Avec Pierre-Marie Sève, directeur de l'institut pour la Justice.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-05-13##
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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 [Musique]
00:18 Dans tous mes états, effectivement, mais je ne suis pas le seul.
00:22 On va parler de beaucoup de choses.
00:24 On va parler de quelque chose qui est passé totalement inaperçu.
00:29 C'est la résolution sur la conscience historique en janvier dernier.
00:33 Le Parlement européen a passé une résolution.
00:36 Vous allez voir, on va en parler avec Pierre-Marie Sèvres.
00:38 C'est tout à fait extraordinaire ce que veut faire le Parlement européen.
00:42 On est, rappelez-vous, à quelques semaines à peine des élections.
00:46 On a eu l'Eurovision, on va en parler, l'Eurovision, l'Eurodélire, l'Euroillusion.
00:52 C'était très intéressant aussi.
00:54 Mais quelle Europe ? On va en parler aussi, effectivement.
00:57 Après, nous allons en parler avec Alain Jullier.
01:00 Mais quelle Europe voulons-nous ?
01:02 Écoutez, c'est passionnant.
01:04 [Musique]
01:06 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:09 Le fait du joie, l'hymne à la joie, la 9e symphonie, Beethoven.
01:12 Oui, oui, Beethoven, ce n'est pas Ursula von der Leyen, heureusement.
01:16 Mais, mais, est-ce que c'est vraiment un hymne à la joie qu'il faut pousser ?
01:21 Quand on lit, et je vous assure, je vous invite à la lire,
01:24 à aller sur Internet et regarder la résolution votée en janvier,
01:29 il y a presque 6 mois, par le Parlement européen.
01:33 Et vous allez voir, c'est assez incroyable.
01:36 Pierre-Marie Sèvres, bonjour.
01:38 Bonjour André Bercov.
01:39 Alors, Pierre-Marie Sèvres, vous êtes directeur de l'Institut pour la Justice.
01:43 On vous reçoit souvent et avec plaisir pour parler un peu de ce qui se passe sur cette France
01:49 où il n'y a aucune injustice.
01:51 Il y a un sentiment d'insécurité ou un sentiment d'injustice,
01:55 mais ça n'existe pas là.
01:56 Ce n'est pas ça du tout.
01:57 Vous avez déniché une pépite que vous avez mise sur les réseaux sociaux.
02:00 C'est cette résolution sur la conscience historique passée au Parlement européen,
02:06 votée par le Parlement européen.
02:08 Et je dois dire que je l'ai lue, je l'ai lue dans le détail,
02:12 mais c'est assez hallucinant.
02:14 Alors, c'est quoi la conscience historique européenne ?
02:16 Et je voudrais qu'on parle du détail.
02:18 Par exemple, Pierre-Marie Sèvres,
02:20 le Parlement européen, et c'est écrit mot pour mot,
02:24 invite les États membres à faire passer l'histoire européenne et mondiale avant l'histoire nationale.
02:30 Ça veut dire que ça y est, l'Europe doit être d'abord et les nations ensuite.
02:35 C'est murmuré, c'est sussurré dans toutes les oreilles,
02:39 mais là c'est dit.
02:40 C'est bien ça.
02:41 Absolument, c'est ça.
02:43 Alors, c'est une résolution, donc il ne faut pas croire,
02:46 heureusement, il ne faut pas croire que c'est quelque chose d'officiel.
02:50 Si c'est quelque chose d'officiel, ce n'est pas quelque chose de contraignant.
02:53 C'est ça, elle n'est pas exécutoire, il faut le dire.
02:56 C'est ça, exactement.
02:58 Aucun ministère de l'éducation d'un pays européen
03:01 n'est obligé de prendre des mesures pour faire passer l'histoire européenne avant l'histoire nationale.
03:06 Mais en revanche, c'est du non contraignant,
03:09 mais c'est tout de même du symboliquement assez fort.
03:12 C'est destiné à faire pression sur tout le monde.
03:17 D'habitude, quand le Parlement européen prend des résolutions,
03:20 c'est pour condamner telle ou telle dictature en Orient, etc.
03:25 C'est destiné à faire pression sur les dirigeants politiques de ces pays-là,
03:29 mais pas à avoir une valeur contraignante.
03:32 Les ministres des Affaires étrangères européens n'ont pas à prendre des mesures en fonction de ces résolutions.
03:37 Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est regarder le contenu.
03:40 Bien, absolument.
03:41 Vous avez cité le point 12.
03:43 C'est une résolution qui a 28 points.
03:45 Moi, j'en ai relevé quatre qui m'ont semblé, qui m'ont profondément choqué.
03:50 Le point 12, qui est celui de faire passer l'histoire européenne et mondiale avant l'histoire nationale.
03:55 Encore là, je trouve qu'ils y vont assez soft par rapport à ce qui va suivre.
03:59 Mais le Parlement estime dans le point 13 que le chauvinisme, les stéréotypes sexistes,
04:04 les asymétries de pouvoir et les inégalités structurelles
04:08 sont profondément ancrées dans l'histoire européenne.
04:10 Voilà, nous tous, nous portons profondément ancré en nous du chauvinisme,
04:16 des stéréotypes sexistes et des inégalités structurelles.
04:19 Absolument.
04:20 Mais ça va encore plus loin.
04:21 On a même un...
04:23 Le point 14 m'a vraiment choqué parce qu'on utilise vraiment un vocabulaire spécifique et idéologique.
04:28 Je vais vous le lire.
04:29 C'est la résolution des pleurs.
04:31 L'absence d'une approche suffisamment multiculturelle est sensible au genre dans l'enseignement de l'histoire.
04:37 Au genre.
04:37 Voilà, pour moi, c'est du wokisme stupide.
04:41 Nous sommes obligés, selon le Parlement européen, en tant qu'Européens,
04:44 nous sommes obligés d'avoir une approche multiculturelle et sensible aux gens.
04:48 Et si nous ne sommes pas suffisamment multiculturels et sensibles aux gens,
04:51 alors nous sommes de mauvais Européens, selon le Parlement européen.
04:54 Et puis, je vous cite le dernier point qui était un peu le pompon,
04:58 pour moi le point 15 qui suit immédiatement.
05:00 Cette résolution souligne cette fois la nécessité d'un enseignement interdisciplinaire
05:05 et intersectionnel de l'histoire.
05:08 Et ce mot intersectionnel n'est pas innocent,
05:11 puisque c'est un mot qui est brandi à tort et à travers par les wokistes,
05:14 par le wokisme, le mouvement wok par excellence.
05:18 Et donc, nous sommes obligés d'avoir une approche wokiste de l'histoire européenne.
05:23 Alors, justement, Pierre-Marie Sèvres, il faut expliquer ça.
05:27 Quand ils disent intersectionnel, d'abord, avant cela,
05:31 ça a été voté, est-ce que vous avez...
05:33 ça a été voté par une majorité très forte,
05:36 ça a été voté, cette résolution a été adoptée comment ?
05:39 Vous le savez ?
05:40 Oui, alors, c'est une résolution qui a été élaborée suite à plusieurs rapports
05:44 de la Commission Culture et Éducation du Parlement européen.
05:47 Voilà. Donc, ça a été d'abord voté par eux,
05:49 et ensuite, ça a été soumis au Grand Parlement européen,
05:52 avec les centaines de députés européens.
05:55 Et là, ça a été voté assez largement, on a eu 409 oui, 165 non.
06:01 Et puis, 35 abstentions.
06:03 Voilà, c'est l'égypte que j'ai retrouvée.
06:05 Non, mais c'est intéressant déjà, parce que
06:07 ce qui est intéressant, c'est que ce que domine moins,
06:10 et on le voit, on pourrait en parler énormément sur l'essentiel,
06:14 mais c'est très intéressant, c'est-à-dire que
06:16 il y a toutes les considérations, vous savez, considérant que, considérant que, considérant que,
06:21 avant de dire ce qu'il faudrait faire,
06:23 et ce qui est extraordinaire, c'est qu'ils ont de dire, voilà,
06:26 nous allons enterrer tous les conflits.
06:29 Il n'y a plus de conflits, il n'y a plus de problèmes, ce sera la paix,
06:33 comme d'ailleurs les ancêtres de l'Union européenne disaient, ce sera la paix,
06:36 après, effectivement, les guerres terribles, les trois guerres mondiales,
06:41 les guerres fratricides, même, en tout cas,
06:43 71 n'était pas une guerre mondiale,
06:45 mai 14-18, mai 39-45, c'est fini,
06:49 c'est la fin de l'histoire, c'était déjà ça,
06:51 l'idée, bon, très bien l'Europe, très bien,
06:53 mais quand ils insistent sur deux choses quand même,
06:57 Pierre-Marie Sèvres, quand ils disent, écoutez, les nations, oui, mais,
07:01 allez, c'est Mezzo-Voce, c'est un catimini, c'est plus ça l'important,
07:05 il ne faut pas que le nationalisme demeure d'une façon ou d'une autre,
07:10 et puis, intersectionnel,
07:12 intersectionnel, c'est employé par tous les mouvements du wokisme à Black Lives Matter,
07:17 tout le monde emploie l'intersectionnel,
07:19 c'est la convergence des luttes, un peu, c'est ça ?
07:22 - Oui, complètement, moi, je vois de manière générale, alors,
07:25 moi, mon sujet, l'Institut pour la Justice, c'est essentiellement le droit pénal,
07:29 mais j'étudie régulièrement l'Union européenne,
07:31 puisque l'Union européenne touche beaucoup au droit pénal, ce qui est une nouveauté d'ailleurs,
07:35 mais en l'occurrence, moi, je vois deux mouvements dans l'Union européenne,
07:39 c'est premièrement grignoter la souveraineté des nations,
07:41 prendre le pouvoir, tout simplement,
07:43 c'est les instances de l'Union européenne et ceux qui la contrôlent,
07:46 commencer par les membres de la Commission,
07:48 bon, les députés européens, à une autre valeur,
07:51 voilà, les membres de la Commission européenne,
07:53 essentiellement, et leurs réseaux et leurs amis qui veulent prendre le pouvoir,
07:56 et donc, pour prendre le pouvoir, le prennent aux nations,
07:59 qui possédaient le pouvoir jusqu'à présent,
08:01 donc ça, c'est le premier mouvement, comme vous l'avez relevé,
08:03 et deuxièmement, c'est d'imposer une certaine idéologie,
08:05 une fois qu'ils ont ce pouvoir,
08:07 c'est pas simplement pour être libéral et neutre, etc.,
08:11 non, non, c'est pour imposer une certaine idéologie,
08:13 moi, je le vois dans le monde de la justice,
08:15 dans le monde de la justice, on sait très bien qu'ils ont une idéologie
08:18 qui a une inspiration anglo-saxonne, mais qui est en gros laxiste,
08:21 voilà, on peut l'appeler l'idéologie laxiste,
08:23 toutes les trois quarts des résolutions ou des décisions
08:28 que prend l'Union européenne en matière de justice
08:30 sont des décisions qui avantagent les accusés,
08:33 qui avantagent les criminels et les délinquants,
08:35 qui empêchent les autorités de les poursuivre, etc., etc.,
08:38 et bien là, pour l'éducation, c'est la même chose,
08:40 sur la conscience, en tout cas, historique européenne, c'est la même chose,
08:42 ils ont une idéologie précise en tête qu'ils veulent imposer,
08:46 donc premièrement, vous avez raison, ils veulent prendre le pouvoir,
08:49 par exemple, c'est dans le point 12,
08:51 ils veulent faire passer l'histoire européenne avant le reste,
08:53 c'est prendre le pouvoir, et les trois points suivants,
08:55 c'est imposer une certaine idéologie de gauche, voire d'extrême gauche.
08:59 - Oui, parce que les vases communiquants étant ce qu'ils sont, Pierre-Marie Sèvres,
09:03 si vous dites que je veux faire passer,
09:05 mais c'est important pour moi, l'histoire européenne avant l'histoire nationale,
09:09 ça veut dire qu'on va éteindre et étouffer d'une manière ou d'une autre,
09:11 d'ailleurs, elles sont déjà battues en brèche,
09:15 les romans nationaux, le roman national doit disparaître,
09:19 ils ne le disent pas comme ça, bien sûr, au profit du roman européen,
09:22 c'est-à-dire que les spécificités des nations, c'est dehors,
09:26 c'était fini, c'est vieux, c'est ringard, oubliez tout cela,
09:30 et on voit ce que ça donne aujourd'hui, de toute façon,
09:33 et puis, je reprends les points que vous avez soulignés, Pierre-Marie Sèvres,
09:39 le chauvinisme, c'est quoi le chauvinisme ?
09:42 C'est-à-dire, si je suis français et plutôt pas mécontent de l'être,
09:46 c'est du chauvinisme ?
09:47 Les stéréotypes sexistes, où ça commence, où ça s'arrête,
09:51 bien sûr qu'il faut dénoncer le sexisme,
09:53 mais lequel ?
09:54 Est-ce qu'il faut, au nom de la transmania, accepter tout ?
09:59 Les asymétries de pouvoir, les inégalités structurelles,
10:03 mais dites-moi, les inégalités structurelles,
10:06 malheureusement, elles existent depuis 3000 ans,
10:08 ils vont les supprimer, comme ça, d'un espèce de petit coup, d'un petit trait,
10:13 et puis, alors là, déplore l'absence d'une approche suffisamment multiculturelle
10:17 et sensible au genre dans l'enseignement d'histoire,
10:19 vous l'avez souligné, Père Marie Sèvres.
10:21 Alors, parlons multiculturel, ça veut dire quoi dans leur narratif,
10:27 dans leur langage, et encore une fois, le genre,
10:31 on en parle suffisamment, mais c'est très très ciblé, quand même, tout ça.
10:35 C'est très très ciblé, et à la fois, c'est extrêmement ouvert à interprétation.
10:41 Les inégalités structurelles, vous l'avez dit,
10:44 le tribunal de l'Union européenne pourrait décider que pour un écart de salaire
10:50 au sein d'une entreprise, c'est une inégalité structurelle,
10:53 et donc, il faut condamner telle personne.
10:54 Ça veut tout et rien dire, d'une certaine manière,
10:57 et j'ai rédigé un texte il y a quelques semaines là-dessus,
11:01 j'ai appelé ça le polythéisme des valeurs.
11:03 L'Union européenne, en fait, se remplit de concepts extrêmement creux,
11:07 extrêmement vides, donc hyper, complètement ouverts à interprétation,
11:12 et donc à partir desquels on peut faire accepter tout ce qu'on veut,
11:16 à partir du moment où on a le pouvoir.
11:19 C'est celui qui interprète, donc celui qui a le pouvoir d'interpréter,
11:21 qui fait passer toutes les décisions qu'il veut.
11:24 Donc ça, c'est un vrai sujet.
11:25 L'Union européenne, qui est supposée être une union basée sur le droit,
11:28 sur des concepts précis, carrés, on a envie de dire,
11:31 et bien en fait, se base sur des choses complètement floues,
11:35 desquelles, à partir du moment où elle a le pouvoir,
11:37 elle peut décider de tout ce qu'elle veut.
11:39 Et j'en ai cité tout un paquet, moi, dans mon petit texte,
11:43 c'est marrant que vous m'en parliez,
11:44 mais dans le traité de 1957, on n'avait que deux valeurs dans l'Union européenne,
11:50 c'était la sauvegarde de la paix et de la liberté.
11:51 Vous regardez 20 ans plus tard dans le traité,
11:54 le traité établissant une constitution pour l'Union européenne,
11:58 qui a été refusée, mais qui finalement a été acceptée,
12:01 et bien là, on a des droits, mais allez comprendre ce que c'est.
12:03 Je vous en cite quelques-uns,
12:04 la diversité culturelle, religieuse et linguistique,
12:07 le droit d'accès à des services de placement,
12:08 la protection au cas de licenciement injustifié,
12:11 l'intégration des personnes handicapées.
12:13 Vous imaginez ? Il y en a 200, 250 comme ça.
12:16 - Et en fait, Pierre-Marie Zève, ce qui est intéressant,
12:19 c'est que ça amène à tout ce vaut.
12:21 Donc ça veut dire qu'on peut faire passer ce qu'on veut au nom du tout ce vaut.
12:25 Et c'est ça qui est absolument terrifiant.
12:28 Et puis, encore une fois, multiculturel et le genre.
12:32 Et puis, c'est-à-dire qu'au fond,
12:34 ce qui se...
12:36 Et je voudrais terminer là-dessus.
12:40 Ce qui se dégage de cela, effectivement,
12:42 c'est pas contraignant aujourd'hui,
12:43 mais ça montre bien une direction.
12:45 C'est-à-dire qu'au fond, tout se passe comme si
12:48 on veut faire de l'Europe le pouvoir suprême,
12:51 on veut faire une Europe fédérale, même s'ils ne le disent pas comme ça,
12:54 on veut faire une Europe où les nations,
12:56 on jette le bébé nation dans l'eau du bain européen,
13:00 et s'il se noie, c'est peut-être pas mal,
13:03 ce sera pour le meilleur,
13:05 et le camp du bien et de la paix.
13:08 C'est un peu ça.
13:09 C'est ça, et à mon sens,
13:12 c'est même pas une façon efficiente de gérer les affaires européennes.
13:16 Moi, j'en suis persuadé que le principe de subsidiarité
13:20 doit être important, doit être même fondamental,
13:22 que chaque échelon local doit décider des affaires locales.
13:27 Voilà, ce n'est pas du tout le cas.
13:29 L'Union européenne a une tendance qui est prouvée
13:31 et expliquée depuis des années
13:33 à vouloir s'immiscer dans absolument tout,
13:35 dans des sujets ultra précis, ultra locaux,
13:38 dont on n'a pas besoin de son influence.
13:40 Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs
13:41 qu'on rejette la construction européenne,
13:43 en tout cas l'idée d'une construction européenne qui grandisse.
13:46 C'est évident qu'être européen aujourd'hui,
13:49 ça a plus de sens que ça n'en avait il y a 50 ou 60 ans.
13:52 C'est évident.
13:53 Non, mais le problème, il n'est pas là.
13:54 Le problème, il est, comme vous dites,
13:56 dans la subsidiarité à expliquer,
13:59 c'est-à-dire quelle est la marge de manœuvre d'un État
14:01 comme la France, l'Italie, l'Allemagne et ailleurs.
14:03 D'autant plus qu'on le voit
14:06 dans tous les problèmes industriels et autres,
14:09 comment je préfère acheter des F-15 que des Rafales.
14:11 Prenons par exemple le cas de l'Allemagne.
14:13 Je préfère commercer avec l'Amérique qu'avec les autres.
14:16 C'est-à-dire qu'on sait très bien,
14:17 et c'est ça l'hypocrisie fondamentale,
14:19 que la plupart des nations regardent encore leurs intérêts,
14:22 même si effectivement l'Europe existe.
14:24 On est sur un faux-culisme absolu
14:27 et on essaie de faire masquer ça avec l'intersectionnalité,
14:31 le multiculturalisme et autres merveilleuses qu'à l'Ambrodenne.
14:35 C'est ça.
14:36 C'est exactement ça.
14:37 Et c'est exactement...
14:38 Il faut savoir que ce texte-là, en l'occurrence d'ailleurs,
14:41 c'est intéressant d'en parler,
14:43 ça a été voté par une commission sous large influence allemande.
14:48 En lisant le texte, je vois plein de mots allemands,
14:50 des mots "j'aime beaucoup l'Allemagne", "j'aime beaucoup l'Allemand".
14:53 Mais enfin, l'autoflagellation,
14:55 oui, ça me paraît être un concept peut-être plutôt allemand
14:57 qui est imposé à toute l'Europe.
14:59 Or, l'Europe n'a pas commis les mêmes crimes
15:00 que les Allemands il y a certaines années.
15:02 Tout à fait.
15:03 Culpabilité, culpabilité, que de crimes on commet en ton nom.
15:06 Merci Pierre-Marie Sèvres.
15:08 Merci à vous.
15:10 Restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite avec Pierre Gentillet,
15:14 pour le Sabalan, c'est la nouvelle mobilisation available
15:17 contre le centre d'accueil pour les migrants.
15:18 A tout de suite sur Sud Radio.
15:20 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
15:23 UberCoff dans tous ses états,
15:24 appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.