Avec Éric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement.
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-14##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4
##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-14##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 [Musique]
00:18 Qu'est-ce qui s'est passé à Ankara, il y a deux ans exactement, en avril 2022 ?
00:27 Qu'est-ce qui s'est passé qui a fait qu'aujourd'hui encore, la guerre se prolonge,
00:32 que les Russes sont devant Kharkov et qu'il y a eu au moins, au moins 500 000 morts ?
00:37 500 000 morts pour rien ? Interrogation. A tout de suite.
00:41 [Musique]
00:42 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:45 Le fait du jour.
00:46 - Belle chanson de Francis Lemarque, chantée par Yves Montand bien sûr,
00:49 quand un soldat, eh oui, le bâton de maréchal et le linge sale.
00:56 Et aujourd'hui, alors, on en avait parlé à plusieurs reprises, plusieurs personnes en avaient parlé,
01:01 il y avait eu, Poutine lui-même l'avait évoqué, mais aujourd'hui le journal allemand Die Welt
01:07 a, s'est procuré le texte d'un accord, suite à des négociations, d'un accord de paix,
01:16 en tout cas des négociations entre l'Ukraine et la Russie, qui aurait dû être signé
01:21 il y a exactement deux ans, en avril 2022, moins de deux mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
01:30 Éric Dénessé, bonjour.
01:32 - Et bonjour.
01:33 - Vous êtes directeur du Centre français de recherche sur le renseignement,
01:36 on vous accueille toujours avec plaisir.
01:38 Dites-moi, vous avez pris connaissance, Le Figaro aussi l'a publié hier,
01:43 mais on en parlait depuis assez longtemps de cet accord, qui quand on le lit,
01:48 enfin je l'ai lu, et puis vous...
01:49 Parait quand même, regarde ce qui se passe aujourd'hui en avril 2024,
01:55 paraît quand même assez intéressant, à l'heure où, et on va faire évidemment avec vous le tableau,
02:04 à l'heure où effectivement ça continue, l'offensive continue plus que jamais,
02:08 les Russes sont aux portes de Kharkov, alors Blinken, le secrétaire d'état des Etats-Unis
02:15 vient d'arriver en disant "mais nous continuons l'aide", etc.
02:18 à l'heure où effectivement les mots n'ont plus de sens et les sens sont changés de mots.
02:22 Éric Dénessé, qu'en pensez-vous ?
02:25 - D'abord, comme vous le disiez très justement,
02:28 cet accord, cette phase de négociation, on le savait depuis longtemps.
02:33 Naftali Bennett, l'ancien premier ministre israélien, avait expliqué
02:39 qu'il avait joué un rôle d'intercesseur,
02:41 et puis Erdogan et le ministre turc des affaires étrangères avaient également confirmé les faits,
02:46 puisque les négociations s'étaient tenues en caractère.
02:50 Et finalement, qui est-ce qui a fait capoter tout cela ?
02:52 C'est Boris Johnson, puisque on sait depuis finalement près d'un an et demi
02:57 que les négociateurs ukrainien et russe en étaient à la 7e ou 8e version,
03:03 je ne me souviens plus exactement de cet accord.
03:05 Ça veut dire que pendant un mois et demi, ils avaient négocié entre eux,
03:09 et que dès que l'accord a failli être signé,
03:12 Boris Johnson s'est précipité à Kiev,
03:15 a fait des pressions terribles sur Zelensky en lui disant "ne signez pas,
03:20 continuez la guerre, nous vous aiderons tant qu'il faudra,
03:22 ne faites pas ce cadeau à Poutine et à la Russie",
03:25 et très directement, bien sûr, avec l'accord des États-Unis,
03:28 Boris Johnson, Zelensky et leur maître américain ont décidé de continuer le combat.
03:33 Comme vous le disiez, ça a entraîné des centaines de milliers de morts des deux côtés.
03:36 Ce qui est intéressant aussi aujourd'hui, c'est de savoir qui a transmis depuis Moraldeveld,
03:41 le journal allemand, parce que ça ne peut être finalement que l'un des deux protagonistes.
03:45 Soit les Russes qui aujourd'hui veulent faire sortir l'affaire en montrant que finalement,
03:50 ils étaient bien sûr prêts à terminer le conflit au bout de six semaines,
03:54 soit l'entourage de Zelensky, Zelensky lui-même, j'ai du mal à le croire.
03:58 Tout ça est pour l'instant encore assez flou,
04:01 mais c'est quand même une preuve évidente de la volonté qu'avaient les deux partenaires
04:06 de cesser le combat le plus vite possible.
04:07 Alors Eric Deneyssez, quand vous parlez de Boris Johnson,
04:10 je pense que Boris Johnson est tout à fait mandaté,
04:13 sinon mandaté, du moins avec l'accord de Joe Biden et du gouvernement américain.
04:17 Oui bien sûr, mais il ne faut pas oublier une chose.
04:20 De tous les pays occidentaux, ce sont les Britanniques les plus bellicistes et les plus vatanguères.
04:26 Il y a une russophobie très marquée en Grande-Bretagne depuis, d'ailleurs,
04:30 depuis très longtemps, depuis la guerre froide.
04:32 Ils sont même plus anti-russes que le sont les Polonais
04:35 qui ont connu des massacres terribles de la part de l'armée rouge.
04:38 Et pourquoi ? Pourquoi sont-ils aussi anti-russes les Anglais ?
04:40 Je veux dire, c'est quasiment à ta vie,
04:43 depuis le début du communisme dans les années 17-18.
04:48 D'accord.
04:48 Et ils veulent aussi se venger de ce qu'ils considèrent être comme des actions
04:52 des services russes sur le territoire britannique.
04:55 Alors ce qui se passe aussi, c'est que les Américains,
04:57 on le sait également, ont signé un essor, enfin conclu,
05:01 ça n'a pas été signé, une espèce d'accord de non-agression entre services.
05:05 C'est-à-dire que William Burns, le patron de la CIA,
05:07 s'est rendu dès le début du conflit à Moscou pour définir les règles
05:11 avec les Russes que les uns et les autres ne transgressaient pas.
05:17 Mais les Américains utilisent les Britanniques pour transgresser ces règles.
05:21 Et voilà, les Britanniques se sentent protégés
05:24 parce que c'est le premier allié des États-Unis
05:26 et vont plus loin que les Américains.
05:28 Et dans cette affaire-là, Boris Johnson l'a montré une nouvelle fois,
05:31 encore une fois, comme vous le disiez,
05:32 il était évidemment mandaté et appuyé par Washington.
05:36 - Alors ce qui est étonnant, vous avez lu comme moi effectivement
05:38 ce qu'a révélé Die Welt, enfin en tout cas le texte,
05:42 le document de 17 pages effectivement,
05:45 est-ce que vous estimez, Eric Denissey ou pas,
05:48 que par rapport à la situation que l'on connaît aujourd'hui,
05:51 la situation sur le terrain,
05:52 tout le monde en parle du matin au soir, du soir au matin,
05:57 mais surtout, est-ce que cet accord-là pour vous,
06:00 s'il avait été signé, et si aujourd'hui il était signé,
06:03 pure hypothèse bien sûr,
06:05 est-ce qu'il est encore plus avantageux pour les Ukrainiens
06:11 que si aujourd'hui avec les lignes de front telles qu'ils sont ?
06:15 C'est-à-dire que, est-ce que cet accord,
06:17 encore une fois, par pure hypothèse,
06:20 tiendrait aujourd'hui encore mieux qu'hier ?
06:23 - C'est difficile à dire.
06:26 Alors tout accord est bon à prendre pour mettre une fin à une guerre
06:29 et à ses massacres, c'est évident.
06:31 Mais cet accord était en somme finalement
06:33 assez favorable aux Ukrainiens.
06:35 Pourquoi ? Parce que les Russes ont connu quelques échecs
06:38 et de nombreux déboires dans leur opération spéciale
06:41 en février et mars 2022.
06:43 Eux ne voulaient pas d'une opération longue,
06:47 ils ne voulaient pas envahir l'Ukraine
06:48 comme on nous a essayé de le faire croire,
06:50 et donc eux-mêmes avaient un intérêt réel et manifeste
06:54 de mettre un terme à ce conflit,
06:56 et notamment parce qu'on sait que Poutine
06:59 voulait aussi clairement regarder
07:02 ce qui n'avait pas marché dans les opérations
07:03 et ce qui avait contredit sa stratégie initiale.
07:07 Et donc cet accord finalement
07:09 aurait été la moins mauvaise des solutions.
07:11 Appliqué aujourd'hui, il serait tout aussi valable,
07:14 mais je dirais qu'il était encore plus favorable
07:16 aux Ukrainiens à l'époque qu'il le serait aujourd'hui.
07:17 - Aujourd'hui, oui.
07:18 - Le fait justement que Britanniques, Américains
07:21 et Occidentaux, au sens large,
07:23 aient fait capoter ces négociations,
07:26 ça n'a fait que renforcer les Russes
07:28 dans leur volonté et dans leur perception
07:31 que l'Occident était prêt à tout pour les affaiblir,
07:34 et donc ils ont changé leur stratégie,
07:36 et donc ils se rentrent dans une logique de guerre longue
07:38 au fur et à mesure,
07:39 et ils sont prêts à de moins en moins de concessions
07:41 avec l'Ukraine et avec l'OTAN.
07:44 - Et on l'a vu avec les déclarations de Sergei Lavrov,
07:46 le ministre des Affaires étrangères,
07:48 en disant "non, non, on ne veut pas négocier à Genève,
07:50 ce n'est pas le moment de la négociation".
07:51 Aujourd'hui, en tout cas, vu ce qui se passe,
07:54 il l'affirme.
07:55 Et ce qui est intéressant,
07:56 vous voyez, c'est très intéressant,
07:58 parce que quand on voit le texte de cet accord,
08:00 Kiev renonçait à tout appartenance à l'alliance militaire,
08:03 ce qui aurait écarté toute possibilité
08:05 d'adhésion du pays à l'OTAN,
08:07 et puis en revanche,
08:09 selon l'article 3 du document,
08:10 encore une fois, document qui n'a pas été signé,
08:11 bien sûr, on le sait,
08:13 rien ne s'opposait à l'adhésion de Kiev,
08:15 donc de l'Ukraine, à l'Union européenne.
08:17 - Et si vous regardez bien,
08:19 tout ce qu'il y a dans cet accord,
08:20 c'est ce que demandaient les Russes bien avant le conflit.
08:23 Ainsi, les Américains avaient pris en considération
08:25 les demandes de sécurité de la part de Moscou.
08:30 On ne saurait d'abord,
08:31 le conflit n'aurait jamais commencé.
08:33 Et encore une fois, ce qu'il y a dans cet accord,
08:35 c'est exactement ce que les Russes avaient demandé,
08:37 une forme de neutralité de l'Ukraine,
08:39 pas de force étrangère stationnée sur son territoire,
08:42 pas d'adhésion à l'OTAN,
08:43 mais finalement, un feu vert
08:46 pour que l'Ukraine adhère à l'Union européenne,
08:49 ce qui d'ailleurs est une concession énorme
08:52 de la part des Russes,
08:53 parce que souvenons-nous qu'en 2014,
08:55 lorsque le président Yanukovych a été renversé,
08:57 c'est parce qu'il avait choisi un accord économique avec Moscou
09:01 au détriment des propositions européennes.
09:02 Donc, ça veut dire que Poutine faisait vraiment,
09:04 à ce moment-là, une concession majeure.
09:07 Les Ukrainiens en auraient bien sûr tiré parti
09:10 beaucoup plus vite,
09:11 parce qu'aujourd'hui, c'est un pays
09:13 qui est totalement reconstruit
09:14 et qui n'est pas prêt d'adhérer à l'Union européenne.
09:16 - Bien sûr.
09:17 Et c'est pour ça que c'est vrai,
09:19 on dit toujours,
09:20 les ratés de l'histoire,
09:21 et là, ce n'est pas nouveau.
09:23 Au fond, aujourd'hui,
09:25 Éric Deneyssez,
09:27 est-ce qu'on n'est pas arrivé à une situation de blocage ?
09:29 Parce que l'impression qu'on a,
09:31 encore une fois,
09:31 on ne va pas jouer les prophètes
09:33 ou les futurologues,
09:35 mais on a l'impression,
09:36 et j'aimerais beaucoup avoir votre sentiment là-dessus,
09:39 que ça va encore se prolonger,
09:41 les Russes ont intérêt à une guerre d'attrition,
09:44 les Ukrainiens essayent de faire contre mauvaise fortune,
09:49 même pas bon cœur,
09:50 les Occidentaux attendent les élections américaines,
09:53 est-ce qu'aujourd'hui,
09:54 la situation n'est pas bloquée,
09:56 en tout cas pour un certain temps ?
09:57 A votre avis.
09:58 - Oui, vous avez raison,
10:00 la situation paraît bloquée,
10:01 au moins jusqu'aux élections américaines,
10:02 mais les seuls qui ont un véritable intérêt
10:04 à ce que ce conflit se poursuit,
10:06 ce sont les Américains.
10:07 Les Russes n'y ont pas intérêt,
10:08 les Ukrainiens encore moins,
10:10 nous, Européens,
10:11 nous ne faisons que suivre
10:13 et que subir la politique américaine.
10:15 Finalement, une guerre de longue durée, peut-être,
10:18 les Russes s'y préparent
10:20 parce qu'on les a poussés dans cette situation,
10:21 mais sur le terrain,
10:22 ils n'avancent pas tant que ça,
10:24 depuis quelques temps,
10:25 on parle beaucoup des percées russes,
10:27 mais elles ne sont finalement pas beaucoup plus significatives
10:31 que les avancées de la contre-offensive ukrainienne
10:35 d'il y a quelques temps.
10:36 Les Russes n'ont pas les moyens de mener une guerre,
10:40 de percer le front de manière importante,
10:43 parce que qu'est-ce qu'ils feraient
10:44 s'ils envahissaient des régions entières de l'Ukraine,
10:46 ils ne pourraient pas les tenir.
10:47 Donc, on a un front qui bouge un petit peu,
10:50 mais les percer, c'est quelques kilomètres,
10:52 quelques hectares,
10:53 ce n'est pas si...
10:55 Sauf qu'Eric Dénécé,
10:56 ils ont la population et la profondeur
10:58 par rapport à l'Ukraine,
10:59 même si l'Ukraine est peuplée.
11:00 Bien sûr, mais leur but n'est pas d'envahir l'Ukraine,
11:05 c'est de libérer l'Ukraine,
11:06 de s'arrêter sur les acquis qui sont les leurs,
11:10 ils ont la profondeur stratégique,
11:12 oui, la population aussi,
11:13 comparée à l'Ukraine,
11:14 mais pas comparée à l'OTAN,
11:15 donc ça aide le sein.
11:16 Tout à fait, alors, dernière question Eric Dénécé,
11:18 quid de l'Europe ?
11:19 Quid de nous ?
11:20 Parce que comme vous l'avez dit à un moment donné,
11:22 on a l'impression,
11:23 et ce n'est pas seulement une impression,
11:25 que l'Europe a suivi,
11:26 l'Angleterre effectivement en premier,
11:29 on le sait,
11:30 mais nous, nous Français,
11:31 nous Européens,
11:33 actuellement, on attend,
11:35 on est en train de regarder les balles,
11:37 et puis on contribue,
11:39 avec l'embargo,
11:41 avec tous les effets secondaires,
11:43 si on peut dire, que nous subissons,
11:45 et pour nous, ça va durer,
11:48 parce que nous ne sommes pas maîtres du jeu,
11:50 et des horloges.
11:51 Bien sûr, et puis on voit en plus,
11:53 les dissensions au sein de l'Europe,
11:54 de plus en plus importantes.
11:55 Emmanuel Macron continue,
11:57 pardonnez-moi,
11:59 mais ses pitreries sur l'envoi de troupes en Ukraine,
12:02 qui ne créent aucune ambiguïté stratégique,
12:05 puisque les Russes ont clairement dit
12:07 qu'ils cibleraient des forces françaises,
12:08 les Allemands, bien sûr, ne sont pas d'accord,
12:11 beaucoup d'autres acteurs,
12:12 et notamment, il y a eu des remontrances
12:14 extrêmement dures de la part de Salvini,
12:18 à l'égard de Macron.
12:19 En même temps, on voit, paradoxalement,
12:21 Olaf Scholz dire qu'il est prêt
12:23 à déployer une brigade en Lituanie,
12:26 pour empêcher une invasion russe dans ce pays.
12:29 Il y a aussi des intérêts économiques allemands
12:31 très importants derrière cela.
12:33 Voilà, et puis les Britanniques,
12:34 qui poussent et qui poussent,
12:35 encore une fois,
12:36 se sont vu, eux aussi,
12:38 renvoyés dans leur but,
12:39 assez violemment par Moscou,
12:41 puisque les Russes ont dit
12:43 qu'ils étaient prêts à frapper
12:44 les intérêts britanniques sur le sol ukrainien,
12:46 et au-delà, ce qui est un message
12:48 très fort pour Londres,
12:49 qui se croient suffisamment éloignés
12:50 du thème des opérations
12:51 pour continuer un certain nombre
12:53 d'actions anti-russes.
12:54 Donc, bien sûr, une Europe
12:55 qui n'a pas les moyens
12:56 de faire la guerre à l'Ukraine,
12:57 si l'arrêt de l'aide américaine avait lieu,
13:01 les Européens sont incapables
13:03 d'aider l'Ukraine à maintenir la ligne de front.
13:06 Donc, tout ça est malheureusement
13:08 extrêmement négatif pour Kiev.
13:10 Et on peut dire,
13:11 et c'est ça qui est quand même
13:12 assez terrible,
13:13 que peut-être, peut-être,
13:14 on aurait pu arrêter ça il y a deux ans.
13:17 Et c'est quand même dramatique
13:19 quand on sait effectivement
13:20 les dégâts, les dégâts humains,
13:24 les dégâts économiques,
13:25 en tout ce qui a été...
13:26 Merci Eric Deneyssez.
13:27 Je rappelle que vous êtes directeur
13:28 du Centre français de recherche
13:30 sur le renseignement.
13:31 Merci d'avoir été avec nous.
13:32 On va marquer une courte pause
13:33 sur Sud Radio.
13:34 On revient dans un instant,
13:35 on parlera de AstraZeneca.
13:37 Tiens, à tout de suite sur Sud Radio.
13:39 Sud Radio Bercov,
13:40 dans tous ses états.
13:41 Appelez maintenant pour réagir.
13:43 0 826 300 300.