Mercredi 17 avril 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Géraldine Métifeux (Associée fondatrice, Alter Egale) , Marc Tempelman (Fondateur, Cashbee) , Guillaume Eyssette (Directeur associé, Géfinéo) et Vincent Auriac (Président, Axylia)
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles,
00:14 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bismarte, sur Bismarte.fr, sur les réseaux sociaux de Bismarte.
00:25 Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29 Alors au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable,
00:34 le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine.
00:37 Et en l'occurrence, nous reviendrons sur les attaques contre l'ESG aux États-Unis,
00:41 alors que le Texas Permanent School Fund a pris la décision de retirer à BlackRock 8,5 milliards de dollars en gestion
00:48 au prétexte que BlackRock boycotterait le pétrole, le charbon ou le gaz.
00:53 Nous en parlerons dans un instant avec Vincent Aurillac, le président d'Axilia.
00:56 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré au placement de la trésorerie d'entreprise
01:04 dans le contexte économique et financier que nous connaissons à l'heure actuelle.
01:08 Où placer sa trésorerie d'entreprise ? Une question que nous poserons à deux experts.
01:11 Géraldine Métifeu, associée gérante mais conseille aussi en gestion de patrimoine chez Alter Egal
01:15 et Marc Templeman, fondateur de CashBee.
01:18 Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil du CGP,
01:22 nous reviendrons sur ces fameux comptes à terme dont tout le monde parlait il y a quelques mois.
01:26 Est-ce déjà la fin de l'engouement ? C'est une question que nous poserons à Guillaume Essayet,
01:30 directeur associé de Géphineo. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:33 Et c'est parti pour Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable
01:42 aux responsables de Smart Patrimoine. Et aujourd'hui, nous avons le plaisir d'être accompagnés par Vincent Aurillac.
01:47 Bonjour Vincent Aurillac. Bonjour.
01:49 Vous êtes le président d'Axilia et nous souhaitions revenir ensemble sur les différentes attaques
01:54 contre l'ESG aux États-Unis avec quand même comme exemple principal aujourd'hui ce Texas Permanent School Fund
02:01 qui a pris la décision de retirer à BlackRock 8,5 milliards de dollars de gestion
02:07 au prétexte que BlackRock boycotte le pétrole, le charbon et le gaz.
02:11 Une situation un peu ubuesque d'un point de vue français mais qui est réelle aux États-Unis, au Texas.
02:17 Expliquez-nous ce qui s'est passé.
02:18 Effectivement, c'est au Texas. Ce fonds de dotation qui pèse quand même 53 milliards de dollars
02:23 reçoit de l'argent de différentes entités, beaucoup dans le pétrole puisque le Texas est quand même au lieu de tout ça
02:29 et finance avec ça les écoles et donc cherche à maximiser sa dotation.
02:38 Et effectivement, ils critiquent BlackRock sur le fait qu'il n'y a pas assez de pétrole dans le fonds de dotation, pas assez.
02:44 Et donc, ils ont retiré 8,5 milliards à BlackRock il y a quelques semaines.
02:50 Ce n'est pas nouveau. C'est un contexte très texan où il y a beaucoup de crispations autour de ce sujet-là.
02:55 Les texans veulent absolument du pétrole dans les portefeuilles.
02:58 Oui, quel que soit l'acteur financier, quelque part, ils veulent du pétrole.
03:02 Et là, il n'y en avait pas suffisamment dans les investissements effectués par BlackRock.
03:05 C'est-à-dire qu'indépendamment de la performance, globalement, on regardait juste s'il y avait suffisamment
03:09 ou non de pétrole dans les investissements. C'est ce qu'il faut comprendre.
03:11 Oui, alors ce fonds de dotation touche beaucoup d'argent de l'industrie pétrolière.
03:16 Il faut savoir que le pétrole ne pèse plus que 4% dans l'indice S&P 500.
03:21 C'était 30% il y a une dizaine d'années.
03:24 Bon, ça, on n'y peut rien. C'est le marché qui a fait ses arbitrages.
03:27 Il y a plein de fonds de pension ou de fonds de dotation qui ne sont pas ceux en question,
03:30 qui sont partis ailleurs, sur la tech, et ça a fait baisser mécaniquement le poids du pétrole.
03:35 BlackRock n'y est pour rien. C'est simplement le reflet du marché.
03:38 Donc, ce fonds de pension, lui, il pense qu'il n'y en a pas assez.
03:42 Il enlève son argent, il veut aller ailleurs.
03:44 Je ne suis pas certain que ça se termine forcément aussi mal que ça pour BlackRock.
03:48 Alors, vous avez quand même creusé un petit peu le sujet.
03:50 Vous vous êtes exprimé d'ailleurs sur différents réseaux sociaux, au moins un en tout cas, sur le sujet.
03:55 Est-ce que, si on regarde les performances financières, performances boursières,
03:59 qui a raison quelque part, le gestionnaire ou celui qui a une vision sur la manière dont son argent est géré ?
04:03 Le fonds de dotation devrait quand même avoir l'idée de maximiser la valeur de son portefeuille.
04:09 Et le plus d'argent pour les étudiants et pour les écoles. Il est quand même là pour ça.
04:12 Et si on regarde les perfs, je ne vois pas, oui, effectivement, la légitimité de son attaque,
04:17 puisque quand vous avez mis 10 000 dollars dans le pétrole il y a 10 ans,
04:21 ça vaut 14 000 dollars 10 ans après, 30 000 dans le S&P 500,
04:26 et 33 000 dans le S&P 500 dont on retirait le pétrole.
04:29 Donc, ça gagne encore plus que le S&P tout seul.
04:32 C'est quoi le message qu'envoie ce fonds ? Il veut tout mettre sur le pétrole ?
04:37 Donc, les 8,5 milliards qu'il a aujourd'hui n'en valeraient que 6.
04:42 Je ne pense pas que ça soit un calcul. Personne ne fait ce genre de calcul là.
04:45 Donc, c'est assez étonnant. BlackRock a tout de suite, effectivement, contré en disant
04:49 "mais attendez, on est extrêmement attentif à la maximisation de votre portefeuille,
04:54 loin de nous notre idée de poursuivre un calendrier qui ne serait pas le calendrier de la performance".
05:00 En tout cas, quand on suit également des buts ESG, c'est toujours avec une contrainte de performance.
05:06 Et ça, il faut reconnaître aux Américains l'exigence de faire de la perf même avec l'ESG.
05:11 Là-bas, ça passe beaucoup par des ETF, donc des choses très cadrées, très indicielles.
05:17 On a encore très peu de choses en France, donc c'est très indiciel.
05:21 C'est quasiment les mêmes poids pour les secteurs que dans l'indice.
05:25 Donc, c'est très cadré. Ce qu'on appelle la "tracking error" est très faible.
05:31 Donc, les gens font quasiment la même perf que l'indice, à 1 ou 2% près.
05:35 Il n'y a pas du tout les dérives, les écarts qu'on peut constater en France.
05:38 On a plutôt une gestion active. Là, on peut avoir des écarts de performance qui peuvent être significatifs.
05:44 Donc, BlackRock dit "moi, je défends la veuve et l'orphelin, l'étudiant et les écoles.
05:50 Je suis là pour augmenter la performance et rassurez-vous là-dessus, on a tout fait".
05:55 Et la performance est là.
05:56 S'il y avait eu du pétrole, il y aurait eu moins de performance.
05:57 Il y en aurait eu moins. Je pense qu'il serait parti il y a longtemps.
06:00 Donc, il n'y a pas de souci de ce côté-là. BlackRock est droit dans ses bottes.
06:05 La performance est là. Les actifs ont redépassé les 10 000 milliards.
06:09 La mort de l'ESG américain qu'on nous annonçait trois fois ce matin dans les échos,
06:14 il y avait un papier comme quoi BlackRock allait être réintégré dans la liste des gérants,
06:20 je dirais, labellisé quelque part.
06:23 Au Texas, vous voulez dire ?
06:25 Au Texas.
06:26 Oui, c'est ça. Parce que le Texas est quand même un sujet particulier, même aux États-Unis.
06:30 Là-bas, ça cristallise un peu toutes les animosités sur ce sujet-là.
06:34 Et donc, je pense que ça va rentrer dans le rang. Il n'y aura plus de problème.
06:38 Qu'est-ce que ça nous dit quand même, cette demande, cette accusation vis-à-vis de BlackRock de boycotter le pétrole au Texas ?
06:44 On rappelle que c'est au Texas. C'est quoi ? C'est une ingérence politique dans des sujets financiers ?
06:49 Un lobbying d'activités pétrolières au Texas ?
06:54 Alors, il y a effectivement un sujet politique, ça c'est clair.
06:58 Il y a ensuite un sujet de poids que tu es en train de prendre, la gestion indicielle.
07:03 C'est-à-dire que les BlackRock, il n'y a pas que BlackRock, il y a Vanguard, il y a State Street, pèsent souvent 25% en moyenne de la bourse américaine.
07:13 Les chiffres nous disent qu'ils pèseraient 40% dans une dizaine d'années.
07:17 Donc, ces gens-là, effectivement, font de l'ombre à tout un tas d'acteurs.
07:21 Donc, il y a aussi ça, c'est qui contrôle les boîtes ?
07:24 Est-ce que c'est l'actionnariat historique ou est-ce que c'est le Big Free ?
07:30 Bien sûr.
07:32 Donc, ça c'est effectivement un vrai sujet.
07:34 Donc, il y a tout le sujet qui est extrêmement fort aux États-Unis, des cartels.
07:38 On n'hésite pas à casser les entreprises aux États-Unis quand elles prennent trop d'ampleur.
07:42 Est-ce que ça va se passer comme ça pour les trois gros ?
07:46 BlackRock, State Street et Vanguard, on ne sait pas.
07:50 Mais, voilà, c'est des attentions qui sont historiques aux États-Unis.
07:53 La liberté, l'efficience du marché, la respiration, le fait qu'il n'y ait pas de concentration au sein de trop de petits acteurs.
08:01 Donc, voilà, il y a tout ça derrière.
08:03 C'est donc la gouvernance, le contrôle des entreprises.
08:06 Et puis, il y a aussi effectivement ce sujet ESG, climat.
08:10 Bien sûr.
08:11 Ou effectivement…
08:13 Sur ce sujet ESG, climat, on a donné l'exemple de ce qui se passe au Texas.
08:17 C'est un peu l'arbre qui cache la forêt quelque part.
08:19 Mais, de manière globale aux États-Unis, le sujet ESG, comme vous le disiez aujourd'hui, a presque été industrialisé.
08:24 Alors, il a été industrialisé. De toute façon, le climat, ça ne va pas s'arrêter comme ça, malheureusement.
08:29 Donc, je pense qu'on pourra raconter ce qu'on veut, comme quoi l'ESG est fini.
08:33 En tout cas, le climat, donc le, la CTE du climat, c'est parti pour rester.
08:38 Et donc, il faudra que les boîtes… D'ailleurs, elles le veulent.
08:41 Les boîtes s'alignent sur les objectifs qui sont donnés.
08:45 Elles seraient même demandeuses de plus de contraintes.
08:47 Aux États-Unis ?
08:48 Oui, et partout. Mais les mêmes contraintes pour tout le monde.
08:51 Parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas de contraintes.
08:53 Donc, on laisse un peu les choses se faire.
08:55 Et les boîtes sentent bien qu'elles vont payer un peu les poux cassés,
08:58 alors qu'il pourrait y avoir quelque chose de plus construit au niveau étatique.
09:02 Mais enfin, ça n'en prend pas le chemin.
09:04 Mais le climat, c'est parti pour rester.
09:07 Les boîtes ne vont pas s'arrêter comme ça, de voir des gérants les interpeller en Assemblée générale et autres.
09:12 Merci beaucoup, Vincent Aurillac, de nous avoir accompagnés dans ce Mat Patrimoine.
09:15 Je rappelle que vous êtes le président d'Axilia.
09:17 Merci beaucoup. Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:20 Où placer sa trésorerie d'entreprise dans le contexte économique et financier que nous connaissons à l'heure actuelle ?
09:29 Voici la question qui va nous animer aujourd'hui dans Enjeu Patrimoine.
09:33 Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir deux experts du sujet en plateau.
09:36 Géraldine Métifeu, tout d'abord. Bonjour Géraldine Métifeu.
09:38 Bonjour Nicolas.
09:39 Bienvenue sur le plateau Smart Patrimoine.
09:41 Vous êtes associée gérante Conseil en gestion de patrimoine chez Alter Egal.
09:44 Nous avons le plaisir d'accueillir également Marc Templeman. Bonjour Marc Templeman.
09:46 Bonjour Nicolas.
09:47 Bienvenue sur le plateau Smart Patrimoine. Vous êtes fondateur de CashBi.
09:50 Alors la question qui va nous animer aujourd'hui, c'est où placer sa trésorerie d'entreprise ?
09:55 Avec peut-être un petit rappel quand même, et on peut commencer avec vous Marc Templeman,
09:58 un petit rappel des contraintes à avoir en tête lorsqu'il s'agit de placer de la trésorerie d'entreprise,
10:02 puisque c'est de la trésorerie qui peut servir à financer l'activité de l'entreprise à un moment.
10:06 Mais lorsqu'on a des excédents de trésorerie, on peut être content aussi d'essayer de faire en sorte
10:10 que cette excédente de trésorerie permette d'être ou rémunérateur ou de ne pas perdre trop d'argent face à l'inflation par exemple.
10:15 Absolument. Et donc effectivement, il y a des contraintes qui s'imposent qui sont un peu différentes
10:19 et supplémentent les contraintes qui s'imposent pour l'épargne individuelle.
10:22 Donc on peut penser par exemple au fait que, effectivement, cette activité n'est pas l'activité principale de l'entreprise a priori,
10:28 et que donc le trésorier qui doit s'en occuper cherche la simplicité, la sécurité.
10:32 Je ne suis pas certain que le job d'une entreprise soit de prendre du risque autre que le risque qu'il prend par ses activités.
10:38 Il y a la gestion du risque, la limitation du risque plutôt, la simplicité et ensuite, effectivement, il y a le côté rendement qui joue.
10:45 Le côté rendement arrive en troisième position si je comprends bien.
10:47 En tout cas, ce n'est pour nous pas nécessairement le facteur qui doit primer.
10:51 Encore une fois, l'entreprise, elle existe parce qu'elle a ses activités propres.
10:54 Et à côté de ça, si elle peut faire fructifier ses excédents de liquidités, tant mieux.
10:59 Dernier critère peut-être, il faut que cette liquidité reste accessible.
11:03 Donc il y a un côté accès à la liquidité parce qu'on ne sait jamais, demain l'entreprise pourrait vouloir acquérir quelqu'un d'autre,
11:09 développer une nouvelle entreprise, une nouvelle activité.
11:11 Il faut que cet argent soit disponible, encore une fois, pour servir la société.
11:14 A tout moment donc ?
11:15 Idéalement, assez rapidement.
11:18 On y reviendra sans doute, mais quand on va parler des solutions de type compte à terme,
11:21 on peut être prêt à lâcher un petit peu sur la liquidité histoire d'aller grappiller un rendement un peu plus attractif.
11:27 Mais il nous semble néanmoins que dans l'ensemble, il faut que cette liquidité, cet aspect d'accessibilité reste un critère
11:34 parmi les différents choix qu'un trésorier peut faire lorsqu'il veut faire travailler sa liquidité.
11:38 Justement, je vous propose d'aller sur les solutions tout de suite.
11:41 On va peut-être continuer avec vous, Géraldine Métifeu.
11:43 Non, parce que notamment les solutions, je pense qu'il y a un critère autre qui est juridique,
11:46 qui tient parfois au statut, aux autorisations d'investir.
11:49 Et donc qui suppose parfois qu'on ait une autorisation pour chaque investissement selon la taille de l'entreprise.
11:54 Une autorisation délivrée à l'entreprise ?
11:56 D'une façon générale, l'administration, selon la structure de l'entreprise,
12:00 qui va permettre de prendre tel ou tel risque ou pas, d'immobiliser telle ou telle somme ou pas,
12:04 pendant une durée X ou Y, en fonction.
12:07 Donc en fait, au-delà de la trésorerie d'entreprise, bien sûr, il y a une multitude de possibilités
12:11 selon les entreprises, selon sa trésorerie, selon l'état de son activité, effectivement.
12:15 Donc il y a une contrainte juridique en plus de toutes les contraintes tout à fait légitimes que vous avez évoquées.
12:19 Quand vous dites contrainte juridique, ce n'est pas une contrainte réglementaire.
12:23 Non, elle n'est pas légale.
12:25 C'est une décision prise au sein de l'entreprise.
12:27 Elle est juridique au sens contractuel.
12:29 Au sein d'un conseil d'administration.
12:31 Ça commence par une négociation par exemple.
12:33 À prendre en compte également.
12:35 Quand on va sur les solutions, Géraldine Métifeu,
12:38 on ne va pas revenir un petit peu sur le contexte économique et financier qu'on connaît tous et qu'on commente régulièrement.
12:42 Est-ce que ça change beaucoup de choses en avril 2024
12:46 vis-à-vis d'un placement de trésorerie d'entreprise par rapport à ce qu'on aurait pu faire il y a un an par exemple ?
12:51 Ça change toujours.
12:53 Je ne suis pas sûre que ce serait une décision qui reviendrait chaque année.
12:57 Mais après ce n'est pas la même trésorerie, pas le même argent, etc.
13:00 Mais pas sûr que beaucoup d'autres entreprises l'aient déjà fait à l'époque où Tesla l'avait fait.
13:03 Ça explique peut-être son cours de bourse.
13:05 En tout cas, en avril 2023, on était encore sur cette phase de hausse des taux.
13:11 Avec les certitudes qu'on peut avoir à un an.
13:14 Avec l'idée de se dire que l'érosion monétaire était plus forte qu'en 2024, en tout cas aujourd'hui.
13:19 Et donc de se dire qu'on avait plus de facilité à aller sur des comptes à terme,
13:23 sur des contrats de capitalisation avec les fonds euros, avec les contraintes qu'on connaît d'accéder aux fonds euros,
13:27 avec des monétaires, parce qu'on oublie souvent que le monétaire est aussi un excellent placement
13:30 quand les taux sont relativement élevés, il y a des frais,
13:34 et il y a une rémunération pas certaine, mais en tout cas relativement libre.
13:39 C'est-à-dire que par rapport à la liberté de récupérer les fonds,
13:42 on n'a pas de contrainte fiscale ou de pénalité de rendement si on retire les fonds avant un terme.
13:48 Il y en a pas particulièrement.
13:50 Donc il y a beaucoup de possibilités en avril 2024 qu'on n'avait peut-être pas en 2023.
13:57 Donc les comptes à terme restent aujourd'hui une solution envisagée, envisageable quand on parle de trésorerie d'entreprise ?
14:02 Les comptes à terme, je les ai jamais trop considérés comme extrêmement pertinents,
14:05 parce que j'avais le sentiment quand même que la première année c'était pour voir,
14:08 et puis on commençait à être vraiment rémunérés sur l'année 2, l'année 3.
14:11 Finalement un temps assez long pour une entreprise.
14:13 Et vous le rappelez tout à l'heure, les entreprises ont une vie quasiment semestrielle avec des projets qui sont plutôt à plus court terme.
14:21 Donc je ne suis pas sûre que le compte à terme serait vraiment notre premier regard.
14:26 Encore une fois, je pense que le monétaire, alors en devise euro ou en devise US,
14:32 si on a un peu de temps devant soi, sont peut-être plus porteurs.
14:34 Et le fonds euro avec les contraintes qu'on lui connaît, peut-être sans doute des parties de rémunération plus intéressantes.
14:39 On oublie aussi que, alors c'est un peu moins vrai en 2024, mais c'était assez vrai en 2023,
14:43 il y avait des produits structurés.
14:45 Bien sûr, il faut garder les frais pour avoir une rentabilité, comme toujours,
14:48 donc instaurer un deal gagnant avec les brokers et les metteurs.
14:52 Mais on pouvait avoir des rendements avec une garantie en capital à maturité un an,
14:58 qui pouvait être parfois plus séduisante, en tout cas cette rentabilité, que ce qu'on pouvait trouver sur des comptes à terme, je crois.
15:03 Marc Templeman, il y a beaucoup de sujets qui ont été évoqués, comptes à terme effectivement, monétaire, produits structurés, fonds euro.
15:11 Qu'est-ce que vous regardez, vous, quand il s'agit de faire du placement en trésorerie d'entreprise ?
15:14 On va peut-être rentrer dans le détail de chacun de ces produits.
15:16 Nous, on est plutôt fan des comptes à terme.
15:18 Surtout aujourd'hui, parce que la courbe est inversée en fait.
15:20 Donc à 6 mois, vous pouvez gagner plus qu'à 2 ans.
15:23 Et même si je partage parfaitement l'idée de faire attention à tout placement qui va au-delà d'un an,
15:28 pour un trésorerie c'est compliqué d'avoir cette visibilité à 5 ans.
15:31 Il se trouve qu'aujourd'hui, pour prendre une courbe de taux que je connais bien, puisque c'est celle qu'on me propose,
15:35 à 6 mois on est à 3,80 alors qu'à 2 ans ça tombe à 3.
15:38 On a plutôt intérêt à placer à court terme, ce qui correspond par ailleurs...
15:42 Ce qui plaît au directeur financier.
15:44 Normalement, au directeur, la direction financière.
15:46 Ça fait 1,90 le coût sur 6.
15:48 Ça fait forcément un peu moins, il faut diviser par 2.
15:52 Mais il nous semble que ce rendement-là, il n'est pas mal, et surtout accompagné d'une très grande facilité.
15:56 C'est-à-dire qu'en quelques minutes, vous pouvez ouvrir un compte à terme de façon 100% digitale.
16:00 Et ensuite, je ne contredis absolument pas l'attractivité des fonds monétaires ou des fonds euros s'il fallait.
16:07 Mais l'avantage, encore une fois, pour nous, en tout cas, des comptes à terme, c'est leur extrême grande facilité.
16:12 Et si le seul critère était le rendement, pareil, on peut en reparler, mais comme j'ai évoqué, il y en avait plusieurs,
16:18 il nous semble que le compte à terme est un outil très souple d'usage.
16:22 Par ailleurs, je rejoins la dernière des solutions qui étaient proposées, qui sont les produits structurés, à capital garanti.
16:29 Je rebondis sur ce facteur important qui a été cité, parce qu'il nous semble que pour une entreprise,
16:35 aller chercher des rendements plus élevés et en prendre un risque sur le capital, ce n'est pas forcément la bonne chose à faire.
16:41 Et dans le contexte actuel, avec des taux plus élevés, une volatilité qui n'est pas au plus haut, mais en tout cas qui existe,
16:47 on peut arriver à des produits à capital garanti, sur des durées relativement courtes, qui peuvent battre les rendements proposés par ailleurs.
16:55 Le risque, c'est de revendre un produit structuré avant son terme, parce que là, pour le coup, le marché secondaire est tenu par la banque émettrice,
17:03 et on risque là, en revanche, d'accuser le coût sur le capital.
17:07 Donc la combinaison des deux nous semble très bien, et il nous semble par ailleurs que toutes ces solutions-là peuvent être combinées.
17:14 Un mot quand même sur les produits structurés, dans un contexte d'anticipation de baisse de taux des banques centrales,
17:18 est-ce que les produits structurés à capital garanti restent une solution aujourd'hui,
17:22 parce que le capital garanti vient quand même de là, de la possibilité d'avoir la partie obligataire qui permet d'avoir ce rendement ?
17:29 Donc est-ce que les produits structurés en avril 2024 restent une solution jusqu'à la fin de l'année ?
17:34 Est-ce qu'il faut les prendre avec un peu plus d'attention aujourd'hui ?
17:37 Tout dépend de ce qu'on attend comme type de rendement, et puis tout dépend de l'émetteur.
17:41 Après, de l'émetteur dépend bien sûr la bonne fin de l'investissement,
17:45 c'est-à-dire que plus on va trouver un émetteur un peu "olé-olé", plus le rendement affiché sera probablement sympathique.
17:51 Mais si on reste raisonnable dans les attentes de rendement, et si on considère que l'inflation nous amènera peut-être à 2, 3, 2, 4 en fin d'année,
17:59 on peut être moins exigeant en tant que trésorier ou responsable financier qu'on l'était en 2022 ou en 2023 quant à la rentabilité et à l'érosion de son capital.
18:07 Donc on pense encore qu'il y a des solutions qui pourront être trouvées, ou qui peuvent être trouvées,
18:12 et après, selon les montants envisagés, il y a toujours beaucoup plus de solutions quand on est très très riche que quand on est un peu moins riche fatalement.
18:19 Sur un an, on trouve encore des solutions.
18:22 D'accord. Je vous entends parler de rendement par rapport effectivement à une prise de risque ou une liquidité, même question pour tous les deux.
18:28 Peut-être Géraldine Méthiffeu pour commencer. C'est quoi le rendement maximum qu'on peut attendre quand on place de la trésorerie d'entreprise,
18:33 eu égard au fait que ce n'est pas forcément la première des choses qu'on regarde ? Comment ?
18:38 Je pense que la première, c'est la garantie de récupération de son capital.
18:41 Parce que si vous le placez pour SEMA et que vous le récupérez au bout de trois mois, vous n'aurez naturellement pas le rendement que vous voulez.
18:45 Oui, bien sûr.
18:46 Si vous le placez sur un an, en produit structuré, naturellement, vous allez retrouver la valeur liquidative à date, donc c'est encore une moins bonne idée, et ainsi de suite.
18:52 Donc le premier job pour un intermédiaire qui va placer la trésorerie d'entreprise, c'est de restituer le capital.
18:59 Le rendement, il vient en deuxième partie, et il vient si on a respecté toutes les autres conditions.
19:04 Maintenant, si on regarde sur une année, à mon sens, c'est battre l'inflation.
19:09 Ce qui n'est déjà pas une mince affaire quand on a une inflation à 4 ou 5 %.
19:12 Oui, c'est pour ça qu'on se positionne en 2024.
19:14 Oui, Marc Templeman a une question. Un rendement qu'on peut anticiper quand on décide de placer sa trésorerie d'entreprise ?
19:21 Pour faire simple, dans les conditions actuelles, il nous semble qu'on peut atteindre des rendements bruts, et là aussi c'est important de le citer, qui sont supérieurs à 3 % à un an.
19:30 En revanche, fiscalisé, forcément c'est moins.
19:33 Et je ne suis pas certain que le seul objectif doit être de battre l'inflation, parce que l'inflation, encore une fois, je partage votre opinion, elle terminera probablement l'année aux alentours de 2, 5, mais c'est toujours mieux que rien.
19:43 Je pense que le point de départ est là, je peux laisser sur le compte en banque, ce que font bon nombre de trésoriers d'ailleurs, parce qu'ils n'ont juste pas le temps de s'en occuper.
19:52 Et il nous semble que ça, ce n'est vraiment pas la bonne idée.
19:55 On peut la faire travailler sans nécessairement prendre beaucoup plus de risques de contrepartie ou sur le capital, tout en la faisant travailler.
20:03 Et si on arrive à battre l'inflation en plus, probablement en passant pour une partie de cette trésorerie par des produits structurés, alors on a bien fait son job.
20:11 Et on s'en sort très très bien.
20:14 Je propose à Marc Templeman de rebondir aussi sur les fonds euros qui ont été évoqués tout à l'heure par Géraldine Métifeu.
20:21 J'ai l'impression quand même que depuis le 1er janvier, quels que soient les médias sur lesquels on entend ces experts s'exprimer, il y a quand même une volonté d'amener beaucoup de particuliers sur les fonds euros avec des offres commerciales très poussées.
20:33 Ce n'est pas forcément, que ce soit Géraldine Métifeu ou vous, le premier réflexe en trésorerie d'entreprise alors que c'est liquide.
20:40 Et aujourd'hui, ça offre des rendements qui sont intéressants.
20:42 C'est la fiscalité qui va nous pénaliser.
20:44 Ça ne sert à rien.
20:47 Il y a la fiscalité, il y a certains frais dont on peut parler.
20:51 Et puis pour les particuliers, je crois que l'offre euro aujourd'hui est particulièrement attractive dans la mesure où bon nombre d'assureurs bonifient leur offre.
20:58 Si on est tenté par la combinée avec un certain nombre de pourcentages en IC.
21:03 Et donc c'est cette combinaison là qui en fait une solution très pertinente pour les individus.
21:07 Mais pas pour les entreprises.
21:09 Pas nécessairement pour les entreprises.
21:11 Pour les entreprises, pour les sociétés, les compagnies avec lesquelles on travaille, on va avoir une offre à partir de 500 000 euros.
21:17 Donc déjà ça change un tout petit peu la note.
21:21 Et ça contrainte naturellement l'investissement UC.
21:23 Et puis il y a une fiscalité lissée sur les personnes morales IS.
21:28 C'est un très joli jeu de mots.
21:29 Oui, pas mal, pas mal.
21:30 On en parlera plus tard.
21:32 Personnes morales à l'IS, pardon.
21:34 Qui rend un petit peu moins prégnant, en tout cas moins pertinent, cet investissement en fonds euro.
21:41 Parce qu'on doit décoter chaque année, fictivement, le rendement.
21:45 Donc ça ne rend pas forcément extrêmement intéressant depuis les années 2010, ce type d'investissement.
21:50 Mais après, si on le couple avec un produit structuré, la capitale garantie, sur un an par exemple,
21:56 en considérant, alors c'est la subtilité de l'investir au 1er janvier de l'année,
22:00 parce que c'est plus simple quand même pour le trésorier de ne pas gérer la nave en cours d'année.
22:04 Mais si on considère ça, je ne pense pas que ce soit impossible.
22:07 Et ça suppose des sociétés qui ont déjà pas mal de cash.
22:10 Pour finir, est-ce qu'il y a des solutions d'investissement un peu plus, j'allais dire exotiques,
22:14 ou en tout cas un peu plus originales qu'on n'aurait pas évoquées ?
22:17 Marc Templeman puis Géraldine Métifeu.
22:19 Je pense qu'il y a peut-être une remarque qui mériterait d'être faite,
22:22 qui est qu'il y a une exception à la règle et à tout ce qu'on vient de se dire,
22:25 c'est qu'il y a aussi des personnes morales, c'est-à-dire les holdings personnels,
22:28 qui sont des sociétés pour qui le champ de l'investissable est beaucoup plus large,
22:33 parce qu'en fait, ce cas-là, bien qu'il s'agisse d'une personne morale qui investit,
22:37 rejoint la gestion patrimoniale.
22:42 Et je pensais qu'il était important de le citer, parce que là, le monde s'ouvre,
22:46 et on peut regarder des choses beaucoup plus risquées,
22:48 beaucoup plus potentiellement rentables, et ça change complètement la donne.
22:51 Géraldine Métifeu, rapidement.
22:53 Non, j'étais parfaitement d'accord avec Marc.
22:56 Et après, si on a vraiment, vraiment, vraiment beaucoup de liquidités,
23:00 à dire vrai, on n'a plus tellement de freins.
23:02 C'est-à-dire que si on a 2 millions de liquidités,
23:04 on peut très bien imaginer que 90 000 ou 100 000 euros
23:07 pourraient être investis sur quelque chose de beaucoup plus risqué,
23:09 type un ETFM et CI World, en imaginant qu'on en a 5 ou 8 ans devant soi.
23:13 Merci beaucoup, Géraldine Métifeu.
23:15 Merci Marc Templeman.
23:16 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.
23:18 Est-ce déjà la fin de l'engouement en ce qui concerne les comptes à terme ?
23:26 Voilà le sujet qui va nous animer aujourd'hui dans l'œil du CGP.
23:29 Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine,
23:32 Guillaume Essette. Bonjour, Guillaume Essette.
23:34 Bonjour Nicolas.
23:35 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
23:36 Vous êtes le directeur associé de Géphineo.
23:38 Alors, si on revient en 2023, on a vu effectivement les comptes à terme faire le plein sur l'année,
23:43 notamment grâce à des taux particulièrement attractifs.
23:45 Est-ce que c'est toujours le cas en avril 2024 ?
23:48 Non, plus vraiment. Plus vraiment parce que les taux ont baissé.
23:53 C'est-à-dire que la rémunération sur un compte à terme qu'on ouvre aujourd'hui
23:57 et qui est promise pour quelques mois, quelques années, n'est plus la même qu'en 2023.
24:02 Tout simplement parce que les banques anticipent une baisse des taux dans le courant de l'année 2024.
24:07 Bien sûr.
24:08 Et par voie de conséquence, elles ont dégradé les taux offerts pour les nouveaux comptes à terme.
24:14 Donc, il y a moins de demandes quelque part ou moins d'offres ?
24:17 Comment comprendre la situation des comptes à terme ?
24:20 En fait, il y a un effet ciseau pour les particuliers avec le fonds euro.
24:24 C'est-à-dire que alors que les taux des comptes à terme ont baissé,
24:28 les rendements des fonds euro, eux, ont augmenté.
24:32 Et plus que ça, aujourd'hui, les assureurs sont très friands de collectes nouvelles.
24:37 Ils cherchent à attirer des capitaux sur leurs fonds euro pour profiter des opportunités
24:43 qui sont accessibles sur les marchés obligataires.
24:46 Et pour attirer ces capitaux, les assureurs offrent des bonus.
24:51 Ce sont les fonds euro bonusés dont on entend beaucoup parler.
24:55 Et finalement, quand on additionne le rendement des fonds euro
25:00 plus le bonus qui est souvent garanti par les compagnies pour 2024 et pour 2025,
25:05 on se retrouve avec un rendement qui est supérieur à celui d'un compte à terme.
25:09 Et pour plus longtemps.
25:11 Puisqu'un compte à terme, pour avoir des bons taux en ce moment,
25:14 on ne peut pas dépasser 6 mois sur un compte à terme.
25:16 Au-delà de cette durée, les taux baissent en compte à terme.
25:20 Alors qu'en fonds euro, on va avoir un taux supérieur sur 2024 et 2025.
25:24 Sachant qu'on parle effectivement de taux bonusés,
25:28 donc des bonus offerts à un instant T pour profiter de conditions de marché.
25:32 Mais ce n'est pas annonciateur de taux aussi élevés dans la durée sur le fonds euro.
25:37 Ça, c'est l'opportunité en ce moment.
25:41 Et puis, pour ceux qui saisissent cette opportunité,
25:45 fin 2025, à la fin des bonus, il faudra se reposer la question
25:50 est-ce qu'on continue ou est-ce qu'on fait autre chose ?
25:52 Sachant qu'on en parle en début 2024, un mot quand même sur les différentes façons d'investir.
25:58 C'est-à-dire qu'un compte à terme, c'est de l'argent investi sur le court terme
26:03 que l'on peut récupérer assez rapidement.
26:05 Quand on parle de fonds euro, c'est au sein d'un contrat d'assurance vie.
26:09 On rappelle qu'il y a des règles fiscales, notamment sur les retraits passés 8 ans.
26:13 Est-ce que ça veut dire que si on n'a pas de contrat d'assurance vie aujourd'hui,
26:17 ça suppose de laisser son argent bloqué pendant 8 ans par exemple ?
26:20 C'est un mythe qui a la vie dure, les 8 ans bloqués en assurance vie,
26:24 qui prend sa source dans d'anciennes règles fiscales qui n'ont plus cours
26:28 de la même façon pour les contrats ouverts depuis 2017.
26:31 Mais ce qu'on peut retenir pour la comparaison compte à terme ou assurance vie,
26:35 c'est que quelqu'un qui ouvrirait aujourd'hui un contrat d'assurance vie
26:39 et qui sortirait dans 6 mois, dans 1 an, dans 2 ans,
26:42 il serait soumis pour ses gains à la flat tax, 30%.
26:46 Et c'est exactement la même fiscalité que s'il était sur un compte à terme.
26:50 Donc ce n'est pas vraiment un choix fiscal, c'est plus un choix d'opportunité.
26:55 Il faut préciser que les comptes à terme, un virement bancaire,
26:59 ça se fait aujourd'hui en quelques secondes,
27:01 là où un rachat sur un contrat d'assurance vie, ça peut prendre quelques semaines
27:05 en fonction des délais administratifs nécessaires.
27:08 Donc le compte à terme peut paraître un peu plus liquide,
27:11 mais attention, beaucoup de comptes à terme proposés sur le marché
27:14 le sont avec une possibilité de retirer avant le terme,
27:17 on s'engage sur 1 an mais on retire dans 3 mois finalement,
27:20 avec néanmoins un préavis de 32 jours.
27:22 Donc un compte à terme, il faut compter 32 jours avant de pouvoir retirer l'argent,
27:25 ce qui finalement n'est pas instantané.
27:27 Merci beaucoup Guillaume Esset, directeur associé chez Géphineo.
27:30 Merci beaucoup et quant à nous, on se retrouve très vite sur Bsmart.
27:33 Merci.
27:34 [Musique]