• il y a 8 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00 Bonjour, soyez les bienvenus, 12h, 13h, c'est Midi News Weekend, version concentrée du samedi.
00:08 Une heure d'info décliptée, analysée par mes deux invités.
00:11 Avec moi ce matin, Patrice Sarditti, journaliste.
00:13 Soyez le bienvenu, je suis ravi de vous accueillir mon cher Patrice.
00:16 Moi également.
00:17 Philippe David, animateur sur le radio.
00:19 Bonjour, soyez le bienvenu aussi.
00:21 Harold Iman, notre spécialiste des questions internationales et on accueillera avec beaucoup de plaisir dans quelques instants.
00:27 Et Célia Barotte, notre journaliste police-justice, qui sera également avec nous.
00:31 Vous le comprenez, on va commencer par cette attaque armée hier dans la banlieue de Moscou.
00:36 Attaque armée revendiquée, vous le savez, par l'État islamique.
00:40 Le bilan s'est alourdi.
00:41 On parle maintenant de 115 morts et de plus de 100 blessés.
00:45 On verra cela dans quelques instants, mais en fait, j'allais vous oublier.
00:49 Un point sur l'information avec vous, Isabelle Piboulot.
00:53 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:55 Les Anglais sont sous le choc après l'annonce du cancer de la princesse Kate.
00:59 L'épouse de l'héritier du trône a entamé une chimiothérapie préventive.
01:03 Nouvelle éprouvante pour la famille royale britannique, déjà confrontée à la maladie.
01:08 Le roi Charles III étant également atteint d'un cancer.
01:11 Depuis hier, les messages de soutien affluent du monde entier.
01:14 Écoutez.
01:15 Nous venons d'apprendre la terrible nouvelle.
01:20 Nos pensées vont à la Duchesse de Cambridge, aux membres de sa famille et à ses amis
01:25 pendant cette période incroyablement difficile.
01:28 Nous lui souhaitons un bon rétablissement.
01:30 J'espère que cela mettra un terme aux spéculations.
01:34 En Grande-Bretagne, nous avons des lois très strictes sur la protection de la vie privée en matière de santé.
01:39 Et comme nous l'avons vu précédemment, la reine et le prince Philippe n'ont pas fait de commentaire sur leur santé.
01:47 C'est donc très inhabituel que le roi et la princesse de Galles annoncent très courageusement, je pense, qu'ils ont un cancer.
01:53 Le fait que nous la voyons face caméra, juste elle, dans un cadre familial détendu,
02:01 c'est une façon révolutionnaire pour un membre de la famille royale de faire une déclaration.
02:06 Nous ne sommes pas habitués à voir quelque chose comme ça.
02:10 Je pense que c'est une réponse et une réaction directe à la ferveur des réseaux sociaux.
02:16 Soupçonné d'avoir projeté un attentat contre un centre commercial à Lille,
02:20 un adolescent de 14 ans a été mis en examen à Paris hier et placé sous contrôle judiciaire.
02:25 Selon le parquet national antiterroriste, le jeune homme avait notamment partagé de la propagande du groupe Etat islamique.
02:32 Il a été interpellé mercredi dans le nord alors que des policiers réalisaient une visite à son domicile.
02:38 Au volet politique, les Républicains lancent à leur tour leur campagne.
02:42 Pour les Européennes de juin, en tête de liste, François-Xavier Bellamy.
02:46 A la seconde place, la céréalière Céline Imard et l'ancien général Christophe Gomart en numéro 3.
02:52 Le rassemblement inaugural est prévu à 16h30 dans l'enceinte des docks de Paris à Aubervilliers.
02:57 Rendez-vous à suivre sur CNews bien sûr.
03:00 Enfin, la 30e édition du Cid Action se déroule ce week-end.
03:04 Vous avez jusqu'à demain inclus pour participer et d'autres nouvelles.
03:09 Vous pouvez participer et aider à financer la recherche en envoyant don d'EON par SMS au 92 110 par téléphone,
03:18 en appelant le 110 ou sur le site internet CidAction.org.
03:22 Voilà pour l'essentiel de l'actualité. C'est à vous Thierry.
03:25 On retrouve dans quelques instants, dans 10 minutes.
03:27 Ma chère Isabelle et je salue Célia Barotte qui nous a rejoint.
03:30 Bonjour Thierry.
03:31 Bienvenue.
03:32 On commence par cette attaque armée hier dans la banlieue de Moscou.
03:36 On fait un rapide rappel des faits avec Célia Gueyere, s'il vous plaît.
03:40 Sur ces images, les spectateurs venus assister au concert s'installent à leur place.
03:46 Un cri retentit.
03:48 S'en suit plusieurs longues minutes de tir nourri dans la salle.
03:53 La scène s'est déroulée dans une salle de concert de la proche banlieue de Moscou aux alentours de 20h ce vendredi.
04:05 A l'extérieur, les proches de spectateurs se massent devant le bâtiment et assistent impuissants aux va-et-vient des secours.
04:11 Certains n'ont aucune nouvelle de leurs proches.
04:14 A 19h59, ma femme m'a envoyé une photo. Je lui ai répondu et elle a lu ce message, mais n'a pas lu le message suivant.
04:22 Ça s'est produit littéralement en une minute.
04:24 La police n'a rien pu me dire, ni les médecins. Personne ne sait rien.
04:31 Évidemment que je suis paniqué. J'ai essayé d'appeler cinq hôpitaux.
04:35 Toutes les lignes sont occupées. Je ne sais pas quoi faire.
04:38 Au cours de l'attaque, un violent incendie s'est déclaré.
04:45 Les flammes ont dévoré une grande partie du bâtiment tout au long de la nuit.
04:49 Une attaque revendiquée par le groupe ETA Islamique.
04:52 Harold Iman, vous êtes avec nous, vous êtes notre spécialiste des questions internationales.
04:58 Première question, pourquoi cette attaque en Russie ?
05:01 Alors, on n'a pas vraiment d'autre message que celui qu'a laissé ETA Islamique au Khorasan,
05:10 c'est-à-dire l'ETA Islamique, section Afghanistan et Tadjikistan.
05:16 Et ils ont fait allusion au sang des musulmans qui étaient sur les mains du régime russe
05:25 et de tous les chrétiens russes.
05:28 Donc l'attaque se justifie sur le plan idéologique de cette façon.
05:33 Le timing, on ne le comprend pas spécialement, mais on ne peut pas vraiment faire le lien avec l'Ukraine.
05:40 Bien sûr, il y a des tentatives de le lier.
05:44 Côté ukrainien, les services secrets ont dit que c'était un montage, dans un premier temps seulement,
05:50 que c'était un montage des services russes.
05:52 Et côté russe, on dit qu'il y a des complicités ukrainiennes,
05:56 parce que les assaillants ont fui vers la frontière ukrainienne.
06:01 Mais c'est un peu logique, vu que c'est la frontière naturelle avec Moscou.
06:08 Vous n'avez pas tellement d'autres choix tout proches.
06:12 Et ils ont été arrêtés en essayant de s'approcher de la frontière.
06:17 Donc voilà, on n'a pas vraiment l'explication d'une date précise.
06:22 Et on va parler de la direction de Moscou avec notre correspondant Igor Kourachenko.
06:27 Bonjour Igor, merci d'être avec nous dans BNews Weekend.
06:30 On voudrait faire le point avec vous sur la situation.
06:33 Est-ce que le calme d'abord est revenu à Moscou ?
06:36 Racontez-nous les dernières informations dont vous disposez.
06:42 Oui, bonjour à toutes et à tous.
06:44 En effet, c'était une journée noire pour la Russie,
06:48 qui a été secouée par cette tragédie d'une ampleur vraiment sans précédent
06:52 depuis ces dernières années.
06:55 En effet, ce qu'on observe aujourd'hui et la nuit passée à Moscou,
07:00 c'est une véritable mobilisation, on peut dire, du peuple russe.
07:05 Nous étions parmi les premiers journalistes sur place.
07:09 On a vu beaucoup de voitures qui s'arrêtaient près de nous
07:12 en nous demandant si nous, en tant que journaliste, avons besoin
07:16 ou bien si nous connaissons quelqu'un qui a besoin de l'aide.
07:20 Le taxi est devenu gratuit sur cette zone.
07:24 Et puis on voyait les affiches un peu partout sur les rues de Moscou,
07:28 les affiches noires avec les messages de condoléances
07:32 aux victimes de cet acte vraiment barbare, où il est écrit "Nous pleurons".
07:36 Il y a une bougie sur le fond noir avec la date.
07:39 Mais il s'agit non seulement de la mobilisation de la population russe
07:44 face à cette tragédie, mais également une mobilisation des autorités russes.
07:49 On sait bien qu'il y a la vice-premier ministre, par exemple le ministre de la Santé,
07:55 qui coordonnait pendant toute la nuit le travail des ambulances,
07:59 car il y avait vraiment beaucoup de victimes.
08:01 Et ce qu'on a vu, en effet, c'est qu'il y avait des voitures d'ambulances
08:05 qui venaient et qui partaient.
08:07 On a vu vraiment énormément de voitures d'ambulances sur place.
08:13 On a vu beaucoup de blessés pour l'instant, si on parle du bilan.
08:19 Je tiens à vous dire que les chiffres ne sont pas encore exacts,
08:23 mais ce que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il y a près de 120 blessés,
08:27 encore plus de 120 blessés, et donc 115 morts.
08:32 Et on a reçu tout à l'heure la déclaration du gouverneur de la région du Moussou,
08:37 qui a été d'ailleurs dans cette salle où la tragédie s'est déroulée,
08:43 et il dit qu'il était vraiment choqué par l'ambiance,
08:47 par ce qui s'est passé, par ce qu'il a vu.
08:50 Donc il a dit que le bilan va probablement s'alourdir.
08:55 Mais il y a aussi les gouverneurs de plusieurs régions
08:58 qui expriment leurs condoléances aux moscovites, aux peuples russes,
09:03 à toutes celles et ceux qui ont été touchés par cette tragédie,
09:07 car il s'agit vraiment d'une tragédie d'ampleur vraiment nationale.
09:12 Dernière question, Igor, il y a eu des arrestations,
09:16 et Moscou dit avoir arrêté quatre assaillants.
09:19 Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur ces dernières informations
09:21 qui sont tombées ce matin ?
09:25 Oui, tout à fait, les quatre personnes qui ont été impliquées directement
09:29 dans cet attentat, c'est-à-dire qu'ils tiraient sur les personnes.
09:32 D'ailleurs, les images qui circulent sur les réseaux sociaux
09:35 font vraiment froid dans le dos, car ils étaient équipés de fusils d'assaut,
09:39 ils tiraient ouvertement sur les personnes.
09:42 Donc ces quatre personnes ont été arrêtées,
09:44 mais j'attire votre attention au fait où ils ont été arrêtés.
09:48 C'était donc la région de Bryansk, qui se trouve pas loin de l'Ukraine.
09:52 C'est une région en effet frontalière avec l'Ukraine,
09:56 et d'ailleurs on reçoit déjà premiers témoignages de ces personnes arrêtées.
10:02 Donc je suis sûr que dans les prochaines heures,
10:06 on va avoir beaucoup plus de détails.
10:08 Merci beaucoup, Igor Kourachenko, notre correspondant à Moscou,
10:12 qu'on retrouvera notamment chez Lionel Rousseau cet après-midi.
10:15 Merci beaucoup pour ces dernières précisions.
10:18 Petite réaction, Philippe David et Patrick Sarditti,
10:21 sur ce qui s'est passé à Moscou.
10:23 Hier dans la banlieue de Moscou, ça rappelle une scène qu'on a vécue en France
10:27 avec le Bataclan, et là on ne peut qu'y penser.
10:30 Oui, 115 morts, le Bataclan c'était 130 de mémoire,
10:33 et là 115 malheureusement, le bilan n'est que provisoire.
10:36 Je me rappelle en début de matinée sur CNews, on parlait de 93 morts,
10:39 on en a déjà 22 de plus.
10:41 Comme le disait Igor Kourachenko, il y a une chose importante
10:44 qui doit revenir dans la mémoire des Russes,
10:47 c'est l'attentat du théâtre Dubrovka, octobre 2002,
10:51 d'un commando tchétchène, 20 hommes 20 femmes, à peu près une quarantaine,
10:55 130 morts.
10:57 C'est pratiquement le même chiffre, et inutile de dire qu'on peut imaginer
11:00 le traumatisme qui doit revenir dans l'inconscient collectif,
11:04 comme si demain on avait à nouveau un Bataclan en France.
11:06 Ce serait quelque chose de terrifiant, et les images sont absolument terrifiantes.
11:10 Patrice.
11:11 Moi ce que j'attends, ce que tout le monde attend,
11:13 c'est les réactions de M. Poutine évidemment.
11:15 Toujours pas de réaction.
11:17 Parce que beaucoup de choses vont dépendre de sa réaction,
11:20 souvenez-vous, dès le début, hier, en début de soirée,
11:24 ou au milieu de soirée, il y avait des rumeurs
11:27 sur lesquelles les Ukrainiens avaient télécommandé cet attentat,
11:30 si c'était une catastrophe, si c'était évidemment le cas,
11:33 et là franchement, il va y avoir des règlements de compte,
11:37 4 assaillants qui n'ont pas été abattus,
11:39 ce qui est curieux de la part des forces de l'ordre russe,
11:43 on a eu des photos, il paraît que certains d'entre eux sont connus de la police,
11:52 maintenant ce qui surprend particulièrement,
11:54 c'est la manière quasi-militaire dont cet attentat a été fomenté.
12:00 Ils ont franchi les portiques, il y a des portiques,
12:02 maintenant l'enquête dira si les portiques de ce centre commercial,
12:06 et ces salles de concert, marchaient ou pas.
12:09 Ils ont franchi les portiques, regardez la manière horrible
12:12 avec laquelle ils ont procédé.
12:15 Ils ne tiraient pas à la Kalachnikov comme on peut malheureusement le voir
12:21 dans certains autres attentats, c'est pas le "tarararara",
12:24 c'était des petits coups, 2 coups, 3 coups,
12:26 pour vraiment cibler certaines personnes.
12:29 Et ça c'est carrément du militaire ou du paramilitaire.
12:33 Alors franchement, il va y avoir, je crois, beaucoup d'enquêtes de fait.
12:38 Il y a quand même à noter que le chef du FSB, la grande sûreté, Moscovite,
12:44 c'était lui qui était responsable au moment de l'attentat dans le métro
12:48 il y a pas mal d'années, on pensait qu'il allait être limogé,
12:51 et il est toujours là, à mon avis.
12:54 Il risque d'y avoir des sanctions.
12:56 On va trouver tout de suite Claude Moniquet,
12:58 que vous connaissez, notre spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
13:02 Claude Moniquet, merci d'être avec nous.
13:04 Tout d'abord, que vous inspire cette attaque revendiquée par l'État islamique ?
13:09 Ce que ça m'inspire, premièrement, d'abord bien sûr, comme tout le monde,
13:13 de l'effroi et un rappel du pataclan,
13:17 un rappel des dégâts terrifiants que l'islamisme armé a fait en Europe et en France.
13:22 Et puis deuxièmement, un sentiment d'amertume certainement,
13:26 parce qu'il faut être très conscient que ce qui s'est passé hier soir,
13:29 c'est une énorme victoire pour l'État islamique,
13:34 c'est une énorme victoire pour les djihadistes.
13:36 C'est la première fois depuis 2017 qu'ils arrivent à commettre un attentat de masse.
13:40 Et quel attentat en dehors d'une zone de djihad dans un pays européen
13:45 et dans un pays en plus qui est particulièrement surveillé et protégé.
13:51 C'est ce que disait justement Claude, c'est ce qu'évoquait Patrice,
13:54 ça veut dire qu'il y a quand même des failles dans le système de défense russe.
13:58 Et c'est ça qui surprend.
13:59 Écoutez, nous, nous avons Vigipirate, nous sommes en guerre avec l'islamisme radical depuis 30 ans.
14:06 Et on a quand même eu le 13 novembre.
14:08 Les États-Unis ont eu le 11 septembre.
14:11 La sécurité 100%, ça n'existe pas.
14:15 Si vous êtes en face d'un ennemi décidé, intelligent,
14:18 qui se prépare en mettant un certain temps,
14:21 qui va éviter les communications électroniques, etc.
14:24 Eh bien, vous avez un risque non nul d'un passage à l'acte réussi.
14:30 C'est tout ce que je peux dire.
14:31 Et ce qu'on sait aussi, Claude, et vous allez me le confirmer,
14:34 c'est que les États-Unis avaient alerté la Russie.
14:38 Il y avait une alerte également pour tous les résidents américains en Russie
14:42 en disant "faites attention, n'allez pas dans les salles de concert".
14:45 Et la Russie n'a pas prêté attention à ces messages.
14:50 Alors qu'effectivement, on sait, les rapports entre la Russie et les États-Unis
14:53 ne sont pas au beau fixe.
14:55 Alors effectivement, il y a deux semaines, il y avait eu des messages
14:58 de l'ambassade américaine et de l'ambassade britannique à leur communauté locale,
15:02 à leurs expatriés, disant "évitez les zones de concentration des foules
15:07 et des étrangers parce qu'il y a un risque réel et imminent d'attentat extrémiste".
15:12 Sans plus de précision, par ailleurs.
15:14 Et ça, évidemment, ça a été public.
15:16 Les autorités russes le savaient.
15:18 Maintenant, est-ce qu'elles ont pris, comme elles le disent là,
15:20 de la propagande, comme M. Poutine le déclarait il y a trois jours encore ?
15:26 Ou est-ce que, simplement, ils ont eu trop confiance dans leur système de sécurité ?
15:31 Ou est-ce qu'ils étaient trop concentrés sur la chasse aux opposants,
15:34 puisque c'était le moment aussi de l'élection présidentielle ?
15:38 Ça, l'avenir le dira peut-être.
15:40 En tout cas, je ne suis pas sûr qu'on le sache,
15:42 parce qu'il y a quand même une certaine opacité en Russie
15:44 autour de tout ce qui touche le maintien de l'ordre et la sécurité.
15:47 Pour le moment, silence radio de Vladimir Poutine,
15:50 qui n'a pas encore pris la parole.
15:52 Alors, je pense que Vladimir Poutine est confronté à deux problèmes.
15:55 Le premier problème, c'est qu'il est clair,
15:57 quelle que soit l'origine de la frappe,
16:00 même si aujourd'hui nous savons que c'est l'État islamique,
16:03 c'est un énorme échec pour lui.
16:05 Grand succès pour l'État islamique, mais énorme échec pour lui
16:08 qui se présente en garant de la sécurité de la Russie.
16:11 Et là, dans la banlieue de la capitale de son pays,
16:14 on a au moins 115 morts, et peut-être beaucoup plus,
16:17 d'après le dernier bilan.
16:19 Et puis deuxièmement, je pense qu'il hésite à la manière
16:22 dont il va présenter les choses.
16:24 Est-ce qu'il va être sincère et honnête,
16:27 dire "voilà, nous avons une guerre en Ukraine,
16:29 mais ça c'est toute autre chose,
16:31 c'est le terrorisme islamiste qui nous vise tous,
16:34 nous devons nous entendre".
16:36 Il y a moyen de présenter ça comme ça,
16:38 "nous devons nous entendre, nous réconcilier,
16:40 faire la guerre à cet ennemi".
16:42 Il va essayer d'impliquer l'Ukraine d'une manière ou d'une autre.
16:45 Ça semble difficile, et je pense que ce serait
16:47 politiquement extrêmement risqué pour lui.
16:49 Mais je crois qu'il est dans cette hésitation
16:51 entre comment expliquer cet échec,
16:53 et comment l'utiliser dans ma propagande.
16:57 Merci Côte de Moniquet pour toutes ces précisions.
17:00 Je rappelle que vous êtes notre spécialiste des questions
17:03 de terrorisme et de renseignement.
17:05 Il est 12h16, je suis un petit peu en retard,
17:07 on va faire le tour de l'info avec Isabelle Piboulou,
17:09 que je re-salue.
17:11 Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer
17:14 sur un appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
17:17 Un vote prévu aujourd'hui a été reporté.
17:20 À lundi, huit des dix membres non permanents du Conseil
17:23 ont travaillé sur un projet de résolution
17:25 exigeant également la libération inconditionnelle
17:28 des otages et la levée des obstacles à l'aide humanitaire.
17:31 En France, un an après la violente manifestation
17:34 à Sainte-Sauline, les anti-Mégabassines
17:37 organisent des commémorations.
17:39 Près de 500 personnes sont attendues pour un rassemblement
17:42 entre Sainte-Sauline et la commune de Melle.
17:45 Par ailleurs, demain, une saisine doit être présentée
17:48 à l'encontre de Gérald Darmanin pour faux témoignages
17:51 sur le déroulé de la manifestation du 25 mars 2023.
17:54 Enfin, un mot de football.
17:56 À un peu moins de trois mois de l'Euro 2024,
17:59 la France affrontera à Lyon en amicale l'Allemagne.
18:02 Ce soir, futur pays hot, les bleus seront privés
18:05 d'Antoine Griezmann, une première depuis près de sept ans.
18:08 La Mannschaft avait battu la France 2-1
18:11 le 12 septembre dernier à Dortmund.
18:14 Revanche à prendre pour les Français dès 21h.
18:17 - Merci Isabelle.
18:19 On revient sur cette attaque de Moscou.
18:22 L'Etat islamique a donc revendiqué cet attentat.
18:25 Mais pendant plusieurs heures, l'Ukraine et la Russie
18:28 se renvoyaient la responsabilité.
18:31 On voit tout cela avec Régine Delfour.
18:35 - Près de quatre heures après l'attaque terroriste,
18:38 le groupe djihadiste Etat islamique revendique l'attentat
18:41 et affirme que son commando a ensuite regagné sa base
18:44 en toute sécurité.
18:46 Plus tôt dans la soirée, Moscou accusait Kiev
18:49 d'en être l'auteur.
18:51 L'ancien président russe, Dmitri Medvedev,
18:54 a même déclaré que le gouvernement russe
18:57 tuerait tous les dirigeants ukrainiens
19:00 s'il s'avérait être impliqué.
19:03 De son côté, le renseignement militaire ukrainien
19:06 a pointé les services spéciaux russes.
19:09 - L'attentat terroriste de Moscou est une provocation
19:12 planifiée et délibérée des services spéciaux russes
19:15 sur ordre de Poutine.
19:17 Son objectif est de justifier des frappes encore plus dures
19:20 contre l'Ukraine et une mobilisation totale en Russie.
19:23 - L'ambassade américaine en Russie, quant à elle,
19:26 dit avoir averti il y a deux semaines qu'elle suivait
19:29 de près des informations selon lesquelles des militaires
19:32 étaient prêts à cibler de grands rassemblements à Moscou,
19:35 y compris des concerts.
19:38 La porte-parole de la diplomatie russe a réagi,
19:41 déclarant que si les Etats-Unis disposent ou disposaient
19:44 de données fiables à ce sujet, ils doivent les transmettre
19:47 immédiatement à la partie russe.
19:50 Ce à quoi la Maison-Blanche a répondu que les Etats-Unis
19:53 ont partagé ces renseignements avec les autorités russes.
19:56 - Célia, je me tourne vers vous.
19:59 On a évoqué avec Patrick Sardetti et Philippe David
20:02 ce qui s'est passé au Bataclan.
20:05 On ne peut pas l'oublier.
20:08 J'aimerais qu'on fasse un point avec vous sur la situation en France.
20:11 - Depuis janvier 2015, 24 attaques terroristes ont été perpétrées,
20:14 dont 10 depuis 2020.
20:17 Dans le même temps, 74 attaques ont été menées
20:20 en France.
20:23 Les attaques ont été menées en France depuis le début de l'année.
20:26 Dans le même temps, 74 attaques ont été menées en France depuis le début de l'année.
20:29 Dans le même temps, 74 attaques ont été menées en France depuis le début de l'année.
20:32 On peut distinguer plusieurs types de menaces.
20:35 La menace contestataire,
20:38 la menace de l'Etat islamique du Khorasan,
20:41 la menace d'Etat étranger qui souhaite déstabiliser notre pays
20:44 par le biais de personnes déjà présentes sur notre territoire
20:47 et la menace terroriste d'inspiration islamiste.
20:50 Cette dernière pourrait constituer un potentiel effet d'opportunité
20:53 cette dernière pourrait constituer un potentiel effet d'opportunité
20:56 notamment pour des profils endogènes voulant passer à l'acte
20:59 ou pour des organisations terroristes ciblant l'Occident
21:02 qui pourraient inspirer via leur propagande des individus présents sur le territoire national
21:05 ou encore piloter, projeter des individus.
21:08 Selon la DGSI, on constate que les profits des individus potentiellement dangereux
21:11 Selon la DGSI, on constate que les profits des individus potentiellement dangereux
21:14 sont assez jeunes, souvent très actifs en ligne,
21:17 très consommateurs de contenus violents, radicalisation parfois en quelques heures en ligne
21:20 très consommateurs de contenus violents, radicalisation parfois en quelques heures en ligne
21:23 sur des boucles Télégram et avec les réseaux sociaux.
21:26 Ils ont d'ailleurs déjà montré qu'ils sont capables de passer à l'acte rapidement
21:29 et le point de radicalisation maximum qui peut entraîner le passage à l'acte
21:32 c'est souvent la question du blasphème.
21:35 Ça génère beaucoup d'adhésion de la part de ces jeunes qui passent à l'acte.
21:38 Je vous propose d'ailleurs d'écouter les informations de Charlotte Dornelas
21:41 qui a pu s'entretenir avec Gérald Darmanin sur ce sujet.
21:44 Je vous propose d'ailleurs d'écouter les informations de Charlotte Dornelas
21:47 qui a pu s'entretenir avec Gérald Darmanin sur ce sujet.
21:50 On a le son de Charlotte mais en tout cas, on l'a.
21:53 On écoute Charlotte Dornelas.
21:56 Il expliquait que le renseignement français suivait 20 000 personnes.
21:59 Certains sont présents en France, d'autres ne le sont pas.
22:02 Il précisait lui-même que le chiffre ne voulait pas dire grand-chose
22:05 parce que certains sont déjà venus en France, voudraient y venir, tentent d'y venir
22:08 et donc ils sont évidemment surveillés pour les empêcher de rentrer en France.
22:11 Sur ces 20 000 personnes, il y en a 5 000 qui pourraient passer à l'acte d'un jour à l'autre
22:14 et certains parmi ces 5 000 sont eux aussi à l'étranger.
22:17 En revanche, les renseignements français en France suivent quotidiennement et physiquement 800 personnes
22:23 qui sont le haut de la menace aujourd'hui en France et notamment à l'approche des Jeux Olympiques
22:28 qui est évidemment le point de surveillance maximale pour le ministère de l'Intérieur.
22:32 Thierry, pour les Jeux Olympiques 2024, près d'un million d'enquêtes administratives de sécurité
22:37 doivent être réalisées selon les dernières informations du ministère de l'Intérieur.
22:41 89 000 ont déjà été effectuées donnant lieu à 280 avis d'incompatibilité en raison d'antécédents judiciaires,
22:49 de rapprochement avec les fichiers de renseignement, dont 6 fichiers S et 25 au QTF.
22:54 Merci pour toutes ces précisions. Petite réaction Philippe et Patrice, vous êtes inquiets ?
22:59 Quand on voit un attentat de cette ampleur à Moscou, ville qui est sous haute surveillance
23:03 et la Russie ayant des frontières, je peux vous garantir que ça fait très peur
23:06 pour ce qui pourrait arriver malheureusement à nouveau en France.
23:09 Patrice ? La protection maximale n'existe pas, on le sait depuis très longtemps, on en a déjà parlé ici.
23:15 On craint tous quelque chose pour les JO et dès l'annonce de l'attentat d'hier, on y pensait.
23:21 Ça peut malheureusement arriver, il faut faire confiance à nos services, des forces de l'ordre
23:27 qui vont évidemment entamer une sécurité renforcée.
23:30 Et on va terminer cette page spéciale consacrée à cet attentat à Moscou par la réaction politique.
23:35 Évidemment elles sont nombreuses, on va commencer par celle de Emmanuel Macron
23:39 qui a communiqué il y a quelques instants, on va peut-être le voir à l'écran.
23:45 "La France condamne avec fermeté l'attaque terroriste revendiquée par l'État islamique à Moscou.
23:51 Solidarité avec les familles des victimes, les blessés et le peuple russe."
23:56 Autre réaction peut-être celle de Marine Le Pen.
24:04 Celle de Marine Le Pen qui devrait arriver.
24:06 Voilà, les images terribles de l'attentat terroriste à Moscou nous rappellent avec effroi
24:10 la douleur et l'horreur du Bataclan, évidemment, on l'évoquait sur ce plateau.
24:15 Nos pensées à la population moscovite.
24:17 Autre réaction, celle de Jordane Bardella qui va s'afficher.
24:23 "C'est l'effroi après l'attaque d'une salle de concert à Moscou qui a fait 40 morts, de nombreux blessés.
24:29 Rien ne peut justifier cette haine aveugle qui frappe des civils."
24:33 "J'adresse ma solidarité aux moscovites endeuillés."
24:36 Et toute dernière réaction, celle de Jean-Luc Mélenchon.
24:40 Et c'est ainsi qu'on terminera cette page de consacrée.
24:43 Donc cette attaque, Jean-Luc Mélenchon sortant d'un discours à Ryan.
24:47 "J'apprends l'ignoble attentat à Moscou.
24:50 De terribles souvenirs reviennent.
24:52 Toute compassion et solidarité avec les victimes, leurs familles et le peuple russe."
24:58 Douleur, voilà.
24:59 Il est 12h24, on va marquer une pause.
25:01 On se retrouve dans quelques instants.
25:03 Merci Célia.
25:04 Vous restez avec moi aussi, évidemment.
25:06 Et on parlera de la santé de Kate, puisque c'est l'autre grosse actualité de la journée.
25:14 Bertrand Dekker, spécialiste de la menace britannique, nous rejoindra.
25:19 Harold, vous restez également avec nous.
25:21 Allez, à tout de suite.
25:22 On est bien sur CNews.
25:23 Soyez les bienvenus.
25:27 Il est un peu plus de 12h30, CBNews Week-end.
25:30 La dernière ligne droite.
25:31 Je vous présente mes invités dans quelques instants.
25:33 Mais tout de suite, on fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot, que je re-salue.
25:37 Kiev rejette toute accusation russe d'un lien dans l'attaque d'hier soir.
25:45 Au moins 115 personnes ont été tuées.
25:47 Les recherches dans les décombres prendront plusieurs jours.
25:50 11 individus ont été arrêtés, dont 4 assaillants présumés.
25:53 Après des tirs dans une salle de concert, le bâtiment a été incendié avec un liquide inflammable.
25:59 L'attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique.
26:02 Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a atterri en Égypte, à la frontière avec la bande de Gaza.
26:09 Un déplacement sur fond d'inquiétude grandissante quant à la situation humanitaire dans le territoire,
26:14 où une prochaine offensive terrestre israélienne à Rafah inquiète.
26:19 Enfin, en Formule 1, Max Verstappen partira en tête du Grand Prix d'Australie demain à Melbourne.
26:25 35e bol de sa carrière, le leader au championnat du monde est lancé à la poursuite d'un 10e succès de rang GP
26:32 qui lui permettrait d'égaler son record.
26:34 Course à suivre dès 5h du matin sur Canal+.
26:38 Merci beaucoup. Un rendez-vous évidemment à ne pas manquer.
26:42 Vous avez bien raison, on vous retrouve dans 15 minutes.
26:44 Je vous présente le plateau de mes invités.
26:47 Patrick Sarditti, Philippe David, mes deux grands témoins pour commenter cette actualité,
26:51 accompagné par Célia Barot, Harold Iman et j'accueille avec beaucoup de plaisir
26:56 Bertrand Dekker, grand spécialiste au combien de l'Amanashi britannique,
27:01 puisqu'on va parler de la santé de Kate, beaucoup avec vous évidemment.
27:06 Mais d'abord, rappel des faits, puisque Kate s'est exprimée par une simple vidéo,
27:10 on voit tout cela avec Juliette Saada et Charles Weber.
27:14 Son absence ces dernières semaines suscitait de nombreuses spéculations.
27:18 Le verdict est tombé, Kate Middleton atteinte d'un cancer.
27:22 L'annonce a bouleversé les britanniques.
27:25 Je me sens vraiment mal pour elle et sa famille, surtout pour les enfants.
27:28 Le cancer est une maladie effrayante. On ne sait jamais ce qui va nous arriver.
27:32 Mes pensées sont avec eux.
27:34 Je suis désolée pour William avec son père qui est malade, sa grand-mère décédée.
27:40 Et pour Kate qui a dû vivre les spéculations sur son mariage, ça a dû être horrible.
27:44 Ils essayent juste de protéger leurs enfants. C'est très triste.
27:48 En France, le président Emmanuel Macron a été l'un des premiers à réagir
27:52 par un commentaire sous la vidéo de la princesse de Galles.
27:55 Votre Altesse, dans cette période difficile que vous traversez,
27:58 Brigitte et moi vous souhaitons un bon rétablissement.
28:00 Votre force et votre résilience nous inspirent tous.
28:03 Depuis son compte X, le Premier ministre britannique Rishi Sunaka très vite réagit
28:07 en rappelant que la princesse de Galles avait l'amour et le soutien de tout le pays.
28:11 Un porte-parole du palais de Kensington a indiqué que la princesse Kate reprendra
28:16 ses fonctions officielles dès que son équipe médicale l'y autorisera.
28:20 Et on va prendre tout de suite la direction de Londres, retrouver notre correspondant Olivier Weber.
28:27 Bonjour Olivier. Kate occupe la une de tous les tabouïs d'anglais ce matin, je suppose évidemment.
28:38 Absolument, sans exception de tous les journaux, pas seulement les tabouïs,
28:42 avec un mot qui revient souvent, choc. Kate occupe aussi toutes les conversations
28:46 aujourd'hui entre amis, entre familles, ici en Grande-Bretagne et d'ailleurs partout dans le monde.
28:52 Après cette vidéo déchirante de deux minutes publiée hier soir,
28:56 une vidéo qui fera date dans les annales de l'histoire de la monarchie, je pense,
29:01 par sa sincérité et par son impact. Dans cette vidéo, on a vu Kate, la maman,
29:06 qui fait part de son choc au moment du diagnostic du cancer.
29:10 On a vu la communicante qui essaie de rattraper la bourde de la photo truquée d'il y a deux semaines,
29:15 la photo de famille, vous savez, si mal retouchée.
29:18 Et à la fin, on a vu la future reine d'Angleterre quand elle s'est déclarée solidaire
29:23 de toutes les autres familles du pays qui, elles aussi, connaissaient quelqu'un qui souffrait du cancer.
29:28 "Vous n'êtes pas seules", a lancé Kate et le son lui répond "You are not alone Kate".
29:34 "Vous n'êtes pas seules". Ça montre bien la vague de sympathie qui s'abat aujourd'hui sur le pays.
29:39 Décidément, Olivier, les mauvaises nouvelles s'enchaînent pour la monarchie britannique.
29:45 Oui, il y a une impression de crise. On commence à manquer de bras, en fait.
29:54 Depuis la mort de la reine Elisabeth il y a un an et demi, il y a le roi qui a un cancer maintenant,
30:00 Kate, qui a un cancer, Harry et Meghan exilés, le prince Andrew sur la touche
30:06 pour des histoires d'accusations d'abus sexuels.
30:09 Ça manque de stars, en fait, pour faire le boulot de tous les jours, le boulot des engagements royaux.
30:13 Tout repose réellement sur les épaules de Camilla désormais.
30:17 Merci beaucoup, Olivier Weber, notre correspondant permanent à Londres,
30:22 grand observateur de la monarchie britannique, mon cher Bertrand Descaires.
30:26 Kate, elle est éminemment populaire chez nos amis british.
30:31 Absolument, les Windsor, vous savez, c'est une saga, c'est une saga planétaire et elle a de loin le premier rôle.
30:37 Elle est la star à contester, même si Charles III en est le chef d'entreprise.
30:41 La star, c'est elle. Elle est plébiscitée par tous les sondages.
30:45 Elle est number one, numéro un depuis la mort de la reine.
30:48 Elle était en quelque sorte son héritière. Si c'est William, en tout cas, qui portera un jour la couronne,
30:53 c'était elle la numéro un. C'est la plus belle carte du jeu Windsor, si je peux dire.
30:58 Donc, en effet, pour revenir sur ce que disait le correspondant, on va manquer de premier rôle, incontestablement,
31:05 puisqu'on pense bien que s'ils ont communiqué, si elle a souhaité prendre la parole, c'est parce qu'elle va être absente.
31:11 Encore, c'était pour faire taire ces bruits, ces rumeurs incroyables, qu'il a lisé mourante, voire morte déjà.
31:16 C'est pour ça qu'elle a pris la parole.
31:18 C'est aussi qu'ils ont communiqué pour le fait qu'on a peur que son dossier médical ait été hacké, vous savez, à la London Clinic.
31:25 On a tenté de l'ouvrir et il semblerait, d'après les bruits qui parviennent, qu'on ne sache pas encore vraiment
31:30 si on est parvenu à ouvrir ce fameux dossier.
31:33 Donc, de façon à reprendre les choses en main, le palais de Kensington a souhaité être le premier vraiment à donner cette information.
31:40 Mais c'est grave, parce qu'on rappelle qu'elle a 42 ans et que médicalement parlant,
31:44 on sait qu'un cancer qui touche une personne qui est jeune, ça peut être très grave.
31:50 Comment avez-vous trouvé son intervention très digne, Bertrand ?
31:54 Très digne, évidemment.
31:56 Maintenant, physiquement, j'ai envie de dire qu'elle est amaigrie, le visage est émacié, le regard est sombre.
32:01 Quand on la connaît quand même bien, on est loin des belles heures de quête, en tout cas.
32:05 Donc voilà, l'Angleterre tout entière, surtout aujourd'hui, je pense, a peur, craint, évidemment,
32:13 parce qu'ils la connaissent très très bien et ils l'aiment beaucoup.
32:16 On rappelle qu'elle est la seule roturière de ce clan Windsor.
32:19 Elle avait vraiment réussi à tisser avec les gens un lien.
32:22 Elle était un peu comme eux et en même temps, elle faisait divinement le job.
32:26 Elle était comme les sujets de Sa Gracieuse Majesté et en même temps, terriblement Windsor.
32:30 Les Anglais adoraient ça, c'est le style quête.
32:33 Et puis, vous l'avez dit, elle va devoir se soigner, donc elle va être moins présente, évidemment, dans les médias.
32:38 C'était aussi le songe de son message.
32:40 Absolument, et c'est pour cela que le prince William, on se posait beaucoup de questions.
32:44 On se disait, certes, quête est en convalescence, mais pourquoi est-ce qu'on ne voit pas davantage William ?
32:48 On ne le voyait pas davantage parce qu'il était un type qui souhaitait rester auprès d'elle.
32:52 Il est quand même l'héritier du trône et alors, quand on se parle, le roi est toujours convalescent lui aussi.
32:57 Il n'assiste quasiment à plus aucune manifestation officielle.
33:01 En effet, comme le disait votre correspondant, tout repose désormais sur Camilla.
33:05 Elle a 77 ans, bientôt quand même.
33:08 Il va falloir, je pense, tenter de retrouver en tout cas une stabilité.
33:13 Je pense qu'alors où l'on est, les grands dirigeants de Buckingham Palace sont en train de se pencher sur la question.
33:17 Il va y avoir un problème.
33:19 Merci beaucoup d'avoir accepté de participer à notre émission, mon cher Bertrand.
33:23 Petite réaction, Philippe et Patrice ?
33:25 Alors évidemment, on est atterré qu'une maladie comme le cancer frappe une femme aussi jeune.
33:30 Malheureusement, ça frappe aussi des enfants.
33:32 J'ai peur que le discours de la reine de 1992, la reine Elisabeth II, avait parlé d'anus horribilis.
33:39 C'était l'année où on avait enchaîné le divorce du prince Andrew, le divorce de la princesse Anne,
33:45 les révélations de la crise, la grande crise dans le couple entre Charles et Diana.
33:51 Et ça, c'était terminé avec l'incendie du château de Windsor.
33:54 Inutile de dire que j'ai peur que 2024, entre le cancer du roi et le cancer de Catherine Middleton,
33:59 soit vraiment le deuxième anus horribilis pour les Windsor.
34:02 Oui, je pense même moi personnellement qu'on est davantage, même, on remonte à 1936,
34:08 pour moi, qui est l'abdication d'Edward VIII.
34:10 Jamais, pour moi, Buckingham n'a à ce point avancé dans le brouillard.
34:14 Patrice, un mot sur Kate ?
34:16 Bon, il ne faut pas généraliser, il y a énormément de personnes qui sont victimes d'un cancer.
34:21 Alors là, évidemment, dans la population britannique, on ne peut pas le nier,
34:25 c'est un petit peu différent de la population française.
34:27 Tout ce qui concerne la royauté prend une dimension absolument exceptionnelle
34:31 et certaines personnes en France n'arrivent pas à comprendre ça.
34:34 Mais cette empathie, on peut la trouver sympathique.
34:39 Et puis par-dessus ça, il y a quand même ces rumeurs,
34:43 cette pression médiatique depuis deux mois qui a surpris absolument tout le monde.
34:48 Et je crois qu'ils auraient dû communiquer un petit peu plus tôt.
34:51 Mais l'essentiel, quand même, c'est qu'on ait annoncé qu'elle subissait une chimio préventive.
34:56 Ça veut dire que peut-être que d'ici deux, trois mois, ça s'arrêtera là.
35:01 Et c'est ce qu'on peut espérer.
35:03 Maintenant, il y a un des titres de la presse britannique que je trouve extrêmement bien
35:06 et qui définit tout, c'est "Kate, vous n'êtes pas seule".
35:09 Eh oui, bon message aussi, évidemment.
35:11 Merci en tous les cas Bertrand, merci mille fois.
35:14 Direction Marseille maintenant.
35:16 On va évoquer l'inquiétude des habitants d'un quartier à l'est de Marseille.
35:20 Depuis neuf mois, ce secteur a eu le théâtre de nombreux convoyeulages,
35:23 parfois même très violents.
35:24 Regardez le témoignage recueilli par l'Orpara.
35:26 Et on sera avec Rudy Mana juste après.
35:29 Porte-parole Allianz Police.
35:30 D'abord, on regarde le reportage.
35:32 Fin février, Olivier et sa femme rentrent de soirée,
35:35 découvrent la maison ouverte, la moto au sol, le réservoir défoncé, la télé cassée,
35:40 les placards sans dessus dessous, un trou dans le lit.
35:43 Je suppose qu'ils cherchaient de l'argent.
35:45 Étant donné qu'ils n'ont rien trouvé, ils ont cassé.
35:48 Depuis, le couple a peur.
35:50 Les assaillants, ici sur les caméras de vidéosurveillance,
35:53 agissent la nuit en groupe armé.
35:55 Ils s'introduisent dans les maisons, comme chez cet habitant,
35:58 qui préfère rester anonyme.
35:59 Inquiets, il s'est équipé de caméras et d'alarmes.
36:02 C'est bien de s'organiser, mais il y a une grosse psychose,
36:04 notamment ma femme.
36:05 Tout le monde a peur.
36:06 On se dit, tiens, est-ce qu'ils ne vont pas rentrer ?
36:08 Ils n'ont pas peur de venir cambrioler quand vous êtes là.
36:11 Donc on était dans un quartier paisible qui le devient de moins en moins.
36:15 Entre voisins, ils surveillent, alertent en cas de véhicules suspects.
36:19 Certains se sont armés.
36:20 Ils ont été reçus par les autorités.
36:22 Entendu, mais la réponse donnée est insupportable.
36:25 Les pouvoirs publics prennent en compte notre problème
36:28 parce qu'ils craignent qu'il arrive malheur.
36:30 Mais le malheur, les gens l'ont déjà vécu.
36:33 Ils le vivent.
36:34 Ils y sont donc en réalité.
36:35 La préoccupation de l'État, c'est de protéger nos assaillants.
36:38 Ce n'est pas de protéger ceux qui les nourrissent,
36:40 ceux qui payent des impôts.
36:41 Organisés, ces victimes sont en train de recenser
36:44 le nombre de personnes touchées par ces vols avec violence.
36:46 À ce jour, ils en comptent une vingtaine dans un secteur limité
36:50 à quelques impasses au pied des collines.
36:53 Bonjour Rudi Mana.
36:55 Merci d'être avec nous dans "The Weeknd".
36:58 Soyez le bienvenu.
36:59 Vous êtes porte-parole Allianz Police.
37:00 Vous venez de voir ce reportage.
37:02 Ça vous inspire quoi ?
37:03 On parle encore de Marseille.
37:05 Oui, comme vous dites Thierry, on parle souvent de Marseille.
37:08 Malheureusement, quand on parle d'insécurité,
37:10 alors en ce qui concerne les cambriolages,
37:13 on est touché depuis longtemps dans cette ville.
37:15 Mais effectivement, il faut se dire les choses,
37:17 les cambriolages c'est 15% de plus sur les deux dernières années,
37:19 sur tout le territoire français.
37:21 Marseille n'est bien évidemment pas épargnée.
37:23 Et puis, il y a deux, trois choses à dire quand même sur les cambriolages.
37:26 En général, en moyenne, ils durent trois minutes.
37:28 Ça dure trois minutes un cambriolage.
37:30 Et ils volent en moyenne entre 1000 et 5000 euros
37:32 pour vous dire qu'ils ne volent que les bijoux,
37:34 ou ils volent l'argent,
37:35 ils ne volent plus les gros objets comme ils pouvaient le faire à l'époque.
37:39 Et puis, il faut aussi dire que 75% des cambriolages
37:42 ont lieu entre 8h et 11h le matin,
37:44 et 14h et 17h l'après-midi.
37:46 Ce qui laisse penser qu'ils le font vraiment
37:48 quand les personnes sont allées amener les enfants à l'école,
37:52 ou alors sont tout simplement au travail.
37:54 Donc effectivement, c'est difficile de lutter contre ça,
37:57 on le dit bien dans votre reportage.
37:59 Vous savez, pour interpeller un cambrioleur,
38:01 il ne faut pas trop de trois minutes, c'est extrêmement compliqué.
38:04 Par contre, quand on a un chopin,
38:06 en général, on peut remonter beaucoup de cambriolages sur cet individu,
38:10 parce qu'en général, ce sont des professionnels,
38:12 ce sont des mecs qui ne font que ça, qui ne vivent que de ça.
38:15 Et quand on les chope, souvent, on leur met sur le dos,
38:19 parfois des dizaines de cambriolages.
38:21 J'ai souvenir d'une histoire à Marseille,
38:23 dans le 7ème arrondissement,
38:24 où le gars avait aboué 1000 cambriolages
38:26 sur une période de presque 15 ans.
38:28 Voilà où on en est pour ces histoires-là,
38:30 mais je vous assure que les policiers font ce qu'ils peuvent,
38:33 mais c'est très difficile de faire un cambrioleur en flagrant délit,
38:36 sauf quand on est appelé par un voisin vigilant,
38:38 et à ce moment-là, parfois, ça peut arriver,
38:40 mais c'est extrêmement rare.
38:41 Le problème, et ce sera ma dernière question, Oudimana,
38:43 c'est qu'on voit que c'est un quartier paisible,
38:45 et on entend ces habitants qui ont fini par s'armer.
38:48 Donc, ça risque de mal tourner, de mal se terminer ?
38:52 Vous savez, à Marseille, il n'y a plus aucun quartier
38:55 où on peut considérer qu'on vit paisiblement
38:58 et qu'on est en sécurité, il faut se dire les choses.
39:01 Tous les gens que je peux croiser ou qu'on peut voir sur des patrouilles
39:05 nous le disent à longueur de journée.
39:07 Là où c'était bien, il faisait bon vivre il y a 10 ans,
39:10 aujourd'hui, il ne fait plus bon vivre.
39:12 On est toujours très inquiet, on se dit qu'on peut se faire agresser,
39:16 qu'on peut se faire cambrioler, qu'on peut se faire casser la voiture,
39:19 parce que malheureusement, on les voit dans les statistiques,
39:21 les chiffres augmentent d'année en année,
39:23 et il est évident qu'on ne peut plus considérer, en tout cas pour Marseille,
39:27 qu'il y a des quartiers où il fait bon vivre encore.
39:30 Merci beaucoup Oudimana. Je rappelle que vous êtes porte-parole de l'Alliance Police.
39:33 C'était important de vous avoir et d'avoir votre témoignage.
39:36 Merci mille fois.
39:37 Il est 12h45, on fait un tour de l'info avec Isabelle Piboulot.
39:40 François Bayrou est élu pour 3 ans à la présidence du MoDem.
39:46 Un congrès du parti centriste s'est tenu à Blois devant près de 600 personnes.
39:50 Seul candidat, le maire de Pau a recueilli 88,1% des voix des congressistes.
39:55 Je suis très heureux de ce résultat.
39:57 C'est un témoignage de confiance, un témoignage de foi dont notre avenir a-t-il déclaré.
40:02 Après l'attaque sanglante survenue dans la banlieue de Moscou hier soir,
40:06 11 personnes ont été arrêtées dont 4 assaillants présumés.
40:09 Selon les enquêteurs, les suspects avaient des contacts en Ukraine où ils comptaient fuir.
40:14 Kiev de son côté nie toute responsabilité dans cet attentat
40:17 revendiqué par le groupe Etat islamique qui a fait au moins 115 morts.
40:21 Premier tour de l'élection présidentielle en Slovaquie.
40:25 Avec Antoine Dauphin, le conflit en Ukraine qui divise, selon les sondages,
40:29 le président du Parlement, Peter Pellegrini, proche de la Russie,
40:33 est crédité de 37% des intentions de vote contre 36% pour Ivan Korkok,
40:39 ancien ministre des Affaires étrangères, favorable à l'Ukraine et soutenu par l'opposition.
40:45 Un second tour pourrait avoir lieu le 6 avril.
40:48 Merci Isabelle.
40:51 On va faire un nouveau point également Célia Barotte avec cette histoire.
40:55 Un adolescent de 14 ans est soupçonné d'avoir voulu projeter un attentat
40:59 contre un centre commercial à Lille.
41:01 Racontez-nous un petit peu ce qui s'est passé.
41:03 Il a été interpellé mercredi puis placé, enfin il a été mis en examen.
41:09 Une information judiciaire a été ouverte.
41:11 Elle va permettre de vérifier l'état de l'aboutissement de son projet,
41:15 de ses projets d'action violente.
41:17 Il a été également placé sous contrôle judiciaire.
41:20 Il n'est pas en détention provisoire car selon le parquet national
41:24 antiterroriste, on reproche à ce jeune garçon de 14 ans d'avoir partagé
41:28 de la propagande de l'état islamique via des vidéos qu'il consultait
41:31 et qu'il rediffusait.
41:32 Il aurait envisagé de commettre un attentat en particulier
41:35 contre un centre commercial.
41:36 Il avait aussi parlé, évoqué de passer à l'acte dans son collège.
41:40 Mais ces derniers jours, c'était surtout le centre commercial
41:43 qui était au cœur de ses préoccupations.
41:45 Il faut bien garder à l'esprit qu'il n'était pas sur le point de passer à l'acte.
41:49 Il ne s'agit donc pas d'un attentat déjoué.
41:51 Il y avait des notions quand même de radicalisation,
41:54 des notions de volonté de passer à l'acte.
41:57 Sur X, Gérald Darmanin a salué les services de renseignement
42:00 qui ont permis l'interpellation de cet adolescent potentiellement très dangereux.
42:04 En tout cas, pour l'instant, il est placé sous contrôle judiciaire.
42:08 Nous n'avons pas eu d'informations sur son profil,
42:10 mais il était potentiellement très dangereux,
42:12 comme le rappelle le ministre de l'Intérieur.
42:14 Merci Célia. Réaction Philippe et Patrice, très rapidement.
42:16 Ce n'est pas le dernier sujet.
42:17 Quand on avait 14 ans, mes copains et moi, on rêvait de jouer au football
42:20 comme Michel Platini.
42:21 Quand on voit certains jeunes aujourd'hui, on vit vraiment une drôle d'époque.
42:24 Ils sont de plus en plus jeunes.
42:27 Ils sont malheureusement de plus en plus violents.
42:29 Il y a du boulot à faire du côté des enseignants.
42:33 On en a beaucoup parlé déjà.
42:34 Heureusement que nous avons des services de police et de gendarmerie
42:39 qui enquêtent pour essayer de prévenir ce genre de choses
42:42 qui malheureusement vont se multiplier.
42:45 Voilà, ce sera le mot de la fin.
42:47 Merci de m'avoir accompagné pour cette heure d'info.
42:50 Nouvelle formule le samedi.
42:52 Une heure d'info très condensée évidemment.
42:54 Merci à l'équipe qui m'a entouré.
42:56 François Hebb, Samuel Vastelin, Laure Parra, Tom Vialla.
42:58 Merci à la programmation qui est Amsale.
43:00 Merci aux équipes en régie.
43:01 Réalisation, c'est François Lemoyne.
43:02 À la vision Samuel, au son Guillaume Barceau.
43:05 Vous pouvez évidemment revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
43:09 Le QR code, est-ce qu'on a le QR code ou pas François ?
43:11 Si vous voulez tout savoir sur...
43:13 Mais normalement il y a un petit QR code.
43:15 Vous scannez et vous savez tout sur Cnews.
43:18 Tout de suite c'est Laurence Ferrari avec Michel Onfray.
43:21 Et puis à 14h, Lionel Rosso et 180 minutes info.
43:24 Et puis n'oubliez pas, regardez, n'oubliez pas,
43:27 c'est la campagne Seed Action qui se poursuit ce week-end.
43:30 Le groupe Canal+ s'engage encore cette année aux côtés du Seed Action.
43:34 Et c'est bien normal.
43:36 Passez une belle journée.
43:38 Moi je vous dis bye bye.
43:39 A demain, on se retrouve à 11h.
43:40 Et oui, midi news le dimanche, on ouvre la boutique à 11h.
43:44 A demain, bye bye.
43:47 [Musique]