de personnes contre le projet ou de manifestations.
10:54 Les travaux de l'autoroute A69 ont débuté en mars 2023 et devraient se terminer fin 2025.
11:01 Voilà un reportage de Solène Boulan, Naïmah M. Fadel.
11:05 On voit que ces manifestations étaient une fois de plus interdites, mais elles ont quand même lieu.
11:09 Oui, ces manifestants assez radicaux, effectivement, défient encore une fois l'autorité
11:15 et ils veulent clairement se confronter à nos forces de l'ordre.
11:19 Aujourd'hui, on a 1000 forces de l'ordre qui sont déployées sur le site.
11:25 Et ce qui est extrêmement inquiétant, c'est aussi ce que vient de nous décrire Sandra,
11:30 c'est que ces radicaux viennent masquer et armer.
11:35 Donc, clairement, ils veulent en découdre avec les forces de l'ordre,
11:38 ils veulent aussi s'aborder, ils veulent dévaster les sites.
11:43 Ça nous rappelle Sainte-Soligne.
11:45 Il faut rappeler que ce projet a fait aussi l'objet d'une consultation des habitants.
11:52 La majorité souhaite que puisse avoir cette autoroute A69
11:57 qui permettra de désenclaver ce milieu rural.
12:01 Et puis, il faut aussi le souligner, c'est que la plupart de ces manifestants
12:07 n'habitent pas du tout sur ce territoire.
12:10 Donc, ça pose encore la question aujourd'hui de ces radicaux, de ces éco-terroristes,
12:15 comme les avait nommés le ministre de l'Intérieur,
12:19 qui viennent en fait tout simplement en fonction de l'actualité pour en découdre
12:22 au mépris des habitants et au mépris de tout l'aménagement
12:26 dont en besoin aussi ces habitants.
12:28 Vous évoquiez Sainte-Soligne, ça peut aussi faire penser un petit peu en amont
12:32 à Notre-Dame-des-Landes, je t'entends.
12:34 C'est vrai, c'est vrai, mais la problématique est pratiquement la même
12:38 dans la mesure où il y a un terrain qui est carrément kidnappé,
12:44 si je peux dire, par un certain nombre d'individus.
12:46 Et là, on sait très bien que le propriétaire a donné l'autorisation.
12:51 Mais ce que je ne comprends pas, c'est la raison pour laquelle
12:54 avant le regroupement de tous ces gens-là,
12:58 pourquoi les forces de l'ordre ne font rien ?
13:00 Ils ont la possibilité de faire des contrôles aléatoires
13:03 et manifestement, ça n'est pas fait.
13:06 On laisse installer des espèces de scènes et finalement,
13:10 on découvre une fois qu'ils sont sur place, qu'il y a des armes,
13:14 qui a, Sandra le disait, 200 Black Blogs, peut-être plus,
13:18 avec des gens casqués et qui veulent en découdre.
13:21 Alors ces gens-là, ils viennent pour en découdre,
13:23 ils veulent affronter les autorités, particulièrement les forces de l'ordre.
13:28 Et c'est comme si on laissait faire avec, entre guillemets,
13:32 bien entendu, en toile de fond, la perspective de blessés, voire de morts.
13:38 Et ce serait une catastrophe qu'il y ait un mort de chaque côté,
13:43 qu'il y ait un mort du côté des manifestants, alors là, ce serait épouvantable.
13:48 Un mort du côté des forces de l'ordre, ce serait également épouvantable.
13:52 Donc on a l'impression que du côté des autorités, on se freine un petit peu.
13:57 Et du côté de ceux qui viennent manifester,
14:01 on a quand même laissé venir un certain nombre de voyous.
14:05 Il n'y a pas d'autre terme.
14:06 – Je vais juste faire un point, parce qu'effectivement,
14:09 vous expliquez qu'il n'y a rien n'est fait en face,
14:11 alors qu'il y a quand même pas mal d'actions qui sont menées depuis lundi.
14:15 Les contrôles sont effectués, 1500 personnes ont été contrôlées depuis lundi,
14:19 il y a eu 148 saisies. En fait, les individus,
14:22 on ne peut pas les empêcher de rejoindre un terrain privé
14:24 dont ils ont l'accord pour l'occuper.
14:27 Donc ça effectivement, en revanche, ce que font les forces de l'ordre,
14:29 c'est contrôler le maximum de monde pour saisir le maximum de matériel
14:33 qui pourrait être utilisé à leur encontre ou pour s'en prendre à des biens.
14:37 Donc effectivement, les forces de l'ordre ne restent pas les bras à ballon.
14:40 – Non, non, ça je sais, ça je sais bien sûr.
14:42 Mais dans les premières images que nous avons vues il y a près de cinq jours,
14:45 on voyait des gens s'installer, installer un espèce de podium,
14:48 juste comme ça, mais pourquoi les laisse-t-on s'installer ?
14:50 – Parce qu'ils s'installent sur un terrain privé
14:52 et ils ont l'autorisation de s'y installer.
14:54 Les forces de l'ordre peuvent y intervenir sur ce terrain privé
14:56 si des infractions sont commises.
14:58 Tant qu'il n'y a pas d'infraction sur ce terrain privé,
15:00 ils ne peuvent pas intervenir.
15:01 – Alors vous voyez l'image justement en bas de l'écran.
15:04 On va revenir à ce débat que l'on a à l'instant,
15:06 mais on a aussi un œil sur ce qu'il se passe aux Champs-Élysées,
15:10 au niveau de l'Arc de Triomphe évidemment,
15:12 parce que Joe Biden doit se rendre sur place dans les toutes prochaines minutes.
15:17 Une cérémonie avec l'honneur au drapeau,
15:20 l'hymne américain qui sera également joué,
15:23 le passage en revue des troupes,
15:24 le ravivage de la flamme du soldat inconnu et un défilé aérien.
15:28 Donc Emmanuel Macron qui vient d'arriver sur place
15:31 pour accueillir ensuite Joe Biden, le président américain,
15:35 au niveau de l'Arc de Triomphe.
15:36 Emmanuel Macron accompagné évidemment de Brigitte Macron,
15:39 Joe Biden, lui de Jill Biden, que l'on a déjà vu jeudi notamment
15:43 pendant les cérémonies des 80 ans d'idée du jour du débarquement.
15:47 On revient à cette manifestation de l'autoroute A69.
15:51 On garde évidemment un œil sur ce qu'il se passe à l'Arc de Triomphe.
15:54 Naïma, vous vouliez répondre ?
15:56 Juste rebondir sur ce que vient de dire Patrice, et il a raison,
16:00 c'est-à-dire que le gouvernement, on sent bien qu'il y a une volonté de maîtriser,
16:04 mais qu'il y a une peur, et ça rappelle aussi ce qui s'est passé
16:06 à Notre-Dame-des-Landes, le projet de l'aéroport,
16:09 qui a été finalement abandonné, alors qu'il faisait consensus
16:13 au niveau de tous les partis.
16:15 Et aujourd'hui, on a une ZAD qui s'est installée,
16:18 et qui perdure, posant des problèmes aussi sur le territoire.
16:21 Surtout à quoi ça sert, puisque l'utilité du projet n'a pas été remis en question.
16:25 Donc l'ouvrage va se poursuivre.
16:27 Alors pourquoi ce genre de manifestation ?
16:30 C'est ridicule, et c'est la chronique d'une catastrophe annoncée.
16:35 Ils ont fait plusieurs recours d'ailleurs, qui ont été tous rejetés aujourd'hui.
16:38 Midi, bientôt passé de 16 minutes.
16:41 On a une petite minute de retard. Isabelle Pivoulot, l'essentiel de l'actu, avec vous.
16:44 Le verdict est tombé dans la nuit.
16:50 22 ans de prison pour l'agresseur de Berthe, 90 ans, décédée en juin 2021.
16:56 L'homme, un clandestin pakistanais, était sous OQTF.
16:59 Il sera expulsé dès sa sortie de prison.
17:01 Sa victime avait été retrouvée chez elle à Paris, par son aide à domicile,
17:05 inanimée, dénudée et le visage méconnaissable.
17:08 Emmanuel Macron a su en vouloir finaliser une coalition de pays,
17:11 prêt à envoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
17:14 Plusieurs partenaires ont déjà donné leur accord.
17:17 Le chef de l'État a confirmé le début prochain de la formation de pilotes ukrainiens
17:21 sur des chasseurs Mirage 2000-5.
17:24 Et puis, il y a un an, jour pour jour, la France mettait un visage sur le héros d'Annecy.
17:29 Henri Danselme, 25 ans, était intervenu face à l'assaillant de la taco-couteau de juin dernier.
17:34 Passionné de patrimoine religieux, Henri s'est depuis lancé à la découverte des cathédrales françaises.
17:40 Une démarche tant spirituelle que pédagogique.
17:43 Un pari plutôt réussi, puisque son compte Instagram affiche désormais plus de 165 000 abonnés.
17:49 Autant que vous Isabelle. Merci, merci beaucoup chère Isabelle Pivoulot.
17:53 On vous retrouve dans 15 minutes.
17:55 Petite dernière question peut-être sur cette autoroute A69.
17:58 C'est vrai que quand on voit ce qui a été saisi, le dispositif de sécurité,
18:02 les manifestations qui sont interdites, on peut peut-être légitimement se poser la question
18:06 de savoir si ces manifestants sont là pour vraiment lutter contre ce projet autoroutier
18:11 ou alors défier tout simplement l'autorité. Patrice.
18:14 Uniquement pour défier l'autorité, en tout cas pour une grande partie des gens qui viennent manifester.
18:20 Bien entendu, bien entendu qu'il n'y a pas que des écologistes radicaux.
18:24 Bien entendu qu'il y a des gens qui sont probablement de bonne foi, mais ils sont noyés dans la masse.
18:30 Ce n'est pas Sandra qui va dire le contraire, je pense.
18:32 Non, c'est justement d'ailleurs la manière dont ils procèdent.
18:35 C'est de pouvoir effectivement se noyer dans la masse jusqu'à ce qu'ils commettent les exactions.
18:39 C'est une stratégie.
18:40 Oui, c'est ce qu'ils ont fait d'ailleurs dans toutes les manifestations.
18:43 Mais vous savez, ça pose là aussi la question de la démocratie.
18:46 Aujourd'hui, on a quand même un pays qui repose sur des règles et notamment le fait de consulter
18:51 ceux qui sont concernés. Et je ne vois pas pourquoi certains qui n'habitent pas encore,
18:56 comme on l'a déjà dit, le territoire, viennent par principe s'opposer.
19:00 On va peut-être retourner sur les Champs-Elysées, à l'Arc de Triomphe très exactement,
19:06 pour voir ces images.
19:08 Donc Emmanuel Macron et Brigitte Macron qui attendent l'arrivée de Joe Biden dans les toutes prochaines minutes.
19:13 Donc pour cette cérémonie très officielle, assez traditionnelle d'ailleurs,
19:18 quand un président américain vient en France avec notamment,
19:22 et bien cette passage en revue des troupes qui est prévue,
19:26 le ravivage de la flamme du soldat inconnu, ce défilé aérien,
19:29 s'en suivra un déjeuner entre les deux hommes, les deux couples me semble-t-il d'ailleurs.
19:35 Et puis cette prise de parole dans l'après-midi de Joe Biden.
19:38 Qu'attendre de cette réunion au sommet entre les deux hommes ?
19:41 Il sera sûrement question de l'Ukraine, probablement du Proche-Orient également,
19:46 des accords commerciaux peut-être aussi ?
19:48 Oui, certainement des accords commerciaux.
19:50 Je pense que ce qui aujourd'hui peut être leur priorité, c'est quand même l'Ukraine effectivement,
19:58 parce que c'est important, parce que l'Ukraine, la France n'ira pas si les États-Unis décident de ne pas y aller.
20:03 On l'a bien vu à un moment quand Biden était hésitant, que ça a impacté aussi sur notre politique.
20:11 Et puis évidemment, le conflit israélo-palestinien qui est extrêmement dangereux pour toute cette région.
20:19 Je pense que le président Biden aussi a rencontré les différents représentants arabes de la région.
20:26 Et que justement, il y a un projet qui avait été mis sur la table de trêve en tout cas.
20:34 Donc aujourd'hui, effectivement, ils vont certainement beaucoup parler du conflit israélo-palestinien.
20:40 Patrice.
20:42 Il est évident qu'il y a le fait de parler des sujets d'actualité qui nous concernent.
20:49 Naïma vient d'en parler, l'Ukraine, le conflit au Proche-Orient.
20:53 Maintenant, ce qui serait intéressant, mais ça on ne peut pas le savoir, c'est ce qu'on appelle le secret de défense.
20:58 Il y a des choses qu'on ne saura pas, qu'on saura beaucoup plus tard.
21:01 Les deux chefs d'État sont engagés dans une sorte de démocratie libérale, ça on le sait bien.
21:07 Il y a la perspective des élections américaines et là, on sait très très bien qu'il y a une forte complicité entre Emmanuel Macron et Joe Biden.
21:21 Il y a moins de complicité entre Emmanuel Macron et Donald Trump.
21:26 Donc il y a des conversations, on s'en doute, qui vont porter sur l'OTAN.
21:32 Qu'est-ce qui peut se passer si jamais Joe Biden s'en va ? Dans quel État va-t-il laisser les choses ?
21:38 Est-ce qu'il est certain que Donald Trump ne va pas donner un coup de poing sur la table et dire "L'OTAN ça va être terminé si les autres pays ne mettent pas autant d'argent que les États-Unis" ?
21:52 On ne sait pas, on ne sait pas très bien.
21:53 Comme disait le général De Gaulle, l'OTAN ce machin, voilà, pour offrir encore le général De Gaulle.
21:59 Non, moi je pense qu'il faut juste rappeler, puisque vous avez parlé de Donald Trump, il faut juste rappeler que sous sa présidence, il n'y a pas eu de guerre, du tout.
22:06 Il n'a déclenché aucune guerre.
22:08 Et puis la deuxième chose que je voudrais souligner, les accords d'Abraham, c'est quand même Donald Trump qui commençait à être signé par des pays très importants, des pays arabes très importants,
22:19 et qui allait être signé notamment par les Émirats Arabes Unis, notamment l'Arabie Saoudite qui s'apprêtait à aller signer.
22:26 C'est intéressant aussi de voir comment à ce moment-là s'est déclenché cette attaque terroriste du 7 octobre, parce qu'il y avait aussi, si l'Arabie Saoudite avait quand même signé, ça aurait été un changement très important pour la région.
22:41 Maintenant, il faut encore dire que ces pays-là, comme l'Arabie Saoudite, l'Égypte, la Jordanie et d'autres pays arabes très importants, ont intérêt de toute façon à ce que ça se calme sur cette région,
22:57 et ils n'ont absolument pas intérêt à ce que l'Iran prenne le leadership, sachant qu'aujourd'hui c'est le Hezbollah qui est en train d'attaquer Israël, donc il n'y a pas intérêt.
23:07 Vous restez bien autour de cette table. Harold, vous restez également, on aura besoin en retour de pub de vos informations, éclaircissements également sur ce qu'il va se passer ce midi déjà et cet après-midi entre Emmanuel Macron et Joe Biden.
23:22 Vous restez bien sur CNews. A tout de suite.
23:34 Il est bientôt midi et demi sur CNews et vous vivez en ce moment même l'arrivée de Joe Biden sur les Champs-Élysées au niveau de l'arc de triomphe où l'attendent Emmanuel et Brigitte Macron.
23:46 Nous sommes toujours autour de ce plateau avec Harold Eman, Patrice Saoudite et Naïma M. Fadel. Merci à tous les trois d'être avec nous cet après-midi, ce midi plutôt, et The Beast, la voiture de Joe Biden la plus sécurisée au monde sûrement, avec à bord le président américain, semble-t-il, avec Jill Biden.
24:03 Il y avait un petit questionnement autour de la présence de Jill aujourd'hui, Harold.
24:09 Oui, mais apparemment elle est là parce que leur fils a un procès à Washington. Donc on avait pensé qu'elle irait à Washington pour le soutenir moralement.
24:22 Quel est le programme de cette visite, en tout cas de cet après-midi, entre les deux hommes, les deux couples en l'occurrence ?
24:29 Alors il y a la partie purement cérémonielle. Donc il y a honneur au drapeau, les deux hymnes, passage en revue des troupes, dépôt de gerbe au pied de la tombe du soldat inconnu, ravivage de la flamme, sonnerie au mort, minute de silence, encore les hymnes nationaux, un défilé aérien,
24:51 salutations aux autorités et au comité de la flamme, la signature du livre d'or, salutations aux porte-drapeaux américains et français, salut devant le drapeau du comité de la flamme,
25:04 présentation des délégations américaines et françaises et présentation du détachement par le commandant des troupes. Et ensuite on va à l'Élysée.
25:13 Et justement on va à l'Arc de Triomphe, cher Harold, vous faire vivre en direct cette poignée de main entre les deux hommes.
25:20 Merci beaucoup.
25:22 (Bourdonnement)
25:25 (...)
25:53 (...)
26:12 Harold, un petit mot peut-être sur, alors on le voit, Joe, Jill et Emmanuel Macron qui saluent le public autour des Champs-Élysées sous un dispositif de sécurité on l'imagine énorme.
26:24 C'est vrai que ça a fait beaucoup grincer des dents dans Paris la visite de Joe Biden et en même temps les quelques derniers jours de Volodymyr Zelensky parce qu'effectivement,
26:33 en plus des travaux des Jeux Olympiques dans Paris, la circulation est absolument coupée de partout. Mais enfin, il faut tout de même assurer la sécurité de ces hommes en l'occurrence.
26:47 Harold, un mot sur les discussions, sur quoi porteront-elles cet après-midi ?
26:52 Alors normalement, elles devaient porter sur le Moyen-Orient, bien sûr, aussi les dossiers commerciaux, celui de la riposte, je dirais, de notre continent,
27:09 au Inflation Reduction Act qui est l'espèce de promotion, c'est la mesure américaine de stimulation économique qui comprend un peu de protectionnisme et voilà le dossier économique.
27:26 Ensuite, il parlerait de la Chine où bien sûr, n'oublions pas que Taïwan et la Chine, c'est extrêmement tendu, mais pas encore la guerre.
27:37 Et on n'hésite plus maintenant à dire qu'une guerre est possible ici ou là. On voit que les puissances se désinhibent.
27:44 En tout cas, la Russie est désinhibée et la Chine est véritablement sur un chemin belliqueux, prononcé.
27:54 Et puis, ils parleront aussi, ils prépareront tous les rendez-vous internationaux.
28:00 Il y a le sommet du G7 de la mi-juin, le sommet du G20 à Rio un peu plus tard.
28:07 Et tout ça, ça se prépare et les deux hommes pourront le faire puisque déjà, ça fait quelques jours qu'ils se croisent.
28:19 - L'hymne américain. - L'hymne américain. On va écouter.
28:24 (Musique)
28:50 (Musique)
29:01 - Harold, un mot peut-être sur Joe Biden. Alors est-ce que cette visite en Europe et en France, ça peut jouer sur sa potentielle réélection novembre prochain ?
29:16 - Pas vraiment parce que le seul fait qu'il aille à l'étranger comme ça, ça ne va pas le rendre follement populaire.
29:24 Mais on dit qu'un président qui va à l'étranger se présidentialise et ça le remonte le moral.
29:34 - Naïma, vous avez sûrement écouté Alijé si vous avez une réaction. - Non, non, ça lui remonte à lui le moral ou aux Américains ?
29:41 - J'ai regardé la Marseillaise donc j'ai refait. - Je ne l'avais pas entendu. On va justement écouter la Marseillaise alors sur les Champs-Élysées.
29:48 (Musique)
30:17 (Musique)
30:33 - Naïma, j'allais donc vous poser cette question. C'est vrai que ces deux hommes ne se lâchent plus depuis l'arrivée de Joe Biden en l'occurrence en France pour les cérémonies des 80 ans du débarquement.
30:45 Il y a eu cette cérémonie franco-américaine puis cette cérémonie internationale pendant laquelle Joe Biden a donc livré un discours hautement politique.
30:54 Alors historique au début et petit à petit il en est venu à parler de tyran, à parler de la Russie qui est envahie sans jamais évoquer Vladimir Poutine.
31:06 C'était jeudi. Donc visite hautement symbolique. Vous avez sûrement écouté ce discours de Joe Biden jeudi. Qu'en retenir selon vous ?
31:17 - Écouter hautement politique, oui. Je peux me permettre de dire que pour moi je trouve que c'est un discours qui était extrêmement bâtanguerre.
31:27 Ça dénote de l'interview qu'a donnée le président Nicolas Sarkozy qui était une interview extrêmement lucide sur la situation géopolitique et sur la volonté qu'aujourd'hui il faut vraiment être plutôt les faiseurs de paix que les faiseurs de guerre.
31:49 Et moi je vous avoue qu'entre le discours de M. Biden et puis aussi de M. Zelensky à l'Assemblée nationale, je trouve que c'est des discours qui sont extrêmement inquiétants.
32:03 Et je trouve que la France se distingue en étant dans le camp des faiseurs de paix. Et nous avons dans nos politiques, et je recite encore Nicolas Sarkozy mais aussi Dominique de Villepin, Hubert Védrine,
32:17 qui peuvent être réellement des porte-parole vers la paix. Voilà. Et c'est ce que je souhaite en tout cas. Et je crois que les Français dans la majorité ce qu'ils souhaitent c'est qu'avant tout on ait des discours de paix.
32:31 - Patrice Arditti.
32:33 - Je suis tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Naïma. On a l'impression que Joe Biden et M. Zelensky ont pris le prétexte de cette commémoration du débarquement pour parler de guerre.
32:49 Et c'est dommage parce que justement cette commémoration du débarquement aurait pu pousser absolument tout le monde à dire qu'il n'y avait rien de mieux que la paix et qu'il fallait que plus jamais il n'existe un débarquement dans ce genre puisqu'il ne devrait plus y avoir de prétexte à débarquement.
33:09 Alors bien entendu nous sommes dans une situation internationale qui est absolument épouvantable et à chaque fois qu'il y a une scène, eh bien une autorité doit faire ce qu'il faut pour essayer d'avaliser un certain nombre de propos pour montrer dans quelle direction il va.
33:25 Mais là Harold tout à l'heure disait à propos du discours de Joe Biden que c'était mi-figue mi-raisin. Est-ce que ça allait lui servir ou pas ? J'ai l'impression que ça va lui servir quand même pas mal parce qu'il s'est servi justement, il a utilisé son voyage en France pour dire aux Américains un certain nombre de choses.
33:45 Et c'est certainement assez important parce que Biden est plus va-t-en-guerre dans certains domaines que pourrait l'être Trump si jamais il revenait au pouvoir et j'ai l'impression qu'il a fait un forcing pour être réélu et qu'il serait extrêmement écouté dans son pays.
34:07 On va peut-être vous faire ce moment actuellement sur l'orgue de triomphe.
34:10 Sonnerie aux morts.
34:12 Sonnerie aux morts.
34:17 Sonnerie aux morts.
34:23 Oh, say can you see, by the dawn's early light, What so proudly we hailed at the twilight's last gleaming?
34:43 Whose broad stripes and bright stars through the perilous fight, O'er the ramparts we watched were so gallantly streaming?
35:01 And the rocket's red glare, the bombs bursting in air, Gave proof through the night that our flag was still there.
35:20 Oh, say does that star-spangled banner yet wave O'er the land of the free and the home of the brave?
35:47 On peut en parler rapidement ou le signaler ?
35:50 Allons enfants de la patrie, le jour du point est arrivé. Contre nous de la tyrannie, les torts d'assaut n'ont rien levé.
36:10 Entendez-vous, dans les campagnes, s'échapperont ces soldats. Ils ne leur jugeront pas, et garderont fils dans campagne.
36:25 S'abuseront-ils si rien ne les oublieront-ils ? En sont, en sont, en sont, en sont, que sont les milliers d'hommes qui ont résisté ?
36:45 Voilà donc pour l'hymne américain et l'hymne français à l'instant sous l'arc de triomphe.
37:01 Et ces deux hommes qui se tiennent devant la flamme du soldat inconnu, Joe Biden et Emmanuel Macron,
37:07 on attend désormais un défilé aérien au-dessus des Champs-Elysées.
37:11 Il y a quand même un petit peu de public, on se posait la question tout à l'heure, Naïma.
37:14 Un petit peu de public, une tribune officielle évidemment, au niveau des Champs-Elysées.
37:18 Ils vont ensuite descendre l'avenue des Champs-Elysées, alors peut-être pas l'un avec l'autre,
37:23 mais en tout cas, voilà, les deux hommes vont descendre l'avenue des Champs-Elysées pour un déjeuner, n'est-ce pas Harold ?
37:28 Oui, accompagnés par la garde à cheval d'ailleurs.
37:31 Est-ce que la France a réellement un rôle à jouer, par exemple dans les discussions autour du Proche-Orient aujourd'hui, Harold ?
37:39 Ah oui, nettement. Les États-Unis sont très demandeurs, ils ne veulent pas du tout être seuls au Moyen-Orient.
37:46 Et pour Washington, Paris est la capitale qui sait parler au Liban,
37:54 parce que la France parle au Hezbollah, alors que les États-Unis, non.
37:59 Donc c'est déjà une fluidité qui existe et la France a presque 900 soldats sous bannière de l'ONU physiquement dans le sud du Liban,
38:13 donc a un intérêt très poussé à s'occuper de ce qui se passe au Liban.
38:18 Donc ça, c'est la grosse carte pour Washington, Paris, Bayreuth.
38:23 C'est ça sur quoi ils comptent et les Israéliens aussi d'ailleurs. C'est très important pour eux.
38:29 Et n'oublions pas que même si nous n'avons plus des leviers très forts au Liban,
38:36 nous avons des contacts très, très poussés et une réputation relativement bonne.
38:44 Donc on arrive à parler au Hezbollah et toutes ces années,
38:47 les soldats de la Finul ont été largement épargnés de ces batailles alors qu'elles sont des cibles absolues.
38:56 C'est assez étonnant quand on voit leur camp, de voir avec quelle facilité le Hezbollah pourrait faire quelque chose,
39:04 parce qu'ils sont en plein pays Hezbollah, ils sont entourés du Hezbollah,
39:08 ils sont photographiés par le Hezbollah chaque fois que quelqu'un entre ou sort du camp.
39:14 Donc oui, on a ce rôle et c'est surtout le contact.
39:21 Alors que l'on entend Amazing Grace jouée par un pipe band, probablement américain, qui est d'origine écossaise normalement.
39:31 On a vu cette poignée de main très chaleureuse entre Joe Biden et Nicolas Sarkozy,
39:35 notamment à l'instant, les deux hommes se connaissent forcément de toute façon.
39:39 Et alors qu'on parle de la situation au Proche-Orient, cette information qui vient de nous parvenir,
39:43 l'armée israélienne, vous le voyez sur l'écran, qui annonce avoir libéré 4 otages en vie à Gaza, une réaction Patrice Arditi ?
39:52 C'est la meilleure nouvelle de la journée, bien entendu.
39:57 Et franchement, il faut que ça se poursuive.
40:02 On sait tous que ce qui se passe entre Israël et Gaza, ça se poursuivra.
40:11 Ceux qui espèrent que ça s'arrête, je crois qu'ils se trompent complètement.
40:15 Ça ne cessera que si le Hamas n'existe plus, du moins les principaux dirigeants du Hamas.
40:22 Et ce que tout le monde cherche à obtenir, c'est la libération des quelques otages vivants qui doivent rester,
40:30 parce que tout le monde est extrêmement pessimiste.
40:33 Et on sait très très bien que le Hamas garde un certain nombre de dépouilles comme monnaie d'échange,
40:39 parce que s'il n'y a plus de monnaie d'échange, il n'y a plus de Hamas.
40:42 Signature du livre d'or de Joe Biden à l'instant, devant la flamme du soldat inconnu, Naïm M. Fadel.
40:50 Je voulais juste rebondir sur ce qu'a dit Harold, très justement.
40:54 C'est que le président de la République, Emmanuel Macron, a été un peu moqué au début,
41:00 quand il s'est tout de suite rendu au Proche-Orient et qu'il a rencontré les différents présidents.
41:08 Par exemple, le président égyptien, il a rencontré l'autorité palestinienne, il a rencontré le roi de Jordanie,
41:15 il a rencontré aussi le ministre des Affaires étrangères du Qatar.
41:20 Et c'était une très très bonne chose, parce que cette paix, et notamment, ce que j'espère de tous mes voeux,
41:27 l'application des accords d'Oslo, ne peut se faire qu'avec les personnes qui sont concernées dans cette région.
41:33 Et il avait la bonne idée, effectivement, de rencontrer tout le monde,
41:35 parce qu'on ne peut pas faire sans les responsables des pays arabo-musulmans.
41:40 Merci à vous tous d'avoir été avec nous cet après-midi.
41:44 Bon, c'est l'après-midi.
41:46 Oui, vous avez l'habitude, je crois.
41:48 Mais après-midi, c'est l'après-midi, par définition, cher Naïma.
41:51 Merci à tous les trois d'avoir été avec nous.
41:54 Je vous dis à demain, à partir de 11h, journée d'élection européenne.
41:58 N'oubliez pas d'aller voter, évidemment, et on aura ce taux de participation, le premier, à partir de midi,
42:03 en direct sur CNews avec Sandra Buisson, en direct du ministère de l'Intérieur.
42:06 A demain.
42:07 ♪ ♪ ♪