Comme en 2023, la Marine nationale prévoit 4000 embauches sur 2024, pour 80 métiers et 14 secteurs d’activité. Mackara Ouk, chef du service recrutement de l’institution, déroule sa stratégie dans le Grand Entretien de SMART JOB.
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00:12 Le Cercle RH, un grand entretien aujourd'hui avec le commandant du service du recrutement de la Marine Nationale,
00:18 le capitaine de vaisseau, Makara Houk. Ravi de vous accueillir.
00:23 Je vous ai présenté comme le RH, vous êtes évidemment dans la grande famille RH de la Marine Nationale.
00:29 Vous faites du recrutement. Vous étiez venu il y a un an déjà nous parler de cette campagne et de vos campagnes de recrutement.
00:35 D'abord un petit mot parce qu'il s'est écoulé un an. Vous avez réussi à recruter le nombre de marins que vous souhaitiez.
00:41 Et je précise, pas forcément des soldats qui vont tenir le FAMAS, mais aussi tous les métiers que vous cherchiez il y a déjà un an.
00:48 Est-ce que vous avez réussi votre défi déjà ?
00:51 Oui, vous avez bien fait de le préciser parce que notre métier c'est avant tout de mettre en œuvre des bateaux, des sous-marins,
00:57 évidemment aussi des hélicoptères et des avions, mais c'est d'abord des bateaux et des sous-marins.
01:02 Alors en 2023, nous avions des objectifs de recrutement qui étaient très, très ambitieux.
01:07 Je suis très content de dire que nous avons réussi à les atteindre, ce qui a permis de montrer d'abord que la marine était encore très attractive.
01:16 Parce qu'on a fait plus 15% de candidats par rapport à l'année précédente.
01:21 Et puis ensuite, ce qui a permis de valider notre stratégie qui court depuis maintenant presque 4 ans et qui est payante.
01:30 On va regarder quelques images parce qu'on va parler justement de vos stratégies de recrutement.
01:34 Parce qu'après tout, la Grande Muette, d'une manière générale, s'est modernisée.
01:37 Elle utilise tous les outils modernes pour donner envie aux jeunes de devenir un militaire, un marin de carrière.
01:44 Regardez ce court extrait et on se retrouve juste après.
01:48 [Musique]
01:51 [Musique]
02:18 Il y a quand même dans ce clip, réalisé d'ailleurs par vos services, vous êtes accompagné par une agence de communication, mais ça c'est vous.
02:26 Oui, avec Insigne depuis la fin de 2023.
02:30 Il y a quand même au début de ce clip, l'idée quand même que la marine, ça fait rêver, c'est le voyage.
02:35 C'est des couchers de soleil, c'est des levées de soleil, c'est le lointain.
02:39 Ça reste ça quand même.
02:41 Exactement, parce que la marine, même si vous le faites dans un métier qui est sur le papier et le même que ailleurs,
02:46 c'est un environnement qui reste exceptionnel.
02:49 Et puis surtout, c'est une véritable succession d'aventures.
02:52 C'est une aventure professionnelle, c'est une aventure géographique, c'est aussi une aventure humaine.
02:57 Vous faites électricien dans la marine, vous n'êtes pas là que pour connecter des câbles entre eux.
03:02 Vous pouvez à n'importe quel moment sauter dans votre tenue de pompier pour lutter contre un incendie.
03:09 Vous pouvez aussi être dans l'équipe de visite dans lequel vous allez faire le coup de main pour une opération de narcops par exemple.
03:15 Vous voyez, c'est très varié.
03:17 Opérationnel, c'est ça qui est intéressant.
03:19 C'est très opérationnel.
03:20 Intéressant aussi le volet, la variété, parce qu'on va se le dire droit dans les yeux, vous avez beaucoup de demandes.
03:27 Ça fait rêver, ce sont des corps d'élite, les gros fumacos, les fusillés commandos marins.
03:32 Mais vous dites on en a trop de ce côté-là et peut-être qu'on en a un peu moins sur les mécanos, sur tous ceux qui sont derrière.
03:38 Ça, c'est un enjeu pour vous quand même.
03:40 Oui, parce que comme c'est dit dans le clip, on a plus de 80 métiers différents.
03:43 C'est réellement des métiers qui ont une variété très forte.
03:47 Vous pouvez être aussi bien dans la restauration, vous pouvez être également dans la maintenance aéronautique, vous pouvez être maintenant dans la cyber,
03:55 vous pouvez être dans les technologies numériques et vous pouvez être dans le nucléaire.
03:58 C'est complètement différent.
04:00 Donc, on a une offre qui est très variée, très attractive.
04:03 Et puis, on a différents moyens de rentrer dans la marine.
04:05 Vous pouvez rentrer sur des contrats qui sont assez courts, deux ans, pour voir si ça vous plaît.
04:10 Vous pouvez rentrer pour un contrat un peu plus long, quatre ans.
04:13 Et puis, vous pouvez rentrer aussi après pour un contrat de dix ans dans lequel vous allez être formé pour exercer des responsabilités d'encadrement tout de suite.
04:20 2024, 4000 recrutements, on est d'accord ?
04:23 Oui, on sera à plus de 4000 recrutements.
04:25 En 2024, on aura les mêmes ambitions qu'en 2023, qui sont les plus élevées qu'on a eues depuis la fin de la guerre froide.
04:31 Et on s'appuiera sur les mêmes piliers de notre stratégie qui sont d'un côté les partenariats,
04:37 c'est-à-dire trouver les partenaires qui vont nous amener les bons candidats pour toutes ces filières très particulières dans la marine,
04:45 puisqu'il y a, je vous ai dit, 80 métiers différents.
04:47 Et puis, de l'autre côté, l'ambassadorat, parce que ce qui nous rend convaincants, c'est de pouvoir rencontrer un marin.
04:53 J'ai été contacté il y a encore deux jours par un jeune, Guillaume, qui est un jeune ingénieur,
04:58 qui s'est tourné vers l'éducation nationale.
05:02 Et il a eu la chance d'embarquer sur le Charles de Gaulle pendant quelques jours.
05:06 Là, il m'a contacté parce qu'il a envie de rentrer.
05:09 – Mais justement, cette particularité de la marine, parce que vous parlez de l'aventure,
05:13 la polyvalence des pays, parce qu'il faut quand même le dire, on voyage,
05:17 c'est aussi des contraintes, c'est aussi un enjeu, ça veut dire qu'on consacre plusieurs mois,
05:21 et vous l'avez été, vous avez été le commandant de plusieurs bateaux,
05:25 la Fayette notamment et quelques autres, vous partez loin, on quitte sa famille,
05:29 ça fait partie du métier quand même.
05:31 – Oui bien sûr, mais je pense qu'aujourd'hui, ça répond à un besoin de se mettre un peu en danger,
05:39 un peu d'aller au bout de soi-même.
05:41 On a une jeunesse qui a besoin de défis, qui a besoin de sens.
05:44 Voilà, nous le métier qu'on exerce, c'est un métier justement qui permet
05:47 d'aller jusqu'au bout de soi, de toucher ses limites, de voir jusqu'où on est capable d'aller.
05:52 Parce que relever des défis depuis son canapé avec des manettes,
05:56 c'est pas difficile avec son téléphone portable.
05:58 Quand il s'agit d'aller comme ça, loin, enfermé sur une boîte en métal,
06:04 de voir combien on est capable de tenir, là on peut dire qu'on a fait quelque chose dans sa vie.
06:09 – Et sûr, il faut le dire, sur des théâtres d'opération,
06:11 parce qu'on voit le monde est incertain.
06:14 – Oui tout à fait.
06:15 – On voit le bateau qui s'engage là, pas très loin de la bande de Gaza,
06:19 on voit des enjeux depuis la mer Rouge.
06:22 Donc c'est aussi des enjeux où on va au-delà de l'aventure.
06:27 – Oui tout à fait.
06:28 Rentrer dans la marine, c'est répondre à un certain nombre de défis du monde moderne.
06:32 Parce que ce qui se passe sur l'eau, c'est souvent lointain,
06:34 donc on ne le voit pas, ce n'est pas notre quotidien.
06:36 Mais en revanche, la plupart de nos apprévisionnements passent par les voies maritimes.
06:40 Le monde est de plus en plus dangereux, se réarme,
06:43 et en particulier en mer, se jouent des jeux de confrontation, de puissance,
06:47 qui ne pourraient pas avoir lieu à terre.
06:50 Donc la France, qui est un pays européen, mais qui a énormément de possessions outre-mer,
06:55 elle est également un acteur de ces jeux de pouvoir sur l'ensemble des océans.
07:00 – Les enjeux de modernité, parce que je trouve ça intéressant qu'on en parle un peu,
07:04 l'armée, il y a longtemps, a souvent été brocardée.
07:07 Là aujourd'hui, on voit des outils archi-modernes, vous êtes à la pointe.
07:11 Et ça, je pense aussi que vous le portez dans votre ADN de recruteur,
07:15 c'est important, ça attire les jeunes, ça fonctionne.
07:18 – Oui, et tout à fait.
07:19 D'abord parce que dans cette diversité de métiers qu'on offre,
07:22 et qui sont accessibles au plus grand nombre,
07:24 parce que nous formons nous-mêmes les jeunes recrues,
07:27 il y a dedans des métiers extrêmement techniques, des métiers de pointe.
07:31 La marine est le deuxième opérateur de centrales nucléaires d'Europe.
07:35 – On transporte quand même les ogives nucléaires.
07:38 – Alors je parle juste de la propulsion nucléaire.
07:40 – Que de la propulsion, pour faire se déplacer le sous-marin.
07:42 – Voilà, les sous-marins, ils portent avions nucléaires,
07:45 et bien il faut des gens qui sont extrêmement qualifiés pour le faire,
07:48 et d'ailleurs qui sont extrêmement recherchés dans le monde civil.
07:51 Mais c'est le cas aussi d'autres domaines de pointe et nouveaux.
07:55 Et alors on "invente" entre guillemets,
07:58 on crée pas mal de métiers tous les ans.
08:01 En 2022, on en a créé une dizaine, cette année on en a créé cinq.
08:05 – Mais quels ?
08:06 – Alors par exemple, dans la propulsion nucléaire,
08:08 on a séparé ceux qui faisaient la propulsion en soi,
08:11 et ceux qui font la gestion des risques, un peu plus à terre par exemple.
08:15 Dans les métiers du renseignement par exemple,
08:18 on a créé six nouveaux métiers différents pour prendre en compte la complexité.
08:24 De l'électronique mais également des renseignements humains,
08:28 parce qu'il faut des gens qui sont très spécialisés dans le renseignement humain.
08:33 Mais c'est le cas dans d'autres domaines, par exemple,
08:36 on va recruter cette année nos premiers marins
08:39 qui vont faire directement de la cyber défense dès leur entrée dans la marine,
08:43 puisque jusqu'à présent c'était une qualification qu'on développait ensuite.
08:47 – Exact, vous les formez dès le départ.
08:49 Je veux devenir un homme du renseignement de la marine,
08:53 vous nous apportez une information,
08:55 parce que je pensais que c'était que des hommes qui étaient tout seuls,
08:57 vous nous dites "on fait aussi du renseignement dans la marine",
08:59 je fais comment ? Je vais sur internet, j'envoie un mail directement au recruteur,
09:02 comment je fais ?
09:03 – Comme pour tous les métiers que nous vous offrons,
09:06 vous pouvez d'abord aller sur notre site,
09:08 parce qu'il y a une mine d'or d'informations,
09:11 mais le mieux encore c'est de venir nous rencontrer, nous voir directement.
09:14 Soit dans les CIRFA, il y a 60 CIRFA en France métropolitaine et en Outre-mer,
09:19 donc il y en a forcément un qui est pas très loin de chez vous,
09:22 vous pouvez également essayer de rencontrer sur la plateforme "My job glasses"
09:26 des marins qui sont dans le domaine et qui vous expliqueront exactement ce qu'ils font,
09:30 et vous pouvez aussi venir nous rencontrer sur des événements,
09:34 ça peut être des grands événements à Paris,
09:36 comme le salon de l'étudiant ou les StudiRama, mais c'est également en province.
09:40 – Quand je vous dis "Macara Houk, commandant du service de recrutement
09:43 de la Marine Nationale, semaine des 4 jours, télétravail",
09:46 je vous vois déjà sourire, ça ne marche pas ?
09:50 – Si, si, parce qu'on en a parlé avec votre invité précédent.
09:54 Alors ça ne marche pas quand vous êtes sur un bateau, un sous-marin,
09:57 ça reste un métier qui est un métier de présence physique.
10:00 – On est d'accord, d'engagement.
10:02 – D'engagement, exactement, si vous êtes à la recherche d'authenticité,
10:06 c'est-à-dire d'un métier qui est réel et palpable,
10:08 venez nous voir, venez chez nous, mais dans les états-majors, par exemple…
10:12 – Il y a du télétravail.
10:13 – Il y a du télétravail, et comme je l'expliquais à votre invité précédent,
10:16 notre façon de fonctionner, puisque lorsqu'un bateau se déploie dans le monde,
10:20 il est commandé, il est dirigé, et donc ça se fait à distance,
10:23 et donc en fait on a déjà une culture de management
10:26 qui est tout à fait compatible avec le télétravail.
10:29 – Sans rentrer dans les 80 métiers, 14 activités, c'est pléthorique,
10:33 il y a tous les métiers dans la marine, ou presque, ça va de la restauration
10:37 puisqu'il y a un vrai sujet sur la restauration et sa qualité,
10:40 les rémunérations, parce que ça aussi c'est un enjeu,
10:43 j'imagine que je pousse le bureau d'un SIRFA ou d'un bureau…
10:46 Bon, la première question c'est, est-ce que tu aimes le voyage ?
10:48 Est-ce que tu as envie de bouger ? Il va dire oui.
10:50 Puis ensuite ce jeune garçon ou cette jeune femme va dire,
10:53 mais le salaire c'est… la solde c'est combien ?
10:56 C'est le même niveau que je dirais dans le privé ? Comment ça se passe ?
11:00 – Alors c'est une grille qui est celle de la fonction publique,
11:04 l'avantage dans la marine c'est que, et déjà dans toutes les armées,
11:09 c'est que vous êtes payé dès votre premier jour de contrat,
11:11 et ensuite ce qui est spécifique à la marine c'est que,
11:13 comme vous êtes souvent déployé, quand vous êtes sur des bateaux,
11:16 vous avez un certain nombre de primes qui vont avec,
11:19 qui font qu'aujourd'hui lorsque vous rentrez, vous êtes simple matelot,
11:23 vous êtes déjà à quasiment 1 600 euros par mois.
11:27 – Hors primes ? – Non, non, avec les primes comprises
11:30 lorsque vous êtes déployé.
11:32 – Matelot c'est le niveau de base ? – Voilà, ce qui fait que vous avez…
11:36 – Avec le petit pompon rouge ?
11:37 – Vous avez des contraintes, vous l'avez souligné tout à l'heure,
11:40 mais ce sont des contraintes qui sont reconnues,
11:42 d'abord qui sont valorisantes, et puis qui derrière aussi,
11:45 ouvrent droit à un certain nombre d'avantages.
11:47 – Un mot, vous allez tenir ce défi là, parce qu'il y a j'imagine des salons,
11:51 vous allez venir sur les télévisions nous dire "vous en êtes où là ?"
11:55 parce qu'on est au tout début de la phase de recrutement, qu'est-ce que ça donne ?
11:58 – Alors non, la bataille pour 2024 elle a commencé il y a déjà 6 mois.
12:01 – 6 mois, mais vous en êtes où ?
12:02 – Parce que, on en est où ? Eh bien pour l'instant,
12:04 on est au début des premiers contrats, et la bataille de 2024 s'annonce également difficile,
12:10 mais c'est pour ça qu'on est là, c'est pour pouvoir relever ce défi.
12:13 Qu'est-ce qui va changer en 2024 ?
12:15 Alors les objectifs sont les mêmes, je vous l'ai déjà dit,
12:17 en revanche, donc nous avons changé notre agence conseil,
12:21 et puis nous allons un peu adapter notre stratégie de communication,
12:25 tout ce qui a été fait avant avec la société Radency a été validé,
12:28 je l'ai dit tout à l'heure, donc on va rester cohérent avec ça,
12:32 en revanche, on va adopter, vous allez bientôt voir notre nouvelle campagne,
12:36 nouveau visuel, je pense que vous allez être agréablement surpris.
12:39 – Je n'ai même pas vu, vous ne l'avez pas apporté.
12:41 – Alors je ne peux pas la dévoiler, mais vous n'avez qu'à me réinviter
12:44 lorsqu'elle sera lancée. – Bien sûr, en exclusivité.
12:46 – Et donc, vous allez être je pense très agréablement surpris,
12:48 parce qu'à la fois elle est différente, et de l'autre côté,
12:52 les messages sont extrêmement cohérents, on va continuer de marteler les mêmes,
12:56 c'est-à-dire que rentrer dans la marine, c'est pouvoir exercer un métier intéressant,
13:01 valorisant, avec une formation, des perspectives d'avenir,
13:05 et on va un peu plus insister sur cet aspect de l'aventure, au pluriel, des aventures.
13:10 – On le redit avec la création de nouveaux métiers,
13:13 c'est-à-dire que cette marine nationale, elle évolue aussi,
13:15 avec les enjeux cyber, les enjeux de renseignement,
13:18 et tous les enjeux qui nous sont dévoilés dans l'actualité quotidienne.
13:23 Vous êtes un recruteur heureux, parce que ça ne vous manque pas,
13:26 c'est une question un peu personnelle.
13:28 – Alors on ne peut pas vivre dans le passé.
13:29 – Vous êtes à terre ? – Oui, mais ça c'est sûr.
13:31 – C'est dur pour un marin.
13:32 – J'ai adoré cette vie, mais on ne peut pas vivre dans le passé,
13:35 et aujourd'hui, réussir les objectifs de recrutement de la marine,
13:39 c'est un défi qui m'enthousiasme.
13:41 – C'est votre bataille à vous ?
13:42 – C'est ma bataille à moi, je suis entouré de collaborateurs qui sont extraordinaires,
13:46 j'ai autour de moi une équipe qui est géniale,
13:48 on travaille avec une agence conseil qui est également aujourd'hui vraiment géniale aussi,
13:54 Insign, vraiment j'ai du plaisir à travailler avec eux,
13:58 parce qu'on se comprend bien,
13:59 et puis on a plein plein de partenaires qui nous entourent,
14:02 et avec lesquels on n'est pas juste dans un rapport transactionnel,
14:06 ce sont vraiment des gens qui comprennent quel est notre ADN,
14:09 on parle aussi bien de "My job glasses", des jobs "in real life",
14:13 on va parler de la marque bleue, on va parler de "Clinch",
14:17 plein plein, alors j'en oublie plein d'autres, et je m'en excuse auprès d'eux.
14:20 – Tout ce qui est plugué sur la marine et qui fait que des jeunes vont pousser la porte.
14:24 – Et puis tous les prescripteurs, ce qu'on appelle les prescripteurs,
14:29 les gens qui vont inciter les candidats à l'embauche vers leur choix,
14:35 qui peuvent être les parents, qui peuvent être les professeurs,
14:37 qui sont extrêmement engagés, tous les gens qui forment,
14:40 qui sont dans l'insertion professionnelle, tous ces gens-là, ils nous accompagnent,
14:43 et d'ailleurs notre stratégie en 2024, elle va beaucoup plus s'adresser à eux,
14:47 pour qu'ils nous aident.
14:49 – Merci Makara Houk de nous avoir fait partager votre passion,
14:52 parce qu'on voit vraiment qu'il y a de la passion,
14:54 vous êtes habité par cette mission, par cette bataille, c'est votre bataille.
14:56 – Merci beaucoup de m'avoir reçu.
14:58 – Commandant du service recrutement de la marine nationale SRM,
15:00 et vous êtes capitaine de vaisseau parce que vous avez beaucoup navigué,
15:02 vous avez "bourlingué" comme on dit, merci de nous avoir rendu visite,
15:06 et puis vous reviendrez nous présenter la campagne,
15:08 bon elle ne sera pas en exclusivité mais on la verra.
15:10 Merci, merci à vous, on termine notre émission avec "Fonnette sur l'emploi",
15:13 avez-vous entendu parler du mot "slasheur" ?
15:16 Forcément que oui, on en parle.