Le Neveu d'Amérique - 1973 - Episode 18

  • il y a 7 mois
DB - 14-02-2024
Transcript
00:00 [Musique]
00:23 Frank Perry n'accepte pas d'avoir été frustré de l'héritage de son oncle, le colonel Jam.
00:27 Devenu maître randonneur, il commence une enquête qui le conduit jusqu'au fond du Quercy.
00:32 Comme il arrive souvent, cherchant une chose, il en trouve une autre,
00:35 Béatrice, dont il a été amoureux.
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01:08 [Musique]
01:37 [Musique]
01:55 Pardon monsieur, le chemin de rue d'Aile s'il vous plaît.
01:58 J'ai vu qu'à l'été que ça n'existe plus, pas sur le pays bas.
02:01 [Musique]
02:16 [Musique]
02:44 [Musique]
02:53 Arrêtez vos tirs !
02:56 [Musique]
03:24 Vous avez une belle voiture, monsieur.
03:26 Je ne vous la donnerai pas.
03:28 C'est votre droit.
03:29 Je vous remercie de le reconnaître.
03:31 Mais, j'ai la passion des chevaux.
03:34 Vous avez là un bien bel animal.
03:37 Moi aussi j'ai la passion des chevaux.
03:39 J'en ai d'ailleurs fait mon métier.
03:40 C'est-à-dire ?
03:41 Je m'occupe de tourisme équestre.
03:43 Je voudrais réapprendre aux gens à voyager à cheval.
03:47 C'est une très bonne idée.
03:49 Il y a tant de paysages que l'auto ne permet pas d'atteindre.
03:53 C'est un peu malin.
03:55 Mon petit-fils, regarde.
04:08 Qu'il est beau.
04:11 Bien râté.
04:14 Bien cravaté.
04:16 C'est un connaisseur.
04:17 Prodigieux.
04:18 Ce sera un homme de cheval.
04:20 Il a réussi tous les espaces voulus pour galoper.
04:23 Comment s'appelle-t-il ?
04:24 Cyrus.
04:25 Cyrus ?
04:26 Oui, par Aviso et Cantaride.
04:29 Tu n'as pas été un temps au colonel Jamin.
04:32 Je suis son neveu.
04:33 Ainsi, vous êtes un Jamin.
04:35 Par ma mère, oui.
04:37 Très bien.
04:38 Roger !
04:39 Roger !
04:43 Veillez à ce que M. repasse la limite du domaine dans le plus court délai.
04:47 Bonsoir.
04:48 Allez.
04:50 Voilà, les lubites de la propriété.
05:17 Ne vous avisez pas de revenir ici.
05:20 J'ai des ordres.
05:23 Merci.
05:25 [Bruits de pas]
05:53 Pardon, madame.
05:54 Oui ?
05:55 Pouvez-vous me dire quels sont ces gens qui possèdent cette grande propriété là-bas à l'est du Causse ?
05:59 Des gens très bien, mais qui n'aiment pas qu'on vienne les embêter.
06:01 Vous pouvez me dire leur nom ?
06:03 Je suppose que leur genre est de renseignements.
06:22 Salut, madame.
06:23 Je vous cherchais.
06:24 J'ai appris que mon père avait rencontré le neveu du colonel Jamin.
06:28 Je n'en ai pas cru mes oreilles.
06:30 Il m'a fait un portrait si précis de vous.
06:33 Vous sautez dans ma charrette, et me voilà.
06:35 Mais je n'ai pas voulu que vous quittiez la région après un tel accueil.
06:38 Vous êtes de passage ?
06:40 Oui.
06:41 Mon père m'a dit que vous vous intéressez au tourisme équestre.
06:43 C'est vrai.
06:44 Alors permettez-moi de vous donner un conseil.
06:47 Ici, le cause, c'est hérissé de difficultés.
06:51 Je suppose qu'il vous serait désagréable d'avoir un accident.
06:55 Oui, évidemment.
06:58 Alors, renoncez à ce secteur.
07:01 Cherchez un passage dans le sud.
07:03 Vous avez tout à y gagner.
07:04 Les paysages sont plus beaux, les chemins plus praticables, les gens plus aimables.
07:09 Ça, pour la mobilité, il faut bien reconnaître que...
07:12 Oui, mon père est un vieil ours.
07:14 J'ai l'impression surtout qu'il n'aime pas les Jamin.
07:19 C'est une illusion. Il n'aime personne.
07:21 Nous, par exemple, ses enfants, il ne nous traite pas mieux que des étrangers.
07:24 De là à menacer les gens de leur tirer dessus.
07:27 A notre époque.
07:28 Vous parlez de notre époque.
07:33 Mais mon cher Perry, avec votre cheval, vous traversez une France tout à fait ancienne et presque inconnue.
07:38 On m'a déjà dit ça.
07:40 Si vous ne voulez pas de surprise, il faut rester sur les routes.
07:46 Excusez-nous encore une fois.
07:48 J'aurais voulu vous inviter à dîner, mais la loi de mon père est inflexible.
07:52 Pas d'étranger.
07:53 Excusez-nous.
07:54 Aucune importance.
07:56 Au bout de cette route, vous trouverez la porte de Saint-Cerré.
07:59 Vous ne pouvez pas vous tromper, deux kilomètres plus loin, une croix de pierre.
08:03 Vous prendrez la branche de gauche.
08:05 C'est la bonne direction.
08:06 Adieu.
08:08 Et sans rancune, j'espère.
08:10 Sans rancune.
08:12 Allez.
08:13 Ça te dit, toi, d'aller par là ?
08:36 Tu as raison.
08:40 Avec des gens qui sont comme des horloges, qui sonnent une heure et qui en indiquent une autre, on se méfie.
08:45 Retour directement au ranch.
08:49 C'est bon.
08:51 Allez.
08:53 Allez.
08:54 Allez.
08:55 Allez.
08:56 Allez.
08:57 Allez.
08:58 Monsieur Picard ! Monsieur Picard !
09:26 Je l'ai cassé, Monsieur Picard, je l'ai cassé.
09:28 Eh oui, tu l'as cassé. Il est foutu, hein ?
09:31 Où est mademoiselle Percier ?
09:42 Elle est à la carrière de la sacre avec le patron de Franck et un coup dur.
09:45 Je l'ai cassé, Monsieur Picard. Je l'ai cassé.
09:50 Eh oui, tu l'as cassé. Il est foutu, hein ?
09:53 Allez, on y va.
09:54 S'il n'est pas mort sur le coup, il peut s'en tirer.
10:04 Ça m'étonnerait de toute manière. Il est impropre à tout service.
10:07 Il faut le faire abattre.
10:08 Mais consultons quand même un vétérinaire.
10:10 Je sais reconnaître quand un cheval est flambé.
10:12 Il met même beaucoup d'empressement.
10:14 Ça me rappelle quelque chose.
10:18 Mais faire des frais ne servirait à rien.
10:21 Je vous le rachète.
10:22 Dans l'état où il est.
10:26 Quel prix vous en donnez le boucher ?
10:28 Quinze cents francs.
10:32 D'accord.
10:34 Très bien, comme vous voulez.
10:36 Seulement emmenez-le vite.
10:38 Parce qu'un cheval qui crève, ça fait mauvaise impression sur la clientèle.
10:41 Merci.
10:48 Merci, Franck.
10:49 Je ne t'ai pas au bout de mes peines.
11:01 Tenez-vous bien, l'homme qui m'a rattrapé était un des héritiers de mon oncle.
11:05 Comment ça, un héritier de votre oncle ?
11:07 Oui, c'est même lui qui a récolté le plus gros morceau, auger de talerac.
11:10 C'est impossible.
11:12 Pourquoi ?
11:13 Mais les taleracs et les jamins se haïssent.
11:17 C'est ça.
11:18 Dans ce cas, comment se fait-il qu'un jamin ait légué une partie de ses biens à un talerac ?
11:25 C'est bien la question que je me pose.
11:29 Dites-moi, Béatrice.
11:45 Hier, vous m'avez bien dit que je m'étais fait avoir.
11:49 Oui.
11:51 Que saviez-vous, au juste ?
11:53 Pas grand-chose.
11:56 Des bruits.
11:58 Autant vous étiez catégorique.
12:01 Parce que j'étais en colère.
12:04 Dommage.
12:07 C'est pour m'interroger que vous êtes revenue au ranch ?
12:15 Bien sûr.
12:16 Si bête comme question, n'est-ce pas ?
12:21 Si bête qu'il faudrait beaucoup d'esprit pour y répondre.
12:26 J'ai fait des progrès, mais j'en suis pas encore là.
12:33 [Vrombissement du moteur]
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