DB - 14-02-2024
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00:00 [Musique]
00:11 Les Taleraques ont-ils frustré Franck Péry de l'héritage de son oncle.
00:14 Le comte de Taleraques, patriarche de la famille, ignore tout de ce leg.
00:18 Franck part à la recherche d'un des témoins du testament, un nommé Dutoit.
00:22 Il découvre que ce Dutoit n'est autre qu'un garde-chasse employé des Taleraques.
00:27 Le colonel Jamin était-il présent au moment de la signature ?
00:30 Non.
00:31 Vous saviez donc que vous commettiez une irrégularité ?
00:34 Oui, bien sûr.
00:35 Et vous avez signé quand même ?
00:38 Vous avez reçu de l'argent ?
00:40 Non.
00:42 Quelles étaient vos raisons ?
00:45 Allez, parlez !
00:46 Je ne peux pas.
00:48 On a fait pression sur vous ?
00:52 Oui.
00:53 Qui ?
00:54 Faites de moi ce que vous voudrez, vous ne saurez rien de plus.
01:06 Je ne te demanderai qu'une chose Dutoit, une seule.
01:11 Mon fils a-t-il trempé dans cette mauvaise action ?
01:15 Non.
01:16 Tu le jures ?
01:18 Oui, M. le comte, je vous le jure.
01:36 Monsieur, j'admets que le testament de votre oncle soit un faux.
01:41 Mais rien ne prouve que mon fils y soit pour quelque chose.
01:45 Je vous demande la permission de croire fermement le contraire.
01:48 Il n'y a pas de voleur chez les Talerak.
01:52 Il ne me reste plus qu'à vous apporter d'autres preuves, monsieur.
01:56 Et c'est ce à quoi je vais m'employer, tout de suite.
02:00 Allô, maître Bordier ? Ici Talerak.
02:04 Ça va très mal, Dutoit à parler.
02:07 Tout à faire, cessez de sauter dans votre voiture, je vous attends ici, venez.
02:15 Je vous laisse.
02:19 Je vous laisse.
02:23 Je vous laisse.
02:27 Je vous laisse.
02:31 Je vous laisse.
02:34 Je vous laisse.
02:37 Je vous laisse.
02:41 Je vous laisse.
03:09 Je vous laisse, tout de suite.
03:12 Tiens, vous me parliez de Dutoit.
03:16 Je l'ai bien connu, le rejet, c'était le meilleur fusil du pays.
03:20 Après une chasse chez M. Fickemont en 70.
03:24 N'est-ce pas maître Bordier, à droite sur la photo ?
03:38 Oui, c'est lui, il est environ. Il venait tous les automnes chasser avec nous.
03:43 Il ne vient plus ?
03:45 Non, il y a trois ans, il a tout vendu, il n'a plus remis les pieds à Figeac.
03:50 Et le premier à gauche, qui est-ce ?
03:53 C'est ce pauvre chasseur.
03:56 Quelques heures après que cette photo a été prise, il a trouvé la mort dans un accident.
04:00 La mort ?
04:02 Oui. La partie de chasse avait été formidable, plus de 100 pièces à notre tableau.
04:07 On avait le temps chez l'amérostique, on a pas mal picolé.
04:11 Quand on s'est séparés, on avait tous un peu de vent dans les voiles.
04:15 Le pauvre chasseur a pris sa moto, mais il ne devait pas avoir les yeux en face des trous.
04:19 Un peu avant Marsillac, il s'est foutu en l'air dans un tournant. Il est mort le lendemain à l'hôpital.
04:23 Et maître Bordier ?
04:25 Le notaire ? Ah, mais il en tenait à beaucoup, lui aussi.
04:28 Pourtant, c'était un type sérieux, le Bordier.
04:31 Mais ce soir-là, il avait son pompon.
04:34 Alors, sur la route du retour, il est rentré dans un arbre, tout l'avant de la voiture enfoncée.
04:38 Ça lui a procuré pas mal d'ennuis, ça.
04:41 De quelle sorte ?
04:43 Avec les gendarmes.
04:45 Ils se sont aperçus que le pauvre chasselin ne s'était pas cassé la gueule tout seul,
04:49 mais qu'il avait été renversé par un chauffeur.
04:52 Alors, ils ont fait leur petite enquête.
04:55 Ils sont tombés chez un garagiste sur la voiture accidentée, le Bordier.
04:59 Ils ont fait une lico, leur rapprochement.
05:01 Et maître Bordier ?
05:03 Ah, lui a été convoqué, interrogé.
05:05 Il a fallu qu'ils les emmènent à l'endroit même où il avait eu son accident.
05:09 Et tout seul, il s'en serait pas sorti.
05:11 Heureusement qu'il avait des témoins du toit,
05:13 puis un autre type qui était avec lui dans la bagnole ce soir-là.
05:17 Allez, tout de suite.
05:32 Tiens.
05:34 Maître Bordier.
05:36 Je viens à la demande de mon client, monsieur Talleyrac.
05:42 Il m'a informé que vous contestiez l'authenticité du testament Jamin.
05:48 En effet.
05:50 Je sais aujourd'hui que c'est un faux.
05:52 Vous oubliez, monsieur,
05:55 que ce testament a été signé devant moi et par deux témoins.
06:00 Vos complices.
06:01 Je ne vous permets pas...
06:03 Inutile de crier, maître.
06:05 Du toit a avoué une partie de la vérité.
06:08 Et l'autre...
06:10 La voici.
06:13 Du temps que vous faisiez partie ici d'une société de chasse,
06:20 une nuit vous avez été l'auteur d'un accident.
06:23 Vous étiez trois dans la voiture.
06:26 Du toit, cadras votre premier client,
06:29 et vous-même.
06:31 Trois enfants, les valeurs de la terre,
06:33 un sommeil et une balle entre les mains.
06:36 Non, non, non, non, sainte Éloise, n'êtes pas morte.
06:46 Non, non, non, sainte Éloise, n'êtes pas morte.
06:49 Merde, c'est Chasselin.
07:10 Il est mort?
07:12 Non, mais c'est tout comme.
07:14 C'est terrible. Alors quoi, qu'est-ce qu'on fait?
07:17 On ne peut plus rien pour lui. Le mieux, c'est de se tailler en vitesse.
07:20 Mais... on ne peut pas...
07:23 Vous voulez vous faire emballer par les gendarmes?
07:25 Refus de priorité, conduite en état d'ivresse.
07:27 Allez, montez maintenant, je prends le volant. Allez.
07:30 Allez, allez, allez.
07:32 Puis vous avez pensé que votre voiture, avec son avant défoncé,
07:55 vous trahirait forcément.
07:57 Vous avez jeté votre voiture contre un arbre.
08:00 Le lendemain, lorsque les gendarmes sont venus, ils n'y ont vu que du feu.
08:03 Il y avait une chose, cependant, que vous n'aviez pas prévue.
08:08 Que quelqu'un trouverait Chasselin un petit jour, encore agonisant.
08:12 Sur le moment, cette personne ne vous a pas dénoncé.
08:15 Ce qu'elle avait appris pouvait bien mieux servir à ses intérêts personnels.
08:19 A tout moment, elle pouvait faire pression sur vous.
08:22 Quand la succession Jamin a été ouverte,
08:25 elle est venue vous trouver et vous a mis le marché en main.
08:28 Prêt au piège, prisonnier de votre lâcheté,
08:31 par peur aussi du scandale, vous avez cédé.
08:34 Ce chantage, exercé sur trois personnes à la fois,
08:39 a permis de rendre authentique un testament parfaitement faux.
08:43 Maintenant, dites-moi s'il y a une seule contre-vérité dans tout ça.
08:49 Si vous l'osez.
08:51 Vous n'avez aucune preuve.
08:54 J'en aurais avant huit jours.
08:56 Je vous en prie.
09:25 Je suis désolée.
09:27 Tu es regrettée ?
09:31 Beaucoup.
09:34 Je revois cette nuit en Bretagne.
09:43 Je te dis que j'aimais Walter.
09:46 Mais c'était même plus vrai.
09:50 Quelle sottise.
09:54 Je ne suis pas propre.
09:56 Le roman en fait le reste.
09:58 Il n'y a rien à regretter.
10:07 Si.
10:09 Tu préférais les hommes mûrs.
10:12 Disons qu'il fallait que je mûrisse.
10:14 J'en avais besoin.
10:16 Je ne peux rien te rendre de ce que je t'ai volé.
10:20 C'est si beau le début d'un amour.
10:24 Un amour qui finit là où les autres commencent.
10:27 C'est encore plus beau.
10:29 Franck.
10:31 Ne te tourmente pas.
10:34 Je t'aime.
10:36 Il y a un peu d'hypocrisie dans mon attitude.
10:41 C'est si agréable d'être triste quand on est heureux.
10:47 Je t'aime.
10:49 Je t'aime.
10:51 Je t'aime.
10:54 Je t'aime.
10:57 Je t'aime.
10:59 Je t'aime.
11:02 Je t'aime.
11:04 Je t'aime.
11:07 Je t'aime.
11:10 Je t'aime.
11:12 Je t'aime.
11:15 Je t'aime.
11:18 Je t'aime.
11:20 Je t'aime.
11:49 Un billet, s'il vous plaît.
11:51 Monsieur.
11:53 Monsieur.
11:55 Je l'appelais des Indiens.
12:00 Elle galopait dans le matin.
12:06 Comme un soleil qui se perd en hiver.
12:12 Elle me donnait un peu de sa lumière.
12:20 Couleur de nuit à l'ombre des matins.
12:26 Je l'appelais des Indiens.
12:32 Je l'appelais des Indiens.
12:38 Fille de saison, je n'en fais rien.
12:46 Je l'appelle des Indiens.
12:52 Je l'appelle des Indiens.
12:56 de pouvoir se dire qu'en fait...