Eliot Deval reçoit Gilles-William Goldnadel et Julien Dray, deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace le dimanche à 19h.
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00:00 Il est quasiment 19h et c'est un plaisir de vous retrouver pour ce nouveau rendez-vous.
00:04 Nouveau rendez-vous, oui, mais vous connaissez bien sûr, vous les connaissez par cœur,
00:08 J. William Goldnadel et Julien Dray.
00:11 William, il y a un problème.
00:12 Oui.
00:13 Mais où est passé Julien ?
00:14 Ah ben c'est tant pis pour lui.
00:15 C'est la spéciale.
00:16 Mais je compte sur vos remontrances quand il arrivera.
00:19 Ah ben quand il arrivera.
00:20 Moi j'arrive à l'heure, une fois de plus.
00:22 Julien Dray, quel plaisir de vous retrouver.
00:24 Vraiment ça me fait quelque chose d'ailleurs de le voir, si silencieux.
00:28 Je sais pas, moi c'est le respect, le respect pour les téléspectateurs.
00:31 Il arrive dans quelques instants bien évidemment.
00:34 Il m'a envoyé un message, il y a un peu de monde sur la route.
00:36 Alors là, le point sur l'information.
00:38 Bien sûr, bien sûr.
00:39 Parce que moi il n'y avait personne sur la route.
00:40 Oui mais vous, vous avez l'habitude d'arriver 20 minutes avant.
00:41 Oui absolument.
00:42 Vous êtes un peu embêtant dans les couloirs.
00:43 Augustin Donadieu, à vous pour le point sur l'information.
00:46 Fin de week-end compliqué pour les usagers de la SNCF.
00:51 Au départ ou à l'arrivée de la gare Montparnasse, le trafic est fortement perturbé.
00:55 Certains trains accusent jusqu'à 6 heures de retard en cause d'une panne d'alimentation
01:00 électrique à Massy, dans l'Essone.
01:02 Un train a même été évacué après avoir été bloqué sous un tunnel.
01:05 Le trafic devrait reprendre progressivement dans la soirée.
01:09 Gabriel Attal se rendra dès demain matin au rectorat de Versailles pour faire le point
01:14 avec le nouveau recteur nommé mi-juillet.
01:17 Un déplacement qui fait suite aux lettres polémiques envoyées par l'académie à des
01:21 parents d'élèves.
01:22 En début de semaine, le ministre de l'Education nationale a lancé un audit sur la gestion
01:26 des cas de harcèlement.
01:28 Les premières remontées indiquent que d'autres courriers de ce type ont été envoyés à
01:32 plusieurs familles.
01:33 Et Kylian Mbappé mérite le ballon d'or.
01:36 Ce sont les mots du président Nasser.
01:38 « Je suis fier de ce qu'il fait et de ce que fait toute l'équipe », a-t-il ajouté.
01:43 « Les problèmes que nous avons eus restent dans la famille ».
01:46 Kylian fait partie de la famille, a souligné le président du PSG après l'été mouvementé
01:51 entre le club et Mbappé.
01:54 Merci pour le point sur l'information.
01:55 Je le dis aux téléspectateurs, bien sûr dans une heure, vous pourrez entendre l'interview
02:00 d'Emmanuel Macron interrogée par Anne-Claire Coudray et Olivier Delahousse.
02:04 Mais ce sera bien sûr sur notre chaîne dès 20h.
02:07 Avant cela, face à face, Gilles-William Gollnadel face à une chaise vide pour l'instant.
02:12 Puisque Julien…
02:13 Oui, c'est la solution de facilité.
02:14 Est-ce que ça s'appelle la chaise vide ? Vous savez l'histoire de la chaise vide ?
02:18 Oui, c'est la politique de la chaise vide.
02:19 La politique ?
02:20 Bien sûr, c'est sa manière.
02:21 On a énormément de choses à traiter aujourd'hui.
02:24 Et évidemment, on va revenir sur le temps fort du week-end ensemble.
02:28 Le temps fort du week-end, c'est la visite du pape François.
02:31 Ça faisait un demi-millénaire qu'on n'avait pas vu un pape à Marseille.
02:35 Visite historique, discours très politique.
02:38 Et avant d'entendre le pape François, notamment sur l'immigration, je voudrais vous faire
02:43 écouter peut-être l'une des réactions les plus marquantes du week-end.
02:46 C'était vendredi soir.
02:47 Philippe Devilliers était notre invité.
02:50 Et il réagissait à une déclaration de l'archevêque de Marseille, Mgr Aveline, qui a mis sur un
02:57 même pied d'égalité dans l'indignité les passeurs et les politiques migratoires
03:03 qui consisteraient à empêcher les migrants de venir écouter la réaction de Philippe
03:09 Devilliers.
03:10 Il y a un point positif, il parle des passeurs.
03:14 Oui, très clairement.
03:16 Mais en fait, ce qu'ils veulent, tout s'est clair, c'est organiser la grande transhumance.
03:29 Si on les écoute, l'Afrique, avec 1,4 milliard d'habitants, va se déverser dans l'Europe,
03:41 impuissante.
03:42 Et ça en sera fini de nos vieilles nations.
03:45 Moi, je ne veux pas, je n'accepte pas que les évêques nous laissent mourir.
03:51 Moi, je ne veux pas mourir.
03:53 Moi aussi, j'ai le droit de vivre.
03:55 Comme les marins en mer.
03:57 Il a raison de dire que c'était un drame, un marin qui meurt en mer, un migrant qui
04:00 meurt en mer.
04:01 Mais moi, je ne veux pas mourir.
04:02 C'est mon pays.
04:04 Ce sont mes racines.
04:05 Depuis des décennies, des décennies, des familles se succèdent pour protéger cette
04:12 terre, pour protéger ce patrimoine, pour protéger ce trésor.
04:16 Pourquoi les évêques, ils n'écoutent pas ça ? Pourquoi ils ne nous écoutent pas ? Pourquoi
04:20 ils veulent nous faire crever ? Pourquoi c'est la préférence humanitaire, toujours, plutôt
04:28 que la préférence pour les petites gens qui ne peuvent plus se défendre, qui ne peuvent
04:34 plus défendre leur mœurs, qui ne peuvent plus défendre leur langue, qui ne peuvent
04:37 plus défendre leur mémoire, la mémoire commune.
04:40 Notre nation est en train de mourir et on a des clercs qui nous expliquent qu'en plus,
04:46 on est coupable parce qu'il y a des marins, parce qu'il y a des migrants qui meurent
04:49 en mer et on est coupable parce qu'on n'aide pas les ONG, les ONG qui sont largement subventionnés
04:55 pour faire un travail de subversion, de subversion.
04:58 Donc moi, je ne veux pas mourir.
05:00 Je ne veux pas mourir.
05:01 Moi, ma famille, mes enfants, mes petits-enfants, je veux qu'ils restent en France et qu'ils
05:05 soient fiers d'être français.
05:06 William, quel regard vous portez sur cette déclaration et ce coup de colère ? Et ce
05:12 coup du cri du cœur plutôt, même, plus qu'un coup de colère ?
05:15 C'est le cri du cœur et de l'esprit.
05:18 Le chagrin de Philippe Beuvilliers est mien.
05:21 Il n'y a pas de doute là-dessus et j'ai été, je vous dis, celui qui vous parle,
05:27 qui n'a pas été un papiste de par ses origines, de toute manière, a été ulcéré par cette
05:38 visite papale.
05:39 Ulcéré ?
05:40 Ulcéré, ulcéré, meurtri, tout à fait, en tant que français, en tant que patriote
05:45 français.
05:46 D'ailleurs, il ne se voulait même pas en France.
05:49 En creux, c'est une sorte de mépris pour l'Occident et pour la France.
05:56 Moi, ce qui m'a le plus touché, c'est le passage sur l'indifférence, vous savez,
06:04 l'indifférence fanatique.
06:06 On l'entendra dans un instant, mais on attend quand même Julien Dray pour l'entendre.
06:09 Oui, non, mais pardon, moi, j'étais meurtri par l'indifférence par rapport au peuple
06:16 français, par rapport au légitime désir du peuple français, comme dit Philippe Beuvilliers,
06:25 de vouloir vivre.
06:26 Et d'ailleurs, les papes qui ont précédé l'actuel Saint-Père, que ce soit Jean-Paul
06:32 II, que ce soit Benoît XVI, avaient tous les deux reconnu le droit sacré d'un peuple,
06:43 d'une nation, dont la France, de protéger ses frontières, de protéger ses traditions.
06:51 Et là, alors même qu'on s'attendait à ce que le pape, à l'instar de ses prédécesseurs,
06:59 dise le droit des migrants de pouvoir rester dans leur pays, de pouvoir défendre leur
07:05 pays, de pouvoir travailler dans leur pays, il ne l'a pas dit.
07:09 Il n'a même pas eu cette phrase du droit des migrants d'être chez eux, sans avoir
07:15 à vivre l'exil.
07:17 Donc, pardon, mais moi j'ai vécu cela comme une indifférence, fanatique également,
07:24 à l'égard du peuple français, à l'égard aussi de sa sécurité.
07:28 Enfin, j'aurais aimé que le pape, par rapport à la sécurité des français qui est, à
07:35 notre époque, foulée aux pieds, j'aurais aimé que le pape ait eu au moins une pensée
07:43 par rapport aux trois catholiques qui ont été tués dans une église de Nice.
07:49 Il l'a eu.
07:50 Je n'ai pas entendu ça.
07:51 Vous n'avez pas écouté la messe à ce moment-là.
07:52 En tous les cas, il a cité leur nom.
07:54 Il a rendu hommage aux victimes du terrorisme.
07:58 J'aurais aimé qu'il puisse citer les noms des trois catholiques qui ont été tués
08:06 par un islamiste qui venait de l'Ampédusa.
08:09 Je crois que la vie des français, elle vaut celle de l'autre.
08:16 Donc là aussi, sur ce plan-là, j'ai trouvé qu'il y avait une manière d'indifférence.
08:23 Donc qu'on puisse justement se taire là-dessus, oui, j'en ai été meurtri comme l'a été
08:32 mon ami Philippe de Villiers.
08:33 Vous avez dit « ulcéré ».
08:34 Ulcéré ?
08:35 Non, non, non, non, Charbon.
08:36 Est-ce que vous avez été ulcéré par le retard de Julien Dray ?
08:41 Sur un autre plan.
08:42 Un autre plan.
08:43 On ne va pas le mettre sur le même plan.
08:45 Sur un autre plan.
08:46 Je vous laisse le soin de le réprimander vous-même.
08:50 Pas de cadeau.
08:51 Comme il le mérite.
08:52 Je ne peux pas le réprimander.
08:53 Vous savez pourquoi ?
08:54 Pas de cadeau.
08:55 Parce que ça me fait plaisir de retrouver Julien Dray et on le salue.
08:58 Et on sait à quel point lorsqu'une mairie est tenue par la gauche, la circulation est
09:02 difficile.
09:03 Julien Dray, quel plaisir de vous retrouver.
09:05 Voilà qui est bien dit.
09:07 Monsieur a reçu son paquet.
09:09 On parlait, plus sérieusement, de la visite du pape François, cher Julien.
09:15 Et il y a évidemment l'aspect historique dans cette visite et il y a le discours très
09:19 politique.
09:20 Ce que je vous propose, c'est qu'on écoute puisqu'il a eu trois discours extrêmement
09:24 forts et à chaque moment, même au stade Vélodrome, il a eu ses mots sur la question
09:31 migratoire.
09:32 On l'écoute et on en parle juste après.
09:34 L'indifférence devient fanatique.
09:37 Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu'elles sont abandonnées sur les flots, doivent être
09:46 secourues.
09:47 C'est un devoir d'humanité.
09:49 C'est un devoir de civilisation.
09:52 Mais ceux qui risquent leur vie en mer n'envahissent pas.
09:56 Ils cherchent hospitalité.
09:59 Ils cherchent de la vie.
10:01 Quant à l'urgence, le phénomène migratoire n'est pas tant une urgence montanée, toujours
10:07 bonne à susciter une propagande alarmiste, mais un fait de notre temps.
10:13 Il est lors de son homélie là aussi et il a pu parler de la question migratoire.
10:17 Est-ce que ce discours-là, Julien Drey, est audible ?
10:20 Je vois la polémique qui se développe depuis deux, trois jours.
10:24 Mais on reproche quoi au pape ? On reproche d'appliquer la doctrine chrétienne d'humanité.
10:31 C'est la première fois que je vois ça.
10:33 C'est-à-dire des gens qui normalement sont derrière le pape, en général.
10:36 Moi, je ne suis pas catholique, mais qui en général parlent.
10:39 Ils reprochent à un pape d'appliquer simplement la doctrine chrétienne d'humanité.
10:44 Il n'a pas pris position politique.
10:46 Il n'a pas dit s'il faut gérer les flux migratoires.
10:50 Il a dit que quand quelqu'un se noie, on doit tendre la main.
10:54 Quand quelqu'un est en situation de détresse, on doit tendre la main.
10:58 Après, c'est aux politiques de faire leur travail, de le faire intelligemment.
11:02 Mais c'est incroyable, cette polémique à l'égard d'un pape.
11:05 Franchement, j'ai atterri.
11:07 Je dis que ceux qui, en général, sont les meilleurs défenseurs de l'Église catholique,
11:11 nous expliquent que la religion catholique est en difficulté, etc.,
11:14 tout d'un coup, ils se prennent à celui qui est normalement le plus grand représentant de cette religion
11:19 et qui ne fait pas de politique.
11:21 Excusez-moi, j'ai encore écouté ce qu'il a dit.
11:23 Il dit des choses qui sont d'humanité, de bon sens.
11:26 Après, chacun devra mettre en place des politiques pour pouvoir gérer cela.
11:31 Mais jusqu'à maintenant, j'entendais Gilles William.
11:34 Quand quelqu'un se noie, je le connais, moi, Gilles William,
11:37 il va lui porter assistance.
11:38 Il ne va pas lui dire "nois-toi".
11:42 Je vais surtout lui dire que pour ne pas te noyer, ne viens pas.
11:46 Mais avant que vous arriviez...
11:48 Mais quand il est en Méditerranée, en train de se noyer, vous faites quoi ?
11:50 Avant que vous arriviez...
11:50 Vous restez sur le bord de la plage ?
11:51 Avant que vous arriviez, ne reprochez pas.
11:55 Ce n'est pas la peine d'insister en permanence sur le fait que j'étais en retard.
11:58 Ça, je connais la technique.
11:59 Non, mais parce que vous n'étiez pas là, je vais vous le refaire.
12:00 Par charité quasi chrétienne, justement, je vous dis ce que vous n'avez pas entendu.
12:05 Gardez la charité.
12:06 Je ne reproche pas à François ce qu'il a dit.
12:11 Je lui reproche ce qu'il n'a pas dit et qu'avaient dit avant lui
12:16 ses deux glorieux prédécesseurs, qui étaient Jean-Paul et Benoît,
12:21 à savoir d'affirmer et de réaffirmer le droit des peuples et des États
12:28 de pouvoir se protéger derrière leurs frontières
12:31 et également le droit des migrants de pouvoir vivre dans leur pays
12:37 sans avoir besoin de s'exiler.
12:38 Si en même temps qu'effectivement, d'ouvrir son cœur,
12:43 il avait rappelé ces deux notions essentielles,
12:45 je n'aurais rien dit, il n'y aurait pas eu de polémique.
12:47 Mais il y a maintenant une nouvelle race de gens qui existent.
12:50 Je ne parle pas pour vous, je préfère vous le dire.
12:53 Ce sont les gauchistes papistes.
12:55 C'est les gauchistes, la race du gauchisme.
12:57 Alors le gauchiste papiste, c'est pas mal.
13:02 Ils étaient déjà à guetter M. Macron au cas où il participerait à la messe
13:08 en enfreignant la laïcité,
13:10 mais là, il leur accordait leur pardon post-chrétien,
13:14 compte tenu du fait que, compte tenu de la manière
13:17 dont ce pape a rendu d'une certaine manière un hommage à leur immigrationnisme,
13:23 finalement, on n'allait pas excommunier, ex cathédra,
13:30 M. Macron d'avoir participé à la messe.
13:32 Voilà ce qu'ont fait les gauchistes papistes
13:35 dans leur joie et dans leur allégresse d'avoir entendu le Saint-Père.
13:38 Et bien plus que vous parlez de Jean de Gaulle.
13:40 Je découvre qu'il y a un nouveau concept qui va faire fureur le gauchisme papiste.
13:45 - Je ne savais pas que Jean-Luc Mélenchon était si fan du pape François,
13:48 qu'on va entendre dans un instant.
13:49 - Non, ce que je pense, et j'ai écouté ce qu'il a dit sur les autres papes,
13:54 ils n'étaient pas confrontés à l'ampleur du défi auquel on est confronté.
13:58 C'est ça la différence, l'ampleur du défi.
14:01 Bon, et donc il vient et dit "Attention, nous, la religion chrétienne,
14:05 l'Église, elle est ouverte, elle n'est pas fermée".
14:08 Vous savez comme moi que les portes des Églises, elles sont ouvertes
14:11 et elles sont ouvertes à tous les miséricordieux à l'échelle de la planète.
14:15 Et c'est ça le rôle de l'Église.
14:17 - Permettez-moi de vous dire quand même que le ton, le discours a quand même un peu changé.
14:21 Je regardais Benoît XVI, ce qu'il avait pu dire en 2016, autre temps, autre période.
14:25 On n'est pas dans la même crise, effectivement.
14:27 Mais il disait "Si toute personne détient le droit à immigrer en vue de meilleures conditions de vie,
14:32 les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières
14:36 en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine".
14:40 Et il a ajouté "Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil
14:45 en respectant ses lois et l'identité nationale".
14:47 - Mais ça n'empêche pas, je suis à peu près certain que si on interroge le peuple actuel,
14:51 il va reprendre ses formules à son compte.
14:52 - La difficulté c'est qu'il ne l'a pas dit.
14:54 - Il n'a pas dit parce qu'il n'est pas dans un concours.
14:58 Il n'est pas obligé de passer toutes les étapes et s'il a oublié une étape,
15:01 on lui dit "Alors tu vas être recalé au bac".
15:03 - Je crois malheureusement que ça n'est pas un oubli, ça n'est pas une omission.
15:09 C'est parce qu'il n'avait pas envie de le dire.
15:11 Alors si je suis la logique de M. Drey, on est à un tel point de la submersion,
15:18 puisque avant ce n'était pas comme maintenant,
15:20 on est à un tel point de la submersion que finalement,
15:23 le droit des peuples et des nations d'Europe de vivre à l'intérieur de leurs frontières
15:28 est maintenant d'une certaine manière dépassé.
15:31 - Non, ce n'est pas ça que j'ai dit.
15:32 La crise, elle est plus importante puisqu'il y a plus de migrants.
15:34 Il faut être assez intelligent pour gérer autrement que simplement spectateur.
15:39 Ou en, comme l'a fait Mme Mélanie, annonçant que vous allez voir ce qu'on va voir
15:43 et puis après aller remplir l'Europe parce qu'elle n'est pas capable de le faire.
15:46 - On va écouter Jean-Luc Mélenchon parce que c'est très intéressant.
15:49 Il a souhaité la bienvenue au pape en disant qu'il partageait la même lutte,
15:52 une sorte de convergence des luttes entre le pape François et Jean-Luc Mélenchon.
15:56 Mais ce qui m'a intéressé, c'est son autre déclaration où il dit
15:59 "Nous occidentaux, nous Français, on a réussi à accueillir des Ukrainiens,
16:04 mais en revanche quand c'est pour les immigrés africains, c'est plus compliqué".
16:08 Écoutez.
16:10 - Comment avons-nous pu en arriver là, nous autres Français ?
16:15 Comment avons-nous pu en arriver là, nous autres, Européens ?
16:19 Comment l'Europe a-t-elle pu, pour finir, prendre ces décisions absurdes
16:25 qui consistent à transformer les peuples de l'autre rive de la Méditerranée
16:31 en gardiens du cimetière que cette mer ait devenu ?
16:36 Comment avons-nous pu être capables d'accueillir en Europe 4,8 millions d'Ukrainiens,
16:42 dont 135 000 dans ce pays-ci, en leur consentant une allocation,
16:48 en leur donnant des facilités de logement, en leur facilitant les déplacements,
16:53 et ensuite le refuser à une poignée de pauvres gens,
16:57 comme c'est le cas aujourd'hui à propos de Lampedusa,
17:02 où s'empilent 10 000 personnes pour 400 places,
17:06 et où, divisé par 28 États européens,
17:11 cela nous assignerait aux uns et aux autres 250 personnes à accueillir.
17:16 - J'ai oublié de dire que c'est 12 000 personnes en quelques jours,
17:20 et qu'il y en avait 126 000 depuis le début de l'année.
17:23 - Non mais la comparaison n'est pas valable.
17:25 Une grande partie des réfugiés ukrainiens ont vocation à retourner dans leur pays,
17:28 des réfugiés politiques.
17:29 Ils ne sont pas de la même nature que ces pauvres individus
17:33 qui sont confrontés à la misère, à la violence, à la guerre,
17:36 et qui, eux, fuient leur pays,
17:38 avec l'idée, certainement, et on ne peut pas le reprocher, de s'installer ailleurs.
17:42 Donc la comparaison n'a pas de valeur.
17:45 En plus, après les calculs d'Apotikaire, ou les divisions, etc.,
17:48 on peut faire du tout ce qu'on veut aussi, vous savez, comme moi.
17:51 Alors, c'est pour ça que, vous savez, moi, ces dernières semaines,
17:55 je n'accorde plus beaucoup d'attention à la parole de Jean-Luc Mélenchon.
17:59 Elle est tellement, elle est tellement à géométrie variable
18:03 et tellement disproportionnée que ce n'est pas lui qui, aujourd'hui, donne le lot.
18:08 Et je pense, en plus, qu'il ne rend pas service à ceux qui se battent.
18:12 - En revanche, ce qui m'intéresse, c'est que les Français,
18:14 on leur a posé la question en début d'année.
18:16 Je vous donne la parole.
18:17 Mais c'est lié, cher William, bien évidemment.
18:19 On a posé la question aux Français,
18:21 faut-il arrêter l'immigration extra-européenne ?
18:24 Vous avez 64% des Français qui répondent oui.
18:27 Donc, je lis le discours de Jean-Luc Mélenchon
18:31 et je lis ce sondage et je vous donne évidemment la parole.
18:33 - Oui, mais l'avis de la population française n'intéresse pas M. Mélenchon.
18:39 M. Mélenchon, c'est la préférence pour l'autre.
18:42 C'est pour ça, le gauchiste papiste qu'il est
18:45 était dans une allégresse tout à fait normale
18:50 d'avoir entendu le Saint-Père marcher, d'une certaine manière, du même pas que lui.
18:55 C'est la préférence pour l'autre.
18:57 C'est uniquement la faute, d'ailleurs, des racistes européens.
19:01 Il n'y a pas un mot, pas un mot de sa part.
19:04 Et d'ailleurs, je n'ai pas entendu non plus le Saint-Père là-dessus.
19:07 À moins que j'ai mal entendu.
19:10 On aurait pu dire un mot de la manière dont, par exemple,
19:15 les Algériens et les Tunisiens avaient traité les malheureux Noirs d'Afrique
19:20 lorsque, justement, ils ont voulu se poser.
19:23 Pas un mot là-dessus. C'est uniquement la faute des Européens.
19:27 Là aussi, c'est un signe.
19:28 D'autre part, je rejoins évidemment Julien Drey sur le fait que comparaison n'est pas raison du tout.
19:34 Les Ukrainiens, c'est d'ailleurs des Ukrainiennes,
19:37 avec leurs enfants qui viennent,
19:40 tandis que l'homme se bat pour défendre son pays.
19:44 Parce que l'Ukraine, elle, a le droit d'avoir des frontières et de défendre son pays.
19:48 Il faudrait qu'on m'explique pourquoi la France n'aurait pas le droit.
19:51 Mais bon, alors que là, ceux qui viennent, dans leur très grande majorité,
19:57 ce sont des hommes qui ne fuient pas la guerre,
20:00 mais qui fuient les problèmes économiques que nous rencontrons maintenant nous aussi.
20:06 C'est-à-dire qu'eux seront pauvres et nous aussi, nous serons pauvres.
20:09 Donc la comparaison de M. Mélenchon ne tient absolument pas.
20:14 Et je me permettrais de vous dire aussi,
20:16 parce que vous savez bien que je ne suis pas dans l'hypocrisie,
20:19 à supposer même que ce soit aussi les mêmes catégories de population,
20:24 c'est plus facile d'intégrer des populations européennes
20:28 qui ont à peu près la même culture
20:30 que d'intégrer des populations d'origine musulmane
20:33 dans le cadre d'un islam qui est pour l'instant conquérant.
20:36 Et c'est pour ça que j'ai mis ce sondage-là,
20:38 parce qu'il y a un côté culpabilisant.
20:40 C'est-à-dire que les Français qui sont majoritaires...
20:42 Je voudrais apporter une nuance.
20:44 Ils n'ont pas le droit de le dire.
20:46 Il ne faut pas dire qu'il n'y a que des hommes.
20:48 Avant, c'était des familles.
20:50 Vous avez des cadavres d'enfants, des cadavres de femmes en Méditerranée.
20:53 Ce n'est pas que des hommes.
20:54 - Je n'ai pas dit que. J'ai dit en majorité.
20:56 - Par contre, ce qui est vrai, c'est que la crise actuelle,
21:00 ce qui se passe là depuis 15 jours,
21:02 n'est pas du tout de la même nature que les flux migratoires traditionnels.
21:06 C'est d'abord une crise avec la Tunisie.
21:09 Et les migrants actuels sont pour l'essentiel que des hommes
21:12 qui d'ailleurs ne traversent pas la Méditerranée
21:14 dans des barques qui vont couler,
21:17 qui d'ailleurs n'ont souvent même pas payé par rapport aux autres.
21:20 C'est un jeu politique auquel se livre le gouvernement tunisien
21:24 dans sa guerre géopolitique avec l'Europe.
21:27 - Vous pointez la responsabilité de la Tunisie
21:29 sur ce flux historique de montées de personnes en quelques jours ?
21:32 - Je pense que ce qui est en train de se passer,
21:34 si c'est ça l'erreur qui est commise,
21:36 c'est de croire qu'on est dans le flux traditionnel.
21:38 Ce n'est pas de la même nature.
21:40 C'est une opération politique qui est montée
21:42 par une partie de la Libye et une partie de la Tunisie
21:45 qui disent en gros on va faire pression sur l'Occident
21:48 pour voir comment on va les déstabiliser.
21:50 Avec en plus vraisemblablement une main poutinienne qui n'est pas loin.
21:55 - Je pense qu'on a tout dit sur ce sujet.
21:58 On peut partir en publicité.
22:00 On revient dans un instant.
22:01 On reviendra sur cette séquence et ces policiers qui ont été agressés.
22:04 Je voudrais qu'on parle également de harcèlement scolaire,
22:07 de climat, et je le dis aux téléspectateurs,
22:10 à 20h très précisément, le président de la République va prendre la parole.
22:14 Alors pour dire quoi, je ne sais pas.
22:16 C'est pour ça qu'on ne va pas faire de...
22:18 - J'étais au téléphone, je t'envoie.
22:20 - Ah c'est pour ça !
22:22 Il est de retour à l'Elysée !
22:24 Il est de retour à l'Elysée, Julien Drez, je le savais.
22:26 La pub, on revient.
22:28 Vous lui avez dit oui.
22:33 Puis vous avez dit oui devant tous vos proches.
22:35 Quand le petit est arrivé, vous l'avez dit à la famille et aux collègues aussi.
22:39 Puis vous avez annoncé votre promotion à votre grand-mère.
22:42 Donc c'est comme si vous l'aviez dit à tout le village.
22:44 Pareil pour votre retraite.
22:46 Toute votre boîte l'a su.
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28:43 Merci Free.
28:44 La suite de Free, c'est un peu comme un film.
29:04 La suite de face à face, Gilles-William Golnadel, Julien Drey,
29:08 dans un instant, on va parler de cette vidéo et cette marche de la honte.
29:12 Les policiers qui ont été pris à partie hier à Paris.
29:14 Avant cela, le point sur l'information.
29:16 Augustin, donne adieu.
29:17 Emmanuel Macron s'exprimera ce soir à 20h.
29:20 Le chef de l'État sera interrogé à l'Élysée par nos confrères,
29:23 Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse.
29:25 Une prise de parole à suivre évidemment en direct sur notre antenne.
29:28 Il devrait revenir sur la visite d'État du roi Charles,
29:31 de la venue à Marseille du pape François.
29:34 Il va également profiter de cette interview pour présenter aux Français
29:37 les grandes lignes de la planification écologique.
29:40 Le plan qui doit permettre à la France d'atteindre ses objectifs climatiques.
29:44 Début du procès de l'attentat terroriste de Magnanville.
29:48 Ce lundi, Mohamed Lamine Abérouz comparaîtra devant la cour d'assises spéciale de Paris.
29:53 Il est soupçonné d'avoir été présent au moment où le djihadiste Larossi Abala a assassiné
29:58 les policiers Jean-Baptiste Alvin et sa compagne Jessica Schneider à leur domicile.
30:02 C'était le 13 juin 2016.
30:04 D'ailleurs, depuis cette attaque, certaines mesures ont été prises,
30:07 notamment sur la protection de la vie privée des fonctionnaires de police.
30:11 Un premier groupe de réfugiés fuyant le Haut-Karabagh vient d'entrer en Arménie.
30:16 Une dizaine de femmes, d'enfants et de personnes âgées,
30:19 prises en charge dans un centre d'accueil mis en place par le gouvernement arménien.
30:23 Les 120 000 Arméniens du Haut-Karabagh quittent le territoire
30:26 par crainte d'un nettoyage ethnique.
30:28 Les autorités arméniennes annoncent une rencontre entre les dirigeants de Bakou et de Erevan
30:33 le 5 octobre prochain.
30:35 Merci cher Augustin. Je le répète donc, vous pourrez écouter
30:40 et on décryptera ensuite l'interview d'Emmanuel Macron à 20h.
30:45 La marche contre les violences policières, le racisme systémique et les libertés publiques
30:49 à l'initiative d'une partie de la gauche, en plus d'avoir été un échec de mobilisation,
30:54 a basculé dans la honte.
30:56 Des policiers ont été pris à partie par des individus,
30:59 contraignant l'un des policiers à sortir son arme.
31:03 Il ne l'a pas utilisée bien sûr, mais en tous les cas, il sort son arme.
31:08 On voit cette séquence et on en parle juste après.
31:11 [Cris de joie]
31:15 [Cris de joie]
31:19 [Cris de joie]
31:21 [Cris de joie]
31:24 [Cris de joie]
31:27 [Cris de joie]
31:30 [Cris de joie]
31:33 [Cris de joie]
31:36 [Cris de joie]
31:39 [Cris de joie]
31:42 [Cris de joie]
31:46 [Cris de joie]
31:48 [Cris de joie]
31:51 [Cris de joie]
31:54 [Cris de joie]
31:57 [Cris de joie]
32:00 [Cris de joie]
32:03 Et avant de vous donner la parole, je voudrais juste qu'on vous montre une autre image.
32:07 C'était en mai 2016, pendant la loi Lecomery.
32:11 Côte à côte, ces deux images.
32:13 Sept ans séparent ces deux séquences, mais rien n'a changé.
32:17 Puisque en 2016, une voiture de police avait été prise à partie.
32:21 Rien n'a changé sur le terrain, parce que politiquement en 2016,
32:24 les indignations et les condamnations étaient unanimes.
32:28 Sept ans plus tard, il y a une partie de la classe politique, et notamment à gauche,
32:31 qui ne condamne pas ce qui s'est passé.
32:33 Pire encore, et on entendra Sandrine Rousseau,
32:35 qui regrette que le policier ait sorti son arme.
32:39 Pourquoi, non pas politiquement, mais sur le terrain, rien n'a changé, Julien Dray ?
32:44 Je ne sais pas si la comparaison des images permet de dire "rien n'a changé".
32:47 C'est des situations qui n'étaient pas exactement de la même nature.
32:51 Là, ce qui est vrai, c'est que cette manifestation,
32:55 dont les mots d'ordre étaient largement discutables,
32:58 a été appelée par une minorité de la gauche, sur le fond.
33:01 Une gauche très agitée. Oui, je dis une minorité.
33:04 Je pense que dans le peuple de gauche, ces gens sont minoritaires.
33:08 Mais justement, pour l'instant, ils n'ont pas trouvé en phase 2
33:11 des gens qui ont la capacité de leur dire "ça suffit".
33:15 Dans les urnes, ils sont plutôt minoritaires.
33:18 Dans les urnes, à un moment donné, la gauche, la mienne,
33:22 pas la mienne à moi, mais celle que j'essaye de faire vivre,
33:26 n'a pas été en capacité de s'affirmer comme il le faudrait,
33:29 y compris parce qu'il y avait eu des géreurs de gestion
33:31 qu'elle a payées durement et sèchement.
33:33 Mais ce qu'on a vu est insupportable, inadmissible.
33:36 Ces policiers n'étaient pas en situation d'agression.
33:38 Je veux bien qu'on leur reproche d'avoir tiré leurs armes,
33:40 mais je pense qu'ils ont eu la trouille de leur vie.
33:42 Parce que si les gens qui les poursuivaient s'étaient approchés de la voiture,
33:46 je ne suis pas du tout convaincu qu'ils leur auraient ouvert la porte,
33:50 qu'ils leur auraient dit bonjour, qu'ils leur auraient sauté dans les bras.
33:54 Je rappelle que 84% des Français soutiennent les policiers
33:57 qui font usage de leurs armes lorsque leur intégrité physique est menacée.
34:02 73% à gauche, 94% à droite.
34:06 Vous voyez donc, les sondages confiant ce que je vous ai dit,
34:10 une petite minorité, voilà même je vais encore être sûr.
34:12 Dans les idées, vous voulez dire une minorité idéologique,
34:14 parce que dans les urnes pour l'instant la minorité...
34:16 Excusez-moi mais Sandrine Rousseau, ce n'est pas la porte-parole de la gauche.
34:19 Non, mais elle est souvent sur les plateaux d'ailleurs.
34:21 Oui, un peu trop par rapport à ce qu'elle représente réellement.
34:23 Revenons sur les deux images, je vous ai dit que ce n'est pas la même chose.
34:26 J'ai quand même l'impression qu'il ne se n'est rien passé entre 2016 et 2021.
34:29 Oui, à raison et à tort.
34:31 Je m'en suis persuadé que la majorité du peuple de gauche,
34:37 qui a un sentiment de gauche qui pense que pour régler les problèmes économiques,
34:43 il faut que l'État intervienne, etc.,
34:46 je suis certain qu'ils ne sont pas représentatifs de ça.
34:50 Il se trouve que malheureusement, l'extrême-gauche politique et médiatique
34:56 tient le haut du pavé, c'est le cas de le dire.
34:58 Je suis d'accord avec ça.
34:59 Tiens une partie de la rue.
35:01 Alors, ça devient quand même un peu ridicule.
35:05 Hier, ce n'était pas loin d'être un échec cuisant.
35:08 Mais sur le plan médiatique, si j'ose dire,
35:12 ils se sont rattrapés, mais en mal encore, puisque ça donnait lieu à des violences.
35:18 C'est de la haine à l'État brut pour les policiers.
35:21 La haine pour tuer.
35:23 C'est de la même manière qu'on a jeté des cocktails Bollotov à Biri-Châtillon,
35:26 ou je ne sais plus où.
35:27 Mais pourquoi rien ne change ?
35:29 Au-delà, on a parlé de la gauche.
35:30 Non, non, non, attendez.
35:32 Ne demandez pas à l'extrême-gauche de changer.
35:36 Il y a une lourde tradition historique de l'extrême-gauche
35:40 d'être dans la détestation de l'ordre des gardiens de la paix,
35:44 de tout ce que vous voulez.
35:45 Le drame, c'est que c'est elle qui tient le haut du pavé en ce moment.
35:47 Ça va changer, parce que la manière dont les choses se passent, ça va changer.
35:51 Vous avez effectivement une dame qui représente effectivement cette extrême-gauche
35:57 qui a trouvé le moyen de dire que sortir pour se défendre,
36:04 le type est attaqué, est-ce qualité de flic ?
36:07 Il aurait pu y laisser sa peau,
36:09 mais il sort son arme légalement pour se défendre,
36:14 ça ne va pas encore, ça sera inadmissible.
36:16 Elle est l'expression de l'extrême-gauche qui parle.
36:20 On peut dire même, pour ajouter, que regardez bien comment il sort son arme.
36:24 Je ne veux pas faire de démonstration, mais il la sort en mettant son arme vers le sol.
36:30 Donc il n'est pas dans une situation d'essayer,
36:32 il essaye simplement de faire peur aux assaillants.
36:37 Il y arrive d'ailleurs, puisqu'il recule.
36:38 De dissuader.
36:39 Voilà, il y arrive, mais je ne sais pas bien ce que...
36:43 Si, parce qu'ils vont réussir à s'en aller.
36:45 En fait, le miracle dans cette situation, en tous les cas, ce n'est pas un miracle,
36:49 mais c'est que ça lui ont également son sang-froid,
36:52 mais surtout la brave M et les brigades de répression de l'action violente motorisées
36:57 qui sont intervenues et qui ont très rapidement permis de disperser une partie de la foule.
37:01 Mais d'accord, mais ça se joue à quelques secondes.
37:03 Voilà, exactement, bien sûr.
37:04 Quand ils sont à deux mètres de la voiture.
37:05 Là, il permet de disperser, bien sûr.
37:07 La seule manière qu'il a de pouvoir éviter, parce qu'ils sont bloqués, c'est ça le fond de l'affaire.
37:11 Ils sont bloqués dans la circulation.
37:13 Je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher.
37:15 Mais on va écouter Sandrine Rousseau, qui effectivement a tweeté en disant que c'était inadmissible,
37:20 non pas l'acte de ces délinquants criminels qui pensent qu'une chose c'est fracasser du policier,
37:26 mais le fait de sortir son arme.
37:28 Et elle a persisté et signé chez nos confrères de LCI cet après-midi.
37:32 Oui, comme ça elle passe à la télé.
37:34 Une reprise en main absolument essentielle à l'affaire de la doctrine de maintien de l'ordre.
37:40 Il faut former massivement les policiers.
37:42 Il faut revenir à de la désescalade et éviter que ce genre de geste arrive.
37:47 Parce que ce geste est très grave.
37:49 Ce n'est pas un geste anodin.
37:51 C'est un geste extrêmement grave.
37:53 Pour Sandrine Rousseau, ce qui est grave, c'est le geste et non l'acte.
37:56 C'est très intéressant d'ailleurs.
37:58 Si elle avait une forme d'intelligence politique de gauche,
38:03 elle aurait commencé par dire "je condamne ces violences, je combanne ces comportements
38:08 et je suis inquiète de voir etc."
38:10 Mais ce n'est pas ça qu'elle a.
38:12 C'est pour ça que je vous dis, moi je pense que le débat politique doit avoir lieu avec elle jusqu'au bout.
38:17 Mais je ne pense pas qu'elle représente la gauche.
38:20 Dans cette manifestation, il y avait un certain syndicat.
38:23 Le syndicat de la magistrature, qui d'ailleurs est assez efficace pour tweeter,
38:27 condamner certaines, qu'ils considèrent violences policières
38:31 ou déclarations du ministre de la Justice.
38:34 Je cherche encore le tweet du syndicat de la magistrature pour condamner ce qui s'est passé.
38:38 Ce syndicat, est-ce qu'il s'est discrédité encore un peu plus qu'il ne l'était plus là ?
38:43 Bref, le mur des cons.
38:45 Moi, d'une certaine manière, je préfère quand ce syndicat annonce, si j'ose dire, la couleur.
38:51 C'est un syndicat qui s'est toujours illustré par son côté extrême
38:56 et dans la détestation effectivement de tout ce qui est ordre et légalité.
39:01 Il avait, il y a quelques années, publié un livre où le flic était déguisé en cochon.
39:08 Donc moi, il me plaît, dans la triste détresse d'une partie de la justice française,
39:16 de montrer par l'absurde aux gens qu'il y a une partie du corps des magistrats
39:22 qui, Dieu merci, ne représente pas l'ensemble du corps.
39:25 Ça représente, on va dire...
39:27 - 30% ?
39:28 - Mais ça ne veut pas dire que ceux qui votent pour le syndicat de la magistrature
39:31 sont d'accord avec les comportements qui ont eu lieu dans la détestation ?
39:33 - Non mais enfin, ça représente, pour être juste...
39:35 - Ou pas...
39:36 - Non mais oui et non, ça représente, pour être juste, 25% à 30% du corps des syndiqués.
39:43 Tous les magistrats ne sont pas syndiqués,
39:45 mais tous les magistrats qui pensent un peu, peu ou prou, comme le syndicat de la magistrature,
39:52 ne sont pas tous à l'intérieur du syndicat.
39:54 Ça fait quand même trop de monde.
39:56 - D'accord, William Gollinadel, je suis policier de main, j'ai affaire à la justice,
40:00 j'ai une chance sur combien d'être face à un juge qui est syndiqué au syndicat de la magistrature ?
40:04 - Vous avez un risque sur 4 à peu près de tomber sur un magistrat
40:09 qui, même s'il se veut équitable, sera guidé à son insu même par son idéologie.
40:17 - Il faut le supprimer ce syndicat ou pas ?
40:19 - Non, il ne faut pas le supprimer.
40:20 Je pense que le débat n'est pas de supprimer, d'interdire, etc.
40:24 Il représente un courant de pensée à l'intérieur de la magistrature qui s'exprime.
40:30 Il a le droit de le faire, personne ne peut lui interdire.
40:33 Après, c'est aux adhérents de ce syndicat, c'est aux magistrats,
40:36 s'ils ne sont pas en accord avec ce qu'il représente, de le manifester.
40:40 C'est comme ça que ça se passe en démocratie.
40:42 Je ne suis pas certain que tout le monde ait vu en direct ces images.
40:46 - Non, mais les réseaux sociaux permettent de le voir, je vous assure.
40:49 Ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, tous.
40:51 - Oui, il y a des moments où on n'est pas tous branchés sur les réseaux sociaux.
40:55 Je ne veux pas les excuser, mais il y a 140 organisations qui ont appelé à cette manifestation.
40:59 Si je me souviens bien, il n'y a pas eu 140 communiqués pour dire "on condamne".
41:03 - Non, c'est bien ça le problème d'ailleurs.
41:05 Mais vous n'avez pas répondu à ma première question, et je l'ai peut-être mal posée.
41:08 D'aller tout de suite sur la gauche.
41:10 Moi, ce que je veux comprendre quand je vois ces deux images,
41:13 c'est pourquoi ces casseurs, ces violents, qui sont toujours les mêmes,
41:17 entre 2016 et 2023, on ne les a pas mis à l'ombre,
41:20 et que ces mêmes personnes...
41:22 Hier, il y avait 9000 manifestants, il y en avait 1500, éléments radicaux.
41:26 1500 sur 9000.
41:27 - Il y a des choses qui ne sont pas les mêmes.
41:29 C'est-à-dire que ceux de 2016 et 2023 ne sont pas les mêmes, physiquement parlant.
41:33 Vous avez toujours eu, c'est vrai, à l'intérieur de la gauche,
41:38 un courant radical, très violent,
41:42 et qui avait beaucoup régressé dans les années 90-2000,
41:48 et a repris du poids.
41:49 Et je vais vous dire pourquoi il a repris du poids.
41:51 Parce que la gauche réformiste a cédé le terrain.
41:54 - Je prends le parallèle du sport, et notamment du Paris-Saint-Germain.
41:58 Dans les années 2010, il y a ce qu'on appelle le projet Le Prou,
42:01 avec des hooligans et des situations dramatiques.
42:04 15 ans plus tard, il n'y a plus un hooligan.
42:06 Ou du moins très peu, il n'y a plus les mêmes tensions.
42:08 Et vous pouvez aller au Parc des Princes...
42:10 - Avec les questions politiques, ces choses.
42:11 - Je sais, vous l'avez dit.
42:12 - Voilà.
42:13 - William, vous avez tout dit.
42:15 On avance ?
42:16 - Oui, on peut...
42:17 - On avance.
42:18 Et est-ce que vous voulez qu'on parle du harcèlement scolaire ?
42:20 - Assez intéressant, ce qui s'est passé aujourd'hui, puisque...
42:23 - On peut parler de la réélectrice, de l'ancienne réélectrice.
42:25 - Oui, bien sûr, exactement.
42:26 - Qui, d'un coup, a été obligée de faire une lettre pour s'excuser,
42:28 alors qu'elle n'avait rien vu auparavant.
42:30 - C'est fascinant, ce qui s'est passé.
42:32 C'est-à-dire qu'elle parle dans la presse,
42:34 où elle dit "je suis dévastée".
42:36 Je rappelle juste les faits, c'est-à-dire que c'est la réélectrice de Versailles,
42:39 de l'Académie de Versailles,
42:42 qui est au cœur d'une grande polémique,
42:45 puisqu'il y a eu ce suicide de ce jeune Nicolas à la rentrée.
42:50 Les parents avaient envoyé des lettres, avaient porté plainte,
42:53 et ils ont reçu, venus de l'Académie, des messages menaçants.
42:59 Cette réélectrice présente ses excuses en disant "je suis dévastée",
43:03 mais en même temps, ce n'est pas de ma faute.
43:05 Voyons le sujet de Dunia Tangour et on en parle juste après.
43:08 - Dans un entretien accordé aux Parisiens,
43:12 Charline Avenel revient sur le courrier de la honte.
43:15 Après le suicide début septembre du jeune Nicolas,
43:17 victime de harcèlement scolaire, effondrée,
43:20 elle présente ses excuses et reconnaît des manquements évidents
43:23 de la part de l'institution.
43:25 - Il est inadmissible qu'ils aient reçu un tel courrier.
43:28 Dans le cas présent, il n'y avait pas à envoyer un tel courrier
43:31 en détresse. Ce dysfonctionnement met en évidence des failles
43:34 dans la procédure et pose la question de la relation humaine
43:37 avec les usagers.
43:38 - Entre excuses et mea culpa, l'ancienne rectrice affirme
43:41 ne pas être à l'origine de ces lettres envoyées à la famille.
43:44 Elle explique également ne pas avoir été mise au courant
43:47 par le rectorat.
43:48 - J'étais en congé, ainsi que mon adjoint.
43:50 Bien évidemment, aujourd'hui, je ne me défausse pas.
43:53 Je regrette de ne pas avoir eu connaissance de ces courriers
43:56 et de ne pas avoir pu m'assurer qu'on tienne compte
43:59 de la détresse des familles.
44:00 - Tout en rappelant son rôle dans la validation
44:02 des lettres de réprobation, Charline Avenel
44:05 admettait-il une erreur de discernement.
44:07 - J'ai validé le principe de courrier adressé aux familles
44:10 qui menacent les enseignants, mais jamais pour des correspondances
44:13 avec des familles dont les enfants sont victimes de harcèlement.
44:16 Je découvre que ces lettres de réprobation ont été envoyées
44:19 et je le crains en nombre, sans discernement
44:22 à des familles en détresse.
44:23 - Erreur humaine ou problème systémique dans l'administration,
44:27 pour l'heure, l'ex-rectrice de Versailles n'a pas souhaité
44:30 donner davantage de précisions.
44:33 - Pardonnez-moi de le dire comme ça, elle se moque de nous,
44:36 elle se moque des parents, elle se moque des gens qui ont vu.
44:39 Julie de Vintroupe, sur le plateau ce matin, m'expliquait
44:42 qu'il y avait des lettres, il y avait des modèles de lettres
44:45 qui étaient envoyées.
44:46 Et là, elle vous dit "mais j'étais en congé, mais je suis dévasté".
44:49 Mais ce n'est pas de ma faute.
44:50 - Elle est représentative de certains hauts fonctionnaires
44:53 qui ont tendance à considérer qu'ils peuvent toujours se protéger.
44:58 Je pense qu'elle est en retard, que la première chose
45:01 qu'elle aurait dû faire, c'est de dire "je m'excuse,
45:04 il y a eu une erreur et j'emporte l'entière responsabilité
45:06 parce que c'était moi la rectrice".
45:08 Ça ne rattrape pas ce qui s'est passé.
45:10 Au moins, on aurait eu une expression claire de sa part.
45:13 Là, on sent que visiblement, elle a dû être conseillée
45:16 par un certain nombre de gens qui ont dit "il faut t'excuser,
45:19 mais en même temps, fais attention parce que tu peux être
45:21 mis en cause pénalement".
45:23 On sent que c'est un pataquès, excusez-moi l'expression.
45:26 Mais ce qui est un pataquès terrible, c'est que quand même,
45:28 il y a derrière un enfant qui s'est suicidé
45:30 et les familles qui ne comprennent rien à ce qui se passe
45:32 dans l'éducation nationale aujourd'hui.
45:34 - Sans invalider du tout l'explication de Julien Dray,
45:39 à laquelle j'adhère, il y a quelque chose qui ne va pas
45:43 au sein de l'éducation nationale.
45:45 Et il y a un aspect un peu, si vous voulez, inhumain.
45:49 Quand vous avez des profs qui sont dans la détresse,
45:52 comme Samuel Paty ou d'autres que je défends,
45:56 parce qu'ils ont des problèmes avec des enfants ou des parents,
46:01 l'administration, alors là, elle les laisse tomber
46:06 comme des vieilles chaussettes.
46:08 Ça, c'est pour les profs isolés.
46:11 Quand vous avez maintenant des malheureux parents
46:14 d'enfants harcelés, c'est difficile à traiter, le harcèlement.
46:18 Je ne veux pas dire que c'est facile.
46:20 Mais quand vous avez des parents qui sont dans la détresse,
46:23 parce qu'il n'y a rien de pire quand on pourrit la vie
46:26 de votre enfant, c'est horrible.
46:28 Eh bien là, si j'ai bien compris la tendance lourde
46:32 de l'administration de l'éducation nationale,
46:35 c'est quoi qu'il arrive, sans discernement,
46:38 sans regarder au cas par cas ce qui se passe,
46:41 allez, on ouvre le parapluie pour protéger le fonctionnaire.
46:46 Donc quoi qu'il arrive, vous voyez,
46:48 dans deux circonstances différentes,
46:51 l'éducation nationale ne remplit pas son office.
46:54 Mais ça va changer, ça devrait changer,
46:57 puisque demain, déjà, Gabriel Attal va rencontrer
47:00 le nouveau recteur de l'Académie de Versailles
47:03 et il y a tout un audit qui est en train d'être fait.
47:05 Il nous reste exactement 3 minutes 30, s'il vous plaît,
47:08 et je veux vraiment qu'on termine par ce sujet,
47:10 et on aurait dû même commencer par ça.
47:12 Puisque je le dis, à 20h, Emmanuel Macron va être interviewé,
47:15 on débriefera, mais on reviendra sur nos thématiques,
47:18 il va très certainement parler d'écologie.
47:20 Sur le front de l'écologie, on apprend jeudi
47:22 qu'une vaste coalition parlementaire transpartisane,
47:25 qui exclut dans cette coalition le Rassemblement national,
47:28 entend présenter en janvier un projet de loi
47:31 visant à bannir le climato-scepticisme des médias.
47:34 L'objectif de ce projet de loi,
47:36 il est en fait d'interdire dans le débat public
47:38 toute remise en question du dérèglement climatique.
47:41 Qu'est-ce que vous en pensez ?
47:43 On devait entendre Mathieu Bochcotter, mais on n'a pas le temps.
47:46 Je pense que c'est un projet liberticide.
47:49 Je l'ai vécu personnellement, si vous permettez que je vous raconte ça.
47:52 J'étais dans une autre chaîne de télévision,
47:55 opposée à Brune Poirson,
47:58 qui était à l'époque secrétaire de l'Environnement.
48:00 C'est en pleine canicule, il y a peut-être 4-5 ans, pleine canicule.
48:03 Et je me permets de lui dire,
48:05 madame, je crois au réchauffement climatique.
48:09 Je crois même au rôle de l'homme dans le réchauffement climatique.
48:14 Mais je ne sais pas si vous pouvez le quantifier.
48:17 Elle avait vu le démon.
48:19 À peine repartie à son ministère,
48:22 elle expliquait que les propos de Golnadel étaient criminels.
48:25 C'est-à-dire qu'on criminalise le simple fait d'avoir des doutes
48:29 sur ce que dit le GIEC, ou le niveau exactement.
48:32 J'ai un client et ami qui s'appelle Christian Gérondeau.
48:35 Il s'est permis, c'est un grand spécialiste de la chose,
48:38 il s'est permis de dire que si la Chine et l'Inde
48:41 continuent à polluer comme ça,
48:44 et que nous, avec notre bilan carbone,
48:46 et bien honorable, on tue l'économie,
48:50 ça ne servira de rien pour le climat.
48:52 Vous n'imaginez pas tout ce qu'il a reçu sur la figure.
48:56 Là, on essaye, ces gens-là,
48:58 essayent de nous fermer à tout jamais,
49:02 à tout jamais la possibilité de poser des questions.
49:05 Vous êtes un climato-sceptique,
49:07 Stephen Connin, l'ancien directeur d'Obama,
49:12 scientifique, il a fait le climat d'incertitude.
49:16 Il explique qu'on ne sait pas tout.
49:18 Il a été voué aux gémonies, pardon d'avoir été trop long.
49:21 - Pas du tout, il nous reste une minute vingt-treize.
49:23 - Non, d'abord, ce n'est pas le réchauffement,
49:24 c'est le dérèglement climatique.
49:26 L'erreur, c'est de croire que c'est simplement
49:27 la question du réchauffement.
49:28 D'ailleurs, c'est pour ça que nos concitoyens,
49:30 pour une part, n'y comprennent plus rien.
49:31 On leur annonce des réchauffements,
49:32 puis ils voient des pluies du Vienne,
49:35 ils voient des glaciers, etc.
49:37 C'est un dérèglement climatique
49:38 qui touche de manière différente les pays.
49:40 Voilà, ça c'est la première chose.
49:41 La deuxième chose, c'est que normal qu'il y ait un débat
49:43 et donc on ne peut pas interdire le débat par des lois.
49:47 C'est normal qu'il y ait un débat sur l'ampleur de ce dérèglement,
49:50 sur les moyens de lutter contre.
49:52 Et c'est normal qu'il y ait un doute de la part de nos concitoyens
49:55 parce qu'ils ont l'impression que, eux, en tant qu'individus,
49:58 on leur met une pression maximum pour se comporter,
50:01 être parfaits dans les comportements individuels.
50:06 Mais que par contre, à côté, on ne fait pas grand-chose
50:09 par rapport à ce dérèglement climatique.
50:12 En tous les cas, on est bien en deçà.
50:14 Excusez-moi, je vais prendre un exemple, vous allez comprendre.
50:16 J'ai regardé les publicités d'un gigantesque paquebot
50:20 qui va être mis en service de 7500 places.
50:24 7500 places.
50:26 - Un paquebot français ?
50:27 - Un paquebot, je crois, je ne sais plus si c'est français ou autre,
50:29 qui était dans le port de Marseille.
50:31 J'ai vu les images.
50:32 Ça va être le plus grand paquebot du monde,
50:34 pour les plus grandes croisières.
50:36 Excusez-moi, franchement, je ne sais pas comment ça se passe,
50:39 mais moi, ces paquebots-là, je pense qu'il faut les interdire
50:41 dans les ports français.
50:43 Vous savez que quand un bateau comme ça est dans le port de Marseille,
50:46 la pollution qu'il livre, c'est 40 000 voitures qui tombent en 3 jours.
50:51 - Eh bien, nous n'irons pas dans ce paquebot.
50:53 Non pas parce que j'ai le mal de mer.
50:55 - Non, non.
50:56 - Allez-y, allez-y.
50:57 - On parle un peu trop tard.
50:59 - Vous savez que le président ne vous attend pas.
51:01 Allez-y.
51:02 - J'avais pris un pari, et comme j'essaye de tenir mes paris,
51:06 je pense qu'il faut demander à Geoffroy Lejeune d'aller chez le coiffeur.
51:10 - Allez-y, on l'embrasse.
51:12 - Très grave.
51:13 - Oui, on l'embrasse, Geoffroy Lejeune.
51:14 - Mais il m'a dit que je n'étais pas capable de le faire.
51:16 - On l'embrasse, Geoffroy Lejeune.
51:17 - Dans les Angolades, je lui ai dit...
51:18 - J'attends l'article dans le JDD.
51:20 - Mais vous y êtes allé il n'y a pas longtemps.
51:22 - Moi, je n'ai rien à faire.
51:23 - Ça va plus vite.
51:24 - Je pense justement que je suis jaloux.
51:27 - Allez-y. La publicité, on revient dans un instant, je le dis, à 20h.
51:29 Emmanuel Macron qui va être interrogé par Anne-Claire Coudray et Olivier Delahousse.
51:35 Leur dépôt, bien sûr.
51:36 On va débriefer rapidement ce qu'a dit Emmanuel Macron,
51:39 mais ensuite, on reviendra sur d'autres thématiques,
51:41 et je peux vous dire qu'on a plein de sujets à traiter.
51:43 À tout de suite.
51:44 Merci d'avoir regardé cette vidéo !