Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et l'invité Emmanuel Chambaud, secrétaire général de l'UFAP UNSA
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Française, français, la situation est grave.
00:00:09On est bien là ou pas ?
00:00:10On est bien !
00:00:11Française, français, la situation est grave, tu laisses un blanc.
00:00:16Voilà, voilà, c'est ça.
00:00:17Après, un blanc d'une durée indéterminée.
00:00:20Je crois pendant 10 ans.
00:00:21Voilà, c'est le plus grand blanc de la Terre.
00:00:24On est ravis de vous retrouver.
00:00:250826-300-300, Les Vraies Voix, Guy Reytin, vous l'avez entendu.
00:00:30Et puis, vous pouvez nous laisser des messages au 0826-300-300 avec mon Philippe David.
00:00:35Bonjour mon Philippe David.
00:00:36Bonjour ma Cécile de Ménibus.
00:00:37Vous serez mon premier ministre.
00:00:38Oh bah, magnifique !
00:00:39Tiens, vous voulez que je fasse écouter quelque chose ?
00:00:40Avant le deuxième, hein ?
00:00:41Tiens, bah écoutez ça.
00:00:42Oui, on écoute.
00:00:43Râle-bol du bashing des jeux, quoi !
00:00:46Elle a raison !
00:00:47Arrêtez, mais râle-bol !
00:00:48Râle-bol à tous ces peines à jouir qui n'ont pas du tout envie
00:00:58qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble.
00:01:01Râle à casquette !
00:01:03De toute façon, on est là et on le fait.
00:01:06Cécile de Ménibus, dans un mois, elle va faire trempette dans la Seine, Adi Delgaux.
00:01:10Vous y allez avec elle ?
00:01:11Absolument pas.
00:01:12Espèce de peine à jouir.
00:01:13Célibe Billiger, encore moins.
00:01:15Espèce de peine à jouir.
00:01:16Vous êtes une jouisseuse, Françoise de Gaulle.
00:01:18Espèce de gauche, vous allez y aller.
00:01:19Mais certainement pas, même pas en rêve.
00:01:21De toute façon, je ne veux pas me baigner avec...
00:01:22Non, vous êtes une peine à jouir.
00:01:23Mais je ne veux pas me baigner avec Emmanuel Macron et Laurent Nunez, surtout.
00:01:25Vous baignez avec Adi Delgaux ?
00:01:26Mais bien sûr, mais...
00:01:27Si, Laurent Nunez, je veux bien.
00:01:29Ecoutez, ce n'est pas ça le truc.
00:01:30Moi, je trouve qu'elle a...
00:01:31Excusez-moi, arrêtez de lui taper dessus.
00:01:32Elle a absolument raison.
00:01:33Et ça me fait marrer.
00:01:34Il y a un côté...
00:01:35Mais vous êtes comme une peine à jouir.
00:01:36Vous n'allez pas vous baigner.
00:01:37Non, je ne veux pas me baigner.
00:01:38Mais elle ne parlait pas de ça.
00:01:39Elle parlait des jeux, en règle générale, de tous les peines à jouir, qui râlent, qui gueulent.
00:01:41Qui vont se baigner.
00:01:42Quatre peines à jouir.
00:01:43Vous êtes un peine à jouir.
00:01:44Vous, vous y allez.
00:01:45Moi, plus sérieusement, je trouve que c'est honteux que la 21e personnalité de l'État,
00:01:49parce que la mairesse de Paris est constitutionnellement la 21e personnalité de l'État.
00:01:53On ne peut pas parler comme ça.
00:01:54Quand Emmanuel Macron raconte n'importe quoi...
00:01:55On finit le sondage.
00:01:56Maxime, Aude, vous allez vous baigner ou pas ?
00:01:58Non.
00:01:59J'ai des têtes.
00:02:00J'ai de la fierté de Macron.
00:02:01Ecoutez, vous avez 100% de peine à jouir dans le studio des vraies voix, Cécile.
00:02:04Et on assume.
00:02:05Et on assume.
00:02:06Là où vous êtes tordu et torfe, comme je vous reconnais, ces propos, vous mélangez tous.
00:02:11Ces propos ne parlaient pas des gens qui ne voulaient pas se baigner.
00:02:13On peut parler des gens qui râlent comme vous, comme Philippe Bilger depuis des mois et des mois.
00:02:17Alors que Sébastien Ménard et moi-même, nous nous réjouissons des jeux.
00:02:24Mais comment ? Mais qu'est-ce que j'apprends ?
00:02:26Et pourtant, nous subissons aussi, je dirais, un certain nombre de désagréments au quotidien.
00:02:32Non, ça va, vous habitez pas Paris.
00:02:33Je vois pas ce que vous subissez à Biarritz.
00:02:35Excusez-moi.
00:02:36Ça y est ? Vous avez fini de râler ? On peut y aller ?
00:02:38Parce que ça va durer deux heures.
00:02:39Vraiment des peines à jouir.
00:02:40Elle est en forme, Françoise Devoy.
00:02:43Je suis à fond.
00:02:44Elle est en forme de quoi ?
00:02:49Elle est à fond, j'adore, c'est drôle.
00:02:51Bienvenue à tous.
00:02:53On y va les amis, au sommaire de cette émission, plus sérieusement à 17h30.
00:02:57Le grand débat du jour.
00:02:58Neuf jours après l'évasion, au cours de laquelle deux surveillants pénitentiaires ont été abattus,
00:03:03des révélations montrent que Mohamed Amra dirigeait son entreprise criminelle depuis sa cellule.
00:03:07Il disposait de téléphones, de chichas, de livraisons de cannabis, de nourriture.
00:03:11Il négociait des achats d'armes lourdes.
00:03:13Il donnait même des instructions en temps réel lors des livraisons de drogues ou d'attaques de gangs rivaux.
00:03:18Alors parlons vrai.
00:03:19Y a-t-il laxisme dans les conditions de détention en France ?
00:03:22Est-ce que l'État laisse faire pour acheter la paix sociale dans les prisons ?
00:03:25Est-ce que cela fait encore baisser la peur de la prison
00:03:28quand on voit qu'on peut y mener ses opérations mafieuses en toute tranquillité et en toute sécurité ?
00:03:34Et à cette question, la prison est un système corrompu.
00:03:37Vous dites oui à 96%, vous voulez réagir le 0826-300-300.
00:03:41Et on posera la question à Emmanuel Chambaud, qui est secrétaire général de l'UFAP-UNSA,
00:03:45justice et syndicat de gardien de prison.
00:03:48Et puis dès 8h30, le coup de projecteur des vraies voix.
00:03:50Ils ont entre 35 et 28 ans.
00:03:53Le Premier ministre Gabriel Haddad va se débattre ce soir avec le président du RN, Jordan Bardella.
00:03:58Émission aux allures de débat, d'entre deux tours d'une présidentielle
00:04:01où les autres listes se sentent forcément un petit peu lésées.
00:04:05Et ça met en scène l'alternative affiche finalement entre Macron et Le Pen en 2017 et 2022.
00:04:11Alors parlons vrai. Est-ce que Attal et Bardella représentent la nouvelle génération de politique ?
00:04:16Est-ce qu'ils sont quelque part en train de ringardiser Macron et Le Pen ?
00:04:20Les imagineriez-vous face à face en 2027 ?
00:04:23Et à cette question, débat Attal-Bardella, la nouvelle génération de politique est-elle crédible ?
00:04:27Et bien vous dites non à 83%.
00:04:29Vous voulez réagir encore et toujours, ôdez son sourire légendaire.
00:04:33Ils vous attendent au 0826-300-300.
00:04:36Vous souhaitez les bienvenus, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:05:03Je me sens un peu fatigué parce que j'ai passé une très bonne soirée hier soir mais j'ai peu dormi.
00:05:09Je demande bien ce qu'il s'est passé hier soir.
00:05:12Il y a des questions.
00:05:13Non mais il ne faut pas...
00:05:15Mais donc je risque de perdre au jeu.
00:05:18Allez, très bien.
00:05:20Comme tous les jeudis.
00:05:22Excusez-moi, Sébastien Ménard, nous on n'est pas comme le gouvernement, on anticipe les réponses.
00:05:29Ça s'appelle une dictature.
00:05:32Françoise Degoy est avec nous.
00:05:34Bonjour Françoise.
00:05:36Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech, consultant et président du comité éditorial du journal Quotidien Presse Libre.
00:05:42Ça va ce journal ?
00:05:43Il va bien, on vous attend d'ailleurs.
00:05:45Il va boire de la saucisse éventuellement.
00:05:47La fête de l'humain, le bien-être olympique.
00:05:51On y va !
00:05:52Et alors, le club de basket, Paula Hortès, qui n'est pas du tout une actrice porno.
00:05:57C'est Paula.
00:05:58À quand le curling ?
00:06:01Ça n'est pas un gâteau à faire, apéritif Philippe.
00:06:03Non, non, mais de toute façon, j'imagine pas trop Sébastien Ménard sur des patins avec un balai.
00:06:07Mais bon, c'est tout.
00:06:08Bravo. Patins, patins, quand vous y allez.
00:06:10Rouler des patins, oui, mais pas sur un balai.
00:06:14Allez, on plaisante, on fait un petit peu d'humour, ça fait du bien.
00:06:17On écoute notre répondeur au 0826-300-300.
00:06:21Bonjour, je suis Diane de Perpignan.
00:06:23Pendant le Covid, où ils étaient là sans sel, ils étaient bien chez eux au repos, qui était sans sel,
00:06:29quand on allait aux commissions, c'était bien les caissières qu'ils ouvraient au risque de leur vie,
00:06:34il y en a qui sont mortes au risque de leur vie, ça c'était essentiel.
00:06:37Les agriculteurs, parce que c'est eux qui nous ont donné à manger, ça c'était essentiel.
00:06:41La SNCF, vous voyez, moi je ne les trouve pas si essentielles, c'est ça pour gagner 1900 euros par mois.
00:06:461900 euros de primes, excusez-moi, 1900 euros de primes.
00:06:50Merci, au revoir.
00:06:52Considérée comme essentielle.
00:06:54L'accent est délicieux, mais je n'ai pas tout compris.
00:06:57Pendant le Covid, la SNCF, elle était arrêtée, le pays, c'est maintenu,
00:07:01ils ne sont pas si essentiels que ça, parce que les agriculteurs, ils travaillaient,
00:07:04les caissières, il y en a qui sont mortes quand elles travaillaient,
00:07:06et elle dit 1900 euros de primes, c'est quand même bien payé pour ne pas bloquer le pays.
00:07:10En fait, au niveau des primes, je suis surtout choqué par le fait que les cheminots aient 1900 comme les policiers.
00:07:17Je trouve anormal que les policiers n'aient pas davantage.
00:07:20Oui, ça c'est vrai, vous avez raison.
00:07:22Je ne comprends pas bien le raisonnement.
00:07:24Bien sûr que pendant le Covid, la SNCF n'était pas essentielle,
00:07:26puisqu'on avait interdiction de se déplacer.
00:07:28Donc forcément, elle était mise à l'arrêt.
00:07:30Je la trouve, notre auditrice...
00:07:32Non, je pense qu'elle joue sur le terme en disant essentielle.
00:07:34Je pense que c'est essentiel.
00:07:36Heureusement que vous avez des gens qui savent faire rouler des trains.
00:07:39Je veux bien qu'on dise qu'ils ne foutent rien les cheminots,
00:07:42mais la réalité, c'est que quand vous êtes au volant d'un TGV
00:07:45qui roule à 400 dans la grande ligne droite d'Avignon,
00:07:48excusez-moi, il faut savoir faire son travail.
00:07:50Moi, je ne suis pas choqué par l'idée d'aider un peu les fonctionnaires
00:07:55qu'on va nécessairement solliciter beaucoup sur cette séquence,
00:07:58pour autant qu'on les sollicite beaucoup.
00:08:00Donc s'ils sont effectivement beaucoup plus sollicités qu'à l'accoutumée...
00:08:03Et donc ça doit être du cas par cas ?
00:08:05Je pense qu'il faut effectivement que ça soit du cas par cas.
00:08:08On reparlera d'autres sujets un peu plus tard,
00:08:10mais il est normal en tout cas que les forces de l'ordre soient,
00:08:12en tout cas, ce qui n'est pas le cas,
00:08:14un peu plus aidées que d'autres.
00:08:16En tout cas, merci beaucoup Diane de Perpignan.
00:08:19Et pour éviter le trin-trin,
00:08:22dans un instant, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu,
00:08:26et puis notre réquisitoire de notre procureur.
00:08:29On parle de quoi Philippe ?
00:08:31De Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron,
00:08:33deux discours de tempérament.
00:08:35Vous êtes les bienvenus sur Sud Radio,
00:08:38en tout cas jusqu'à 20h avec les vrais voix.
00:08:41A tout de suite !
00:08:42Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:08:46Les vrais voix Sud Radio, 17h-20h,
00:08:48Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:51Avec Philippe David, on est ravis de vous accueillir tous les jours,
00:08:55avec des menus, j'espère, appétissants.
00:08:58Caloriques et hyper protéinés.
00:09:00Oui, absolument, c'est bien pour les vacances à venir.
00:09:04En tout cas, on espère que vous avez passé une très jolie journée.
00:09:07On est jeudi.
00:09:08Le jeudi, c'est toujours un peu plus compliqué que...
00:09:12Comme ces choses-là sont dites.
00:09:14C'est la bascule avant le week-end.
00:09:16Françoise a toujours peur qu'on parle d'elle.
00:09:19Vous avez raison, Françoise.
00:09:22J'ai menti, je parlais bien de vous, effectivement.
00:09:25Donc le mardi, c'est dur aussi.
00:09:28Vous savez quoi ? L'an prochain, je m'illuminerai comme ça.
00:09:31Vous resterez entre vous, je serai très content.
00:09:33Vous raconterez des trucs, tout le monde applaudira à vos éditos débiles.
00:09:36Philippe David, il n'y aura aucune contradiction.
00:09:38Ça sera une peine à jouir de moins.
00:09:42Allez, dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:46Bonsoir, Félix.
00:09:47Bonsoir, tout le monde.
00:09:48Bonsoir.
00:09:49On est à fond.
00:09:50On va parler de la nouvelle kalénonie, des obsèques de Jean-Claude Godin
00:09:53et de la grève dans l'audiovisuel public.
00:09:55Toutes les stations, les radios, les télés en France, quelque chose.
00:09:58Aujourd'hui, c'était de la musique et des messages de grève.
00:10:00En trois mots, ça donne apaisement, adieu et fusion.
00:10:02Voilà quelqu'un de sérieux, Félix Mathieu.
00:10:04De suite, le réquisitoire du procureur.
00:10:07Les Vraies Voix Sud Radio.
00:10:09Le réquisitoire du procureur.
00:10:11Philippe Bilger.
00:10:12Et c'est une analyse verbale du discours d'Attal
00:10:15sur lequel vous allez vous étirer, monsieur le procureur.
00:10:17J'ai, hier, en écoutant le discours de Gabriel Attal
00:10:21lors de l'hommage national,
00:10:23et en le comparant à celui qu'aurait tenu Emmanuel Macron,
00:10:27j'ai trouvé vraiment le discours de Gabriel Attal
00:10:31dans sa factualité tragique, dans son réalisme,
00:10:36au fond, très objectif et très précis,
00:10:39révélateur d'un caractère pragmatique, réaliste, actif,
00:10:44très différent de celui du président,
00:10:47tel que j'aurais imaginé son discours,
00:10:50comparable au précédent,
00:10:52dans l'irisme, parfois même jusqu'à l'abstraction,
00:10:55et au pire, jusqu'à l'enflure.
00:11:03Et donc, c'est très passionnant de voir cette banalité
00:11:07que deux discours, deux tempéraments,
00:11:10deux caractères radicalement différents.
00:11:13Françoise de Gaulle.
00:11:17Non mais vous êtes complètement envoûté par Gabriel Attal.
00:11:19J'ai ajouté, pas d'idolâtrie,
00:11:21c'est une analyse technique.
00:11:23Allez, ce discours n'est ni beau, ni grand, ni bon,
00:11:27il est juste froid, il est juste effectivement factuel,
00:11:30je n'ai jamais trouvé Emmanuel Macron grandiose
00:11:32dans ses discours non plus,
00:11:33il est bien plus fort dans son contact direct.
00:11:35Franchement, ce discours, il n'y a pas de quoi se relever la nuit,
00:11:38mais je vous laisse absolument juge de vos émotions.
00:11:40Sébastien Minard.
00:11:42Si, moi je suis complètement aligné,
00:11:45sauf jusqu'à l'enflure.
00:11:47Jusqu'à l'enflure, je ne souscris pas, monsieur le procureur.
00:11:51Non, je suis d'accord que souvent,
00:11:54on a des envolées lyriques
00:11:58qui nous envoient vers un imaginaire
00:12:00parfois un peu incertain
00:12:02quand le président essaye de transcender le réel.
00:12:05Là, pour le coup, on a Gabriel Attal
00:12:07qui colle au réel
00:12:08et qui met des mots sur ce que pensent
00:12:10les Françaises et les Français.
00:12:11Donc, bravo à lui.
00:12:15C'est pas gentil du tout ça, monsieur le réalisateur.
00:12:17Mais c'est bien sûr, merci le réalisateur.
00:12:19Allez les amis, tout de suite,
00:12:21les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:23Les vrais voix sud-radio.
00:12:253 mots dans l'actu qui sont Félix,
00:12:27apaisement, adieu et fusion.
00:12:28L'apaisement, oui, mais pas de retour en arrière,
00:12:30dit Emmanuel Macron de passage en Nouvelle-Calédonie.
00:12:33Il donne un mois pour négocier sur l'avenir de l'archipel.
00:12:36Il souhaite aussi un vote des Calédoniens.
00:12:38L'adieu de Marseille à Jean-Claude Godin,
00:12:40les obsèques de l'ancien maire
00:12:41avaient lieu aujourd'hui en présence de Brigitte Macron,
00:12:43Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi
00:12:45ou encore Albert II de Monaco.
00:12:47Et puis, les ambitieux,
00:12:48ils voient une BBC à la française,
00:12:50les nostalgiques UNO,
00:12:51RTF du XXIe siècle,
00:12:53les chaînes de télé et de radio publiques
00:12:55étaient en grève aujourd'hui
00:12:56contre le projet de fusion
00:12:57dans une entreprise unique du service public.
00:13:01Les vrais voix sud-radio.
00:13:04L'adjudant-chef Xavier Salou,
00:13:06le gendarme Nicolas Molinari,
00:13:08Chrétien Nérégote,
00:13:10Stéphanie Doca,
00:13:12Pierre-Yves Girole
00:13:14et Djibril Salou.
00:13:16Une minute de silence pour les morts des émeutes
00:13:18et puis, beaucoup de paroles échangées.
00:13:20Ensuite, en Nouvelle-Calédonie,
00:13:22arrivé sur place, Emmanuel Macron
00:13:23entend promouvoir l'apaisement
00:13:25mais sans retour en arrière
00:13:26suite aux trois référendums perdus
00:13:28par le camp indépendantiste ces dernières années.
00:13:30L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:13:32L'apaisement ne peut pas être
00:13:33de ne pas respecter l'expression populaire
00:13:35qui s'est déjà jouée.
00:13:36L'apaisement ne peut pas être
00:13:38de nier en quelque sorte un chemin
00:13:40qui a déjà été fait.
00:13:42Néanmoins, nous devons remettre
00:13:44toutes les parties prenantes autour de la table.
00:13:46La première chose, c'est l'ordre,
00:13:48le calme, la paix
00:13:50et la situation qui est encore
00:13:52aujourd'hui en cours.
00:13:54Evidemment, nous préoccupent, je sais,
00:13:56la très grande fatigue de beaucoup de familles,
00:13:58l'inquiétude. Dans les prochaines
00:14:00heures et les prochains jours,
00:14:01ce seront de nouvelles opérations massives
00:14:03qui seront programmées partout où c'est nécessaire.
00:14:05Le chef de l'État donne quelques semaines
00:14:07aux différentes parties prenantes pour négocier.
00:14:09Il promet un point d'étape d'ici un mois
00:14:10et souhaite à terme un vote des Calédoniens
00:14:12en cas d'accord sur l'avenir institutionnel
00:14:14de l'archipel. Le chef de l'État promet aussi
00:14:16une aide d'urgence pour la reconstruction
00:14:18suite aux dégâts des émeutes. Enfin, il ne souhaite
00:14:20pas de prolongation de l'état d'urgence, justement.
00:14:22Finalement, son séjour là-bas
00:14:24n'a pas été totalement inutile.
00:14:26Quoique, l'apaisement,
00:14:28on ne change rien
00:14:30et en même temps, il promet une sorte
00:14:32de compromis qui va se dégager.
00:14:34Mais peut-être,
00:14:36pourriez-vous m'éclairer ?
00:14:38C'est pas mal. Je trouve que, honnêtement, c'est pas mal.
00:14:40Il est dans une logique de donnant-donnant.
00:14:42Je pensais que ça serait plus fiasco que ça.
00:14:44Je pensais aussi qu'il annoncerait
00:14:46le retrait du projet.
00:14:48Il ne l'annonce pas, mais quand même,
00:14:50quand on lui pose la question, il explique,
00:14:52il dit bien les choses. Si le calme
00:14:54est revenu, si tout le monde fait preuve de bonne volonté,
00:14:56là, on prendra du temps,
00:14:58on n'ira pas au Congrès.
00:15:00Il veut essayer de donner,
00:15:02comme le dit l'expression,
00:15:04un peu de temps au temps
00:15:06pour faire en sorte que
00:15:08les interlocuteurs sur place se reparlent.
00:15:10Ce qui, au moment où on se parle, n'est toujours pas le cas.
00:15:12Allez, on passe aux relignes des européennes,
00:15:14avec deux records aujourd'hui.
00:15:40...
00:15:52Deuxième mot, l'adieu de Marseille à son ancien maire.
00:15:54...
00:15:56Les obsèques de Jean-Claude Gaudin se tenaient en présence
00:15:58de Brigitte Macron, Nicolas Sarkozy,
00:16:00Christian Estrosi, Albert II de Monaco,
00:16:02entre autres l'ancien maire de Marseille,
00:16:04mais aussi, mais aussi,
00:16:06ancien sénateur, notamment, entre autres,
00:16:08en fonction, comme l'a rappelé,
00:16:10le président de la Chambre Haute, Gérard Larcher,
00:16:12lui aussi présent à Marseille.
00:16:14Notre peine, c'est aussi la mienne.
00:16:16Quand j'avais, comme beaucoup d'autres,
00:16:18noué des liens d'estime et d'amitié avec Jean-Claude Gaudin,
00:16:20je vois les Marseillaises et les Marseillais
00:16:22nombreux, et je les ai sentis
00:16:24profondément attachés
00:16:26à leur maire.
00:16:28Rendre hommage à Jean-Claude Gaudin,
00:16:30c'est célébrer son indéfectible
00:16:32attachement à Marseille.
00:16:34Et puis, le quartier de Mazargues.
00:16:36Cet ancrache territorial
00:16:38qui est aussi
00:16:40Zin-Zacharie, c'est dans cet univers
00:16:42qui a aussi inspiré Pagnol,
00:16:44que naît alors en lui l'envie,
00:16:46dit-il, à l'âge de 15 ans
00:16:48de devenir sénateur.
00:16:50Gérard Larcher, le président du Sénat
00:16:52aux obsèques de Jean-Claude Gaudin,
00:16:54quant à Emmanuel Macron absent, on en parlait pour cause de Nouvelle-Calédonie,
00:16:56eh bien, il a fait lire un message
00:16:58par son directeur de cabinet.
00:17:00Et le troisième mot, la fusion de l'audiovisuel,
00:17:02le public, l'examen, est reporté, Félix.
00:17:04Oui, reporté à l'Assemblée nationale
00:17:06La Nouvelle-Tombe en ce jour de grève sur toutes les antennes publiques.
00:17:08En raison d'un appel à la grève,
00:17:10nous ne sommes pas en mesure de vous proposer
00:17:12nos programmes habituels.
00:17:14Nous vous prions de nous en excuser.
00:17:16De la musique et des messages d'excuse
00:17:18un peu comme ça sur toutes les antennes en France
00:17:20quelque chose. L'examen du projet
00:17:22controversé de fusion de l'audiovisuel public
00:17:24prévu cette semaine est reporté probablement
00:17:26en juin en raison du temps pris par le projet de loi
00:17:28agricole, figurez-vous, et ce
00:17:30alors que plusieurs centaines de salariés de l'audiovisuel
00:17:32public ainsi que des personnalités
00:17:34surtout de gauche se sont rassemblés
00:17:36près du ministère de la Culture à Paris
00:17:38pour protester contre ce projet. Fusion
00:17:40de toutes les radios et télévisions publiques
00:17:42dans une entreprise unique. Fusion aussi
00:17:44avec les chaînes extérieures comme
00:17:46France 24 et Radio France Internationale.
00:17:48Merci beaucoup Félix Mathieu. Allez,
00:17:50dans un instant, le grand débat du jour
00:17:52on va revenir sur cette évasion de
00:17:54Mohamed Amra à 1,25 mille. Le Parisien
00:17:56révèle que l'homme pourrait utiliser
00:17:58pouvait en tout cas utiliser des téléphones
00:18:00en prison pour gérer ses réseaux.
00:18:02Alors parlons vrai, y a-t-il un laxisme sur
00:18:04les conditions de détention ? Est-ce que l'Etat laisse
00:18:06faire pour acheter la paix sociale
00:18:08dans les établissements pénitentiaires ?
00:18:10Est-ce que cela fait encore baisser la peur de la prison
00:18:12quand on voit qu'on peut y mener ses opérations
00:18:14mafieuses en toute tranquillité
00:18:16et en toute sécurité à cette question ?
00:18:18La prison est-elle un système corrompu ?
00:18:20Vous dites oui à 97%, vous voulez
00:18:22réagir le 0 826 300 300.
00:18:24Notre invité sera Emmanuel Chambaud,
00:18:26secrétaire général de l'UFA Punsa,
00:18:28justice et syndicat des
00:18:30gardiens de prison. On vous souhaite la bienvenue
00:18:32et bien entendu vous pouvez réagir
00:18:340 826 300 300. On vous attend !
00:18:36Les vraies voix sur le radio
00:18:3817h 20h
00:18:40Philippe David, Cécile de Ménibus
00:18:42Les vraies voix sur le radio
00:18:4417h 20h
00:18:46Philippe David, Cécile de Ménibus
00:18:48On vous souhaite la bienvenue,
00:18:50on est ravis de vous accueillir
00:18:52en tout cas dans cette émission et que vous nous accueillez
00:18:54bien sûr chez vous, où que vous soyez
00:18:56où que vous êtes en standard
00:18:580 826 300 300 parce que cette émission
00:19:00ne peut pas se faire sans vous, elle se fait
00:19:02pour vous surtout, pour des éclairages
00:19:04sur l'actualité et que vous puissiez
00:19:06vous faire une idée
00:19:08même si vous en avez déjà une. Avec
00:19:10Philippe Bilger aujourd'hui, Françoise Degoy et Sébastien
00:19:12Ménard. Allez tout de suite
00:19:14le grand débat du jour, on est ensemble avec
00:19:16Philippe David jusqu'à 19h.
00:19:18Les vraies voix sur le radio
00:19:20Le grand débat du jour
00:19:22Un directeur de prison condamné
00:19:24à 4 ans de prison ferme
00:19:26Khalid El Khal dirigeait le centre pénitentiaire
00:19:28de Frennes en région parisienne
00:19:30Une enveloppe de 5000 euros en liquide
00:19:32contre téléphone portable, douche quotidienne
00:19:34plat de traiteur et même champagne
00:19:36servi en cellule. Les résultats sont importants
00:19:3863 téléphones portables saisis
00:19:4024 clés
00:19:42USB, 16 cartes
00:19:44SIM. En tout l'an dernier
00:19:4653 000 téléphones
00:19:48ont été saisis en prison
00:19:50Et donc 9 jours après l'évasion
00:19:52au cours de laquelle 2 surveillants pénitentiaires
00:19:54ont été abattus. Des révélations montrent que
00:19:56Mohamed Amra dirigeait son entreprise
00:19:58criminelle depuis sa cellule
00:20:00Il disposait de téléphone, de chicha, de livraison
00:20:02de cannabis et de nourriture et négociait
00:20:04des achats d'armes lourdes
00:20:06Il donnait même des instructions en temps réel
00:20:08lors de livraison de drogue ou d'attaque de gangs
00:20:10Grévaux Philippe. Alors parlons vrai, y a-t-il
00:20:12un laxisme dans les conditions
00:20:14de détention en France ? Est-ce que l'Etat
00:20:16laisse faire pour acheter la paix sociale dans les
00:20:18établissements pénitentiaires ? Est-ce que
00:20:20cela fait encore baisser la peur de la prison
00:20:22quand on voit qu'on peut y mener ses opérations
00:20:24mafieuses en toute tranquillité
00:20:26et surtout en toute sécurité ? Et à cette
00:20:28question, la prison est un système corrompu
00:20:30vous dites oui à 97%
00:20:32Aude et les vrais voix attendent vos appels
00:20:34au 0826 300 300
00:20:36Et notre invité Emmanuel Chambaud est avec nous
00:20:38secrétaire général de l'UFAP
00:20:40justice
00:20:42syndicat de gardiens de prison. Bonsoir, merci
00:20:44d'être en direct sur Sud Radio
00:20:46et d'avoir accepté notre invitation
00:20:48Philippe Bilger, la question
00:20:50que l'on pose forcément c'est
00:20:52est-ce que la prison est un système corrompu ?
00:20:54On est en droit de se poser peut-être cette question
00:20:56Alors, il me semble que la question
00:20:58de Sud Radio est trop bienveillante
00:21:00parce que
00:21:02paradoxalement
00:21:04parce qu'elle laisse croire
00:21:06qu'en réalité l'Etat
00:21:08délibérément accepte
00:21:10l'état de dégradation absolue
00:21:12de la prison
00:21:14comme s'il y avait l'indécence
00:21:16de sa part pour
00:21:18stopper la fronde sociale
00:21:20mais pas du tout. Nous avons
00:21:22un état qui est complètement
00:21:24dépassé depuis
00:21:26je dirais 40 ans et encore
00:21:28plus depuis Emmanuel Macron
00:21:30par la crise et le
00:21:32délitement de l'univers
00:21:34pénitentiaire. Premier point
00:21:36et donc il est évident que
00:21:38ce qui a été révélé par le
00:21:40parisien en réalité
00:21:42existe depuis longtemps
00:21:44et Jean-Christophe Couvy
00:21:46ailleurs a démontré
00:21:48qu'il y a une multitude de
00:21:50jeunes amorats dans les prisons
00:21:52qui dirigent de la même
00:21:54manière parfois les
00:21:56activités délictuelles ou criminelles
00:21:58à l'extérieur. Deuxième élément
00:22:00et fini, je trouve anormal
00:22:02que jamais la France
00:22:04n'ait des ministres qui tirent la
00:22:06responsabilité de leurs échecs
00:22:08On a la prison dans
00:22:10un état lamentable. On a
00:22:12deux assassinats. On a
00:22:14un garde-sceau qui
00:22:16en réalité vient assister
00:22:18à des hommages nationaux et
00:22:20n'est capable que de donner
00:22:22des promesses qu'il ne tiendra pas
00:22:24Je me demande si au fond
00:22:26Emmanuel Macron n'a pas
00:22:28rendu un mauvais service à la démocratie
00:22:30en faisant tout
00:22:32en s'occupant de tout
00:22:34les ministres ont l'impression alors qu'ils
00:22:36ne sont jamais responsables de rien.
00:22:38François Sdeboye. À la décharge d'Eric
00:22:40Pomoretti, c'est le seul ministre
00:22:42depuis l'empèbre, j'ai envie de dire
00:22:44en Provence, qui a obtenu une augmentation
00:22:46du budget. Tout est bouffé
00:22:48par le pénitentiaire.
00:22:50On s'en fout. Il l'a quand même
00:22:52obtenu la droite.
00:22:54Sur la cinquième, si vous commencez à faire les décomptes
00:22:56la droite a été bien plus souvent au pouvoir que la gauche
00:22:58par exemple. Donc vous tapez sur vos
00:23:00propres amis mon cher Philippe. Moi je veux
00:23:02bien qu'on dise que tout part en
00:23:04sucette. Effectivement
00:23:06j'ai quand même l'impression, je connais
00:23:08pas l'univers pénitentiaire si ce n'est
00:23:10sur les conditions de vie
00:23:12des prisonniers sur lesquels j'ai fait
00:23:14beaucoup de reportages avec une dame à l'époque
00:23:16qui était extraordinaire sur ce sujet qui s'appelait Christine
00:23:18Boutin et qui avait rendu
00:23:20un rapport extraordinaire sur l'état des prisons.
00:23:22Donc ce volet
00:23:24du business qui se fait
00:23:26avec des gardiens de prison qui ferment
00:23:28les yeux, je veux bien croire que ça existe puisqu'on
00:23:30nous le dit. Mais là encore j'ai l'impression
00:23:32qu'il y a peut-être un problème de lutte de classe.
00:23:34Mon sentiment est quand même que quand vous êtes un gros
00:23:36narcotraficant vous pouvez acheter beaucoup de services
00:23:38y compris de l'extérieur que vous ne pouvez
00:23:40pas acheter quand vous êtes un petit délinquant.
00:23:42Sébastien Ménard.
00:23:44Moi je vais
00:23:46pas souscrire au résultat du
00:23:48sondage Sud Radio chez les auditeurs.
00:23:50Moi je ne pense pas que la prison est un système
00:23:52corrompu. Je pense que c'est
00:23:54un système faillitaire.
00:23:56Voilà, clairement.
00:23:58Je suis quasi convaincu qu'on a
00:24:00des fonctionnaires
00:24:02pénitentiaires ou pénitentiaires
00:24:04je sais pas d'ailleurs comment on dit
00:24:06qui tentent de faire leur boulot
00:24:08mais
00:24:10à 1200, 1300 ou 1400
00:24:12balles par mois
00:24:14subir en sous-effectif
00:24:16vraisemblablement dans des conditions
00:24:18de travail qui sont
00:24:20particulièrement dégueulasses
00:24:22parce que moi en tout cas j'ai eu
00:24:24dans ma vie précédente
00:24:26le plaisir
00:24:28entre guillemets j'entends
00:24:30de visiter une prison.
00:24:32Clairement
00:24:34ça donne pas envie
00:24:36d'y séjourner et ça donne vraisemblablement
00:24:38encore moins envie d'y travailler.
00:24:40Non, non, c'est pas que c'est fait pour ça.
00:24:42Il y a des conditions qui sont du domaine
00:24:44de l'insalurité totale.
00:24:46Ce que je dis c'est que
00:24:48on a aujourd'hui des outils
00:24:50techniques et technologiques pour brouiller
00:24:52les communications.
00:24:54On a aujourd'hui des outils technologiques
00:24:56on nous parle, je sors de
00:24:58Vivatech, mais on nous parle de technologies
00:25:00d'analyse linguistique, etc.
00:25:02Alors si on décidait d'autoriser
00:25:04les téléphones, pourquoi pas, mais à ce moment-là
00:25:06on peut brouiller quand il y a des mots qui paraissent
00:25:08l'intelligence artificielle est capable de faire ça.
00:25:10Mais il faut des outils, il faut des moyens
00:25:12et puis il faut des bras.
00:25:14Par rapport à ce que vous disiez sur les brouillards
00:25:16par exemple la prison de la santé
00:25:18ce sont les riverains et c'est tout à fait
00:25:20normal que c'est une prison au cœur de Paris
00:25:22et qui râle
00:25:24en disant non seulement
00:25:26vous brouillez vos détenus, ok, mais vous brouillez
00:25:28l'ensemble des immeubles.
00:25:30Il y a aujourd'hui des outils technologiques
00:25:32qui vous permettent de brouiller
00:25:34comme le dit Cécile
00:25:36de manière très précise.
00:25:38Mais il faut mettre les moyens.
00:25:40Il faut revaloriser le personnel pétentiaire
00:25:42il faut recruter massivement
00:25:44il faut construire des prisons
00:25:46il faut le dire au cadre de la justice qu'on mérite.
00:25:48Les amis, on a un invité qui est avec nous
00:25:50Emmanuel Chambaud, secrétaire général
00:25:52de l'UFA Punsa Justice, syndicat des gardiennes
00:25:54prison. Moi la première question
00:25:56que j'ai envie de vous poser c'est que
00:25:58tout ça porte un discrédit
00:26:00incroyable sur
00:26:02la profession en fait.
00:26:04Je voudrais juste m'exprimer en réaction
00:26:06à ce qu'ont dit certains de vos invités.
00:26:08Non, les agents pénitentiaires ne sont pas corrompus
00:26:10la pénitentiaire n'est pas corrompue
00:26:12le système est à bout de souffle.
00:26:14C'est ce que vient de dire votre dernier invité, le système est à bout de souffle
00:26:16c'est-à-dire depuis 30 ans
00:26:18et ce n'est pas d'aujourd'hui, ça fait 30 ans que je suis rentré dans cette
00:26:20administration, tous les politiques nous ont
00:26:22abandonnés.
00:26:24Peu importe l'étiquette politique, on n'a jamais
00:26:26pris en compte les besoins réels de l'administration
00:26:28pénitentiaire et des agents qui essayent
00:26:30d'exercer leur fonction en toute dignité.
00:26:32Parce qu'entendez qu'aujourd'hui on n'a
00:26:34pas les moyens de ce que veut
00:26:36faire l'Etat, c'est-à-dire que les prisons
00:26:38on n'a pas la main dessus, effectivement
00:26:40on subit la détention
00:26:42on pourrait mettre des choses en place mais pour l'instant
00:26:44l'Etat est timoré pour les mettre en place
00:26:46il y aurait des choses simples à mettre en place
00:26:48pour récupérer cette place qui est la
00:26:50nôtre, c'est-à-dire qu'à l'intérieur la loi
00:26:52doit s'imposer à tout ce qu'on garde
00:26:54et aujourd'hui on ne nous donne pas
00:26:56les moyens de le faire, ni humain ni matériel.
00:26:58Non mais c'est passionnant ce que vous dites
00:27:00c'est très intéressant ce que vous dites parce que ça
00:27:02correspond à tout ce qu'on ressent
00:27:04j'ai pas envie de vous taper dessus, j'ai pas envie de
00:27:06laisser penser que... D'abord on n'est pas là pour ça
00:27:08Non mais c'est vrai mais l'idée de la corruption
00:27:10ça voudrait dire qu'il y a des gardiens qui
00:27:12se font graisser la patte pour permettre aux voyous
00:27:14de faire du... Il y en a quelques-uns
00:27:16comme l'a montré mais on ne peut pas
00:27:18jeter le discrédit sur l'ensemble
00:27:20Non mais il y a peut-être des gardiens de prison
00:27:22qui sont corrompus parce qu'on les menace
00:27:24Il n'y a pas que ça non plus
00:27:26Non mais ça devrait exister
00:27:28Est-ce qu'il leur faudrait
00:27:30alors moi je vous pose la question, est-ce que d'abord
00:27:32il faudrait fouiller les visiteurs
00:27:34est-ce que remettre la fouille des visiteurs
00:27:36parce que ça rentre bien par quelque part
00:27:38et qu'à supprimer Rachida Dati
00:27:40Non alors attendez vous dites une bêtise là
00:27:42les visiteurs on les fouille pas
00:27:44on les fouille pas les visiteurs en plus
00:27:46ceux qu'on fouille c'est à l'issue des visites
00:27:48qui avaient eu un contact avec l'extérieur
00:27:50et là effectivement en 2009
00:27:52c'est madame Dati qui a été garde des sceaux
00:27:54à l'époque qui a fait voter ça
00:27:56mais ça a été voté par tout le parlement à l'unanimité
00:27:58c'est pour ça que je vous dis
00:28:00balayons l'histoire de la politique
00:28:02parce que ça n'a rien à voir
00:28:04c'est un abandon de la prison
00:28:06les pénitentiaires en 2009 on a créé l'article 57
00:28:08qui effectivement supprimait
00:28:10les fouilles systématiques qui permettaient
00:28:12de rendre moins perméables
00:28:14nos prisons
00:28:16on a supprimé ça
00:28:18en disant que c'était illégal et dégradant
00:28:20résultat aujourd'hui on s'étonne de trouver
00:28:22vous avez raison
00:28:24on vend des téléphones
00:28:26on en a trouvé 57 000 l'année dernière
00:28:2857 000 ?
00:28:30c'est pratiquement le nombre de détenus
00:28:32c'est ce que vous disiez tout à l'heure
00:28:34j'ai mal compris votre chiffre
00:28:36c'est ce que dit le garde des sceaux
00:28:38vous vous rendez même pas compte de ce qu'on peut trouver
00:28:40et je vous parle même pas des quantités de stupéfiants
00:28:42qu'on saisit chaque année
00:28:44c'est 10 ou 20% de ce qui passe
00:28:46parce qu'on n'a pas les moyens
00:28:48de lutter contre ça
00:28:500826 300
00:28:52on fait 0826 300 300
00:28:54Bruno de Béziers
00:28:56bonsoir Bruno
00:28:58bonsoir à tous
00:29:00on vous écoute
00:29:02vous êtes surveillant pénitentiaire c'est ça ?
00:29:04c'est ça oui
00:29:06quand j'entends le sujet
00:29:08je pense qu'on peut retourner 10 ans en arrière
00:29:10où vous aviez le même sujet
00:29:12et dans 10 ans vous aurez toujours le même sujet
00:29:14parce que la pénitentiaire
00:29:16de toute façon a un gros défaut
00:29:18c'est qu'elle ne rapporte pas d'argent
00:29:20dans les caisses de l'état
00:29:22vous verrez jamais par exemple
00:29:24les douaniers, je n'ai pas le souvenir
00:29:26qui dépannent du ministère des finances faire grève
00:29:28parce qu'eux ils ont tous les crédits qu'il leur faut
00:29:30les gendarmes et policiers
00:29:32dans une moindre mesure rapportent aussi
00:29:34de l'argent à l'état
00:29:36et la ministre pénitentiaire ne rapporte pas
00:29:38un euro à l'état
00:29:40c'est un problème duquel il faut parler
00:29:42oui c'est une charge
00:29:44à 100%
00:29:46oui c'est le bout de la chaîne
00:29:48la dernière roue du carrosse
00:29:50moi j'ai une question à tous les deux à Emmanuel et à Bruno
00:29:52très pratique, ce matin je lisais
00:29:54tous les papiers sur Amra
00:29:56et j'entendais
00:29:58le nom et la fonction de passeur
00:30:00c'est à dire ces jeunes
00:30:02qui sont payés
00:30:04à jeter par dessus les murs
00:30:06on se demande quand on est une personne lambda
00:30:08comment c'est possible qu'on puisse balancer des trucs
00:30:10au sujet
00:30:12la cour de la prison
00:30:14c'est pas la cellule
00:30:16c'est pas quand même une balade dans un cloître
00:30:18verdroyant je veux dire la cour de la prison
00:30:20donc comment c'est possible que des types
00:30:22puissent passer et que surtout il y ait quelqu'un pour récupérer
00:30:24Emmanuel Chambaud
00:30:26c'est relativement simple
00:30:28ils se mettent autour des enceintes pénitentiaires
00:30:30ils projettent par des balles de tennis
00:30:32ils ont différents moyens pour projeter
00:30:34ils viennent aujourd'hui avec les drones
00:30:36pour être plus précis et avoir moins de déperdition
00:30:38c'est la vérité
00:30:40et si vous prenez un mineur
00:30:42quand il y a un mineur qui est payé 200 euros pour faire cette connerie
00:30:44qu'est-ce que va lui dire s'il a 14 ans
00:30:46que va lui dire la justice
00:30:48comment il récupère à l'intérieur
00:30:50monsieur Chambaud
00:30:52comment ça se récupère ce genre de truc
00:30:54aux nuages
00:30:56sur les cours de promenade par exemple
00:30:58quand il balance sur les cours de promenade
00:31:00si on a pas de filet au dessus ça tombe dans les cours de promenade
00:31:02vous avez 40-50 voyous ça dépend des structures
00:31:04à Béziers c'est une grosse structure
00:31:06il peut y en avoir plus
00:31:08mon collègue est de Béziers
00:31:10vous allez arriver là-dedans
00:31:12entre temps si c'est deux bouts de chute
00:31:14un téléphone il dissimule ça
00:31:16on peut...
00:31:18c'est bien ça
00:31:20ce qui est intéressant aussi
00:31:22c'est comment on circule l'argent
00:31:24c'est pareil avec les drones
00:31:26les drones maintenant ils viennent à la fenêtre des cellules pour livrer
00:31:28et on n'a pas grand chose
00:31:30pour lutter contre ça
00:31:32le sujet fait beaucoup réagir
00:31:34juste après on prendra André
00:31:36de Nîmes, bougez pas André
00:31:38bonsoir André, ne bougez pas
00:31:40à votre avis vous diriez
00:31:42que parfois le personnel pénitentiaire
00:31:44est dépassé par les détenus
00:31:46et qu'ils imposent leur loi
00:31:50si vous voulez à partir du moment
00:31:52où on est prévu pour accueillir
00:31:54600 détenus, qu'on en a 250
00:31:56que l'effectif des personnels
00:31:58lui il reste constant
00:32:00quand même il diminue
00:32:02comment voulez-vous qu'on ne subisse pas à l'intérieur les choses
00:32:04on les subit forcément
00:32:06le rapport de force il est complètement inversé
00:32:08en prison on va se le dire
00:32:10les courbes promenades sont des zones de non-droit
00:32:12on n'y rentre pas comme ça dans une courbe promenade
00:32:14parce que c'est compliqué
00:32:16on est susceptible d'avoir des gens
00:32:18c'est intéressant
00:32:20c'est des zones de non-droit
00:32:22on n'a pas la main dessus
00:32:24et quand on y rentre il faut faire attention de ne pas se faire agresser
00:32:26parce qu'il peut être agressé
00:32:28on attend d'avoir des moyens pour rentrer dedans
00:32:30parce que c'est des zones de non-droit
00:32:32et dès qu'on laisse des zones de non-droit
00:32:34les trafics se développent et le CAIDA prend la place
00:32:36de tout ça
00:32:38on a André de Nîmes, bonsoir André
00:32:40qui veut réagir aux 0826-303, vous êtes aussi
00:32:42surveillant pénitentiaire a priori
00:32:44je suis surveillant pénitentiaire
00:32:46j'ai travaillé dans un établissement
00:32:48maintenant je suis aux escorts judiciaires
00:32:50la prison je l'ai vue
00:32:52je la connais
00:32:54et je connais maintenant l'extérieur avec les escorts judiciaires
00:32:56et moi
00:32:58ce qui est très important pour nous
00:33:00c'est qu'on nous redonne le pouvoir
00:33:02de faire ce qu'il y a à faire
00:33:04et il n'y aura plus rien en prison
00:33:06mais c'est ça qui nous manque
00:33:08on a les mains liées
00:33:10on peut rien faire
00:33:12il n'y aurait plus rien qui rentrerait en prison
00:33:14si on nous donnait
00:33:16le droit de le faire
00:33:18les RPE
00:33:20c'est quoi les RPE ?
00:33:22c'est les règles pénitentiaires européennes
00:33:24il y a des
00:33:26en fait c'est comme
00:33:28il y a des
00:33:30c'est comme un
00:33:32comment vous dire
00:33:34les RPE c'est un logo
00:33:36qu'on met par fierté
00:33:38les directeurs ils sont contents
00:33:40on a les quartiers arrivant RPE
00:33:42c'est une norme
00:33:44c'est comme une norme
00:33:46ils sont contents, ils ont leurs primes quand ils ont le logo RPE
00:33:48et voilà
00:33:50tout va bien
00:33:52j'ai une question
00:33:54très importante pour vous qui est escorté
00:33:56et pour les autres professionnels
00:33:58quand on sait maintenant
00:34:00qui était Mohamed Amra
00:34:02moi j'ai la seule question que je me pose en écoutant les journaux ce matin
00:34:04c'est comment on n'a pas
00:34:06pris plus de soin lors de son transfert
00:34:08c'est quand même
00:34:10ça parait complètement délirant
00:34:12parce qu'on se rend compte que c'est un type hyper dangereux
00:34:14combien de fois ça m'est arrivé
00:34:16d'emmener des gars
00:34:18qui étaient
00:34:20un escorte 2
00:34:22dans la voiture
00:34:24et puis le détenu
00:34:26me dit ah mais vous êtes que 3 surveillants
00:34:28mais c'est pas 3
00:34:30qu'il faut de surveillants pour moi
00:34:32et en fait arrivé au tribunal
00:34:34les juges ils nous disent mais vous êtes que 3 surveillants
00:34:36ah bah non
00:34:38j'appelle
00:34:40l'ARPEJ, l'ARPEJ c'est ce qui centralise
00:34:42toutes les escortes
00:34:44et oui effectivement c'est un gros profil
00:34:46et on vous envoie les hérisses pour le retour
00:34:48mais là on l'a fait à 3
00:34:50enfin combien de fois ça m'est arrivé ça
00:34:52je vous le raconte pas et aux collègues
00:34:54aussi
00:34:56merci beaucoup
00:34:58pour tous ces témoignages
00:35:00incroyable c'est vrai que
00:35:02franchement ça fait peur
00:35:04et surtout on vibre avec vous
00:35:06parce que c'est compliqué quand même
00:35:08merci beaucoup Emmanuel Chambaud
00:35:10secrétaire général de l'UFAP
00:35:12une salle justice syndicat
00:35:14de gardiens de prison
00:35:16j'aimerais qu'on fasse une émission un peu plus longue
00:35:18sur les gardiens de prison
00:35:20parce qu'il y a tellement de choses à dire
00:35:22Bruno vous restez avec nous on va vous garder
00:35:24pour jouer au qui c'est qui qui l'a dit
00:35:26parce que si
00:35:28on sait que vous n'êtes pas corrompus
00:35:30mais ici ils le sont
00:35:32je vous le dis tout de suite
00:35:34j'ai été victime du tentative de corruption
00:35:36par une des vrais voix tout à l'heure
00:35:38Emmanuel Chambaud merci beaucoup
00:35:40André merci beaucoup
00:35:42on vous embrasse et puis dans un instant
00:35:44les vrais voix sud radio
00:35:4617h 20h
00:35:48Philippe David, Cécile de Ménibus
00:35:50les vrais voix jusqu'à 19h
00:35:52avec nos éditorialistes du jour
00:35:54Philippe Bilger, Françoise de Gois, Sébastien Ménard
00:35:56un sujet qui nous a
00:35:58forcément touché
00:36:00les surveillants pénitentiaires
00:36:02et on est très heureux en tout cas d'avoir Bruno
00:36:04de baiser avec nous
00:36:06et cher Bruno
00:36:08ça va Bruno ? Très bien
00:36:10très bien
00:36:12nous on est derrière vous avec Philippe David
00:36:14les autres, les charognards
00:36:16les charognards vous y allez
00:36:18avec le dos de la cuillère
00:36:20je suis en dessous de la vérité
00:36:22allez tout de suite
00:36:24le quiz de l'actu
00:36:26les vrais voix sud radio
00:36:28Cécile
00:36:30une des vrais voix
00:36:32c'est lui qui perd d'ailleurs
00:36:34Cécile une des vrais voix
00:36:36essaye de me corrompre avant l'émission
00:36:38est-ce qu'on lui enlève des points ou pas ?
00:36:40C'est pas vrai ?
00:36:42Non non c'est Sébastien Ménard
00:36:44Oh non !
00:36:463 à 3 déjà
00:36:48il commence comme ça c'est pas mal
00:36:50j'aime bien parce qu'il y a quelqu'un qui a essayé de nous corrompre
00:36:52et lui tout de suite il dit c'est pas vrai
00:36:54donc c'est vous forcément
00:36:56allez j'aurais du être flic
00:36:58qui c'est qui
00:37:00qui l'a dit un point mon cher Bruno
00:37:02écoutez bien, ras le bol du bashing des jeux
00:37:04ras le bol de toutes ces peines
00:37:06à jouir qui n'ont pas tous
00:37:08envie qu'on puisse célébrer quelque chose ensemble
00:37:10ras la casquette qui l'a dit ça Bruno
00:37:12oh je sais tenter
00:37:14d'Iride Algo
00:37:16Anne ou Michel ?
00:37:18ah ah ah ah
00:37:20ah ah ah ah
00:37:22ah ah ah ah
00:37:24ah ah ah
00:37:26question à 3 points
00:37:28les premiers qui ont des photos on les envoie aux autres
00:37:30question à 3 points
00:37:32qui c'est qui Guy l'a dit après avoir croisé
00:37:34Raphaël Luxman en campagne à Paris
00:37:36j'aurais préféré voir Alain Delon
00:37:38Bruno
00:37:40ah c'est drôle
00:37:42ah oui c'est très drôle mais je l'ai pas
00:37:44ça doit être Dati non ?
00:37:46c'est un homme politique retiré
00:37:48Lionel Jospin
00:37:50bonne réponse de Françoise Deguas
00:37:52c'est étonnant que Jospin dise ça
00:37:54ce qui est quand même bizarre parce qu'en plus il l'a aidé à tracter
00:37:56moi je comprends pas trop Jospin
00:37:58on a coupé un bout de la phrase de Jospin
00:38:00il a dit j'aurais préféré voir Alain Delon mais c'est quand même mieux que Françoise Deguas
00:38:02ah
00:38:04c'est quoi n'importe quoi
00:38:06c'est tellement peu de gens l'ont reconnu d'ailleurs c'est étonnant
00:38:08allez qui c'est qui qui l'a dit
00:38:10Bruno écoutez bien après
00:38:12Emmanuel Macron
00:38:14pense avoir la vérité sur tout
00:38:16tout seul qu'il peut tout régler tout seul
00:38:18et on voit que finalement ça met le feu au pays
00:38:20alors ce n'est pas un homme politique
00:38:22c'est plutôt dans le monde syndical
00:38:24attendez
00:38:26Bruno
00:38:28c'est une fade
00:38:30oui j'ai gagné la forme de la CGT
00:38:32oui c'est ça
00:38:34elle l'a dit ce matin
00:38:36allez Bruno
00:38:38qui c'est qui qui l'a dit
00:38:40ce n'est pas du tout un homme politique
00:38:42mais c'est quand même quelqu'un qu'on aime beaucoup
00:38:44qui c'est qui qui l'a dit à 3 points sur Raphaël Nadal
00:38:46si Rapha dit ciao
00:38:48c'est sur le terrain
00:38:50j'espère qu'il va jouer beaucoup plus longtemps que le pense
00:38:52mais la question c'est son corps comme il l'a dit lui même
00:38:54Bruno un très grand joueur de tennis
00:38:56je sais qui c'est
00:38:58ça doit être
00:39:00Federer
00:39:02j'ai gagné en premier
00:39:04ah oui je l'ai dit plus tôt il était à la Courneuve
00:39:06ah non c'est moi
00:39:08non mais arrête
00:39:10Philippe a dit
00:39:12Roger Federer
00:39:14c'est pas du tout pareil
00:39:16il n'y a pas de collusion c'est la vérité
00:39:18écoute il était à la Courneuve ce matin
00:39:20un petit peu de calme
00:39:22la vérité c'est ce qui me fait gagner
00:39:24allez 3 points
00:39:26j'espère pour Bruno
00:39:28on croise les doigts 3 points
00:39:30si on ne regarde pas le résultat des élections comme une mesure
00:39:32à laquelle il faut prêter attention
00:39:34alors qu'est-ce que signifie la démocratie
00:39:36c'est intéressant
00:39:38je dirais peut-être Marine Le Pen
00:39:40non c'est pas le même
00:39:42c'est le deuxième
00:39:44c'est Gabriel Attal
00:39:46non
00:39:48l'archer il a été plus rapide
00:39:50ah non
00:39:52là on peut pas être floué
00:39:54deux fois
00:39:56j'ai été floué
00:39:58non tu n'as pas été floué
00:40:00à la longue
00:40:02vous aviez dit
00:40:04vous me laissiez gagner aujourd'hui
00:40:06j'ai fait ce que j'ai pu
00:40:08est-ce qu'on peut faire un rappel
00:40:10discours Bruno 3 points
00:40:12Philippe Billiger 3 points
00:40:14Sébastien Minard
00:40:16il n'y a pas d'abonnés au numéro que vous avez demandé
00:40:18vous me renonnez
00:40:20les amis
00:40:22s'il vous plaît
00:40:24Bruno qui c'est qui qui l'a dit à 3 points
00:40:26je suis favorable
00:40:28à la réunification du continent européen
00:40:30Bruno
00:40:32ah c'est drôle ça
00:40:34et c'était sur Sud Radio ce matin
00:40:36je savais
00:40:38Bruno
00:40:40ah non
00:40:42en plus j'avais révisé
00:40:44non moi je l'ai écouté ce matin
00:40:46non non
00:40:48c'est moi
00:40:50s'il vous plaît
00:40:52Bruno
00:40:54est-ce que vous auriez 3 places à la prison de Béziers
00:40:56pour prendre 3
00:40:58il semble totalement délirant
00:41:00dans la partie psy
00:41:02chacun prend un point
00:41:04chacun un point
00:41:06de toute façon c'est fini
00:41:08qui a gagné
00:41:10c'est Françoise Debois
00:41:12avec 7 points
00:41:14Philippe Billiger
00:41:16Bruno s'il vous plaît
00:41:18Bruno 3 points
00:41:20il a été sauvé une famille c'est déjà pas mal
00:41:22bravo Bruno
00:41:24Bruno bravo
00:41:26vous n'êtes pas fanny du tout
00:41:28vous avez quand même un handicap
00:41:30assez énorme puisque vous êtes au téléphone
00:41:32alors que eux là ça va aussi faire
00:41:34sa machine sa truc
00:41:36vous n'êtes pas super bien installé
00:41:38je trouve que
00:41:40vous devriez prendre au moins 5 points de plus
00:41:42moi je vous dis vous avez gagné
00:41:44il a gagné Bruno
00:41:46on vous embrasse Bruno
00:41:48merci d'avoir participé à cette émission
00:41:50dans 10 minutes le tour de table de l'actu
00:41:52de notre Philippe Billiger
00:41:54la révurection d'un grand styliste
00:41:56de notre Françoise Debois
00:41:58le 23 juin tout le monde se jette dans la scène
00:42:00on va bien se marrer
00:42:02mon déjeuner au Sénat
00:42:04bon appétit bien sûr
00:42:06Sud Radio
00:42:08parlons vrai
00:42:10Sud Radio
00:42:12merci Rémi André
00:42:14et dans quelques instants je vais pousser un coup de gueule
00:42:16qui aurait dû à mon avis avoir une bien plus grande carrière politique
00:42:18que celle qu'elle a eu
00:42:20les vraies voix Sud Radio
00:42:2217h 20h
00:42:24Philippe David, Cécile de Ménibus
00:42:26bienvenue dans les vraies voix
00:42:28pour nous accompagner aujourd'hui Françoise Debois
00:42:30Sébastien Ménard, Philippe Billiger
00:42:32et vous au 0826 300 300
00:42:34avec Aude qui vous attend
00:42:36bien entendu pour vous écouter
00:42:38pour vous passer à l'antenne
00:42:40pour s'occuper de vous
00:42:42parce que nous on prend bien soin de nos auditeurs
00:42:44parce que sans eux nous serons rien
00:42:46et en l'occurrence
00:42:48c'est important de le dire
00:42:50nous avons encore explosé les scores en matière d'écoute
00:42:52donc on est
00:42:54augmenté de 70%
00:42:56absolument, avril 2024
00:42:58versus avril 2023
00:43:00plus 70% d'écoute
00:43:02et on frôle désormais
00:43:04les 5 millions d'écoutes mensuelles en numérique
00:43:06on est à 4 853 000 de mémoire
00:43:08bravo bravo Sud Radio
00:43:10félicitations
00:43:12pas mal d'auditeurs à l'étranger
00:43:14il faut les saluer quand même
00:43:16on les salue, on leur dit bonjour
00:43:18hello, bonjourno
00:43:20vous voulez pas suivre avec moi ?
00:43:22tout ça tout ça
00:43:24les amis on y va
00:43:26dans un instant vous avez la parole avec Félix Mathieu
00:43:28et on parle de quoi ?
00:43:30un homme arrêté avant le passage
00:43:32de la flamme olympique à Bordeaux
00:43:34un homme proche de la mouvance INCEL
00:43:36c'est à dire
00:43:38une mouvance qui est très misogyne
00:43:40et il envisageait au nom de cette mouvance
00:43:42un passage à l'acte violent sur le passage de la flamme
00:43:44comme chaque jour je vais remettre
00:43:46le clocher au milieu du village et rendre hommage
00:43:48à une grande dame qui vient de tirer sa révérence
00:43:50madame Marie-France Garot
00:43:52les plus jeunes ne la connaissent pas mais elle fut
00:43:54candidate à la présidentielle en 1981
00:43:56où elle réalisa le score modeste
00:43:58de 1,33% des suffrages
00:44:00mais regardons le personnage
00:44:02une femme qui avait une grande culture générale
00:44:04une certaine idée de la France puisqu'elle était
00:44:06une gaulliste canal historique
00:44:08ayant servi sous De Gaulle et à l'Elysée
00:44:10sous Pompidou comme conseillère politique
00:44:12au cabinet du président, elle refusa d'ailleurs
00:44:14en 1972 d'entrer au gouvernement
00:44:16alors que les femmes y étaient si peu représentées
00:44:18Marie-France Garot n'a pas fait
00:44:20une grande carrière politique mais elle a eu raison
00:44:22pratiquement tout le temps pour les vrais gaullistes
00:44:24en étant contre Maastricht, contre le traité
00:44:26constitutionnel européen ou en soutenant
00:44:28la Serbie lors de la guerre du Kosovo
00:44:30elle avait un sens de la formule et une vista sur les politiques
00:44:32qui peuvent faire rougir les politiques
00:44:34d'aujourd'hui. De Jacques Chirac
00:44:36en rupture politique, elle affirma
00:44:38je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues
00:44:40en réalité il est de la
00:44:42faïence dont on fait les bidets
00:44:44sur la cinquième république, Mitterrand
00:44:46a détruit la cinquième république par orgueil
00:44:48Giscard d'Estaing par vanité
00:44:50et Chirac par inadvertance
00:44:52sur l'Europe, l'Europe est un berceau vide
00:44:54où il n'y a pas d'enfant. Sur Emmanuel Macron
00:44:56j'ai le sentiment que monsieur Emmanuel Macron
00:44:58n'a ni amour propre ni lucidité
00:45:00il étale ses faiblesses avec un extraordinaire
00:45:02masochisme, il a un petit côté chien battu
00:45:04il ne respecte pas la France
00:45:06et il est même en train de détruire le support de son existence politique
00:45:08on aime ou on n'aime pas
00:45:10mais quand on relit ses propos
00:45:12on se dit que le niveau de la classe politique a franchement
00:45:14baissé depuis 50 ans et surtout
00:45:16que c'est tellement meilleur la politique
00:45:18sans politiquement correct.
00:45:20Merci beaucoup, un petit mot de...
00:45:22Juste un mot, c'est très juste
00:45:24tout ce que vous avez dit mais on oublie
00:45:26aussi que ça a été une femme
00:45:28de la politique caricaturale
00:45:30tout même des coulisses
00:45:32Je veux bien qu'on lui traite
00:45:34des louanges, elle a été
00:45:36l'âme d'année de Jacques Chirac, il faut quand même le dire
00:45:38il faut quand même rappeler, c'est une femme
00:45:40très très dure, elle est très bien
00:45:42mais avec des limites. Elle a dit aussi un truc très important
00:45:44elle disait que l'économie et la finance devaient
00:45:46vouloir remplacer la souveraineté
00:45:48ce qui était impossible dans le monde dans lequel nous évoluons
00:45:50Allez, vous avez la parole avec Félix Mathieu
00:45:52et direction Félix
00:45:54Bordeaux
00:45:56Bordeaux
00:45:58Un homme a été arrêté avant le passage de la flamme
00:46:00à l'Olympique repéré et signalé
00:46:02à la plateforme Pharo ce suite à des messages
00:46:04inquiétants sur les réseaux sociaux
00:46:06il a reconnu en garde à vue, envisagé un passage à l'acte violent
00:46:08certains dans les rangs policiers
00:46:10par le même d'attentats déjoués
00:46:12et la particularité de cet homme, c'est qu'il était
00:46:14proche de la mouvance dite
00:46:16incel, autrement dit involuntary
00:46:18célibataire, involontaire
00:46:20autrement dit, des hommes qui au nom
00:46:22de leur célibat contraint en viennent à détester
00:46:24les femmes de façon générale
00:46:26avec des forums où certains disent tout le mal
00:46:28qu'ils pensent du genre féminin
00:46:30voire parfois qui prônent ouvertement le viol
00:46:32par exemple, et justement
00:46:34le mis en cause bordelais voulait passer à l'acte
00:46:36pour les 10 ans d'une tuerie motivée par la haine
00:46:38des femmes en Californie, un tueur
00:46:40californien qui à l'époque était membre
00:46:42justement de cette fameuse tendance
00:46:44incel, pour en parler nous sommes en ligne avec
00:46:46Violenne de Philippis
00:46:48avocate et cofondatrice du collectif
00:46:50Action Juridique Féministe, bonsoir
00:46:52Bonsoir
00:46:54et merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio
00:46:56Est-ce que ça vous surprend que cette mouvance
00:46:58incel qu'on trouve sur des forums
00:47:00puisse même conduire à de réelles actions
00:47:02violentes comme ça dans la vie réelle ?
00:47:04Malheureusement c'est pas surprenant
00:47:06alors la tendance incel elle a vraiment
00:47:08émergé dans les années 2000
00:47:10et depuis MeToo
00:47:12on insiste à une recrudescence
00:47:14de l'activité des partisans
00:47:16de cette mouvance qui considèrent
00:47:18effectivement que c'est la faute de
00:47:20la société et plus spécifiquement des femmes
00:47:22s'ils sont célibataires
00:47:24si bon je vous laisse deviner la suite
00:47:26évidemment ce serait encore
00:47:28plus à cause des féministes
00:47:30Philippe Bilger c'est quand même étonnant
00:47:32Je tombe de ma chaise
00:47:34Je n'avais jamais entendu parler de ce
00:47:36mouvement, est-ce qu'il a
00:47:38commis des actes
00:47:40graves Maître ?
00:47:42Là on sait
00:47:44pas encore
00:47:46Non mais je parle pas de Bordeaux en général
00:47:48Bah oui aux Etats-Unis il y a eu je sais pas combien
00:47:50Ah vous voulez dire dans la mouvance en général ?
00:47:52Oui en général
00:47:54Alors selon l'université de Cambridge
00:47:56qui a fait une étude sur le mouvement il y a plusieurs
00:47:58tueries qui seraient
00:48:00revendiquées par des militantes
00:48:02de ce mouvement qui nourrissent
00:48:04vraiment une haine envers les femmes
00:48:06qui considèrent que les femmes modernes
00:48:08les rejettent et que le mouvement féministe
00:48:10post-MeToo les empêche
00:48:12d'avoir des relations sexuelles et sentimentales
00:48:14C'est ce qu'on appelle les masculinistes
00:48:16c'est ça ou je me trompe Maître ?
00:48:18Aussi oui
00:48:20C'est un mouvement qui est très très présent aux Etats-Unis
00:48:22Moi j'ai envie de chanter
00:48:24Femme, je vous aime
00:48:26Merci beaucoup
00:48:28Elle peut vous suivre certainement
00:48:30Elle avait choisi la date pour les 10 ans
00:48:32donc effectivement c'était pas une coïncidence
00:48:34Merci beaucoup Félix Massieu, merci
00:48:36Violaine de Philippi Sabat, avocate et
00:48:38cofondatrice du collectif Action Juridique
00:48:40Féministe, vous restez avec nous
00:48:42dans un instant
00:48:44la suite de ce programme, vous avez vu
00:48:46je change ma voix comme quoi
00:48:48Bravo, vous avez une capacité
00:48:50d'annoncer des sujets importants
00:48:52Oui, dans 10 minutes, le tour de table
00:48:54de l'actu, mon cher Philippe
00:48:56de quoi parle-t-on ?
00:48:58Anatole France, Françoise de Gois
00:49:00Le 23 juin, tous à la flotte, sans moi
00:49:02Sébastien Ménard, mon déjeuner au Sénat
00:49:04Et bien voilà, on en parle dans un instant
00:49:06ça a l'air fantastique tout ça
00:49:08A tout de suite
00:49:10Sud Radio, votre attention est notre
00:49:12plus belle récompense
00:49:14Les vraies voix Sud Radio, 17h20
00:49:16Philippe David, Cécile de Ménibus
00:49:18Bienvenue à tous
00:49:20Les vraies voix jusqu'à 19h avec
00:49:22Philippe David
00:49:24C'est pas des décideurs
00:49:26Ça va toujours aussi bien en votre compagnie
00:49:28même le jeudi
00:49:30On a des discussions
00:49:32Vous avez des discussions pendant qu'on parle, ça vous dérange pas ?
00:49:34Excusez-nous, nous étions sur des
00:49:36On ne vous excuse pas, ne rêvez pas
00:49:38Vous pouvez quand même juste
00:49:40assumer le fait que le jeudi
00:49:42est votre journée préférée
00:49:44C'est pas du tout, c'est pas vrai
00:49:46Il dit ça à tout le monde tous les jours
00:49:48Françoise
00:49:50Vous dites vrai
00:49:52C'est vrai, je dis ça tous les jours
00:49:54Aux équipes qui sont là
00:49:56C'est normal, ça les encourage
00:49:58Mais je pourrais ne pas le dire du tout
00:50:00C'est ce côté positif
00:50:02C'est d'encourager les personnes
00:50:04à s'engager dans cette émission
00:50:06à donner le meilleur d'elles-mêmes
00:50:08Il y a une émission qui est bien meilleure
00:50:10c'est le mardi
00:50:12Hop hop hop hop
00:50:14Comment envoyer un squel à Sébastien Ménard ?
00:50:16Oui, BAM !
00:50:18Comme barbare le Marny
00:50:20Sécurité, Sébastien Ménard est là
00:50:22merci beaucoup, allez tout de suite
00:50:24Le Tour de Table de l'actu
00:50:26Bonjour les enfants
00:50:28Comme je ne connais rien au sujet
00:50:30je pourrais tenter d'en parler abondamment
00:50:32T'as quelque chose à dire ?
00:50:34Je ne suis pas très éloigné, Gérald
00:50:36Ah bon ?
00:50:38Le Tour de Table de l'actuité
00:50:40On en dit des bêtises.
00:50:42J'y choisis bien Maxime.
00:50:44Je suis à mon meilleur, sur les poils pubiens et là c'est bon.
00:50:48Mais plus sérieusement, très rapidement ma chère Cécile et Philippe,
00:50:53j'aime bien ces moments où la littérature devient éclatante,
00:50:59parfois elle baisse et tout à coup des écrivains reviennent dans la lumière.
00:51:05C'est le cas d'Anatole France qui a bénéficié du prix Nobel,
00:51:10qui a écrit notamment un livre formidable,
00:51:14Les dieux ont soif sur la révolution,
00:51:17et qui bizarrement a été critiqué à l'époque,
00:51:20à cause non pas de son style magnifique, limpide, français, voltairien,
00:51:25mais à cause de sa distance, de son ironie, de sa froideur.
00:51:30Au fond des dispositions qui sont revenues à la mode.
00:51:34Et c'est pour cela qu'aujourd'hui on relit avec plaisir Anatole France,
00:51:39et je ne saurais trop vous inviter à le faire.
00:51:42Oui, je suis absolument d'accord avec tout,
00:51:44et avec vous mon cher ami, parce que c'est une littérature qu'on ne lit plus en fait,
00:51:48il faut quand même être clair, il y a beaucoup de très grands auteurs qu'on ne lit plus,
00:51:52il y a Paul Valéry par exemple qu'on ne lit plus,
00:51:54Claudel, on ne lit plus Claudel, on devrait dire, lisez le théâtre de Claudel.
00:51:58Je sais très bien qu'il vaut mieux parler des faits divers dans les médias,
00:52:02ou il vaut mieux parler des sujets Shabada ou Doudou,
00:52:06que de parler, comment dirais-je, du goût pour la littérature.
00:52:10Mais sachez les petits qui nous écoutaient,
00:52:12et tous les gens qui nous écoutent qui ont notre âge,
00:52:14savent que pour former un être humain, il faut lire.
00:52:17Et inlassablement on peut mener ce combat, au moins une fois par mois,
00:52:21dans les vraies voies, de rappeler qu'il faut lire les amis.
00:52:23Et moi, je n'ai même plus assez le temps de lire et ça me manque.
00:52:26On en a parlé hier, puisqu'une auditrice disait qu'effectivement,
00:52:30pour l'intelligence et pour le développement personnel,
00:52:32la littérature était une invention du monde.
00:52:35Vous rentrez dans les personnages, c'est exceptionnel.
00:52:37Sébastien Minard.
00:52:38Et relire, lire ou relire Anatole France,
00:52:41c'est aussi dans une période de relance antisémite,
00:52:44quelque part, un moyen de comprendre ce que c'est que le vivre ensemble,
00:52:48ce que c'est que la France.
00:52:50Et parce que rappelons que ce grand auteur,
00:52:54comme le dit Philippe Bilger, prix Nobel de littérature en 1921,
00:52:59a été l'un des grands défenseurs, et c'est peu connu, de Dreyfus.
00:53:03Bien sûr, bien sûr.
00:53:04Alors moi, je regrette quelque chose, puis si je peux dire quelque chose,
00:53:07d'avoir lu des livres quand j'étais jeune,
00:53:09de ne pas avoir pris de notes pour les relire aujourd'hui
00:53:13et voir si les notes correspondent toujours à ce que...
00:53:15Ça c'est vrai, vous avez raison.
00:53:16Ça aurait été hyper intéressant.
00:53:17On a quand même des livres...
00:53:18Vous avez raison, Cécile.
00:53:19Les livres qui résistent à une relecture,
00:53:22entre beaucoup d'années entre eux, sont des grands livres.
00:53:26Sébastien Minard.
00:53:27Il y a un moyen de le faire, Cécile, je vous donne un petit tuyau.
00:53:30Il y avait un truc pour les fainéants,
00:53:32et parfois il m'arrivait d'être un peu fainéant,
00:53:34même si j'étais souvent le premier de la classe, vous le dites souvent,
00:53:36et c'était vrai.
00:53:37Mais il y a un truc qui s'appelait les profils.
00:53:39Les profils de Chéathier, bien sûr.
00:53:41Et en fait, ce qui est assez intéressant,
00:53:43moi j'ai fait la comparaison,
00:53:44quand vous fouillez dans les brocantes, etc.,
00:53:46vous pouvez racheter un profil du Neuf, qui va avoir 25 ou 30 ans,
00:53:49et vous le comparez avec le profil du Neuf.
00:53:51Et vous voyez l'évolution sociétale dans l'interprétation des textes.
00:53:55Et en même temps, quand vous relisez Touveau la garde et Michard de notre enfance,
00:53:59et bien en réalité, les grandes œuvres, ça date,
00:54:01mais c'est notre vie, c'est notre vie, la première.
00:54:03J'ai eu la garde comme prof, c'est insupportable.
00:54:05Non, mais peut-être, en tout cas,
00:54:07ce qui est certain, c'est que les grandes œuvres
00:54:09résistent tout à fait au temps.
00:54:11Moi, honnêtement, il y a des livres de chevet comme ça,
00:54:13évidemment, Mémoire d'Adrien, et les Bullenbrock de Thomas Mann,
00:54:16qui sont magnifiques.
00:54:17Je peux les relire 4 ou 5 fois, c'est suffisant.
00:54:19Excusez-moi, mais c'est de la bouillie
00:54:21par rapport à Libre Propos d'un inclassable,
00:54:23ou l'homme qui n'avait pas d'amis, Philippe Bilger ou Françoise de Goa.
00:54:25Le problème, c'est qu'on ne s'est jamais attaqué au roman,
00:54:27parce qu'on sait qu'on ne sera jamais des grands romanciers.
00:54:29Je demande à notre réalisateur,
00:54:32en fait, on s'est trompé de générique,
00:54:34c'est le générique d'Apostrophe qui l'a refait.
00:54:36Non, mais ça ne sera jamais aussi bien que Pigeot, c'est impossible.
00:54:39Absolument. Allez, Françoise de Goa,
00:54:41de quoi parle-t-on avec vous ?
00:54:43Plouf ! Plouf ! Un grand plouf !
00:54:45Alors, écoutez, moi, je dis qu'il y a quand même
00:54:47une forme de courage dans ce qui est en train d'arriver.
00:54:51Anne Hidalgo, je sais que vous ne pouvez pas la blairer,
00:54:53mais globalement, je me dis...
00:54:55Non, absolument pas.
00:54:56Non, je parle, je parle.
00:54:57J'aime trop bien Philippe David.
00:54:59Je le vous vois, vous et vous-même,
00:55:01Philippe et David, vous ne pouvez pas la blairer, c'est évident.
00:55:03Et donc, tous les moyens sont bons.
00:55:05En tout cas, elle annonce que le 23 juin,
00:55:07elle va se jeter dans la Seine.
00:55:09Emmanuel Macron fait savoir qu'il se jettera aussi,
00:55:11ce jour-là, dans la Seine avec la maire de Paris.
00:55:13Qui va essayer de noyer l'autre ?
00:55:15J'attends de voir si c'est possible.
00:55:17Et Laurent Nunez sera également de la partie
00:55:19et devrait se jeter dans la Seine le 23 juin.
00:55:21Ils ont un mois pour faire du sport,
00:55:23pour faire le régime.
00:55:25Oui, pour prendre des vaccins aussi,
00:55:27pour s'immuniser,
00:55:29des antibiotiques en préventif, tout.
00:55:31Et en fait, je dis ça, pourquoi ?
00:55:33Parce qu'ils ont décidé de le faire.
00:55:35Anne Hidalgo a décidé de le faire.
00:55:37Ceci dit, je regardais un reportage ce matin,
00:55:39je trouvais ça délirant.
00:55:41Ils sont en train de faire des analyses sous le pont Alexandre III,
00:55:43où vous savez, il y aura le triathlon.
00:55:45Bon, c'est pas génial.
00:55:47C'est beaucoup moins bien que ce qu'ils avaient prévu.
00:55:49Ça prend trop de temps. Pourquoi ? Parce qu'il a plu énormément.
00:55:51Je vous laisse imaginer le désastre.
00:55:53Je vous dis tel que je l'ai entendu.
00:55:55Les stations d'épuration ont débordé dans la Seine.
00:55:57Donc, vous imaginez ce qui traîne dans la Seine.
00:55:59Matières fécales, etc.
00:56:01Un spécialiste a expliqué que
00:56:03toutes les péniches, a priori,
00:56:05les WC des péniches au bord de la Seine,
00:56:07a priori, étaient raccordées quasiment toutes.
00:56:09Mais on n'en était pas tout à fait sûr.
00:56:11Donc, ce que vous risquez, c'est quand même des staphylo.
00:56:13Vous risquez...
00:56:15De l'ectospirose avec les rats.
00:56:17Vous risquez également des plaques, etc.
00:56:19Mais, en tout cas,
00:56:21tout le monde compte sur le fait qu'il va moins pleuvoir
00:56:23pour que les taux, si vous voulez,
00:56:25de contamination
00:56:27soient beaucoup moins forts. Je trouve quand même
00:56:29que, écoutez, c'est quand même
00:56:31classe. La maire de Paris, le président de la République,
00:56:33le préfet de police qui disent
00:56:35« Ok, on y va », moi, je trouve ça pas mal.
00:56:37Franchement,
00:56:39on fait nos ploufs de manière
00:56:41indigne.
00:56:43Et vos ploufs ?
00:56:45Non, absolument pas. Moi, j'ai l'océan à Biarritz.
00:56:47Avec une qualité de l'eau,
00:56:49un pavillon bleu, c'est plutôt pas mal.
00:56:51Je laisse donc ma place. Je passe mon temps.
00:56:53Alors, pour info, Laurent Nouniès a annoncé que
00:56:55les commandants de police de la
00:56:57réserve citoyenne seraient appelés
00:56:59pour venir se baigner avec lui.
00:57:01Je m'en fous, je suis réserve opérationnelle.
00:57:03Réserve opérationnelle, il reste baigné avec lui ?
00:57:05Venez, Bilger, vous y allez pour vous baigner
00:57:07avec Cécile de Bénibus ?
00:57:09Si vous me prenez par les fesses...
00:57:11Non, mais c'est pas...
00:57:13Sérieusement, ça a du sens.
00:57:15J'espère qu'ils n'iront pas
00:57:17coûte que coûte, même si...
00:57:19Je pense qu'ils seront reculés
00:57:21si les analyses ne sont pas très bonnes.
00:57:23Ils seront reculés parce qu'ils ne vont pas mettre en danger
00:57:25leur vie. Il ne faut pas non plus exagérer. C'est des personnages
00:57:27importants. Le président, la maire de Paris,
00:57:29le préfet de police, on ne peut pas prendre ce risque. En tout cas,
00:57:31ce que disait le spécialiste
00:57:33sur la pollution, il disait « A priori,
00:57:35on devrait arriver à un taux de pollution acceptable
00:57:37et surtout, la seule chose
00:57:39que je vais leur conseiller, ne riez pas, c'est
00:57:41éviter de boire la tasse ! »
00:57:43C'est super rassurant !
00:57:45Et mettez un slip en plomb.
00:57:47C'est ça aussi.
00:57:49N'a-t-on pas intérêt
00:57:51à désigner comme envoyé spécial Sud Radio
00:57:53Françoise de Gaulle ? Bien sûr !
00:57:55Moi, je les jette, je leur mets la tête sous l'eau à tous.
00:57:57Philippe David ?
00:57:59Non, moi, je suis un pénéjouir.
00:58:01C'est pas possible.
00:58:03C'est pas possible.
00:58:05Mais on n'en sortira jamais.
00:58:07Non, non, jamais.
00:58:09Je crois que c'est perdu.
00:58:11Votre famille
00:58:13nous l'avait dit, Philippe David, mais
00:58:15vous ne voulez pas le croire. Allez, on fait une petite pause.
00:58:17On revient dans un instant et vivement
00:58:19que l'on sache de quoi
00:58:21va parler Sébastien Manner.
00:58:23Un truc super intéressant qui passionne la France.
00:58:25Le déjeuner des sénateurs.
00:58:27Le prévu universel.
00:58:31De guérir à Landerneau.
00:58:33Tout le monde attend ce sujet.
00:58:35Vraiment, j'adore.
00:58:37Il est à l'arrêt total.
00:58:39Reprenons et retenons notre souffle.
00:58:41Vivement qu'il parle. A tout de suite.
00:58:45Les vraies voix sur le radio, 17h20h.
00:58:47Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:58:51Les vraies voix sur le radio, 17h20h.
00:58:53Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:58:55Bienvenue dans les vraies voix
00:58:57et merci de nous accueillir
00:58:59chez vous régulièrement. Nous sommes très heureux,
00:59:01de plus en plus nombreux autour de
00:59:03cette émission
00:59:05et de la radio
00:59:07dans sa totalité.
00:59:09Merci beaucoup.
00:59:11Je vais me réveiller quand j'ai fini.
00:59:13Philippe Bilger est avec nous,
00:59:15François Stegoula, Sébastien Ménard.
00:59:17On est ravis de vous accueillir avec Philippe David.
00:59:19Le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:59:21Énorme teasing avant la pub.
00:59:23Énorme teasing.
00:59:25Énorme teasing avec cette phrase.
00:59:27Mon déjeuner au Sénat. Trois petits points.
00:59:29Que s'est-il passé Sébastien Ménard ?
00:59:31Silence, la France.
00:59:35Que la France soit rassurée.
00:59:37Mon déjeuner au Sénat.
00:59:39J'ai des patates ?
00:59:41Soyons sérieux, deux secondes.
00:59:43Mon déjeuner au Sénat, l'invitation
00:59:45du sénateur Max Brisson
00:59:47de mon département, les Pyrénées-Atlantiques,
00:59:49s'est bien déroulé. Pourquoi je voulais en parler ?
00:59:51Parce qu'on a souvent tendance
00:59:53à entendre nos concitoyens dire que
00:59:55finalement, ce qu'on appelle la
00:59:57chambre haute, le Sénat ne sert à pas grand chose.
00:59:59Qu'on y déjeune bien, qu'on y dort
01:00:01beaucoup et qu'on n'y fait pas grand chose.
01:00:03Et bien c'est tout le contraire. On y bosse
01:00:05beaucoup, on y mange bien,
01:00:07c'est vrai, mais
01:00:09j'ai été agréablement surpris,
01:00:11ça faisait probablement deux ans que
01:00:13je n'y étais pas allé. Donc c'est-à-dire, la dernière fois,
01:00:15c'était avant le renouvellement d'il y a
01:00:17quelques mois.
01:00:19J'ai croisé la secrétaire générale
01:00:21d'un grand groupe média
01:00:23qui était auditionné par des sénateurs.
01:00:25J'ai croisé des sénateurs qui
01:00:27auditionnaient une
01:00:29personnalité ecclésiastique importante,
01:00:31etc. Et je me suis
01:00:33surtout rendu compte en y passant
01:00:35un peu de temps, c'est vrai, déjeuner d'une heure
01:00:37trente, mais j'y suis resté plus de trois heures,
01:00:39de la parfaite
01:00:41connexion de celles et ceux que
01:00:43j'ai pu connaître dans une vie antérieure, mais qui sont aujourd'hui
01:00:45sénateurs, donc parlementaires de la nation,
01:00:47leur parfaite connexion au réel et au terrain.
01:00:49Et je voulais rassurer
01:00:51une partie de celles et ceux qui doutent,
01:00:53qui disent que ça coûte cher, que ça sert à rien, etc.
01:00:55Moi je pense qu'ils ont une utilité
01:00:57dans le contexte dans lequel nous vivons.
01:00:59Ils connaissent notre territoire, ils connaissent
01:01:01la quotidienneté des Françaises et des Français,
01:01:03et ils permettent probablement aussi
01:01:05de réorienter
01:01:07un peu, parfois passionnément,
01:01:09les débats politiques en cours
01:01:11avec sagesse et sérénité.
01:01:13Donc bravo au Sénat, et je suis
01:01:15très très très heureux d'avoir
01:01:17partagé ce moment de convivialité,
01:01:19d'échange au Sénat aujourd'hui.
01:01:21Philippe David avait une question,
01:01:23qu'est-ce qu'il y avait dans votre achat ?
01:01:25C'est tout ce qui l'intéresse.
01:01:27Non mais bravo Sébastien,
01:01:29vous êtes passé de votre déjeuner au Sénat
01:01:31vers une forme d'universalité,
01:01:33sans ironie, mais
01:01:35simplement ça fait déjà
01:01:37quelques années que l'image du Sénat
01:01:39a changé. Oui, d'abord
01:01:41le Sénat s'est particulièrement rajeuni.
01:01:43Le Sénat fait de la politique, alors
01:01:45j'ai même envie de dire qu'aujourd'hui le Sénat,
01:01:47c'est probablement la force d'opposition la plus importante,
01:01:49parce que quand je vois la capacité
01:01:51de sénateurs exceptionnels comme
01:01:53notre amie, la sénatrice communiste,
01:01:55dont le nom m'échappe, Eliane Assassi,
01:01:57que j'adore, parce qu'elle
01:01:59est puissante, parce qu'aussi le groupe
01:02:01LR est puissant, il existe, il a
01:02:03une colonne vertébrale, il sait
01:02:05de quoi il parle, il a un parti pris,
01:02:07le groupe des Républicains, le groupe socialiste,
01:02:09il a un parti pris, qui est emmené par Cannaire.
01:02:11Moi je trouve qu'il y a un bouillonnement
01:02:13depuis quelques années, probablement
01:02:15en miroir avec la dureté, la
01:02:17verticalité d'Emmanuel Macron. Je pense
01:02:19que le Sénat s'est réveillé aussi,
01:02:21parce qu'on a un président extrêmement vertical,
01:02:23et je trouve que, heureusement qu'il y a
01:02:25des sénateurs pour ne pas enterrer
01:02:27l'affaire Benalla.
01:02:29Heureusement qu'il y a des sénateurs pour faire
01:02:31des commissions d'enquête sur
01:02:33le groupe de communication, dont je ne me souviens
01:02:35plus le nom tellement ils sont insignifiants, mais qui nous ont
01:02:37coûté tellement cher, McKinsey.
01:02:39Heureusement qu'il y a des sénateurs,
01:02:41ils sont de plus en plus saillants,
01:02:43bien plus parfois que les députés.
01:02:45Donc vous avez raison, ceci dit ça coûte
01:02:47très cher, et puis le Sénat il a quand même un super
01:02:49trésor de guerre, il est assis sur un tas
01:02:51d'or, ça serait bien qu'il le partage un petit peu
01:02:53de temps en temps.
01:02:55Avec les vrais voix, oui.
01:02:57C'est peut-être un petit peu opaque
01:02:59pour les Français justement, l'Assemblée
01:03:01nationale, oui on les voit un peu plus,
01:03:03ils sont à la télé en direct et tout.
01:03:05Les sénateurs existent,
01:03:07ils travaillent très bien,
01:03:09ils ont une chaîne public Sénat qui fonctionne très bien,
01:03:11qui fait de très bonnes infos aussi, et puis
01:03:13surtout voilà, quand vous rentrez au Sénat,
01:03:15c'est tout simplement sublime,
01:03:17parce que vous pouvez aller chercher le fauteuil de Victor Hugo,
01:03:19parce que vous êtes dans l'histoire,
01:03:21parce que vous êtes sur le jardin
01:03:23du Luxembourg, et puis
01:03:25parce que
01:03:27vous vous dites, ok, c'est une
01:03:29anomalie démocratique peut-être, mais après tout
01:03:31on a deux chambres, voilà, on a deux chambres.
01:03:33Et c'est pas le problème, notre problème
01:03:35démocratique ne vient pas du Sénat, notre problème
01:03:37démocratique vient de la trop grande puissance du Président
01:03:39dans la cinquième je pense.
01:03:41Merci beaucoup, moi aussi j'ai deux chambres chez moi.
01:03:43C'est donc un
01:03:45trois pièces.
01:03:47Un service trois pièces.
01:03:49Vous sortez,
01:03:51Françoise de Goa.
01:03:53Mais vous avez un niveau, de toute façon, c'est vous
01:03:55qui me dites ça. Mais j'en peux plus de vous.
01:03:57Est-ce que moi j'en peux de vous ?
01:03:59Est-ce que moi j'en peux de vous ?
01:04:01On continue, on est obligés.
01:04:03Je vais devoir prendre des vacances.
01:04:05On pourrait peut-être envoyer au Sénat d'ailleurs, Françoise de Goa.
01:04:07Sénatrice de Goa.
01:04:09Madame la Sénatrice.
01:04:11Avec Ménard, je lui foutrais des coups de bâton
01:04:13toute la journée.
01:04:19Les amis, il ne reste
01:04:21assez peu de temps pour envoyer la pub,
01:04:23comme on dit, en attendant la tête de liste
01:04:25du RN et le Premier ministre vont s'affronter
01:04:27ce soir sur France 2 dans le cadre de
01:04:29la campagne des élections européennes.
01:04:31Alors parlons vrai, est-ce que Attal et Bardella
01:04:33représentent la nouvelle génération des politiques ?
01:04:35Est-ce qu'ils sont quelque part en train de
01:04:37ringardiser Macron et Marine Le Pen ?
01:04:39Est-ce que vous les imaginez
01:04:41face à face en 2027 ?
01:04:43Et à cette question, débat Attal-Bardella,
01:04:45la nouvelle génération de politique est-elle crédible ?
01:04:47Et bien vous dites non à 79%.
01:04:49Vous voulez réagir ? Aude, attend vos appels
01:04:51au 0826 300 300.
01:04:53Et on sera ravis de vous accueillir. On fait une petite pause.
01:04:55Bienvenue, c'est Les Vraies Voix, jusqu'à 19h.
01:04:57Sud Radio, votre attention est notre
01:04:59plus belle récompense.
01:05:01Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h.
01:05:03Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:05:05Jusqu'à 19h,
01:05:07vous avez la possibilité,
01:05:09bien entendu, de nous appeler au 0826
01:05:11300 300 avec Philippe David.
01:05:13Il tient les comptes,
01:05:15des auditeurs qui appellent.
01:05:17Oui, d'ailleurs le sondage a un peu bougé,
01:05:19mais c'est pas grave.
01:05:21Allons-y tout de suite,
01:05:23avec Françoise Degoy, Philippe Bilger et Sébastien Ménard.
01:05:25Tout de suite, le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:05:27Les Vraies Voix Sud Radio,
01:05:29le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:05:31Ce que vous proposez,
01:05:33comme d'habitude, c'est de la poudre de perlimpinpin.
01:05:35Monsieur Bardella, je ne vous ai pas coupé.
01:05:37Écoutez, je ne sais pas qui vous a élevé.
01:05:39Je ne sais pas qui vous a élevé. Moi, j'étais bien élevé.
01:05:41On laisse finir les phrases quand quelqu'un a commencé.
01:05:43On est en 2024. Vous avez beaucoup d'avance.
01:05:45Un peu de respect, Monsieur Bardella.
01:05:47Le respect est fort.
01:05:49Le respect.
01:05:51C'est pas Gérard Majax, ce soir, Madame Le Pen.
01:05:55Ils ont entre 35 et 28 ans.
01:05:57Ils ont entre 35 et 28 ans.
01:05:59Le Premier ministre, Gabriel Attal,
01:06:01va débattre ce soir avec le président du RN,
01:06:03Jordan Bardella. Émission aux allures de débat,
01:06:05d'entre-deux-tours d'une présidentielle.
01:06:07Les autres listes se sentent lésées
01:06:09par cette confrontation qui met en scène
01:06:11un duel alternatif
01:06:13à l'affiche Macron-Le Pen
01:06:152017 et 2022.
01:06:17Alors, parlons vrai. Est-ce que Attal et Bardella
01:06:19représentent la nouvelle génération politique ?
01:06:21Est-ce qu'ils sont en train de ringardiser
01:06:23Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?
01:06:25Les Imaginez-vous tient face à face
01:06:27en 2027 et à cette question.
01:06:29Débat Attal-Bardella, la nouvelle génération
01:06:31de politique est-elle crédible ?
01:06:33Vous dites désormais non à
01:06:3578% au lieu de 79%.
01:06:37Ça n'a pas beaucoup bougé,
01:06:39mais ça a quand même bougé.
01:06:41Philippe Bilger, d'abord,
01:06:43qui va regarder ce duel ?
01:06:45Moi, bien sûr.
01:06:47Avec intérêt.
01:06:49Aude et notre réalisateur,
01:06:51est-ce que vous allez regarder ? Oui, peut-être.
01:06:53On me dit oui, on me dit non.
01:06:55Philippe, vous allez regarder ?
01:06:57C'est intéressant, on a envie de savoir si vous allez regarder
01:06:59ce débat. Philippe Bilger, cette question
01:07:01de cette ultra-jeunesse,
01:07:03parce que forcément, vis-à-vis de la classe politique,
01:07:05ils sont très très jeunes.
01:07:07Est-ce que c'est crédible ou pas ?
01:07:09Alors, tout dépend de ce qu'on appelle crédible.
01:07:11Je trouve que,
01:07:13sans risquer l'ironie
01:07:15de Françoise, je considère
01:07:17que les deux
01:07:19sont évidemment
01:07:21des personnalités jeunes
01:07:23dans un registre
01:07:25un peu différent, mais toutes deux
01:07:27talentueuses, mais
01:07:29par rapport à
01:07:31le passé
01:07:33et même pas par rapport
01:07:35à Emmanuel Macron,
01:07:37Marine Le Pen, qui eux-mêmes
01:07:39me semblaient très inférieurs
01:07:41à certains politiques
01:07:43de grande classe d'avant.
01:07:45Je pense à Valéry Giscard d'Estaing
01:07:47ou à François Mitterrand.
01:07:51Ce qui me paraît
01:07:53les faire se ressembler,
01:07:55c'est le fait que
01:07:57qu'on les aime ou pas,
01:07:59ils sont évidemment très superficiels
01:08:01l'un et l'autre.
01:08:03Je veux dire par là que
01:08:05ça n'est pas d'eux qu'on aura une profondeur
01:08:07de la vision politique
01:08:09et que profondément
01:08:11l'un et l'autre, au fond,
01:08:13vont devoir faire preuve
01:08:15d'une séduction qui ne sera
01:08:17pas liée à une culture générale,
01:08:19qui ne sera pas liée
01:08:21à une intelligence exceptionnelle
01:08:23et qui courra le risque
01:08:25à mon avis
01:08:27d'être dérouté
01:08:29si des questions imprévisibles
01:08:31leur sont posées.
01:08:33Donc, du talent,
01:08:35pas de l'avenir immédiat,
01:08:37mais pas non plus de la médiocrité,
01:08:39mais rien à voir avec
01:08:41la qualité d'antan.
01:08:43Françoise Delia.
01:08:45Moi je pense qu'ils sont le produit de leur génération
01:08:47et puis même si ça m'écorche de le dire
01:08:49pour Attal et pour Gabriel Attal
01:08:51et pour Jordan Bardella, ce sont les deux
01:08:53phénomènes politiques en France.
01:08:55Imaginez que Jordan Bardella a 28 ans.
01:08:57Il a déjà mené une campagne
01:08:59victorieuse il y a 5 ans aux européennes
01:09:01et de quelle manière. Ce soir dans notre
01:09:03Rolling, il est donné à 33%.
01:09:05Moi je ne m'arrête pas aux chiffres.
01:09:07Je regarde les ventilations,
01:09:09je regarde où Jordan Bardella
01:09:11se trouve et à qui il plaît.
01:09:13C'est délirant, il plaît à tout le monde,
01:09:15à partout. Donc, bien sûr, on peut
01:09:17dire la vacuité, etc., mais j'aime
01:09:19dire à mes camarades socialistes, par exemple, que
01:09:21attaquer Bardella sur sa vacuité, ça n'a pas
01:09:23allé très loin. Parce qu'il y a autre chose
01:09:25qui s'est installée entre Bardella et
01:09:27notamment la jeunesse, mais les catégories
01:09:29supérieures. C'est complètement incroyable.
01:09:31Ce que disait Frédéric Dhabi,
01:09:33il dit qu'il n'y a plus de terrain incognitable pour lui.
01:09:35Pire, vous avez vu, il est passé
01:09:37inaperçu, mais le sondage d'opinion nouée qui
01:09:39sortait dans l'Opinion est encore plus parlant.
01:09:4159 ou 60%
01:09:43des électeurs de Marine Le Pen souhaitent que ce
01:09:45soit lui qui soit le prochain candidat
01:09:47en 2027. Donc, pour moi,
01:09:49je l'ai toujours dit,
01:09:51idem pour Gabriel Attal, qui
01:09:53touche dans toutes les catégories.
01:09:55Les vrais phénomènes, c'est eux,
01:09:57et probablement même Bardella plus encore
01:09:59que Gabriel Attal, parce que vous vous rendez compte
01:10:01qu'il a 7 ans de moins que Gabriel Attal. C'est délirant.
01:10:03Et dernier point, j'ai fait partie
01:10:05des gens, mais on n'est pas d'accord depuis des mois,
01:10:07qui pensent qu'on a un saut générationnel en
01:10:092027. Je pense que Mélenchon
01:10:11ne sera pas candidat, pas plus que Marine
01:10:13Le Pen, évidemment, plus Emmanuel Macron.
01:10:15On va avoir un changement d'affiche
01:10:17cyclique, comme la France aussi les
01:10:19aime, contrairement à ce qu'on pense.
01:10:21Sébastien Ménard. Alors, je souscris,
01:10:23mais totalement, totalement
01:10:25à ce que
01:10:27dit Françoise de Goua. C'est-à-dire que,
01:10:29un, ils sont la nouvelle génération.
01:10:31Clairement.
01:10:33Et ils sont, et on va
01:10:35faire un saut. On avait déjà fait un saut
01:10:37avec Emmanuel Macron en 2017, puisqu'on a
01:10:39sacrifié quelque part toute une génération
01:10:41pour les quinquas. Les copés, les machins.
01:10:43Mais même avec Sarkozy en 2007,
01:10:45on a oublié qu'on avait fait aussi un saut.
01:10:47On avait fait un saut, mais vous aviez
01:10:49encore un attelage,
01:10:51vous aviez encore un attelage, je dirais,
01:10:53de politique, qui avait
01:10:55de l'expérience, de l'histoire,
01:10:57etc. Là, Macron, déjà,
01:10:59les quinquas, à la trappe.
01:11:01Là, ce qui est en train de se passer
01:11:03avec Attal
01:11:05et avec Bardella, c'est
01:11:07l'équadra. Donc, ils ont
01:11:0928 et 35 ans.
01:11:11Donc là, c'est l'équadra, à la trappe aussi.
01:11:13La réalité, c'est qu'ils sont la nouvelle génération,
01:11:15c'est qu'ils sont incontournables, c'est qu'ils sont
01:11:17dans le débat. Après, on peut dire
01:11:19ça manque de densité, de profondeur, d'épaisseur.
01:11:21Je vous comprends,
01:11:23mon cher Philippe Digère.
01:11:25Mais ça fera des centaines de milliers de gens qui vont regarder ce soir.
01:11:27Des gens qui vont regarder.
01:11:29Et surtout, est-ce qu'ils sont moins crédibles
01:11:31que d'autres ? Je ne le crois, mais pas
01:11:33du tout. Quand on voit...
01:11:35Je vais aller au bout, Cécile, s'il vous plaît.
01:11:37Quand on voit le niveau
01:11:39de la classe politique dans sa
01:11:41globalité, mon cher Philippe Digère,
01:11:43que peut-on reprocher
01:11:45à Gabriel Attal
01:11:47et à Jordane Bardella ? Voilà, il y en a
01:11:49un qui a plus, quelque part,
01:11:51mes suffrages que l'autre,
01:11:53mais force est de constater que l'un
01:11:55comme l'autre, l'un comme l'autre, sont
01:11:57incontournables, brillants,
01:11:59performatifs dans le
01:12:01registre et dans, quelque part, l'exercice
01:12:03qui leur est imparti. Mais pourquoi j'ai dit ça ? Pardon
01:12:05de rebondir. On a posé cette question avec
01:12:07Philippe David, parce que forcément, ces équipes
01:12:09et vous l'avez dit, Sébastien Ménard, sont
01:12:11entourées d'experts
01:12:13qui ont à peu près leur âge,
01:12:15parce que c'est pareil, autour, vous sentez que
01:12:17quand même, il y a une nouvelle génération. Quand vous voyez
01:12:19aujourd'hui l'âge des parlementaires,
01:12:21ils sont extrêmement jeunes. Est-ce qu'on peut s'appuyer
01:12:23sur le discours de quelqu'un qui parle d'un
01:12:25passé qu'il n'a jamais connu, en fait ?
01:12:27Absolument. Mais vous avez raison,
01:12:29je suis moins enthousiaste
01:12:31tout de même que Sébastien.
01:12:33Ils sont brillants, extraordinaires.
01:12:35Ils sont profondément
01:12:37superficiels. Mais dans l'exercice politique,
01:12:39ils sont vraiment blancs de communication.
01:12:41Et d'autre part,
01:12:43tous les quincas n'ont pas été... La politique, c'est de la communication.
01:12:45Tous les quincas n'ont pas été balayés
01:12:47par Sarko. Heureusement, il en reste.
01:12:49Je ne parle pas de Sarko.
01:12:51Non, mais vous disiez que les quincas
01:12:53ont été balayés. Par Emmanuel Macron
01:12:55en 2017, bien sûr que oui.
01:12:57Il y a toute une génération de quincas
01:12:59qui aspiraient
01:13:01à la présidence de la République, qui ont été nettoyés.
01:13:03Est-ce que vous imaginez aujourd'hui Jean-François Copé
01:13:05candidat à la campagne ?
01:13:07Très bien, absolument pas.
01:13:09Parce que des gens brillants et intelligents,
01:13:11il n'y en a pas beaucoup.
01:13:13D'abord, ces jeunes...
01:13:15C'est Philippe et moi déjà.
01:13:17Ces jeunes loups ne sont pas
01:13:19vraiment différents
01:13:21dans le comportement. Et d'ailleurs, il y a une ressemblance
01:13:23qui est quasiment maléfique,
01:13:25j'ai envie de dire, entre Bardelin et Chirac.
01:13:27Quand vous regardez le jeune
01:13:29Bardelin, et que vous regardez les photos du jeune
01:13:31Chirac, carré,
01:13:33la taille, on dirait Chirac.
01:13:35Dans l'imaginaire
01:13:37collectif, je pense que ça joue aussi le fait
01:13:39qu'il ne fait pas peur.
01:13:41Il n'est pas considéré comme un candidat d'extrême-droite,
01:13:43Jordan Bardelin.
01:13:45Moi, je suis assez frappé.
01:13:47Le jeune Chirac était aussi
01:13:49faible
01:13:51et aussi superficiel
01:13:53que ne l'est Bardelin
01:13:55ou que le sont Gabriel Attal.
01:13:57C'est aussi l'avis et l'expérience qui fait les hommes politiques.
01:13:59Moi, je vois aussi, pour bien
01:14:01travailler dans le milieu politique, je vois bien
01:14:03à quel point, quand vous parlez par exemple
01:14:05de la grotte d'Ouvéa,
01:14:07si vous voulez, à la jeune génération,
01:14:09même les mecs qui ont fait Sciences Po, vous avez un peu
01:14:11peur parce qu'ils ne savent même pas de quoi on parle.
01:14:13Donc, ça, c'est ça le sujet.
01:14:15Donc, ça veut dire qu'ils sont assez intelligents
01:14:17les uns et les autres.
01:14:19Ruffin a beaucoup plus de culture,
01:14:21par exemple, parce qu'en plus, il a une culture journaliste.
01:14:23Je pense qu'il sera
01:14:25dans l'histoire. Je pense qu'il y aura probablement
01:14:27un ticket, c'est Glucksmann.
01:14:29Marchevien, Glucksmann a de la culture, il a du fond,
01:14:31etc. Bellamy a du fond aussi.
01:14:33Donc, on ne peut pas dire qu'on est
01:14:35dans un océan, s'il voulait, de vacuité.
01:14:37Je pense que les reproches qu'on fait à Bardelin
01:14:39ou à Attal aujourd'hui, c'était les mêmes que
01:14:41Mitterrand faisait à Chirac.
01:14:43Quand il voyait Chirac, il avait l'impression
01:14:45de voir un moulin à vent.
01:14:47Est-ce que vous avez remarqué quelque chose ?
01:14:49Vous avez remarqué quelque chose ?
01:14:51Physiquement, on n'a que
01:14:53de beaux mecs. On a Glucksmann
01:14:55qui est beau, on a Gabriel Attal,
01:14:57on a...
01:14:59C'est important ce que je dis.
01:15:01On a l'impression aussi
01:15:03qu'on trouvait...
01:15:05C'est très juste.
01:15:07C'est le même si on ne partage pas
01:15:09forcément votre conception
01:15:11de la séduction.
01:15:13Valérie Ayé est une jolie femme.
01:15:15Il y a un truc qui est en train
01:15:17de se transformer, je trouve.
01:15:19C'est peut-être complètement inévitable.
01:15:21Moi, j'ai un charisme fou.
01:15:23Ségolène était très belle en 2007.
01:15:25VGE était super canon en 1974.
01:15:27Chirac était canon.
01:15:29Mitterrand, quand il était jeune,
01:15:31il avait une vraie allure. Il était classe.
01:15:33Moi, je ne trouve pas que la classe
01:15:35soit plus belle. Je ne vois pas du tout
01:15:37une évolution de l'espèce.
01:15:39Je dis que tous ceux qui émergent aujourd'hui sont plutôt...
01:15:41Mais comme à l'époque.
01:15:43Là, vous avez raison, Cécile.
01:15:45Je pense que
01:15:47l'aptitude à la séduction
01:15:49a un critère politique.
01:15:51Pas d'aujourd'hui, mais plus
01:15:53aujourd'hui. Deuxième élément,
01:15:55François, vous avez dit très justement
01:15:57que Jordan Bardella était
01:15:59apprécié dans toutes les catégories.
01:16:01Au fond, ça renvoie à ce que
01:16:03j'appelais superficialité.
01:16:05Pourquoi est-il apprécié par
01:16:07beaucoup de catégories ? C'est sur sa
01:16:09belle mine. Et dans belle mine,
01:16:11je mets beaucoup de choses.
01:16:13La grande différence
01:16:15avec Chirac, c'est qu'il s'énerve
01:16:17parfois un peu moins, sauf
01:16:19quand un jeune des Fontaines
01:16:21le renvoie finalement...
01:16:23Je suis partout d'accord avec vous.
01:16:25Je pense que pour la première fois, Jordan Bardella
01:16:27est en train de donner des signes de fébrilité
01:16:29et heureusement pour lui que la campagne
01:16:31se termine dans trois semaines. Parce que
01:16:33je l'ai trouvé extrêmement mauvais
01:16:35pour la première fois lors du débat de LCI
01:16:37avec des vraies failles.
01:16:39Je ne sais pas si ses adversaires ont compris qu'il fallait les exploiter.
01:16:41Extrêmement arrogant.
01:16:43Une incroyable capacité
01:16:45à essayer de se situer au-dessus de la mêlée.
01:16:47Très agacé, plus que d'habitude
01:16:49sur les questions de l'Ukraine.
01:16:51Ce n'est pas parce qu'il est fatigué
01:16:53c'est que je pense qu'en plus de ça
01:16:55il porte le poids du leader.
01:16:57Donc c'est toujours très compliqué. Mais il y a quelque chose
01:16:59de très fort. Et puis il faut savoir aussi que
01:17:01Bardella, il joue aussi contre son propre
01:17:03camp. Il est détesté au sein du Rassemblement
01:17:05National, à part par sa petite équipe.
01:17:07Donc voilà.
01:17:09Merci, merci, merci beaucoup
01:17:11en tout cas pour ces deux heures passées.
01:17:13On s'est éclaté.
01:17:15C'est hyper intéressant avec vous.
01:17:17C'est qui le plus beau ?
01:17:19C'est mon mec.
01:17:21C'est Philippe Bigère.
01:17:23C'est Philippe Bigère
01:17:25avec ses yeux de poupon.
01:17:27On ne peut pas le nier.
01:17:29Ce sont mes mecs, parce qu'il faut faire croire qu'un.
01:17:31J'avais peur.
01:17:33Il faut durer.
01:17:35Quand on a un service 3K,
01:17:37il faut l'utiliser.
01:17:39Merci Françoise.
01:17:41Merci Philippe Bigère. Merci Sébastien Ménard.
01:17:43Vous restez avec nous. Dans un instant, on va vous parler
01:17:45mobilité bien sûr.
01:17:47Et le président du directoire d'Indigo
01:17:49sera avec nous. Et la présidente d'ABBE
01:17:51Mobilité aussi.
01:17:53Et on reviendra aussi sur le camping caravaning.
01:17:55C'est le moment pour acheter.
01:17:57Puisque vous allez partir en vacances, on va tout vous dire.
01:17:59Allez, à tout de suite.