DB - 11-03-2024
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00:00 [Musique]
00:30 Pierre, avant d'entrer chez son père, a laissé sa femme en faction discrète devant la porte.
00:34 Le père et le fils se sont abordés avec une certaine gêne.
00:38 Pierre Charmois a expliqué comment il était venu à fond court, son père a évoqué sa liaison avec Gisèle Charmois
00:43 et l'ignorance où il a été tenu de la naissance de son fils.
00:46 Pierre lui fait écouter la voix de son correspondant anonyme.
00:50 Cette voix, manifestement, Pierre Wallonne la reconnaît.
00:53 Mais il demande à son fils 24 heures de réflexion.
00:57 Les ombres cependant s'agitent autour de la maison.
00:59 - Tu aimes ton métier ? - Je crois, oui.
01:04 Je crois que j'ai toujours aimé le jeu, la comédie. Je sais pas pourquoi, comme ça.
01:09 - Et ça marche bien pour toi ? - C'est pas facile, facile.
01:12 A chaque fois on est 30 à se présenter sur un rôle.
01:15 Enfin, j'ai vraiment eu ma chance il y a deux ans dans "L'Adam, le voleur et le détective".
01:19 - Ah oui, tu faisais le voleur. - Tu y étais ? - Oui.
01:23 - À la générale ? - Ah non, c'était pas possible.
01:25 Mais la semaine d'après, je t'ai vu dans une pièce à la télévision.
01:28 - Ah, ça c'était pas excellent. - Non.
01:30 On peut pas toujours choisir. Et puis, faut bien tenir le coup.
01:33 Tu as du talent. Non, je dis pas ça parce que tu es là.
01:37 Sincèrement, je le pense.
01:39 Au début, tu avais quelques raideurs et puis la souplesse est venue.
01:42 Tu as du ton, un tempérament.
01:46 - Tout ce que je n'ai pas, quoi. - Si, si, je le sais.
01:49 Je dois tenir ça de maman. Elle a vraiment du talent.
01:53 C'est ça.
01:55 Et Montbertheau, il en a, lui, du talent ?
02:00 - Comme violoniste ? - Hum.
02:03 Je crois, oui. C'est d'ailleurs le drame de ce type.
02:05 Enfin, c'est pas une raison pour devenir fouilleur de poubelle et amant de rechange.
02:09 Gisèle n'a jamais été quoi que ce soit pour Montbertheau.
02:12 Je sais tout.
02:14 D'abord parce que ma mère me l'a dit et que je la crois.
02:16 Ensuite parce que j'ai obligé Montbertheau à passer aux aveux.
02:19 Et j'ai de lui une déclaration écrite que j'ai assaisonnée d'une honnête correction.
02:23 - Tu as fait cela ? - Oui, j'ai la détente un peu vive.
02:26 Merci. Pour ta maman et pour moi.
02:29 Mais qui avait décidé de ce faux témoignage ?
02:34 Mon père.
02:37 Henri Batz s'est chargé des détails.
02:40 Et vous avez laissé faire.
02:42 J'étais en Amérique.
02:44 Je ne le suis qu'après.
02:47 Je ne dis pas cela pour m'excuser.
02:49 C'est tout de même vous qui avez fait venir Montbertheau ici.
02:52 Non.
02:54 Enfin, si je...
02:57 Nous nous sommes rencontrés par hasard bien plus tard.
03:00 Et il vous a relancé.
03:02 C'est plus compliqué que ça.
03:04 C'est une histoire, disons, très... très personnelle.
03:07 Qui lui a permis de vous faire chanter.
03:10 Je t'en parlerai une autre fois si tu veux bien.
03:13 Ça me est difficile maintenant.
03:16 Il s'est obligé de partir.
03:18 Nous recevons des amis chez mon père.
03:21 J'ai pu m'absenter, mais...
03:23 Maintenant, il faut que je retourne là-bas.
03:26 Ne m'en veux pas.
03:28 Je comprends tes sentiments, Pierre.
03:30 Je sais que je suis très mal placé pour te le demander,
03:32 mais j'ai besoin de ta confiance.
03:34 Je veux savoir le nom de l'homme qui m'a téléphoné.
03:38 Tu le sauras, je te le promets.
03:40 Laisse-moi 24 heures.
03:42 Je t'appellerai à ton hôtel.
03:44 Je t'appellerai à ton hôtel.
03:46 J'ai oublié de te demander.
03:58 Tu es marié?
04:00 Oui. Je ne porte pas souvent mon alliance.
04:03 Comment s'appelle ta femme?
04:05 Sylvie.
04:07 Sylvie. Elle est jolie?
04:10 Je crois, oui.
04:12 Elle finit ses études de médecine.
04:14 C'est une bûcheuse. Terrible.
04:16 On s'entend bien.
04:18 Tu as de la chance.
04:20 Oui. Et je l'ai voulu.
04:23 Tu as raison.
04:30 Il faut vouloir sa chance.
04:32 Moi, je n'ai jamais su avoir cette chance.
04:40 Pourtant, les femmes ne vous ont pas manqué, je pense.
04:43 C'est vrai, mais ce soir, j'ai bien réfléchi en t'écoutant.
04:47 Aucune femme n'a jamais compté dans ma vie.
04:50 Aucune. Excepté ta mère.
04:53 Je ne m'en étais jamais soucié jusqu'à présent.
04:57 Ce soir, j'en ai la certitude.
04:59 Gisèle a vraiment été pour moi le grand amour de ma vie.
05:03 Tu vois la confiance que je t'accorde en te disant ça.
05:08 Je n'ai jamais dit à qui que ce soit.
05:11 Il faut que nous réglions cette méchante affaire au plus vite.
05:17 Aussitôt après, nous nous reverrons à Paris avec Sylvie.
05:20 Et nous parlons de l'avenir.
05:22 Un détail.
05:26 Tout ce que je viens de te dire, j'aimerais que tu en gardes le secret.
05:31 Surtout vis-à-vis de ta maman, n'est-ce pas?
05:34 Ne faut pas rendre le passé plus douloureux qu'il n'est.
05:37 Au revoir, Pierre.
05:40 Au revoir, père.
05:42 - Je t'ouvre la grille. - Merci.
05:54 Je t'en prie.
05:57 Je t'en prie.
06:00 Je t'en prie.
06:03 Je t'en prie.
06:05 Je t'en prie.
06:07 Je t'en prie.
06:10 Je t'en prie.
06:37 Pourquoi es-tu là? J'ai très peur. Tu n'as rien?
06:40 Non.
06:41 Qu'est-ce qui s'est passé? J'ai entendu deux coups de feu.
06:43 Et moi aussi.
06:45 Viens. Viens avec moi.
06:47 Viens.
06:49 Viens.
06:51 Viens.
06:53 Viens.
06:55 Viens.
06:57 Viens.
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07:25 Viens.
07:28 Viens.
07:31 Viens.
07:34 Viens.
07:36 Viens.
08:05 Viens.
08:07 Deux coups sont percutés.
08:15 Ne touche pas à la fenêtre.
08:17 Ne t'en prie pas.
08:19 Ne t'en prie pas.
08:21 Ne t'en prie pas.
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13:23 Ne t'en prie pas.
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13:57 Pierre Charmois et son père se sont promis de se revoir bientôt,
14:00 dès que Pierre Vallone aura identifié la voix du correspondant anonyme
14:03 qui a envoyé son fils à fond court.
14:05 Mais à peine le jeune homme a-t-il atteint la grille du jardin
14:08 que deux coups de feu retentissent.
14:10 Pierre Vallone est mort, tué de deux coups de fusil.
14:12 Affolé, Pierre s'aperçoit qu'il est tombé dans le piège
14:15 que lui a tendu le meurtrier.
14:17 La bande compromettante a disparu.
14:19 Pierre appelle Henri Batz, l'homme d'affaires des Vallones,
14:22 le priant de venir tout de suite.
14:24 Une ombre se glisse hors de la maison.
14:26 Il s'écoule.
14:28 Mon père a été assassiné il y a un quart d'heure.
14:46 Je vous ai fait venir pour que vous m'aidiez à découvrir le meurtrier.
14:51 Venez, je vous détouche, chérie.
14:54 Je vous ai fait venir.
14:56 Je veux pas voir ça.
15:11 On l'a tué avec un de ses fusils.
15:22 Il est en train de partir.
15:24 Avant de s'enfuir, je le suppose, par la terrasse.
15:27 Mais vous, que faites-vous ici?
15:30 J'avais écrit à mon père.
15:33 Il m'avait fixé rendez-vous à 9h30.
15:35 Nous nous sommes vus, nous avons parlé.
15:38 Sympathisé, même.
15:41 Il devait me rappeler demain soir.
15:44 Vous m'étonnez.
15:49 Ne vous fatiguez pas.
15:51 Je vous ai fait venir pour que vous m'aiez fait venir.
15:53 Ce que je ne sais pas, c'est le don de celui qui m'a demandé de venir ici.
15:57 Pour y provoquer mon père.
16:00 Un correspondant anonyme qui m'a payé grassement pour s'amener le trou de la Foncour.
16:03 Voilà pourquoi je suis venu dans votre ville.
16:06 Mais je n'ai découvert la vérité que progressivement, d'où mes enquêtes qui vous ont agacé.
16:11 Vous avez des preuves?
16:14 Je les avais.
16:15 Une bombe magnétique où j'avais enregistré l'avènement correspondant,
16:18 des enveloppes, des lettres, anonymes, bien entendu.
16:21 Je les avais confiés à mon père.
16:23 L'assassin a tout emporté.
16:25 Vous ne me croyez pas?
16:28 Tant pis.
16:30 Je n'ai pas de temps à perdre à essayer de vous convaincre.
16:32 Vous étiez un des meilleurs amis de mon père, il le faut que vous m'aiez.
16:35 Je veux que toutes les personnes qui sont au courant de l'affaire viennent ici.
16:39 Antoine Ballon, Quernon et sa femme, les Fontan.
16:42 Je suis persuadé qu'ils savent beaucoup de choses.
16:46 Devant un cadavre, on ne ment pas, ou on ment mal.
16:50 S'ils n'ont rien à se reprocher, comptez la perdre.
16:52 Il faut que ce soit vous qui les appeliez.
16:55 Ils viendront.
16:56 Je ne peux pas faire venir Antoine Ballon comme ça.
17:00 Il a le cœur fragile.
17:03 Il faut le préparer.
17:05 Et surtout pas.
17:07 Je veux qu'il apprenne la vérité ici, devant moi.
17:10 Bien, j'y vais.
17:14 Et ne touchez à rien.
17:18 Je vous en prie.
17:19 - Allô ? - C'est Henri.
17:25 Je téléphone de chez Pierre. Il lui est arrivé quelque chose.
17:27 - Quelque chose de grave. - Quoi ?
17:29 Je ne peux rien vous dire de plus.
17:31 Il faut que vous m'aiez. Immédiatement, je vous en prie.
17:34 Bon, j'arrive.
17:38 Je vous demande pardon.
17:42 Je vous en prie.
17:43 René !
18:11 Monsieur !
18:12 Je suis en train de nettoyer mon fusil, en regardant la télé.
18:16 Il se passe des choses bizarres chez mon fils.
18:19 Lâche les chiens et surveille la maison.
18:22 Viens, monsieur.
18:24 Allez, les chiens.
18:27 Allez, les chiens.
18:32 Allez, les chiens.
18:37 Allez, les chiens.
18:38 C'est horrible.
18:44 Vous, ici ?
18:50 Qu'est-ce que c'est que ça ?
18:52 Oui, c'est bien moi.
18:54 Je suis entré ici avec mon père. Il m'avait fait de lire.
18:57 C'est faux !
18:59 Si. Il m'a accueilli comme son fils.
19:01 Il m'a tout de suite nettoyé. Nous étions d'accord sur tout.
19:05 On l'a tué.
19:06 Monsieur Ballone, il est là.
19:09 Vous avez tué mon fils ?
19:16 Non, ce n'est pas moi.
19:18 C'est pas moi.
19:20 [Bruit de clavier]
19:22 [Bruit de clavier]
19:24 [Bruit de clavier]
19:25 [Bruit de clavier]
19:35 [Bruit de clavier]
19:37 [Bruit de clavier]
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19:41 [Bruit de clavier]
19:43 [Bruit de clavier]
19:45 [Bruit de clavier]
19:47 [Bruit de clavier]
19:49 [Bruit de clavier]
19:52 [Bruit de clavier]
19:53 Vous avez tué mon fils.
19:57 Vous n'êtes qu'un assassin.
20:01 Non. Je suis ici pour découvrir le ou les coupables.
20:05 Mon père savait que...
20:07 Je vous interdis de prononcer ce mot.
20:10 Jamais mon fils ne vous aurait reçu. Vous êtes entré ici par la violence.
20:15 Il a refusé de vous écouter alors vous l'avez tué.
20:19 C'est amisérable mais vous payerez cela.
20:22 Bats, il faut appeler la police.
20:24 Calmez-vous.
20:25 Vous n'êtes qu'un vieillard autoritaire, égoïste.
20:28 Avec moi ça ne prend pas.
20:29 Bats, appelez les gendarmes. Je sais...
20:31 Ça suffit !
20:32 A présent c'est moi qui commande.
20:35 Et vous obéirez de gré ou de force.
20:37 Bats, je vous ordonne...
20:38 Non, je vous ordonne d'appeler les fondants.
20:40 Écoutez-moi tous, j'ai besoin de votre aide.
20:42 Nous n'en avons pas question.
20:44 Si ! Vous m'aiderez.
20:45 Non.
20:47 Il y a des choses que vous ne savez pas.
20:48 Quoi ?
20:49 Je...
20:50 Laissez-moi parler !
20:51 Monsieur Ballone, écoutez-le.
20:54 Laissez-le s'expliquer.
20:56 De toute façon nous sommes là, il ne peut pas s'enfuir.
20:59 Si j'en avais eu l'intention je ne vous aurais pas attendu.
21:02 Je suis resté, c'est bien pour quelque chose.
21:04 D'abord pour que vous m'écoutiez.
21:06 N'est pas ici s'il vous plaît.
21:10 Respectez au moins la dépouille de votre fils.
21:14 Repoussé par tout le monde et menacé par certains, j'ai fini par m'adresser à mon père directement.
21:20 Il m'a donné rendez-vous ce soir.
21:23 Nous avons parlé longuement.
21:25 Lui, il m'a cru.
21:27 Voilà.
21:29 Je suis resté.
21:31 Je suis resté.
21:33 Je suis resté.
21:35 Je suis resté.
21:37 Je suis resté.
21:39 Je suis resté.
21:42 Voilà.
21:43 Tout cela est parfaitement organisé jeune homme, mais je ne vous crois pas.
21:57 Je ne pourrai jamais vous croire.
22:07 Et alors, que s'est-il passé selon vous ?
22:11 Je n'en sais rien.
22:12 Mon père et moi, nous nous sommes quittés sur le perron devant la porte.
22:15 J'ai marché dans l'allée, lentement.
22:18 J'étais heureux.
22:21 Je me souviens, j'ai allumé une cigarette.
22:23 C'est en atteignant le portail que j'ai entendu les détonations.
22:27 Je suis revenu, la porte était fermée, j'ai contourné la maison et je suis entré par la terrasse.
22:32 Mon père était là.
22:35 Etendu.
22:37 Mort.
22:39 Encore une fois, je vous interdis d'appeler mon fils votre père.
22:42 Mais qui était-il alors ?
22:44 Mon fils a pu commettre une erreur de jeunesse dont vous êtes le produit.
22:48 Mais vous n'êtes pas son fils.
22:50 Vous êtes un salaud, un vieux salaud, vous m'entendez ?
22:54 Un vieil algoriste.
22:56 Je vous en prie.
22:58 Je vous méprise.
22:59 Comme mon père, sachez-le, vous méprisait.
23:00 Si, il me l'a clairement laissé entendre.
23:02 Vous ne pensez qu'au fric.
23:04 Mais rassurez-vous, monsieur Balan.
23:08 Votre fils était vraiment mon père.
23:09 Vous, vous n'êtes pas mon grand-père.
23:11 Je suis du merci à un âge où on peut choisir sa famille.
23:15 Et vous saliriez la mienne.
23:17 Je vous refuse.
23:19 Je vous rejette.
23:20 Je vous en prie.
23:21 Vous avez raison, nous perdons du temps et là, ça s'en profite.
23:25 Appelez le docteur Fontin.
23:28 Non, appelez d'abord les gendarmes.
23:29 Pour qu'ils vous obéissent, comme tout le monde dans cette ville pourrie.
23:32 Non, merci.
23:33 Vous les appellerez plus tard, si vous voulez.
23:37 Je veux d'abord voir ici tous vos amis.
23:38 Qu'est-ce qui se passe, mon oncle ?
23:54 Pierre a été assassiné.
23:57 Qu'est-ce qui se passe ?
23:58 Docteur, votre femme.
24:21 Ça va ?
24:25 Ça va, ça va aller.
24:26 Ça va aller.
24:27 Pierre, ce n'est pas possible.
24:48 Pierre.
24:49 Pierre.
24:50 Pierre.
25:19 Je ne l'ai pas tué.
25:20 Pas moi.
25:22 Qui a pu faire ça ?
25:33 C'est pour chercher à le savoir que je suis la docteur.
25:36 Et que vous êtes là.
25:38 Vous avez appelé l'éternel ?
25:40 Oui, oui, ça fait. Ils arrivent.
25:41 Nous serons bientôt au complet.
25:43 Il va falloir maintenant que personne ne mente.
25:47 Je vais prendre le cadavre de mon père.
25:48 Vous n'oserez pas.
25:50 Comment ? Vous êtes là aussi, docteur ?
26:01 Mais qu'est-ce qui se passe ?
26:03 Enrique signifie ce coup de téléphone à une heure pareille.
26:05 C'est vous.
26:09 Vous êtes le mieux téléphone.
26:10 Je reconnais votre voix. C'est vous, l'assassin de mon père.
26:12 Pierre, s'il est fou ou quoi ?
26:14 Pierre, chat, moi, ça vous dit quelque chose ?
26:16 Je ne sais pas.
26:17 Il a perdu la raison.
26:19 Je vous accuse d'avoir assassiné mon père.
26:22 Il est fou, lâchez-moi.
26:24 Il est fou, lâchez-moi.
26:25 Il est fou, lâchez-moi.
26:27 Il est fou, lâchez-moi.
26:28 Il est fou, lâchez-moi.
26:30 Il est fou, lâchez-moi.
26:32 Il est fou, lâchez-moi.
26:34 Il est fou, lâchez-moi.
26:36 Il est fou, lâchez-moi.
26:38 Il est fou, lâchez-moi.
26:40 Il est fou, lâchez-moi.
26:42 Il est fou, lâchez-moi.
26:44 [Musique]
27:11 [Musique]
27:23 [Musique]
27:51 [Musique]
27:52 Pierre Charmoix ayant découvert son père, Pierre Vallone, tué de deux coups de fusil,
27:56 convoque Henri Batz et sa femme et les convainc d'appeler le père de la victime, Antoine Vallone.
28:01 Celui-ci accuse Pierre d'avoir tué son fils.
28:04 Le jeune homme n'a aucune preuve.
28:06 La bande magnétique compromettante a disparu.
28:08 Convoqués à leur tour, les Fontans arrivent puis les Ternans.
28:12 Mais aux premières paroles prononcées par Ternan, Pierre Charmoix reconnaît la voix.
28:15 Celle de l'homme qui l'a envoyé à fond court.
28:19 [Musique]
28:22 C'est abominable.
28:24 [Musique]
28:28 Pourquoi le laisser par terre comme ça ?
28:30 Faut toucher à rien.
28:32 La police en changera.
28:34 [Musique]
28:38 Je ne comprends rien à vos accusations.
28:41 C'est très simple.
28:43 Leurs coups étaient magistralement montés.
28:45 Pendant que M. Ternan me téléphonait de Paris,
28:48 je faisais l'argent de fond court.
28:49 Je cherchais un homme ici.
28:51 C'est une femme qui me surveillait.
28:53 Bravo, vous en avez vu du feu.
28:55 Vous dites n'importe quoi, mon pauvre ami.
28:57 Tu y comprends quelque chose, toi ?
28:59 Oh, rassurez-vous.
29:01 Moi non plus, je ne comprenais pas.
29:03 Je manque d'intelligence.
29:05 Mais malheureusement pour vous, j'ai de l'oreille.
29:07 L'homme qui me téléphonait pour m'envoyer faire le guignol à fond court, c'était vous.
29:10 Votre voix vous trahit.
29:12 Dès que je l'ai entendu, je l'ai reconnu.
29:14 Mon père aussi l'avait reconnu.
29:17 Mais il était vraiment paralysé.
29:19 Maintenant je comprends pourquoi.
29:21 Un ami si cher, si proche, qu'il trahissait.
29:23 C'est faux. J'aimais Pierre comme un...
29:25 comme un frère.
29:27 Peut-être. Mais vous deviez avoir aussi des raisons de le haïr.
29:30 Sans quoi vous ne m'auriez pas fait venir à fond court.
29:32 Et vous n'auriez pas non plus subtilisé la bande sur laquelle votre voix était enregistrée.
29:35 Qui d'autre y aurait eu intérêt ?
29:37 Sinon vous. Vous qui le haïssiez. Vous qui l'avez tué.
29:40 Quelle imagination.
29:42 Vous avez tout inventé, hein ?
29:44 Prouvez-le.
29:46 C'est facile.
29:47 Je suis d'un naturel méfiant.
29:49 J'ai fait un double de l'enregistrement de votre voix.
29:52 Je l'ai déposé en lieu sûr. Nous l'écouterons demain chez le juge d'instruction.
29:56 Vous bluffez.
29:58 Non, M. Ternand.
30:00 L'écoute de cette mini-cassette est accablante pour vous.
30:03 Non, vous n'avez pas le double.
30:05 Vous avouez. Mais avouez !
30:08 Oui. C'est moi qui vous ai téléphoné.
30:18 Mais je n'ai pas tué Pierre.
30:20 J'en suis incapable.
30:22 Ternand, je vous crois.
30:24 Mais expliquez-vous.
30:27 Je voulais créer une situation embarrassante pour Pierre.
30:32 La raison ?
30:35 Vous, du moins, devriez la deviner.
30:38 Pierre allait refaire sa vie alors que ma soeur, sa femme, n'est pas morte depuis un an.
30:44 Et dans quelle souffrance.
30:46 Ça me révoltait.
30:48 Madame, à quelle heure votre mari est-il rentré chez vous ?
30:54 Je ne sais pas.
30:56 A peu près vers 11 heures.
30:58 Mon père a été tué une heure avant.
31:01 C'est une folie de soupçonner ça.
31:04 C'est une folie de soupçonner. Ternand !
31:05 Pourquoi ?
31:07 J'ai quitté mon bureau à 7h30 et j'ai pris le temps de dîner.
31:09 J'ai 20 témoins à votre disposition.
31:11 Alors vous dites que Pierre a été tué. J'étais au restaurant.
31:15 À la Chaumière, pour être précis.
31:17 Vous pouvez vérifier.
31:19 C'est vérifiable, donc probablement exact.
31:23 Mais en ce cas, pourquoi l'assassin a-t-il volé la bande qui vous compromet, Ternand ?
31:29 Vous avez une explication ?
31:31 Moi ? Non.
31:33 Mais je connais quelqu'un qui en a sûrement une.
31:38 Il a toujours des explications en réserve, des faux témoignages au besoin.
31:42 Vous ne voyez pas ?
31:44 Non.
31:47 Dès qu'une affaire est un peu difficile, un peu louche, on pense à lui dans la famille.
31:52 Monberto.
31:56 Monberto.
31:57 Ça vous dit quelque chose ?
31:59 Monberto ? Eh oui, pourquoi pas ?
32:03 Il a raison.
32:05 Marc, il n'y a que toi qui puisse nous l'amener ici.
32:11 C'est possible.
32:13 On n'a pas de temps à perdre avec lui. Vas-y vite.
32:16 Je t'accompagne.
32:18 C'est inutile, Anne-Marie. Ta présence pourrait gêner Monberto.
32:21 Je t'en prie, vas-y vite.
32:23 Henri.
32:24 Oui ?
32:26 Je veux te parler.
32:28 Oui.
32:30 Je veux te parler.
32:32 Oui.
32:34 Je veux te parler.
32:36 Oui.
32:38 Je veux te parler.
32:40 Oui.
32:42 Je veux te parler.
32:44 Oui.
32:46 Je veux te parler.
32:48 Oui.
32:51 Henri, téléphone au château que je serai retenu assez tard.
32:54 - Dois-je dire que... - Rien.
32:57 Il sera toujours temps de prévenir Christine de Leray, je le ferai moi-même.
33:01 Qui est Christine de Leray ?
33:03 Ça ne me regarde pas.
33:05 Tout me regarde, M. Vallone, parce que tout me concerne.
33:08 Qui est cette femme ?
33:10 Celle avec qui mon père devait se remarier ?
33:12 Oui.
33:13 C'était assez facile à deviner.
33:15 M. Batts, étiez-vous au courant de ce projet ?
33:19 Oui.
33:20 Et vous ?
33:22 Absolument pas.
33:24 Et mon mari non plus, j'en suis sûre.
33:28 Entrez là et regardez.
33:39 Dites-nous ce que vous avez vu.
33:48 Dites-nous ce que vous savez de ce crime.
33:49 Rien, rien, je vous jure.
33:53 Vos serments ne valent pas cher, mon Berthaud.
33:56 Mais vous allez parler, c'est moi qui vous le dis.
33:58 C'est affreux, ça.
34:00 Comment c'est arrivé ?
34:02 Justement.
34:04 Vous allez nous le dire.
34:06 Mais comment ? Je ne sais rien.
34:08 Venez.
34:10 M. Vallone.
34:15 Mon Berthaud, je vous écoute.
34:18 Pourquoi moi ?
34:19 Parce que mon père, que j'ai vu quelques minutes avant sa mort,
34:22 m'a dit que vous exerciez sur lui un chantage.
34:24 Dites-nous lequel.
34:26 Mon Berthaud, vous faisiez chanter mon fils ?
34:28 De quelle façon ? Parlez !
34:30 Mais je vous assure que non.
34:32 Vous traitez mon père de menteur, maintenant ?
34:33 Mon Berthaud, il a raison.
34:35 Allez, dépêchez-vous, parlez !
34:37 Je...
34:40 J'ai rencontré Pierre par hasard.
34:41 Je lui ai laissé entendre qu'il pouvait m'aider.
34:46 Je lui ai parlé du service que son père m'avait demandé de lui rendre.
34:49 Ce n'est pas vrai !
34:51 Ça, c'est de l'histoire ancienne.
34:52 Vous aviez découvert autre chose, récemment.
34:55 Une chose qui vous permettait de le faire chanter.
34:57 J'en suis sûr, il me l'a dit.
34:59 Je vous jure.
35:01 Sur la tête de ma fille.
35:03 La tête de votre fille, on connaît, mon Berthaud.
35:05 Décidément, vous ne comprenez que les coups.
35:07 Parlez ! Je vous incrins votre sale gueule !
35:10 Arrêtez, Charmois !
35:12 C'est trop !
35:13 Ce ne sont pas des façons.
35:14 Mais vous voyez bien qu'il l'a fait.
35:15 C'est un sale salaud !
35:16 Mais vous voyez bien qu'il ment, ce salaud !
35:18 Monsieur Monberto, il a raison. Il faut parler.
35:20 Mes enfants, messieurs.
35:32 Je vous en prie maintenant un peu de dignité.
35:36 Nous sommes ici pour découvrir le meurtrier.
35:38 Le meurtrier de mon fils.
35:40 Nous le découvrirons comme si nous en connaissons le véritable mobile.
35:43 Ce n'est pas en nous battant que nous allons le découvrir.
35:46 Ça dépend.
35:47 Je vous en prie.
35:49 Quelqu'un a profité de l'entrevue de Pierre avec M. Charmois pour l'abattre.
35:59 La question est de savoir qui avait intérêt à le faire.
36:03 Ce n'est tout de même pas vous, Terrain.
36:11 Le mariage de Pierre peut vous être impénible à cause de votre soeur, je le comprends.
36:16 Mais tout de même, au point de jamais, je vous le jure !
36:18 Le projet de mariage m'était douloureux, je l'ai dit, j'ai essayé de l'empêcher.
36:22 Je n'aurais pas tué Pierre, c'est insensé !
36:25 Vous avez quelque chose à ajouter, Monberto ?
36:30 Non.
36:32 Si. Dites-le.
36:34 Je ne sais pas, je me mêle de ce qu'il ne me regarde pas.
36:38 Vous avez toujours fait, alors pour une fois que c'est utile, continuez.
36:42 Bien.
36:44 Pierre allait épouser la fille du président Leray.
36:47 Ce mariage favorisait l'association des cristalleries Valonne, actuellement en difficulté avec celle de Lorraine.
36:53 Ça m'arrive aussi de lire les journaux financiers.
36:55 Tout ça, M. Terrain, n'arrangez pas vos affaires.
36:59 Vos actions ne représenteront plus qu'une simple minorité au conseil d'administration.
37:06 Vous avez aussi réussi de perdre votre poste de directeur financier.
37:10 Et bien d'autres avantages...
37:13 Ça suffit, vous êtes ignoble !
37:15 L'OPA sur la cristallerie, c'est vrai.
37:18 Mais quoi ?
37:19 Les affaires sont les affaires.
37:21 Je le regrettais, bien sûr.
37:24 J'en ai longuement discuté avec Pierre.
37:26 Mais réfléchissez !
37:28 Je ne me vois pas tuer mon associé pour ça !
37:31 Vous me croyez tous, j'espère.
37:36 Mais bien sûr, Paul, on vous croit.
37:38 Vous le croyez d'autant plus que vous-même, mon cher Batz.
37:41 Vous aviez des difficultés avec Pierre.
37:43 Il avait refusé de renflouer votre société immobilière qui est au bord de la faillite.
37:47 Tout le monde le sait, à Nancy.
37:48 Qu'est-ce que vous insinuez ?
37:49 Je n'insinue rien, j'essaie de situer les responsabilités de chacun.
37:52 Parlons des vôtres, alors.
37:54 Pierre avait rompu avec vous, mais...
37:56 votre mari détestait son cousin.
37:59 C'est également connu.
38:00 De là à conclure...
38:01 À conclure quoi ?
38:04 La liaison avec Pierre était terminée depuis un an.
38:07 N'est-ce pas, Suzanne ?
38:10 Vous pourrez le confirmer.
38:13 Moi, pourquoi ?
38:14 Que voulez-vous insinuer ?
38:16 C'était ainsi intime avec Pierre.
38:18 Je vous en prie, Anne-Marie.
38:20 Vos histoires ne m'intéressent pas.
38:22 Ni les vôtres...
38:24 ni celles de personne.
38:26 Pierre est mort, c'est tout.
38:28 Vous êtes là, vous accusez tout le monde.
38:31 Mais non !
38:32 Si ! Pour faire oublier vos freudèmes, sans doute.
38:35 Y compris avec M. Charmoint.
38:38 Vous aimez la famille, décidément.
38:41 Vous êtes folles !
38:43 Dites-leur, Pierre, dites-leur !
38:46 Je vous hais !
38:50 Je vous hais !
38:53 Alors, mon Berthaud, on est contents ?
39:01 Grâce à vous, on âge en querelle de famille.
39:03 Vous vous plaît, hein ?
39:04 Espèce de charognard !
39:06 Pendant ce temps-là, on vous oublie.
39:08 Mais rassurez-vous, je ne crois pas que vous ayez tué mon père.
39:11 Mais vous en savez plus sur son meurtrier que vous ne voulez bien le dire.
39:15 Pourquoi ça ?
39:16 Vous ne m'avez pas encore dit de quelle façon vous faisiez chanter mon père.
39:19 - Si, je vous l'ai dit. - Menteur !
39:21 Vous avez parlé d'une histoire ancienne.
39:23 C'est pour autre chose que vous faisiez chanter mon père.
39:25 Il me l'a dit.
39:27 Je veux le savoir, mon Berthaud.
39:29 Et je le saurai.
39:31 Mon Berthaud, je t'ai déjà corrigé une fois et j'y vais recommencer.
39:38 Mais cette fois-ci, ce sera plus méchant.
39:40 Allez, vite, parle !
39:42 - Aïe ! - Parle !
39:43 - Où je te soigne, salaud ? - Laissez-le !
39:45 - Non ! - Faites pas de bêtises !
39:46 - Voyons, ça suffit comme ça ! - Non !
39:47 Vous êtes fou !
39:48 Non, je veux savoir.
39:50 Je le réflexe vif, très vif.
39:52 Tu vas parler, vite !
39:54 Ces musculins ne sont sensibles et je sens qu'ils ne vont pas supporter.
39:56 Moi non plus.
39:57 Oui.
39:59 Oui quoi ?
40:00 Tu as surpris mon père.
40:02 Oui.
40:04 Où ?
40:06 Dans une boîte.
40:08 Où ça ?
40:10 Près de Deauville.
40:12 Mon père était avec quelqu'un ?
40:14 Oui.
40:16 Une femme ? Un homme ?
40:18 Non.
40:20 Une femme, un homme, choisis !
40:22 Aïe !
40:23 Non.
40:24 Alors, tu vas le dire,
40:26 une femme, un homme...
40:28 Une femme !
40:30 Une femme, dis-tu ?
40:32 Oui.
40:33 Tu la connais ?
40:34 Vite !
40:35 Tu perds du temps, mon Berthaud.
40:37 Alors, une femme, dis-tu ?
40:39 Je la connais.
40:41 Allez, vite !
40:42 Quelle est cette femme que tu as rencontrée avec mon père ?
40:44 Allez !
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