Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert, fondateur de Sacrés Français ; Jean-Michel Nicolas, nouveau dirigeant de la SCOP Bergère de France ; Nicolas Gomarir, fondateur de LCS Groupe ; Matthieu Batteur, fondateur de Les Petits Culottés ; Olivier Remoissonnet, PDG de La Brosserie Française.
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00:00SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06Les vraies voies responsables et on aime le Made in France sur SUDRADIO et c'est une spéciale Made in France ce soir
00:13avec notamment Olivier Robert, fondateur de Sacré Français qui est en studio avec nous, bonsoir.
00:17Bonsoir, bonsoir à tous.
00:19Alors il y a quelques jours, le salon du Made in France a montré l'intérêt des Français pour le Made in France
00:23et parmi ceux-ci, ceux qui se battent pour faire connaître leur savoir-faire, il y a cette plateforme.
00:28On va parler de ce salon et évidemment des Sacrés Français dans quelques instants.
00:32Fleuron industriel français, bergère de France, après des mois d'incertitude, amorce un nouveau départ
00:38avec la structure coopérative. Jean-Michel Nicolas, nouveau dirigeant de la SCOP, sera avec nous, bonsoir.
00:43Bonsoir, bonsoir à tous.
00:44Ça c'est dans la meuse, on prendra la direction de Perpignan avec LCS Group, atelier de personnalisation
00:49et de fabrication française de textiles pour les professionnels, les clubs sportifs, les collectivités
00:55et les particuliers, nous aurons le fondateur Nicolas Gommery en notre compagnie.
00:59Direction ensuite la Vendée avec les petits culottés, les premières couches naturelles et écologiques
01:05ainsi que le premier lait maternel bio français, Mathieu Batteur, co-fondateur, sera avec nous.
01:11Et en fait après on parlera des brosses, la brosserie française fondée en 1845, c'est-à-dire 180 ans l'an prochain,
01:19ça fait un certain moment, spécialiste de la brosse à dents manuelle, où j'ai une expérience,
01:25et des brosses à cheveux où j'en ai beaucoup moins, et là c'est du côté de l'Oise, sera avec nous.
01:30Bienvenue à tous, on se retrouve tout de suite.
01:34Alors Olivier Robert, ce salon du Made in France, qu'est-ce qu'il a donné cette année ?
01:39Eh bien ce qui est incroyable, c'est que c'est systématiquement un succès.
01:43C'est-à-dire que d'année en année, c'est un succès.
01:45Donc la bonne nouvelle, c'est que l'intérêt qu'ont les français sur les produits Made in France,
01:50les entreprises françaises, est croissant.
01:52Et que c'est la démonstration que, même si c'est un événement de 4 jours,
01:57mais c'est la démonstration que ça fonctionne.
01:59Et que toutes ces entreprises et ces entrepreneurs ont raison de se battre, parce qu'ils vont y arriver.
02:04Et vous, vous recrutez de plus en plus pour les sacrés français ?
02:07Bien sûr, et puis nous, notre objectif est à peu près similaire, mais un peu quotidien,
02:12qui consiste à aider ces entreprises françaises à réussir, leur donner de la visibilité,
02:16les mettre en avant, et faire en sorte qu'elles réussissent.
02:19Alors on a avec nous un fleuron industriel français, Berger de France, qui renaît de ses cendres.
02:24Nous sommes en compagnie de Jean-Michel Nicolas, bonsoir.
02:27Bonsoir messieurs.
02:28Alors Berger de France avait été placé en redressement judiciaire, pour quelles raisons ?
02:33Comme beaucoup d'entreprises, malheureusement aujourd'hui, il y a des difficultés financières,
02:37il y a des difficultés à régler ses factures tout simplement.
02:40Et depuis des années, Berger a des hauts et des bas.
02:44Vous dites Berger, c'est le mot de l'entreprise ?
02:46Oui, c'est le mot affectif.
02:48On a nos bergers et nos bergères.
02:50Du sud de la Meuse à Bar-le-Duc, il y avait des difficultés, rencontrer des difficultés sur,
02:56par exemple, le coût énergétique, l'envolée du coût énergétique,
02:59qui a assommé quelque part aussi l'entreprise, assommée en termes de charges,
03:04plus les différentes difficultés rencontrées dans le passé, ont mis à terre Berger de France.
03:10Et vous êtes reparti sous forme de scope.
03:12Alors comment ça s'est fait ?
03:14Alors, c'est une histoire...
03:16Ça, c'est des coopératives.
03:18Exactement.
03:19Avant tout, on s'est dit, on s'est réunis, avec des cadres de l'entreprise,
03:25on s'est dit, mais est-ce qu'on peut laisser disparaître Berger de France ?
03:29Entreprise du patrimoine, vous le disiez tout à l'heure,
03:31entreprise qui a des vraies valeurs, qui a passé les générations.
03:35J'imagine que votre grand-mère, vous voyez encore dans le salon de votre grand-mère,
03:38le petit catalogue de fils avec des échantillons.
03:40Je vous arrête dans celui de ma mère.
03:42De votre maman.
03:43Ah mais je vous vois toujours trop jeune.
03:47Vous êtes vraiment sympa, vous savez rattraper le coup.
03:52Et puis aujourd'hui, effectivement...
03:54C'est pour ça que ça m'a touché de voir Berger de France invité.
03:56Voilà, votre maman.
03:57Et puis nous, on s'est posé la même question,
03:59et on s'est dit, est-ce que Berger de France peut exister demain ?
04:03On a construit ce projet, on a avancé ensemble,
04:06et puis on s'est dit, naturellement, un projet, il faut le financer.
04:09Et comment on peut le financer, comment on peut travailler ensemble,
04:12et si on associait tout le monde à ce projet, peut-être un peu fou sur le papier,
04:17mais qui aujourd'hui n'est plus quelque chose de fou, qui est quelque chose de réel.
04:21Et on a travaillé, on a construit, on est allé chercher des financements,
04:24et on a réussi en interne à mobiliser,
04:27et c'est eux-mêmes, d'ailleurs, les salariés, qui nous ont dit,
04:29mais je ne veux pas arrêter.
04:31Certains étaient un an de la retraite,
04:33pouvaient bénéficier de leur licenciement économique,
04:36mais jamais de la vie.
04:38Je vous accompagne, je reste,
04:40et Berger de France, c'est ma région,
04:42c'est mon département,
04:44c'est ma ville de Bar-le-Duc,
04:46et je suis attaché, et je vous aide, et je vous accompagne.
04:48Alors vous faites du fil, racontez-nous tout ce que fait Berger de France,
04:51qui a un savoir-faire ancestral.
04:53Alors Berger de France, avant tout, c'est une entreprise de mode.
04:56C'est une entreprise qui va créer des modèles,
04:58qui va vous donner envie.
05:00Environ 300 modèles par an sont créés,
05:02en France,
05:04par des équipes.
05:06A l'issue de ces créations,
05:08on va définir des compositions de fils,
05:10et ces fils, on va les créer dans nos usines.
05:12C'est-à-dire qu'on va assembler,
05:14on arrive avec des mèches,
05:16qu'on va teindre, on va assembler de la laine,
05:18on va assembler de l'acrylique,
05:20et on va faire différents mélanges,
05:22pour pouvoir réaliser ce modèle in fine.
05:24On va le publier, on va réaliser nos propres magazines également.
05:27Aussi, encore une fois, en France,
05:29on va faire du publipostage
05:31pour animer notre clientèle.
05:33Là aussi, réalisé en France avec nos propres machines,
05:35on est les seuls au monde à pouvoir envoyer
05:37ce fameux petit catalogue que votre maman,
05:39vous le disiez tout à l'heure,
05:41et vous le voyez encore, je le vois dans vos yeux qui brillent.
05:43Il était où ?
05:45Il était là, juste à côté du canapé,
05:47avec les aiguilles qui passaient, ça piquait un petit peu les fesses à un moment.
05:50C'est ça, les aiguilles.
05:52On sait faire ça, et puis on va vendre aussi auprès
05:54de magasins indépendants,
05:56via des merceries, ou un petit peu de GSS,
05:58qui vont proposer notre offre,
06:00et puis aussi, via, en direct,
06:02notre clientèle, via notre site internet particulier.
06:05Olivier Robert, magnifique bergère de France.
06:07Fleuron ?
06:08Magnifique, et ce qui est intéressant,
06:10c'est de voir aussi la résilience que peuvent avoir ces entrepreneurs,
06:13en se disant comment on fait pour faire
06:15grandir et repartir une entreprise comme ça.
06:17Mais j'ai une question, moi,
06:19qui arrive comme ça, c'est, plus personne
06:21tricote aujourd'hui ?
06:23Mais, Olivier, sortez de la salle, c'est le vocabulaire.
06:26Bientôt, je vous demande de vous arrêter.
06:31Mais je suis sûr que c'est une question que se posent les gens.
06:34Mais bien entendu, on a notre clientèle traditionnelle.
06:36Effectivement, vous parliez de votre maman,
06:38mais pas seulement de votre maman, qui tricote.
06:40Pourquoi elle tricote ? Parce qu'elle a envie de transmettre
06:42un peu d'amour, aussi.
06:44Et un peu de sa passion, un peu de son temps,
06:46qu'elle va vous transmettre via un modèle qu'elle a tricoté.
06:48Ça, c'est le premier point.
06:50Mais on trouve surtout aussi cette nouvelle génération qui arrive.
06:52On a ce qu'on appelle des nouveaux outils,
06:54par exemple, les aiguilles circulaires,
06:56qu'on peut mettre dans un sac. Avant, on voyait les aiguilles
06:58sortir du sac, on se piquait les fesses avec.
07:00Aujourd'hui, il y a des nouveaux outils,
07:02comme le crochet, également,
07:04qui permettent de séduire une nouvelle clientèle de jeunes.
07:06Et surtout, cette jeunesse qui a besoin
07:08de cette histoire, qui a besoin de se raccrocher
07:10à quelque chose, avec des produits nobles,
07:12et créer et personnaliser son produit.
07:14Donc, on voit de plus en plus de jeunes
07:16qui ont envie de créer,
07:18qui démarrent par la chaussette, qui démarrent par le bonnet,
07:20et qui finissent sur des réalisations absolument
07:22extraordinaires, aussi à la maison.
07:24Alors, l'entreprise faisait 13,8 millions d'euros
07:26sur l'exercice 2023-2024.
07:28Ça repart bien.
07:30Vous développez sur toute la France, à l'international,
07:32vos distributeurs. Comment est-ce que vous commercialisez
07:34vos produits ?
07:36On a deux méthodes de commercialisation.
07:38Je vais rester essentiellement sur la France, dans un premier temps.
07:40D'abord, je vous le disais, on a des partenaires,
07:42des magasins dépendants,
07:44qui revendent nos marques sur toute la France.
07:46Des merceries ?
07:48Traditionnelles. Absolument. Bravo.
07:50Celles que votre maman fréquentait.
07:52Vous voyez encore, aujourd'hui,
07:54il y a quand même un marché de la mercerie.
07:56Et puis, on a la chance aussi d'avoir notre propre
07:58réseau de distribution. On dirait, via notre site
08:00internet, on va pouvoir proposer aussi
08:02toute notre offre. Et puis, dernièrement,
08:04on s'est dit, une entreprise, pour qu'elle
08:06vende, il faut qu'elle soit connue. Il faut qu'elle soit visible.
08:08Et là, on est en train d'entamer un nouveau
08:10partenariat avec des magasins maison de la presse.
08:12Alors, pourquoi maison de la presse, vous me direz ?
08:14Pourquoi maison de la presse ?
08:16Vous savez, une maison de la presse, aujourd'hui,
08:18c'est entre 400 et 800 passages par jour.
08:20La maison de la presse,
08:22c'est quoi aussi ? C'est souvent le dernier
08:24commerce. C'est aussi
08:26un commerce multiservice.
08:28Et puis, c'est de la presse. Nous, avant tout,
08:30on vend des modèles. On donne envie.
08:32Et donc, on vient de mettre en place des kiosques,
08:34par exemple, dans les maisons de la presse.
08:36En très peu de temps, il y a déjà pratiquement 80 maisons de la presse
08:38qui ont accepté cette offre.
08:40Et qui vendent nos magazines avec
08:4220 à 25 modèles par magazine,
08:44en fonction des différentes tendances. Et puis,
08:46ils peuvent aussi proposer d'acheter du fil
08:48à tricoter en direct. Et donc, ce qui va nous
08:50permettre demain d'être présent dans toutes les villes
08:52de France, dans tous les villages de France,
08:54puisque la maison de la presse, c'est souvent le dernier commerce.
08:56C'est absolument extraordinaire.
08:58Vous avez parlé de la France à l'international. Vous commencez
09:00à vous développer ou à vous redévelopper ?
09:02On était, pour des questions de rentabilité,
09:04on a coupé des marchés.
09:06On est en train de reprendre ces marchés.
09:08Aujourd'hui, on a un marché privilégié,
09:10déjà proche, c'est la Belgique.
09:12On espère que dans la Meuse, la Belgique, c'est pas très loin.
09:14Exactement. Puis, on aime tous les deux
09:16la bière.
09:18Vous divulguez
09:20les discussions en studio, pendant les pubs.
09:22Quand même, c'est la vie.
09:24C'est la vie.
09:26Et puis, il y a le marché canadien
09:28qu'on est en train de restructurer. C'est un vieux
09:30marché historique, qui là aussi n'était
09:32pas rentable. Donc, on retravaille
09:34avec des grossistes sur les pays,
09:36à l'international, pour ne plus distribuer en direct.
09:38Et donner le marché
09:40à une personne qui connaît parfaitement
09:42le produit et son marché.
09:44Merci Jean-Michel. Nicolas, vous restez avec nous.
09:46Nouveau dirigeant de la SCOP,
09:48la coopérative Bergère de France,
09:50qui vient de redémarrer. On lui souhaite
09:52longue vie et surtout
09:54beaucoup de couleur, parce que
09:56que vous le vouliez ou non, vous apportez de la couleur à la vie.
09:58Voilà. Et puis surtout, un gros travail d'équipe
10:00avant tout. Alors là, on était dans la Meuse.
10:02On va aller à l'autre bout de la France,
10:04direction Perpignan. Vous voyez, là, c'était la frontière
10:06belge. Là, c'est quasi la frontière espagnole.
10:08On va retrouver Nicolas Gomary,
10:10fondateur de LCS Group. Et c'est aussi
10:12dans le textile.
10:24Les vraies voies responsables spéciales,
10:26made in France, avec Olivier Robert,
10:28fondateur des Sacrés Français.
10:30Olivier Robert, il y a des légendes
10:32urbaines, comme on dit de manière un peu
10:34précieuse, qui disent que
10:36le made in France, c'est plus cher.
10:38Mais ce n'est pas vrai.
10:40Evidemment, non. Alors d'abord, il y en a qui sont
10:42en train de le démontrer. On va en parler
10:44tout à l'heure avec Olivier
10:46Remoissonnet. Mais en réalité, non.
10:48Parce que si on ne s'attache qu'au prix,
10:50ce n'est pas la seule chose importante.
10:52Quand on achète un produit, on l'achète aussi pour son design.
10:54On l'achète aussi pour sa qualité.
10:56On l'achète aussi pour sa durabilité.
10:58On l'achète aussi parce qu'il a des valeurs
11:00de proximité, des valeurs sociales.
11:02Quand on regarde tout ça,
11:04un produit français, un made in France,
11:06n'est pas plus cher.
11:08Je vais vous donner un exemple très concret.
11:10Si vous achetez une paire de chaussures
11:12haute gamme, française, qui vaut 400 euros,
11:14qui dure 10 ans,
11:16cette paire de chaussures vous coûte 40 euros par an.
11:18Je pense que la plupart des gens
11:20dans la fast fashion mettent beaucoup plus
11:22d'argent par an en chaussures.
11:24C'est une manière d'aborder des choses différentes.
11:26Et 76% des consommateurs
11:28considèrent le made in France
11:30comme un critère de choix.
11:32Oui.
11:34C'est là où c'est formidable.
11:36Mais il faut qu'on en arrive
11:38à passer le cap
11:40entre l'intention et l'action.
11:42L'intention est louable et elle est là.
11:44Tout ce qui est fait autour du made in France
11:46est bien fait.
11:48Maintenant, il faut que ça se voit réellement
11:50dans les rayons, dans les achats quotidiens.
11:52Pas comme des achats militants, mais des achats
11:54responsables normaux.
11:56Direction Perpignan, où nous retrouvons
11:58Nicolas Gommery, fondateur de LCS Group
12:00la crèmerie-sérigraphie.
12:02Quand j'ai lu crèmerie au départ, je me suis dit
12:04on va parler de nourriture. Et puis pas du tout.
12:06Puisque vous faites la personnalisation,
12:08la fabrication française de textiles
12:10pour les professionnels, les clubs sportifs,
12:12les collectivités et les particuliers.
12:14Bonsoir Nicolas Gommery.
12:16Bonsoir à tous.
12:18Expliquez-nous vos coeurs de métier
12:20made in France, version catalane.
12:22Alors déjà, pour vous
12:24éclaircir le nom,
12:26la crèmerie-sérigraphie,
12:28ça vient du premier atelier que j'ai eu à Perpignan
12:30qui était une ancienne crèmerie.
12:32Et tout le monde disait, on va à la crèmerie
12:34faire des t-shirts et des maillots de sport.
12:36Donc on avait gardé le nom, la crèmerie-sérigraphie
12:38qui s'appelle aujourd'hui LCS.
12:40Voilà, le diminutif pour
12:42justement
12:44les gens à force croyaient
12:46que c'était un marchand de fromage.
12:48Mais crèmerie, c'est porteur en Catalogne.
12:50Avec la crème catalane, c'est assez cohérent aussi.
12:52Voilà. Et on est la crème
12:54de la crème catalane.
12:58Et vos coeurs de métier alors ?
13:00Moi j'ai créé l'entreprise, on a fêté
13:02les 10 ans en octobre.
13:04Bon anniversaire.
13:06Merci. Comme vous l'avez dit,
13:08on était spécialiste à la base dans le marquage
13:10textile et dans le textile publicitaire.
13:12Et on a fait,
13:14j'ai fait évoluer l'entreprise petit à petit dans la fabrication
13:16de maillots de sport
13:18avec notre marque propre qui s'appelle
13:20Maillot Français.
13:22Et on a contribué à travers
13:24les clubs. Et aujourd'hui j'ai la chance,
13:26j'avais justement un rendez-vous,
13:28il est à côté de moi, c'est un président de club.
13:30Ah magnifique.
13:32Bonsoir.
13:34Un club de quoi ?
13:36De foot, de rugby, de hand ?
13:38Alors à Perpignan, vous avez une chance sur...
13:40Alors du rugby ou du rugby à 13 ?
13:42Du rugby à 13, voilà c'est ça.
13:44C'est le club de Pierre Trezot.
13:46D'accord, parfait.
13:48Il évolue en élite 1.
13:50C'est un club depuis
13:5210 ans qu'on travaille ensemble.
13:54Et qui achète des produits français
13:56depuis 10 ans pour son club
13:58et des maillots français.
14:00Ah c'est extraordinaire. Alors vous avez
14:02des partenaires publics, privés, vous travaillez
14:04beaucoup avec les clubs, avec le Maillot Français.
14:06Mais vous avez aussi une autre activité.
14:08Oui, oui, on a l'activité.
14:10Donc Maillot Français c'est notre marque
14:12de maillots de sport. On a une autre marque qui s'appelle
14:14Côté Français où on décline des maillots
14:16des textiles
14:18Made in France
14:20en mettant en avant les régions
14:22qu'on distribue à travers des réseaux affiliés
14:24en France, voilà.
14:26On a une autre marque qui s'appelle Labor
14:28qui est une marque d'uniformes
14:30et notamment des uniformes scolaires.
14:32Made in France. Magnifique.
14:34Et après on a tous les ateliers en interne.
14:36On a 38 salariés qui font du marquage,
14:38de la scénographie, de la broderie.
14:40Et on ouvre à partir de janvier
14:42un centre de formation sur les métiers du textile.
14:44A Perpignan.
14:46A Collé à l'usine.
14:48Où on va former
14:50à peu près 12 jeunes par an
14:52à tous ces métiers
14:54qui sont dans notre usine. Génial.
14:56Vous avez combien de salariés aujourd'hui ?
14:58On est une quarantaine.
15:00Une quarantaine de salariés
15:02en CDI.
15:04Après on a les CDD.
15:06En suivant les périodes
15:08on peut monter jusqu'à
15:1045-50.
15:12Et après il y a tous les emplois indirects
15:14où on travaille beaucoup
15:16avec des ESAT autour de chez nous.
15:18Pour faire de la confection.
15:20Pour faire de l'emballage.
15:22On essaye de rayonner
15:24autour de l'usine pour créer de l'emploi aussi.
15:26On voit le bel écusson
15:28de votre ami à côté juste derrière vous.
15:30Et le vôtre aussi d'ailleurs.
15:32Une question.
15:34Est-ce que les JO de Paris ça a fait monter
15:36la demande avec les clubs sportifs ?
15:38Est-ce que ça a créé des vocations mécaniquement ?
15:40Ça a créé des...
15:42Nous les JO
15:44on n'a pas forcément eu
15:46beaucoup de marché avec.
15:48Mais...
15:50En contrepartie
15:52quoi que ça arrive avec.
15:54On a beaucoup plus de licenciés.
15:56Il faut qu'on ait plus de maillots par exemple.
15:58Aujourd'hui les clubs...
16:00Il est là comme le président témoigne.
16:02Aujourd'hui c'est vrai qu'il y a beaucoup de licenciés.
16:04Les jeunes se mettent de plus en plus au sport.
16:06C'est une bonne nouvelle.
16:08Il y a de moins en moins de...
16:10Les clubs ont de plus en plus de difficultés à aller chercher des partenaires.
16:16C'est là toute la complexité
16:18de développer le sport.
16:20Notamment les clubs amateurs ont besoin
16:22de partenariats et de financements
16:24pour payer tout ça.
16:26Olivier Robert.
16:28Ça c'est la bonne démonstration par rapport à ce qu'on disait tout à l'heure.
16:30Parce que les produits ne sont pas plus chers.
16:32Dans le cas du maillot français.
16:34J'ai pas essayé
16:36les pelotes de laine bergère de France.
16:38J'ai essayé hier
16:40à mon entraînement de Hand
16:42le maillot français.
16:44Et c'est formidable.
16:46La qualité est exactement la même que ce qu'on a
16:48sur des marques internationales.
16:50Et le tarif est tout à fait compétitif.
16:52Comment est-ce qu'on fait
16:54pour faire encore du textile en France ?
16:56Parce qu'on a vu ce qui s'est passé
16:58pas très loin d'un département
17:00limitrophe des Pyrénées-Orientales
17:02qui est l'Ariège.
17:04Ce qui a subi par exemple
17:06la vallée de l'Avelanay qui était une vallée
17:08de textiles. Quand ça a été ouvert aux textiles chinois
17:10ça a été une hécatombe.
17:12Comment est-ce qu'on fait pour produire encore en France ?
17:14Moi, quand je l'ai démarré
17:16on m'a dit que c'était impossible. Impossible de relocaliser en France.
17:18Impossible de concurrencer les grandes marques de sport.
17:20Mais impossible n'est pas sacré français
17:22comme dirait Olivier.
17:24Et impossible nous,
17:26ça nous a motivés, je pense, au sein de l'équipe.
17:28Alors comment on fait ?
17:30Je pense qu'il faut créer des
17:32ruptures dans les schémas économiques
17:34dans la façon de vendre des produits.
17:36On ne vend pas qu'un maillot.
17:38On vend de l'emploi,
17:40on vend le territoire,
17:42on vend plein de choses.
17:44Et en même temps, on arrive à être
17:46compétitif avec cette nouvelle usine
17:48parce qu'on arrive à réduire les coûts de fabrication,
17:50les coûts de main d'oeuvre.
17:52Aujourd'hui, ce qui pèse le plus sur un produit manufacturé en France
17:54ça va être le coût de main d'oeuvre.
17:56Il faut qu'on arrive à baisser ces coûts
17:58en ayant des ateliers
18:00de plus en plus industrialisés.
18:02Nicolas Gommery, bergère de France,
18:04veut vous parler par la voix de Jean-Michel Nicolas,
18:06son dirigeant.
18:08Encore une fois, bravo,
18:10mais moi ce que j'entends, et on est assez proches,
18:12on vend une identité.
18:14On vend des hommes et des femmes
18:16qui sont là et qui ont mis leur cœur
18:18et on sait d'où ça vient.
18:20Et je retrouve dans ces mots,
18:22ça m'a fait vraiment sourire.
18:24Et je suis heureux
18:26d'entendre ça sur l'antenne.
18:28Vous pourriez travailler ensemble ?
18:30Pourquoi pas.
18:32Pourquoi pas.
18:34Je voudrais préciser aussi que dans nos maillots,
18:36et ça va plaire à bergère de France,
18:38je pense,
18:40dans chaque maillot,
18:42et mon client qui est témoin,
18:44il y a la photo de la couturière
18:46qui a cousu le maillot avec son prénom.
18:48C'est génial !
18:50C'est tout à fait ça,
18:52c'est quelqu'un derrière.
18:54C'est le lien, c'est la filiation.
18:56Il y a ce que dit Olivier Romoisonelle,
18:58PDG de la brosserie française.
19:00C'est vrai que c'est beau de mettre dans le maillot
19:02la photo de la personne qui a confectionné ce maillot.
19:04Est-ce que ce n'est pas un peu
19:06très culturel, culture ouvriériste ?
19:08Moi je trouve ça très beau.
19:10C'est très bien et en plus ça apporte un regard important,
19:12c'est que ça donne un nouveau
19:14regard de l'industrie
19:16pour le grand public.
19:18Et ça c'est important de changer ce regard-là,
19:20parce que l'industrie a montré des images sur les 30 dernières années
19:22qui n'étaient pas toujours très séduisantes.
19:24On change le regard et on redonne de l'affectif
19:26sur le produit et sur l'emploi
19:28qui va avec.
19:30Merci beaucoup Nicolas Gomarrir,
19:32fondateur de LCS Group
19:34à Perpignan.
19:36La crèmerie sérigraphie mais c'est bien
19:38du textile et pas du laitage.
19:40Merci, bravo à vous
19:42et bonne chance à votre client
19:44pour le championnat de National 1 à 13.
19:46Très beau sport
19:48et je rappelle que c'est une radio.
19:50Et bien évidemment la radio du rugby.
19:52Dans quelques instants,
19:54on va prendre la direction de la Vendée
19:56pour parler des petits culottés.
19:58Restez bien avec nous sur Sud Radio.
20:00Sud Radio, votre attention
20:02est notre plus belle récompense.
20:04C'est un grand plaisir maintenant
20:06qu'on a la Sud Radio sur Lyon
20:08et la famille grandit, c'est une super nouvelle.
20:10Sud Radio, parlons vrai.
20:12Sud Radio,
20:14les vraies voies qui font bouger la France.
20:1619h20, les vraies voies responsables.
20:18Et on aime toujours autant
20:20le Made in France sur Sud Radio
20:22dans les vraies voies responsables.
20:24On était du côté de la Meuse,
20:26on est parti du côté des Pyrénées-Orientales
20:28et là Olivier Robert, on va faire un tour du côté
20:30de la Vendée pour la production de la infantile
20:32et de la Bretagne et des Vosges
20:34pour deux sites de fabrication de couches.
20:36Mais on va revenir sur vous, les Sacrés Français.
20:38La plateforme Les Sacrés Français,
20:40ça progresse bien en ce moment ?
20:42Oui, tout à fait, ça progresse bien.
20:44On est des entrepreneurs
20:46comme les personnes qui sont reçues ici.
20:48L'idée c'est d'essayer de trouver systématiquement
20:50les meilleures solutions pour accompagner ces entreprises
20:52à réussir. Et là par exemple, nous avons
20:54créé une académie. L'idée c'est de dire
20:56comment on peut aider les gens à être
20:58meilleurs sur ce qu'ils font en termes de communication
21:00puisque c'est notre spécialité.
21:02Et nous avons, lançons
21:04en 2025, la deuxième
21:06édition des Rencontres du Made in France
21:08que nous avions fait au mois de mai 2024
21:10et qui aura lieu le 22 mai
21:122025. Et tous les dimanches
21:14de 13h30 à 14h, il y a eu une émission
21:16qui s'appelle C'est ça la France sur le Made in France
21:18animée par notre amie Nathalie Schrengerma.
21:20Absolument qu'on embrasse.
21:22Bonsoir
21:24Mathieu Batteur.
21:26Bonsoir Philippe, bonsoir Olivier,
21:28bonsoir à tous. Vous êtes le fondateur
21:30des petits culottés, là c'est pour la classe
21:32biberon puisque vous faites un lait infantile
21:34bio et des couches 100%
21:36écolo. Expliquez-nous
21:38comment est née l'idée, comment vous fabriquez ? Alors vous avez
21:40un site de production pour les laits infantiles en
21:42Vendée, à Montaigu, et pour les
21:44couches c'est à Pleuhermel donc dans le Morbihan
21:46et dans les Vosges à Laval sur
21:48Vologne. Exactement
21:50et bien c'est une aventure qui
21:52a démarré maintenant il y a 6 ans
21:54et l'idée était
21:56assez simple quand avec mon associé
21:58qui allait être papa à ce moment-là a dit
22:00il faudrait produire, il faut
22:02y replacer le contexte, c'était au moment
22:04où on voyait du glyphosate partout dans les couches
22:06où c'était placardé à tous les niveaux
22:08et on se disait bon ben on peut
22:10peut-être créer finalement la couche de demain
22:12et pour le coup on a fait le tour de tout ce qui
22:14pouvait se faire au niveau mondial et pour le coup
22:16une petite usine du coup dans les Vosges
22:18qui a bien grossi depuis
22:20produisait la meilleure couche, c'est-à-dire voile naturelle
22:22en contact avec la peau, traçabilité des perturbateurs
22:24endocriniens,
22:26plus grande absorption avec la classification A
22:28en termes d'absorption, tout simplement on remplace
22:30les matériaux chimiques par des matériaux naturels
22:32et tout ça fabriqué en France. Donc là
22:34à ce moment-là il faut imaginer que le fabricant nous
22:36avait regardé et nous a dit les gars vous êtes
22:38complètement tarés, vous me demandez un cahier
22:40des charges, personne ne va l'acheter votre couche.
22:42Ça c'est ce qui s'est passé il y a 6 ans
22:44jour pour jour quasiment
22:46et pourtant on a réussi parce que
22:48on tout simplement dans le schéma
22:50de distribution on a coupé la totalité
22:52des intermédiaires. Donc quand
22:54justement, juste avant il y a
22:56ce qu'on appelle B2C, business to consumer
22:58fabriquant au consommateur.
23:00Exactement, ça part de
23:02l'usine de fabrication pour être livré directement
23:04chez les parents, en faisant ça
23:06on coupe toutes les marges intermédiaires
23:08à la fois en coût logistique
23:10mais en marge par exemple de grande surface
23:12ce qui permet tout simplement
23:14aujourd'hui d'être même moins cher que
23:16l'acteur historique sur le marché des couches.
23:18Alors vous avez lancé un concept
23:20génial, l'abonnement
23:22pour le lait infantile et pour
23:24les couches, racontez-nous comment ça
23:26fonctionne. C'est
23:28hyper simple, on enlève une charge mentale
23:30pour les parents, c'est-à-dire qu'il n'y a plus besoin de réfléchir
23:32ça arrive finalement tous les mois.
23:34Alors c'est de l'abonnement ultra flexible,
23:36c'est les parents qui choisissent quand ils seront livrés
23:38à quelle fréquence, ils peuvent changer
23:40soit la taille, soit l'âge
23:42c'est vraiment, soit livré chez papy
23:44chez mamie, au lieu de travail
23:46c'est eux qui paramètrent
23:48à quel moment ils souhaitent se faire livrer
23:50ils peuvent mettre en pause, réactiver à tout moment
23:52en fonction de leurs besoins.
23:54Alors vous faites également un lait
23:56100% bio, expliquez-nous
23:58quelles sont les caractéristiques
24:00de ce lait, parce que ça on le fait incurgiter
24:02par nos bébés et c'est quand même
24:04important pour rassurer ceux qui nous écoutent
24:06et qui vont dire tiens, je vais peut-être essayer ça
24:08mais en quoi il est bio par rapport aux autres laits
24:10qu'on trouve dans le commerce, les laits maternisés.
24:12Là aujourd'hui
24:14c'est la même philosophie que les couches, proposer
24:16le meilleur possible.
24:18Sur le lait, on va au-dessus
24:20de tout ce qui se passe côté réglementation européenne
24:22alors bien sûr on est bio
24:24donc ça, ça permet d'avoir l'assurance de ne pas avoir
24:26de traces de pesticides et d'antibiotiques
24:28dedans, mais on ne s'arrête pas là
24:30ça veut dire qu'on vient jusqu'à l'analyse toxicologique
24:32systématique
24:34une fois par an et sur chaque lot
24:36ça veut dire qu'on vient vérifier à chaque fois
24:38qu'il n'y a pas de salmonelles, pesticides, métaux lourds
24:40je prends l'exemple des métaux lourds, la réglementation
24:42européenne fixe de les vérifier une fois par an
24:44nous on vient le vérifier systématiquement
24:46et sur chaque lot. Donc ça c'est
24:48le côté qui permet d'être rassurant
24:50mais ce qui est important de répéter
24:52parce qu'il y a ce que l'on ne voit pas
24:54en indirect, et en indirect il y a des
24:56hommes et des animaux
24:58donc là on travaille avec une coopérative qui s'appelle
25:00Biolay, qui fournit du coup
25:02la laiterie en Vendée, et en indirect
25:04c'est 1200 éleveurs, alors nous il y en a
25:06une soixantaine autour de la laiterie
25:08et chaque éleveur du coup a un cahier
25:10des charges ultra précis. Donc quand aujourd'hui
25:12on entend dire la crise des éleveurs
25:14etc, mais je suis à 100%
25:16et 1000% derrière eux, parce que nous
25:18aujourd'hui, le prix de l'éctolite
25:20on le paye deux fois plus cher
25:22parce qu'on achète un cahier des charges indirect
25:24c'est à dire que nous ils font
25:26exclusivement du bio, ils donnent
25:28du bio à manger à leurs vaches
25:30du circuit court même au niveau de l'élevage
25:32chaque vache du coup a un hectare
25:34par vache, donc c'est pas
25:36un appartement comme à Paris, là pour le coup
25:38ils ont vraiment de la place. Là c'est pas la studette, on est bien
25:40d'accord.
25:42Et pour le coup
25:44après derrière, c'est un éleveur
25:46pour 25 vaches, donc c'est vraiment de la
25:48de l'agriculture tout sauf intensive
25:50et ça en fait en indirect
25:52à notre petit niveau
25:54alors petit niveau on en a quand même grossi depuis mais
25:56ça nous permet
25:58finalement d'à la fois
26:00de bien rémunérer parce que c'est même les éleveurs
26:02qui fixent le prix du lait mais également
26:04du coup en indirect d'avoir
26:06un bienfait à la fois sur l'environnement
26:08et sur le milieu animal. Olivier Robert
26:10voulait réagir. Oui tout à fait, encore une fois
26:12une démonstration que c'est possible
26:14et on voit bien
26:16ça me fait penser là à l'instant à une Maxime
26:18qui m'anime tous les jours, c'est la fameuse
26:20Maxime de Mark Twain qui dit
26:22il savait pas que c'était impossible alors ils l'ont fait
26:24et c'est ce qui réunit tous ces entrepreneurs
26:26parce que eux j'imagine que
26:28ils sont quand même allés s'attaquer
26:30au marché d'un
26:32d'une entreprise américaine énorme
26:34qui avait la capacité peut-être
26:36de venir les croquer quand ils voulaient
26:38mais ils se battent, ils réussissent et ça marche
26:40eux c'est les PC, petits culottés
26:42l'autre c'est PG, vous voyez
26:44exactement
26:46c'est ça vous êtes allé faire Astérix
26:48face aux légions romaines même si là elles sont
26:50plus américaines que romaines
26:52alors là pour le coup oui
26:54on a des mastodontes en face de nous
26:56et ce qui nous a fait sourire
26:58cette année c'est par exemple sur les couches
27:00enfin quand on l'a découvert on en était même pas
27:02conscients mais on vend même 3 fois
27:04plus de couches qu'Amazon du coup aujourd'hui
27:06donc le petit français
27:08a su faire
27:10son chemin donc c'est possible de fabriquer
27:12en France, c'est possible de fabriquer
27:14un meilleur produit qu'on peut retrouver
27:16qu'en grande surface par contre
27:18voilà faut retravailler
27:20la distribution, faut couper les intermédiaires
27:22faut pas se poser de questions
27:24même les auditeurs
27:26qui nous écoutent j'en suis convaincu
27:28veulent acheter français, ils veulent acheter de la bonne qualité
27:30par contre ils veulent aussi
27:32l'acheter du coup juste prix
27:34finalement d'acheter des coûts intermédiaires ça n'a pas de sens
27:36et je suis convaincu
27:38que chaque achat c'est vraiment
27:40un bulletin de vote
27:42c'est ce que je dis, consommer c'est voter
27:44et pour le coup
27:46c'est vraiment le cas, là par exemple
27:48en indirect on a créé 130 emplois
27:50du coup dans les Vosges
27:52et les côtés
27:54ESAT maintenant on fait travailler également
27:56plusieurs ESAT dont un à temps plein
27:58où il y a 30 salariés en situation de handicap
28:00qui travaillent donc c'est
28:02vraiment le cas
28:04au début on communiquait sur le fabriqué dans les Vosges
28:06finalement
28:08on ne parlait pas du made in France
28:10on parlait vraiment du fabriqué dans les Vosges à Laval
28:12sur Vologne au démarrage, fabrication
28:14en Vendée du coup
28:16et en fait c'est un impact plus fort
28:18alors vous avez lancé un truc très intéressant
28:20et mais surprenant je l'avoue
28:22le gâteau de couche, expliquez nous
28:24c'est un
28:26alors c'est
28:28comment rendre un cadeau
28:30lors d'une heure, c'est un
28:32système qui est arrivé des Etats-Unis, ça n'existait pas en France
28:34il y a encore quelques années, c'est le concept de la
28:36baby shower, on vient fêter la naissance
28:38du bébé et pour le coup
28:40le gâteau de couche
28:42est le cadeau finalement parfait
28:44parce que c'est le cadeau qui est utile
28:46dès les premiers mois
28:48effectivement, ça c'est quand même un beau gâteau
28:50moi je préfère le sponge cake
28:52mais c'est mon point de vue personnel
28:54Olivier Robert c'est génial
28:56de voir des entrepreneurs comme ça
28:58et ce qui est formidable aussi
29:00c'est dans ce que dit
29:02Mathieu, c'est qu'il dit
29:04on n'a pas mis en avant principalement le made in France
29:06parce qu'aujourd'hui le made in France ne se traduit pas bien
29:08ils ont parlé de la santé, ils ont parlé
29:10du prix, du circuit court, de l'innovation
29:12de la juste
29:14rémunération des gens avec qui ils travaillent
29:16des créations d'emplois et ça
29:18ce sont les valeurs du made in France sauf que le problème
29:20c'est qu'il faut les traduire. Eux ils ont pris le devant
29:22en disant on va surtout mettre en avant nos valeurs
29:24Et bien merci beaucoup
29:26Mathieu Batteur, fondateur des petits
29:28culottés. Tout de suite on va parler
29:30de la brosserie française
29:32spécialiste de la brosse à dents manuelles
29:34et des brosses à cheveux made in France
29:36on sera avec Olivier Remoissonnais, PDG
29:38de la brosserie française, une entreprise qui fêtera ses
29:40180 ans l'an prochain
29:42Restez bien avec nous dans les vraies voix responsables
29:44Parlons vrai, parlons vrai
29:46Parlons vrai
29:48Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France
29:5019h20, les vraies voix responsables
29:52Retour des vraies voix responsables
29:54spécial made in France
29:56Dans quelques instants Olivier Remoissonnais
29:58PDG de la brosserie française
30:00qui fait des brosses à dents et des brosses à cheveux
30:02Olivier Robert, on a
30:04deux personnes là dans le studio
30:06Olivier Remoissonnais et Jean-Michel Nicolas
30:08qui sont repris à une des entreprises
30:10qui périclitaient des belles entreprises
30:12et vieilles entreprises françaises
30:14Est-ce que ce n'est pas un message
30:16pour ceux qui nous écoutent ?
30:18Évidemment, évidemment
30:20et c'est vrai que ce type d'entreprise
30:22qui renaisse de manière aussi efficace
30:24et de manière aussi qualitative
30:26c'est forcément très très engageant
30:28très encourageant aussi
30:30aussi bien pour des entrepreneurs qui veulent se lancer
30:32ou ceux qui veulent reprendre des entreprises
30:34on en a souvent eu sur le plateau de Sud Radio d'ailleurs
30:36ce type d'entreprise qui ont été reprises
30:38donc clairement c'est un vrai message
30:40Alors Olivier Remoissonnais, vous êtes le PDG
30:42de la brosserie française, entreprise fondée
30:44en 1845
30:46180 ans l'an prochain
30:48et vous, vous avez repris l'entreprise
30:50qui périclitait, comment est-ce que vous avez fait ?
30:52Vous étiez directeur industriel
30:54J'étais directeur industriel, je ne l'ai pas repris tout seul
30:56je l'ai repris avec un associé qui m'accompagne
30:58depuis et puis je l'ai repris avec une équipe
31:00une équipe de survivants
31:02qui ont su préserver
31:04la savoir-faire unique en France
31:06en 2012, la fabrication de brosses à dents, il ne reste plus qu'une usine
31:08c'est celle à préserver
31:10et donc on s'est développé
31:12en refaisant sortir
31:14une marque qui était un peu
31:16une belle endormie, Biosceptile
31:18qui nous a permis de nous développer
31:20sur le digital, on est leader aujourd'hui
31:22avec plus de 40 000 foyers qu'on livre
31:24directement dans les boîtes aux lettres
31:26si vous ne savez plus depuis quand
31:28votre brosse à dents est dans votre gobelet et quand elle arrive dans votre boîte aux lettres
31:30c'est qu'il est temps de remplacer celle qui est dans le gobelet
31:32et donc ça c'est une manière de dire
31:34on va apporter de l'efficacité
31:36dans notre produit, on a dupliqué
31:38le modèle dans les réseaux bio et on est aujourd'hui leader
31:40dans les réseaux bio et donc Biosceptile va continuer
31:42à grandir dans son expertise
31:44et puis
31:46il faut qu'on arrive à se réinventer en permanence
31:48et moi mon leitmotiv depuis toujours c'est
31:50il faut qu'on soit là où les français consomment
31:52Alors vous pouvez les montrer parce qu'elles sont très
31:54coco-rico, elles sont très sympathiques à regarder
31:56avec les poils, ça s'appelle les poils
31:58bleu-blanc-rouge
32:00le manche bleu-blanc-rouge
32:02il y a d'autres couleurs également et vous les fabriquez
32:04en France et vous faites même
32:06maintenant des produits français
32:08très abordables
32:10ça s'appelle Partiprix
32:12Tout l'objectif de cette marque
32:14c'est de réconcilier les français avec leur pouvoir d'achat
32:16On a
32:18je l'ai dit une marque Biosceptile qui est une marque
32:20d'expertise et qu'on va continuer de développer
32:22sur les réseaux spécialisés
32:24qui est devenue très connue maintenant parce que
32:26on est ceux qui ont permis de faire
32:28survivre une marque française en brossadant
32:30mais si on veut rentrer
32:32dans les réseaux de grande distribution et avoir
32:34une politique de prix
32:36qui soit accessible, il faut faire le pari des volumes
32:38et donc tout l'enjeu pour nous
32:40c'est de faire en sorte que
32:42les volumes donnent accès aux prix
32:44et que ça redonne la compétitivité sur nos produits
32:46Et pour faire des volumes
32:48il faut mécaniser massivement
32:50théoriquement vous qui êtes directeur industriel
32:52il n'y a peut-être pas trop d'autres recettes, non ?
32:54Il n'y a pas d'autres recettes et l'industrie française
32:56s'était retranchée sur les marchés de niches
32:58c'est bien parce qu'on sait se préserver
33:00et on arrive à travailler
33:02correctement les marchés de niches
33:04mais l'avenir de l'industrie française passe
33:06par les marchés de volumes parce que ce sont les seuls marchés
33:08qui permettent de prévoir les investissements
33:10sur le long terme avec des volumes qui vont permettre de les amortir
33:12Alors il va y avoir un pack parti-prix
33:14à partir de début 2025, c'est ça ?
33:16Exactement. En quoi consiste-t-il ?
33:18C'est la continuité
33:20de notre brossadant parti-prix
33:22qu'on retrouve en grande distribution
33:24au super, au champs, intermarché
33:26ou carrefour
33:28avec un produit qui a 99 centimes
33:30et on va lancer notre pack de 4 brossadants
33:32à moins de 3 euros, c'est-à-dire à peu près
33:3475 centimes la brosse, à partir du début
33:36de l'année prochaine. Extraordinaire, fabuleux
33:38quand même, non ? Ah ben fabuleux
33:40et alors Olivier Remoissonnais
33:42est humble, en 2025
33:44il va inonder le marché français
33:46avec cette brosse à dents. Des brosses made in France à Beauvais
33:48elles sont fabriquées dans l'Oise. Elles sont fabriquées à Beauvais
33:50et c'est tout l'enjeu des volumes, on a lancé un pari
33:52cet été de dire on va produire
33:54500 000 brossadants sans avoir
33:56l'ombre d'une commande, simplement sur le principe
33:58que cette économie d'échelle
34:00va nous permettre d'être très compétitif sur le marché
34:02et de présenter notre brosse à 99 centimes
34:04et on a eu un vrai engouement de nos distributeurs
34:06et là il faut reconnaître. Qui sont en particulier ?
34:08La grande distribution,
34:10j'ai parlé de Leclerc qui nous a suivis dès le départ
34:12j'ai parlé de Auchan
34:14Carrefour qu'on a signé il y a très peu de temps
34:16donc on est passé en l'espace de quelques semaines
34:18de 400 points de vente à
34:201700 points de vente et avec
34:22les doses de distributeurs que l'on est en train
34:24de séduire, on devrait passer les 2500
34:26à 3000 points de vente d'ici le printemps.
34:28Et ça prouve que c'est possible et ce sera la seule
34:30brosse à dents made in France que vous pourrez trouver
34:32dans les rayons de la grande distribution
34:34donc la marque s'appelle Les Vertueux
34:36et cette marque Les Vertueux
34:38elle a cette vocation, c'est de démocratiser
34:40finalement le produit parce que
34:42c'est un sujet que
34:44Olivier donne souvent comme info, c'est de dire
34:46jamais personne ne se pose la question de ce qu'il met
34:48dans sa bouche, c'est à dire la brosse à dents
34:50d'où elle vient, en quoi elle est composée
34:52et pourtant on est dans un endroit un peu sensible
34:54là on a une brosse à dents qui est saine
34:56qui est faite en France, qui n'a pas fait 50 000 kilomètres
34:58pour arriver parce qu'elles sont toutes faites en Chine
35:00et il faut le dire, et qui sera
35:02à un tarif qui va être même plus bas
35:04que la concurrence. Et c'est cette brosse qui contribue
35:06à notre modèle social et économique parce que
35:0896% des brosses à dents
35:10qu'on consomme en France sont importées.
35:1290% de Chine. Et voilà.
35:14Et donc moi je dirige une équipe de
35:16super-héros parce qu'en fait mes 30 collaborateurs
35:18T'as 30 à travailler maintenant.
35:20On est 30 à travailler sur le site, mes 30 collaborateurs
35:22prennent à eux seuls sur leurs épaules
35:24les cotisations pour notre modèle
35:26social. Et donc c'est ça notre modèle, c'est de dire
35:28l'accès au volume c'est d'aller chercher ça pour
35:30démocratiser notre produit. On va parler d'un autre produit
35:32que vous faites et vous allez voir que je ne suis absolument
35:34pas corporel, ce sont les brosses à cheveux
35:36avec la marque Tracia
35:38elles sont également made in France, parlez-nous
35:40de vos brosses à cheveux. Alors là on a...
35:42Je ne pourrai pas être testeur, je vous le dis tout de suite
35:44Avec Tracia on est allé
35:46chercher l'expertise et l'excellence
35:48c'est renouer les brosses
35:50de nos grand-mères avec
35:52des designs plus contemporains qui vont
35:54s'adresser à des publics plus jeunes. Et donc on va
35:56chercher les produits d'exception avec
35:58la noblesse des matériaux et la
36:00grosse, grosse qualité de brossage
36:02parce qu'on a tous oublié que nos brosses à cheveux
36:04qui se sont maintenant fait faire 10 000 kilomètres
36:06pour arriver chez nous, ont énormément perdu en qualité
36:08et donc renouer avec
36:10cette qualité du démêlage, du beau coiffage
36:12et bien c'est Tracia
36:14et on a décliné Tracia en
36:161845 et notre marque Grand Public
36:18qu'on retrouve aussi dans les réseaux bio. Et vous êtes
36:20labellisé entreprise du patrimoine
36:22vivant. On est labellisé entreprise
36:24du patrimoine vivant, c'est une reconnaissance
36:26de l'Etat sur
36:28l'entretien d'un savoir-faire historique
36:30et donc effectivement l'entreprise en 1845
36:32était la première
36:34et en 2012 elle était la dernière et donc
36:36il était important que l'Etat reconnaisse cette
36:38particularité de préservation du
36:40savoir-faire et du patrimoine industriel. Mais on est aussi
36:42labellisé Origines France Garantie
36:44et Origines France Garantie c'est aussi pour
36:46le consommateur la certitude qu'on ne sait
36:48pas autoproclamer Made in France
36:50mais qu'il y a bien une démonstration
36:52derrière notre concept avec une revendication
36:54qui est prouvée par des auditeurs qui viennent
36:56vérifier chez nous qu'on est bien Made in France.
36:58Mais une brosse Made in France, elle pourrait se vendre à l'exportation
37:00si vous avez des ambitions dans ce domaine ?
37:02On est déjà présent sur les pays
37:04limitrophes de l'Europe. Donc c'est-à-dire la Belgique
37:06le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse
37:08l'Italie, la Suisse
37:10et un peu l'Espagne.
37:12On a une présence en
37:14Malaisie.
37:16On vend en Malaisie.
37:18Ça reste des volumes qui restent encore à démontrer
37:20puisqu'on est à un peu moins de 6% de notre activité
37:22mais ça veut dire que le Made in France
37:24s'exporte bien et qu'il a une bonne cote de popularité
37:26une belle reconnaissance et ça reste
37:28un produit de savoir-faire.
37:30La conclusion Olivier Robert, vous
37:32vous avez vraiment une écurie au sacré
37:34français qui est
37:36le must. Exactement.
37:38Mais vous savez, je crois que c'est la passion des
37:40entrepreneurs, la passion de l'entreprenariat
37:42et ce qu'on disait tout à l'heure c'est qu'il faut
37:44que ça se sache. Donc c'est ça qui est important.
37:46Donc l'idée c'est de trouver toutes les meilleures
37:48solutions pour mettre en avant ces entreprises
37:50ces entrepreneurs, ces hommes, ces femmes
37:52que ce soit les repreneurs, les créateurs
37:54mais aussi que ce soit
37:56les gens qui travaillent tous les jours et c'est
37:58un peu le clin d'oeil avec le maillot
38:00français où on sait qui a fabriqué son
38:02t-shirt et je trouve que c'est une belle initiative.
38:04Vous allez organiser des rencontres du Made in France en 2025.
38:06Exactement. Donc le 22 mai 2025
38:08nous organisons la deuxième édition
38:10des rencontres du Made in France
38:12qui a pour un objectif c'est de mixer
38:14des industriels, des institutionnels
38:16des étudiants
38:18pour réfléchir
38:20à la relocalisation
38:22l'intérêt de la relocalisation
38:24l'intérêt du Made in France
38:26le financement, le local.
38:28Merci beaucoup à vous
38:30Olivier Robert, merci à vous
38:32Jean-Michel Poissonnet, PDG de la brosserie française
38:34Jean-Michel Nicolas, dirigeant des
38:36Bergers de France. C'est également
38:38Nicolas Gomarrère, fondateur du LCS Group
38:40et Mathieu Batteur, fondateur des Petits Culottés
38:42Bonsoir Tonton Mauricio
38:44Bonsoir, bonsoir tout le monde
38:46Alors au menu des vrais voies du foot
38:48ce soir. Alors au menu
38:50on va revenir sur les incidents
38:52à Nantes et sur différents terrains
38:54on va revenir sur le match d'hier bien sûr du Paris Saint-Germain
38:56Arrêtez-moi de vous dire
38:58comme on a les patrons de Bergers de France
39:00et de la brosserie française
39:02je me dis qu'à force de tricoter comme ça devant la surface
39:04les joueurs du PSG vont finir par aller se brosser
39:06en Ligue des Champions
39:08Monsieur Jeunemot
39:10indétrônable
39:12il en a toujours une sous le coude
39:14de toute façon on va débattre de tout ça
39:16et puis surtout essayer d'analyser
39:18et surtout faire part de notre... pas notre savoir
39:20notre passion qui est le football
39:22Et ce soir allez Monaco et allez le LOSC
39:24Voilà, on a deux clubs français qui sont encore en Ligue des Champions
39:26Le LOSC qui joue à Bologne
39:28et Monaco qui reçoit un ex-champion d'Europe
39:30le Benfica Lisbonne
39:32Et bien c'est tout de suite dans
39:34Les Vraies Voix du Foot
39:36avec Tonton Mauricio et son équipe
39:38Tout de suite on retrouve Cécile Demenibus dans Sud Radio
39:40à votre service et à demain 17h pour Les Vraies Voix