• il y a 6 mois
Le secteur de la santé privée va essuyer plus de 100 000 départs à la retraite d'ici à 2025. Sans forcément disposer du vivier de candidats pour renouveler ses forces… Mais les professionnels du secteur s’organisent pour développer de nouvelles approches de recrutement.

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00:00...
00:12Le cerclérage et les enjeux de pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur de la santé,
00:17alors il est récurrent, on en a beaucoup parlé, notamment dans le service public, dans les hôpitaux,
00:21on voit évidemment les infirmières qui quittent les hôpitaux,
00:24mais ça ne touche pas que le secteur hospitalier, ça touche aussi les pharmacies, les pharmaciens.
00:29Ils étaient dans la rue d'ailleurs, vous l'avez vu il y a quelques jours.
00:32Le sujet n'était pas que la pénurie de main-d'oeuvre, il était surtout l'enjeu de la pénurie de médicaments,
00:36mais ça englobait un mal-être et une colère générale, on va en parler avec mes invités.
00:40Jean-Pierre Delphineau est avec nous, bonjour, ravi de vous accueillir.
00:43Directeur général de l'OBCO Santé, alors les OBCO ce sont les acteurs de la compétence,
00:46ceux qui pilotent la formation, on reviendra avec vous sur cette campagne dans quelques instants
00:51parce que vous avez décidé de remonter les manches et de dire, voilà, la bataille n'est pas perdue,
00:56on va se battre pour essayer de pourvoir tous ces postes manquants. Combien de postes manquent là ?
01:0172 000 aujourd'hui et 150 000 en 2025, c'est très proche.
01:0672 000 et le double, un peu plus du double.
01:08Le double en 2025.
01:10C'est incroyable. Cyril Têtard, merci d'être avec nous, vous êtes président du Pharmacial, vous nous expliquerez ce que c'est,
01:15groupement de pharmaciens et pharmaciens vous-même, c'est-à-dire que vous avez la blouse blanche, le caducet vert qui clignote.
01:23Elle est blouse noire, d'accord, et le caducet vert quand même.
01:26Tout à fait.
01:27Et ça clignote le dimanche de temps en temps quand vous êtes de garde.
01:29Exactement.
01:30Et ça c'est un vrai sujet. Vous étiez dans la rue ?
01:32Tout à fait, j'étais à Lille et j'étais à Paris.
01:34Vous êtes du nord, ville Neuf-Dazs.
01:36Neuf-Dazs dans le nord.
01:37Addison Mendès, ravi de vous accueillir, vous êtes consultant recrutement FED Médical.
01:41Tout à fait.
01:42Et votre métier, à vous, est celui de FED, c'est de créer une rencontre entre l'offre et la demande
01:47pour recruter les bonnes personnes au bon endroit dans un secteur sous tension qui est le secteur de la santé.
01:52Quelques images, c'est vous qui avez piloté cette campagne parce qu'il y a beaucoup d'ambition et de volonté au sein de l'OBCoSanté.
01:59Regardez ces images et puis on débat juste après.
02:02Quand on y pense, un diplôme c'est poser des questions, se poser des questions,
02:11prendre des notes,
02:15réviser tous les soirs,
02:19faire pas mal de nuits blanches,
02:23douter,
02:26tâtonner,
02:30pouvoir compter sur les autres,
02:33expérimenter,
02:35croire en soi,
02:37se préparer avec des examens blancs,
02:41progresser un peu chaque jour,
02:44puis passer le vrai examen,
02:47attendre les résultats et se réjouir des réussites.
02:51Diplômé de la vie, le secteur privé de la santé reconnaît vos talents.
02:55Trouvez votre métier et votre formation grâce à l'alternance ou à la reconversion.
03:00Jean-Pierre Delphineau, c'est intéressant parce que ce clip est décalé, évidemment,
03:03quand on aurait dû avoir un étudiant dans son bureau avec du Guronzan et une petite lampe.
03:09Là, vous nous montrez quoi à travers ce clip ?
03:12Sans diplôme, on peut aussi accéder à des emplois passionnants ?
03:14Alors, pas du tout.
03:16Ce qu'on montre, c'est qu'avec des qualités propres, avec une attention particulière pour un secteur,
03:23alors rien n'est neutre,
03:2640% des jeunes qui se disent intéressés ou très intéressés par notre secteur
03:30sont des gens qui ont une relation proche, un ami, un membre de la famille
03:34qui est pris en charge dans l'un de nos établissements.
03:36Notre clé d'entrée a été de faire justement la promotion de nos métiers à hauteur d'homme
03:42pour des gens qui ne sont pas spécialistes, mais qui ont une appétence particulière
03:46et qu'on va pouvoir ensuite emmener dans un parcours de formation, de professionnalisation qui est long
03:52puisque les métiers de nos secteurs, et on en parlera probablement tout à l'heure,
03:55sont des métiers experts, avec des formations longues, très encadrées,
03:59avec des problématiques de qualification obligatoire pour exercer des métiers.
04:02Ça, c'est ce que tous les candidats vont pouvoir trouver,
04:05toutes les personnes vont pouvoir trouver sur le site qui est attaché à cette campagne de propos.
04:09Je donne la parole à Jean-Pierre, à Cyril Tétard et à Dyson Mendes,
04:12mais juste pour nous donner un peu la palette des métiers et des secteurs,
04:15parce qu'on a parlé de la pharmacie, on a un pharmacien,
04:17mais quels sont les autres métiers ?
04:19On cible les jeunes, on a bien compris qu'il y a cette idée d'attirer les jeunes.
04:22Alors vous avez raison, on cible les jeunes et on cible principalement trois qualifications chez nous.
04:28Les infirmiers, gros sujet, 14 000 personnes manquantes, là, ici.
04:34Les aides-soignants, les aides-soignantes, les aides-soignants, 15 000 personnes.
04:39Hôpital ou EHPAD.
04:40Hôpital, donc secteur sanitaire, EHPAD.
04:43Les éducateurs spécialisés et les accompagnants éducatifs et sociaux,
04:47c'est-à-dire des professions qui sont moins connues ou moins visibles que les professions du soin,
04:51mais qui sont dans le périmètre de l'opco-santé,
04:53et qui sont aussi, pardon pour le terme, pénuriques.
04:57Qui n'attirent pas, en tout cas.
04:59Qui n'attirent pas dans un contexte où tous les secteurs d'activité sont en concurrence
05:04pour recruter dans un contexte de pénurie.
05:06Je viens vers vous, et après je me tournerai vers vous, évidemment, côté pharmacie,
05:09mais vous aussi, vous avez le contre-champ de tout cela,
05:12puisque votre métier, c'est d'aller essayer de recruter les bonnes personnes
05:15et je dirais de les accompagner au bon endroit.
05:17Est-ce que c'est compliqué pour vous aussi ?
05:19Ça l'est forcément, et ça l'est à tous les niveaux.
05:22Que ce soit au niveau des profils infirmiers,
05:25que ce soit au niveau des aides-soignants,
05:27au niveau des métiers peut-être un peu plus diplômés,
05:32en tout cas où il faut faire des études un peu plus longues.
05:35C'est vrai qu'on le ressent à tous les niveaux, et pour plusieurs raisons.
05:38Déjà parce que le métier n'est pas forcément évident,
05:41et donc derrière, ce qu'il faut...
05:43Horaire, horaire décalé.
05:45Exactement, la charge de travail,
05:47et donc par rapport à ça, c'est vrai qu'il y a quelque chose
05:50qui ne va pas venir enjoliver le tableau,
05:53c'est qu'on n'a pas forcément bonne presse au niveau du secteur de la santé.
05:56Comment vous faites, vous, chef aides médicales,
05:58parce qu'il faut quand même bien être capable de pouvoir...
06:00On a des discours très offensifs d'un OPCO.
06:03Comment vous faites ?
06:04Qu'est-ce que vous dites à ces jeunes et ces moins jeunes ?
06:06On parlera de la reconversion.
06:08Les gens qui changent de métier, venez dans le secteur de la santé.
06:11Il faut donner envie, comme on peut.
06:14Moi, dans le cadre de mes échanges avec les établissements
06:17et les structures que j'accompagne,
06:19il y a une question que j'aime bien poser, c'est...
06:21Demain, je dois parler de vous à un professionnel de santé.
06:25Comment je dois peindre le tableau ?
06:27Qu'est-ce que je dois mettre en avant ?
06:29Comment vous vous vendez, quoi.
06:31C'est ça.
06:32Côté pharmacien, parce que c'est intéressant,
06:34on l'a dit hors caméra, mais je le redis sur ce plateau,
06:37le pharmacien avec le petit nœud papillon,
06:40le pharmacien années 90,
06:43un petit peu pincé, un peu guindé.
06:46La pharmacie aussi peine à recruter.
06:48C'est compliqué.
06:49Les personnes qui vont nous accueillir dans les pharmacies,
06:52vous peinez à les recruter.
06:53Oui, c'est de plus en plus compliqué.
06:54Mais ce que vous dites, c'est vrai.
06:55L'image des pharmaciens des années 80-90
06:58qui jouaient au golf, qui travaillaient 10 heures par semaine,
07:01ça, c'est une vieille image.
07:02Maintenant, les pharmaciens sautent au comptoir.
07:04On a des problèmes d'honoraires,
07:06on a des problèmes de rémunération.
07:08Les médecins ont eu gain de cause,
07:10et nous, on est en pleine négociation,
07:11on a deux mains de la circuite sociale.
07:13Et nous, les honoraires ne nous permettent pas forcément...
07:16Les médecins ont gagné, il faut le dire.
07:17Le but du jeu, ce n'est pas, nous, de gagner plus d'argent,
07:20c'est de permettre de mieux rémunérer la pharmacie,
07:22surtout de pouvoir mieux payer nos collaborateurs pharmaciens,
07:27préparateurs en pharmacie.
07:28Et donc, on a un problème de rémunération
07:31et aussi un problème d'attractivité
07:33avec la réforme des études,
07:35qui est complexe parce que, nous, tout est mélangé.
07:37Réduction du nombre d'officines.
07:39Oui, ça s'émerge territorial,
07:41mais on a un problème d'études.
07:43Et donc, forcément, comme vous faites en même temps,
07:45il y a des majeurs et des mineurs,
07:47médecine, sages-femmes, kinés, dentistes et pharmaciens,
07:52on se rend compte que les gens vont plus,
07:54les étudiants vont avoir médecin, kinés, etc.,
07:58plutôt que pharmaciens.
08:00Ce qui fait qu'ensuite, quand ils font leurs études
08:02la fin de première année,
08:03chaque année, nous manquons à peu près 1000 étudiants.
08:07C'est un sujet important.
08:09Les pharmaciens ont des compétences en médecine,
08:12il suffit d'aller voir le pharmacien pour le savoir.
08:14Simplement, le fléchage ne se fait pas.
08:15C'est-à-dire que, globalement, ils ne vont pas au bon endroit.
08:17On a un problème d'attractivité.
08:19Quand même, Jean-Pierre Delphineau, sur les pharmaciens,
08:21il manifestait pour la pénurie de médicaments
08:23parce qu'il y a un problème d'approvisionnement sur les antibiotiques.
08:25Mais sur ce métier en particulier,
08:28qu'est-ce que les pharmaciens doivent faire ?
08:29Moi, j'entends un spécialiste du recrutement
08:31qui dit qu'il a l'entreprise au bout du fil.
08:33Écoutez, essayez de vous vendre un peu mieux.
08:35Essayez de faire un peu de marque employeur.
08:36Donnez-nous envie.
08:37Est-ce que vous portez ce discours-là aussi ?
08:39Les entreprises doivent aussi faire un effort de visibilité.
08:43Notre secteur n'est pas tout à fait celui des pharmaciens
08:45puisqu'il n'y en a que dans les établissements sanitaires.
08:47Pour autant, il me semble que les problématiques sont de même nature
08:50face à cette situation de pénurie.
08:52Alors, il n'y a pas de martingale, je pense, sur le sujet.
08:55Et s'il y en avait une, tout le monde s'en serait emparé.
08:58Il n'y aurait pas d'émission, d'ailleurs.
09:00Il n'y aurait pas d'émission sur le sujet.
09:02Je crois qu'il y a...
09:03Alors, nous, on expérimente actuellement ce sujet
09:05puisque notre clé d'entrée, c'est le développement de l'alternance,
09:11de l'apprentissage, qui est un secteur tout à fait émergent
09:14dans le métier de la santé.
09:15C'est peut-être d'ailleurs...
09:16Réformer l'alternance.
09:17Voilà.
09:18J'ai entendu dire que Ferracci avait des intentions sur le sujet.
09:21Peut-être un indicateur.
09:23Il y a cinq ans, les contrats d'apprentissage dans notre secteur,
09:26c'était 1 500 contrats par an.
09:28Donc, en fait, la problématique n'était pas de cette nature-là.
09:31C'est faible.
09:32C'est très, très faible.
09:33Aujourd'hui, on est à 15 000, 16 000.
09:35Donc, on voit qu'on est un secteur émergent.
09:37Et donc, en parallèle, on pourrait dire que la problématique de l'emploi,
09:41elle est en train d'apparaître à travers les solutions d'apprentissage.
09:46Contrats de professionnalisation réformés.
09:48Contrats de professionnalisation réformés.
09:50On va voir les résultats.
09:51Et c'est d'ailleurs un vrai sujet dans nos établissements
09:53parce que le contrat de professionnalisation,
09:57c'est un contrat qui permettait à des gens,
09:59vous l'évoquiez tout à l'heure, en milieu de carrière,
10:02voire parfois en deuxième partie de carrière, on pourrait dire,
10:05de rentrer par le biais de l'alternance,
10:07qui est le mode d'acquisition des compétences dans le secteur de la santé,
10:10en ayant plus de 25 ans,
10:12en ayant plus de 25 ans,
10:14parfois largement beaucoup plus de 25 ans, il faut se le dire.
10:17Et nous, ce dispositif n'a pas été cannibalisé par l'apprentissage.
10:21Donc, ça prouve que c'est vraiment une solution intéressante.
10:24On verra les effets de la baisse des aides.
10:26Un mot, vous ne m'avez pas répondu sur la marque employeur.
10:28Est-ce que ces entreprises qui auparavant, tout roulait,
10:31la santé, ça fonctionnait, est-ce que vous leur dites,
10:34travaillez votre marque employeur, travaillez la capacité,
10:37vous êtes un groupement de pharmaciens,
10:39donnez-nous envie de pousser la porte de ces boîtes ?
10:41En fait, il faut donner envie aux jeunes de vouloir faire cette profession
10:44et dire aux pharmaciens qui ont des problèmes de recruter,
10:47mettre en avant dans votre officine ce que vous savez faire
10:51et aussi un comité d'entreprise.
10:53Nous, les groupements, on aide le pharmacien à ce que le pharmacien
10:58se sente bien dans son groupement et dans son métier,
11:00et aussi ses collaborateurs.
11:01Excusez-moi, vous dites comité d'entreprise,
11:03ça veut dire, comme dans les grandes boîtes,
11:05quelques avantages qui font qu'on a, au-delà de son salaire,
11:08des réductions, c'est ça l'enjeu ?
11:10On est dans un groupe, on est J31, un groupe de 1300 pharmacies.
11:14On travaille tous ensemble pour permettre d'aider
11:18l'ensemble de nos pharmaciens et de nos collaborateurs
11:20à vivre dans la pharmacie le mieux possible.
11:22Juste un mot, le salaire, le niveau des revenus,
11:24parce qu'il y a un débat d'attractivité, on l'a entendu,
11:26mais il y a aussi un niveau de salaire.
11:27Le salaire moyen d'une préparatrice ou préparateur en pharmacie, c'est quoi ?
11:31Brut, on va être entre, dans les 2300.
11:34Brut ?
11:35Brut.
11:36En province, ça reste assez convenable, plus compliqué
11:39quand on est à Paris ou dans des grandes villes ?
11:41Sachant que ce que je vous dis là, c'est vrai aujourd'hui,
11:44mais il y a 3, 4, 5 ans, on était beaucoup moins,
11:47parce qu'il y a le Covid qui est passé par là,
11:48et les salaires ont augmenté de 30%.
11:50D'accord.
11:51Vous nous avez réglé l'affaire, vous avez dit
11:53moi quand je les ai en ligne, je leur demande de faire un effort.
11:55Les secteurs sur lesquels vous dites, on a véritablement des difficultés,
11:58ce sont lesquels, de votre côté, parce que l'OBCo fait des campagnes,
12:01se bat pour que ça avance, mais vous, vous êtes au cœur des réalités.
12:05J'aurais tendance à vous dire qu'aujourd'hui,
12:07on rencontre des difficultés un petit peu partout.
12:09Après, c'est vrai que s'il y a des métiers que je dois mettre en avant
12:12comme étant un peu plus en difficulté,
12:14forcément, je vais penser aux pharmaciens,
12:16je vais penser aux métiers de médecin.
12:19Infirmiers, infirmières ?
12:21Infirmiers également. Après, c'est vrai qu'il y a quand même
12:24un peu plus de polyvalence au niveau des postes,
12:28au niveau des conventions, au niveau des avantages,
12:32selon la structure qui va être concernée.
12:34Donc, il y a plus de variétés, plus de possibilités pour les professionnels.
12:37Et c'est vrai que selon les métiers dont on parle,
12:41on aura un champ des possibles un peu moins élargi.
12:44Vous, vous placez en intérim, comment ça se passe ?
12:46Parce qu'on voit que les infirmières aujourd'hui
12:48ont plutôt de la flexibilité.
12:50En fait, l'idée, il y a une dérégulation de son temps de travail
12:52en disant, moi, je travaille six mois à fond,
12:54puis après, six mois du temps, je fais autre chose,
12:56je voyage, je bouge.
12:58Est-ce que ça, vous l'avez ?
13:00On le ressent, et on le ressent énormément.
13:02Et je pense que c'est aussi une difficulté, forcément,
13:05pour les établissements qui recherchent en CDI
13:09et qui recherchent des permanents,
13:11parce qu'aujourd'hui, les établissements sont conventionnés
13:14au niveau des salaires,
13:16et on ne peut pas faire n'importe quoi,
13:18on ne peut pas proposer n'importe quoi.
13:20Un mot chacun, vous nous avez donné tout à l'heure le chiffre
13:22qui allait d'ailleurs monter en 2025.
13:24Combien de pharmaciens et de préparateurs en pharmacie
13:26on a besoin, là ?
13:28Chez vous, par exemple, dans votre bassin,
13:30sur les 1300 pharmaciens,
13:32quand vous faites votre calcul...
13:34C'est difficile à dire. Combien on a besoin de pharmaciens
13:36dans les Hauts-de-France ?
13:38C'est difficile, il y a 1950 pharmacies
13:40dans les Hauts-de-France,
13:42il y en aura peut-être entre une centaine,
13:44mais sachant que la problématique aussi,
13:46c'est qu'il y a des pharmacies qui ne trouvent pas preneur,
13:48des pharmaciens titulaires qui ne trouvent pas preneur,
13:50donc il y a des pharmacies qui ferment,
13:52qui ne trouvent plus preneur,
13:54et donc, baisse du marge territorial.
13:56Merci à vous trois. Allez voir la campagne de l'Opco Santé
13:58que vous diffusez sur cette idée
14:00que ce sont des métiers valorisés, valorisants,
14:02et qui sont des métiers de passion,
14:04parce qu'on soigne, on accompagne,
14:06ce sont des métiers d'engagement.
14:08Merci à vous,
14:10Jean-Pierre Delphineau, directeur général de l'Opco Santé.
14:12Merci à vous. Bon retour, Cyril,
14:14du côté de Villeneuve-Dask,
14:16président de Pharmacial,
14:18et vous êtes pharmacien du Bizet,
14:20si vous êtes par là.
14:22Non, pas du Buzet, qui n'est pas du tout dans la même région.
14:24Le fameux pianiste.
14:26Merci, Addison Mendès,
14:28vous êtes consultant recrutement chez Fed Médical.
14:30Merci à vous trois. On tourne une page,
14:32tout de suite, c'est Fenêtre sur l'emploi.
14:34J'accueille mon invité.

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