• il y a 6 mois
Tensions de recrutement, volonté de féminiser les équipes, arrivée fracassante de l’IA générative… Il n’est pas simple de recruter, et surtout de bien recruter, dans le secteur de l’industrie. La DGRH adjointe de Segula Technologies Sonia Fosse nous explique sa méthode dans le Grand Entretien.

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Transcription
00:00Smart Job est un grand entretien aujourd'hui pour partir à la rencontre d'une RH, Sonia Fossé, ravie de vous accueillir.
00:18Vous êtes directrice générale adjointe en charge des RH, je ne me trompe pas dans l'intitulé, au sein du groupe Segula Technologies.
00:25C'est une pépite française qui est absolument incroyable, mais qui n'est pas une marque très connue, on va en parler dans quelques instants,
00:31parce que vous êtes là où est l'industrie, mais souvent c'est la marque du constructeur automobile ou celui qui fait des fusées qui est mis en avant.
00:39On va en parler avec vous, puis on va parler aussi de votre stratégie de recrutement, parce que vous allez beaucoup recruter, vous recrutez beaucoup chez Segula.
00:46Un petit mot, parce que c'est une tradition dans notre émission, vous êtes RH, directrice générale adjointe de ce très beau groupe, jeune.
00:54Et quand j'ai regardé votre parcours, je me suis dit que vous avez forcément des choses à nous dire sur votre parcours qui, au fond, est très exemplaire.
01:01Vous avez étudié en zone d'éducation prioritaire, et j'ai le sentiment que vous vous êtes peut-être battu plus que les autres.
01:09Merci d'abord pour l'invitation, Arnaud. Je suis ravie de participer à cette émission.
01:14Alors oui, peut-être pour parler un petit peu de mon parcours, c'est vrai que j'ai un parcours qu'on peut qualifier d'atypique, on va dire.
01:19Moi, je suis d'abord une petite fille qui adore les sciences, les mathématiques, et donc très très jeune, je me suis orientée dans ce domaine-là,
01:26où on m'a toujours dit, bien que je vienne d'un quartier prioritaire, effectivement, que tout était possible.
01:31J'ai commencé avec cet état d'esprit que, finalement, il n'y avait aucune limite et qu'il fallait faire ce qu'on avait envie de faire, ce que j'ai fait.
01:39— Et vos parents vous ont encouragé, parce qu'il y a aussi un débat à l'égard des parents qui vous orientaient plus sur des métiers féminins.
01:45— Bien sûr. Ma famille m'a encouragée, mes professeurs m'ont encouragée. Il faut dire qu'à l'époque où j'ai dû choisir mon orientation scolaire après le baccalauréat,
01:53c'était très compliqué, en fait, de choisir. Il y a beaucoup d'options qui sont possibles. Et là, j'ai eu la chance d'avoir des professeurs qui m'ont entourée
01:59et qui m'ont orientée vers des classes préparatoires, ce qui m'a permis de faire une école d'ingénieur, ensuite.
02:04— Ingénieur, qui, à l'époque – vous êtes jeune – était rare. Il y avait beaucoup d'hommes dans la promotion, je sais pas. Il y avait beaucoup de femmes...
02:12— Beaucoup de garçons. Beaucoup de garçons, effectivement, dans l'école d'ingénieur dans laquelle j'étais. Ça m'a pas forcément dérangée dans ma scolarité.
02:19Donc ça aussi, c'est un message que je porte auprès des jeunes filles aujourd'hui. C'est de leur dire qu'il y a de la place pour les filles et qu'en fait,
02:25s'il y avait peu de filles à l'époque, c'est pas parce que les garçons prenaient toute la place. Donc c'était déjà le cas à l'époque.
02:30Et aujourd'hui, je pense que c'est encore plus vrai. — On va parler de Cégula. Mais un dernier mot sur votre jeunesse, parce que souvent, on dit
02:35mais c'est l'expérience. Il faut avoir fait des dizaines d'années. Vous incarnez la jeunesse et en quelque sorte la réussite. C'est compliqué de s'imposer
02:44quand on est une femme jeune et de devenir directrice générale adjointe en charge des RH, parce que vous croyez qu'il y a un des RH qui pilote l'ensemble.
02:53C'est compliqué ou pas ? — Alors je me suis jamais posé la question dans ces termes. — Donc ça vous a pas heurté ? — Ça m'a pas heurté.
03:00Ce que j'ai toujours voulu faire, c'est mettre en avant les compétences. Et donc j'ai toujours voulu, dans les missions que j'ai eues à occuper en France,
03:06à l'international, dans des fonctions techniques ou RH, développer un maximum de compétences, apporter un maximum de choses à l'entreprise,
03:13et puis apprendre, toujours toujours apprendre, pour justement développer mes capacités, mon expérience.
03:19— Vous êtes déjà de ce groupe Cégula Technologies, qui est un groupe d'ingénierie mondiale fondé par des Français.
03:28Faites-nous la carte, rapidement, de cette entreprise absolument incroyable. Presque partout dans le monde, vous avez ouvert, je crois, des bureaux, des districts au Canada, aux États-Unis, me semble-t-il.
03:36— Exactement. Donc effectivement, c'est une pépite, Cégula Technologies. Cégula Technologies, c'est un groupe mondial d'ingénierie, de 15 000 collaborateurs, dans 30 pays.
03:44Donc c'est une entreprise à envergure internationale. On travaille dans tous les secteurs d'activité. Vous l'avez dit, l'automobile en fait partie,
03:51mais aussi les énergies, les énergies renouvelables, l'aéronautique, le ferroviaire, le naval. Et notre métier, c'est d'apporter des solutions techniques, technologiques,
04:01d'innovation à ces clients industriels avec qui on travaille depuis 10, 15, 20 ans, voire plus parfois. Et on le fait avec nos ingénieurs, nos techniciens.
04:09Et effectivement, l'une de nos forces, c'est notre présence territoriale, que ce soit en France, parce qu'en France, on a 6 000 collaborateurs dans 40 sites.
04:18Donc ça veut dire qu'on est présent dans toutes les régions du territoire, avec une proximité importante, et ce qui compte pour les clients.
04:25Mais on est aussi présent dans 140 sites, agences dans le monde. Et vous l'avez dit, récemment, un développement extraordinaire en Amérique du Nord, Canada et États-Unis.
04:34– Qui est un enjeu aussi fort de pouvoir mettre un pied États-Unis, Canada. Et une politique de recrutement qui est absolument incroyable, parce que beaucoup de collaborateurs,
04:422200 personnes. Alors je ne sais pas où vous en êtes dans votre programme de recrutement. Est-ce que vous avez déjà recruté ? Est-ce que le chiffre est encore bon ?
04:49On est bien sur ce niveau de recrutement-là ?
04:51– On est bien sur ce niveau de recrutement-là. C'est vrai que Ségula Technologies, chaque année, nous, on recrute entre 6 000 et 7 000 collaborateurs.
04:57On sait que les tensions sur le marché du travail, elles sont très fortes. Et c'est encore plus vrai pour les métiers techniques d'ingénierie.
05:03Et pour autant, on recrute chaque année des milliers de collaborateurs. On en recrute chaque année à peu près 2 000 en France.
05:08Et cette année, on s'est donné l'objectif ambitieux de recruter 2200 personnes. Donc on y arrivera.
05:14Et dans les 2200 personnes, il y aura à peu près la moitié de nouveaux collaborateurs qui seront des jeunes diplômés.
05:19Des gens qui vont chercher leur premier emploi ou qui ont moins de 3 ans d'années d'expérience professionnelle.
05:23– Que vous allez chercher dans les écoles d'ingénieurs ?
05:25– Entre autres, qu'on va chercher dans les écoles d'ingénieurs, qu'on va chercher aussi, s'ils sont en recherche d'emplois pour les former,
05:31qu'on va chercher dans les universités, parce qu'on ne recrute pas que des ingénieurs, on recrute aussi des Bac plus 2.
05:36– Et la moitié de ces nouveaux collaborateurs, donc environ 1 000 aussi cette année en France,
05:40on les recrutera sur des profils plus expérimentés ?
05:43– Quand même, sur cet enjeu du recrutement et de la marque employeur, c'est intéressant,
05:47parce que c'est vrai que vous parliez des grands constructeurs automobiles,
05:50tout le monde connaît les marques automobiles françaises, Stellantis.
05:54Mais en fait, dans chaque usine, il y a des ingénieurs, des techniciens de ces gulas.
05:58On ne le sait pas forcément.
05:59Comment on fait pour émerger ? Parce qu'on voit bien que vous êtes une pépite.
06:02Beaucoup de collaborateurs, ça fonctionne très bien.
06:05Et en même temps, la marque n'est pas visible.
06:06Comment on fait pour redonner de la visibilité ?
06:09– Ce qu'on a voulu faire, c'est vrai, c'est être plus visible, plus attractif.
06:15On est déjà très présent dans les usines, les clients nous connaissent,
06:19l'automobile mais pas que, l'aéronautique aussi.
06:22C'est vrai qu'on dit derrière chaque avion, il y a un ingénieur séguleur, un technicien séguleur.
06:27– Ça on l'entend, on ne le sait pas spontanément.
06:30– Voilà, et donc ce qu'on a voulu faire l'année dernière, c'est repenser notre marque employeur.
06:34Pourquoi ? Parce que les conditions de travail ont changé,
06:38on a tous connu la crise Covid, les aspirations des salariés changent.
06:42On est aussi, si je parle de la France, dans un moment où la réindustrialisation
06:46est très importante et les besoins en ressources sont urgentes, critiques.
06:51Et on a en face de nous des candidats, des salariés, des jeunes aussi,
06:55des gens de la jeune génération qui vont arriver sur le marché du travail
06:57et qui cherchent du sens.
06:59Donc on a voulu repenser cette marque employeur pour qu'elle nous ressemble davantage.
07:03Et c'est ce qu'on a fait l'année dernière en se rapprochant de nos collaborateurs
07:06parce que finalement ça doit refléter notre ADN.
07:08L'un de nos ADN par exemple c'est la proximité, l'un de notre autre ADN c'est l'ambition.
07:13On veut des collaborateurs ambitieux et donc on a cherché à travailler sur ces axes-là.
07:18– Comment on les garde les collaborateurs ?
07:19Parce qu'on voit bien qu'il y a une guerre des talents,
07:21vous parliez des Bac plus 2, mais il y a aussi des enjeux sur vos ingénieurs,
07:24sur ceux qui vont vous accompagner sur des projets
07:27pour ne pas abandonner une industrie en cours de route, ils ont besoin d'eux.
07:30Comment on les garde ?
07:31Qu'est-ce qu'on invente pour les maintenir chez Cegula et qu'ils ne partent pas chez les concurrents ?
07:37– Alors différentes choses, je reviens un petit peu sur la marque employeur
07:39parce que ça y fait référence.
07:41La première des choses c'est avoir un pilier fort sur la technique.
07:45Nous notre parti pris c'est que nos ingénieurs, nos techniciens
07:47ce sont des gens qui travaillent sur de la technique, sur de l'innovation
07:51qui vont vraiment révolutionner les appareils de demain, les technologies de demain,
07:55l'avion, le train, le véhicule.
07:58Et donc ça c'est quelque chose sur lequel on est expert
08:02et qu'on livre à nos candidats comme message avant qu'ils nous rejoignent
08:07et nos collaborateurs le voient quand ils sont chez nous.
08:09Donc un axe très fort, un pilier très fort sur la technique.
08:12– Vous nous dites quand même que les grandes innovations
08:14qu'on peut avoir encore une fois dans les grandes marques
08:16et qui nous proviennent parfois quand on est simple consommateur,
08:19c'est des innovations Cegula.
08:21– Bien sûr, par exemple on travaille avec ACC
08:24qui fabrique les batteries des futurs véhicules électriques dans les Hauts-de-France
08:27ce qu'on appelle maintenant la vallée de la batterie.
08:29– Les gigafactories.
08:30– Les gigafactories de batteries.
08:32On a travaillé avec ACC qui fabrique ces batteries
08:37très en amont dans l'implantation de leur usine
08:39et désormais on a des collaborateurs Cegula
08:42qui travaillent au quotidien sur ces batteries.
08:44Ça c'est un exemple concret de l'implication de nos collaborateurs.
08:47– C'est de se dire je suis à l'origine d'un projet, d'une innovation
08:51qui va être ensuite implémentée, là en l'occurrence, dans des batteries automobiles.
08:54– Exactement, la technique c'est l'une des raisons
08:56pour lesquelles les collaborateurs de chez Cegula se lèvent le matin.
08:58– Un petit mot et même plusieurs, je sais que vous avez ce combat
09:02par le chemin que vous avez parcouru aussi
09:04de faire monter en compétence les femmes et les femmes ingénieurs.
09:09C'est un vrai sujet, on a des écoles, on a des spécialistes qui viennent nous dire
09:12on a du mal à recruter des femmes ingénieurs, c'est très compliqué,
09:15on est en dessous d'une moyenne.
09:17Comment on fait pour donner envie aux femmes,
09:19aux jeunes filles qui sont encore au bac
09:21de suivre le parcours que vous avez suivi ?
09:23Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?
09:24Parce que vous me l'avez expliqué votre histoire, mais comment on fait ?
09:27– Alors c'est le deuxième pilier de la marque employeur justement,
09:29c'est la diversité au sens large,
09:31et puis après je reviendrai sur la partie féminisation.
09:34Mais la diversité au sens large dans notre marque employeur c'est montrer.
09:38Montrer des femmes, des hommes au travail,
09:40montrer des équipes, montrer différentes nationalités.
09:43C'est en fait la force de Cegula,
09:45on a plus de 140 nationalités dans le groupe.
09:47Donc c'est aussi le fait de se retrouver tous ensemble
09:50et de travailler sur des projets extraordinaires.
09:52Et sur les femmes en particulier, on a deux axes prioritaires.
09:56On a un axe externe, parce que vous l'avez dit, ça commence très jeune.
09:59On estime, les études disent qu'à partir de 11 ans,
10:01une jeune fille est déjà orientée sur le métier qu'elle va occuper.
10:04– Dès le collège en fait.
10:05– Dès le collège, ça commence très très jeune.
10:07Donc depuis 10 ans, Cegula est partenaire de L'Association Elle Bouge.
10:11Et avec nos marraines, on va dans les collèges, dans les lycées,
10:15promouvoir les métiers techniques,
10:16expliquer ce que c'est qu'être ingénieur,
10:17parce que c'est très compliqué, ça veut tout dire et rien dire.
10:20Donc on explique nos métiers, il faut des modèles, ça c'est pour l'externe.
10:23Et en interne, on a créé notre réseau depuis 5 ans interne qui s'appelle WINS,
10:28et qui permet de détecter les talents féminins au sein du groupe
10:31et de les faire évoluer, d'avoir un parcours de carrière
10:34qui est optimisé, personnalisé.
10:36– Ça marche ?
10:38C'est-à-dire que vous sentez qu'à travers ce travail de pédagogie
10:41dès le plus jeune âge, à travers de l'explication,
10:45vous attirez des talents féminins ou ça reste encore compliqué ?
10:49– Ça marche, ça marche.
10:50On voit que les jeunes filles posent des questions sur les métiers d'ingénieur,
10:55se projettent, ce qu'elles ne faisaient peut-être pas avant.
10:58On voit qu'il y a de plus en plus de candidates, femmes,
11:01qui n'ont plus peur aussi de postuler à des métiers techniques,
11:05de se dire je n'ai peut-être pas toutes les compétences,
11:07mais j'y vais quand même.
11:08Et d'ailleurs c'est intéressant puisqu'en entretien,
11:09elles posent des questions qui sont différentes
11:11de celles de leurs homologues jeunes hommes, hommes, garçons.
11:16Et on le voit aussi en interne,
11:17les femmes qu'on accompagne en interne dans notre programme WINS,
11:20elles évoluent, elles progressent, elles prennent des responsabilités
11:22et surtout elles restent.
11:23– Bien sûr, est-ce que c'est important pour vous qu'elles restent ?
11:25– C'est très important qu'elles restent
11:26parce qu'on a besoin de cette diversité pour le groupe Ségula dans l'avenir.
11:30– Est-ce que vous êtes touché comme tous les secteurs ?
11:31Parce que là on voit que cette entreprise,
11:33elle fait un gros travail sur le recrutement, sur la marque employeur,
11:37sur sa visibilité pour montrer aussi la qualité de son travail,
11:40mais est-ce que vous peinez comme beaucoup d'autres secteurs aujourd'hui
11:43en matière de recrutement ?
11:44Est-ce que vous êtes vous l'ARH et vous vous dites,
11:46ben oui il faut du télétravail, il faut en même temps de la qualité de vie,
11:50est-ce que c'est parfois pas des ingrédients un peu compliqués à marier
11:53ou est-ce que vous dites on arrive à le faire et ça fonctionne très bien ?
11:56– Ce qu'on arrive à faire c'est à suivre la volonté des collaborateurs.
11:59Donc on est très proche d'eux, ils sont 15 000 dans 30 pays sur 140 sites,
12:05donc on a besoin d'une proximité avec eux,
12:07on l'avait depuis déjà plusieurs années
12:09et aujourd'hui cette proximité on l'utilise pour les interroger sur leurs souhaits.
12:13Équilibre, vie pro, vie perso, le fait de pouvoir évoluer
12:16et ce qui est remonté le plus souvent c'est les souhaits de mobilité,
12:19les souhaits de mobilité que ce soit géographique,
12:22et on a des exemples de collaborateurs qui partent de France
12:24et qui vont au Canada pour travailler dans l'aéronautique,
12:26qui vont aux États-Unis pour travailler dans l'automobile,
12:29ce qui est extraordinaire et on a besoin de ça.
12:31On a aussi beaucoup d'exemples de collaborateurs
12:33qui souhaitent des mobilités sectorielles
12:35et par exemple on a lancé un programme en 2023 de re-skilling,
12:40c'est-à-dire de transfert de compétences sur un nombre de personnels
12:44qui travaillaient dans l'automobile vers le nucléaire
12:46et on sait que le nucléaire a besoin de ressources en France.
12:49Donc la mobilité c'est aussi l'un des piliers de notre marque employeur,
12:53le mouvement c'est l'idée de dire aux collaborateurs et aux candidats aussi
12:57que finalement il y a énormément de possibilités chez Cégula.
13:00Et qui est une manière pour vous de ne pas utiliser le mot reconversion
13:03qui est souvent un mot mal vu,
13:04mais c'est une forme de reconversion quand les secteurs automobiles traditionnels
13:08vont doucement disparaître, doucement au profit du secteur.
13:13C'est ça l'idée, c'est de permettre de pouvoir continuer sa carrière.
13:16C'est ça en fait, c'est de pouvoir former les candidats, les collaborateurs.
13:20Donc l'axe de la formation je dirais aujourd'hui
13:23n'est presque aussi important que le recrutement.
13:25Et il nous arrive très souvent maintenant de recruter des candidats
13:30et tout de suite après de les former pour qu'ils soient opérationnels dans leur mission.
13:33Parce qu'il y a des métiers, si je reviens sur les batteries,
13:36les gigafactories de batteries, ces formations n'existent pas encore.
13:39On est dedans en ce moment ? On forme là ?
13:42On forme en ce moment ! On est d'accord.
13:43Chez Cégula, nous avons une académie interne qui s'appelle la Cégula Academy
13:46au sein de laquelle nous formons aux batteries,
13:49nous formons au contrôle non destructif
13:51qui est un métier très important dans l'industrie dont on manque de ressources.
13:55On forme aussi des ajusteurs moteurs dans l'aéronautique dans le sud par exemple.
13:59C'est quand même intéressant d'entendre parler
14:01d'une RH passionnée d'industrie, de science.
14:05Est-ce que vous avez le sentiment avant de nous quitter
14:06finalement d'être un peu une ambassadrice aussi de sujets
14:09qui avant, il faut le dire, étaient quand même plutôt réservés aux hommes.
14:13Là, c'est une jeune dirigeante qui portait ces sujets.
14:16Est-ce que vous avez le sentiment d'être un peu une ambassadrice ?
14:19Ce qui est sûr, c'est que j'aime l'industrie.
14:20Ça se voit ?
14:22Oui, ambassadrice dans le sens où je suis fière de mon entreprise,
14:26je suis fière de travailler chez Cégula Technologies.
14:28Je trouve qu'elle porte des belles valeurs d'industrie
14:30et qu'elle contribue à la réindustrialisation.
14:32Et que ça, c'est positif pour nos clients
14:35qui sont sur tous les territoires, qui ont besoin de proximité,
14:37qui ont besoin de développer leur usine là où elle se trouve,
14:39à Caen, à Bordeaux ou à Prouvis.
14:42Dans toutes les régions de France ?
14:42Dans toutes les régions de France.
14:43Et c'est aussi le message qu'on porte auprès des candidats.
14:46C'est de dire vous êtes en mesure aujourd'hui
14:48de contribuer à la réindustrialisation
14:50et de trouver un métier très proche de chez vous
14:52et qui va vous offrir des carrières incroyables.
14:54Merci Sonia Fossé, prochainement décorée, je crois,
14:57de l'Ordre du Mérite, si je vous ai bien lu, sur LinkedIn.
14:59Tout à fait.
15:00Merci de nous avoir rendu visite,
15:01directrice générale adjointe en charge des RH
15:04et des ressources humaines de la marque Employeur
15:06et de la passion d'ailleurs de l'industrie en général,
15:08au sein du groupe Segula Technologies.
15:10C'est un vrai plaisir de vous accueillir.
15:12Bon vent et bon recrutement
15:13parce que je crois qu'il vous reste encore
15:15à aller sur le site Segula Technologies.
15:17J'imagine qu'il y a un onglet recrutement
15:18et peut-être qu'il y a des choses qui vont vous intéresser.
15:22On tourne une page, fenêtre sur l'emploi, les JO, oui,
15:24et la reconversion des sportifs de haut niveau.
15:26Ça, c'est un sujet parce qu'il y a la carrière sportive
15:28et puis il y a évidemment la carrière après les médailles
15:31ou après les échecs d'ailleurs.
15:33On accueille tout de suite notre invité.

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