Le Provocateur - 1973 - Episodes 7-9

  • il y a 6 mois
DB - 11-03-2024
Transcript
00:00 [Musique]
00:30 Pierre Charmois sait maintenant qui est son père.
00:32 C'est Pierre Vallone, le fils d'Antoine Vallone, le propriétaire de la cristallerie de Foncourt.
00:37 Sa mère le lui a avoué.
00:39 A l'époque, Antoine Vallone et son homme d'affaires Henri Batz avaient ourdi un faux témoignage avec Monberto.
00:45 Rentré fou de rage à Foncourt, Pierre Charmois a contraint brutalement Monberto à lui faire des aveux signés.
00:52 Mais la question reste posée.
00:54 Qui a téléphoné à Pierre Charmois pour le faire venir dans la ville et mettre son père Pierre Vallone dans une situation délicate ?
01:01 [Musique]
01:15 - Pierre Vallone n'a pas le téléphone ? - Bien sûr que si.
01:19 - J'arrive pas à trouver son numéro dans la nuée.
01:21 - Vous savez, tous ces messieurs n'aiment pas de déranger.
01:23 - On peut parler sans déranger.
01:25 - Bon alors, je peux le trouver ce numéro ?
01:29 - Cherchez pas, c'est 08 43 20.
01:32 - Vous le connaissez par cœur ?
01:33 - Ce serait malheureux. J'ai travaillé chez Vallone pendant plus de trois ans et ma cousine y est encore.
01:37 - Ah c'est beau les entreprises familiales. Merci.
01:40 - Allô ?
01:43 - Je désirerais parler à M. Pierre Vallone.
01:46 - M. Pierre Vallone n'est pas là, monsieur.
01:49 - Savez-vous quand il rentrera ? Ce soir ?
01:52 - Demain ?
01:54 - Je ne sais pas, monsieur.
01:56 - Bien. Merci. Au revoir, mademoiselle.
01:59 - Ça va, vous l'avez ?
02:09 - Non.
02:10 - Allô ? Allô ? C'est Xavier. Et vous, c'est qui ?
02:20 - Allô ? M. Henri Batz n'est pas là ?
02:22 - Non, il n'est pas là.
02:24 - C'est ton papa ?
02:26 - Oui. Il n'est pas là.
02:28 - Où est-ce qu'il est ?
02:30 - À la chasse.
02:31 - À Foncourt ?
02:32 - Oui.
02:33 - Merci. Au revoir.
02:35 - Oui. Au revoir.
02:37 - Tout le monde, il est parti. Tout le monde, il est à la chasse.
02:48 - Pierre Vallone, Batz...
02:50 - C'est normal. Le dimanche, tous les messieurs sont à la chasse, par ici.
02:54 - Ici, à Foncourt ? Chez les Vallones ?
02:57 - Oui. À la saison, M. Antoine reçoit beaucoup.
03:00 Et dimanche, surtout, ça canarde dans tous les coins, les femmes aussi.
03:03 À l'ouverture, même, ils sont même une trentaine, et tous des bons tireurs.
03:06 M. Antoine n'aime pas les gâcheurs.
03:08 - Mme Damard ?
03:12 - Oui, M. Charmois ?
03:14 - Je vais vous faire une demande idiote.
03:17 - Je vous écoute.
03:19 - Vous n'auriez pas une photo de Pierre Vallone ?
03:22 - Ah, ça, non.
03:23 Quand j'étais jeune, j'en avais bien une de Gilbert Bécot, mais pas de Pierre Vallone.
03:26 Je le voyais tous les jours.
03:28 - Tant pis.
03:29 - Attendez. Dans le journal de l'autre semaine, jeudi ou vendredi, je sais plus,
03:34 ils en ont mis une de Pierre Vallone.
03:36 - Et vous avez jeté le journal ?
03:37 - Ah, non. Avec Damard, on jette rien, ici.
03:40 Allez-donc voir dans le garage, à droite. C'est là qu'il les met.
03:42 - J'y vais.
03:43 - Bonsoir.
03:45 - Bonsoir.
03:47 (Il se lève.)
03:50 (Il se lève.)
03:52 (Musique douce.)
04:06 (Il s'éloigne.)
04:09 (Il s'éloigne.)
04:12 (Il s'éloigne.)
04:14 (Il s'éloigne.)
04:18 (Il s'éloigne.)
04:22 (Il s'éloigne.)
04:26 (Il s'éloigne.)
04:32 (Il s'éloigne.)
04:36 (Il s'éloigne.)
04:38 (Il s'éloigne.)
04:50 (Il s'éloigne.)
04:58 (Il se frappe.)
05:01 - Tirez-la !
05:02 - Police !
05:03 - Stop !
05:05 - Venez !
05:06 - Allez, les gars, là, venez !
05:08 - Oh !
05:09 - Tirez derrière, là !
05:10 - C'est remis !
05:11 - Oh !
05:13 - Tirez !
05:14 - Tirez-la !
05:16 - Oh !
05:17 - Allez !
05:18 - Tire !
05:20 (Il se frappe.)
05:23 - Ah, voilà, les gars.
05:25 - Proche-lui !
05:26 - Qui est-ce, docteur ?
05:28 - Je sais pas.
05:29 - Quelques Parisiens égarés.
05:33 - Oh !
05:34 - Allez, les gars, allez !
05:35 - Oh !
05:36 - Allez, les gars, allez !
05:37 - Oh !
05:38 - Allez, les gars, allez !
05:39 - Oh !
05:40 - Allez, les gars, allez !
05:41 - Oh !
05:42 - Allez, les gars, allez !
05:43 - Oh !
05:44 - Allez, les gars, allez !
05:45 - Oh !
05:46 - Allez, les gars, allez !
05:47 - Oh !
05:48 - Allez, les gars, allez !
05:49 - Oh !
05:50 - Allez, les gars, allez !
05:51 - Oh !
05:52 - Allez, les gars, allez !
05:53 - Oh !
05:54 - Allez, les gars, allez !
05:55 - Oh !
05:56 - Allez, les gars, allez !
05:57 - Oh !
05:58 - Allez, les gars, allez !
05:59 - Oh !
06:00 - Allez, les gars, allez !
06:01 - Oh !
06:02 - Allez, les gars, allez !
06:03 - Oh !
06:04 - Allez, les gars, allez !
06:05 - Oh !
06:06 - Allez, les gars, allez !
06:07 - Oh !
06:08 - Allez, les gars, allez !
06:09 - Oh !
06:10 - Allez, les gars, allez !
06:11 - Oh !
06:12 - Allez, les gars, allez !
06:13 - Oh !
06:14 - Allez, les gars, allez !
06:15 - Oh !
06:16 - Allez, les gars, allez !
06:17 - Oh !
06:18 - Allez, les gars, allez !
06:19 - Oh !
06:20 - Allez, les gars, allez !
06:21 - Oh !
06:22 - Allez, les gars, allez !
06:23 - Oh !
06:24 - Allez, les gars, allez !
06:25 - Oh !
06:26 - Allez, les gars, allez !
06:27 - Oh !
06:28 - Allez, les gars, allez !
06:29 - Oh !
06:30 - Allez, les gars, allez !
06:31 - Oh !
06:32 - Allez, les gars, allez !
06:33 - Oh !
06:34 - Allez, les gars, allez !
06:35 - Oh !
06:36 - Allez, les gars, allez !
06:37 - Oh !
06:38 - Allez, les gars, allez !
06:39 - Oh !
06:40 - Allez, les gars, allez !
06:41 - Oh !
06:42 - Allez, les gars, allez !
06:43 - Oh !
06:44 - Allez, les gars, allez !
06:45 - Oh !
06:46 - Allez, les gars, allez !
06:47 - Oh !
06:48 - Allez, les gars, allez !
06:49 - Oh !
06:50 - Allez, les gars, allez !
06:51 - Oh !
06:52 - Allez, les gars, allez !
06:53 - Oh !
06:54 - Allez, les gars, allez !
06:55 - Oh !
06:56 - Allez, les gars, allez !
06:57 - Oh !
06:58 - Allez, les gars, allez !
07:00 - Comment des femmes peuvent-elles se plaire à la chasse ?
07:02 Surtout des femmes aussi séduisantes que vous.
07:04 Ça doit cacher des complexes de supériorité, bien entendu.
07:07 - Cela vous gêne ?
07:08 - Non.
07:09 Ça me déçoit.
07:10 La chasse est l'affaire des hommes.
07:12 C'est un divertissement viril.
07:13 Un peu cruel, même, non ?
07:15 Il faut porter une arme, la charger.
07:20 Il faut choisir une victime, viser, tuer.
07:22 Moi qui adore les femmes délicates, les femmes douces,
07:27 les femmes soumises, les femmes femmes.
07:32 Ça existe, j'en connais.
07:33 - Eh bien, restez donc avec elles.
07:35 Vous n'avez rien à faire ici.
07:36 - Merci, j'y retourne.
07:38 Enfin, bientôt.
07:39 - Je ne sais pas si on vous l'a dit, mesdames,
07:41 mais ici, c'est pour vous d'autres plaisirs,
07:43 moins sanguinaires.
07:45 - Vous devenez grossier.
07:47 - Je suis grossier.
07:48 Mais à tout point, je préfère cela être vulgaire.
07:50 La chasse l'est quelquefois, la chasse à l'homme, en tout cas.
07:53 - Si vous parlez de vous, il y a erreur.
07:56 Car je ne pense pas que vous fassiez partie de notre chasse.
07:59 - Aujourd'hui, peut-être.
08:01 Ou alors demain. Vous connaissez la chanson?
08:03 - Ni la chanson, ni les maîtres chasseurs.
08:05 - Je suis un... je suis un...
08:07 Comédien.
08:09 - Pour vous servir.
08:11 - Ce type, vous le connaissez?
08:17 - Ni d'eux, ni d'Adam.
08:18 - C'est un gosse du pays?
08:20 - Non, c'est personne.
08:22 - Ah, voilà mes gars-là!
08:24 - Fils de personne, vous connaissez?
08:29 - Oui!
08:31 - Au cours!
08:34 Au cours!
08:36 - Nez!
08:38 - Nez!
08:40 - Nez!
08:42 - Rameut!
08:44 - Venez, Rameut.
08:46 - Rameut, venez.
08:48 - Viens, Rameut!
08:50 - Rameut!
08:52 - C'est lui?
09:00 - Mesdames et messieurs, Rameut!
09:02 - C'est lui?
09:14 - Oui.
09:16 - C'est lui?
09:18 - Oui.
09:20 - On se les a, bouge!
09:38 - On se les a, bouge!
09:40 - On se les a, bouge!
09:42 - On se les a, bouge!
09:44 - On se les a, bouge!
09:46 - On se les a, bouge!
09:48 - On se les a, bouge!
09:50 - Au cours!
09:54 - Au cours!
09:56 - Oh!
10:04 - Ah!
10:10 - J'ai eu gaffe.
10:12 - Oh!
10:14 - Oh!
10:16 - Oh!
10:18 - Oh!
10:20 - Oh!
10:22 - Oh!
10:24 - Oh!
10:26 - Oh!
10:28 - Oh!
10:30 - Oh!
10:32 - Oh!
10:34 - Oh!
10:36 - Oh!
10:38 - Oh!
10:40 - Ça prend l'air d'aller. Vous n'aimez pas la chasse ?
11:07 - Quand c'est moi qu'on chasse, non. - Qu'est-ce qui vous en fait ?
11:11 - Rien. Et c'est bien ce que je leur reproche.
11:13 On peut pas comprendre, c'est pas grave. Je peux avoir ma note ?
11:17 - Vous partez déjà ? - Oui, après déjeuner.
11:19 - Vous voudrez ? Vous avez vu Pierre Ballon ?
11:24 - Non, mais j'ai vu son père. - C'est lui qui vous fait peur ?
11:29 - Je crois qu'il a essayé, mais c'est pas lui qui me fait peur vraiment.
11:33 Vous n'osez pas me demander qui. Je vais vous le dire.
11:38 Celui qui me fait peur, c'est moi. Moi tout seul.
11:42 - Vous plaisantez, M. Charmois. - Oui, je vais vous dire un secret, mais
11:46 vous ne le répéterez pas. Je plaisante tout le temps, mais vous, je vous aime bien.
11:54 - Allez, Eugène !
11:56 - Qu'est-ce que c'est ? - C'est de la part de qui, ça ?
12:13 - Non. - C'est pour le Parisien, excuse-moi.
12:18 - C'est pour vous.
12:21 - C'est pour vous.
12:24 - Je vous laisse.
12:26 - Je dirais que c'est pour vous.
12:30 - Je vous laisse.
12:32 - Alors, vous ne plaisantez plus, M. Charmois ?
12:57 - Si, et plus que jamais. La preuve, je reste.
13:00 - En somme, avec vous, c'est comme au régiment. Il faut toujours attendre le contre-ordre.
13:03 - Exactement.
13:06 - Je vous laisse.
13:09 - Je vous laisse.
13:11 - Je vous laisse.
13:13 - Je vous laisse.
13:15 - Je vous laisse.
13:17 - Je vous laisse.
13:19 - Je vous laisse.
13:22 - Je vous laisse.
13:24 - Je vous laisse.
13:27 - Je vous laisse.
13:30 - Je vous laisse.
13:33 - Je vous laisse.
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14:20 - Pierre Charmois n'a plus aucun doute.
14:23 Celui qui l'a envoyé jouer les provocateurs à fond court
14:26 voulait mettre son père dans l'embarras. Et dans quel but ?
14:29 Pour le savoir, Pierre Charmois fait irruption dans la partie de chasse
14:32 qu'Antoine Vallone, son grand-père, offre à ses amis.
14:35 Son intrusion provoque la colère des invités, de Suzanne Ternand,
14:38 surtout la femme d'André Ternand, l'associée des Vallones.
14:41 Le vieil Antoine et Pierre Charmois s'affrontent en silence.
14:45 Pierre Troublé veut quitter fond court,
14:47 mais son correspondant anonyme lui envoie un mot d'encouragement.
14:50 Pierre décide de rester.
14:52 - Monsieur Charmois ! Téléphone !
14:55 - Oui, voilà !
14:58 Voilà !
15:00 Sylvie.
15:10 - Tu te réveilles ? Tu dormais ?
15:12 - Non, je pensais. - À moi ?
15:14 - Pas vraiment. - C'est gentil quand même.
15:17 Du nouveau ? - Oui et non.
15:19 Tu as reçu ma lettre ? - Oui.
15:21 - Comment va mon Berthaud ? - Parfait. Il doit soigner son oeil.
15:25 Mais j'ai vu quelqu'un d'autre.
15:28 - Ton père ? - Non, mon grand-père.
15:31 Je me suis baladé dans le coin. Hier, ils étaient tous en train de chasser.
15:34 Un vrai spectacle.
15:36 - Ils t'ont vu ? - Oui. J'ai tout fait pour, évidemment.
15:40 - Qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
15:42 - Avec le vieux, pas un mot. Rien.
15:44 - Comme on dit dans les bons romans, nous avons croisé nos regards.
15:47 - Alors ? - Alors, j'ai envie de ficher le camp, pour de bon.
15:50 - Et puis t'es resté. - Oui, je sais pas pourquoi.
15:54 Ou plutôt si, je sais très bien ce qui m'a retenu.
15:57 - Ton père ?
15:59 - Oui. C'est idiot, mais c'est comme ça.
16:02 Tu viens, je m'ennuie de toi, tu sais.
16:06 - Pas avant mercredi ou jeudi.
16:09 Tu sais, en début de semaine, j'ai toujours une consultation terrible.
16:12 - Débrouille-toi. Viens vite.
16:15 - Qu'est-ce que tu vas faire ce soir ?
16:17 - Je sais pas. Balader, sans doute.
16:19 Après tout, on me paie assez cher pour ça.
16:21 - Sois prudent, mon chéri.
16:48 - Allonge-toi, salaud !
17:15 - Si tu veux la bagarre, j'ai des réserves.
17:18 Je te retrouverai, salaud !
17:31 - Je te retrouverai.
17:35 - Je te retrouverai.
17:38 - Je te retrouverai.
17:41 - Je te retrouverai.
17:44 - Je te retrouverai.
17:48 - Je te retrouverai.
17:52 - Je te retrouverai.
17:55 - Je te retrouverai.
17:58 - Qui est là ?
18:24 - Madame, s'il vous plaît, j'ai eu un accident.
18:26 Est-ce que je peux vous demander un service ?
18:29 - Monsieur ?
18:38 - Je viens de faire une chute. Je ne peux plus marcher.
18:40 Il faudrait que je téléphone à l'hôtel d'Amart pour qu'on vienne me chercher.
18:43 Puis-je vous demander ce service ?
18:46 Vous n'avez pas le téléphone ?
18:49 Si, alors quoi ? Je ne suis pas un malfaiteur.
18:52 - Vos patrons sont là ? - Monsieur est ressorti.
18:55 - Ça ne fait rien. Madame fera aussi bien l'affaire. Allez la chercher.
18:58 - Je vais aller voir. - C'est ça.
19:00 - Qu'est-ce que c'est ? - Un blexé qui nous a téléphonés.
19:03 - Faites entrer.
19:06 - Je suis désolé, vraiment. Vous dérangez.
19:11 - Vous êtes tout crotté, ma parole.
19:13 - Je viens de me faire une entorse. Bêtement.
19:16 - Nous n'avons rien ici pour vous soigner.
19:18 - Je ne vous le demande pas. Simplement, pourrais-je téléphoner à M. d'Amart
19:20 pour qu'il vienne me chercher en voiture ?
19:22 - Si ce n'est que cela.
19:24 C'est facile, je vais téléphoner moi-même.
19:26 M. reste avec M., je reviens.
19:29 - Vous êtes tombé tout seul ?
19:40 - C'est ça, oui. Je suis tombé tout seul.
19:43 Ça arrive.
19:49 - J'ai eu d'Amart. Il sera là dans cinq minutes.
19:52 - Merci.
19:54 Excusez l'état dans lequel je suis, mais...
19:57 - Que faisiez-vous par ici ?
20:01 - Je me promenais.
20:03 - Vous promenez bien tard.
20:05 - C'est défendu. Apparemment, je n'étais pas le seul.
20:08 Je vais vous faire une confidence.
20:12 Je ne suis pas tombé. Enfin, pas tout seul.
20:14 On m'a attaqué, traîtreusement, à main nue.
20:17 Je m'en suis pas mal sorti, avec une entorse.
20:20 Une entorse à la loi.
20:22 - Très drôle. Vous aimez les jeux de mots ?
20:25 - Les bons, oui. - Celui-là est mauvais.
20:28 - L'entorse n'est pas fameuse non plus.
20:46 - Bonsoir, Mme Ternand.
20:48 Le Parisien a des ennuis ?
20:51 - Oui, je viens de faire une chute, bêtement.
20:54 Enfin, juste une entorse. Vous pouvez me ramener ?
20:57 - Vous pouvez marcher ? - Mal.
20:59 - Appuyez-vous sur moi.
21:01 Je vous remercie, madame, pour la gentillesse de votre accueil.
21:10 - De rien. Conduisez la vilaire, je le perds à lui.
21:14 Les entorses, il n'y a que les rebouteux pour les réduire.
21:17 - Oui, mais les rebouteux...
21:19 On va y aller tout de suite.
21:21 Et encore merci. Si je peux marcher demain, c'est à vous que je le devrais.
21:26 - Oui, oui.
21:28 - Eh ben, dis donc ! Sacrée chute !
21:35 - Oui, mais j'ai pas vu un trou.
21:38 - Sacré trou !
21:41 - La nuit, il faut se méfier.
21:44 - N'ayez crainte, je me méfierai.
21:47 - Qui c'est qui vous a envoyé chez moi ?
21:49 - Madame Ternon.
21:51 - Ternon ! Je te gâche de Suzanne ?
21:54 - Eh oui. - Pourquoi ?
21:57 - Ça cache quelque chose, parce qu'entre nous, on s'aime bien.
22:02 - Ah. Vous voyez, ça n'empêche pas de reconnaître vos talents.
22:06 - Ça cache quelque chose.
22:09 - Attention. Je vais peut-être vous faire mal.
22:12 Oh, mais une seconde, pas plus.
22:14 Vous êtes douillet, non ?
22:16 - Oh...
22:18 - Alors, pensez à autre chose. Tiens.
22:21 À fond court, par exemple.
22:24 - Oui, ça, c'est facile.
22:26 - Allez, du courage. Là !
22:28 - Ah ! - Là !
22:30 - Ah, ben, ça y est, c'est fini, voilà !
22:32 - Oh...
22:34 - Essayez de marcher, pour voir.
22:38 - Ah, ben, j'ai pas peur.
22:40 - Hé, hé, hé, hé, hé.
22:45 - Ben, ça marche, on dirait.
22:48 - Je pourrais presque retourner à fond court à pied, vous.
22:51 - Oh, ben, si vous voulez.
22:53 Et demain matin, prenez un bain de pied bien chaud,
22:56 avec une poignée de gros sel et du sel marin, hein.
23:00 - Oui. Ben, merci.
23:02 - Et bravo.
23:04 - Hé, dites, vous êtes en concurrence avec les médecins du coin ?
23:08 - Oh, non, pas tous.
23:10 Y en a même qui m'envoient des clients.
23:12 Oh, les autres, ils me foutent la paix.
23:14 Tiens, s'ils me font au cours le premier...
23:16 Ah, mais il faut dire que c'est un type bien.
23:18 Un peu sauvage, comme ça, mais bien, hein.
23:21 Ça, une parole, pour lui, c'est une parole.
23:24 - Ouais, on m'a parlé de lui.
23:26 Puis je connais un peu sa femme.
23:28 - Ah, celle-là, c'est une chaude.
23:32 - Ha, ha, ha.
23:34 Ce pauvre tombine, il en a eu, avec elle.
23:37 Oh, mais si j'avais foutu une bonne trempe la première fois,
23:41 tiens, ça l'aurait peut-être calmée.
23:44 Le mot d'âme, tiens, c'est...
23:46 Comme avec les vallones.
23:49 Il aurait dû envoyer le patron sur les roses
23:51 quand il a fiqué sa femme, oui.
23:53 - L'âme Marie ? - Ouais, tiens, pas de délire.
23:56 Seulement, le fontan, il a rien osé dire.
24:00 - Ha, ha, ha. Forcément.
24:03 La clientèle, c'est uniquement le personnel de la cristallerie.
24:07 Et puis d'ailleurs, hein, un fond court,
24:10 y a pas de solution.
24:13 La boucler ou partir.
24:16 - Et le patron, c'était qui ? Antoine ?
24:19 - Ah non, le fils, Pierre.
24:22 Un sacré luron, celui-là.
24:26 Remarquez, il a pas eu beaucoup d'agrément avec sa femme, la jeune,
24:31 la soeur à Ternon.
24:33 Toujours mal quête-pare.
24:35 Elle est même venue ici.
24:37 Lui, le Pierre, il avait du tempérament.
24:39 Avant son mariage, il cavalait beaucoup.
24:42 Adam, il aime ça, lui.
24:45 Hé, hé.
24:47 - Mais c'est terminé, je crois, depuis longtemps avec l'âme Marie, non ?
24:53 - Oh, peut-être depuis 2-3 ans.
24:56 Ah ben, je l'oublie, bilan allumage.
24:58 Ça a même fait des étincelles, hein.
25:00 Le vieux, il a dû mettre le haut-là.
25:02 C'est entre les cousins, hein.
25:05 - T'sais, j'ignorais que Fontan faisait partie de la famille.
25:08 - Ah, mais aux étrangers, forcément, on dit rien.
25:13 L'Antoine, il veille rapport au scandale.
25:17 Et le Paul Ternon aussi.
25:19 C'est que c'est pas un rigolo, le Ternon.
25:22 - Vous connaissez ?
25:24 - Non, sa femme seulement.
25:27 - Celle-là aussi, elle ne me demanderait pas mieux.
25:30 Seulement, dame, c'est difficile.
25:32 Rapport au candidaton.
25:34 Ah, mais à part ça, hein, c'est du beau monde.
25:37 Ça chasse, ça festoie, ça pêche.
25:41 Pendant que les ouvriers soufflent dans leur salle tube comme au Moyen-Orient.
25:45 Tiens, pareil.
25:47 - Les gens n'ont pas l'air de se plaindre beaucoup dans le pays.
25:50 - Bien sûr, c'est tous des moutons, là.
25:53 Bébébébé.
25:55 Oh, puis tiens, je me tais parce que je finirais par dire des bêtises.
25:59 - Allez, moi, je me sauve. Il y a Damar qui m'attend.
26:03 - Ah, le faux Dersch.
26:05 Il a pas osé rentrer, celui-là, hein.
26:07 Moi, je le connais. Il me doit encore de l'argent, tu vois.
26:10 - C'est un drôle de bavard, le vieux, hein.
26:13 Je vous ai fait attendre.
26:15 - Ça, faut causer les causes.
26:17 Il connaît tout le monde, ici.
26:19 En tout cas, il a le coup de main. Je sens plus rien du tout.
26:22 - Eh bien, vous allez pouvoir donner vos cabailles dans le pays.
26:25 - Je dérange personne. Je fais pas de mal.
26:28 - Ça, on sait rien.
26:30 - Eh bien, moi, je sais que je dérange quelqu'un.
26:39 Mais la question est de savoir qui.
26:42 Sous-titrage MFP.
26:46 Sous-titrage MFP.
26:50 (Générique)
26:53 ---
27:21 ---
27:24 ---
27:47 ---
28:02 - Pierre Charmois sait maintenant
28:04 que l'industriel Pierre Vallone est son père.
28:07 Mais il n'arrive pas à savoir pourquoi son correspondant anonyme
28:10 l'a envoyé à fond court pour le provoquer.
28:13 Une nuit, il le va rôder autour de la propriété des Vallones.
28:16 C'est alors qu'un inconnu l'attaque.
28:18 Pierre met son adversaire en déroute,
28:20 mais il se fait une entorse en tombant.
28:22 Il sonne à la maison la plus proche, celle de Suzanne Ternand,
28:25 qui le fait conduire chez un rebouteux.
28:28 Celui-ci remet en place sa cheville
28:30 tout en lui confiant quelques-uns des secrets du pays.
28:33 (Il chante.)
28:36 ---
28:46 - Entrez.
28:48 - Bonjour, Mme Demare.
28:50 - Bonjour, M. Charmois. Vous saviez ce qu'il fait beau.
28:53 - Oui, ça me fait une belle jambe.
28:55 - Ça va pas mieux ? - Disons que ça va moins mal.
28:58 Hier soir, en s'entendant de chez le rebouteux,
29:00 je sentais plus rien, mais ce matin...
29:02 - La prochaine fois, vous mettez les pieds.
29:04 - Françoise, je ne l'ai pas dit à votre mari,
29:07 mais je ne suis pas tombé.
29:09 C'est un type qui m'est tombé dessus.
29:11 - Qui ça ?
29:13 - Dans le noir, je n'ai rien vu.
29:15 Je l'ai fait déguerpir, mais j'ai glissé sur des feuilles mortes.
29:18 - Vous n'avez pas pu le voir ?
29:20 - Un combat de rave-honneur dans un tunnel.
29:22 A fond court, c'est plein de rave-honneur.
29:24 Personne ne voit personne.
29:26 On tuerait un type qui ne saurait pas à qui se plaindre.
29:29 - Vous énervez les gens. - Je vais finir par le croire.
29:32 Je me demande bien pourquoi, d'ailleurs.
29:34 Vous qui savez tout, dites-moi.
29:37 - Pour votre cheville, vous devriez aller voir le Dr Fontan.
29:41 - Je croyais que le rebouteux...
29:43 - C'est pas pareil. Si vous continuez à avoir mal...
29:46 - Comment ? - Maman ! Il est faim !
29:48 - Voilà !
29:50 Laissez-le refroidir. Il y aura de la peau sur le lait.
29:53 ...
30:14 ...
30:29 - Pierre Vallum.
30:31 ...
30:39 - Excusez-moi. - Tant que c'est vous.
30:42 - Vous avez l'air d'aller mieux.
30:44 - Le Dr Fontan est un tobib formidable. Il suffit de prononcer son nom.
30:48 Je vais mieux. Je suis guéri. Je vais quand même le voir.
30:51 - Pour votre jambe ? - Pour ma jambe aussi.
30:53 Il a dû soigner le type que j'ai avoché.
30:55 - Sûrement. Il est le seul à fond court.
30:57 C'est pas le genre causant. - Le secret professionnel, je sais.
31:00 On verra bien. - J'étais remontée pour vous dire.
31:03 Ma cousine m'a appelée. Elle travaille chez Vallone.
31:06 M. Pierre est parti en voyage jusqu'à la fin de la semaine.
31:09 - Merci.
31:11 - Vous ne lui avez rien dit ? - Qu'en pensez-vous ?
31:14 - Je n'ai pas tellement d'amis. Si je compte bien, je n'ai que vous.
31:18 J'aimerais que ce que je vous ai dit reste un secret entre nous.
31:22 - Bien sûr, M. Charmois.
31:24 - Merci.
31:26 - Vous êtes un vrai comédien.
31:30 - N'est-ce pas ?
31:32 - Vous avez de la chance. Vous avez droit à une représentation gratuite.
31:35 Pour personne, je prends 300 francs par jour.
31:38 - Vrai ? Vous ne vous achez pas bouché avec des saucisses ?
31:41 Je n'aurais jamais cru que vous puissiez lui demander autant.
31:44 - Moi non plus. Il paraît que j'ai une présence qui vaut de l'or.
31:47 - M. Charmois.
31:49 - Oh, mon papa !
31:51 - Alors, M. Charmois, ça ne va pas mieux ?
32:10 - Si, mais ça reste sensible. C'est encore pas mal enflé.
32:13 Je vais aller voir le Dr Fontan. - Pourquoi pas.
32:16 - Vous avez un PC ? - Oui. Enfin, non. Une chute idiote.
32:20 Bon, ça passera. Malheureusement, ça ne m'empêche pas de conduire.
32:23 Bonsoir, messieurs. - Au revoir.
32:27 - Bonsoir. - Bonjour.
32:30 - Bonsoir. - Bonjour.
32:34 - Bonsoir. - Bonjour.
33:01 - Pardon.
33:03 Pardon.
33:10 Bonjour. - Bonjour.
33:12 Je pars faire une course. J'en ai pour 15 minutes.
33:15 Après, je serai chez moi. Venez me voir.
33:17 - Mais votre mari ?
33:19 - Il fait sa tournée de consultation entre 11h et 12h.
33:22 Attendez, ils sont départs dans votre voiture. Venez, je vous ouvrirai.
33:25 - Bon. Mais c'est grave ?
33:27 - Disons que c'est bizarre.
33:29 - A tout à l'heure.
33:31 - Bonjour, madame Fontan. - Bonjour, facteur.
33:42 - Pardon.
33:44 - Bonjour. - Bonjour.
33:47 - Bonjour. - Bonjour.
33:49 - Bonjour. - Bonjour.
33:52 - Je vous en prie.
33:54 Asseyez-vous.
33:58 - Je vous en prie.
34:00 Asseyez-vous.
34:04 - Votre nom ?
34:12 - Jean-Michel Fontan.
34:14 - Votre nom ?
34:16 - Jean-Michel Fontan.
34:18 - Votre nom ?
34:20 - Jean-Michel Fontan.
34:22 - Votre nom ?
34:24 - Jean-Michel Fontan.
34:26 - Votre nom, s'il vous plaît ?
34:28 - Pierre Charmois.
34:30 - Votre âge ?
34:33 - 26 ans.
34:35 - Votre adresse ?
34:37 - Ici, hôtel Dammar. Je suis de passage.
34:39 - De quoi s'agit-il ?
34:43 - J'ai fait une chute hier soir. Et ma cheville me fait mal.
34:48 - On va voir ça.
34:50 Déchaussez-vous.
34:52 Déchaussez-vous.
34:54 Complètement.
35:00 C'est encore un peu douloureux, mais c'est normal.
35:11 Je vois que notre rebouteux n'a pas perdu la main.
35:14 Décidément, les nouvelles vont vite ici.
35:18 Je devais me préférer venir vous consulter.
35:21 - Ce n'est pas nécessaire.
35:23 - A moins que, dans votre chute, vous ne vous soyez blessé autre part.
35:27 - Non, merci.
35:29 J'ai donné plus de coups que je n'en ai reçus.
35:32 Vous savez également qu'on m'a attaqué.
35:35 - C'est un bruit qui court.
35:37 - Quelqu'un est peut-être venu vous consulter aussi,
35:41 pour des équimauses diverses, par exemple.
35:44 - Je ne vous demande pas de trahir le secret professionnel.
35:48 - Mais le téléphone arabe vous a peut-être pu savoir le nom de mon agresseur.
35:53 - Non. Mais j'ai mieux vous dire franchement que je ne le désapprouve pas.
35:58 - Je croyais que les médecins étaient faits pour soigner les gens.
36:02 Même à Foncourt.
36:04 - Mais je soigne les gens.
36:06 Ceux de Foncourt et les autres.
36:08 Il m'arrive le plus souvent d'avoir affaire à des travailleurs, des gens modestes.
36:12 Je les connais bien.
36:14 - Ils sont exaspérés par vos façons de vous promener toute la journée,
36:18 dans votre petite voiture sport.
36:20 Vous les provoquez.
36:22 - Moi ? Qui ?
36:24 - Tout le monde. Si vous voulez mon avis,
36:26 je pense même qu'on devrait vous inviter à partir,
36:29 en vous y contraignant en besoin.
36:31 - Rassurez-vous, c'est déjà fait.
36:33 Mais je suis du genre entêté.
36:35 Je reste.
36:36 Ou pas pour les raisons que vous croyez d'ailleurs.
36:39 J'avais besoin pour mon travail d'observer les us et coutumes d'une petite ville.
36:43 - Où est le mal ?
36:45 - Pour vos études de mœurs.
36:47 Choisissez donc une autre ville.
36:49 - Pourquoi ?
36:51 Foncourt aurait-il tant de choses à cacher ?
36:53 Les façades sont pourtant bien propres, bien nettes.
36:56 Vous allez me faire croire que les poteaux-feu sont en réalité des bouillons de sorcière.
37:00 On tient la haine au chou ici,
37:02 quitte à brûler l'étranger qui se risque à soulever le couvercle.
37:05 - Maurieux, vous aimez trop la littérature.
37:09 Si vous êtes venu à Foncourt chercher ce que vous dites,
37:12 il vous suffit de lire des romans.
37:14 La vie est ce qu'elle est, ni bonne ni mauvaise.
37:17 Il n'y a pas d'humanité sans conflit.
37:20 Non, croyez-moi,
37:22 vaut mieux laisser les gens se débrouiller entre eux.
37:25 Vous n'aimez pas les curieux, n'est-ce pas ?
37:28 Ni les curieux, ni les voyeurs.
37:31 Un conseil d'ami.
37:35 Quittez Foncourt.
37:37 Et n'attendez pas trop longtemps.
37:40 Merci pour le conseil.
37:42 Combien vous dois-je ?
37:44 - Mes conseils sont gratuits.
37:46 - Dommage.
37:47 J'aurais peut-être pu me faire rembourser par la Sécurité sociale.
37:51 (sonnerie)
37:52 - Permettez ?
37:54 - Oui.
37:56 Oui.
37:58 Depuis quelle heure ?
38:00 Il fait de la température ?
38:02 Non, ne lui donnez rien, j'arrive.
38:05 Désolé de vous mettre à la porte,
38:08 mais j'ai aussi de vrais malades.
38:11 Au revoir, docteur.
38:13 Adieu, monsieur.
38:16 (bruit de moteur)
38:19 (bruit de moteur)
38:22 (bruit de moteur)
38:24 (bruit de moteur)
38:30 (bruit de moteur)
38:43 (bruit de moteur)
38:45 - Que se passe-t-il ?
39:08 - Tout se complique.
39:10 Mon mari est parti pour une urgence.
39:13 Je ne veux pas qu'il nous surprenne.
39:16 Vous voulez cet après-midi à Nancy ?
39:19 - Si vous voulez.
39:21 - A 15h ?
39:23 - Vous ne voulez pas me dire un mot ?
39:26 - Je ne peux pas.
39:28 - A tout à l'heure.
39:30 Merci.
39:32 (bruit de pas)
39:34 (bruit de pas)
39:36 (bruit de pas)
39:38 - Je vais vous interrompre.
39:40 - C'est quoi ?
39:42 - Un type m'a dit qu'il était venu.
39:45 - Qui ?
39:47 - Françoise.
39:49 - Le steak du Pien.
39:51 - Ça vient.
39:53 - Je vais me coucher.
39:55 (bruit de pas)
39:57 (musique douce)
40:00 (musique douce)
40:03 (musique douce)
40:06 (musique douce)
40:09 (musique douce)
40:12 (musique douce)
40:15 (musique douce)
40:18 (musique douce)
40:21 (musique douce)
40:24 (musique douce)
40:27 (musique douce)
40:30 (musique douce)
40:33 (musique douce)
40:36 (musique douce)
40:38 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
40:41 Merci.

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