• il y a 9 mois
Les Vraies Voix responsables avec Jean-Baptiste Leprince, Président fondateur Magazine Eco Réseau et Les Trophées Optimistes ÉcoRéseau, Dominique Restino, co-organisateur de la soirée et président de la chambre de commerce Paris Ile de France, Frédérique Dorso est dirigeante de MIOTTO Déménagements (groupe Les Gentlemen du Déménagement) et lauréate 2019 catégorie Electron libre, Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar, vainqueur du trophée “Électron libre 2023” et Thierry Sebagh, directeur général de l’ISG, partenaire des Trophées
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-03-13##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06 On est ravis de vous retrouver aujourd'hui, comme tous les mercredis, les vraies voies responsables,
00:11 avec un bel événement. On est ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h, bien entendu.
00:16 Cet événement, les trophées Optimiste Éco-Réseau, célèbre l'excellence entrepreneurial.
00:21 Chaque année, Éco-Réseau Business, le magazine mensuel dédié à l'entrepreneuriat et à l'optimisme,
00:26 présente ces magnifiques trophées Optimiste Éco-Réseau.
00:29 Et au cours de cet événement prestigieux, 5 distinctions sont attribuées à des entrepreneurs.
00:34 L'initiative positive, l'électron libre, l'entreprise de l'année, la culture du rebond et l'entrepreneur de l'année.
00:40 Et l'objectif bien sûr de cette cérémonie, c'est de braquer les projecteurs sur des individus
00:45 ou des entreprises qui se démarquent dans leur optimisme et leur engagement exceptionnel.
00:49 On vous souhaite la bienvenue, on vous présente nos invités dans un instant, c'est les vraies voies responsables.
00:55 Les vraies voies Sud Radio
00:58 Et bien entendu le fondateur du magazine Éco-Réseau et des trophées Optimiste Éco-Réseau,
01:05 Jean-Baptiste Leprince est avec nous, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:09 On a envie de vous accueillir.
01:11 Avec nous aussi une personnalité très importante, en tout cas pour cette cérémonie, mais aussi pour la région Île-de-France.
01:19 Dominique Crestino est avec nous, co-organisateur de la soirée et président de la Chambre de commerce Paris-Île-de-France.
01:24 Merci d'être avec nous, Dominique Crestino.
01:26 Merci, très heureux également d'être avec vous.
01:27 Frédéric Dorsot est avec nous, dirigeant de Mioto déménagement.
01:30 Bonsoir, merci d'être en direct avec nous.
01:33 Vous êtes lauréat 2019 catégorie électron libre, j'adore cette rubrique.
01:39 Frédéric Mazzella aussi fondateur de BlaBlaCar, vainqueur du trophée électron libre 2023.
01:44 Merci d'être avec nous, bonsoir.
01:47 Et puis Thierry Sebag est avec nous, directeur général de l'ISG, partenaire des trophées, qui est avec nous.
01:53 Merci d'être avec nous.
01:54 Merci à vous.
01:55 Alors, la première question pour ceux qui ne connaîtraient pas bien entendu ces trophées,
01:59 c'est qu'est-ce qu'on dit de ces trophées et comment sont nés ces trophées ?
02:04 On parle d'optimisme et c'est vrai qu'aujourd'hui on en a besoin.
02:07 Il faut se remettre dans le contexte puisqu'en 2013, quand le magazine qui porte les trophées a été créé,
02:13 il y a beaucoup de choses qui n'allaient pas, c'est encore le cas évidemment aujourd'hui.
02:17 Je trouve qu'en France, on est toujours en train de regarder ce qui ne va pas,
02:20 alors que beaucoup d'initiatives naissent, beaucoup d'innovations, beaucoup d'entrepreneurs,
02:25 des hommes, des femmes qui disruptent tout le temps.
02:28 Et c'est ces gens-là, moi, que j'ai envie de mettre en avant.
02:30 Sur le magazine, sur la couverture, vous avez trois mots-clés.
02:33 Entreprendre, innover, positiver.
02:34 Je crois que ça veut presque tout dire.
02:36 Je le montre parce qu'il vient juste de sortir.
02:38 Il paraîtra vendredi, c'est la ventre première.
02:40 Voilà, avec une très jolie couverture de Marion Dariotor, qui est fondatrice et CEO de The Arcade.
02:47 Pardon, je vous ai coupé, allez-y.
02:49 Et puis, justement, dans ce magazine, vous retrouvez tous les nominés 2024
02:54 à cette cérémonie de remise de prix qui aura lieu jeudi prochain, le 21 mars,
02:58 en co-organisation avec Dominique Restinaud, le président de la chambre de commerce et de l'industrie de Paris-Île-de-France,
03:03 sous le parrainage du ministère de l'Economie aussi, ce qui vient apporter un peu de poids à cette cérémonie.
03:06 Évidemment, BPI France qui nous a rejoints cette année, l'Iégé et tous les autres.
03:10 Et pourquoi cette cérémonie ?
03:11 Justement, le dire tous les mois dans le magazine, c'est bien,
03:14 mais voir les gens, et je crois qu'aujourd'hui les voir en vrai,
03:17 on est dans les vraies voies responsables, c'est ça ?
03:19 C'est encore mieux, on a besoin de contacts dans les co-réseaux,
03:22 il y a réseau, et l'idée c'est de faire venir tous ces gens-là,
03:25 et puis de les récompenser, de les valoriser.
03:27 Dominique Restinaud, c'est un événement important pour la CCI Paris-Île-de-France ?
03:31 Alors, très sincèrement, tous les événements qui mettent les entrepreneurs et les entreprises en avant,
03:36 c'est toujours un événement important.
03:38 Là, pour la deuxième année consécutive avec Jean-Baptiste, nous co-organisons ce très bel événement.
03:44 C'est très important parce que c'est reconnaître que la France est un pays d'entrepreneurs,
03:49 et bien sûr, en Ile-de-France, 30% du PIB français, 25% des emplois, c'est un hub européen.
03:56 Donc quand ça se passe en Ile-de-France, j'en suis ravi également.
03:59 Frédéric Dorceau, vous êtes dirigeant de De Mioto Déménagement,
04:02 vous avez été lauréate en 2019 de la catégorie électron libre,
04:06 on a plusieurs vainqueurs de cette catégorie, c'est un peu une émission de particules élémentaires,
04:10 si on reste en physique quelque part. Qu'est-ce que ça vous a apporté de gagner ce trophée ?
04:16 Et en quoi consiste-t-il l'électron libre ?
04:18 Alors déjà une vraie satisfaction, puisque je suis tellement passionnée par ce métier
04:23 qui n'est pas toujours très reconnu, d'avoir un trophée par rapport à ma profession en tant que femme dans un milieu d'hommes,
04:31 c'était très très satisfaisant, et ça donne toujours l'envie d'avancer,
04:36 l'optimisme pour moi c'est un mot en effet qui est tellement représentatif,
04:42 surtout en ce moment je partage bien les idées de Jean-Baptiste,
04:47 et tant que les entrepreneurs, entrepreneuses si je peux me permettre de ce terme,
04:52 seront mises en avant, c'est toujours quelque chose de très très satisfaisant,
04:57 et ça donne envie de continuer d'aller de l'avant.
05:01 Quand on est patron d'un groupe comme l'ISG, l'Institut supérieur de gestion,
05:06 donc beaucoup de formations, rappelez-nous ce qu'est l'ISG exactement ?
05:09 Alors l'ISG est une école de commerce qui fait partie de ce que l'on appelle la conférence des grandes écoles,
05:14 elle a été créée en 1967, elle est bien entendu implantée à Paris,
05:20 mais elle est aussi présente dans 7 autres villes en France, à Bordeaux, à Lille, à Lyon, à Nantes, à Nice, à Strasbourg et à Toulouse,
05:26 elle a aussi un campus à Genève, elle fait des formations en marketing, en management, en RH,
05:34 des formations sur les métiers de la supply, et on a un ADN qui est un ADN très international et très entrepreneurial.
05:44 Et quand on dit "Aujourd'hui c'est quoi une école ?"
05:47 Moi vous savez, j'ai pas l'habitude de répondre, on dit généralement "L'école c'est un lieu où on vient pour suivre des cours",
05:53 mais très honnêtement, si on venait que pour ça, honnêtement vous avez des tonnes de cours...
05:57 C'est pas inutile !
05:58 Mais c'est pas inutile, mais vous savez, si c'était que ça, apprendre le coréen, le chinois, le dessin, le codage,
06:05 honnêtement, tout ça se fait en ligne.
06:07 Les diplômes c'est pareil, vous pouvez les avoir à peu près partout dans le monde,
06:11 et donc c'est quoi l'école ? Et je rebondis sur le trophée co-réseau,
06:15 l'école c'est d'abord un lieu où on vient pour se construire un réseau,
06:20 dans un monde dans lequel nous vivons entourés de réseaux,
06:24 dans lequel nos jeunes sont nés dans des réseaux, et où tout se fait à partir de réseaux et de plateformes.
06:28 Et donc cette compréhension-là fait que nous, notre positionnement,
06:33 moi le positionnement que je donne à l'école c'est je dis "L'école c'est un réseau au service de la réussite des élèves".
06:39 C'est d'abord ça. Et donc quand on est venu nous demander si nous voulions être partenaires d'un trophée,
06:45 on partenariait avec Eco-Réseau, on a dit "Et Réseau" mais bien entendu qu'on est partenaires.
06:49 On parlera de ce réseau avec Dominique Restino qui lui le réseau, le mentorat, c'est vraiment son truc.
06:56 Frédéric Mazzella est avec nous, fondateur de Blabla Car et vainqueur du trophée Electron Libre 2023.
07:02 Encore un Electron Libre !
07:04 Frédéric Mazzella, merci d'être avec nous. Qu'est-ce que vous avez d'Electron Libre chez vous ?
07:09 En moi ou en vous ? Vous et l'entreprise.
07:15 Chez Blabla Car il y a des voitures électriques et donc il y a aussi des électrons qui circulent, mais ce n'est pas des Electron Libres.
07:22 Ce prix-là il reflète aussi plutôt un aspect de personnalité plutôt qu'uniquement une société justement.
07:28 Je pense que tous les créateurs d'entreprises, tous les entrepreneurs sont un petit peu des Electron Libres tout simplement
07:34 parce que déjà ils créent des choses qui n'existaient pas avant. Sur mon parcours après, je crée plusieurs choses.
07:40 J'ai créé Blabla Car qui est donc connu, mais je crée aussi Captain Cause actuellement.
07:44 J'ai aussi, j'oeuvre pour l'écosystème avec France Digital.
07:48 Je fais des émissions, une émission notamment qui s'appelle "Les pionniers" sur BFM Business.
07:54 Je reçois plein de pionniers. Je fais plusieurs activités et donc je pense que c'est pour ça que j'ai pas infirmé.
08:01 Il faudrait surtout demander à Jean-Baptiste et à l'équipe du jury pourquoi j'avais eu le prix, mais je crois que c'est pour ça.
08:07 Et ça j'avais demandé aussi à Frédéric Dorceau et avec vous Frédéric Mazzella.
08:15 Est-ce que finalement on se dit qu'on peut inspirer d'autres futurs entrepreneurs dans cette action ?
08:22 De recevoir un prix c'est peut-être aussi se dire, on parlera encore une fois de Mentora,
08:27 mais se dire on va donner la possibilité, surtout quand on est une femme, de dire on va ouvrir le champ des possibles à d'autres personnes.
08:34 Absolument, au départ pas forcément, mais en effet je pense que ça donne envie, ça peut donner des idées,
08:41 parce que c'est pas toujours facile de s'imposer dans un milieu, mais on y arrive très bien.
08:46 Et si en tous les cas ça a donné envie à d'autres femmes, je suis vraiment ravie et je remercie Ecoréseau avant tout.
08:54 Jean-Baptiste Leprince, une question vraiment là, vous allez devoir vous mouiller entre Frédéric Dorceau et Frédéric Mazzella.
09:01 Qui est l'électron le plus libre ?
09:04 Les deux, parce que là j'ai le coeur des Freds réunis ce soir, c'était évidemment Frédéric.
09:10 C'est Frédéric d'office comme c'est nous Frédéric.
09:13 Est-ce que Frédéric Mazzella, on se donne un devoir justement de faire des petits, si je puis dire, dans son entreprise,
09:20 de dire "ben voilà, lancez-vous aussi comme moi j'ai pu le faire", oser en fait ?
09:25 Je pense que l'exemple tout simplement déjà donne envie, quand on regarde le nombre de sociétés créées par des anciens de la Blackart,
09:31 ne serait-ce que ça aujourd'hui, on a dépassé les 40 je crois bien.
09:36 Tant qu'ils n'ont pas de concurrence, c'est tout ce qu'on leur demande.
09:39 Oui, mais ils vont créer autre chose justement, mais ça donne envie d'aller suivre son propre chemin.
09:43 Et je pense qu'on parlait d'inspiration tout à l'heure, la plus grande inspiration c'est simplement de voir que c'est possible.
09:47 Donc quand on voit d'autres arriver à faire des choses qu'on ne pensait pas forcément possibles,
09:51 on se dit "ah ben tiens, finalement il y avait un chemin, c'était possible et pourquoi pas le mien ?"
09:55 Donc c'est ça je pense que l'inspiration c'est montrer l'exemple et ensuite quand il y a des prix,
10:02 ça met simplement de la lumière sur des parcours qui ont montré qu'en agissant on arrive à faire des choses différentes.
10:08 Alors vous restez avec nous, on fait une toute petite pause, on revient dans un instant.
10:12 Les vraies voix responsables avec ce magnifique trophée optimiste Eco-Réseau et tous nos invités autour de la table,
10:19 on a encore plein de questions à leur poser, à tout de suite.
10:22 Ces vraies voix responsables ce soir, on est très bien entourés, je peux vous assurer qu'il y a du lourd.
10:26 Les trophées optimistes Eco-Réseau avec son fondateur qui est avec nous, forcément Jean-Baptiste Leprince
10:34 et vous connaissez peut-être ce magazine qui est sorti, il s'appelle Eco-Réseau Business que vous pouvez trouver,
10:40 il vient de sortir, la ligne est tout chaud.
10:42 - Vendredi, il est arrivé, la première vient de nous livrer.
10:44 - C'est comme un croissant tout chaud, il vient de sortir.
10:46 Avec le co-organisateur de cette soirée, Dominique Restinaud qui est avec nous,
10:50 président de la Chambre de Commerce de Paris, Île-de-France, merci d'être avec nous en tout cas,
10:54 Frédéric Dorceau, dirigeant de Mioto déménagement et catégorie 2019, catégorie électron libre.
11:01 Frédéric Mazzella est avec nous, fondateur de BlaBlaCar, vainqueur aussi du trophée électron libre 2023
11:07 et puis un partenaire des trophées qui vient d'arriver, Thierry Sobag, directeur général de l'ISG,
11:12 cette belle école, et on y reviendra.
11:14 Ce qui est important, déjà Dominique Restinaud, de comprendre ce qu'est une Chambre de Commerce,
11:20 surtout en Île-de-France, parce que j'imagine que c'est certainement la plus dense de France en matière d'entreprenariat aujourd'hui.
11:28 - Vous avez raison Cécile, en France et en Europe.
11:32 - J'ai toujours raison, pas cette surprise.
11:34 - 30% du PV français, donc j'y suis pour rien, mais en réalité c'est la Chambre de Commerce et d'Industrie
11:42 qui effectivement agit sur l'ensemble des territoires, ancrée dans les territoires.
11:47 Ça fait quoi une Chambre de Commerce ? C'est assez simple, c'est un établissement public,
11:51 avec des collaborateurs et avec des élus chefs d'entreprise, élus par les chefs d'entreprise,
11:56 et nous avons quelques grandes missions.
11:59 La première mission aérienne, c'est d'accompagner les entreprises, de la création au développement,
12:04 à la transmission, aux reprises des entreprises, axe extrêmement important pour nous.
12:08 Aujourd'hui, le gouvernement nous missionne également sur l'accompagnement des entreprises, sur les transitions,
12:14 bien sûr transition digitale, ça fait déjà un moment que c'est commencé,
12:17 pour accompagner les commerces, les entreprises, les TPE, les PME.
12:22 C'était également les transitions de plus en plus aujourd'hui, sur le développement durable, énergie,
12:29 ce qui est un axe très fort, avec la responsabilité sociale des entreprises.
12:33 Ça c'est ce que fait une Chambre de Commerce classique en France, il y en a dans chaque département.
12:38 Mais vous, vous êtes très engagé.
12:40 En Ile-de-France, on a une particularité, c'est que nous avons, je regarde Thierry en face de moi, mais il le sait,
12:47 nous avons un pôle éducatif, puisque nous formons 72 000 personnes, 42 000 en formation initiale,
12:54 19 000 dans 19 000 en apprentissage, une voix extrêmement importante,
12:58 et 30 000 personnes en formation continue à travers 14 écoles.
13:01 C'est les écoles qui sont, quelques-unes un peu connues, c'est Grande École de la Gastronomie Française, Ferrandi,
13:09 c'est les Gobelins, Grande École, classée première école de cinéma d'animation au monde, ce sont les Gobelins.
13:18 Nous avons une école d'ingénieurs, cybersécurité, IA également, qui se développe avec les CIT.
13:24 Nous avons quelques grandes écoles de commerce de gestion, il y en a une qui s'appelle HEC,
13:29 qui est la propriété en quai, nous sommes l'actionnaire à 90% de cette école, avec la fondation.
13:35 Une autre école, j'en viens, j'étais avec la ministre Olivia Grégoire pour parler de reprise d'entreprise à des jeunes étudiants,
13:42 c'était tout à l'heure, et c'est l'ESCP, Grande École Européenne, et c'est l'ESSEC également,
13:48 que nous codirigeons avec l'Institut Catholique, donc ce sont des grandes écoles un peu connues au niveau mondial.
13:54 - Quels sont les secteurs aujourd'hui les plus représentés en Ile-de-France ?
13:58 - Les secteurs d'activité, vous avez tout, alors assez simple, en Ile-de-France vous avez tout.
14:02 Ça sert même à rien, alors il y a 62 000 commerces à Paris, il n'y a pas l'équivalent.
14:10 Donc il y a toutes les activités, beaucoup de services bien sûr, un tout petit peu moins d'industrie à Paris,
14:15 enfin quand je dis Paris, il y en a... - En Ile-de-France.
14:18 - Ah non mais en Ile-de-France il y en a, c'est une vraie terre industrielle en réalité, les gens ne s'en rendent pas compte.
14:23 Et puis nous avons également, pour clore le sujet de la Chambre de Commerce de Paris-Ile-de-France,
14:28 c'est notre finir congrès et salons, Vipari quand vous arrivez, le Palais des congrès, la Porte de Versailles, Villepeinte,
14:33 toutes ces infrastructures pour accueillir les grands salons, les congrès, c'est la Chambre de Commerce,
14:39 c'est Vipari avec Unibail-Renamco à 50/50, et puis pour faire tout ça il faut des congrès et des salons, c'est Com-Exposium.
14:47 Troisième opérateur mondial, organisateur, c'est la Chambre de Commerce de Paris-Ile-de-France,
14:52 et également mon cher Philippe, également le Crédit Agricole.
14:56 - Je vous ai tout dit ! Thierry Sebal, vous êtes directeur de l'IFG, comment est né le partenariat avec ce trophée ?
15:06 Et puis est-ce que les étudiants le suivent ?
15:08 - Ils sont même invités !
15:10 - Non mais est-ce qu'ils le suivent de près, comme la Ligue 1 par exemple ?
15:13 - Ils viennent interviewer des membres du jury, des partenaires et autres.
15:16 - On l'a dit, moi j'en ai fait ma marque de fabrique, quand on me dit "c'est quoi l'IFG ?"
15:21 Je dis "l'IFG c'est un réseau au service de la réussite de ses élèves".
15:26 C'est mon métier, et mon métier moi, qui suis le directeur général, je préfère dire "dean", "dean" en anglais c'est le doyen,
15:32 je trouve que ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est le patron,
15:37 et je dis "mon boulot c'est de faire de mon école un réseau au service de la réussite".
15:42 C'est un truc très important le réseau, et c'est pour ça que j'ai voulu que l'on soit partenaire,
15:46 quand on m'a fait la proposition, et quand on m'a dit "on peut être partenaire d'Eco-Réseau",
15:51 j'ai entendu "réseau" et j'ai foncé droit dans le pot de réseau,
15:54 parce que je trouve que c'est un élément essentiel de différenciation,
15:58 parce que ça casse le mythe de Bourdieu qui est de dire "si vous n'êtes pas né à Paris,
16:03 si vous n'êtes pas né dans une bonne famille, si vous n'avez pas de contact au départ,
16:07 alors il y a une chape de plomb, vous avez un plafond de verre, jamais vous ne passerez au travers".
16:12 Et ce qu'on fait dans une école, justement, moi, je prends mes étudiants,
16:17 je les emmène au Sénat et je leur fais rencontrer des ministres.
16:19 Je les emmène à Dubaï et je leur fais rencontrer des milliardaires.
16:22 Je les emmène au Luxembourg et je les fais rentrer dans toutes les grandes banques d'affaires luxembourgeoises,
16:28 dans tous les grands cabinets d'audit. C'est ça mon boulot.
16:31 Ça casse la fatalité de Bourdieu. Et ça c'est très important, et je trouve, voyez,
16:37 puisque l'on a utilisé un terme, celui d'optimisme, l'optimisme dans une entreprise,
16:44 c'est une soft skill qui est essentielle, parce que c'est le truc qui vous allume tout le monde,
16:48 et qui fait que tout le monde a envie de venir bosser le matin,
16:51 et c'est le truc qui vous éteint de tout le monde, parce que quand il y en a un qui fait la gueule,
16:54 on se dit "alala, qu'est-ce que j'ai pas envie d'y aller ce matin, j'ai plus beau qu'au compte de l'étranger".
16:59 On va poser la question à Frédéric Mazella, fondateur de Blabla Car,
17:02 entre autres vainqueur du trophée Electon Libre 2023.
17:07 Le réseau chez vous, ça vous connaît, forcément, Blabla Car, j'ai envie de vous dire.
17:12 100 millions de personnes.
17:14 100 millions de personnes, comme nous, comme les Bravois, c'est à peu près ça.
17:18 Pour organiser les barbecues, c'est un peu compliqué, c'est pas du monde, mais bon.
17:22 Le réseau, justement, vous en avez manqué quand vous avez monté votre entreprise ?
17:28 Manqué ? Non, je suis allé le chercher.
17:31 Oui, vous en aviez pas, donc vous avez dû aller le chercher, c'est ça que je voulais dire.
17:35 Oui, tout à fait. Moi, je suis, pour le coup, pas né à Paris, parce que je suis Vendéen.
17:40 Donc j'avais fait une partie de mes études sur Paris, et après j'ai continué,
17:44 j'ai voyagé aussi aux Etats-Unis, notamment, pour faire une partie de mes études.
17:48 Après, je suis revenu sur Paris, non, j'avais pas du tout de réseau.
17:51 En revanche, je suis allé le chercher dans le réseau des start-up naissantes,
17:56 dans les réseaux d'entrepreneurs, qui se retrouvaient pour se donner des conseils.
18:01 Après, j'ai eu une chance, ou une aptitude, peut-être naturelle, c'est que j'adore les gens,
18:06 j'adore rencontrer des gens, j'adore discuter, parfois un peu trop.
18:09 Je suis plutôt d'ailleurs, sur BlablaCart, vous savez que quand on s'inscrit,
18:13 on choisit si on est plutôt bla, blabla ou blabla bla.
18:16 Et vous êtes comme moi, vous êtes blabla bla bla bla bla.
18:20 Je sais pas s'il y a un index pour moi, mais je suis enregistré en tant que blabla,
18:24 et souvent on me dit "ouais, t'es plutôt blabla bla".
18:26 Mais bon, j'aime bien parler, j'aime bien discuter avec les gens,
18:29 et donc c'est vrai que, assez naturellement, je le fais parce que ça me fait plaisir
18:33 de rencontrer et de découvrir des gens, et ensuite, c'est comme ça qu'on construit un réseau assez naturel,
18:38 puisque c'est pas intéressé, c'est plutôt intéressé par les sujets de discussion,
18:43 mais c'est pas une volonté d'aller forcément étendre un réseau, c'est plutôt le plaisir de discuter.
18:48 Mais est-ce que c'est difficile ? Est-ce que finalement la voie s'ouvre assez rapidement,
18:53 ou faut quand même batailler un petit peu ?
18:56 Il faut chercher un petit peu, il faut chercher des endroits où on pense qu'on va trouver des gens
18:59 qui sont intéressés par nos sujets, et que nos sujets vont t'intéresser.
19:03 Donc voilà, ça se fait petit à petit, il faut pas se dire qu'on va arriver dans des cercles
19:09 extrêmement influents rapidement, ça va plutôt être petit à petit, des petites réunions.
19:17 Et puis voilà, il faut pas se dire quand on rencontre quelqu'un
19:20 qu'on veut absolument, je sais pas, signer quelque chose,
19:23 ou se dire qu'à chaque fois qu'on va rencontrer quelqu'un,
19:27 on va pouvoir faire quelque chose avec cette personne-là.
19:31 La réalité c'est que 9 fois sur 10, quand on rencontre quelqu'un,
19:34 on aura juste rencontré quelqu'un et puis ça sera rien derrière.
19:39 Et puis une fois sur 10, c'est quelqu'un qui peut-être plus tard,
19:42 dans 6 mois, 1 an, 5 ans, 10 ans, pourra nous aider.
19:45 Ah je me souviens du petit Frédéric, je te rappelle !
19:48 Frédéric Lasso-Modeste !
19:50 C'est quelque chose d'extrêmement naturel, il faut pas se dire que,
19:54 par exemple, 1h de réseautage ou de networking,
19:58 mais que 1h de networking va donner un résultat, c'est pas vrai.
20:01 Peut-être 10h ou 50h donneront peut-être un résultat ou deux,
20:05 mais en fait, il y a une sorte de statistique là-dedans
20:08 qui fait que ce n'est pas, entre guillemets, un rendement immédiat.
20:13 C'est quelque chose qu'on construit dans le temps,
20:16 et surtout la priorité c'est vraiment d'aimer discuter et découvrir les gens.
20:20 En tout cas, merci beaucoup d'avoir partagé ce moment et cette expérience avec nous,
20:24 Frédéric Mazella, fondateur de Blabla Car,
20:27 on vous laisse parce qu'on sait que vous êtes pris vainqueur du trophée Electron Libre 2023,
20:33 et vous portez bien en tout cas cette mention, ça vous va très bien.
20:37 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
20:38 Merci Frédéric.
20:39 A très bientôt, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
20:42 Les vrais voix responsables avec le magazine Éco-Réseau Business
20:47 et en tout cas à la tête de ce magazine, Jean-Baptiste Leprince qui était avec nous,
20:52 qui a réfléchi en se disant, finalement ces entreprises,
20:56 il faudrait peut-être qu'on s'en occupe, il faudrait peut-être qu'on les prime,
20:59 il faudrait peut-être qu'on crée une cérémonie pour leur engagement au quotidien.
21:04 Un peu comme les Oscars.
21:05 Exactement, d'où cette cérémonie, les Trophées Optimistes Éco-Réseau,
21:10 ce sera le 21 mars à l'hôtel Potokhi.
21:15 On parlait du réseau, du mentorat, c'est un sujet très important pour Dominique Restino,
21:22 comme l'avait dit il y a quelques instants le patron de Blabla Car,
21:26 de dire le réseau c'est primordial.
21:28 Mais pour avoir un réseau, il y a aussi de dire que quand on est chef d'entreprise,
21:33 qu'on a galéré, il y a un moment donné, il faut rendre aussi ce qu'on vous a donné
21:38 et le mentorat est une façon de travailler qui est juste exceptionnelle.
21:43 Même quand on n'a pas galéré.
21:44 Oui, il faut juste le comprendre en fait que c'est important.
21:48 Tout le monde ne le comprend pas.
21:49 Vous voulez que je vous parle du mentorat ?
21:51 Bien sûr.
21:52 D'accord.
21:53 Je n'ai pas été très claire visiblement.
21:55 J'ai découvert le mentorat il y a maintenant 18 ans au Québec, que j'ai importé en France.
22:01 Personne ne parlait de mentorat il y a 18 ans.
22:03 Et puis je l'ai ciblé parce que j'ai découvert ça effectivement là-bas
22:07 et je l'ai ciblé non pas sur les entreprises qui avaient en création
22:09 parce que tout ça existait déjà dans des réseaux d'accompagnement,
22:13 bien sûr dans les chambres de commerce de France et de Navarre et d'autres endroits.
22:18 Moi j'ai souhaité le positionner sur quelque chose qui n'existait pas à l'époque.
22:21 Les entreprises qui se développaient ça existait,
22:23 mais sur ce qui allait devenir les ETI,
22:25 c'est-à-dire sur accompagner les entreprises à fort potentiel de croissance.
22:28 Donc j'ai en fondant avec la chambre de commerce et ensuite au niveau national
22:32 l'Institut du mentorat entrepreneurial, l'IME France.
22:35 - Et puis les ETI c'est entre 250 salariés et 3 990 salariés.
22:40 - Absolument.
22:41 Et puis ça se développe, ça continue bien sûr avec des entreprises qui sont passées de...
22:46 Là c'est des entreprises qui ont minimum 3 ans, minimum 1 million d'euros de chiffre d'affaires.
22:49 En France 97% des entreprises ont moins de 20 salariés.
22:55 - Oui, bien sûr.
22:56 - Vous allez conquérir la Chine avec plus de salariés.
22:59 - Avec 10 salariés, oui.
23:00 - Et donc faire grandir les entreprises,
23:02 et pour faire grandir les entreprises, il faut faire grandir les entrepreneurs,
23:06 le mentorat est très spécifique, on y reviendra si vous voulez,
23:09 parce que Philippe a envie de poser une question à Jean-Baptiste.
23:11 - Alors on a parlé des Oscars, vous avez quand même plusieurs prix,
23:14 c'est un peu, il y a meilleur film étranger, meilleur réalisateur, meilleure musique,
23:17 parlez-nous de ces différents prix.
23:19 - Alors 5 au total.
23:20 - Absolument.
23:21 - On s'excuse pas parfois des prix spéciaux du jury,
23:23 ça peut arriver puisqu'on a un jury assez hétéroclite,
23:27 composé de tempéraments si je puis dire,
23:30 et donc on les suit bien volontiers.
23:32 Alors le premier trophée, c'est celui qui incarne la culture du rebond.
23:36 Je l'explique toujours de cette façon-là,
23:38 en France le rebond c'est compliqué,
23:40 pourquoi ? Parce que derrière il y a une notion d'échec,
23:43 donc quand on échoue en France, quand on licencie,
23:45 quand on échoue à un examen,
23:47 quand on liquide une entreprise,
23:48 - On est mal noté.
23:49 - On est jeté aux orties, on est très mal noté,
23:50 et pour rebondir c'est compliqué,
23:51 alors ça se démocratise un petit peu,
23:53 et nous on voulait en faire un véritable fer de lance,
23:55 et on a des parcours tellement incroyables,
23:57 qui n'a pas échoué dans sa vie professionnelle, personnelle,
24:00 et heureusement qu'on peut rebondir.
24:02 C'était très important ce prix.
24:04 L'électron libre, on en a parlé tout à l'heure
24:06 avec notre carré, pas VIP mais carré Fred,
24:08 Fred Dorso et Fred Mazella,
24:11 celui qui entreprend dans un domaine où on ne l'attend pas forcément.
24:14 Voilà, Frédéric Dorso sur le plateau,
24:16 qui en est un bel exemple,
24:18 une femme dans un milieu pas forcément simple,
24:21 composé d'hommes.
24:23 - C'est sûr que les déménageurs, c'est plus fréquent que les déménageuses,
24:25 c'est clair.
24:27 - Il y en a, il y en a.
24:29 - Deux trophées très importants.
24:31 - Elle est bien faite, elle est entourée d'hommes.
24:33 Elle est maligne.
24:35 - Et depuis l'année dernière,
24:37 on célébrait les 10 ans du magazine Néco-Réseau Business,
24:40 on a pris de l'ampleur avec le parrainage du ministère de l'économie,
24:43 le partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et de France,
24:45 et on s'est dit qu'on allait aussi récompenser l'entreprise de l'année,
24:48 parce qu'il y a beaucoup d'entreprises qui distribuent, qui innovent,
24:51 à titre d'exemple l'an dernier c'est Conto qui a été élu lauréate,
24:54 le trophée de l'initiative positive également,
24:57 l'initiative positive, on a des talents plus ou moins jeunes
25:01 qui font des choses incroyables,
25:03 on a aussi un super exemple l'an dernier, Lucie Bach,
25:05 qui a créé Tougo de Tougo pour la lutte anti-Gaspi,
25:09 qui est un absolu carton aujourd'hui,
25:11 - Alimentaire.
25:12 - Oui absolument, qui est absolument super, extraordinaire,
25:15 ça c'est une super initiative qu'on voulait valoriser,
25:18 et puis enfin l'entrepreneur de l'année,
25:20 - Oui parce qu'il y a l'entreprise et l'homme aussi,
25:22 - Exactement, il y a aussi un homme et ses équipes,
25:25 et c'était important pour nous, parmi tous les nominés que nous avons,
25:28 de désigner le lauréat des lauréats,
25:30 donc l'entrepreneur de l'année, le prix phare, on finit par celui-ci,
25:33 et pour revenir sur l'année dernière, David Layani du groupe One Point,
25:36 qui avait été désigné par notre éminent jury.
25:39 - Dominique Cristineau, toutes ces entreprises,
25:41 forcément elles passent toutes entre vos mains,
25:43 j'ai envie de dire, en tout cas celles qui sont en Ile-de-France,
25:46 vous les aidez beaucoup, vous les soutenez beaucoup,
25:48 ce sont des entreprises qui sont un peu en souffrance aujourd'hui,
25:51 si juste on parle un petit peu de l'actualité,
25:55 est-ce que c'est un peu plus compliqué en ce moment ?
25:58 - Bon, il y a eu ces dernières années,
26:01 - Quelques difficultés.
26:03 - Quelques difficultés, je pense que la Chambre de Commerce de Paris-Ile-de-France
26:06 était au premier rang, au petit soin, voilà, bien sûr.
26:10 Il y a les entreprises qui vont bien,
26:14 il y a les entreprises qui vont moins bien,
26:16 des difficultés d'entreprise, ça a été dit tout à l'heure,
26:19 des défaillances d'entreprise avant Covid, par exemple, il y en avait,
26:23 on revient sur un nombre à peu près similaire, entre 50 000 et 60 000,
26:27 ça fait partie de la logique économique,
26:30 après là, aujourd'hui, après tout ce qui s'est passé,
26:32 parce qu'il y a avant 2019, puis après 2019,
26:35 alors avant 2019, il y avait aussi quelques sujets,
26:38 les jaunes, enfin tout ça,
26:40 et quand on a tout ça depuis 5-6 ans,
26:43 ça épuise un peu les entreprises, et surtout les entrepreneurs
26:45 qui sont à leur tête.
26:47 Derrière, il y a les remboursements, en ce moment, des PGE,
26:51 alors, on a un événement qui arrive, là,
26:54 alors je sais, je sais qu'il y a des angoisses, tout ça,
26:58 mais je voudrais juste dire que l'événement qui arrive devant nous,
27:01 c'est historique, puisque ça se passe une fois dans le siècle,
27:06 donc il y a des choses qui ne sont pas forcément évidentes,
27:08 et pour l'instant, l'ensemble des acteurs...
27:11 - Vous parlez du trophée, bien sûr !
27:13 - Bien sûr que je parle du trophée !
27:15 Évidemment que je parle du trophée !
27:17 Donc, juste après les trophées,
27:20 on va avoir les Jeux Olympiques et Paralympiques,
27:23 c'est un moment de fête, on peut toujours regarder le verre à moitié...
27:26 - Vide !
27:27 - Vide, le verre à moitié plein.
27:29 Pourquoi j'adore Jean-Baptiste, et je l'ai dit publiquement,
27:32 c'est parce que c'est les trophées optimistes,
27:35 c'est regarder le verre à moitié plein,
27:37 il y a d'excellentes choses dans le pays,
27:39 bien sûr, il y a des difficultés avec les entreprises,
27:41 où il faut les accompagner,
27:43 il y a des moments, il y a des passages très spéciaux,
27:45 aujourd'hui, il faut rembourser les PGE, je vous l'ai dit,
27:47 c'est pas forcément évident,
27:49 il y a des contraintes qu'il faut avoir,
27:50 aujourd'hui, il y a quelques petits sujets qui arrivent,
27:52 qui ne sont pas simples,
27:54 mais nous sommes là pour les accompagner,
27:56 et nous ne sommes pas les seuls, heureusement d'ailleurs.
27:58 - Frédéric Dorceau, quand on voit les personnes qui étaient aux trophées,
28:01 vous y étiez, est-ce qu'il y a une différence de typologie
28:04 entre la femme entrepreneuse et l'homme entrepreneur ?
28:06 Les deux sont entreprenantes, de toute façon.
28:08 - Oui, tout à fait.
28:10 Non, je...
28:12 Non, je...
28:14 Non, je...
28:16 Je bloque un peu, non, pour moi, non.
28:19 - Parce que souvent, on dit que les femmes ont moins confiance en elles, etc., que les hommes.
28:23 - Alors, écoutez, j'ai assez confiance en moi.
28:26 - Ah non, mais je ne parlais pas de vous, mais globalement, c'est ce que disent les psys et ce que disent...
28:30 - C'est ce que disent les psys, probablement,
28:32 je ne pense pas que ce soit le cas, à mon avis,
28:35 presque bien au contraire.
28:37 En tous les cas, le retour que nous avons de nos clients, de notre entourage,
28:41 j'ai bien l'impression qu'on donne presque plus confiance en tant que femme,
28:47 en tout cas, c'est ce que je ressens parfois.
28:50 - Je vous le confirme !
28:52 - Et il me semble qu'on doit se battre un petit peu plus en revanche,
28:57 et ça nous donne parfois une force supplémentaire.
29:02 - C'est vrai, vous avez bien raison.
29:04 Jean-Baptiste Leprince, comment sont sélectionnées ces entreprises ?
29:08 Parce que, forcément, quand on va chercher en Ile-de-France ou un peu partout en France,
29:12 c'est difficile de faire le tri, finalement, c'est quoi ?
29:15 - C'est tout à fait difficile, d'ailleurs, sur tout le territoire, évidemment.
29:19 Ça a lieu aussi chaque année, parce qu'on n'a pas assez d'une année pour récompenser
29:23 toutes les entreprises, toutes ces femmes et ces hommes qui entreprennent et qui innovent,
29:26 et c'est un premier travail de fond qui est fait tout au long de l'année par la rédaction.
29:30 - Chercher la pépite.
29:32 - Exactement. On m'a dit il y a quelques jours de cela qu'on était un lanceur d'alerte positive.
29:37 J'ai beaucoup aimé le terme.
29:39 Et effectivement, on récompense, ou on va mettre en évidence des gens qui sont parfois très connus,
29:44 mais on va aussi parfois aller en chercher des moins connus, parce qu'ils sont tout aussi méritants,
29:48 et nous, ce qu'on veut récompenser, c'est la résilience, c'est l'envie, c'est la force de travail, etc.
29:52 - Thierry Sebagues, qu'est-ce qu'il y a encore ? Le virus entrepreneurial chez les jeunes.
29:56 Parce que vous avez des jeunes en école, évidemment.
29:58 - Il est très très fort. Et alors, vous savez où commence ?
30:00 - Il commence... - Il a une variante très aboitue.
30:02 - Oui. Et alors, il commence, vous savez où ?
30:04 - Non. - Dans la vie associative.
30:06 Le bac à sable de l'entrepreneuriat, c'est la vie à saut.
30:09 Parce que quand on fait de la vie à saut, on va faire des projets, on va faire du financement,
30:15 on va chercher des clients, on va convaincre ses copains que le séjour au ski,
30:20 que la soirée, il faut venir parce qu'elle va être super.
30:22 Et puis, ce bac à sable, il est très important, parce que les gens avec qui on fait les projets associatifs,
30:28 les personnes avec qui on s'associe, ce sont les gens avec qui on a étudié.
30:34 Et vous savez pourquoi ? Parce qu'on a appris à les rencontrer,
30:37 on a appris à travailler avec eux quand il n'y avait pas d'enjeu financier.
30:40 Donc on les connaît vraiment.
30:42 - Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
30:44 Vous connaissez Mouv'J ? Dominique Rastino, ça vous dit quelque chose ?
30:48 - Moi, ça me dit quelque chose. - Oui, on en parle dans un instant.
30:50 Allez, vous ne bougez pas. A tout de suite.
30:52 - On va essayer d'enregistrer tout ce que vous venez de dire.
30:56 Tout ce que vous venez de dire sera retenu contre vous, Jean-Baptiste.
30:59 - On assume jusqu'au bout.
31:01 - Cette cérémonie qui aura lieu le 21 mars, ça s'appelle les Trophées Optimistes Eco-Réseau.
31:09 Avec nous ce soir, avec des entreprises qui aujourd'hui ont été triées peut-être sur le volet,
31:14 qui sont des pépites, toutes des pépites, et qui sont soutenues par la région,
31:18 en tout cas la Chambre de Commerce de l'Île-de-France, à sa tête en tant que président.
31:23 Dominique Rastino qui est avec nous.
31:25 Et il y a un projet qui est très important, qui n'est plus un projet,
31:28 puisque ça fonctionne plutôt très bien, ça s'appelle Mouv'J.
31:31 C'est de l'entrepreneuriat chez les jeunes.
31:35 - Alors oui, Cécile, ça fonctionne, puisque ça existe depuis 15 ans.
31:38 Je l'ai fondé il y a 15 ans avec Bénédicte Soisson.
31:40 - Oh, ça va, je me suis trompée de 15 ans, ça va.
31:42 - Et donc oui, ça fonctionne, ce sont des milliers de jeunes entrepreneurs aujourd'hui.
31:45 C'est le mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs
31:47 de 18 à 30 ans qui sont accompagnés et qui sont déjà entrepreneurs.
31:51 Parce que moi, je n'ai pas inventé l'entrepreneuriat des jeunes,
31:54 j'ai juste apporté le Mentora sur cette cible des jeunes,
31:56 parce qu'elle est particulière, et en tout cas elle l'était il y a 15 ans.
31:59 Donc ce sont des milliers de jeunes à travers un Grand Prix National,
32:01 également, c'est pour ça que j'adore les prix avec eux.
32:03 - Et on est partenaire, d'ailleurs.
32:05 - Et puis le programme de Mentora, où on accompagne, c'est les chefs d'entreprise,
32:09 qui accompagnent d'autres chefs d'entreprise.
32:11 Oui, ils ont entre 18 et 30 ans, mais il y a des entreprises
32:15 qui se sont extrêmement développées, certaines se sont développées
32:18 à plusieurs dizaines, voire centaines de millions d'euros.
32:21 J'en ai une, 200 millions d'euros.
32:23 Le garçon est passé de 26 ans à 32 ans, par exemple.
32:26 - Il est célibataire ? - Pardon ?
32:28 - Non, non, je plaisante.
32:30 - J'ai des euros, c'est ça, il n'y a pas de problème.
32:34 - Aucune védalité dans le monde !
32:36 - Mais vous connaissez toutes les lunettes, parce que vous avez les lunettes Easy Peasy.
32:41 - Ah oui !
32:42 - C'est les bébés bouffies.
32:43 - Fagot, tout ça, c'est les bébés bouffies.
32:45 - Voilà, Easy Peasy.
32:46 - Voilà, tout ça.
32:47 - Voilà, c'est ce qu'il faut.
32:48 - C'est pour ça que je voyais les lunettes, je les connais bien.
32:50 Ils sont jeunes et ils créent des entreprises et ils créent des emplois.
32:56 Donc c'est le Mouv'J qui a créé ça, dans le développement, en France, en Tunisie, au Québec.
33:01 - Mais comment on y rentre, dans ce mouvement ?
33:03 - C'est simple, on va sur le site, parce qu'on cherche aujourd'hui sur Internet.
33:07 Le Mouv'J est un petit peu connu, quand même, aujourd'hui,
33:09 dans l'écosystème entrepreneurial français.
33:11 On est dans les écosystèmes, bien sûr, pour accompagner.
33:14 On a un Grand Prix, ça fait un peu de com' également.
33:16 Mais toutes celles et ceux qui sont dans l'entreprenariat, arrivent à connaître le Mouv'J, évidemment.
33:22 Alors, on fait des campagnes de promotion, bien sûr.
33:25 Et puis, parce que le bouche à oreille, sur le mentorat,
33:27 où un chef d'entreprise les accompagne,
33:29 non pas pour leur donner des conseils, parce qu'un mentor, ça ne donne pas de conseils.
33:32 Parce qu'un mentor n'a aucune réponse, il n'a que des questions.
33:37 Et c'est aider son mentoré à se poser les bonnes questions, ouvrir les champs du possible.
33:41 Le socle de la relation mentorale, c'est la confiance et la bienveillance.
33:45 Le mentor n'est pas du même secteur d'activité que son mentoré, par exemple.
33:49 Parce qu'on ne va pas dire, et nos mentors sont quasiment tous en activité,
33:52 on ne va pas dire à son concurrent "comment on va faire pour disrupter le marché ?"
33:56 C'était la question qui se posait tout à l'heure.
33:58 C'est un véritable accompagnant dans des fondamentaux de confiance, de confidentialité.
34:04 Je pourrais vous en parler pendant des heures, mais on a pas le temps.
34:06 Oui, je vois ça.
34:08 Il ne reste que 5 minutes d'émission.
34:10 Frédéric Dorceau, un petit mot de vous, important aussi.
34:14 Quand vous avez reçu la nouvelle d'abord d'être présélectionné à ce prix, ce trophée optimiste,
34:22 vous avez eu quelle réaction finalement ?
34:26 Eh bien sur le coup, je pensais que c'était une blague, parce que j'ai reçu un appel.
34:30 On a le bimbo aussi.
34:32 Je ne m'y attendais pas du tout, parce que je ne sais toujours pas de quelle manière ils m'ont trouvé.
34:37 Lanceur d'alerte positive, je crois que c'est le terme.
34:41 Je m'y suis présentée très relax en me disant "bon, si c'est une blague".
34:47 J'avais une vraie adresse, un vrai point de rendez-vous.
34:50 J'ai trouvé ça génial.
34:54 J'ai toujours le trophée dans mon bureau, près de moi. J'adore.
34:59 Jean-Baptiste, le prince Toussaint, le mentorat, etc. vous le mettez en avant dans le magazine ?
35:03 Tout à fait. Nous sommes partenaires du Mouv'J.
35:07 Ce sont des sujets dont on parle régulièrement et de manière quasiment mensuelle.
35:11 Il y en a un peu dans toute la France aussi. C'est général ce goût des jeunes pour entreprendre ?
35:17 De plus en plus, oui bien sûr.
35:19 Est-ce qu'on peut citer les trophées optimistes des entreprises aujourd'hui qui sont en lice ?
35:27 Pour 2024, je ne les aurais pas toutes en tête. Il y en a quasiment une quinzaine.
35:31 C'est beaucoup.
35:32 Exactement. Mais vous avez des pépites qui sont déjà très loin.
35:36 Je pense à Vercors, Compton Square ou encore Pigment pour la catégorie d'entreprise de l'année.
35:41 Vous avez des entrepreneurs qui ont innové, disrupté, qui ont créé des licornes.
35:47 Je pense à Anthony Bourbon, à Jonathan Engelhoff, à Farmazon, incarné par Audrey Lecoq
35:55 dans la rubrique Electron Libre. Je pense à Erwann de Kéros qui a fondé Terre Exotique.
36:01 Des gens qui se trouvent à la fois sur Paris et l'île de France, mais pas que.
36:07 On va aller vraiment les chercher partout. Après, je ne les ai pas tous en tête.
36:10 Je prends la route que vous avez.
36:12 Oui, Made in France, en 1083. Un garçon formidable qui a un parcours incroyable
36:20 et qui peut encore parler un peu plus de ce qu'il fait parce qu'il est très méritant.
36:24 Saïd Amouch, Fondation Mosaïque. On est dans la diversité, on est dans l'inclusion des thèmes
36:29 dont les médias, je trouve, à mon goût, ne parlent pas suffisamment.
36:33 C'est notre job que de les mettre justement.
36:34 Sauf Sud Radio, évidemment.
36:36 Sauf Sud Radio, évidemment.
36:38 C'est une recherche toute l'année.
36:41 C'est un travail permanent.
36:43 On vous dit "Regarde cette entreprise, regarde cet entrepreneur".
36:47 On coule sur les demandes et tant mieux.
36:48 Ça veut dire qu'on prend progressivement de plus en plus de poids et d'impact.
36:51 Et on va les chercher. C'est vraiment un travail que l'on apprécie.
36:54 Et vous n'avez pas la société Les Vrais Voix qui vend du vent ?
36:57 Non, vous n'avez pas ça, vous.
36:58 Je ne peux pas en parler, le jury ne s'est pas encore réuni.
37:00 C'est bien que vous l'y réagiriez.
37:02 Parce que sinon j'avais une question, vous l'y réagiriez.
37:04 Non.
37:05 Mais posez-lui une question.
37:06 Non, mais vous avez vu...
37:07 Non, je vais le doigt tout à l'heure sur la question de ce qu'on faisait à propos du réseau.
37:10 Le réseau est essentiel. Nous, on fait travailler nos étudiants dessus.
37:14 Et il arrive des choses dingues.
37:15 On a des étudiants qui obtiennent des propositions de stages, d'alternances.
37:19 Ils n'ont postulé à rien.
37:21 Ils sont contactés directement par des entreprises.
37:24 Je trouve ça fou.
37:26 Ça n'arrive nulle part.
37:27 Sauf à Liéger.
37:29 Ah ouais.
37:30 Et quelque part, il n'y en a pas qui disent "Cette entreprise m'intéresse drôlement, je vais postuler, etc."
37:35 Ça arrive fréquemment ?
37:36 Ah oui, bien sûr.
37:38 On a énormément de...
37:40 Notre boulot, c'est de créer des moments d'interaction entre des entreprises.
37:46 Moi, quand ils viennent, vous savez, j'ai reçu il y a un petit mois de ça,
37:50 le propriétaire du Royal Helmandsour.
37:52 Il me prend en contact avec moi, il s'appelle...
37:54 Je vais juste donner son prénom, il s'appelle Tarak.
37:56 Je vois un monsieur arriver, je ne savais pas qui c'était au départ.
37:59 Je vois un monsieur en costume bull marine, petite rosette...
38:03 Légion d'honneur, oui c'est pas mal.
38:05 C'est Jimmy Crestino.
38:07 Et il se présente, j'appelle tout le monde, je dis "Là, on a un gros truc, on a un gros poisson."
38:13 On met tout le monde dans l'escalier.
38:15 Au moment où il arrive, une ovation,
38:18 une ovation lui scotché de ce qui se passait dans l'école.
38:22 Il y a 200 étudiants qui lui font une ovation.
38:24 Il dit...
38:26 Il m'appelle président.
38:28 Il dit "Devant votre président, je m'engage à offrir dans toutes mes entreprises
38:32 20 stages pour des étudiants de l'école."
38:34 Et quand on fait ça, on crée des occasions et des opportunités.
38:38 Merci beaucoup, en tout cas Thierry Sebag, directeur général de l'ISG,
38:43 partenaire des trophées optimistes Eco-Réseau.
38:47 Merci beaucoup Frédéric Dorceau d'avoir été avec nous, chef d'entreprise.
38:50 Ça s'appelle Mioto Déménagement.
38:52 Je vous incite, si vous déménagez, à aller voir sur leur site justement.
38:55 Dominique Crestino, président de la Chambre de commerce de Paris-Ile-de-France.
38:59 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
39:00 On remercie aussi Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar
39:03 et vainqueur des trophées Electron Libre 2023.
39:05 Et bien entendu, Jean-Baptiste Leprince.
39:08 Et avec un dernier petit mot pour remercier aussi Sud Radio, notre grand partenaire,
39:11 puisque Patrick Roger... - Sud Radio ?
39:13 - Sud Radio, oui. - Ah oui, ça me dit quelque chose.
39:15 - C'est écrit dessus.
39:17 - La cérémonie sera co-animée par Geoffrey Wetzel, notre chef de service à la rédaction,
39:20 et donc Patrick Roger, directeur général de la radio.
39:23 - Que vous retrouvez demain matin dans Le Grand Matin Sud Radio.
39:26 Merci en tout cas d'avoir été avec nous et merci de votre confiance dans ce partenariat.
39:31 Philippe, on se retrouve demain à 17h.
39:33 - Absolument, à 20h02, les essentiels de Sud Radio.
39:35 À 20h, le flash, mais tout de suite, Sud Radio à votre service.
39:38 On se retrouve demain à 17h. - Salut !

Recommandations