Le Neveu d'Amérique - 1973 - Episode 19

  • il y a 7 mois
DB - 14-02-2024
Transcript
00:00 [Musique]
00:23 Franck Péry, persuadé que le testament de son oncle a été falsifié, découvre qu'un des principaux héritiers,
00:29 Ogé de Talleyrac, était dans les plus mauvais termes avec le testateur.
00:33 Aidé par la jeune Béatrice, Franck poursuit son enquête.
00:37 [Bruit de voiture]
01:01 Sur l'origine de la haine de Talleyrac pour les jamais, la personne chez qui nous sommes vous renseignera mieux que quiconque.
01:07 [Bruit de voiture]
01:13 Bonjour Daniel.
01:14 [Bruit de voiture]
01:29 Bonjour madame.
01:31 Bonjour.
01:32 Je vous amène à cheval accidenté.
01:33 Comment s'appelle-t-il ?
01:34 Andalou.
01:35 Andalou.
01:36 [Bruit de pas]
01:40 [Bruit de pas]
01:59 Votre Andalou sera traité comme un prince.
02:01 D'où vous est venue cette idée de recueillir les vieux chevaux ?
02:04 Tout a commencé à l'exode. Nous avions été bombardés sur la route et je n'ai échappé à la mort que parce que les deux chevaux derrière lesquels je m'étais réfugiée m'ont protégé de la mitraille.
02:15 Eux malheureusement.
02:17 En somme c'est une dette de reconnaissance ?
02:20 Ou une reconnaissance de dette, comme vous voudrez.
02:23 Et puis je vais vous dire, j'ai toujours été sensible aux misères dont personne au monde ne semble se soucier.
02:29 Condamner invariablement ces bêtes à la boucherie, ça me révolte.
02:34 On dirait qu'ils le sentent.
02:38 [Bruit de pas]
02:55 Celui-là c'est le cheval d'Aquarié.
02:57 Un jour de pluie il a glissé sur le pavé et tout son chargement lui est tombé sur les reins.
03:02 Là je suis arrivée à temps.
03:04 [Bruit de pas]
03:22 Combien avez-vous de pensionnaires en ce moment ?
03:24 Une trentaine.
03:26 C'est merveilleux.
03:28 Et j'ai d'autant plus de mérite que toute ma vie j'ai eu trois choses en horreur.
03:31 La maladie, la vieillesse et la mort.
03:34 [Bruit de pas]
03:44 La rivalité des Jamin et des Talleyrac remonte très loin.
03:49 À la fin du siècle dernier, il s'était formé du côté de la chaussée d'antin à Paris une société de joueurs.
03:56 Sous la présidence de Théodore Barsky.
04:00 Un des plus fidèles habitués de ce cercle était Fulbert Jamin, le père de votre oncle.
04:07 Il avait perdu des millions aux jeux.
04:10 Mais chaque fois qu'il était près de la ruine, une période de chance leur mettait miraculeusement à flot.
04:18 Un jour, Philippe de Talleyrac va s'asseoir à sa table.
04:23 Quand ils se séparèrent, Jamin avait perdu une somme considérable.
04:28 Un demi-million de francs or si ma mémoire est bonne.
04:32 Il paya, rubis sur l'ongle, mais devanda sa revanche.
04:37 Le lendemain, les deux adversaires se retrouvèrent chez Barsky.
04:41 Philippe de Talleyrac tenait la banque, Jamin pontait seul contre lui.
04:47 Il gagna.
04:49 Talleyrac s'entêtant, mit en gage ses propriétés.
04:55 Au petit jour, il avait perdu la majeure partie de son patrimoine.
05:01 Furieux, Talleyrac se mit à faire des remarques ambiguës sur cette chance providentielle qui sauvait toujours Jamin au dernier moment.
05:09 Néanmoins, il voulait jouer encore et perdit.
05:12 C'est à ce moment qu'éclata le scandale.
05:15 L'histoire étend dit que lors des dernières tailles, Fulbert avait triché.
05:19 Les cartes d'après lui avaient été préparées naturellement.
05:22 Jamin s'insurgea, la querelle s'envenima et les deux joueurs échangèrent leurs cartes.
05:28 Le lendemain, Fulbert-Jamin, au cours d'un duel au pistolet,
05:33 tuait Philippe de Talleyrac d'une balle en plein fond.
05:38 De ce jour, la rupture entre les deux familles a été complète.
05:43 Jamais plus un Talleyrac n'a serré la main d'un Jamin.
05:47 Le temps a passé, mais la haine demeure toujours aussi vive.
05:52 Les descendants des Talleyrac restent persuadés que les Jamin détiennent indûment des biens leur appartenant en propre.
06:02 Pensez-vous qu'après tant d'années, les deux clans aient pu se rapprocher, se réconcilier ?
06:07 Jamais de la vie. Ils s'ennuient trop.
06:10 La vie de château, vous savez. Y a rien de pire.
06:15 Sous-titrage FR : VNero14
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07:58 C'est la camionnette de White Rocks ? Oui.
08:00 A quel heure est le rendez-vous ? A une heure en bas dans le brès.
08:03 Je devrais pas tarder, je vais aller les attendre.
08:05 *Applaudissements*
08:07 *Cri de la foule*
08:21 *Musique*
08:32 *Musique*
08:35 Qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui Antoine ?
08:38 Hors d'oeuvre, quatre pommes de terre, purée de pommes de terre, fromage et fruits.
08:42 Tout le monde descend !
08:48 On peut s'inviter ?
08:53 Franck, qu'est-ce que vous faites là ?
08:55 Je viens de prospecter le cause de Martel à Fijac.
08:58 Vous vous lancez dans la grande randonnée vous maintenant ?
09:01 Et je reviens m'installer chez vous.
09:03 Juste le temps de mettre un peu d'ordre dans mes notes.
09:05 Je croyais que c'était une bonne idée.
09:08 Vous n'aviez pas l'air d'la trouver mauvaise l'autre jour.
09:10 Je crois qu'il vaut mieux ne plus nous voir Franck.
09:14 Est-ce clair ?
09:16 Dites-moi que vous êtes heureuse et je m'en vais.
09:18 Vous savez...
09:22 Le bonheur il fait tellement de morceaux qu'il en manque toujours un ou deux.
09:26 Donc vous ne l'êtes pas.
09:31 Laissez-moi.
09:33 Dommage que vous ne puissiez pas vous occuper des autres comme dans votre Liburnia.
09:51 Ils me font pitié vos chevaux.
09:53 Ils ne vont pas si mal ?
09:56 Celui-ci, regardez.
09:58 Regardez ses crevasses.
10:00 Ça c'est un cheval qu'on a laissé patauger dans la boue sans jamais le nettoyer.
10:03 Et celui-là, vous ne pouvez pas croire qu'il est convenablement nourri.
10:13 Walter ne veut rien savoir.
10:16 Pourquoi ?
10:18 Pour bien payer nos dettes.
10:20 Alors on mesure l'avoine et la paille et le foin sont de mauvaise qualité.
10:26 Comment sait-il ?
10:28 C'est pourtant un homme de cheval, Walter.
10:30 L'argent ne l'intéressait pas tellement.
10:32 Ça a beaucoup changé.
10:36 Ça a beaucoup changé.
10:38 Il faut même deux clients de plus pour la randonnée.
11:03 Mais c'est la première partie du voyage.
11:05 Ça ne te fait rien, prends ton cours.
11:07 Voici Béatrice qui vous servira de guide.
11:10 Sophie et Bernard.
11:12 Leur père est monsieur Bette Neidey, comptoir sidérurgique de l'Est.
11:15 Excusez-moi, je reviens.
11:18 Alors, on passe inspection ?
11:46 Pas besoin d'être vétérinaire pour voir que ces deux chevaux ne sont pas en état de sortir.
11:49 Ah oui, ce qui veut dire ?
11:51 Regardez celui-ci avec son atteinte aux jarrets.
11:53 Et l'autre avec la blessure à la sangle.
11:55 Dites-moi si mes méthodes vous déplaisent.
11:57 Je ne vous empêche pas d'aller ailleurs voir ce qui se passe.
12:00 Il me semble d'ailleurs vous avoir donné ce conseil il y a quelque temps.
12:04 A dimanche prochain. Amusez-vous bien, bonne randonnée à tous.
12:15 Béatrice, je compte sur toi comme d'habitude.
12:17 Oui, oui.
12:18 Allez les nouveaux, les détenus.
12:20 Yes, sir. All at once, sir.
12:31 C'est plus Béatrice Fourcault, c'est long tout le temps.
12:34 Pour le moment.
12:37 Attention, Béatrice.
12:39 Les chiens commencent par ronger leur laisse,
12:42 pour qu'ils comprennent le goût du cuir.
12:46 Je l'appelais des Indiens
12:52 Elle galopait dans le matin
12:58 Comme un soleil qui se perd en hiver
13:04 Elle me donnait un peu de sa lumière
13:10 Couleur de nuit, en l'ombre des matins
13:17 Je l'appelais des Indiens
13:23 Je l'appelais des Indiens
13:29 Fille ou saison, je n'en sais rien
13:35 Elle faisait...
13:37 *musique*