• il y a 7 mois
Eliot Deval reçoit Gilles-William Goldnadel et Julien Dray, deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace le dimanche à 19h.

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Transcription
00:00 Quasiment 19h, quel plaisir William Golnadel et Julien Dredd vous retrouver
00:05 équitablement partagés.
00:08 Je dis toujours tout aux téléspectateurs, il y a quelques instants pendant la publicité
00:12 je vous ai proposé des nouveaux thèmes, j'ai dit "on m'intéresse pas".
00:15 Non, non, nous on est...
00:16 C'est pas exactement ça qu'on a dit, on a été open.
00:19 Comme c'était Roland Garros, on a dit "nous on est open".
00:23 Vous y allez à Roland la semaine prochaine ?
00:25 Non, je suis pas un fan de...
00:26 De tennis ?
00:27 Non.
00:28 Ah oui, et vous ?
00:29 Je suis un fan de Connors McEnroe.
00:30 Ah oui, c'était quand les raquettes faisaient 10 kilos.
00:36 Je me suis arrêté, voilà, voyons de ça.
00:39 Vous aviez quelques tendinites ?
00:41 Non, c'est vrai que Connors c'est un joueur.
00:44 Mais vous savez que maintenant il y a la 5G.
00:48 Et là ?
00:49 La 5G, il y a la télé en couleur aussi.
00:51 Et ça change quelque chose de tennis ?
00:53 Je sais, c'est pour ça.
00:55 Bon, si j'ai des places, je vous les propose pas.
00:57 Pour le point sur l'information, cher Simon, bonsoir.
00:59 Bonsoir Eliott et bonsoir à tous.
01:01 La situation reste extrêmement tendue en Nouvelle-Calédonie.
01:04 Les forces de l'ordre peinent toujours à contrôler certains quartiers du Grand Nouméa.
01:08 L'aéroport international va rester fermé aux vols commerciaux au moins jusqu'au 2 juin prochain.
01:13 7 personnes ont été tuées depuis le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie.
01:17 Un nouvel incident dans un avion Boeing.
01:19 12 personnes ont été blessées aujourd'hui dans un avion de la compagnie Qatar Airways
01:23 qui est relié Doha à Dublin.
01:25 Toutes ont été blessées en raison de très fortes turbulences.
01:28 L'appareil a pu atterrir en toute sécurité à l'aéroport de Dublin.
01:31 Des services d'urgence ont été immédiatement mobilisés.
01:35 Et puis au Proche-Orient, l'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements dans la bande de Gaza
01:39 et dans le même temps le Hamas indique avoir visé Tel Aviv avec un important barrage de roquettes.
01:44 Depuis plusieurs jours maintenant, les efforts diplomatiques s'intensifient
01:48 en vue d'une reprise des négociations pour parvenir à une trade.
01:51 Merci cher Simon pour le point sur l'information.
01:54 Messieurs, cette semaine marque peut-être un tournant géopolitique et judiciaire.
01:58 Pourquoi je dis ça ? Parce que le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan,
02:02 a soumis 5 mandats d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
02:07 Deux vises Benjamin Netanyahou et Yoav Galan et les trois autres concernent des responsables du Hamas
02:14 dont Mohamed Deyif et Ismaël Agnier.
02:17 On écoute la déclaration du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan.
02:22 C'était lundi.
02:24 J'ai des motifs raisonnables de croire, sur la base des preuves recueillies et examinées par mon bureau,
02:34 que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Galan
02:39 portent une responsabilité pénale pour les crimes internationaux suivants
02:43 commis sur le territoire de l'État de Palestine depuis au moins le 8 octobre.
02:52 Il est allégé que ces crimes ont été commis dans le contexte du conflit armé en cours
02:56 et dans le cadre d'une attaque généralisée et systématique contre la population civile de Gaza
03:01 et en application d'une politique d'État.
03:04 Et messieurs, il a été interrogé ce week-end par le Sunday Times.
03:10 Et voilà ce qu'il dit.
03:12 Israël a tout à fait le droit de protéger sa population et de récupérer les otages
03:16 mais personne n'est autorisé à commettre des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité.
03:20 C'est l'ensemble du schéma qui est révélateur.
03:22 Nous l'avons analysé de manière objective et rationnelle.
03:26 Les États-Unis, par exemple, ont condamné sans réserve cette déclaration du procureur de la CPI
03:32 en disant qu'il était impossible de mettre sur un même pied d'égalité le Hamas, groupe terroriste d'Israël.
03:39 Julien Dray, quel regard portez-vous sur ces mandats d'arrêt ?
03:43 Je pense que l'efficacité du procureur de la République est équivalente à la piqûre d'un moustique sur un éléphant.
03:50 C'est-à-dire ?
03:51 C'est-à-dire qu'il peut faire tous les mandats d'arrêt qu'il veut.
03:54 Je le dis vraiment sincèrement.
03:57 Il peut mobiliser l'opinion publique internationale, tout ce qu'il veut.
04:01 Moi, il n'y a qu'une chose que je voudrais savoir.
04:03 Qu'est-ce que me dit le procureur de la Cour pénale internationale quand il voit les otages des femmes soldates ?
04:10 Qu'est-ce qu'il me dit quand on récupère les corps des otages qui ont été tués et qu'on essaye de marchander ?
04:16 Qu'est-ce qu'il me dit contre toutes ces roquettes qui tombent sur l'État d'Israël aujourd'hui ?
04:21 Alors moi, je suis pour la paix, oui.
04:24 Et c'est parce que je suis pour la paix que je pense qu'il faut détruire le Hamas et le Hezbollah.
04:29 Je suis moins catégorique que mon ami Dray sur la piqûre de moustiques.
04:36 Sur un plan strictement juridique, ça n'a effectivement aucune importance ou presque.
04:43 Israël ne reconnaît pas la CPI.
04:48 Mais sur le plan symbolique, Karim Khan a ce qu'il veut.
04:56 Le plaisir quasi pornographique, je le dis souvent, c'est justement de ravaler l'État démocratique d'Israël au rang d'un groupe terroriste.
05:10 Et il y a des centaines de millions de personnes dans ce pauvre monde qui adhèrent à cela.
05:18 Et ça accroît encore de manière symbolique le caractère totalement isolé de l'État juif.
05:29 Donc ça me navre profondément.
05:32 Il s'est passé quelque chose depuis, si j'ose dire, d'encore plus grave.
05:36 C'est la décision de la Cour pénale internationale.
05:41 La Cour de justice internationale.
05:43 De demander, paraît-il, parce qu'il faut voir dans quel monde nous vivons.
05:49 Tout le monde, nous vivons dans un monde de mensonges.
05:52 On nous dit qu'on a ordonné à Israël de cesser son opération à Rafah.
06:00 C'est un pur mensonge.
06:03 Le monde écrit cela.
06:05 France Inter dit cela.
06:07 Ce n'est pas ça que dit la Cour de justice.
06:09 La Cour de justice demande à Israël d'arrêter si ça mettait en possible destruction la population de Rafah.
06:19 Et on vous fait croire que lorsque Israël intervient, par exemple, à Rafah,
06:25 eh bien elle viole la décision.
06:28 Rien n'est plus mensonger.
06:31 Et le président, ce qu'on ne vous dit pas non plus,
06:34 c'est que le président de la Cour de justice est un Libanais
06:40 qui est d'un pays en état de belligérance avec Israël,
06:47 qui a des positions franchement pro-palestinienne.
06:51 C'est son droit le plus strict.
06:53 Mais il n'a pas le droit dans ce cas-là de dire le droit.
06:56 Israël l'aurait récusé s'il reconnaissait la compétence.
06:59 Donc nous sommes dans un monde de mensonges.
07:03 Mais ce mensonge, il a une portée réelle.
07:07 Il faut voir dans quelle situation se trouve aujourd'hui le seul état juif.
07:11 Vous dites monde de mensonges et peut-être d'omission volontaire,
07:14 parce que dans cette même déclaration de la Cour de justice internationale,
07:18 il y a aussi la demande de libérer immédiatement les otages de la bande de Gaza.
07:25 Et il s'avère, je ne sais pas si vous avez vu ça lundi,
07:28 lorsque il y a eu la déclaration du procureur de la Cour pénale internationale,
07:33 les premiers médias n'ont informé que sur les mandats d'arrêt
07:39 de Benjamin Netanyahou et de Yoav Galand.
07:42 Et puis ensuite il y a eu un rectificatif, quelques minutes plus tard,
07:45 pour dire mais il n'y a pas que ça, il y a aussi quand même les dirigeants du Hamas.
07:49 Partons de vous le dire.
07:51 Un mot encore Julien si tu le permets.
07:53 Au moment où je parle, je ne suis pas sûr du tout que le monde ait indiqué
08:00 que parallèlement la Cour de justice avait ordonné la libération immédiate des otages
08:07 et je n'en ai pas entendu un mot sur les chaînes du service public.
08:12 On vous le cache, on nous ment.
08:15 Julien, je ne peux pas vous confirmer ça, je n'ai pas regardé pour le moment.
08:18 Je ne peux pas répondre là-dessus parce que je dois dire que moi-même je me protège de tout ça maintenant.
08:24 Comment vous le faites ?
08:25 Je regarde peu tout ça, ça ne m'intéresse pas beaucoup.
08:28 Je sais déjà à l'avance ce qu'ils vont dire et comment ils vont formuler leurs accusations.
08:34 Et je vais vous dire une chose parce que comme je travaille en ce moment sur tout ça,
08:38 vous verrez les similitudes, c'est ça qui est d'ailleurs très étonnant,
08:42 les similitudes d'expression, les similitudes de formule, les similitudes d'article, etc.
08:48 avec tout ce qui s'est passé à la fin du 19e siècle quand on commençait les grands programmes
08:53 en Galicie, en Russie.
08:56 On est dans des situations qui sont quasiment similaires.
08:59 Et d'ailleurs on ne fait que réinventer, faire semblant.
09:03 Je vais vous donner un exemple, M. Émeric Caron focalise tout sur les enfants de Gaza.
09:09 On peut penser qu'il a une attention très particulière pour les enfants de Gaza
09:14 et ça serait d'ailleurs de ce point de vue-là louable.
09:16 Mais ce n'est pas ça du tout.
09:18 C'est parce que dans le protocole des sages de Sion, il est exprimé, il est écrit
09:22 qu'il y a un massacre rituel chez les juifs pour les enfants, que ça fait partie de leur rite.
09:27 Et donc il réinvente à son profit aujourd'hui cela.
09:31 Donc ils sont, vous savez, tout est mensonge.
09:36 Et donc ça ne sert à rien de s'énerver parce que tout est mensonge.
09:40 Mais il y a une réalité qui est incontournable.
09:42 Et c'est ça qui les rend fous.
09:45 C'est que cette fois-ci, le peuple juif, et je dis bien le peuple juif,
09:50 pas simplement les Israéliens, le peuple juif, parce qu'il existe un peuple juif dans l'histoire.
09:56 Et c'est ça qui d'ailleurs énerve le monde.
09:59 C'est qu'ils ne sont pas capables de comprendre ce que c'est que ce peuple.
10:02 Le peuple juif cette fois-ci ne baisse pas la tête.
10:05 Autre sujet, monsieur.
10:06 Je voudrais quand même répondre là-dessus.
10:08 Moi, je refuse de me protéger parce que je m'estime dans un combat non seulement pour Israël,
10:14 mais simplement pour la vérité.
10:16 Il se trouve que, je ne sais pas si c'est miraculeux, je ne sais pas, c'est parce que nous nous battons,
10:22 je ne sais pas parce qu'il y a certaines chaînes qui refusent d'adhérer au mensonge,
10:26 mais malgré tout, ce mensonge-là, il ne passe pas pour la majorité des Français.
10:33 Aujourd'hui, la majorité des Français est toujours derrière Israël.
10:38 Donc, c'est important de continuer malgré tout à lutter contre le mensonge.
10:43 Je suis d'accord, je ne dis pas qu'il ne faut pas lutter,
10:45 mais je dis que je ne perds pas de temps à me faire du mal en lisant des bêtises en permanence.
10:52 Mais ne serait-ce que pour constater justement qu'on ne vous dit pas la vérité.
10:55 Non, mais ça, je n'ai pas besoin de le constater.
10:57 Je le sais depuis déjà un certain temps.
10:59 Alors, je suis comme vous, je n'ai pas votre force et votre impact sur X,
11:04 mais je pense que je me bats aussi là-dessus.
11:07 Donc, je continue, il faut se battre.
11:09 Je pense par exemple qu'il y a des collectifs qui sont extrêmement courageux,
11:13 ces jeunes filles qui vont en permanence rappeler un certain nombre de choses.
11:18 Est-ce que vous avez remarqué quand même quelque chose d'étonnant ?
11:21 Je n'ai pas lu de grands éditoriaux ou de grandes déclarations
11:25 après la diffusion de ces images qui, je vous le dis, sont insupportables.
11:30 Rien, aucun mouvement féministe n'a pris la parole.
11:33 Vous parlez de ces jeunes femmes militaires.
11:36 Je parle de ces cinq soldats qui sont entourés par des dizaines de combattants du Hamas.
11:41 Et les combattants du Hamas qui parlent en arabe, mais on a réussi à traduire, disent
11:45 « toi, tu vas être une esclave sexuelle, toi, on va te tuer ».
11:48 Voilà ce qui s'est passé. C'est ça la réalité.
11:51 Ça, ça n'a rien à voir avec un combat de libération nationale.
11:54 Ça, ça n'a rien à voir avec le combat pour un État palestinien.
11:58 Ça, ça a à voir avec la haine du juif telle qu'elle est présente dans ces mouvements-là.
12:03 Pas seulement. Pas seulement.
12:05 Je pense qu'aujourd'hui, dans cet univers quasi-wokist dans lequel nous vivons,
12:10 quand un non-blanc viole une femme blanche, eh bien ça n'est pas vraiment un viol.
12:17 Et quand un non-blanc viole une juif blanche, c'est quasiment un acte de résistance.
12:22 Messieurs, on va continuer justement.
12:24 Ne balanisez pas, si vous me permettez, et c'est moi qui vous le dis, voyez, paradoxalement,
12:29 ne balanisez pas la haine du juif telle qu'elle est en train de s'installer,
12:34 qui est un phénomène particulier.
12:36 Je ne la balanise pas, je la contextualise.
12:39 Je vous dis que quand c'est une juif blanche, c'est un acte de résistance.
12:43 Oui, d'accord.
12:45 Vous avez parlé d'une société wokisée.
12:48 Peut-être que le sujet qu'on va traiter à l'instant participe ou en tous les cas est alimenté par cette volonté de déconstitution.
12:55 Je suis d'accord avec ce que dit Jigwiam.
12:57 Des élites wokisées.
12:59 Parce que je ne vois pas moins des masses de gens descendre dans la rue
13:05 pour défendre ce qui est en train de se passer.
13:09 Outre-Atlantique, par exemple, vous avez des manifestations XXL.
13:13 Et là, je vais parler d'un phénomène justement outre-Atlantique.
13:15 En même temps, vous avez aussi d'énormes mobilisations qui se passent,
13:19 avec une présence, une action, etc.
13:22 Tout n'est pas pareil.
13:24 Ce qui se passe en Belgique, ce qui se passe à Bruxelles d'ailleurs,
13:27 plus qu'en Belgique, parce que je ne suis pas sûr que la Belgique adhère,
13:30 n'est pas la même chose que ce qui se passe dans d'autres capitales européennes.
13:33 Vous avez entièrement raison.
13:34 Mais là, vous m'avez coupé.
13:35 J'allais vous parler d'un phénomène, notamment sur les réseaux sociaux,
13:38 qui a commencé outre-Atlantique
13:40 et qui aujourd'hui est en train d'irradier sur le continent européen.
13:46 C'est celui du "block out", je comprenais bloquer les réseaux sociaux,
13:51 des personnalités qui ne montrent pas publiquement leur soutien à la Palestine.
13:57 Voyez le sujet de la rédaction de CNews,
13:59 parce que c'est un phénomène qui commence à arriver chez nous et qu'on ne connaissait pas.
14:03 Le footballeur Kylian Mbappé, l'humoriste Ramzi
14:07 ou encore l'homme politique Raphaël Gluxman,
14:09 tous ces comptes de personnalités françaises sont appelés à être bloqués par les internautes.
14:14 Pour les militants du mouvement "block out", l'objectif est multiple.
14:18 Le but est à la fois de créer du contenu comme celui qu'on est en train de faire,
14:21 mais également d'isoler les militants d'influence extérieure, d'opinion extérieure,
14:27 de pénaliser ceux qui sont désignés à la vindicte populaire,
14:30 probablement de glisser là-dedans des enjeux politiques.
14:33 Le mouvement "block out" est né aux États-Unis au début du mois de mai.
14:37 De nombreux comptes sont apparus.
14:39 Ils appellent à ne plus suivre des personnalités qui ne prennent pas partie pour Gaza.
14:43 Le mouvement n'en est qu'à ses prémices.
14:46 Les dégâts sur les pages des personnalités visées aux États-Unis
14:51 se comptent en 0,0 quelque chose,
14:54 donc il n'y a pas d'impact réel ni sur les algorithmes,
14:57 ni sur le nombre de followers de différentes personnalités.
15:00 Par contre, c'est clair que ça peut avoir un effet assez efficace
15:04 pour isoler une sphère militante de l'opinion extérieure
15:06 et ça a un effet de radicalisation de cette sphère militante.
15:10 Seules conséquences pour de nombreux stars,
15:12 elles sont moins suivies sur les réseaux sociaux.
15:14 La chanteuse Selena Gomez a perdu plus d'un million de suiveurs en quatre semaines,
15:18 près de 800 000 pour Beyoncé.
15:21 On parle souvent de ce monde culturel, artistique, parfois sportif,
15:27 qui préfère le silence ou alors qui va avoir une vision hémiplégique de ce conflit,
15:32 peut-être pas pour des bonnes raisons.
15:34 Et on voit que c'est aussi par pression parfois.
15:37 Là, ça va encore plus loin,
15:39 puisqu'on ne pénalise pas les pro-israéliens.
15:42 On fait jusqu'à pénaliser ceux qui ne disent rien.
15:45 Je ne suis pas sûr que les conséquences soient dramatiques,
15:49 mais ça en dit long à nouveau sur l'intolérance extrême de l'extrême gauche,
15:54 wauquiste, pro-politienne que vous voulez,
15:57 ça ressemble au mouvement des Sleeping Giants,
16:00 dont d'ailleurs Le Monde et France Inter ont dit le plus grand bien,
16:05 et qui, vous savez, sont là pour essayer de détruire
16:09 qui boulevard Voltaire, qui Valeurs Actuelles, etc.,
16:12 en essayant de terroriser les annonceurs.
16:15 Donc c'est à peu près dans la même démarche d'intolérance et de boycott.
16:21 - Julien, en un mot, et ensuite une dernière image.
16:23 - Non, mais je pense qu'ils vont tout essayer.
16:26 Ils iront jusqu'au bout.
16:28 C'est la logique dans laquelle ils sont.
16:30 Donc ils vont faire des listes, ils vont faire des cibles,
16:34 et ils tenteront de faire des programmes.
16:36 Parce que c'est ça la logique dans laquelle ils sont.
16:39 C'est ça l'histoire.
16:40 Mais comme il se trouve que cette fois-ci,
16:42 l'histoire ne se répète pas de la même manière,
16:44 ils se casseront les dents.
16:46 - J'ai vu notamment vous parler de listes sur les réseaux sociaux,
16:49 une sorte de trombinoscope de journalistes, éditorialistes, politiques,
16:55 qui ont été relayés.
16:56 Alors, je n'ai pas pu aller sur la créatrice,
16:59 puisqu'elle m'avait bloqué sur les réseaux sociaux,
17:01 mais il semblerait qu'elle ait des accointances avec certains politiques.
17:03 Je prends vraiment des précautions.
17:05 Et présenter ces personnalités-là comme...
17:08 Je me demande si vous n'y êtes pas, Julien.
17:11 Je ne sais pas si je vous ai vu.
17:12 - Si, mais je trouve qu'ils auront dû trouver une photo plus claqueuse.
17:18 Je leur reproche.
17:19 - On vous accuse plus sérieusement d'être, en quelque sorte,
17:22 les complices d'un génocide.
17:23 - Complices criminels de guerre.
17:24 - Et donc, on vous met des cibles sur les dos.
17:27 - Tous ceux-là ont quand même une origine commune.
17:32 Ils ne se caractérisent pas uniquement par la défense d'Israël,
17:36 qui n'est pas le monopole des Juifs,
17:41 mais ceux-là, tous ceux qui sont là, ont la même origine.
17:45 - Non, mais ça fait partie des listes,
17:47 mais d'un certain point de vue, c'est une légende d'honneur.
17:50 Ils croient qu'ils nous font peur.
17:53 Ils croient qu'ils nous désignent à la vingtique top populaire.
17:56 C'est possible, mais je vais vous dire une chose.
17:59 - Non, mais là, ce n'est pas un bon cas.
18:00 - Si on perd des amis dans le dos,
18:01 si on perd des amis dans ce moment-là,
18:02 c'est que ce n'étaient pas des amis, et tant mieux qu'ils soient partis.
18:04 - Mais là, c'est bien plus grave.
18:05 - C'est de ne pas en faire partie.
18:07 - C'est ce que je pense.
18:08 Je ne vous ai pas vus.
18:10 C'est une longue promenade.
18:11 Je ne vous ai pas vus.
18:12 Je vérifie.
18:13 - Je ne suis pas très surpris,
18:14 parce que vous êtes beaucoup moins populaire que Julien Drettenberg.
18:16 - Non, non, c'est lui.
18:17 - J'ai voulu aller à la source, et cette personne m'a bloqué.
18:19 Donc, j'ai voulu le proposer.
18:21 - Ce n'est pas très correct.
18:22 - Non, mais pour savoir d'où...
18:23 - Je m'étonne d'elle.
18:24 Moi, elle ne m'a pas bloqué.
18:25 - Eh bien, vous allez me dire à la publicité.
18:26 Ah, parce que vous lui avez répondu.
18:27 Mais je serais très curieux de savoir qui est cette personne,
18:29 d'où elle vient, et ce qu'elle partage,
18:31 et quelles sont les parties qu'elle pourrait soutenir.
18:34 Même si j'ai une petite idée.
18:36 - Ce n'est pas sur X.
18:37 - Avançons, messieurs.
18:38 Une toute dernière image,
18:40 c'est une sidérante lundi à l'ONU.
18:42 Lors du conseil de sécurité, une minute de silence a été observée
18:46 en mémoire du président iranien, vous savez,
18:48 qui est mort dans un accident d'hélicoptère.
18:51 Il est quand même surnommé le "boucher de Téhéran".
18:54 Il a été au cœur de la révolution iranienne.
18:58 - Au cœur de la répression.
19:00 - Et de la répression, bien sûr.
19:02 Est-ce que de voir tous ces représentants,
19:04 et notamment la France, se lever,
19:06 observer une minute de silence pour le "boucher de Téhéran",
19:09 vous a choqué ?
19:11 - Non, ça ne m'a pas choqué,
19:13 parce que je sais maintenant dans quel monde nous vivons.
19:16 Je pense depuis longtemps que l'ONU n'est pas la solution.
19:20 L'ONU, c'est le problème,
19:22 avec une majorité automatique acquise aux pays islamistes.
19:27 Mais j'observe d'ailleurs que la diplomatie française elle-même
19:32 a tenu à présenter ses condoléances à l'aïtélaire Khamenei.
19:37 C'était quand même pas...
19:40 Monsieur Karouchi a dit des paroles très fortes,
19:44 très sensées sur le sujet.
19:47 Quand je dis "c'est déplorable",
19:50 je suis dans un très doux euphémisme.
19:52 - Vous auriez observé cette minute de silence, monsieur Drey ?
19:55 - Ah non, je serais resté assis.
19:57 Et la place de la France, c'était de rester assis.
19:59 - Bien sûr.
20:00 - C'était justement de la France qu'on aime,
20:02 celle qui représente quelque chose.
20:04 C'est de ne pas participer à cette mascarade.
20:06 Et c'est là que c'est intéressant, si vous me permettez.
20:09 Il y a les gouvernements et puis il y a les peuples.
20:11 Moi ce que j'observe, c'est ce qui s'est passé en Iran
20:13 après l'annonce de la mort du tyran.
20:16 Moi ce que j'observe, c'est toutes ces manifestations du peuple iranien,
20:20 comme quoi c'est pas simplement un combat où on est solitaire.
20:23 Il y a des tas de peuples aujourd'hui qui ont compris ce que c'était que l'islamisme
20:26 et qui n'attendent qu'une seule chose, c'est qu'on les aide dans leur combat.
20:29 Et il faut les saluer en permanence.
20:31 Parce que le peuple iranien, il n'a rien à voir avec ces mots-là.
20:34 J'ai des dizaines d'amis, de camarades qui me disaient
20:37 si ça pouvait bouger une fois en Iran.
20:40 C'est la même chose avec les kurdes.
20:42 – Bon, je me suis quand même renseigné,
20:44 vous savez qu'en 1953, à la mort de Staline,
20:47 l'Assemblée nationale avait observé une minute de silence
20:50 à la demande de son président, Édouard Hériault, radical de gauche,
20:53 qui est lié à l'Holocauste.
20:55 – Votre étonnement m'étonne.
20:56 – Mais vous le saviez, vous ?
20:57 – Non mais je n'en suis pas étonné, vous…
20:59 – L'humanité a été…
21:01 – Non mais je ne vous demande pas si vous êtes étonné ou non.
21:04 Je vous demande si vous êtes un puits de culture et d'histoire.
21:07 – L'humanité a publié la grande photo en disant adieu aux petits peurs des peuples.
21:11 Et à l'époque, bien évidemment, le parti communiste était tout puissant.
21:17 Les intellectuels d'extrême gauche étaient tous communistes
21:20 et dominaient la scène.
21:22 Et jusqu'à maintenant encore,
21:24 on n'a pas organisé le nuremberg du communisme.
21:28 Et il y a des gens qui se flattent encore d'être communistes.
21:31 Et vous vous étonnez qu'en 1953,
21:33 on ait fait une minute de silence par rapport à Staline.
21:36 – Vous n'avez pas osé me gronder.
21:38 – Ah ben je ne suis pas loin.
21:39 – J'ai une petite nuance mais bon…
21:41 – Non pas du tout.
21:42 – C'est qu'il y avait des gens qui combattaient le stalinisme
21:45 et qui étaient très fiers de l'avoir combattu jusqu'au bout,
21:48 y compris les intellectuels et surtout les militants de gauche.
21:50 Je crois qu'ils s'appelaient les trotskistes.
21:52 – Alors ce que je vous propose, c'est qu'on parte maintenant en publicité,
21:56 je le dis à la régie, on va récupérer la minute de silence,
21:59 la minute 30 pour la deuxième partie, pour la seconde partie.
22:03 Et juste après la pub, tiens, on va parler de plusieurs chaînes
22:07 que peut-être vous suivez parfois.
22:09 – Je ne vois pas de quoi.
22:10 – Ben non.
22:11 – Je ne sais pas de quoi vous parlez.
22:12 – Des stations de radio.
22:14 – Vraiment mystérieux.
22:15 – Ben oui, station de radio par exemple.
22:17 – Qui pourrait mieux s'occuper de ses petits-enfants plutôt que…
22:19 – Oh, il s'en occupe très bien.
22:20 – Non mais c'est une bordel.
22:21 – C'est méchant.
22:22 La pub tout de suite, comme ça on récupère la minute 30
22:24 pour la seconde partie, à tout de suite.
22:26 Quasiment 19h30 sur CNews, on en parle après.
22:33 – On en parle après.
22:34 – Ben oui, on en parle après.
22:35 Julien Dray et Gilles-William Gollnadel bien sûr.
22:37 Le point sur l'information avec vous, Simon Guillin, c'est parti.
22:41 – L'Olympique lyonnais pointe une erreur manifeste
22:43 dans l'organisation du parcours des supporters
22:45 hier soir de violents affrontements.
22:47 Ont opposé les supporters lyonnais et parisiens
22:49 c'était quelques heures avant la finale de la Coupe de France.
22:52 Un bus a été calciné, 30 supporters ainsi que 8 policiers ont été blessés.
22:56 L'épidémie de choléra à Mayotte.
22:58 Une femme de 62 ans est décédée hier de cette maladie.
23:01 Il s'agit du deuxième décès lié aux choléras sur l'île de Mayotte.
23:04 La maladie se transmet par des aliments contaminés
23:07 mais il existe heureusement des vaccins ainsi que des traitements très efficaces.
23:11 Et puis le bilan s'alourdit.
23:12 Après la frappe russe sur un hypermarché de Kharkiv en Ukraine,
23:15 au moins 14 personnes ont trouvé la mort dans cette attaque
23:18 qualifiée d'ignoble par le président ukrainien.
23:21 43 personnes ont également été blessées sur place.
23:24 Merci beaucoup.
23:25 Parlons d'un peu de pluralisme sur les chaînes,
23:30 soit de stations de radio, soit des chaînes de télévision.
23:33 Il s'avère que ces news, et vous le savez chers téléspectateurs,
23:36 a souvent été attaquées à tort, injustement,
23:39 pour expliquer qu'on manquait sur ces plateaux de pluralisme.
23:44 Et souvent, je vous ai entendu ces derniers mois dire "attention"
23:47 parce que si on commence à creuser chez les autres,
23:51 on verra qu'à ces news, le pluralisme est respecté
23:54 mais qu'il peut y avoir difficulté dans d'autres maisons.
23:58 Et c'est un grand dossier du Figaro Magazine,
24:02 ce week-end qui a été publié, écrit par Judith Vintraub,
24:06 "Le rapport qui accuse", et il relait une étude de l'Institut Thomas Moore
24:11 qui a disséqué trois chaînes télé, trois radios du service public
24:15 et voilà ce qu'on apprend.
24:17 En fait, ils ont passé au crible près de 600 intervenants
24:21 et ça penche, et c'est un euphémisme, légèrement d'un côté.
24:26 Je vous propose d'écouter Judith Vintraub, Radio France conteste l'étude
24:30 et conteste l'article.
24:32 Je vais quand même poser la question, au bout de 20 ans de duvisuel public,
24:36 est-ce qu'il fallait qu'il vous arrive malheur
24:38 pour que vous vous aperceviez du caractère partiel de cette maison
24:45 et de France Inter en particulier ?
24:48 La réponse, c'est non.
24:50 Il y a eu une lente dérive, vous avez cité le cas de la défense
24:54 de Guillaume Meurice par les syndicats unanimes,
24:57 il y a aussi la défense de Nassira El Mouadem
25:00 qui avait juste traité la France de pays de racistes dégénérés.
25:04 Il y a un très beau communiqué de la radio publique
25:10 qui dit "ces propos ne nous engagent pas, mais nous condamnons absolument".
25:15 Nous la soutenons face aux insultes dont elle fait le jour.
25:19 Je vais vous permettre de préciser, Judith Vintraub,
25:21 qui revenait sur les déclarations, parce que pour la première fois,
25:24 Jean-Michel Aquilli a pris la parole, vous savez qu'il a été suspendu,
25:26 et Jean-Michel Aquilli dit en 20 ans "j'ai vu la maison ronde",
25:30 voilà comment il l'exprime, "dérivé et penché d'un côté plutôt que d'un autre".
25:37 Et d'ailleurs, il finit son excellente interview par Judith
25:41 en disant que le 7 octobre marque également un tournant dans cette dérive
25:47 parce qu'il n'y a rien de neutre dans la manière dont la radio publique...
25:51 Alors vous savez, moi j'assume cette obsession depuis des années,
25:55 parce que ce n'est pas la même chose que notre chaîne privée
26:00 prenne des libertés par pure hypothèse intellectuelle avec le pluralisme,
26:05 que l'ensemble des chaînes du service public de l'audiovisuel
26:13 qui sont tenues par leur cahier des charges à une obligation de neutralité particulière
26:19 parce qu'elles sont grassement subventionnées par vous et moi,
26:23 manque au pluralisme.
26:26 Pardon, ça n'a strictement rien à voir en termes d'importance.
26:31 Or, il y a une sorte de paradoxe, c'est qu'on parle tout le temps de CNews
26:37 et on ne parle jamais de la radio publique,
26:41 même lorsqu'on a parlé là des réformes de l'audiovisuel,
26:44 il y avait un tabou, c'était le tabou justement sur les manques mots au pluralisme.
26:50 Et il y a justement dans le Figaro Magazine de cette semaine
26:55 une étude très sérieuse, très documentée, très circonstanciée de l'Institut Thomas More
27:02 qui explique justement, chaîne par chaîne, France Culture 1%,
27:07 1% des idées de droite dans France Culture.
27:10 Il me semble qu'à l'extérieur de leur studio capitonné,
27:14 il n'y a pas 1% de français qui sont seulement de droite
27:19 et tout est comme ça si vous voulez.
27:22 Et ce qui est extraordinaire, c'est la réponse, je vous assure,
27:25 ce qui est extraordinaire, c'est la réponse de Radio France.
27:30 Radio France dit par exemple, écoutez bien, c'est incroyable,
27:34 ça n'est pas la première fois que le Figaro Magazine critique notre manque au pluralisme,
27:43 ça tourne au dénigrement.
27:45 Il faudrait que je compte combien de fois les gens de Radio France critiquent ces news.
27:53 Je crois que la dame de Radio France confond dénigrement et crime de lèse-majesté en réalité.
27:59 On n'aurait pas le droit de critiquer ce manquement évident.
28:03 Et d'ailleurs, ils essayent de répondre à tout, je termine là-dessus,
28:06 ils essayent de répondre à tout.
28:08 Dans l'article du Figaro Magazine, ils parlent de votre serviteur.
28:13 Plus exactement, oui, vous n'avez pas vu ça vous ?
28:15 Non.
28:16 Ils parlent de ma saisine au nom d'avocats.
28:19 Ah oui !
28:20 Ah bah oui !
28:21 Ah oui !
28:22 Ce n'est pas moi qui préside l'avocatation frontière peut-être ?
28:24 Oui, oui, c'est vrai.
28:25 Ah bon, j'ai saisi l'arcomme, c'est extraordinaire,
28:31 de ce que France Inter publiait des rapports,
28:38 des bilans victimaires à Gaza, sans l'usage du conditionnel,
28:45 à l'unité près, sans dire, monsieur Deval,
28:52 sans dire que c'était le Hamas la source de cette information.
29:00 L'arcomme, je termine ça là-dessus,
29:03 l'arcomme sanctionne France Inter le 25 mai, samedi, à 9h.
29:14 Ça recommence, on vous indique que c'est le ministère de la santé de Gaza,
29:19 sans vous dire que c'est géré par le Hamas.
29:21 De qui se moque-t-on ?
29:22 Il y a par exemple dans ces infographies, Julien Drey,
29:26 Il y a plusieurs choses.
29:27 Bien sûr, vous allez évidemment, en plus vous allez avoir le temps,
29:30 parce qu'il a été très long.
29:31 Complément d'enquête.
29:32 J'aurais pu parler pendant deux heures.
29:33 Complément d'enquête, c'est très drôle, complément d'enquête.
29:35 Mars 2021, mars 2024.
29:37 Je vous rappelle juste, c'est pas comme ça.
29:38 C'est toujours le règlement.
29:39 Regardez, regardez, pour complément d'enquête,
29:42 37% positionnement idéologique à gauche, 56% inclassable,
29:47 7% majorité et 0% à droite.
29:49 Bon, alors vous avez plein de choses à dire, Julien.
29:51 Oui, d'abord, c'est une enquête, je ne veux pas dire qu'elle est discutable,
29:56 mais je vois qu'il y a quand même des éléments dedans sur les inclassables,
30:00 qui ont été mis dans les inclassables, etc.
30:02 Bon, donc la question qui est posée, c'est que normalement l'Arkom,
30:06 à partir de ces éléments-là, doit, elle, donner son jugement,
30:10 parce que c'est elle l'autorité publique qui doit, voilà.
30:12 Je pense que ce sera intéressant de voir comment l'Arkom répond à cette enquête,
30:16 parce qu'il y a des éléments de contestation.
30:18 Moi, je n'ai pas suivi le détail.
30:20 Je connais la qualité et l'intelligence de Judith Vintrop,
30:23 mais voilà, donc la confrontation avec l'Arkom va être intéressante.
30:27 Maintenant, il y a deux choses que je voudrais dire.
30:29 Premièrement, il s'agit de la radio, et je voudrais quand même défendre la télévision publique,
30:33 qui n'est pas... parce que dans la tête des gens, tout le monde pense que c'est la même chose, etc.
30:37 – Ils ont fait radio et télé, par exemple.
30:39 – Oui, mais je pense que la télévision publique,
30:41 moi je regarde plus la télévision publique, si vous me permettez.
30:43 – Oui, c'est le verbe avec France 2.
30:45 – Je n'ai pas l'impression que c'est une télévision publique qui, je dirais,
30:51 est déséquilibrée dans l'organisation des débats publics, etc.
30:57 – Vous regardez plus ? – La 5, je ne regarde pas.
30:59 Moi, je regarde France Télévisions, parce que j'aime bien France Télévisions.
31:03 Je regarde aussi un peu France 24, parce qu'ils ont souvent des informations intéressantes,
31:07 notamment sur l'Afrique, ils sont souvent les premiers à donner des informations.
31:11 Donc, faire attention non plus de ne pas...
31:13 Il y a un problème sur les radios, ça c'est vrai.
31:16 Moi aussi, j'ai constaté que dans les journaux,
31:20 parce que les autres émissions sont de qualité,
31:22 mais dans les journaux, il y a effectivement des choses qui posent problème
31:26 et qui doivent être corrigées.
31:28 Et on ne peut pas simplement dire "mais non, on n'a rien à se reprocher",
31:30 parce que c'est vrai qu'à partir du moment où vous dites du mal de France Inter,
31:34 moi je vois bien où vous risquez le plus souvent d'être invité.
31:38 – Je peux plaisanter deux secondes, d'ailleurs, Gilles William,
31:42 j'ai trouvé que votre intervention pour votre livre "Journal de guerre sur France 2"
31:46 a été brillante. – Oui, c'est ça.
31:48 – Dans quelle époque ? – Il y a eu beaucoup de débrouillage sur France Inter aussi.
31:51 – Et France Inter, vous avez été grandiose.
31:53 – La manière, plus sérieusement, parce que ce sont les syndicats aussi,
31:57 il ne faut pas oublier le rôle des syndicats, de la CGT,
32:01 du syndicat national des journalistes dans l'information elle-même.
32:05 La manière dont ils ont traité M.Maurice, ils font une grève pour eux,
32:12 ils font une grève pour M.Maurice lorsqu'ils récidivent,
32:15 après la mise en garde de l'Arkom sur sa fine plaisanterie sur un juif,
32:21 le nazisme et son sexe, n'est-ce pas, ils récidivent, ils font grève,
32:26 ils montent au drapeau, mais par contre, M.Akili le laisse sur la grève, lui,
32:31 alors qu'il a été licencié parce qu'il entretenait simplement
32:38 des intelligences avec M.Bardella. Le simple fait d'entretenir…
32:43 – Non, ce n'est pas ça, il n'entretenait pas d'intelligence.
32:46 Il avait été sollicité pour faire un livre et il a refusé.
32:49 Donc on ne va pas dire qu'il entretenait des intelligences.
32:52 – Oui, d'accord, on ne peut pas laisser entendre…
32:55 – Non, mais M.Akili ne conteste pas et heureusement qu'il a parlé avec M.Bardella…
33:00 – C'est son job.
33:01 – Mais le simple fait de croiser M.Bardella dans un bar tabac est pour eux un crime,
33:09 Julien, la réalité elle est là, ils ne l'ont pas défendu un seul instant.
33:14 – Non, ça, il faut comprendre, c'est là où il y a un problème majeur.
33:17 – Et d'ailleurs la directrice…
33:19 – Si vous me permettez, là où il y a un problème majeur,
33:22 c'est moi qui me laisse pantois, c'est qu'un journaliste est licencié
33:26 alors qu'il n'y a rien à lui reprocher et que l'ensemble des responsables politiques,
33:30 parce que ce n'est pas n'importe qui Jean-François Akili,
33:32 il l'a depuis plusieurs années, l'ensemble,
33:34 je n'ai jamais entendu un responsable politique se plaindre de Jean-François Akili.
33:39 Tout le monde savait, quand vous alliez le matin, quand il faisait les matinales,
33:43 vous saviez qu'il n'allait pas vous dire "Ah bonjour, tiens, je te sers un café,
33:46 je te donne le croissant", etc. C'était punchy.
33:49 Et donc c'est un journaliste irréprochable sur le plan de son comportement.
33:54 Et ce qui est étonnant, alors moi je le dis,
33:56 d'abord c'est étonnant que les responsables politiques n'aient rien dit.
33:59 – Il y a eu quelques soulevants, quelques trop léchés.
34:01 – Je n'en ai pas vu beaucoup, ils ne se sont pas précipités, sur d'autres sujets…
34:05 – De façon responsable politique, moi je peux vous apporter de l'eau
34:09 et rester un peu intransigeant avec vous.
34:12 – Non mais les responsables politiques…
34:14 – C'est vrai qu'il offrait le café.
34:17 – Les responsables politiques, en ce compris la droite,
34:22 se désintéressent du combat culturel, ils n'ont rien compris,
34:28 ils n'ont rien compris à son importance.
34:30 Mais je vais ajouter, M. Drey contestait peut-être la manière
34:34 dont l'Institut Thomas More avait… la réalité des choses.
34:39 Mais c'est l'aveu, c'est l'aveu de Mme Fondrette,
34:42 elle-même la directrice de France Inter, elle va…
34:49 – Non mais elle est maligne dans sa réponse.
34:51 – Non, non, si je peux y aller ?
34:53 – Oui mais vous y avez été beaucoup.
34:54 – Non, pas du tout, on va en prendre un petit peu.
34:56 – Non mais, il faut me laisser quelques minutes.
34:58 – Mais je sais ce que vous voulez dire.
34:59 – Non mais c'est ça que…
35:01 – Je ne parle pas de ça, Julien, je ne parle pas de ça.
35:03 – En fait il veut parler de la ligne.
35:05 – Je ne parle pas de ça, elle donne une interview il y a deux mois,
35:08 il y a deux mois au Figaro, Adèle Fondrette donne une interview au Figaro
35:13 et elle dit, elle dit, elle s'en vante,
35:16 France Inter, c'est la directrice, France Inter est une radio progressiste.
35:22 Mais au nom de quoi ? De quel droit ?
35:25 France Inter serait progressiste et moi si je voulais qu'elle soit conservatrice ?
35:29 Non mais c'est… je veux dire, cette absence de complexe total
35:34 me met, pardon de vous le dire, un peu hors de moi.
35:37 C'est ça que je voulais dire, donc je vais prendre mes billettes.
35:40 Elle se tracte d'un odymathe qui est très fort
35:44 et qui fait que France Inter est en progression.
35:46 La vérité c'est que ce n'est pas les journaux qui sont en progression,
35:49 c'est toutes les autres émissions culturelles,
35:51 les émissions de recherche, les émissions de débat,
35:54 par exemple l'émission excellente d'Alain Fickelkraut, etc.
35:58 Donc elle se sert du travail qui est fait par d'autres équipes
36:02 pour dire, vous voyez, on n'a rien à se reprocher.
36:04 Alors après sur le terme progressiste, vous savez, il est tellement dévalorisé aujourd'hui
36:08 que les progressistes, j'en ai vu qu'ils se revendiquaient hier dans un meeting,
36:12 j'ai plutôt l'impression que c'était la régression.
36:14 Messieurs, parlons d'une actualité que certains considéreront comme un fait livaire
36:21 mais qui, force est de constater, devient malheureusement,
36:25 tant il est répété, un fait peut-être, peut-être, de société.
36:29 Je fais attention à ce que je dis parce que je sais que…
36:31 Attention, oui, oui, oui, allez-y doucement.
36:33 Certains peuvent sortir le chéquier très rapidement.
36:37 Mesurez vos mots.
36:38 Donc je fais très très attention.
36:40 Je vous le dirai après, j'ai très peur en ce moment.
36:44 Une attaque au couteau ce dimanche, et c'est très sérieux,
36:47 ce dimanche dans le métro Lyonnais a fait quatre blessés.
36:50 Fort heureusement, leur pronostic vital n'est pas engagé.
36:53 Deux des victimes ont été blessées quand même à l'abdomen,
36:56 donc dans cette attaque, il y a une sorte de miracle.
37:00 L'assaillant, interpellé par les forces de l'ordre et d'origine marocaines,
37:03 connu des services de police et de justice pour détention de stupéfiants,
37:08 s'en est suivi d'une assignation à résidence,
37:11 eu égard à son obligation de quitter le territoire français,
37:14 délivré en novembre 2022.
37:17 Il était connu pour des troubles paranoïaques.
37:20 Je vous propose d'écouter un syndicat de police.
37:23 Ah, on l'écoutera peut-être un peu plus tard.
37:26 En revanche, je vous propose un sondage.
37:29 C'est "Les Français et le bilan sécuritaire d'Emmanuel Macron"
37:32 qui a été publié aujourd'hui.
37:35 76% des Français ont un regard négatif dans ce bilan-là,
37:39 24% positif, 14 points de plus qu'en 2022,
37:46 62% négatif et 33% positif.
37:50 Je vous propose ce sujet-là, mais on s'est tellement répété sur ce sujet
37:54 depuis des mois et des mois, puisque malheureusement,
37:57 les faits et le profil nous rappellent beaucoup de drames.
38:01 - Je vais mesurer mes propos au cordeau,
38:06 je n'ai pas envie de payer 50 000 euros, c'est de l'argent.
38:09 Mais je ne pense pas que ce soit l'extrême droite vendéenne
38:12 qui soit responsable de l'augmentation de l'insécurité.
38:17 Je suis désolé de le dire.
38:19 C'est dramatique, mais c'est ainsi.
38:22 Je constate quand même qu'être au QTF,
38:27 c'est une garantie de stabilité sur le territoire national.
38:30 C'est réellement une garantie de stabilité.
38:33 Il n'y a pas un jour que Dieu ou diable fait
38:37 sans qu'un QTF, que ce soit en province, que ce soit à Paris,
38:42 soit mis en cause dans des affaires extrêmement graves.
38:46 La réalité, elle est là.
38:48 Comment voulez-vous que les Français plébiscitent le gouvernement
38:56 et le chef de l'État, qui est aux manettes sur ce fiasco total ?
39:05 Le chef de l'État semble s'étonner...
39:07 - Ou même le chef du gouvernement.
39:09 - Ou le chef du gouvernement, il semble s'étonner
39:12 que la France partie un peu plus dans le combat
39:18 contre l'immigration massive et invasive soit plus populaire qu'eux,
39:24 souhaite que l'Europe, même s'il reste attaché à l'Europe des nations,
39:30 ne soit plus l'Europe passoire,
39:32 que les accords Schengen ne soient pas foulés aux pieds.
39:35 Je vous avoue que je comprends un peu, de ce point de vue,
39:39 l'opinion du peuple français.
39:41 - Il y a deux choses différentes.
39:43 J.Williams fait campagne électorale, c'est son droit.
39:46 - Je fais campagne électorale pour qui ?
39:48 - Vous l'avez dit vous-même.
39:50 - Je fais campagne...
39:52 - Non, mais là, vous me mettez en cause grave.
39:55 - Vous avez le droit de faire campagne électorale.
39:57 Il n'y a pas de honte à faire campagne électorale.
39:59 - C'est-à-dire que la semaine prochaine, vous voulez qu'il soit fiché, c'est ça ?
40:02 - Parce que quand on fait campagne électorale, on est fiché.
40:04 - Évidemment, tant de paroles dans notre tête.
40:06 Je ne sais pas pour qui vous faites campagne.
40:08 - Je sais bien pour qui je ne fais pas campagne.
40:11 - Ça, je vous l'accorde.
40:13 - Julien, allez-y.
40:15 - Le problème, ce n'est pas simplement les OQTF,
40:18 c'est l'ensemble du dispositif de sécurité qui est en cause.
40:21 Parce que les OQTF, c'est la preuve qu'ils n'ont pas avancé.
40:24 Mais c'est l'ensemble.
40:26 Les Français n'ont pas le sentiment qu'il y a un combat qui est mené aujourd'hui,
40:29 en termes de droit à la sécurité pour tous, avec des résultats efficaces.
40:33 On a franchi des étapes.
40:35 Parce que maintenant, on a banalisé le fait qu'il y ait des règlements de compte
40:38 et que quasiment chaque semaine, on vous annonce qu'il y a des jeunes de 17,
40:42 de 18, de 22 ans qui ont été abattus.
40:44 Et tout le monde sait que c'est le trafic de stupéfiants.
40:47 - Mais il y a deux ans, vous avez entièrement raison,
40:49 Julien, je me permets de vous couper et je vous redonne la parole,
40:51 il y a six mois ou deux ans, on serait parti en ce qu'on appelle
40:54 en édition spéciale après une attaque au couteau.
40:57 - D'accord. Mais donc ça veut dire que...
40:59 Alors il y a le président, il y a un personnage que je ne déteste pas,
41:03 mais monsieur Darmanin, parce que la question qui est posée maintenant,
41:06 elle est la suivante, ce n'est pas un problème de moyens,
41:09 ce n'est plus un problème de moyens.
41:11 C'est un problème de dispositif général, c'est un problème de volonté politique
41:15 et c'est un problème de priorité.
41:17 C'est ça qui sont... C'est maintenant la question qui est posée,
41:19 c'est-à-dire si le débat sur la sécurité, s'il doit y avoir un débat sur la sécurité,
41:22 c'est celui-là. Ça ne peut pas être simplement un débat quantitatif,
41:25 ça n'indique pas sur tout le dispositif.
41:27 - Mais la réalité, c'est que nous sommes pieds et poings liés, Julien,
41:31 nous sommes pieds et poings liés par la Cour européenne,
41:34 nous sommes pieds et poings liés par le Conseil d'État...
41:37 - Je vais vous faire une provocation rigolote,
41:39 mais moi je pense qu'on n'est pas pieds et poings liés
41:42 si on veut lutter contre les trafics de stupéfiants.
41:44 - Il y a un sabotage, il y a un sabotage, Darmanin n'y est pour rien.
41:46 - Oh d'accord, personne n'est pour rien alors.
41:48 - Mais si, il y a un sabotage, il y a un sabotage de la Cour européenne des droits de l'homme
41:54 avec la complicité du Conseil constitutionnel et du Conseil d'État
41:58 et avec l'accord de M. Macron, avec l'accord de M. Macron lui-même
42:03 qui, de toute manière, a déféré au Conseil constitutionnel
42:07 les lois contre l'immigration qui lui déplaisaient.
42:10 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus, M. Darmanin n'y est pour rien ?
42:13 - Non, non, non, le problème c'est pas... c'est l'ensemble du dispositif.
42:16 Si vous croyez que c'est simplement une question de Cour européenne de justice de la République
42:20 et qui suffit de... etc. c'est pas vrai, c'est l'ensemble du dispositif qui ne va plus.
42:24 L'organisation de la présence territoriale, là où on met le maximum d'effectifs,
42:29 le maximum d'effectifs compétents, la liaison avec l'appareil judiciaire,
42:33 c'est tout ça qui est en cause.
42:35 - Messieurs, je suis un peu en colère parce que je vous ai proposé ce sujet,
42:38 ce débat est absolument passionnant et vous vouliez le faire à la fin et on manque de temps.
42:43 Et comme notre actualité... - Il faut nous donner deux heures.
42:45 - Deux combien ? - Deux heures.
42:47 - Mais au même prix, attendez, deux heures mais au même prix.
42:50 - On va s'asseoir, on va discuter.
42:52 - J'enverrai un message à qui de droit.
42:54 - On ne laisse pas... - J'aimerais bien qu'on termine.
42:56 - On ne laisse pas ça parce que comme ils passent leur temps à nous expliquer qu'on cashtonne,
43:00 qu'on touche des sommes faramineuses dans les news, laissez pas entre nous...
43:03 - Mais ils ont raison, ils ont entièrement raison.
43:06 - Alors on va... - Ils ont entièrement raison.
43:08 - J'ai eu raison mais on va discuter après.
43:10 - Il peut y avoir le Black Friday également, c'est-à-dire qu'on réduit, on solde un peu.
43:15 Messieurs, une dernière actualité plutôt rigolote, je ne sais pas si je vous dis 20 500 euros...
43:20 20 500 euros.
43:22 - C'est de l'argent. - Ah bah oui c'est de l'argent.
43:24 Et vous savez ce que c'est ? - Non.
43:26 - Le scooter le plus connu de la 5ème République qui a été adjugé à 20 500 euros.
43:33 Il a été... Regardez, regardez !
43:35 Alors là c'est plus François Hollande sur le scooter, mais il a été vendu aux enchères.
43:41 - C'est drôle.
43:42 - L'acheteur est Denis Breheret, propriétaire d'un musée de l'automobile intitulé Prestige et Collections.
43:48 20 500 euros pour le scooter, vous avez deux minutes pour nous raconter cette histoire.
43:52 Julien Drey, on est entre nous, on est tous les trois, vous allez tout nous dire.
43:55 - Le regret c'est que j'aurais dû demander à François Hollande de me faire cadeau son scooter.
43:58 J'aurais pu un peu tirer d'argent.
44:01 - C'est quoi le prix normal ? - Non mais il faut être honnête.
44:04 - Beaucoup moins cher. Vraiment c'est une bonne question ça.
44:07 - 30 secondes, si vous me permettez.
44:08 Si les collectionneurs de scooters s'intéressent aux scooters de François Hollande,
44:10 comme il en a eu tout au long de sa vie, il y a déjà marché.
44:14 - Oui mais il y a scooter et scooter.
44:16 - Comme j'ai réponse à tout, vous le savez c'est entre 1300 et 4000 euros.
44:21 - Ah oui effectivement. - 20 500.
44:23 - Mais attendez, allez en une minute racontez nous.
44:26 - Qu'est-ce que vous racontez ? - Ça devient ce moment.
44:28 - Il fait bien du scooter oui. - Oui il fait bien du scooter.
44:30 Mais vous saviez, vous étiez dans les...
44:32 En 2014, qu'est-ce qui se passe en 2014 quand les photos sont publiées ?
44:36 Vous dites quoi ? - Vous voyez la complicité ?
44:38 - Ah ouais. - Comment il se sert les couilles d'entre eux.
44:41 - Ah ouais.
44:43 - Mais quelle est la question exactement ?
44:46 - En 2014, Julien Drey, lorsque les photos sont publiées.
44:53 - Je vous mets mon veto à cette question.
44:55 - Le retour du barreton.
44:57 - Et pour filer la métaphore de moto, on sait pour qui il roule.
45:00 - Merci à tous les deux.
45:02 - Moi j'ai une règle en amitié, je ne trahis pas mes amis.
45:04 - La loyauté. - C'est bien ça.
45:05 - Ça c'est magnifique.
45:06 Et d'ailleurs, essayez de l'apprendre à notre ami.
45:09 - Moi je n'ai pas d'amis.
45:11 - Oh, c'est pas vrai.
45:13 En tout cas, beaucoup de monde vous apprécie.
45:15 - C'est certain.
45:17 - Merci à tous les deux, c'était un plaisir vraiment ce soir d'être avec vous.
45:20 C'est bien, on devrait chaque semaine terminer par une actualité un peu originale, un peu plus...
45:24 - Oh non, il ne faut pas trop rien.
45:26 - La question que je voulais vous poser, comment ce scooter a été mis en vente ?
45:30 - C'est ça, je vais regarder.
45:32 - Comment tu as eu le chemin qui arrive au fait qu'on dit que c'est le scooter de François Hollande ?
45:35 - Eh bien, écoutez...
45:37 - C'est bien content de la fêter 20 000, je te le dis.
45:39 - Mais non, c'est pas lui.
45:41 - Si, mais en revanche, ça avait été...
45:43 Je suis sûr, le premier propriétaire du scooter a été bien le président de la République,
45:46 confirme la carte grise du véhicule qui compte déjà 34 000 km/h.
45:50 La mise à prix de ces deux roues à l'avant et à l'arrière,
45:54 j'ai dit ce propriétaire de l'Élysée, avait été vendue par l'Élysée en 2015,
45:58 et était fixée à 10 000 euros.
46:00 - Ah, c'est-à-dire que c'est un...
46:02 - Ce n'est pas celui de François Hollande.
46:04 - Non, c'est le séname.
46:06 Il a été utilisé à défendre...
46:08 - Messieurs...
46:10 - Là, la chose se complique.
46:12 - La République, ils prennent le scooter comme ils le veulent.
46:14 - Ils prennent le sien.
46:16 - Excusez-moi, c'est mieux que le scooter.
46:18 - Ah oui, bah si, pour...
46:20 Allez, la publicité, on revient dans un instant pour l'heure des pros.
46:23 A tout de suite.
46:25 Merci.