• il y a 6 mois
Avec Bernard Monot, ancien député européen et économiste, vice-président du Conseil national des économistes ; Lucien Cerise, auteur de "Ukraine : la guerre hybride de l'OTAN" publié aux éditions Culture & Racines.

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##LE_FACE_A_FACE-2024-06-11##

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Transcription
00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:05 Ici Sud Radio.
00:09 Les Français parlent au français.
00:13 Les carottes sont cuites.
00:16 Les carottes sont cuites.
00:19 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:22 13h04 sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec André Bercov qui reçoit aujourd'hui,
00:26 deux invités pour le face-à-face, Bernard Monod économiste, vice-président du cercle national des économistes,
00:32 ancien eurodéputé qui vient nous voir pour son livre "L'Eurovision pour les peuples de l'Europe fédéraliste à l'Europe des patries".
00:39 C'est aux éditions Müller et nous avons aussi avec nous en plateau Lucien Cerise pour son livre "Ukraine, la guerre hybride de l'OTAN".
00:45 Bonjour à tous les deux.
00:46 Voilà, "Ukraine, la guerre hybride de l'OTAN" qui est paru aux éditions Culture et Racine.
00:52 Et je suis très heureux de vous avoir tous les deux. Alors ce sont des sujets différents, mais enfin quand même,
00:57 tout se passe en Europe, en tout cas en l'occurrence.
01:01 Et on est au lendemain d'élection européenne, je ne vais pas vous faire discuter politique, je trouve que vos livres,
01:06 c'est plus important, je veux dire, c'est lié bien sûr, que l'actualité politique, bien même si elle est très chaude.
01:14 D'abord, Lucien Cerise, c'est intéressant parce que votre livre, qui m'a passionné,
01:19 vous avez commencé à l'écrire en 2017, c'est bien ça ?
01:24 Non, en 2014.
01:26 En 2014, voilà, exactement.
01:28 Merci.
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09:47 - Mesdames et Messieurs, avant de continuer notre discussion avec Bernard Monod et Lucien Cerise,
09:52 petite annonce d'un divorce annoncé, effectivement.
09:56 Eric Ciotti vient de dire, le président des Républicains,
10:00 qu'il faut une alliance avec le Rassemblement National,
10:03 et Olivier Marlex vient de dire, ses propos n'engagent que lui.
10:07 Voilà, nous vous tiendrons au courant de ce que vont dire les conjoints dans les heures à venir,
10:13 mais pour le moment, concentrons-nous sur l'Europe, parce que c'est l'Europe qui a les élections,
10:18 qui ont donné tout ça. Alors Bernard Monod, vous avez écrit,
10:23 alors vous avez été député européen, je le rappelle,
10:26 vous êtes économiste, vous connaissez bien les arcanes bruxelloises, c'est intéressant,
10:31 vous avez travaillé sur les marchés financiers,
10:33 alors cette élection européenne, ça vous a aspiré quoi ?
10:37 - Comme les précédentes, un grand bluff, je l'ai compris en étant, effectivement...
10:42 - Ah oui, c'est un bluff, là, ce qui s'est passé ?
10:44 - Ah, c'est un grand bluff qui s'est passé, j'avais déjà annoncé avant que les élections du 9 juin,
10:49 et en réalité, tout ça pour ne rien changer, il va rien se passer du tout,
10:54 au contraire, l'agenda euro-atlantiste va continuer à avancer,
10:59 je le dis à vos auditeurs, ce qui va se passer, c'est d'ici la fin de l'année,
11:04 la réunion du Conseil européen qui va se constituer en convention
11:10 pour faire passer le projet que j'avais dénoncé, le scandale que j'avais dénoncé déjà en novembre
11:15 lors des votes qu'il y avait eu déjà au Parlement européen,
11:21 puis en décembre à l'Assemblée nationale, c'est-à-dire de préparer la fédération européenne.
11:27 - Vous dites que ce projet fédéraliste européen va avancer ?
11:30 - Qui est dans les cartons, il y en a un qui trépigne, c'est Mario Draghi,
11:34 vous savez, l'ancien Premier ministre italien, puis président de la Banque centrale européenne,
11:39 qui est l'homme de Goldman Sachs, Europe,
11:44 enfin bon, il est passé par toutes les arcanes de l'atlantisme,
11:49 et donc il est là pour remplacer probablement Ursula von der Leyen,
11:54 qui va être probablement écartée, et qui sera promue par le PPE,
11:59 le groupe majoritaire, le Parti populaire européen, dans lequel figurent justement les LR,
12:06 et donc probablement il va être élu, et dans les 6 mois à un an qui viennent,
12:13 ils vont passer la convention au Conseil européen des chefs d'État.
12:17 J'en profite pour préciser que Macron conserve les compétences de défense et des affaires étrangères,
12:23 y compris si le gouvernement est d'opposition.
12:27 - Oui, oui, bien sûr, bien sûr, c'est lui de même réservé, on le sait.
12:30 - C'est pour ça que les centres des décisions vont être maintenant au Conseil européen,
12:34 où tout va se décider pour l'avenir de l'Europe,
12:37 et j'en profite pour préciser que l'Union européenne n'est pas l'Europe,
12:40 c'est ça qu'il faut bien comprendre, l'Union européenne est une organisation administrative artificielle
12:45 conçue depuis des décennies, depuis Maastricht, Lisbonne, et bien avant déjà,
12:50 et tout a été organisé, donc ce qui se passe là depuis le 9 juin,
12:55 moi ça ne m'étonne pas du tout, on est dans l'agenda euro-atlantiste,
12:59 et l'étape suivante c'est la fédération européenne.
13:02 - Alors Bernard Monod, vous dites que ce qui s'est passé notamment en France,
13:05 et notamment cette poussée de ce qu'on appelle certains le populisme, d'autres la droite ou l'extrême,
13:11 ne change absolument pas la donne ?
13:13 - Rien du tout.
13:14 - Rien du tout.
13:15 - Ce qu'il faut comprendre c'est que c'est la Commission européenne qui a le monopole absolu législatif
13:20 et l'exécution des missions d'exécution.
13:23 Donc c'est un petit peu comme si vous aviez l'Assemblée nationale en France,
13:27 plus le gouvernement réuni en un seul institution.
13:30 Donc ils sont jugés partis.
13:33 - On l'a vu au moment des contrats avec les Big Pharma et compagnie.
13:37 - Absolument, plus imposer la réforme des retraites, imposer la réforme de l'assurance chômage,
13:42 évidemment casser, faire un saccage social sur tout le système de protection sociale français,
13:47 et donc Macron a obéi au doigt et à l'œil.
13:49 Macron est un fonctionnaire de Bruxelles, il faut en être persuadé.
13:53 Et donc il est aux ordres de Bruxelles et aux ordres de Washington,
13:57 et probablement également, moi je le dis, c'est un agent EPAC.
14:01 L'EPAC c'est donc la Commission des Affaires publiques israélo-américaines.
14:07 Et donc on voit bien que tous les actes qu'il a fait depuis dix ans,
14:10 à la fois à l'époque de Hollande puis après président de la République,
14:14 c'était toujours en faveur de l'économie américaine.
14:17 - Vous allez loin là, en besogne.
14:20 Vous dites que carrément Macron est à, je dirais pas à la solde,
14:23 mais il est à la traîne, il obéit à...
14:27 - Déjà il est fonctionnaire de Bruxelles, dans les faits.
14:30 Il est effectivement président de la République, mais...
14:33 - Dans les faits, on peut pas dire.
14:35 Il est pas structurellement fonctionnaire de Bruxelles.
14:38 - Mais quand vous obéissez aux ordres permanents d'Ursula von der Leyen,
14:41 qui est la présidente de la Commission européenne, qui donne la feuille...
14:43 - Et quand vous l'amenez voir Xi Jinping, effectivement,
14:46 et quand vous recevez Xi Jinping, elle est là Ursula von der Leyen, c'est ça ?
14:50 - Exactement. Donc il y a une occupation administrative de Bruxelles, en permanence.
14:56 - Donc vous vous dites que, en fait, je caricature bien sûr, mais à peine,
15:00 cette élection n'a servi à rien ?
15:02 - A rien. Absolument. C'est une mascarade, ça fait des années que je le dis,
15:05 c'est une mascarade pseudo-démocratique.
15:07 On fait croire aux citoyens européens qui vont voter,
15:10 qui vont élire leurs représentants, etc.
15:13 Certes, ils sont là, mais ça reste des députés potiches,
15:16 qui n'ont aucun pouvoir, le Parlement européen est totalement impuissant,
15:20 puisqu'encore une fois, c'est le monopole absolu,
15:23 les pleins pouvoirs sont à la Commission européenne.
15:27 D'où la transformation de la Commission européenne en Fédération européenne, très prochainement.
15:31 - Alors on va voir, on va suivre ça, bien sûr.
15:33 Lucien Cerise, à votre avis, y a-t-il d'autres enseignements
15:37 à tirer de cette élection, de ces élections européennes qui ont eu lieu dimanche ?
15:42 - Oui, parce qu'en fait, il se peut que ça ne change pas grand-chose
15:47 au parcours, à la trajectoire que prend l'Union européenne.
15:52 On peut s'inquiéter, effectivement, de la transformation en Fédération, etc.
15:57 Malgré tout, là on voit qu'il y a quand même beaucoup de réactions négatives
16:02 au scrutin, puisque certains y voient le retour du fascisme,
16:07 au retour de la bête immonde, et avec le succès des partis...
16:12 - Oui, dit populistes, c'est vrai, en Allemagne, en Autriche, en Angleterre même,
16:17 enfin pas en Angleterre, l'Angleterre n'est plus là, mais en France et ailleurs, c'est ça ?
16:22 - C'est ça, voilà, et donc là, depuis dimanche soir, effectivement,
16:27 vous le mentionniez tout à l'heure, il y a des manifestations,
16:32 et puis des déclarations un peu grandiloquentes...
16:37 - Oui, la peste brune est en train de gagner ! - Voilà, c'est le retour des années 30,
16:42 et on a l'impression qu'on est vraiment au bord, je dirais,
16:47 de la Troisième Guerre mondiale, au bord de quelque chose de très grave,
16:52 sachant que ce qu'il faut, c'est la contestation de la voix du peuple,
16:57 puisque, en fait, c'est pas un scrutin démocratique, alors il y a peut-être des trucages, j'en sais rien,
17:02 mais enfin bon, ça reste une marginale... - Proportionnelle et à un tour.
17:07 - Donc, en fait, on peut s'inquiéter, justement, pour faire le lien avec l'Ukraine,
17:12 on peut s'inquiéter de la révolution colorée qui nous pend au nez,
17:17 parce que les révolutions colorées commencent avec des manifestations... - Vous voulez dire qu'on peut avoir en France une révolution colorée ?
17:22 - En cas de victoire, par exemple, du Rassemblement National, ou de toute autre partie,
17:27 de type souverainiste, populiste, nationaliste, patriotique, peu importe le terme,
17:32 en fait, de toute façon, ce sera toujours trop, en fait, pour les mondialistes,
17:37 et les wokistes, et la gauche caviar, en fait, comme on disait à une époque,
17:42 toute cette gauche, effectivement, bourgeoise,
17:47 qui, en fait, refuse le verdict des urnes,
17:52 et qui a commencé, effectivement, à s'engueuler dans la rue... - Ils sont minoritaires,
17:57 mais il ne faut pas... Attention, ces manifestations sont minoritaires, ce n'est pas le peuple
18:02 qui est descendu dans la rue en disant "attention, halte au fascisme", ça n'a pas été ça.
18:07 - Les révolutions colorées sont toujours réalisées par des minorités actives.
18:12 C'est-à-dire les nazis en Ukraine sont une minorité, quand ils se présentent aux élections, ils font 5% maximum,
18:17 et même parfois, ils n'arrivent même pas à se présenter aux élections, où ils sont obligés de faire des coalitions, etc.
18:22 Et puis, bon, oui, voilà, je veux bien étudier le sujet,
18:27 c'était l'objet de mon livre, donc effectivement, ce sont des minorités, de toute façon,
18:32 que ce soit dans les anciens pays du Bloc communiste, comme en Géorgie, aussi,
18:37 ou que ce soit dans les pays du monde arabo-musulman, puisqu'en 2011,
18:42 il y a eu une série de coups d'État, maquillés aussi en révolution populaire,
18:47 et c'est passé à la postérité sous le terme de "printemps arabe".
18:52 J'en parle un petit peu aussi dans le livre, parce que, en gros, c'est la même méthode,
18:59 c'est copier-coller dans tous les pays, à chaque fois... - Les minorités agissantes, quoi !
19:03 - Les minorités agissantes, et puis, donc, des gros plans, pour les médias,
19:07 on fait des gros plans sur des jeunes, plutôt sur des jolies filles,
19:11 et puis sur, en fait, des braves gens qui sont dans la rue, qui ont l'air totalement inoffensifs,
19:17 et pendant ce temps-là, effectivement, vous avez des gens, là, ensuite des groupes de combat,
19:21 plus ou moins paramilitaires, bien entraînés, et qui, eux, passent à l'attaque,
19:26 ils attaquent les forces de l'ordre, et puis, ils commencent à défoncer les portes des ministères...
19:32 - On appelle ça les "Black blocs" ! - Alors, en France, voilà, c'est ça !
19:35 Donc, en fait, cette armée de casseurs peut être recrutée à l'extrême-gauche,
19:42 à l'extrême-droite, comme en Ukraine, ou dans les milieux islamistes.
19:47 - C'est lié, hein ! - Donc, en fait, ce sont les trois branches, aujourd'hui,
19:51 des réseaux gladiaux, en quelque sorte, des réseaux néo-gladiaux...
19:55 - Et on tire les ficelles derrière pour organiser, effectivement, vous avez raison,
20:01 il faut quand même toujours rappeler combien de nazis en Allemagne en 1910 ?
20:06 5% ! Combien de bolcheviks en Russie ? Combien de fascistes en Italie, etc.,
20:13 dans les années 1900 et quelques ? Écoutez, on va continuer à en parler, effectivement,
20:19 et de l'Europe, avec Madame Monod, et de la guerre hybride, d'ailleurs, tout ça,
20:23 quelque part, se rejoint avec Lucien Cerise, après cette petite pause, à tout de suite !
20:30 Sud Radio Berkhoff, dans tous ses États. Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
20:36 Terre de France, point fr, le premier site d'articles français et patriotes, présente...
20:42 Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites.
20:53 Les carottes sont cuites.
20:56 Sud Radio Berkhoff, dans tous ses États.
20:59 Et je ne suis pas le seul, vous aussi, je le sais, auditeurs résistants de Sud Radio,
21:04 nous sommes avec Lucien Cerise, auteur de "Ukraine, la guerre hybride de l'OTAN",
21:09 paru aux éditions culturelles à Seine. Il faut lire, ce sont des bouquins de fond,
21:13 comme celui de Bernard Monod. Il faut lire les bouquins de fond, vous savez,
21:16 c'est très bien ce qu'on vous dit, etc., mais n'oubliez jamais que ce qui est l'essentiel,
21:21 c'est le travail de fond. C'est le travail qui consiste à aller vraiment chercher,
21:26 trouver des faits, des connexions, et les transmettre.
21:30 Ce que fait aussi Bernard Monod avec l'Eurovision pour les peuples.
21:33 Alors, Bernard Monod, quand vous dites "Est-ce que c'est vraiment joué l'Europe fédéraliste ?"
21:38 Je crois que vous allez un peu peut-être vite en besogne là-dessus.
21:41 Qu'il y ait des plans qui sont peut-être sortis des cartons, c'est clair.
21:46 Est-ce que franchement c'est joué ? Est-ce qu'il n'y a pas justement,
21:49 soit un retour des peuples, soit en tout cas on le sent, on le sent dans ces élections.
21:53 Ce qui était intéressant effectivement, c'est pas l'appareil,
21:56 tout ce que vous dites sur l'appareil, la technique et l'Union européenne,
21:58 et le Conseil européen, et la Commission, etc.,
22:01 mais les gens quand même se sont exprimés, ils auraient pu,
22:04 effectivement il y a les abstentions, mais ils auraient pu rester chez eux.
22:08 Il y a quand même quelque chose qui s'est passé dans cette Europe dimanche.
22:12 Un fractionnement, mais bon, vous savez la percée du RN,
22:16 ils sont passés de grosso modo 23, il y a 10 ans on était déjà à 23%,
22:21 donc à 32% pour ajouter les 5% qui font 4, ça fait 38.
22:27 Et puis je voudrais bien faire comprendre à vos auditeurs que la France,
22:30 c'est 1/25ème de l'Union européenne.
22:33 Donc le fantasme de croire que même si en France on arrivait à une majorité
22:37 de plus de 50%, il ne se passerait rien de toute manière, encore une fois,
22:41 techniquement, c'est la Commission européenne à 100% des pouvoirs.
22:46 Donc c'est une illusion qui est vendue aux citoyens,
22:51 et qui marche parce que tout le monde s'en bat, etc., mais il ne se passera rien.
22:54 Et moi je vous dis, je fais le pari, et j'espère avoir tort, j'espère le perdre,
22:59 que la Fédération européenne est déjà dans les cartons, ça a été déjà voté,
23:04 et aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Parlement européen,
23:07 et que la Commission européenne va être remplacée par la Fédération européenne,
23:10 et je pense que c'est Mario Draghi qui va en prendre la tête.
23:13 - Attendez, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il n'y aura plus de frontières ?
23:16 Il n'y aura plus un pays, l'Europe ? Est-ce que ça arrive à ça ?
23:20 - Le jour où la signature de la Fédération européenne est votée
23:25 à la Conseil européen, ça peut très bien arriver d'ici la fin de l'année,
23:30 et bien c'est la fin de la France juridiquement, ce sera la fin de 1000 ans
23:34 de nation française.
23:36 - Oui, vous voulez dire que les frontières vont exister,
23:39 mais le pouvoir ne va plus être dans les nations ?
23:43 - Mais juridiquement, ce sera définitivement transmis à Boxel,
23:47 et donc, vous allez voir, dans un an ou deux ou trois ans,
23:52 Macron tentera qu'il restera jusqu'au bout, à moins qu'il soit destitué,
23:57 ce qui n'arrivera pas même si le RN est majoritaire,
24:00 et bien il réclamera, il aura l'ambition de devenir président
24:03 de la Fédération européenne après Mario Draghi.
24:05 - Mais pardon, ça veut dire que, et ce n'est pas un point de détail,
24:10 la France perd son siège au Conseil de sécurité ?
24:12 - La suite, vous avez tout à fait raison, l'étape suivante,
24:15 c'est que la Fédération européenne va réclamer, bien entendu,
24:18 en tant qu'entité juridique et personne morale,
24:22 va réclamer bien entendu de substituer l'État fédéral à la France,
24:26 qui a ce siège permanent depuis 1945,
24:31 et donc, grâce à l'URSS, il faut quand même le rappeler,
24:35 et donc on perdra notre siège, et l'étape suivante,
24:40 ce sera que la Fédération européenne réclamera la dissuasion nucléaire française
24:45 au nom de la défense européenne.
24:47 - On communique la dissuasion nucléaire ?
24:49 - Absolument, ce sera partagé, d'ailleurs, vous avez entendu Macron
24:52 déjà évoquer ça dans la défense européenne, la souveraineté européenne,
24:56 toute la mécanique est là.
24:58 - Lucia Cerise, revenons à l'Ukraine,
25:01 cette guerre d'attrition, qui dure déjà depuis,
25:05 effectivement depuis 2014, vous le rappelez,
25:08 et non sans raison, est-ce qu'au fond, aujourd'hui,
25:13 est-ce que tout se passe comme si,
25:17 les dés étaient non pas pipés, mais oui, déjà pipés,
25:20 mais que la guerre est pliée, et qu'on fait semblant,
25:23 jusqu'à quand ? Élections américaines et tout,
25:25 qu'est-ce qui se passe, là ?
25:27 Nous assistons à quoi, aujourd'hui,
25:30 justement, en fonction des plans de l'OTAN,
25:33 en fonction de la Russie aussi, qui a son rôle de grande puissance, etc.
25:38 - Je pense qu'en fait, il n'y a plus de pilotes dans l'avion,
25:43 ou il y en a plusieurs.
25:46 - Il y en a plusieurs, plutôt.
25:48 - On voit bien que les déclarations bellicistes de Macron
25:52 sont désavouées par Jens Stoltenberg,
25:56 secrétaire général de l'OTAN.
25:58 On pourrait imaginer qu'il y ait une répartition des rôles,
26:04 un peu le principe du méchant flic et du gentil flic,
26:08 et qu'il y en a un qui doit provoquer en parole,
26:12 et pas qu'en parole d'ailleurs, la Russie,
26:14 avec des instructeurs, etc.
26:18 Sachant que tout ça, ça existe depuis 2014,
26:21 c'est sourcé dans mon livre.
26:24 Il y a des instructeurs de l'OTAN,
26:26 - Depuis 2014 ?
26:28 - Depuis 2014, oui.
26:30 Il y a aussi des fonds d'investissement de l'OTAN,
26:33 depuis 2014, qui viennent alimenter
26:37 les structures militaires ukrainiennes.
26:41 Il y a eu un travail de militarisation,
26:45 et de bunkérisation de l'Ukraine.
26:48 C'est pour ça aussi que l'armée russe progresse lentement,
26:52 parce qu'il y a tout un tas de villes qui ont été fortifiées,
26:56 ou parfois de villages.
26:58 Il y avait une sorte de ligne Maginot,
27:00 qui a été construite sur la frontière du Donbass.
27:04 On a entendu parler aussi des 12 bases de la CIA,
27:09 à la frontière nord-est, à la frontière russe.
27:13 - 12 bases, ça a été confirmé par les journaux américains.
27:17 - Et puis, des laboratoires aussi,
27:20 de recherche sur les armes chimiques ou biologiques.
27:23 - 29 laboratoires, dont la moitié américains.
27:27 - Je n'avais plus le chiffre en tête, merci.
27:30 Avec d'ailleurs une forte implication de Joe Biden et de son fils.
27:34 - Burisma, on se rappelle Burisma.
27:38 - Et donc, il y a tout ce travail de militarisation,
27:41 de transformation de l'Ukraine en base militaire.
27:44 En militarisant les civils.
27:48 - Mais pardon, Lucien Suris,
27:53 l'achat des terres, des millions de milliers d'hectares de terres,
27:57 de terres de blé, par Monsanto, BlackRock et compagnie,
28:01 ce n'est pas l'OTAN, ça ?
28:03 C'est la politique américaine.
28:05 - Oui, mais c'est-à-dire qu'en fait, les deux coups d'État,
28:08 les deux révolutions colorées de 2004 et celle de 2014,
28:11 ont ouvert l'Ukraine au grand capital, aussi.
28:14 Et pas uniquement à l'OTAN.
28:16 Tout ça, ça va ensemble, de toute façon.
28:19 Donc, effectivement, la révolution colorée de 2004 n'a pas suffi.
28:24 Et donc, dix ans plus tard, il y en a eu une seconde,
28:27 qui d'ailleurs commence en réalité au printemps 2013,
28:30 parce qu'en général, on l'a fait recommencer en novembre 2013.
28:34 En fait, elle commence au printemps avec les mêmes agitateurs,
28:37 les trois figures de l'Euromaïdan,
28:41 qui étaient donc Arseny Yatsenyuk, l'homme de la banque,
28:44 Vitaly Klitschko, le boxeur à la retraite,
28:47 qui lui, c'était vraiment l'homme de Merkel, l'homme des Allemands,
28:51 et Piolet-Tiagnibok, le président du parti Svoboda,
28:55 du parti néo-nazi Svoboda,
28:57 qui organise des événements déguisés,
29:05 en portant des vêtements de la Waffen-SS.
29:08 - Carrément !
29:09 - Oui, oui, oui.
29:10 Tous les ans, ils font une journée souvenir,
29:13 en mémoire des Ukrainiens,
29:15 de l'unité de supplétifs ukrainien de la Waffen-SS.
29:20 Voilà, et donc avec aussi tout l'imaginaire.
29:23 - Oui, et les banderas et compagnie, le souvenir de banderas, etc.
29:27 Oui, en tout cas, donc juste pour vous, ça va continuer, en tout cas.
29:32 - Oui, oui, ça va continuer, parce que,
29:36 bon, effectivement, là-dessus vient se rajouter,
29:41 en plus, le lobby LGBT, qui est très présent à l'OTAN.
29:45 - Ah, il y a un lobby LGBT, vous voyez, je vais vous en parler dans votre livre.
29:50 Il est vraiment important, ce lobby LGBT à l'OTAN ?
29:53 - Oui, oui, et on peut le voir, justement, à l'œuvre.
29:56 Toujours pareil, donc en Ukraine, depuis 2014,
29:59 puisque, à la suite du coup d'État,
30:03 en fait, il y a tout un arsenal juridique pro-LGBT,
30:06 qui a été implémenté dans le droit ukrainien.
30:11 Et puis, bon, les premières, Gay Pride,
30:14 commencent en 2014, également.
30:18 - Mais en quoi ça va dans l'effort de guerre, ça ?
30:21 Moi, je n'ai rien contre, ce n'est pas le problème.
30:23 Pourquoi pas des manifestations LGBT ?
30:25 Mais qu'est-ce que ça amène dans la stratégie de l'OTAN, ça ?
30:28 Je ne vois pas.
30:29 - Alors là, c'est plutôt sur le versant de la guerre psychologique.
30:31 Alors, même s'il y a eu une unité de combattants LGBT,
30:34 ça c'est assez surréaliste,
30:36 ils ont leur site, c'est un syndicat de soldats LGBT.
30:39 Le site est en trois langues,
30:41 ukrainien, anglais et français.
30:44 Je ne sais pas pourquoi, mais...
30:46 - Les russes, ils ne sont pas là.
30:47 - Non, non, ils ont viré la langue russe.
30:49 Et donc, bon, tout est possible à notre époque.
30:53 On est vraiment...
30:54 - Oui, oui, époque intéressante.
30:56 - Mais c'est plutôt là, effectivement, où le LGBT
30:58 sert, en fait, à poser la ligne de démarcation de l'Occident, aujourd'hui.
31:02 - Ah oui, c'est ça.
31:03 - Les frontières de l'Occident et de l'OTAN sont les frontières du LGBT.
31:06 - Faudra dire que Poutine n'a pas du tout pris cette position,
31:08 donc comme ça, ça permet un clivage.
31:10 - Oui, oui, oui.
31:11 - Tout à fait.
31:12 - Le mur des valeurs.
31:13 - Le mur des valeurs.
31:14 Alors justement, Bernard Monod,
31:16 vous parlez de l'Europe des patries, etc.
31:18 Mais alors, l'Europe des patries, elle est mal barrée,
31:21 puisqu'on parlait de valeurs.
31:22 Selon vous, c'est pratiquement...
31:25 Enfin, vous ne dites pas que c'est plié,
31:26 vous espérez avoir tort, effectivement.
31:28 Mais alors, qui défend l'Europe des patries,
31:31 à part les souvenirs de Général De Gaulle
31:33 qu'on évoque tout le temps,
31:35 mais ça ne suffit pas, les totems.
31:37 - En France, aujourd'hui, personne.
31:39 Je ne vois personne, en tout cas de visible.
31:41 Non, mais ce qu'il faut comprendre,
31:43 c'est de prendre de la hauteur sur les grands événements.
31:46 Depuis 2008, il y a eu un premier coup de semence,
31:49 c'était la crise, le Big Bang mondial,
31:52 sur les banques, la finance, qui est partie des États-Unis.
31:55 - 2008, vous parlez des subprimes, oui.
31:56 - Depuis 2008, tous les pays qui ne veulent plus être
31:59 sous l'hégémonie de la suprématie du dollar,
32:01 se sont organisés, donc ils ont mis environ 10 ans.
32:04 Et là, depuis 3 ans, et notamment depuis l'année dernière,
32:08 ils se sont constitués dans l'organisation des BRICS.
32:10 Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud,
32:13 puis 5 autres pays, dont l'Arabie Saoudite, etc.
32:15 Il y a 35 autres pays qui tapent à la porte
32:17 pour rentrer dans l'organisation.
32:19 - Mais il y a un sommet des BRICS en ce moment,
32:20 des puissances inter-extrangères.
32:22 - Exactement, et le plus gros sommet,
32:24 l'année dernière, c'était Johannesburg,
32:26 en août 2023,
32:28 et là, ce sera à 15 ans, en Russie,
32:31 puisque la présidence est tenue cette année par la Russie.
32:34 Donc ça veut dire que, quoi ?
32:36 Ça veut dire que le pouvoir,
32:38 l'hégémonie et la suprématie américaine
32:41 grâce au dollar, est en train de s'effondrer.
32:44 Le pétrodollar n'existe plus déjà
32:46 dans tous les échanges dans les BRICS,
32:48 leurs contrats sont en Yuan, etc.,
32:50 donc les achats de gaz, de pétrole, d'uranium...
32:52 - C'est fait à ce point-là, parce que le dollar existe encore,
32:54 il ne faut pas...
32:56 - Entre eux, ils commercent déjà,
32:59 donc en Yuan,
33:01 et puis ils vont créer leur prochaine monnaie commune,
33:04 entre eux, qui sera probablement
33:06 gagée sur les matières premières et sur l'or.
33:08 Ça sera annoncé, je ne sais pas quand,
33:10 mais en tout cas, c'est l'agenda
33:12 qu'ont recueillit les BRICS.
33:14 Donc nous avons une opposition frontale
33:16 entre les deux blocs,
33:18 c'est-à-dire le G7 qui pèse de moins en moins,
33:20 donc le G7, c'est les sept pays occidentaux,
33:23 et puis les BRICS de l'autre côté,
33:25 qui sont de plus en plus puissants,
33:27 le poids économique des BRICS est déjà passé
33:29 en faveur des BRICS depuis 2022.
33:31 Donc l'Occident est en train de s'effondrer
33:36 par son sur-endettement,
33:38 et c'est bien pour ça que j'ai intitulé mon livre,
33:40 il y a déjà cinq ans,
33:42 "Le patriotisme ou la banqueroute",
33:44 l'Occident n'a pas voulu de patriotisme,
33:46 on a fait du mondialisme,
33:48 et nous allons connaître la banqueroute.
33:50 C'est peut-être ça, paradoxalement,
33:52 qui va nous libérer,
33:54 financiers, bancaires, monétaires,
33:56 je signale à vos auditeurs que l'euro numérique
33:59 est déjà prêt,
34:01 le moment où le système bancaire tombera,
34:03 probablement dans des émeutes
34:05 ou des insurrections, etc.,
34:07 ils imposeront l'euro numérique
34:09 comme ils imposeront le dollar numérique, etc.
34:11 - Christina Gagnon en a déjà parlé,
34:13 Ursula von der Leyen aussi.
34:15 - Nous travaillons dessus au Cercle National des Économistes,
34:18 on a théorisé et on a rendu ça pratique,
34:21 et en fait c'est une manière
34:23 d'enfermer la population dans une monnaie
34:25 qui vont être obligées d'utiliser,
34:27 qui sera versée par la Banque Centrale Européenne.
34:29 C'est ça, en fait, le grand danger,
34:31 et donc la mise en place
34:33 d'un projet totalitaire,
34:35 économique, social,
34:37 monétaire et financier.
34:39 - Oui, on verra si ce pire,
34:41 parce que c'est un pire,
34:43 - J'espère avoir tort,
34:45 mais malheureusement l'effet me donne raison.
34:47 - Lucia Cerise.
34:49 - Oui, oui, oui, là en fait on va jusqu'au transhumanisme,
34:51 c'est-à-dire que les monnaies numériques,
34:53 c'est dans l'agenda du Forum de Davos,
34:57 théorisé par Klaus Schwab,
35:01 qui parlait de la quatrième révolution industrielle,
35:03 c'est-à-dire l'informatisation de la société,
35:05 - Et le contrôle.
35:07 - Oui, et l'informatisation de la nature,
35:09 allons jusqu'au bout,
35:11 avec effectivement un projet utopiste
35:17 d'organisation scientifique de la société,
35:19 c'est toujours le frangin des utopistes.
35:21 - Lucia aussi, Lucia serait
35:23 disparition de la biologie,
35:25 et puis voilà, les implants, les implants, les implants.
35:27 - Oui, parce que pour l'instant,
35:29 on peut payer par exemple
35:31 avec le smartphone,
35:33 enfin avec le téléphone portable,
35:35 l'étape ultérieure c'est payer en posant votre main,
35:37 parce que vous aurez la puce électronique
35:39 à l'intérieur de la main.
35:41 - Mais c'est surtout payer avec quelle monnaie ?
35:43 Si on transforme l'euro en euro numérique,
35:45 donc ce sera toujours la Banque Centrale Européenne
35:47 qui mettra la monnaie, et donc on sera soumis
35:49 totalement à un régime
35:51 financier totalitaire.
35:53 - Et puis,
35:55 le pire c'est la monnaie fondante.
35:57 - Mais c'est ça, c'est exactement leur projet.
35:59 - C'est-à-dire qu'en fait, on sera obligé
36:01 d'utiliser, enfin en fait ça interdit l'épargne.
36:03 - Donc les résistants
36:05 devront opter pour le cash,
36:07 c'est ça ?
36:09 - Sauf s'ils suppriment l'euro,
36:11 le dollar ou la Liefsterling.
36:13 - C'est intéressant, on parlera du
36:15 Brexit en fin d'émission, mais pour le moment
36:17 une petite pause. - Oui, et puis vous aurez la parole
36:19 évidemment, je crois qu'il y aura David avec nous au 0826
36:21 300 300 dans le Zann,
36:23 on va tout de suite sur Sud Radio.
36:25 Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h.
36:29 André Bercov.
36:31 Terre de France.fr, le premier site
36:33 d'articles français et patriotes
36:35 présente...
36:37 - Ici Sud Radio.
36:39 Les Français parlent au français.
36:43 Je n'aime pas la blanquette de veau.
36:47 Je n'aime pas la blanquette de veau.
36:49 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
36:53 - Nous sommes ensemble jusqu'à 14h
36:55 avec André Bercov, avec Bernard Monod
36:57 et avec Lucien Cerise qui sont nos invités aujourd'hui
36:59 puis avec bien sûr David qui nous appelle
37:01 au 0826 300 300. Bonjour David.
37:03 - Bonjour Benoît. - Bonjour André,
37:05 merci pour votre émission.
37:07 Bonjour Bernard, bonjour Lucien
37:09 et puis bonjour Stabane aussi, qu'on n'entend pas
37:11 trop.
37:13 J'ai une petite question toute simple,
37:15 je vous écoute depuis le début et
37:17 quand vos invités parlent depuis
37:19 2014, il y a un peu tout qui est décidé.
37:21 Aujourd'hui, est-ce que
37:23 ça sert encore de voter
37:25 aux européennes ou
37:27 pas ou ailleurs ?
37:29 - Alors, bonne question.
37:31 Bernard Monod, je suis sûr que vous allez dire non.
37:33 - C'est une excellente question, je réponds
37:35 non. Je l'avais déjà dit avant
37:37 les élections de 2019 et de
37:39 2024.
37:41 Je suis bien placé pour le savoir parce que ancien député
37:45 européen, j'ai été élu à l'époque, j'y croyais.
37:47 Non, en fait
37:49 d'abord il faut retenir que
37:51 48% des français n'ont pas voté.
37:53 - Et 50% ont voté
37:55 quand même, il ne faut pas...
37:57 - Non mais c'est une réalité.
37:59 On parle de fait là.
38:01 Donc ça veut dire qu'il y a beaucoup de gens qui ont compris
38:03 que c'était totalement inutile et que
38:05 le Parlement européen
38:07 ne sert strictement à rien.
38:09 C'est une structure impuissante
38:11 et les députés européens sont fantoches.
38:13 Voilà, je le dis.
38:15 - Simplement une chose avant de passer la parole à
38:17 Lucien Cerise, je pense que
38:19 ça a quand même une grande utilité
38:21 ces élections européennes.
38:23 Ça a permis de provoquer la dissolution
38:25 et de provoquer en tout cas
38:27 un...
38:29 En tout cas en France, à l'intérieur de la France, même si ça ne change
38:31 rien au niveau de l'Europe, ça a promis
38:33 une onde de choc qui n'est pas négligeable.
38:35 Donc rien que pour ça,
38:37 c'est pas mal d'aller voter. Mais sur le fond
38:39 je comprends ce que vous dites. Lucien Cerise.
38:41 - Alors j'ai une autre
38:43 approche sur le plan méthodologique
38:45 on pourrait dire. C'est-à-dire qu'en fait
38:47 je m'applique la théorie des jeux. C'est-à-dire que
38:49 si moi je ne vote pas, de toute façon les autres
38:51 voteront à ma place, en quelque sorte.
38:53 Donc je suis pris
38:55 dans un système concurrentiel
38:57 dans lequel
38:59 mécaniquement l'abstention de toute façon
39:01 favorise le plus fort.
39:03 C'est-à-dire que pour moi l'abstention
39:05 c'est pas pour moi,
39:07 a une fâcheuse tendance
39:09 en réalité à favoriser
39:11 le favori.
39:13 Donc à partir de là, c'est une sorte
39:15 de vote par procuration. Donc en 2022
39:17 le favori à la présidentielle c'était Macron,
39:19 l'abstention a favorisé Macron.
39:21 Là cette année le favori c'était
39:23 le RN, enfin vous bardez là. Donc l'abstention
39:25 en réalité a favorisé le RN.
39:27 Ça change, le paysage
39:29 l'environnement est pas toujours le même.
39:31 - Vous auriez raison si le Parlement
39:33 européen avait du poids politique.
39:35 Or il n'en a aucun.
39:37 Il n'a aucun droit de veto.
39:39 Et en fait qui que vous votiez
39:41 ça profite à la Commission européenne
39:43 au final. Donc tout ça c'est
39:45 du vent. - C'est-à-dire que non, en fait
39:47 vous vous parlez de l'échelle européenne
39:49 et Lucien Sauris parle à l'échelle française.
39:51 Et c'est intéressant.
39:53 C'est une chose différente. Vous êtes dans deux échelles
39:55 différentes. - C'est les symptômes
39:57 politiques nationaux mais
39:59 tout ça ne change rien dans l'absolide selon moi.
40:01 - Non mais je crois très sincèrement
40:03 alors ça vous posez le problème de
40:05 abstention Piégeacon ou élection
40:07 Piégeacon. C'est clair quand même
40:09 en général.
40:11 Qu'est-ce qui reste au peuple ?
40:13 Parce que c'est très joli, nous sommes le ministère
40:15 de la parole ici. Mais qu'est-ce qui reste
40:17 au peuple ? S'il n'a pas, si on ne fait pas
40:19 de référendum et qu'il décide de faire le référendum
40:21 c'est le pouvoir. Qu'est-ce qui reste au peuple
40:23 sinon de voter ? - Le vote au présidentiel.
40:25 C'est le seul moment
40:27 c'est la mer des batailles
40:29 et c'est le seul moment où les français
40:31 ils sont tellement désinformés
40:33 et manipulés à tout instant
40:35 qu'ils votent toujours
40:37 pour leurs bourreaux. Ça a été le cas
40:39 de Bacon deux fois,
40:41 Hollande, Sarkozy, Chirac
40:43 avant, appelez-vous 2002
40:45 avec le retour de la peste noire
40:47 en 2002, enfin bon.
40:49 Et on a eu Chirac et Chirac
40:51 il a été toujours dans le sens également
40:53 de... - Lucien Cerise.
40:55 - Oui, enfin
40:57 qu'est-ce qui nous reste effectivement ?
40:59 Vous mentionnez les élections présidentielles
41:01 et il y a quand même des scrutins
41:03 locaux par exemple aussi
41:05 qui peuvent permettre
41:07 d'endiguer en quelque sorte
41:09 le mondialisme.
41:11 Il y a quand même des maires
41:13 dans les municipalités qui font du bon travail.
41:15 Et puis
41:17 moi je suis
41:19 moins sceptique
41:21 concernant le système électoral.
41:23 On entend beaucoup
41:25 parler de trucage avec le vote électronique
41:27 par exemple, ça c'est un risque.
41:29 - Il risque, il risque.
41:31 - Voilà, mais bon
41:33 c'est globalement...
41:35 Si on regarde, en fait, si on fait
41:37 par exemple le dépouillement, dimanche soir
41:39 je fais le dépouillement, je participais
41:41 en tant que scrutateur.
41:43 Et puis, bon
41:45 globalement, je dirais
41:47 on a le droit de signaler
41:49 si on a observé un trucage. En fait, personne
41:51 n'observe, il n'y a jamais de signalement
41:53 ou très très rarement. Donc en fait il y a des bourrages durs.
41:55 - Mais les trucages ne sont pas faits dans les bureaux,
41:57 les trucages sont faits
41:59 au carrefour du ministère de l'Intérieur.
42:01 Il y a des séries spéciales pour ça.
42:03 - On peut comparer les résultats
42:05 proclamés sur le site
42:07 du ministère de l'Intérieur
42:09 avec les résultats
42:11 réels, là pour le coup, en fait,
42:13 avant tout trucage possible, c'est-à-dire
42:15 en fait dans les bureaux de vote
42:17 ou au bureau de vote centralisateur.
42:19 - Les associeurs devraient être au ministère de l'Intérieur
42:21 et non pas dans les bureaux de vote, selon moi.
42:23 - Oui, oui, voilà en tout cas
42:25 qu'il y a eu une réforme à apporter.
42:27 On ne vous départagera pas là-dessus
42:29 mais c'était très important
42:31 et de parler de l'Europe et de parler
42:33 de cette guerre hybride.
42:35 Et encore une fois, je vous renvoie
42:37 au livre de Lucien Cerise
42:39 sur la guerre hybride de l'OTAN, Culture et Racines
42:41 et au livre de l'Eurovision pour les Peuples,
42:43 le patronisme ou la banqueroute.
42:45 Encore une fois, ayez question à tout,
42:47 ayez lecture à tout.
42:49 - Merci Bernard Monod d'avoir été avec nous,
42:51 merci Lucien Cerise d'avoir été avec nous,
42:53 André Vercoff, on se retrouve demain, entre midi et 14h,
42:55 vous recevrez Patrice Franceschi
42:57 pour le face-à-face tout de suite,
42:59 c'est Brigitte Lahaye sur Sud Radio, à demain.
43:01 avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriote.

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