Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 28 mai 2024
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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:08Voilà, on revient sur cette histoire dramatique, cette agression au couteau d'une enseignante
00:00:15dans une petite commune du Maine-et-Loire, Abdel. Bonjour mon cher Abdel.
00:00:19Bonjour M. Brunet, comment allez-vous ?
00:00:20Très bien, et vous ?
00:00:21Oui, ça va très bien. Il pleut à grosses gouttes sur l'écopont, donc on est très contents.
00:00:26Où est-ce que vous êtes vous ?
00:00:28Je suis à une dizaine de kilomètres de Valenciennes, dans une petite ville qui s'appelle Écopont.
00:00:32Justement, petite ville qui s'appelle Écopont. Très bien, ma question est très simple.
00:00:36On a longtemps pensé dans les petites villes où on était protégés.
00:00:39Là, c'est une agression d'une prof d'anglais dans une commune de 20 000 habitants,
00:00:44à la campagne, dans la région d'Angers, coup de couteau.
00:00:48La question est bête. Est-ce qu'on est aussi protégés ?
00:00:52Est-ce qu'on est protégés quand on est à la campagne ?
00:00:54Justement, la campagne va être révélatrice de la grande ville.
00:00:58Ça veut dire que maintenant, même les faits les plus graves vont se passer dans les petites campagnes.
00:01:03Moi, je le vois déjà, au niveau de notre ville, on est à 4 300 habitants.
00:01:07On devient un petit village de grande délinquance.
00:01:11Tout est abandonné, ne serait-ce que même au niveau des infrastructures.
00:01:15Vous pensez, un peu comme moi, je suis un peu sur cette ligne, que finalement on n'est plus protégés.
00:01:20Je pense à tous les urbains, les citadins qui disent « je quitte ma grande ville »,
00:01:24« je quitte Nantes, Brest, Lille pour aller à la campagne ».
00:01:27On n'est pas plus protégés aujourd'hui à la campagne qu'en ville, pour vous Abdel ?
00:01:30Non, pas du tout, parce que moi j'ai un rôle de président d'association
00:01:34et maintenant je suis un peu considéré comme le grand frère pour les enfants qui sont devenus ados.
00:01:40Ils se sentent lâchés.
00:01:43Je veux dire, l'école, dans une petite commune, on se dit qu'il va y avoir du sérieux, du suivi,
00:01:48un peu plus d'accompagnement, parce qu'on se connaît tous.
00:01:51Ben non, c'est tout à fait le contraire.
00:01:53Déjà là, on voit que les services sont de plus en plus catastrophiques.
00:01:56Alors Abdel, restez avec moi, dont les auditeurs ont la parole.
00:02:00Je vous reprends dans une poignée de secondes.
00:02:02Merci mon cher Abdel d'avoir ouvert le bal.
00:02:04Tout de suite, c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:02:07Le Conseil de sécurité des Nations Unies va se réunir en urgence
00:02:10pour évoquer la situation à Rafah, Rafah cible d'une offensive israélienne
00:02:14et où une frappe sur un camp déplacé a fait 45 morts et près de 250 blessés dimanche soir
00:02:19selon le ministère de la Santé de Gaza.
00:02:22Dans le même temps, aujourd'hui, l'Espagne a officiellement reconnu l'état de Palestine
00:02:27comme la Norvège ou encore l'Irlande.
00:02:29Dans l'actualité également, le parc est qui requiert la réclusion criminelle à perpétuité
00:02:33contre Gabriel Fortin, celui qui a été surnommé le tueur de DRH
00:02:38qui est rejugé à Grenoble pour trois assassinats
00:02:41et une tentative d'assassinat commise en janvier 2021.
00:02:44En première instance, il avait déjà été condamné à la perpétuité
00:02:47avec une peine de sûreté maximum de 22 ans.
00:02:56La porte d'œil où l'on retrouve Isabelle Langer.
00:02:59Isabelle, c'est difficile, vous nous l'aviez dit, ça se confirme pour Alizé Cornet.
00:03:03C'est vraiment compliqué, elle a perdu le premier 7-6-2 au profit de la chinoise Zheng,
00:03:08tête de série numéro 7 de ce tournoi.
00:03:10Le deuxième 7 débute à l'instant, ça fait 54 minutes de jeu sur le cours Suzanne Langleyne.
00:03:15C'est le deuxième cours simplement où ça joue pour le moment
00:03:18parce que partout ou tailleur s'est bâché à cause de la pluie.
00:03:21Mais sur le cours Suzanne Langleyne qui a inauguré son nouveau toit dimanche dernier.
00:03:24C'est parti sur de bonnes bases entre Arthur Cazot et l'argentin Echeverry.
00:03:28On est à 18 minutes de jeu, un partout si vous voyez ce que je veux dire.
00:03:32Ah oui, ça tape dur et longtemps.
00:03:35Ils prennent leur temps quoi, ils veulent faire du plaisir, ils ont raison.
00:03:38A tout à l'heure.
00:03:39A tout à l'heure Isabelle Roland-Garrosset.
00:03:41Toutes les demi-heures, vous le savez, sur l'antenne d'RTL.
00:03:44La météo, Peggy, s'il vous plaît, pour cet après-midi.
00:03:46C'est toujours bien gris sur un large quart nord-ouest avec encore des averses
00:03:49entre les Hauts-de-France et l'Île-de-France, plus éparses entre la Bretagne et le centre.
00:03:53Et ça reste plus ensoleillé, plus lumineux sur la moitié sud et la façade est du pays.
00:03:59Côté température, 18 à 21 sur la moitié nord, 21 à 27 degrés dans le sud.
00:04:04Merci beaucoup Peggy Broche.
00:04:06Merci Peggy Broche.
00:04:07Et à demain Céline Landreau.
00:04:09J'accueille Elisa Marie.
00:04:11Bonjour Elisa Marie.
00:04:12Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:04:13On était avec Abdel à l'instant.
00:04:15Le débat c'est est-ce qu'on est vraiment protégé aujourd'hui sur le niveau sécurité
00:04:20quand on est dans des petites villes ou à la campagne.
00:04:22C'est de moins en moins évident.
00:04:24Alors, on parle d'une agression au couteau d'une enseignante aujourd'hui.
00:04:27Oui, les faits ont eu lieu hier dans le lycée de l'Irom à Chemillers en Anjou,
00:04:31un établissement de 160 élèves.
00:04:33Le lycéen soupçonnait de l'agression de sa professeure,
00:04:36terminait son idée de terminale en bac pro.
00:04:38Il n'avait jamais fait parler de lui, aucun problème de discipline.
00:04:41Il n'a jamais eu affaire à la justice ni aux services sociaux.
00:04:44Mais hier matin, il s'en est pris à sa professeure d'anglais avec un couteau pendant le cours.
00:04:50L'enseignante a été légèrement blessée au visage mais son pronostic vital n'est pas engagé.
00:04:55Le garçon est en garde à vue.
00:04:58Aux enquêteurs, il a parlé d'un mal-être.
00:05:00Christian Penvert, sur place, a rencontré certains élèves de l'établissement qui sont très choqués.
00:05:05Je n'ai jamais arrivé au sein du lycée.
00:05:07Lycée, je dirais familial.
00:05:09Parce que tout le monde se connaît.
00:05:11On a une relation avec les professeurs qui est exceptionnelle.
00:05:13On est très peu par classe, justement.
00:05:15C'est ce qui permet d'avoir cette proximité avec les professeurs.
00:05:18Pour ça, on ne s'attendait pas à ce que ça soit ici.
00:05:21Moi, je trouve ça quand même grave, dans cette société, d'en arriver là à des coups de couteau.
00:05:24C'est pas là, c'est juste à la demander de ranger son sac ou je ne sais quoi.
00:05:27Au final, c'est un coup de couteau qui part.
00:05:30Ça t'inquiète ?
00:05:31Oui, quand même un peu.
00:05:32Parce qu'on peut se dire que le lycée de l'Irôme, c'était quand même un lycée assez calme.
00:05:36Au final, ça peut arriver n'importe où, maintenant.
00:05:38Christian Penvert, notre correspondant RTL a chemillé en enjoue.
00:05:42Dans ce lycée qui s'appelle ?
00:05:44De l'Irôme.
00:05:45Je le dis avec l'accent toulousain.
00:05:46L'Irôme.
00:05:47Avec la voix au accent français.
00:05:48Vous serez pardonné.
00:05:49Merci Elisa Marie, restez avec nous.
00:05:51Bien sûr, nous étions avec Abdel, qui nous appelait au 3210 de la région de Valenciennes.
00:05:56Une petite commune de 4000 à 5000 habitants.
00:05:58On est avec Christelle également.
00:06:00Bonjour Christelle.
00:06:01C'est moi.
00:06:02Bonjour.
00:06:03Qui êtes-vous Christelle ?
00:06:04Je suis un professeur de lettres classiques dans un lycée de Reims.
00:06:10Ah, intéressant.
00:06:11Qu'est-ce que vous pensez de ce sujet ?
00:06:14Les établissements scolaires qui sont en zone rurale, pensions-nous peut-être un peu naïvement,
00:06:20sont protégés de la folie, de la violence, du tourbillon de la violence.
00:06:26C'est ce que nous pensons tous un peu.
00:06:28Et puis finalement...
00:06:30Je ne suis pas sûre parce que j'ai l'impression quand même que zone rurale ou grande ville,
00:06:37d'après ce que j'ai entendu aussi sur votre antenne,
00:06:40c'est lié à un mal-être des adolescents.
00:06:43Je ne veux pas tomber dans les clichés,
00:06:46mais je veux dire que globalement, peut-être statistiquement,
00:06:50les filles ont plus tendance à se refermer sur elles-mêmes en cas de mal-être
00:06:54et les garçons vont peut-être se tourner un peu plus vers la violence,
00:06:58quel que soit leur lieu d'habitation, gros.
00:07:04Vous pensez...
00:07:06Mais vous qui enseignez, vous observez que d'année en année,
00:07:12les enfants sont de plus en plus torturés jusqu'à devenir violents.
00:07:17Vous l'observez ça, Christelle ?
00:07:19Moi, je n'ai pas observé de violence, mais de plus en plus torturés.
00:07:22Oui, on a de plus en plus d'élèves qui sont absents pour des raisons de problèmes psychologiques,
00:07:31par exemple, beaucoup plus de phobies scolaires.
00:07:35Deux choses qui relèvent de la santé mentale.
00:07:38Voilà, exactement.
00:07:40Beaucoup plus d'absences dues à des problèmes de santé mentale,
00:07:44et donc je pense que parfois, la santé mentale peut amener,
00:07:48malheureusement, quel que soit le lieu d'habitation,
00:07:51à des comportements totalement inappropriés.
00:07:54Qu'en pense Abdel, qui était avec nous tout à l'heure,
00:07:57président d'une association de parents d'élèves,
00:07:59qui est dans la région de Valenciennes, dans une petite ville de 5000 habitants.
00:08:03Ils sont torturés ?
00:08:06Le problème est beaucoup plus profond, Eric.
00:08:09En réalité, c'est malsain dès le départ, si vous voulez.
00:08:13Moi, j'ai remarqué qu'il y a certains logements, j'appelle ça même des carcans,
00:08:17qui sont quasiment insolubles, et on met des familles.
00:08:20Parce que, si vous voulez, j'ai un exemple concret.
00:08:22J'ai une famille, parmi notre association, qui sont adorables.
00:08:26Ils sont jeunes, ils ont une moyenne de 36 ans, ils ont 5 enfants,
00:08:30ils ont une très bonne éducation.
00:08:32Et bizarrement, d'année en année, on a vu la transformation de l'aîné,
00:08:36qui devenait quelqu'un de raisonnable avec une bonne éducation,
00:08:40à quelqu'un qui commençait à traîner dans les rues,
00:08:43à avoir un mauvais comportement, à chercher la confrontation,
00:08:46à détruire des biens immobiliers.
00:08:49Et on s'est rendu compte que, déjà, ça a démarré
00:08:52dès le placement dans ces carcans.
00:08:55Il n'y a pas de mixité, ils sont renfermés sur eux-mêmes,
00:08:58ils n'ont pas de service, on n'a pas de service social dans la ville,
00:09:01donc ils sont laissés à eux-mêmes, il n'y a pas de service à l'emploi.
00:09:04Et c'est ça, en fait, qui fait que ce soit malsain
00:09:07et que les comportements soient bizarres.
00:09:10Y compris dans les petites villes, puisque le cas que vous donnez,
00:09:14on n'est pas dans une grande ville, on n'est pas à Lille.
00:09:17Non, non, mais on manque de tout et ça se ressent.
00:09:21Et en plus, la problématique, d'après ce que j'ai entendu,
00:09:25c'est que c'est un enfant qui n'a jamais eu de problème.
00:09:27Donc il y a eu simplement un déclic sur quelque chose qui ne lui a pas plu.
00:09:30Et malheureusement, maintenant, les couteaux, comme ils sont en vente libre,
00:09:33on ne peut pas les interdire.
00:09:34Ça va être une arme qui va être très difficilement décelable.
00:09:37Et on n'est pas à l'abri de voir ce style de problème tous les jours.
00:09:40Restez avec nous, Abdel, Christelle et les autres.
00:09:42Vous m'appelez au 3210, vous réagissez.
00:09:44Une enseignante a été agressée au couteau hier par un lycéen.
00:09:48On est dans une petite ville du Maine-et-Loire, chemillée en Anjou.
00:09:52Voilà un élève sans histoire.
00:09:54Est-ce que vous pensez que nos terroirs, nos petites villes
00:09:58sont menacées par la violence,
00:10:00comme le sont les grandes villes et les capitales, à toute suite ?
00:10:18Il y a eu une première alerte où ça disait de rester confiné
00:10:21et de fermer les stores, fermer les portes.
00:10:24Donc moi, avec ma classe, on croyait que c'était un exercice.
00:10:27Et après, du coup, on voit trois élèves courir.
00:10:29Un des trois qui revient, et il revient avec deux gendarmes.
00:10:32Et on a commencé à voir par dehors plein de voitures de gendarmes,
00:10:37pompiers, ambulances.
00:10:39Donc du coup, là, on commence à comprendre que c'est quand même quelque chose de grave.
00:10:42Je ne me disais pas qu'un jour, ça arrivait dans ce lycée.
00:10:44Je suis juste heureux que la prof aille bien.
00:10:46Et je suis heureux que la prof soit en vie encore.
00:10:50Elisa-Marie, qui est-ce qui témoigne ?
00:10:52C'est Miguel, un élève qui a assisté à la scène hier au micro-RTL
00:10:55de notre correspondant Christian Penvert.
00:10:57Voilà, donc on est sur cette enseignante qui a été agressée au couteau
00:11:00par un lycéen dans le département du Maine-et-Loire,
00:11:04à Chemilliers-en-Anjou, petite ville de 20 000 habitants.
00:11:09Olivier a fait le 3210, mon cher Olivier, bonjour.
00:11:12Bonjour, monsieur.
00:11:14Enormément plaisir de vous avoir au téléphone,
00:11:17ainsi que la personne qui est à côté de nous.
00:11:21Olivier, Enzo, qui est au Standard aujourd'hui,
00:11:24me dit que vous connaissez bien, vous êtes de la région,
00:11:27vous connaissez bien cette petite ville de Chemilliers-en-Anjou.
00:11:31Oui, c'est une bonne petite ville qui était calme,
00:11:34qui était, dans les années il y a 10-15 ans,
00:11:39qui était relativement calme.
00:11:41Mais c'est fou parce que moi, vous me dites,
00:11:43quel est le coin de France où il y a le moins de problèmes, etc.
00:11:46J'ai toujours le département du Maine-et-Loire,
00:11:49avec Saumur dans le coin, la ville d'Angers.
00:11:52Oui, Saumur, oui.
00:11:54Dans mon esprit, ça a toujours été un endroit tellement paisible,
00:11:58tellement, voilà, j'en reviens pas que,
00:12:01voilà, dans un établissement scolaire.
00:12:04Je suis entièrement d'accord avec vous sur ce sujet-là.
00:12:07Maintenant, il est vrai aussi que,
00:12:10si vous voulez, sur le Choltais et tout,
00:12:13ce qu'a fait Macron de dire,
00:12:15ces gens-là qu'on ne veut plus avoir dans les cités,
00:12:18on les met dans des petites villes.
00:12:20D'accord ?
00:12:22Je ne veux pas employer le mot feuillou,
00:12:25mais délinquant.
00:12:28Voilà, ce sera mieux.
00:12:30Je peux vous assurer que la ville, elle a changé.
00:12:33Parce que vous vous dites, soyons clairs,
00:12:35que depuis peu de temps,
00:12:37la politique de la France a conduit
00:12:40à des villes moyennes d'accueillir des délinquants.
00:12:44Exactement.
00:12:46C'est exactement ça.
00:12:48Sincèrement, parce que là,
00:12:50il ne s'agit pas d'un délinquant,
00:12:52il s'agit d'un gamin qui est scolarisé,
00:12:55il a 18 ans.
00:12:57Il est majeur.
00:12:59Bon, il est scolarisé.
00:13:01C'est un gamin du coin, quoi.
00:13:03Ben oui, c'est un gamin du coin,
00:13:05mais il dit quoi ? Il est malheureux ?
00:13:07Il dit quoi ? On est tous malheureux.
00:13:09Comment elle est, cette petite ville ?
00:13:11Est-ce que vous l'avez vu changer,
00:13:13cette petite ville dont nous parlons ?
00:13:15Puisque là, aujourd'hui, on s'attarde un peu
00:13:17sur les petites villes et les villes moyennes
00:13:19qu'on pensait protégées.
00:13:21Vous avez des tags,
00:13:23vous avez tout, quoi.
00:13:25Vous avez ce qu'il y a,
00:13:27ce qu'il y a sur Paris, ce que vous avez sur Paris.
00:13:29Puis moi, ce qui m'énerve, c'est que tout le monde
00:13:31parle de Paris.
00:13:33Paris, on s'en fout, quoi.
00:13:35Moi, je vois ça.
00:13:37Ça se voit.
00:13:39La délinquance, maintenant, elle vient là-dedans.
00:13:41C'est clair et net.
00:13:43Vous avez la drogue, vous avez tout.
00:13:45C'est-à-dire,
00:13:47dans cet endroit qui semblait
00:13:49protégé, calme,
00:13:51paisible, qu'est
00:13:53le département du Maine-et-Loire,
00:13:55vous dites finalement, il y a tout ce qu'on connaît
00:13:57dans les grandes villes, c'est-à-dire la drogue,
00:13:59les tags.
00:14:01Les agressions, aussi, ça arrive ?
00:14:03Des agressions dans la rue, des choses comme ça ?
00:14:05Moi, je vois, si vous voulez,
00:14:07je vois ma mère,
00:14:09aujourd'hui, elle a 78 ans,
00:14:11dans sa petite maison,
00:14:13elle ferme tout.
00:14:15Bougez pas, Olivier, on va prendre Guillaume
00:14:17qui connaît bien, également, ce
00:14:19coin de France dans l'Ouest. Mon cher Guillaume,
00:14:21bonjour. Bonjour, Eric,
00:14:23bonjour, Lisa-Marie. Vous êtes déjà passé
00:14:25dans cette petite ville
00:14:27de Chouy, en un jour ?
00:14:29J'y passe toutes les semaines.
00:14:31J'y passe toutes les semaines pour me rendre à mon travail.
00:14:33Effectivement, je ne peux rejoindre que les propos de l'auditeur d'avant.
00:14:35C'est-à-dire ? C'est une commune
00:14:37à proximité d'Angers, première couronne,
00:14:39la commune de Trelazé, où, effectivement,
00:14:41depuis quelques années, on a un retrait de sens
00:14:43de personnes n'étant pas de la commune
00:14:45d'origine, et
00:14:47de là, on déclut de la délinquance,
00:14:49un niveau de délinquance énorme.
00:14:51À l'avantage de Chouy, c'est qu'ils ont une police
00:14:53de proximité, qui est à Trelazé,
00:14:55parce qu'il y a certaines communes, aussi,
00:14:57il ne faut pas parler en mal d'eux.
00:14:59Pour en revenir
00:15:01au premier propos, je pense que,
00:15:03moi, j'ai un enfant de 18 ans, aussi,
00:15:05et c'est vrai qu'il y a un réel problème, je pense, psychologique
00:15:07chez beaucoup.
00:15:09C'est une question qu'on traverse actuellement, depuis quelques années,
00:15:11et je pense qu'il y a moins
00:15:13de psychologues disponibles
00:15:15dans les établissements scolaires,
00:15:17et les parents sont moins adéquats,
00:15:19moins à l'écoute, surtout qu'il y a des
00:15:21enfants qui grandissent.
00:15:23– Alors là, c'est intéressant, mais on est sur deux sujets.
00:15:25Vous disiez, bon, il y a aujourd'hui une population nouvelle
00:15:27qui
00:15:29suscite et génère
00:15:31des faits liés à l'insécurité,
00:15:33très bien, et deuxième chose,
00:15:35vous dites, il y a des gamins
00:15:37qui, aujourd'hui, ont 17,
00:15:3918 ans, et qui sont déséquilibrés.
00:15:43Voilà, par quoi, d'ailleurs ?
00:15:45Pourquoi les gamins sont, aujourd'hui, déséquilibrés ?
00:15:47– En sorte de priorité
00:15:49par rapport à l'avenir qu'ils peuvent avoir,
00:15:51ou tout ce qui est en fonction des cours
00:15:53et la vie familiale.
00:15:55– Là, c'est un élève sans histoire,
00:15:57dans cette ville de Chemilly-en-Anjou, en Manéloire,
00:15:59qui a agressé
00:16:01sa prof d'anglais au couteau.
00:16:03Il n'avait jamais eu le propre de pépin, ce gamin de 18 ans.
00:16:05– Moi, quand j'ai entendu ce délire, hier,
00:16:07sur vos antennes, ça m'a fait penser à ce qui s'est passé, malheureusement,
00:16:09avec la blessé de l'institutrice
00:16:11au Pays basque, en fin d'année dernière.
00:16:13J'ai toujours pensé à cette personne-là.
00:16:15Et, effectivement,
00:16:17pour l'instant, on ne sait pas s'il en découle de l'enquête,
00:16:19mais c'est vrai qu'il y a un réel problème
00:16:21chez les jeunes, mais je rejoins l'auditeur d'avant.
00:16:23Dans les petites communes, qu'on parle très rarement,
00:16:25il y a un taux de délinquance,
00:16:27c'est une recrudescence
00:16:29en permanence. Moi, je le vois toutes les semaines,
00:16:31tous les week-ends dans ma commune,
00:16:33c'est aux mêmes heures,
00:16:35et nous, on n'a pas de police municipale, c'est la mairie.
00:16:37Notre mairie, qui est une petite commune,
00:16:39ne veut pas qu'on parle d'elle en mal.
00:16:41Donc, nous, on n'avoue pas de police.
00:16:43On manque de moyens. Dans les petites communes,
00:16:45on manque de moyens.
00:16:47On parle toujours de Lyon, Paris, Marseille,
00:16:49Bordeaux, mais les petites communes
00:16:51de France, aussi, qui sont
00:16:53apeuvries de police
00:16:55et de moyens. – Merci,
00:16:57Guillaume. Vous continuez à nous appeler,
00:16:59mesdames, messieurs. Est-ce qu'aujourd'hui,
00:17:01l'insécurité dans les petites communes
00:17:03rurales est comparable
00:17:05à ce qu'elle est dans les grandes villes ?
00:17:07À tout de suite.
00:17:09Jusqu'à 14h30,
00:17:11Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:17:15Éric Brunet.
00:17:17Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:19– Bonjour. Suite
00:17:21au drame d'hier,
00:17:23dans ce lycée confessionnel,
00:17:25mais le plus gros problème, c'est que
00:17:27l'éducation nationale, on s'en moque.
00:17:29Imaginez
00:17:31un employé de la SNCF
00:17:33attaqué avec un couteau
00:17:35blessé par un voyageur.
00:17:37Il n'y aurait pas de train
00:17:39aujourd'hui. Là, ce matin,
00:17:41tout était ouvert. Tous les collèges,
00:17:43les écoles, tout était ouvert.
00:17:45– Message
00:17:47que vient de nous laisser Philippe, à l'instant,
00:17:49sur le répondeur. Les auditeurs ont la parole.
00:17:51Enzo, est-ce qu'on reçoit des messages écrits,
00:17:53mon cher Enzo ? – Oui, tout à fait.
00:17:55Beaucoup de messages concernant cette nouvelle agression au couteau
00:17:57sur cette professeure d'anglais,
00:17:59mais cette fois, un autre sentiment se fait sentir, celui de l'étonnement.
00:18:01En effet, l'événement s'est produit dans une commune
00:18:03et un lycée très calme. Odette nous écrit
00:18:05« La violence est partout, mais je suis très
00:18:07surprise de constater qu'elle est désormais tout près
00:18:09de chez moi, à 18 kilomètres, dans une petite
00:18:11ville rurale et tranquille. Je ne pensais
00:18:13pas qu'il pouvait se produire ce genre d'acte.
00:18:15Toutes mes pensées vont vers cette professeure.
00:18:17Dans une dizaine de minutes, nous changerons de sujet
00:18:19et nous parlerons de l'affaire Palmad.
00:18:21Nous avons appris hier, l'humoriste sera jugé
00:18:23pour blessure involontaire et non pour homicide
00:18:25involontaire, comme l'avait demandé le parquet.
00:18:27Pour rappel, Pierre Palmad avait causé un grave accident
00:18:29sous l'emprise de stupéfiants en février 2023
00:18:31qui avait causé la mort d'un bébé encore
00:18:33dans le ventre de sa mère. Cette décision vaut
00:18:35choc tel ? En tout cas, elle fait déjà beaucoup réagir
00:18:37sur Facebook. C'est le moment d'appeler le 3210
00:18:39pour passer avec nous à l'antenne.
00:18:41Pierre Palmad, c'est dans quelques instants
00:18:43les auditeurs ont la parole. Tout de suite, je prends Dominique.
00:18:45Mon cher Dominique, bonjour.
00:18:47Bonjour. Qui est Dominique ?
00:18:49Alors, moi je suis un ancien
00:18:51ce qu'on a appelé
00:18:53autrefois les agents de service.
00:18:55C'est-à-dire que vous travailliez
00:18:57dans des établissements scolaires.
00:18:59Mais je travaillais à la polyvalence.
00:19:01Et un soir
00:19:03je faisais le ménage en 86
00:19:05j'avais 18 ans. Parce que moi
00:19:07je suis rentré en
00:19:0984 à l'éducation nationale en octobre.
00:19:11Et un jour j'étais en train de faire
00:19:13le ménage dans une classe de 5 pas.
00:19:15Il y a une mère
00:19:17d'élèves qui est rentrée dans la classe
00:19:19elle a dit j'y fais la preuve devant moi.
00:19:23Mais on m'avait dit de ne pas en parler.
00:19:25Moi j'ai gardé mon sang froid.
00:19:27Vous savez ce que j'ai fait ?
00:19:29J'étais à la loge, j'ai appelé les gendarmes.
00:19:31Et j'ai dit que personne ne sorte.
00:19:33Et ça s'est
00:19:35terminé que la mère d'élèves
00:19:37elle était contrôlée. Parce qu'ils habitaient dans des
00:19:39caravanes ces gens-là.
00:19:41Et vous savez, à l'époque, vous savez
00:19:43parce que maintenant on parle de logements sociaux et tout.
00:19:45Mais vous savez que la précarité elle a toujours existé.
00:19:47Et à l'époque on en parlait.
00:19:49Et moi j'ai vu aussi en 2000
00:19:51une infirmière agressée à coup de cutter.
00:19:55Dans un hôpital ?
00:19:57Non, dans une école.
00:19:59Une infirmière scolaire agressée à coup de cutter.
00:20:01Ce que vous voulez me dire Dominique, c'est que
00:20:03on n'a pas inventé l'eau chaude
00:20:05et qu'il y a toujours eu
00:20:07de la violence dans les établissements scolaires.
00:20:09Parce que moi je vais vous expliquer. Moi j'ai un cercle
00:20:11en politique de collectivité, puis ça n'existe plus
00:20:13à avril 92, parce que maintenant qu'on en est passé à l'Europe
00:20:15la première chose qu'ils ont virée dans les hôpitaux
00:20:17et les écoles pour faire de l'économie, c'est nous.
00:20:19Mais nous on était des agents à tout faire.
00:20:21Et le problème qu'il y a
00:20:23c'est que j'ai même beaucoup vu sur votre antenne
00:20:25heureusement qu'il y a encore des agents à tout faire
00:20:27parce que souvent c'est nous qui interpellons
00:20:29les gens en désaccord
00:20:31et tout ça. Parce que moi
00:20:33je me rappelle que j'ai entendu sur votre antenne
00:20:35qu'une fois que c'était le professeur Bernard
00:20:37que c'est un agent d'entretien qui fait le même boulot
00:20:39que moi qu'il l'interpellait.
00:20:41Donc vous voyez, ils ne veulent pas
00:20:43qu'on travaille, ils ne veulent plus qu'on travaille maintenant
00:20:45c'est comme les secouristes lingerins
00:20:47nous étaient beaucoup rendus service à une époque
00:20:49parce que ça n'existe plus non plus
00:20:51mais vous savez que pendant moi j'ai fait un remplacement
00:20:53d'un collège interneur, vous savez qu'en pleine nuit
00:20:55la veilleuse de nuit m'a appelé parce qu'ils ont
00:20:57retrouvé un élève en overdose
00:20:59enroulé en couverture dans le milieu du couloir.
00:21:01Si on n'aurait pas été là
00:21:03pour l'intercepter, le lendemain
00:21:05au collège j'en faisais comment ?
00:21:07Avec un morceau de la conscience
00:21:09on fait comment ? Vous pouvez me l'expliquer ?
00:21:13Oui Dominique, j'entends ce que vous me dites
00:21:15J'entends ce que vous me dites
00:21:17Parce que nous on avait même des drogués
00:21:19qui venaient avec la fringue plantée dans l'épaule à l'école
00:21:23Vous étiez dans quel type d'école ?
00:21:25Dans un collège, lycée
00:21:27Oui mais je veux dire en zone urbaine ?
00:21:29Non mais c'était en Seine et Marne
00:21:31on accueillait les SECPA
00:21:33les sections éducation spécialisées
00:21:35c'était autrefois ce qu'on appelait
00:21:37les sections éducation spécialisées
00:21:39les SECPA
00:21:41Merci de ce témoignage
00:21:43de Dominique
00:21:45qui nous dit à sa façon
00:21:47que finalement la violence
00:21:49elle a toujours existé
00:21:51nous parlons aujourd'hui de cette enseignante
00:21:53qui a été agressée au couteau hier par un lycéen
00:21:55dans une petite ville de 20 000 habitants
00:21:57dans la région d'Angers
00:21:59mais une ville rurale, chemillée en Anjou
00:22:01Thomas est avec nous
00:22:03bonjour mon cher Thomas
00:22:05Je vous écoute Thomas
00:22:07Comme je disais à votre standardise
00:22:09c'est que moi je suis assez excédé
00:22:11c'est quand même relativement fréquent
00:22:13de nos jours
00:22:15c'est que c'est toujours un pauvre malheureux qui est pauvre
00:22:17qui vit dans un appartement moche
00:22:19ou c'est un déséquilibré
00:22:21jamais c'est de sa faute
00:22:23jamais on dit c'est de sa faute
00:22:25il a 18 ans, il est pas complètement idiot
00:22:27et il a poignardé sa prof
00:22:29donc à un moment donné c'est de sa faute
00:22:31il est allé chercher un couteau
00:22:33il est allé à l'école avec, il l'a amené avec
00:22:35et il a poignardé une prof
00:22:37il a pas poignardé n'importe laquelle au hasard
00:22:39il a poignardé une, pourquoi celle-là ?
00:22:41il y avait une raison de choisir celle-ci particulièrement ?
00:22:43on a une info là-dessus ou pas ?
00:22:45ce qu'on sait c'est qu'aux enquêteurs
00:22:47aux enquêteurs
00:22:49il a dit qu'il souffrait d'un mal-être
00:22:51oui, c'est ça, il souffrait d'un mal-être
00:22:53il allait pas leur dire
00:22:55celle-là elle m'a fait ci ou ça
00:22:57et j'ai fait exprès parce qu'il a 18 ans et il rentre tôt
00:22:59alors que là il va dans un hôpital psychiatrique
00:23:01donc je suis désolé, il y avait toutes les raisons de la Terre
00:23:03de
00:23:05de dire qu'il souffrait d'un mal-être
00:23:07et puis il n'y a pas un avocat par hasard qui lui ait dit de dire ça
00:23:09ça m'étonnerait qu'il ait été enfendu tout seul à 18 ans
00:23:11donc
00:23:13voilà, donc moi je suis désolé
00:23:15j'ai été élevé par des gens
00:23:17qui étaient vraiment pauvres
00:23:19vraiment, c'est-à-dire que là c'était la vraie misère
00:23:21quand ils étaient gamins
00:23:23dans la ville urbaine, c'était vraiment
00:23:25il y avait une cuisinière pour tout le monde
00:23:27des fois ils voulaient de l'eau chaude, fallait la faire chauffer sur la cuisinière
00:23:29vous voyez, la vraie misère
00:23:31ils mangeaient pas toujours bien comme il faut
00:23:33ils partaient le ventre vide au travail
00:23:35à l'école
00:23:37à l'époque, il n'y avait pas la sécu, il n'y avait pas la CAF
00:23:39et ils commettaient pas de délit
00:23:41ils cassaient pas les bagnoles, ils poignardaient pas leurs profs
00:23:43ils les respectaient
00:23:45c'était, voilà
00:23:47donc nous on a été élevés comme ça
00:23:49j'ai 45 ans, quand j'étais gamin
00:23:51il n'y avait pas de psychologue dans les écoles
00:23:53mais on allait pas poignarder nos profs
00:23:55on s'engueulait avec de temps en temps
00:23:57mais globalement, il y avait déjà des lycées qui craignaient, on va pas se mentir
00:23:59mais pas à ce point-là
00:24:01j'ai jamais entendu parler, même dans mon adolescence
00:24:03d'un mec qui commettait poignarderie
00:24:05une fois, si vous vous souvenez
00:24:07il y avait une affaire à Marseille, il y avait un mec qui avait tué ses parents
00:24:09puis il était allé à l'école, il avait tué aussi des gens
00:24:11dans le sud de la France
00:24:13mais c'était plus rare, dites-vous
00:24:15mais là, c'est tout le temps qu'on en entend
00:24:17maintenant, vous avez raison
00:24:19c'est dans l'actualité
00:24:21c'est toutes les semaines, toutes les semaines
00:24:23merci, merci mon cher Thomas
00:24:25merci à tous, vous écoutez les auditeurs
00:24:27on a la parole, dans un instant
00:24:29la colère des victimes de l'accident
00:24:31de Pierre Palmad, on l'a appris
00:24:33le comédien sera bientôt jugé
00:24:35pour blessure involontaire
00:24:37et non pas pour homicide involontaire
00:24:39à tout de suite
00:24:4113h, 14h30
00:24:43les auditeurs ont la parole
00:24:45avec Eric Brunet sur RTL
00:24:49Roland-Garros 2024
00:24:51sur RTL
00:24:53et nous rejoignons Isabelle
00:24:55Langer qui est à
00:24:57Roland-Garros, bonjour Isabelle
00:24:59que se passe-t-il à Roland-Garros ?
00:25:01Eh bien écoutez, ce sont les adieux
00:25:03d'Alizée Cornet aujourd'hui
00:25:05mais elle veut faire durer un tout petit peu le plaisir
00:25:07elle vient d'effacer 3 balles de match
00:25:09contre elle face à la chinoise Zheng
00:25:116-2, 5-1 pour Zheng
00:25:1340 partout sur le service
00:25:15d'Alizée Cornet
00:25:17qui dispute, je le disais tout à l'heure
00:25:19son 72ème tournoi
00:25:21du Grand Chelem, le 69ème
00:25:23consécutif, c'est la 20ème fois
00:25:25qu'elle joue à Roland-Garros
00:25:27la première fois c'était en 2005
00:25:29à l'instant même son coup droit qui va dans le filet
00:25:31nouvelle balle de match pour Zheng
00:25:33il y aura forcément un hommage
00:25:35qui lui sera rendu après
00:25:37cette partie parce qu'elle
00:25:39le mérite Alizée Cornet aujourd'hui
00:25:41106ème au classement mondial
00:25:43elle avait décidé de raccrocher, vous savez ce qu'elle fait
00:25:45aujourd'hui Alizée, ce qu'elle va faire
00:25:47notamment dans sa prochaine carrière
00:25:49eh bien elle va écrire parce que son
00:25:51deuxième roman vient de paraître
00:25:53ça s'appelle Ce qui manque à l'amour
00:25:55c'était aux éditions Alba Michel pour avoir lu
00:25:57le premier aux éditions Falmario
00:25:59qui s'appelait La valse des jours
00:26:01où elle racontait un peu l'histoire de sa grand-mère
00:26:03et de sa maman dans le sud de la France
00:26:05c'était très très bien écrit
00:26:07joli roman, le deuxième je viens de le recevoir
00:26:09pour tout vous dire donc je n'ai pas encore
00:26:11parcouru les quelques lignes mais elle a
00:26:13vraiment du talent, voilà c'est terminé
00:26:15la volée de Zheng qui
00:26:17conclut cette brillante carrière
00:26:19d'Alizée Cornet
00:26:21qui se retire à 34 ans
00:26:23avec un bel avenir promis devant elle
00:26:25et un superbe hommage qui lui sera
00:26:27rendu dans un instant, n'en doutons pas
00:26:29à tout à l'heure
00:26:31Merci Isabelle Langeais, après une carrière
00:26:33de tennis
00:26:35internationale qui se lance
00:26:37dans le roman d'ailleurs avec certains succès
00:26:39puisqu'elle publie ce livre chez Alba Michel
00:26:41merci beaucoup Isabelle Langeais, on vous retrouve
00:26:43à 14h
00:26:45Jusqu'à 14h30
00:26:47les auditeurs ont la parole
00:26:49avec Eric Brunet sur RTL
00:26:51Tiens Lisa Marie, quelques
00:26:53messages laissés sur notre
00:26:55répondeur. Un premier message à vous
00:26:57faire écouter, celui de Marie qui était à l'écoute
00:26:59d'RTL midi et qui a été
00:27:01très touchée par votre invité
00:27:03Xavier, l'infirmier en soins palliatifs
00:27:05à Metz. Oui bonjour
00:27:07c'est Marie, j'écoutais
00:27:09l'infirmier des soins palliatifs
00:27:11et je dois dire
00:27:13qu'il a toute mon admiration
00:27:15retraité du monde médical
00:27:17il faudrait une formation
00:27:19qui n'est pas
00:27:21en activité actuellement
00:27:23et on devrait
00:27:25prendre un exemple sur ce monsieur
00:27:27Tout autre sujet
00:27:29hier, on parlait du comportement
00:27:31des automobilistes qui téléphonent au volant
00:27:33Françoise en a profité
00:27:35pour pousser un coup de gueule sur le répondeur
00:27:37d'RTL. Maudit portable
00:27:39dans les salles de spectacle
00:27:41la première annonce qui est faite c'est
00:27:43veuillez mettre vos téléphones
00:27:45en mode silencieux, au cinéma
00:27:47pareil, il y a des gens qui reçoivent
00:27:49je sais pas combien de messages
00:27:51vous voyez des lumières par-ci par-là
00:27:53mais on devient complètement zinzin
00:27:55avec ce téléphone portable
00:27:57Merci Françoise et merci Marie
00:27:59pour vos messages, vous continuez à nous en laisser
00:28:01sur l'application RTL et au 30210
00:28:03Éric Brunet
00:28:05Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:28:07Lisa Marie
00:28:09la colère des victimes de
00:28:11l'accident de Pierre Palmade
00:28:13Et on l'a appris hier, le comédien sera bientôt jugé
00:28:15pour blessures involontaires et non pour
00:28:17homicides involontaires
00:28:19Rappelons que dans cet accident de la route
00:28:21très grave provoqué par Pierre Palmade
00:28:23l'an dernier, le comédien
00:28:25qui conduisait sous l'emprise de la
00:28:27drogue avait violemment percuté un véhicule
00:28:29arrivant en face
00:28:31blessant grièvement ses trois occupants
00:28:33dont une femme enceinte
00:28:35qui avait perdu le bébé qu'elle portait
00:28:37mais le juge n'a pas retenu
00:28:39la qualification d'homicide involontaire
00:28:41L'avocat des victimes
00:28:43L'avocat des victimes
00:28:45L'avocat des victimes
00:28:47L'avocat des victimes
00:28:49L'avocat des victimes
00:28:51L'avocat des victimes
00:28:53L'avocat des victimes
00:28:55L'avocat des victimes
00:28:57L'avocat des victimes
00:28:59L'avocat des victimes
00:29:01L'avocat des victimes
00:29:03L'avocat des victimes
00:29:05L'avocat des victimes
00:29:07L'avocat des victimes
00:29:09L'avocat des victimes
00:29:11L'avocat des victimes
00:29:13L'avocat des victimes
00:29:15L'avocat des victimes
00:29:17L'avocat des victimes
00:29:19L'avocat des victimes
00:29:21L'avocat des victimes
00:29:23L'avocat des victimes
00:29:25L'avocat des victimes
00:29:27L'avocat des victimes
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00:29:35L'avocat des victimes
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00:29:49L'avocat des victimes
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00:30:01L'avocat des victimes
00:30:03L'avocat des victimes
00:30:05L'avocat des victimes
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00:33:21L'avocat des victimes
00:33:23Jusqu'à 14h30
00:33:25Les auditeurs ont la parole
00:33:27Avec Eric Brunet sur RTL
00:33:29Lamentable que
00:33:31Pierre Palmade ne soit pas
00:33:33condamné, enfin, condamné
00:33:35jugé pour meurtre parce qu'un bébé
00:33:37de 6 mois il est viable
00:33:39Voilà, merci, à bientôt
00:33:41Voilà des gens qui sont très
00:33:43durs avec l'humoriste
00:33:45Pierre Palmade au 3210
00:33:47Françoise, vous êtes aussi
00:33:49de cet avis, vous êtes scandalisée
00:33:51Oui, je suis scandalisée
00:33:53On parle très peu de ces victimes, on n'en parle plus
00:33:55aujourd'hui, on parle juste de cette maman
00:33:57C'est dramatique son cas
00:33:59Cette dame avait des problèmes pour avoir un petit bébé
00:34:01Elle a eu une aide médicale
00:34:03assistée pour avoir ce petit enfant
00:34:05qu'on l'aide à concevoir ce petit bébé
00:34:07Ce petit garçon qui avait moins de 10 ans
00:34:09qui a subi moult interventions
00:34:11Monsieur Palmade a 56 ans
00:34:13un mal-être, son avocat
00:34:15qui ose parler de mal-être
00:34:17Il se drogue depuis plus de 30 ans
00:34:19Il est alcoolisé depuis plus de 30 ans
00:34:21pour une notoriété précoce
00:34:23Mais de quoi parlons-nous, Eric, en France ?
00:34:25Je suis scandalisée
00:34:27énervée par cette justice défaillante
00:34:29Ce juge d'instruction
00:34:31qui a instruit quoi ?
00:34:33Mais c'est des balisernes, on nous prend pour des idiots
00:34:35Une justice
00:34:37totalement défaillante
00:34:39Je déteste cette justice française, je la déteste
00:34:41On ne peut pas compter sur elle
00:34:43C'est-à-dire que le droit
00:34:45nous dit que
00:34:47la loi prévoit
00:34:49actuellement qu'un enfant qui n'est pas né
00:34:51n'existe pas en tant que
00:34:53personne, c'est ce que dit le droit français
00:34:55Un fœtus n'a donc pas d'existence
00:34:57légale et
00:34:59sa mort, ce fœtus, ne peut pas
00:35:01constituer un homicide
00:35:03Par conséquent
00:35:05ça n'est pas un homicide involontaire
00:35:07Je lis ce que disent
00:35:09les dépêches et les juges
00:35:13On a requalifié ça, non pas
00:35:15en homicide involontaire, mais en blessures
00:35:17involontaires, parce que le droit, c'est le droit
00:35:19Françoise
00:35:21Le droit, effectivement, blessure, que veut dire une blessure ?
00:35:23Je me coupe le doigt, je me suis blessée Eric
00:35:25Voilà
00:35:27Je ne comprends pas qu'un juge d'instruction
00:35:29en plus, a été à l'encontre
00:35:31du parquet de Melun
00:35:33Le parquet de Melun
00:35:35Il suffit d'une personne
00:35:37pour qu'un jugement soit
00:35:39modifié, complètement
00:35:41transformé
00:35:43Moi, ce qui m'agace beaucoup, c'est des avocats
00:35:45Certes, ils défendent leur clientèle
00:35:47Certains clients sont, voilà
00:35:49On va dire que c'est très intéressant de les défendre
00:35:51sans mauvais jeu de mots
00:35:53Mais Pierre Palmade, il a ses problèmes
00:35:55d'addiction depuis ses 20 ans
00:35:57Eric
00:35:59Il va aller 14 ans en prison, mais bon
00:36:01on va dire, oh là là, mais c'est pas ça qui va l'aider
00:36:03Alors que faisons-nous ? Rien !
00:36:05On reste en l'état, on ne fait rien, ça ne sert à rien
00:36:07qu'il aille en prison, il ne doit pas être bien
00:36:09Enfin bon, écoutez, il était majeur
00:36:11sa notoriété
00:36:13était derrière lui, quand même, il a fait des
00:36:15superbes pièces de théâtre, c'est un
00:36:17humoriste extraordinaire, il a détruit
00:36:19sa vie, c'est une chose
00:36:21mais il a détruit au moins la vie de 3 personnes
00:36:23Donc je ne comprends pas, non
00:36:25Je ne comprends pas
00:36:27Restez là, Françoise, je voudrais qu'on
00:36:29prenne au 32-10 Bob, je crois
00:36:31Bonjour Bob ! Oui, bonjour
00:36:33Je vous écoute Bob, vous avez fait le 32-10
00:36:35Oui, ben moi, je...
00:36:37Pardon, mais moi j'ai toujours bien estimé
00:36:39Pierre Palmade
00:36:41Sans rentrer dans les détails, je trouve que
00:36:43Au passage, Françoise
00:36:45qui vient de parler, aussi
00:36:47elle vient de dire que c'est un grand humoriste
00:36:49etc. Bob
00:36:51Oui, mais moi justement, je voulais un peu me m'insurger
00:36:53sur le bataille médiatique
00:36:55qu'il y a dans les premiers jours, il n'y a rien contre les médias
00:36:57c'est un peu votre boulot
00:36:59mais c'est ce qui se passe, c'est vrai pour d'autres affaires
00:37:01les affaires d'Arsenal, etc.
00:37:03Au début, quand les témoignages
00:37:05sortent, il y a eu une frénésie médiatique
00:37:07qui fait que le mec, il est flingué
00:37:09d'emblée
00:37:11et heureusement, là où je voulais
00:37:13en venir, c'est qu'il y a une justice qui regarde les choses
00:37:15dans le détail, qui met plusieurs mois
00:37:17voire plusieurs années pour donner un verdict
00:37:19et
00:37:21on est quand même en France un pays
00:37:23de justice, la plupart du temps
00:37:25où les affaires sont jugées
00:37:27et donc ça permet d'avoir plus de recul
00:37:29et d'avoir un jugement qui rentre
00:37:31dans le détail
00:37:33c'était par opposition au flingage
00:37:35médiatique qu'il y a, je pense à Depardieu
00:37:37et tant d'autres
00:37:39qui ont été
00:37:41exécutés, on va dire
00:37:43dans les premières semaines par des déclarations
00:37:45mais là, je suis quand même content
00:37:47qu'il y ait une justice
00:37:49qui fait son travail
00:37:51et Pierre Palma, de quoi qu'il en soit
00:37:53je pense que c'est un petit bien, qu'il est déjà mort
00:37:55lui-même de savoir le mal qu'il a fait
00:37:57je pense que c'est quelqu'un qui doit
00:37:59avoir gros sur sa conscience personnelle
00:38:01et que si le jugement
00:38:03n'est pas des plus durs, moi je ne suis pas inquiet
00:38:05c'est quelqu'un qui toute sa vie
00:38:07se posera des questions sur ce qu'il a fait
00:38:09et je trouve que c'est bien qu'une justice
00:38:11qui regarde dans les détails. Vous entendez ça ?
00:38:13Vous pouvez comprendre ça, Françoise ?
00:38:15Non, écoutez, Bob, je ne comprends pas trop
00:38:17flingage médiatique
00:38:19il était médiatisé
00:38:21pour les belles choses qu'il a faites
00:38:23après, il avait
00:38:25un problème avec la notoriété, avec sa sexualité
00:38:27et il était drogué à mort
00:38:29il était alcoolisé à mort
00:38:31et on le laisse prendre sa voiture
00:38:33c'est impardonnable
00:38:35là où je voulais en venir
00:38:37c'est suite aux premières déclarations
00:38:39le fait que tout le bataille aussi
00:38:41vous savez, les tribunes que certains artistes font
00:38:43le fait qu'il y a
00:38:45quelques personnes qui le suivent
00:38:47et qui restent amis
00:38:49et il y a toute une partie qui fout publiquement
00:38:51pour dire que ce type est un monstre
00:38:53c'est vrai pour lui et c'est vrai pour d'autres
00:38:55moi je trouve ça un peu triste des fois
00:38:57cette prise de parti
00:38:59sans connaître le détail des affaires
00:39:01c'est une remarque générale
00:39:03le détail des affaires
00:39:05il y a un petit garçon
00:39:07qui aura des problèmes toute sa vie
00:39:09le passager qui ne pourra peut-être plus
00:39:11jamais travailler
00:39:13il devra payer des centaines de milliers d'euros quand même
00:39:15non mais attendez, qu'est-ce que ça va faire l'argent
00:39:17là-dedans, vous vous rendez compte ?
00:39:19c'est pas l'argent qui va réparer leur situation
00:39:21physique
00:39:23attendez, non
00:39:25il ne faut pas dire que l'argent va arranger les choses
00:39:27c'est invaisemblable ce qu'il est en train de dire
00:39:29c'est invaisemblable
00:39:31c'est une affaire comme ça ?
00:39:33une affaire comme ça, non, pas une affaire comme ça
00:39:35écoutez, même dans le monde des artistes
00:39:37il s'avérait que Pierre Palmade
00:39:39n'arrivait même plus à avoir une belle élocution
00:39:41lorsqu'il faisait des pièces de théâtre
00:39:43avec Michel Larocque
00:39:45un jour elle s'est mise même à pleurer
00:39:47donc quand on a des amis, Bob
00:39:49on le prend par le col bac et on lui dit
00:39:51attends, tu vas te soigner maintenant
00:39:53il avait les moyens de se soigner
00:39:55de désintoxication
00:39:57il est quand même dans un milieu privilégié, Bob
00:39:59tous les amis de Pierre Palmade
00:40:01disent, Françoise, qu'ils ont essayé
00:40:03Muriel Robin
00:40:05même sa soeur
00:40:07je crois, avait alerté
00:40:09donc il s'est mis en danger
00:40:11qui bousille sa vie, Bob
00:40:13c'est le résultat de ses actes
00:40:15c'est lui qui les a commis
00:40:17moi je dis tant pis pour lui
00:40:19il avait une telle capacité artistique
00:40:21il s'est flingué lui-même
00:40:23et il a flingué la vie
00:40:25de plusieurs autres personnes
00:40:27dont un enfant
00:40:29Bien Françoise, Bob, restez avec nous
00:40:31dans un instant Baptiste, à tout de suite
00:40:33Les auditeurs ont la parole
00:40:35jusqu'à 14h30 sur RTL
00:40:39Les auditeurs ont la parole
00:40:41avec Eric Brunet sur RTL
00:40:43Oui, bonjour, je suis Chantal
00:40:45de la région parisienne
00:40:47je vous appelle pour rebondir
00:40:49sur l'affaire Palmade
00:40:51il y a plein d'autres responsables
00:40:53à l'origine de ce drame
00:40:55et qui ne seront jamais inquiétés
00:40:57le laxisme de la justice, aussi l'indifférence
00:40:59ou la facilité d'obtenir de la drogue
00:41:01etc. devraient entraîner
00:41:03d'autres inculpations car leur rôle est évident
00:41:05et ces instants sont tout aussi solvables
00:41:07que cet excellent comédien
00:41:09voilà, merci et puis bonne journée
00:41:11au revoir
00:41:13la colère des victimes de l'accident
00:41:15suscité par
00:41:17Pierre Palmade
00:41:19beaucoup de nuances
00:41:21dans vos jugements
00:41:23il y en a qui soutiennent
00:41:25enfin qui soutiennent pas Palmade
00:41:27mais voilà
00:41:29qui comprennent
00:41:31il y en a qui sont très durs, qui ne comprennent pas
00:41:33pourquoi on le juge pour blessures involontaires
00:41:35et pas pour homicides involontaires
00:41:37Baptiste a fait le 3210
00:41:39mon cher Baptiste, bonjour
00:41:41oui, bonjour
00:41:43vous comprenez qu'on reclassifie
00:41:45en blessures involontaires
00:41:47et pas en homicides involontaires
00:41:49ben écoutez, je le comprends parce que
00:41:51c'est la loi, mais
00:41:53est-ce qu'il ne faudrait pas revoir la loi finalement
00:41:55est-ce que ce n'est pas ça le problème
00:41:57parce que moi je me mets à la place de cette maman surtout
00:41:59oui, de cette maman, future maman
00:42:01mettez-vous à sa place
00:42:03qu'est-ce que vous vous dites à sa place
00:42:05l'enfant vous voulez le garder, vous l'avez
00:42:07il est fiable
00:42:09et cet enfant, pour elle, il meurt
00:42:11et pour elle, à aucun moment elle se dit
00:42:13c'était qu'un fœtus, finalement
00:42:15elle le sent, elle le sent bouger
00:42:17donc moi je trouve ça
00:42:19je trouve ça très très très dur
00:42:21pour elle et c'est surtout à sa place à elle
00:42:23que je me mets dans ce cas-là
00:42:25et moi si je suis le papa et que ça, ça arrive
00:42:27je deviens fou
00:42:29d'autant qu'elle avait du mal à avoir des enfants
00:42:31et qu'elle s'était battue pour l'avoir
00:42:33d'autant plus
00:42:35on a affaire en plus
00:42:37à une situation de quelqu'un qui a des complications
00:42:39donc vraiment tout est
00:42:41compliqué dans cette affaire
00:42:43et en plus quelqu'un qui a du mal à avoir un enfant
00:42:45qui finalement réussit comme ça
00:42:47et il lui arrive ça
00:42:49moi je comprends ce qui se passe parce que c'est la loi
00:42:51et donc c'est la loi qui doit être appliquée
00:42:53donc la question maintenant c'est est-ce que la loi
00:42:55elle est bien faite dans ce genre de circonstances-là
00:42:57alors il y a une chose c'est que
00:42:59quand on est une célébrité
00:43:01comme ça, un acteur
00:43:03on est déjà
00:43:05condamné par
00:43:07sa carrière s'arrête
00:43:09quelle que soit la condamnation
00:43:11juridique, sa carrière s'arrête
00:43:13il est devenu infréquentable
00:43:15on ne lui demandera plus de tourner dans un film
00:43:17etc. etc.
00:43:19c'est vrai et moi c'est vrai que ça c'est quelque chose
00:43:21avec quoi j'ai assez du mal
00:43:23parce que c'est une
00:43:25personne célèbre
00:43:27il va y avoir beaucoup plus de complications
00:43:29que quelqu'un d'autre qui finalement serait pas du tout
00:43:31connu
00:43:33mais en même temps je vais vous dire
00:43:35la chose sur laquelle j'aimerais appuyer
00:43:37c'est qu'il doit payer énormément et servir
00:43:39par exemple sur un point
00:43:41c'est que quand on prend de la drogue, quand on prend de l'alcool
00:43:43et qu'on conduit, on prend le risque
00:43:45pour les autres
00:43:47et pour moi c'est vraiment la bonne
00:43:49leçon à retirer de ça
00:43:51c'est que tout ceux, il y en a beaucoup qui le condamnent
00:43:53énormément et tout, mais tout ceux qui ont bu de l'alcool
00:43:55un jour et qui ont conduit ou qui ont été
00:43:57drogués et qui ont conduit, auraient pu se retrouver
00:43:59à sa place, parce que lui c'était pas
00:44:01c'était pas du tout intentionnel
00:44:03et sur ça, c'est pour ça que pour moi je veux qu'il paye
00:44:05énormément sans pour autant
00:44:07mettre plus d'acteur, il faut qu'il paye
00:44:09mais il faut qu'il paye par rapport à la justice
00:44:11ça sert à rien de rajouter dans les médias, de l'insulter
00:44:13bon ben voilà, il faut qu'il paye mais pas plus que ça
00:44:15mais moi vous savez, j'habite à Paris
00:44:17et dans Paris, on en voit énormément
00:44:19des gens qui soit sont drogués, soit sont
00:44:21sous l'emprise de l'alcool et qui conduisent
00:44:23mais tous ces gens-là, ils auraient pu être à sa place
00:44:25alors là Baptiste, vous avez raison, hier on a fait
00:44:27une émission, ça, là, vous dites un truc
00:44:29très pertinent, on a fait une émission hier
00:44:31sur un sondage qui disait que
00:44:3380% des français admettent
00:44:36et 48% des automobilistes
00:44:38admettent envoyer des SMS
00:44:40pendant qu'ils conduisent, bon
00:44:42alors c'est pas l'alcool, c'est pas la drogue
00:44:44mais c'est tout aussi dangereux
00:44:46et donc c'est vrai qu'il y a peut-être des gens qui sont en ce moment
00:44:48en train de jeter
00:44:50des pierres à Pierre Palmade
00:44:52et qui cet après-midi
00:44:54vont prendre la voiture et envoyer
00:44:5642 SMS
00:44:58mettant en danger une gamine qui rentre
00:45:00de l'école et qui traverse par exemple
00:45:02sur un passage couté
00:45:04c'est ça qui est horrible
00:45:06et pour moi, une des pires salles
00:45:08c'est, non mais c'est bon, je suis en état
00:45:10ça va aller, mais sous-entendu pour moi
00:45:12ça va aller pour moi, les gens se disent pour moi ça va aller
00:45:14mais le problème c'est pas seulement
00:45:16pour soi, c'est que quand on n'est pas
00:45:18en état, on est dangereux pour les autres
00:45:20je voudrais prendre Nadine, on a
00:45:22beaucoup d'appels au 3210
00:45:24Nadine, on l'a rappelé, elle nous avait laissé un message
00:45:26sur le répondeur, bonjour Nadine
00:45:28bonjour, oui
00:45:30Nadine, bretonne
00:45:32moi je
00:45:34sais que je condamne
00:45:36fermement
00:45:38Palmad parce que
00:45:40j'ai eu une grossesse
00:45:42ultra surveillée parce que je suis
00:45:44diabétique depuis très longtemps
00:45:46et si
00:45:48il m'était arrivé malheur
00:45:50quand je portais ma fille
00:45:52je suis pas
00:45:54je n'ai jamais été
00:45:56pour la peine de mort puisque
00:45:58je me souviens quand on était au collège
00:46:00notre prof de français
00:46:02nous avait donné une semaine pour faire
00:46:04une rédaction sur la peine
00:46:06de mort justement, si on était pour
00:46:08ou si on était contre et puis
00:46:10avec les arguments, et moi
00:46:12j'étais contre, j'ai toujours été contre
00:46:14on est qui qu'on est
00:46:16on n'est pas
00:46:18qui qu'on soit sur terre
00:46:20on n'a pas jugé de droit
00:46:22de vie ou de mort
00:46:24d'un homme, d'un enfant
00:46:26même
00:46:28d'un animal
00:46:30on n'a pas le droit de laisser
00:46:32quelqu'un mourir et cette dame
00:46:34qui avait eu une grossesse
00:46:36suivie, qui a perdu son bébé
00:46:38à 6 mois, elle l'a senti
00:46:40bouger avec son mari
00:46:42ou son compagnon, ils l'ont senti
00:46:44bouger dans son ventre
00:46:46et puis tout ça parce que le pauvre petit
00:46:48il n'a pas respiré
00:46:50il n'a pas fait de cri à la naissance
00:46:52moi j'ai énormément
00:46:54de peine
00:46:56pour ce papa et cette maman-là
00:46:58bien
00:47:00merci Nadine
00:47:02beaucoup d'émotions
00:47:04de la part de cette maman qui elle-même
00:47:06Nadine a eu une grossesse très compliquée
00:47:08nous dit-elle en Bretagne
00:47:10beaucoup d'émotions en tout cas suscitées
00:47:12par l'accident de Pierre Palmade
00:47:14et les blessures
00:47:16involontaires puisque c'est comme ça
00:47:18qu'il sera jugé désormais
00:47:20bonjour Alphonse Richard et dans le studio d'RTL
00:47:22bonjour Jean-Alphonse
00:47:24on parle de quoi dans l'heure du crime ?
00:47:26alors je vous emmène très loin, je vous emmène en Malaisie
00:47:28avec la mort ô combien
00:47:30mystérieuse de Nora Coirain
00:47:3215 ans, c'est une adolescente française
00:47:34elle passait là-bas ses vacances en famille
00:47:36son papa, sa maman, son frère, sa soeur
00:47:38on va la retrouver morte après
00:47:40avoir disparu pendant 15 jours, morte dans la
00:47:42jungle, son corps est dénudé
00:47:44la police va tout de suite conclure
00:47:46mais vraiment tout de suite à une fugue
00:47:48il n'y a pas d'autre solution, c'est une fugue, elle est partie du Bangalow
00:47:50en pleine nuit et voilà ce qui s'est passé
00:47:52sauf que Nora, elle est handicapée
00:47:54légèrement handicapée
00:47:56elle n'est pas maître
00:47:58de ses gestes, elle a du mal à tenir debout
00:48:00lorsqu'elle marche, il faut l'aider
00:48:02elle a vraiment une malformation
00:48:04mentale qui l'empêche d'être comme
00:48:06les autres comme on dit, la famille
00:48:08va se battre pour
00:48:10qu'on reconnaisse qu'il y a eu un
00:48:12enlèvement, une séquestration et sans doute
00:48:14un meurtre, qu'on l'a laissé
00:48:16mourir cette petite fille, cet adolescent
00:48:18dans la jungle, un long
00:48:20combat que nous raconte aujourd'hui son papa
00:48:22il est notre invité, le papa de Nora
00:48:24Coirain, ça sera à 14h30
00:48:26dans l'heure du crime
00:48:28Bien, on vous écoutera bien sûr dans un instant
00:48:30Tabac, dans quelle région de
00:48:32France fume-t-on le plus ?
00:48:34A tout de suite
00:48:36Merci d'écouter RTL
00:48:42RTL, vivre ensemble
00:48:46RTL
00:48:48RTL, il est 14h01
00:48:56Et c'est officiel, à la une, Lisa Marie
00:48:58c'est le rappel des titres, à la une
00:49:00c'est officiel, l'Espagne
00:49:02reconnaît l'état de Palestine
00:49:04Une décision qui a provoqué la fureur d'Israël
00:49:06qui accuse le premier ministre espagnol
00:49:08Pedro Sanchez d'être complice
00:49:10des appels au génocide des Juifs
00:49:12Dans le même temps, le Conseil de Sécurité
00:49:14des Nations Unies se réunit
00:49:16en urgence pour évoquer la situation
00:49:18à Rafa
00:49:20Dans l'actualité également, les secours
00:49:22de Reims ont fait une découverte
00:49:24stupéfiante, c'était dimanche soir
00:49:26Ils ont découvert 4 enfants de 2 à 6 ans
00:49:28livrés à eux-mêmes
00:49:30dans un appartement vide et sale
00:49:32Ils ont été retrouvés en train de se faire
00:49:34à manger sur une plaque chauffante
00:49:36posée à même le sol
00:49:38La mère des enfants et son compagnon
00:49:40ont été placés en garde à vue
00:49:42Et il est 14h02
00:49:44et on prend tout de suite la direction
00:49:46de la porte d'Ottoye
00:49:48Roland Garros 2024 sur RTL
00:49:50Troisième journée
00:49:52de Roland Garros et on retrouve Isabelle
00:49:54Langer sur Place Isabelle
00:49:56Fin de carrière pour Alizé Cornet
00:49:58qui a été éliminée du tournoi
00:50:00par la chinoise Zheng
00:50:04On a perdu la liaison
00:50:06avec la porte d'Ottoye
00:50:08Alizé Cornet qui a donc été
00:50:10éliminée du tournoi au premier tour
00:50:12et qui arrête sa carrière, elle a eu droit
00:50:14à un hommage à la fin de son match
00:50:16Et j'ai découvert qu'elle se lançait
00:50:18dans une carrière de romance
00:50:20Oui, elle a déjà publié un romance que nous disait Isabelle
00:50:22précédemment et elle vient d'en publier un second
00:50:24Sacrée reconversion quand même
00:50:26Un petit point sur la météo
00:50:28Dernier matin, mercredi, le temps sera nuageux
00:50:30et pluvieux au nord d'une ligne
00:50:32La Rochelle-Genève
00:50:34Au sud de cette limite, le ciel alternera
00:50:36entre nuages et belles éclaircies
00:50:38sans pluie. Les températures attendues
00:50:40demain matin, 11 à 14 degrés en général
00:50:4214 à 16 degrés
00:50:44près de la Méditerranée
00:50:46Les auditeurs ont la parole
00:50:48jusqu'à 14h30 sur RTL
00:50:50Eric Brunet
00:50:52Et alors Lisa Marie, pourquoi parle-t-on
00:50:54aujourd'hui de cigarettes ?
00:50:56On parle de tabac parce que ce matin
00:50:58une étude de santé publique France
00:51:00a été publiée et elle fait
00:51:02un état des lieux du tabagisme en France
00:51:04et des régions où on fume
00:51:06le plus. Alors savez-vous Eric, dans quelles
00:51:08régions justement on fume le plus ?
00:51:10Ben non, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, moi j'en sais rien
00:51:12En Provence, Alpes-Côte d'Azur
00:51:14qu'il y a le plus de fumeurs dans la région
00:51:16environ 30% des adultes
00:51:18fument tous les jours
00:51:20puis c'est en Occitanie que l'on fume le plus
00:51:22viennent ensuite le Grand Est
00:51:24Bourgogne-Franche-Comté et les Hauts-de-France
00:51:26avec plus d'un quart d'adultes fumeurs
00:51:28en revanche c'est en Outre-mer
00:51:30que les taux sont les plus bas.
00:51:32C'est intéressant parce que sur la France métropolitaine
00:51:34c'est le sud, plus on est au soleil
00:51:36dans le sud, plus on fume.
00:51:38Ben j'ai l'impression, oui c'est ce que nous dit cette étude
00:51:40et puis là vous allez vous dire mais à quoi ça
00:51:42sert de faire une étude par région ?
00:51:44C'est pour permettre à l'Agence Nationale de Santé
00:51:46d'orienter les politiques
00:51:48de prévention du tabac
00:51:50et ce qui est intéressant c'est qu'on observe
00:51:52que partout en France, plus de la moitié
00:51:54des fumeurs disent vouloir arrêter
00:51:56plus d'un fumeur sur deux
00:51:58dit vouloir arrêter de fumer
00:52:00et c'est ce qu'on va demander à nos auditeurs aujourd'hui.
00:52:02Ah ça c'est intéressant, voulez-vous arrêter de fumer ?
00:52:04Pourquoi est-ce que vous n'arrêtez pas ?
00:52:06Est-ce que c'est trop difficile ? Est-ce que vous avez essayé ?
00:52:08Peut-être vos recettes
00:52:10pour arrêter de fumer aussi ?
00:52:12On va écouter ça.
00:52:14Bien, on va prendre Jean-Luc au 3210
00:52:16mon cher Jean-Luc, bonjour !
00:52:18Oui, bonjour à tous.
00:52:20J'étais fumeur.
00:52:22Et vous avez réussi à arrêter ?
00:52:24Oui, j'ai réussi
00:52:26à arrêter il y a quelques années maintenant.
00:52:28Vous avez fait comment ?
00:52:30Ma femme m'a arrêté
00:52:32par amour pour elle et par respect pour elle
00:52:34j'ai arrêté.
00:52:36Ça a été aussi simple que ça.
00:52:38Vous fumiez combien de cigarettes par jour ?
00:52:40J'ai 54 ans
00:52:42je fumais depuis l'âge de 15 ans.
00:52:46J'ai fumé pendant
00:52:48plusieurs décennies un paquet de cigarettes
00:52:50par jour et à la fin
00:52:52je fumais du cigarette par jour à peu près.
00:52:54Et vous vous êtes arrêté juste comme ça
00:52:56par solidarité, par amour
00:52:58pour votre femme, très bien,
00:53:00mais vous n'avez pas eu besoin d'aide ?
00:53:02Non, rien du tout.
00:53:04Non, rien.
00:53:06Vous savez qu'il y a
00:53:08beaucoup d'auditeurs et d'auditrices d'Airtel
00:53:10qui vous écoutent là et vous êtes en train de faire
00:53:12des jaloux parce que
00:53:14arrêter comme ça sans...
00:53:16C'est pas facile.
00:53:20Bien sûr, ça a été compliqué
00:53:22au départ parce qu'on a
00:53:24quelques heures froides.
00:53:30C'était quand ça ? En quelle année ?
00:53:32C'était il y a à peu près 4 ans.
00:53:34Vous n'avez jamais repris ? Non, jamais.
00:53:36Même une petite comme ça le soir ?
00:53:38Non, parce qu'on sait très bien
00:53:40que si on retouche...
00:53:42C'est une drogue quand même
00:53:44et on sait que si on recommence,
00:53:46on va certainement replonger. Non, ça ne m'a pas dérangé.
00:53:48L'odeur de la cigarette me dérange
00:53:50on va dire maintenant.
00:53:52Donc voilà.
00:53:54Jean-Luc,
00:53:56bravo, je sais que c'est possible.
00:53:58Ce n'est pas la première fois que j'entends
00:54:00que quelqu'un arrête de fumer comme ça
00:54:02du jour au lendemain.
00:54:04C'est quand même un sacré tour de force.
00:54:06Bravo, 4 ans.
00:54:08Il ne faut pas de problème.
00:54:10Il faut une vie sans problème.
00:54:12Il faut vraiment avoir une vie
00:54:14qui le permet.
00:54:18Merci mon cher Jean-Luc.
00:54:20Anna, je vous salue.
00:54:22Oui, bonjour.
00:54:24Vous fumez ?
00:54:26Oui.
00:54:28Vous avez une voix toute jeune.
00:54:30Vous êtes une jeune fumeuse.
00:54:32Oui, j'ai 21 ans.
00:54:34Restez avec nous,
00:54:36on va vous faire arrêter
00:54:38de fumer en direct
00:54:40sur RTL.
00:54:42A tout de suite.
00:55:02Ça, c'est un film
00:55:04avec les inconnus,
00:55:06avec Bourdon et Campan
00:55:08et Paris.
00:55:10Le tabac, c'est tabou.
00:55:12On en viendra tous à bout.
00:55:14Anna, bonjour.
00:55:16Si vous avez 21 ans, vous n'étiez même pas née.
00:55:18Je l'ai déjà vue, ce film.
00:55:20Vous fumez ?
00:55:22Oui.
00:55:24Vous avez commencé à quel âge ?
00:55:26J'ai commencé à 17 ans.
00:55:28Vous fumez en soirée ?
00:55:30Non, c'était au quotidien.
00:55:32Là, je suis en train d'arrêter.
00:55:34J'ai développé une petite technique.
00:55:36J'arrête progressivement et je vois la différence.
00:55:38J'étais à 20 clopes par jour.
00:55:40Maintenant, je suis à 1 à 2 par jour.
00:55:42Ça change tout.
00:55:44Pourquoi vous avez arrêté ?
00:55:46Vous n'avez pas de problème de santé ?
00:55:48Ce qui m'est arrivé,
00:55:50c'est qu'il y a une semaine,
00:55:52j'ai craché du sang, la nuit.
00:55:54Je suis allée voir mon médecin dès que je me suis réveillée
00:55:56et qu'il était une heure correcte.
00:55:58Comme je suis asthmatique,
00:56:00il m'a dit qu'il était urgent d'arrêter.
00:56:02Ça m'a fait un choc qu'on me le dise à un médecin.
00:56:04J'avais déjà vu des médecins qui m'avaient dit
00:56:06« Vous pouvez fumer jusqu'à 30 ans.
00:56:08À 30 ans, vous arrêtez. »
00:56:10Ça m'avait rassurée.
00:56:12J'ai eu un choc et ça m'a fait vraiment diminuer.
00:56:14Je me suis dit que pour la fin de mes études,
00:56:16j'ai arrêté de fumer. Dans trois jours.
00:56:18Pas mal.
00:56:20Vous êtes passée d'un paquet de 20 cigarettes
00:56:22à une ou deux par jour ?
00:56:24C'est ça.
00:56:26C'est bien. Vous êtes forte.
00:56:28Vous ne vous êtes pas fait aider particulièrement ?
00:56:30Non.
00:56:32J'ai regardé un peu les substituts qui existaient,
00:56:34les patchs, etc.
00:56:36Mais j'ai voulu essayer sans.
00:56:38Ça fonctionne pas bien pour l'instant.
00:56:40Vous savez ce que c'est la meilleure façon d'arrêter ?
00:56:42Le meilleur argument pour arrêter ?
00:56:44C'est la trouille.
00:56:46Je me souviens un jour,
00:56:48un médecin qui me dit, il y a une vingtaine d'années,
00:56:50je ne sais toujours pas pourquoi il m'a dit ça,
00:56:52« Tu vois Eric, moi je suis cool, je suis médecin.
00:56:54Même ma femme, je la laisse fumer.
00:56:56Mais si j'étais toi,
00:56:58j'arrêterais tout de suite. »
00:57:00Je me souviens, je suis rentré dans ma voiture,
00:57:02j'ai écrasé mon paquet, je n'ai plus jamais refumé.
00:57:04Parce qu'il m'avait dit,
00:57:06« Toi, je ne sais pas pour quelle raison,
00:57:08je ne suis pas particulièrement malade,
00:57:10mais j'ai un peu de tension.
00:57:12Moi ma femme, je la laisse fumer, il n'y a aucun problème.
00:57:14Mais toi, tu dois vraiment arrêter. »
00:57:16Wow ! L'argument m'a su.
00:57:18Ça m'a foutu la trouille !
00:57:20La trouille,
00:57:22c'est une façon incroyable
00:57:24de pousser les gens à faire des choses.
00:57:26Quand vous avez peur, vous, vous avez eu peur
00:57:28de lâcher du sang, vous êtes asthmatique, Anna.
00:57:30C'est ça.
00:57:32C'est ça.
00:57:34Mais j'aimerais dire aux auditeurs que c'est possible.
00:57:36Parce que pour moi, ça paraissait impossible.
00:57:38Et une fois qu'on pense vraiment à notre santé,
00:57:40parce que comme je suis jeune, je me dis, la santé,
00:57:42j'y penserai plus tard, mais en fait non, c'est maintenant que ça se joue.
00:57:44Et une fois qu'on se le dit, ça devient plus facile.
00:57:46Mais c'est fou !
00:57:48J'étais incroyablement étonné
00:57:50de voir le nombre d'ados
00:57:52qui fument aujourd'hui.
00:57:54Vous confirmez que...
00:57:56Oui, de plus en plus jeunes.
00:57:58Déjà en sixième, parfois, je vois
00:58:00quand je passe devant mon ancien lycée,
00:58:02et ça fait bizarre parce que je les voyais en maternelle
00:58:04et en primaire, et maintenant, ils ont une tête à la bouche.
00:58:06Et ça fait bizarre.
00:58:08Et il y a même des ados
00:58:10de 13-14 ans,
00:58:12ça c'est du délire, qui ont une cigarette électronique.
00:58:14Alors ça, ça m'épate.
00:58:16Ça m'épate complètement.
00:58:18C'est-à-dire que, bon, j'étais un grand fumeur,
00:58:20j'ai 13 ans, et maintenant,
00:58:22je suis passé à la cigarette électronique.
00:58:24C'est quand même délirant.
00:58:26Oui, c'est vrai.
00:58:28Et alors, on fume.
00:58:30Excusez-moi de vous interviewer comme un sociologue,
00:58:32mais ça me fascine. Donc on fume.
00:58:34Chez les ados, on fume
00:58:36à la sortie du collège, à la sortie du lycée,
00:58:38quand on est au café
00:58:40ensemble avant de rentrer à la maison.
00:58:42On ne fume pas trop
00:58:44à la maison, j'imagine ?
00:58:46Non, pas à la maison, mais dès qu'on est dehors avec des potes,
00:58:48il y a la clope sociale aussi.
00:58:50Et aussi, ça permet de malheureusement être
00:58:52aussi pour certains.
00:58:54Et le geste ? Il ne vous manque pas, le geste ?
00:58:56Oui, c'est ça le plus difficile pour moi.
00:58:58Peut-être la nicotine un peu,
00:59:00mais c'est le geste qui me manque le plus,
00:59:02on va dire.
00:59:04Je regarde des films des années 70,
00:59:0680, avec Romy Schneider,
00:59:08Catherine Deneuve, dans les scènes d'amour
00:59:10et tout. On est au bistrot,
00:59:12Yves Montand face à Romy Schneider
00:59:14dans, je ne sais plus quoi, César et Rosalie.
00:59:16Je t'aime. Ils parlent d'amour
00:59:18et ça allume des cigarettes. On se sent plus beau
00:59:20quand on a une cigarette à la main.
00:59:22C'est dingue ! Pourquoi ?
00:59:24Mais on se sent moins bon.
00:59:26Vous êtes drôle, vous.
00:59:28Vous êtes drôle.
00:59:30Quand je prendrai ma retraite, dans 75 ans,
00:59:32vous m'en placerez.
00:59:34Si vous avez raison, c'est très drôle.
00:59:36On se sent plus beau, et vous me répondez oui, mais on se sent moins bon.
00:59:38Bon, salut Anna.
00:59:40Merci d'avoir passé ces quelques instants.
00:59:42Merci, au revoir.
00:59:44Au revoir, Anna, étudiante à Paris,
00:59:4621 ans. Vincent, bonjour.
00:59:48Oui, bonjour. Bonjour.
00:59:50Qui est Vincent ?
00:59:52Moi, je suis de Caen.
00:59:54Je voudrais dire à Anna de ne pas arrêter de fumer,
00:59:56la caméra m'en a envie.
01:00:00Retirez votre haut-parleur, on vous entend moyen, Vincent.
01:00:02Je n'ai pas de haut-parleur.
01:00:04Ah bon, donc on vous entend moyen.
01:00:06Vous êtes fumeur ? Vous avez été fumeur ?
01:00:08J'étais fumeur, absolument.
01:00:10Je me suis arrêté en 2000.
01:00:12J'ai 56 ans aujourd'hui,
01:00:14donc ça fait un petit bout de temps
01:00:16que j'ai arrêté de fumer suite à un pari.
01:00:18Voilà, tout simplement.
01:00:20Et je n'ai plus jamais
01:00:22refumé depuis. C'était quoi le pari ?
01:00:24Ah, c'était juste un pari
01:00:26absolument informel. Il y avait un pari,
01:00:28c'était juste un pari, on va dire, d'amis.
01:00:30Ensuite, il y a une réflexion
01:00:32qu'on m'a faite, m'indiquant que je fume énormément.
01:00:34Je me suis dit, puis on m'a dit, voilà, tu es capable de
01:00:36t'arrêter, ce que j'ai fait. Mais alors pas
01:00:38comme vos deux précédents auditeurs
01:00:40et auditrices. Moi, je me suis fait
01:00:42aider à l'époque, il y avait en vente
01:00:44dans les pharmacies un produit
01:00:46qui s'appelait la NTB.
01:00:48Et c'était des
01:00:50cigarettes à base d'eucalyptus.
01:00:52Et justement, vous parliez du geste.
01:00:54Précisément, c'est la nicotine, je crois que c'est 8 jours
01:00:56de dépendance. C'est très court, en fait.
01:00:58On se les a coupé très, très vite
01:01:00de la substance chimique.
01:01:02Par contre, le geste, comme disait Anna, c'est l'enfer.
01:01:04C'est super compliqué.
01:01:06Et le fait d'avoir, à l'époque, ces cigarettes
01:01:08avec eucalyptus, vous gardiez le geste
01:01:10sans
01:01:12nicotine, parce qu'il n'y a pas de nicotine dans le produit.
01:01:14Et puis, ce n'est pas bon, forcément.
01:01:16Donc, au bout de
01:01:18deux mois, deux mois et demi, du coup,
01:01:20j'ai complètement arrêté et je n'ai jamais recommencé.
01:01:22Maintenant, c'est interdit.
01:01:24Jamais reporté une cigarette
01:01:26à vos lèvres ?
01:01:28Non, jamais.
01:01:30Comme quoi, c'est faisable.
01:01:32Bravo, Vincent.
01:01:34Merci beaucoup.
01:01:36Merci beaucoup.
01:01:38Jad a fait le 3210
01:01:40également. Bonjour, ma chère Jad.
01:01:42Bonjour, bonjour tout le monde.
01:01:44Alors, moi, je fume plus
01:01:46depuis 12 ans.
01:01:48J'ai commencé à 14-15 ans
01:01:50et j'en ai 68 aujourd'hui.
01:01:52Donc, j'ai fumé pendant 40 ans.
01:01:5440 ans, deux paquets de cigarettes
01:01:56par jour.
01:01:58Deux paquets par jour, Jad ?
01:02:00Oui, quasiment deux.
01:02:02Excusez-moi de vous poser une question si personnelle,
01:02:04mais sans que ça ait d'incidence
01:02:06grave sur votre santé ?
01:02:08Non, justement,
01:02:10à 56 ans, je me suis dit un matin, c'est bon,
01:02:12il faut que j'arrête de fumer parce qu'il va arriver
01:02:14un moment où je vais avoir des problèmes
01:02:16parce qu'autour de moi, j'ai vu des choses qui n'étaient
01:02:18pas très sympas.
01:02:20À deux paquets par jour pendant 40 ans,
01:02:22vous étiez soufflée dans les escaliers quand même ?
01:02:24Écoutez, je ne me rappelle pas.
01:02:26Franchement, je ne sais pas, peut-être.
01:02:28Et maintenant, vous êtes bien ?
01:02:30Niveau pulmonaire, ça va ?
01:02:32Non, ça va, tout va bien.
01:02:34Jusque-là, tout va bien, mais on n'est jamais à l'abri.
01:02:36Ce n'est pas parce qu'on a arrêté qu'on est à l'abri.
01:02:38Oui, c'est vrai.
01:02:40Je tenais à dire qu'en ayant fumé 40 ans
01:02:42presque deux paquets par jour
01:02:44et m'être arrêtée toute seule
01:02:46sans substitut, je pense
01:02:48que si moi j'ai réussi, je pense que tout le monde
01:02:50peut réussir parce que je fumais vraiment beaucoup
01:02:52quand même. J'avalais la fumée,
01:02:54etc.
01:02:56Ce qui est terrible,
01:02:58c'est qu'après,
01:03:00on trouve que
01:03:02les vêtements des autres qui fument,
01:03:04ça ne sent pas bon.
01:03:06Oui, exactement.
01:03:08C'est ça.
01:03:10Vous avez retrouvé un peu
01:03:12plus de goût, de saveur également
01:03:14dans les aliments ?
01:03:16Franchement, je ne me rends pas compte, mais certainement,
01:03:18parce que c'est petit à petit tout ça.
01:03:20Peut-être que c'est possible,
01:03:22je ne sais pas.
01:03:24Franchement, vous êtes un cas rare, parce que deux paquets
01:03:26par jour, et jamais vous n'avez succombé
01:03:28à la tentation ? Allez, on se fait une petite
01:03:30cigarette après le café ?
01:03:32Je n'ai même pas eu une table sur quelqu'un,
01:03:34et le mieux, c'est que quand quelqu'un fume à côté de moi,
01:03:36ça ne me dérange pas et ça ne me fait pas envie.
01:03:38Intéressant.
01:03:40Merci, Jade. Merci beaucoup.
01:03:42Je vous souhaite une belle journée.
01:03:44Intéressant, les amis, parce qu'on a eu
01:03:46beaucoup, Lisa Marie, de gens
01:03:48qui nous disaient, d'auditeurs, d'auditrices,
01:03:50qui nous appelaient pour nous dire que je me suis débrouillé toute seule.
01:03:52J'ai arrêté toute seule.
01:03:54Et qui ont réussi, ce qui donne quand même de l'espoir
01:03:56aux enfumeurs sur deux qui souhaitent arrêter.
01:03:58Et cette étudiante de 21 ans,
01:04:00c'est drôle, qui va arrêter,
01:04:02qui baisse sa consommation.
01:04:04Et on l'encourage. Elle est passée de 20 à
01:04:06une cigarette. Et on l'encourage.
01:04:08Bien évidemment, dans un instant,
01:04:10on va avoir l'auditeur ou l'auditrice du bout du monde.
01:04:12Et on part très loin aujourd'hui, et pour deviner
01:04:14où habite Muriel, voici
01:04:16un indice sonore.
01:04:18...
01:04:28Ce n'est pas évident, alors je vais vous aider un petit peu.
01:04:30C'est un hymne qu'on entend.
01:04:32Le pays dans lequel
01:04:34on va se rendre est au centre d'une querelle
01:04:36entre les Chinois et les Américains.
01:04:38Il y a d'ailleurs eu encore des
01:04:40manœuvres militaires ces derniers jours
01:04:42près de cet archipel.
01:04:44Si vous trouvez, vous nous envoyez tout de suite un message
01:04:46à l'application RTL pour tenter
01:04:48de remporter un guide du routard.
01:04:50A tout de suite.
01:04:52Eric Brunet vous donne la parole
01:04:54sur RTL.
01:04:5613h, 14h30
01:04:58Les auditeurs ont la parole
01:05:00avec Eric Brunet sur RTL.
01:05:04Enzo, est-ce que quelqu'un a trouvé
01:05:06où se trouve l'auditeur ou l'auditrice
01:05:08du bout du monde ? Oui, tout à fait.
01:05:10C'est Lorraine de Chartres qui remporte le guide du routard
01:05:12de Taïwan. Taïwan.
01:05:14Nous partons donc, mesdames, messieurs
01:05:16à Taïwan.
01:05:18L'auditeur du bout du monde.
01:05:20Et nous sommes avec Muriel.
01:05:22Quelle heure est-il, ma chère Muriel, à Taïwan ?
01:05:24Eh bien, bonjour
01:05:26à tout le monde. Il est 20h23 à Taïwan.
01:05:2820h23. Que voyez-vous
01:05:30quand vous mettez le nez
01:05:32à la fenêtre ?
01:05:34Écoutez, je viens de voir le camion poubelle passer
01:05:36qui est une institution à Taïwan.
01:05:38Ah bon ? Pourquoi une institution ?
01:05:40Eh bien, c'est une institution puisqu'en fait
01:05:42les gens, les habitants de Taïpé, mais dans
01:05:44tout Taïwan, viennent déposer leurs sacs
01:05:46de poubelle, quasiment religieusement
01:05:48au son d'une
01:05:50musique classique.
01:05:52Et ils font ça,
01:05:54on voit ça dans toutes les villes de Taïwan.
01:05:56Alors, il y a une petite musique
01:05:58qui retentit, ça veut dire qu'il faut
01:06:00descendre tout de suite ? Exactement.
01:06:02Oh là là, incroyable
01:06:04cette affaire. C'est pas mal, ça ?
01:06:06Bon, dites, c'est une île
01:06:08Taïwan qui officiellement
01:06:10fait toujours partie
01:06:12de la Chine mais qui a
01:06:14pris des distances, qui a son
01:06:16gouvernement au fil des années
01:06:18et beaucoup de gens
01:06:20redoutent, craignent que les Chinois
01:06:22fassent avec Taïwan
01:06:24ce qu'ils ont fait avec Hong Kong, c'est-à-dire
01:06:26qu'ils remettent la main dessus et d'ailleurs en ce moment
01:06:28il y a des mouvements, des bateaux
01:06:30de la marine de guerre
01:06:32chinoise qui vient narguer
01:06:34les côtes de Taïwan
01:06:36et les Chinois sont très
01:06:38très offensifs avec Taïwan.
01:06:40Les Chinois
01:06:42sont effectivement offensifs avec Taïwan
01:06:44mais en fait, quand vous vivez à Taïwan
01:06:46en fait, je pense que les Taïwanais
01:06:48vivent avec cet menage
01:06:50depuis un certain nombre d'années, même des dizaines
01:06:52d'années et quand on vit à Taïwan
01:06:54c'est pas du tout une tension qu'on
01:06:56ressent. La tension
01:06:58en ce moment elle est plus au niveau du
01:07:00parlement de Taïwan que
01:07:02sur les relations
01:07:04avec la Chine où c'est des moments de
01:07:06tensions assez répétées
01:07:08et là il y en a eu plus particulièrement
01:07:10suite à l'investiture du nouveau président
01:07:12taïwanais,
01:07:14Lai Hsincheng, qui a été investi la semaine
01:07:16passée. Oui, qui est d'un parti
01:07:18indépendantiste, c'est-à-dire qu'il voudrait
01:07:20qu'il y ait une totale... Non, non, pas indépendance.
01:07:22Non, non, je pense que ça c'est une vision
01:07:24C'est les Chinois
01:07:26qui disent ça. Voilà,
01:07:28mais en fait c'est le statu quo,
01:07:30c'est-à-dire qu'effectivement Taïwan ne fait pas partie
01:07:32de la Chine, il n'y a pas une
01:07:34revendication d'indépendance
01:07:36en tant que telle, simplement
01:07:38effectivement c'est un discours qui est souvent colporté.
01:07:40Bon, alors cette île elle est grande comment ?
01:07:42Combien il y a-t-il d'habitants à Taïwan ?
01:07:44A Taïwan il y a 23 millions
01:07:46d'habitants,
01:07:48c'est une île qui est très peuplée
01:07:50sur sa côte ouest, beaucoup moins sur sa
01:07:52côte est. D'accord. Et d'ailleurs
01:07:54vous savez qu'il y a eu un tremblement de terre,
01:07:56des tremblements de terre qui ont été assez
01:07:58violents il y a
01:08:00à peine deux mois, et ça s'est passé
01:08:02sur la côte est, et ce qui était
01:08:04effectivement mieux,
01:08:06il y a moins de monde, bon après les Taïwanais
01:08:08sont extrêmement préparés
01:08:10à toutes les manifestations
01:08:12météo, séisme, typhon,
01:08:14tout ce que vous voulez. Alors
01:08:16tous les Français ont vu dans les
01:08:18années, dans leur jeunesse et encore
01:08:20aujourd'hui, des produits made
01:08:22in Taïwan, made in Taïwan,
01:08:24on sait que c'est une île
01:08:26ultra technologique où
01:08:28les microprocesseurs, les circuits
01:08:30sont intégrés, c'est vraiment
01:08:32une île. Mais
01:08:34qu'est-ce qu'on peut dire de cela ?
01:08:36C'est la spécialité
01:08:38taïwanaise ?
01:08:40Alors la spécialité taïwanaise
01:08:42elle est particulièrement connue grâce aux
01:08:44semi-conducteurs où les Taïwanais
01:08:46ont développé une expertise
01:08:48mondiale qui fait que effectivement
01:08:50ce sont les leaders mondiaux des semi-conducteurs
01:08:52et qu'en fait le monde
01:08:54entier peut
01:08:56dépendre de cette
01:08:58entreprise mais ce n'est pas que ça,
01:09:00c'est quand même une île où l'industrie
01:09:02est très puissante, très forte,
01:09:04il y a des grandes entreprises mais aussi
01:09:06un tissu de petites entreprises
01:09:08et moyennes entreprises qui font la force
01:09:10de Taïwan. D'accord. Que faites-vous
01:09:12vous là-bas ? Alors écoutez
01:09:14moi je suis partie
01:09:16à Taïwan pour en fait suivre
01:09:18ma conjointe qui a été nommée
01:09:20pour venir
01:09:22travailler à Taïwan. D'accord.
01:09:24Et donc je me suis dit que c'était l'opportunité
01:09:26de découvrir
01:09:28un continent que je ne connaissais
01:09:30pas bien et puis parce que Taïwan
01:09:32pour moi c'était un endroit
01:09:34un peu exceptionnel, c'était une femme
01:09:36présidente jusqu'à la semaine dernière,
01:09:38c'est un pays
01:09:40qui a reconnu le Marios pour tous,
01:09:42c'est le seul pays en Asie
01:09:44dans ce cas de figure, c'est
01:09:46un endroit où on mange très bien
01:09:48et pour les gens qui adorent la nature,
01:09:50c'est un endroit génial pour la rando,
01:09:52sur des hauts sommets puisqu'il y a plus de
01:09:54200 ou 300 sommets à plus de 3000 mètres.
01:09:56Ah bon ?
01:09:58Et pour le vélo, alors là c'est exceptionnel,
01:10:00moi j'ai fait le tour de l'île à vélo
01:10:02et c'est top. Muriel,
01:10:04vous venez de dire qu'on mange très bien à Taïwan,
01:10:06qu'est-ce que vous allez dîner ce soir, dites-nous ?
01:10:08Eh bien écoutez, là on va partir
01:10:10manger des raviolis
01:10:12ainsi que des soupes aux algues
01:10:14mais par exemple
01:10:16ce midi on est partis
01:10:18sur plutôt des nouilles au bœuf,
01:10:20en fait il y a une cuisine taïwanaise
01:10:22mais aussi vous pouvez trouver
01:10:24des très bonnes nourritures
01:10:26japonaises mais la nourriture taïwanaise
01:10:28est très très chouette.
01:10:30Merci Muriel qui vit donc
01:10:32à Taipei
01:10:34sur l'île de Taïwan, merci beaucoup,
01:10:36il est 14h28,
01:10:38Jean-Alphonse Richard, dans un instant c'est l'heure du crime.
01:10:40Avec l'heure du crime aujourd'hui, avec l'affaire
01:10:42Nora Coirain, la mort étrange
01:10:44d'une adolescente française en Malaisie.
01:10:46Je vous dis tout dans une minute.
01:10:48A tout de suite, au revoir Lisa Marie.