Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur cette étude de l'IFOP, qui indique que plus de la moitié des Français délaissent l'autoroute en raison du coût des péages.
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00:00 *Musique*
00:02 Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 Pascal Praud et vous, la suite sur Europain avec vos réactions 0180 29 21.
00:13 Le budget voiture pèse de plus en plus, figurez-vous. 65% des français évitent de prendre l'autoroute à cause du coût des péages, selon une dernière étude IFOP.
00:23 Alors c'est vrai que la voiture coûte quand même un peu moins cher que le train lorsqu'on est en famille, mais autrement c'est un investissement la voiture.
00:30 Une grande majorité dépense plus de 100 euros par mois pour leur véhicule, entre l'essence, l'entretien, l'assurance.
00:35 A mon avis c'est le minimum 100 euros, parce que si vous voulez avoir une voiture, mettre de l'essence dedans et avoir une assurance, j'ai peur que ce soit plus de 100 euros.
00:46 Comment faites-vous pendant les vacances ? Est-ce que vous roulez sur les nationales ?
00:49 Venez témoigner en tout cas. Et nous sommes avec qui ? Nous sommes avec Didier peut-être ?
00:54 - Non. - Nous sommes avec Mickaël ? - Exactement.
00:56 - Mickaël, lui il est taxi, c'est un professionnel. - Oui mais il a un avis sur les péages notamment.
01:01 - Bien sûr, mais bon c'est un professionnel. - C'est un professionnel, comme vous.
01:05 - Oui mais je ne suis pas professionnel de la route. - Non, pas de la route, pas encore.
01:08 - Bonjour Mickaël. - Bonjour.
01:11 - Et merci d'être avec nous. Vous travaillez où ? Vous êtes dans quelle région de France ?
01:15 - Alors je suis dans le secteur de Fougères, en Ile-et-Vilaine. - Ah Fougères, près de la Bretagne. Vitrée, Fougères.
01:22 - C'est ça, vitrée, Fougères, pas très loin de Rennes, voilà.
01:26 - Donc là comme autoroute, il y a principalement l'autoroute Paris-Rennes, c'est la seule d'ailleurs.
01:31 - Alors non, on a l'autoroute A84 qui relie Rennes à Caen.
01:37 - Ah oui, vous avez raison, par Alençon.
01:40 - Voilà, non pas par Alençon, Rennes-Caen direct, non non on ne passe pas du tout par Alençon.
01:45 - Vous venez de l'abysse de l'autoroute. - Si on parle de cette autoroute, c'est pas terrible de parler de l'autoroute, c'est la seule autoroute qui est gratuite en France.
01:56 - Donc nous on ne paye pas de Caen à Rennes, l'autoroute est gratuite, l'A84.
02:02 - Mais les autres autoroutes, oui, moi qui prends beaucoup l'autoroute du fait de ma profession,
02:08 l'autoroute est quand même relativement très chère.
02:12 - C'est-à-dire par exemple, vous êtes domicilier à Fougères ?
02:17 - Oui tout à fait, domicilier à Fougères, juste à côté d'une petite ville à côté de Fougères.
02:22 - Et Rennes-Caen, il y a combien de kilomètres entre Rennes et Caen ? 150 ?
02:27 - Il y a 180 kilomètres à peu près.
02:30 - Bon, est-ce que vous savez les 180 kilomètres d'autoroute, c'est en autoroute directe de Rennes jusqu'à Caen ?
02:37 - C'est en autoroute directe, mais c'est l'autoroute gratuite, ça. L'autoroute est gratuite, on ne paye pas.
02:41 - Ah bah écoutez... - Celle-là, c'est la seule autoroute française qu'on ne paye pas.
02:45 - Ah bah ça c'est formidable !
02:47 - Mais je monte régulièrement sur Paris, je vais régulièrement sur Bordeaux...
02:52 - Ah vous avez des clients qui vous emmènent à Paris, c'est des belles courses ça, quand vous faites Fougères-Paris en voiture ?
03:00 - Ah oui, c'est des très belles courses pour un taxi, c'est des très très belles courses.
03:03 - Ça c'est quoi, c'est 400, 500 euros ?
03:06 - Oui, on n'est pas loin des 600 euros, oui.
03:08 - 600 euros ? Alors c'est des professionnels dans ces cas-là ou c'est des particuliers ?
03:13 - Alors j'ai tout, j'ai les particuliers, bon ils se regroupent en plusieurs, j'ai le particulier, j'ai beaucoup le professionnel,
03:19 et autrement j'ai pas mal du médical.
03:22 - Oui alors ça c'est... - J'emmène pas mal de gens en médecin.
03:24 - Alors écoutez, j'ai découvert ça, et c'est d'ailleurs... vous savez que c'est la Sécurité sociale qui paye quand même, c'est nous qui payons.
03:29 Alors je comprends les chauffeurs de taxi, mais j'ai découvert, j'ai vu un taxi qui n'a qu'un client.
03:37 Je l'ai raconté peut-être à l'antenne déjà ?
03:40 - Oui, mais à nouveau dans le plaisir.
03:42 - Donc j'arrive quelque part et je vois ce client, je dis "est-ce que je peux monter dans votre taxi ?"
03:47 Il me dit "oui vous avez de la chance parce que d'habitude j'ai qu'un client".
03:49 Je lui dis "comment ça vous avez qu'un client ?"
03:50 "Oui j'ai qu'un client parce qu'il l'emmène tous les jours, il l'attend et il le reprend tous les jours."
03:54 Parce que lorsqu'on a un traitement de longue durée, lorsqu'on est malade, la Sécurité sociale paye, rembourse le taxi ou le déplacement qui vous fait aller pourquoi pas à un hôpital etc.
04:08 Bruno Le Maire souhaite revenir là-dessus d'ailleurs, et je comprends les chauffeurs de taxi qui ne soient pas contents parce que c'est votre gagne-pain,
04:14 mais en même temps est-ce que c'est à la Sécurité sociale ou à la collectivité publique, Michael, de payer le déplacement pour aller jusqu'à l'hôtel ?
04:22 Peut-être que la personne peut se faire accompagner par son père, par sa sœur...
04:28 - Je vous arrête, là vous ne dites pas ce qu'il faut.
04:33 Ne sont remboursés que les transports médicaux.
04:38 - Oui c'est ce que j'ai dit, évidemment.
04:41 - Non vous parliez d'hôtel, vous disiez de payer pour l'hôtel.
04:44 - Non je me suis mal exprimé, c'est des transports médicaux, c'est des gens qui sont effectivement malades.
04:49 - On est énorme malade.
04:52 - Mais tu peux être malade et quand même conduire, peut-être, tu peux être malade et te faire accompagner par ton mari, ta sœur, ton frère, que sais-je.
05:00 C'est une question que je pose, parce qu'effectivement la France est bonne fille, elle te paye aussi ses déplacements.
05:06 Mais si je dis ça, je ne vais pas me faire que des amis en disant ça, d'abord chez certains malades qui nous écoutent peut-être,
05:11 et puis chez les chauffeurs de taxi, parce que dans votre business, ça représente parfois un tiers de votre business.
05:17 - Ah oui, ça représente énormément.
05:21 - Donc si c'était plus remboursé, les gens ne le feraient plus ?
05:24 - Oui, oui, je suis d'accord.
05:27 Mais on rembourse, les gens qui prennent le VSL ou l'ambulance sont remboursés au même titre que nous en taxi.
05:34 - Oui, mais l'ambulance, ce que je perçois là-dedans, sans avoir évidemment les preuves, c'est qu'il y a des gens qui pourraient peut-être trouver une autre solution.
05:42 - Mais c'est comme tout, c'est d'ailleurs pour ça qu'il y a de plus en plus de réticences sur les transports,
05:49 parce qu'il y a eu beaucoup d'abus à une époque, il y en a beaucoup moins maintenant,
05:54 parce que maintenant pour récupérer ce qu'on appelle le bon de transport, qui nous permet de nous faire rembourser par la CPAM,
05:58 c'est de plus en plus compliqué. Les médecins en font de moins en moins, et la Sécu en rembourse de moins en moins.
06:04 - En tout cas, vous nous aviez appelé pour autre chose.
06:06 Vous nous aviez appelé pour les péages, et donc en péage, Fougères-Paris, ça coûte combien ? 30 euros ?
06:13 - Je crois que c'est 42 ou 46, je crois, de mémoire.
06:17 - Autant que ça ?
06:18 - Oui, ça coûte très cher.
06:20 - 46 euros ? Donc si vous faites l'aller-retour, parce que généralement quand vous faites un aller-retour, vous faites un retour,
06:25 donc ça fait quand même 100 euros, ça fait quasiment 100 euros.
06:29 - Tout à fait. Et moi je fais partie des gens qui n'ont rien contre l'augmentation des autoroutes,
06:36 à la seule condition que cet argent ne serve pour entretenir les routes.
06:43 Et aujourd'hui, ils n'entretenent pas les routes.
06:46 - Bon, elles sont pas mal entretenues. Moi je prends souvent, c'est la 11 je crois, je prends souvent l'autoroute, quoi.
06:51 Souvent, parfois, l'autoroute entre Paris et Nantes, ou Paris et La Boule, elle est pas mal cette autoroute.
06:58 Moi j'aime pas la 10, parce que celle qui va à Orléans, Bordeaux, Tours, il y a plein de travaux tout le temps, c'est pas très agréable.
07:05 - Bah voilà, il y a plein de travaux, il y a plein de trous sur les routes.
07:08 Moi si je prends l'exemple de la 84, il y a une fonction de la 84, vous roulez sur un champ de patates.
07:17 Vous avez l'impression de rouler sur un champ de patates.
07:20 - Bon, et je suis pas un fan non plus de l'autoroute Paris-Lyon. En fait, mis à part l'autoroute de Nantes, je suis pas un fan des autoroutes.
07:26 Mais c'est... Ah non, j'aimais beaucoup l'autoroute de l'Est. Elle est très bien l'autoroute de l'Est.
07:30 Tu vas à Reims, Metz, et tu sais... - Qu'est-ce que vous alliez faire à Reims ?
07:33 - Bah j'allais au football. - Ah oui, d'accord.
07:35 - Qu'est-ce que j'allais faire à Reims ? - Non mais je me le demande, c'est ça.
07:38 - J'allais très souvent à Metz. Donc quand tu passes à Metz, tu passes par Reims.
07:43 Et l'autoroute de Reims, elle passe au cœur de la ville, dans le centre-ville, c'est assez rare.
07:47 C'est une autoroute qui passe dans le centre-ville, quoi.
07:49 Y a pas des magasins sur les côtés, mais elle traverse la ville.
07:53 On voit le stade Auguste Delon par exemple. Et puis on va jusqu'à Metz.
07:56 Metz-Nancy, Bar-le-Luc.
07:59 Bon, et vous avez quoi comme voiture pour aller régulièrement à Paris de Fougère ?
08:04 - Ah ouais, j'ai une Volvo V90. - C'est bien ça ?
08:08 - Ça fait quelques années maintenant que je suis chauffeur de taxi.
08:12 Je pense que c'est une de mes meilleures voitures que j'ai eues.
08:15 - Combien de kilomètres elle a ? - Là, j'ai 140 000 kilomètres.
08:21 - Ah oui, c'est vrai que ça commence. - Elle date de quelle année ?
08:25 - Eh ben, vous allez prendre peur, elle a 8 mois.
08:29 - Vous avez fait 140 000 en 8 mois ? - Voilà.
08:33 - Donc vous faites 20 000 par mois ? - Je fais à peu près entre 160 et 180 000 par an.
08:41 - Ah oui, mais là vous avez des belles courses.
08:45 Et là vous devez bien gagner votre vie, vous ?
08:47 - Non, je ne compterais pas si un taxi gagnait vraiment bien sa vie.
08:53 - Non, non, mais vous faites des courses à 600...
08:56 - Je ne suis pas parti des gens à me plaindre.
08:58 Mais voilà, après je ne compte pas mes heures.
09:01 - Oui, sachant que vous faites taxi, on ne compte pas ses heures.
09:03 Et vous nous écoutez ? - Je ne compte pas mes heures.
09:05 - Vous nous écoutez ? - Oui, oui, je vous écoute.
09:08 - Bon, il est 2h14, il y a M. Le Sémaphore qui s'agite.
09:13 Il a décidé de ne plus jamais mettre de disque, il s'en fiche complètement.
09:17 - Ah si, il y a des choses qui arrivent.
09:18 - On est sur un trend qui n'y est plus en ce moment.
09:22 Il faut reprendre les choses en main.
09:24 - Ah oui. - Regardez, il ne répond même plus.
09:27 Je ne sais pas ce qu'il fait avec Florian Carras ou Mayan.
09:30 - Il sait que s'il vous répond, vous répondez, on n'en voit pas la pub.
09:33 - Je le connais maintenant, voilà.
09:34 - Parce que vous parlez beaucoup. - Bah bon.
09:36 - On vous aime pour ça.
09:38 - Bon, à tout de suite. Je parle beaucoup, vous êtes marrants.
09:40 - Vous voulez que je me taire ? - Ah non, non, moi j'aime bien quand vous parlez.
09:44 - Je vais me taire, je vais lancer l'animateur qui stay.
09:47 - Ah non, non, ça ne nous arrange pas.
09:48 - Je peux vous dire qu'à la radio, ça va faire du monde.
09:51 - Vous écoutez Pascal Proévou sur Europe 1 et vous réagissez en composant ce numéro.
09:56 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.
10:00 Europe 1. Pascal Proévou.
10:03 - Scouts toujours ? - Ouais !
10:05 - Prêts ? - Ouais !
10:06 Debout les gars, réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup.
10:09 Debout les gars, réveillez-vous, on va au bout du monde.
10:13 - C'est la journée mondiale du scoutisme aujourd'hui.
10:15 Vous souvenez de ce film "Scout toujours", le deuxième film réalisé par Gérard Junot ?
10:19 Vous vous souvenez de ce film, Pascal ?
10:21 - C'était bien. - C'était bien, hein ?
10:23 - Il y a d'ailleurs une petite erreur dans ce film.
10:25 Un moment, il y a un jeune scout qui joue Satisfaction à la guitare.
10:29 C'est censé être l'été 65, sauf que le titre est sorti en septembre.
10:32 Voilà.
10:33 Bon alors, je parle plus.
10:36 Pour une fois que je parle !
10:42 - Pour une fois, oui.
10:44 Mais pourquoi cette chanson ?
10:48 - Parce qu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale du scoutisme.
10:50 - Oui, mais la chanson du Goffret ?
10:52 - Parce que les scouts la chantent beaucoup.
10:54 - Ah bon ? - Je ne savais pas.
10:56 - Mais vous avez été scout, vous ? - Non, pas du tout.
10:58 - Mais comment vous savez alors que les scouts la chantent ?
11:00 - Parce que je me suis renseigné avant.
11:02 - "Debout les gars, réveillez-vous", c'est une chanson des scouts.
11:05 - Entre autres. Moi j'ai été scout, j'ai jamais entendu ça.
11:07 - Moi aussi. - Vous avez été scout ?
11:09 - Vous avez été scout ? - Oui, oui, oui.
11:11 - Dans une ancienne vie.
11:13 - Je cite, parce qu'on a effectivement beaucoup de peine
11:18 avec ce qui est arrivé à Arthur Georges, qui est décédé aujourd'hui.
11:22 Arthur Georges est le plus grand entraîneur que j'ai connu,
11:24 a écrit Michel Deniso sur son compte Twitter, érudit, cultivé, passionné, stratège intransigeant.
11:30 Avec lui, le Paris Saint-Germain a grandi très vite, il m'a beaucoup appris,
11:33 paix à son âme, pensée pour sa famille.
11:36 Puis Didier Rousteing également a tweeté "grand entraîneur" avec comme point d'orgue le légendaire,
11:40 la légendaire victoire de Porto en finale de la Coupe d'Europe contre le Bayern,
11:44 le fameux talon de Magère, de sacrés souvenirs parisiens.
11:48 Matras, Paris Saint-Germain, très sympathique, grande classe, qu'il repose en paix.
11:53 On dit au revoir à notre ami... il est parti déjà ?
11:56 - Oui, oui, oui, Taxi. - Manifestement, notre ami Taxi, Mickaël.
11:59 - Il y avait une course. - Il y avait une course, oui.
12:03 Et là, alors, nous sommes sur quel sujet ?
12:05 - Le même, et avec Didier. - Et nous sommes avec Didier, qui est traiteur.
12:08 - Notre traiteur de Saint-Nazaire ? - Non, un autre.
12:10 - Bonjour Didier ! - Bonjour Pascal !
12:13 - Le budget pèse de plus en plus. - Ah ben oui, que ce soit l'autoroute,
12:17 que ce soit le gazoil, que ce soit tout.
12:20 - Bon, vous habitez où d'abord ? - Ah ben moi j'habite dans le 61 et je fabrique dans le 28.
12:26 - Oui mais alors, comme je joue pas au loto, faut que vous me disiez si vous voulez.
12:31 - Exactement, j'habite dans le 61 et je vais dans le 28 tous les soirs.
12:35 - Alors, le 61, je suis à Neuilly-sur-Heure, pas Neuilly-sur-Seine.
12:40 - Non, Neuilly... C'est où ça, Neuilly-sur-Heure ?
12:43 - C'est à côté du 28, c'est à la frontière du 28 et du 61, c'est Senonche, pas loin de Verneuil-sur-Ave et tout ça quoi.
12:50 - Mais vous pouvez pas parler comme... J'ai jamais vu ça moi !
12:53 Vous pouvez pas dire les noms des villes ou le nom des régions ?
12:57 - Vous avez la Ferté-Vidane, vous avez Senonche, vous avez Verneuil-sur-Ave, vous avez tous et toutes...
13:03 - Non mais moi j'avais... Mais vous vivez à l'étranger ?
13:06 - Ah non, pas du tout, pas du tout !
13:09 - Mais c'est quoi la grande ville, la région ? C'est quelle région ?
13:13 - Bah c'est la région du 61, c'est Londres !
13:17 - C'est un gag !
13:18 - Alençon la grande ville !
13:20 - C'est Alençon !
13:21 - Ah bah... Oh non, je suis loin d'Alençon, je suis à 50 km d'Alençon !
13:25 - Ah bah oui, vous êtes très loin d'Alençon, 50 km ça c'est sûr, vous êtes très très loin !
13:29 A pied, mais bon, en voiture ça va vite !
13:32 - Ah oui, oui. Alors, écoute Pascal, moi je dis aujourd'hui...
13:36 - Je t'en prie !
13:37 - Non, je pense que Pascal, il va être temps que les pouvoirs publics se penchent là-dessus,
13:45 parce que quand on regarde des gens qui vont en Portugal ou qui vont en Espagne, etc.,
13:49 ils paient presque 200 euros d'autoroute pour aller !
13:53 Vous vous rendez compte ? Mais c'est grave ! En plus l'entretien n'est jamais fait !
13:57 Rien n'est fait !
13:58 - Non, ça c'est pas vrai ! Moi je suis sur les autoroutes, tu peux pas dire des biais que l'entretien n'est jamais fait, mon ami !
14:05 - Bon, je vais vous dire autre chose, Pascal, je vois plutôt souvent les mains sur la pelle que de nettoyer les canibaux !
14:13 - Non, attendez, je ne pense pas avec les messieurs oranges qui sont sur la route, moi je les connais !
14:18 - Pas de problème, Pascal !
14:19 - Est-ce que vous avez sur l'autoroute le petit bip qui vous permet de ne pas faire la queue et de passer directement...
14:27 - Non, non, nous on n'est pas modernes !
14:29 - Vous devriez prendre le petit bip, moi j'ai le petit bip !
14:31 - Ah, c'est très pratique !
14:32 - Ah, j'ai le petit bip !
14:33 - Ah !
14:34 - C'est très pratique le petit bip !
14:35 - Bah, nous...
14:36 - Vous vous faites la queue à l'ancienne !
14:37 - Bah, oui, bon, pauvre Pascal, on est obligé, on peut pas faire autrement !
14:41 - Bah, vous pouvez prendre le petit bip, moi j'ai pris !
14:43 - Oui, mais vous savez...
14:45 - Parce que la barrière se soulève automatiquement, c'est comme sésame ouvre-toi, et après tu es débité sur ton compte, évidemment bancaire, c'est pas gratuit !
14:54 - Mais il faut bien se passer, quand même !
14:55 - Mais bon, faut faire attention, parce qu'une fois j'avais 3 euros, puis à l'arrivée je me suis retrouvé avec 9 euros !
15:00 - Alors, j'ai pas compris pourquoi !
15:02 - C'est plutôt bien ça, mais je comprends pas ce que vous dites là, il y a quelque chose qui m'échappe ?
15:07 - Oui, j'ai payé un truc automatique, et puis, comment dirais-je, j'ai payé 3 euros, puis à l'arrivée, quand j'arrivais de mes comptes, c'était 9 euros !
15:17 - C'était 9 ? Oui, ça c'est assez étrange !
15:19 - J'ai pas compris, mais bon, ça peut arriver, attention, ça peut arriver !
15:22 - Mais Pascal, je vous assure, moi je peux vous assurer, que ce soit les nationals à 4 voix, quand on voit lundi dernier, l'on trouvait un cadavre sur la 12,
15:31 l'autoroute, la 4 voix, était bloquée dans les deux sens, vous auriez besoin de pieds...
15:38 - Enfin, vous avez une manière de présenter ça, ils ont trouvé un cadavre sur la 12, il y a sûrement un homme...
15:41 - Mais c'est la vérité ! Moi je suis cru, Pascal, il faut dire la vérité, on a trouvé un cadavre sur la route,
15:46 ils recherchent même des gens aujourd'hui, il y a un avis de recherche...
15:50 - Non mais sans doute, c'était quoi, un accident ?
15:53 - Non, non, non, non, ils ont trouvé cette personne sur le bord de la route, morte, et puis voilà quoi, c'est tout !
15:58 - Mais c'était forcément un accident, non ?
16:00 - Non, non, non, non, non, non, je pense que c'est un règlement de compte, et puis ils l'ont balancé sur le bord de la route, et puis voilà quoi, c'est tout !
16:09 - Ah oui, mais quel est le rapport avec le prix des péages ?
16:12 - Vous savez, Pascal, je vais vous dire une chose, quand je prends l'autoroute, j'ai toujours l'espoir qu'ils font grève,
16:24 parce que je vais vous dire pourquoi, comme ça c'est gratuit !
16:26 - Bah j'ai jamais vu ça, j'ai jamais vu grève de l'autoroute, ça fait 40 ans que je conduis !
16:31 - Bon, je prends l'autoroute de Normandie...
16:33 - Vous avez quoi comme voiture ?
16:34 - Alors moi j'ai, comment il s'appelle, mon camion, un Vivaro, je fais les livraisons tous les jours,
16:40 et je fais à peu près, dans l'année, 90 000 kilomètres.
16:44 - Mais tout ça c'est remboursé, si vous êtes un professionnel !
16:49 - Ah oui, mais pas tant que ça, Pascal...
16:51 - Mais comment ça, votre patron vous rembourse pas ?
16:54 - Bah non, moi j'ai mon entreprise, donc je sais de quoi je parle !
16:57 - Ah bon, mais alors ça passe en frais professionnels !
17:00 - Oui, mais...
17:01 - Vous êtes patron ?
17:02 - Oui, bien sûr, Pascal !
17:03 - Patron de quoi ?
17:04 - Ah bah, je fais du traiteur, je fais de la pâtisserie, je fais de la cuisine, je fais de tout, Pascal !
17:08 - D'accord, vous êtes combien dans l'entreprise ?
17:10 - On livre sur Paris ! On est presque une dizaine !
17:14 - Ah bah c'est une belle entreprise que vous avez, dites-donc !
17:16 - Ah bah oui, mais bon...
17:17 - Combien vous faites de chiffres d'affaires par an ?
17:19 - Oh, 600, 700 000 à peu près...
17:21 - Ah bah attends, c'est une belle petite affaire, 700 000 !
17:23 - Ah bah oui, mais faut s'en occuper, Pascal !
17:26 - Bah faut s'en occuper, évidemment, mais il vous reste quand même un petit peu d'argent, j'espère, à la fin de l'année !
17:31 - Vous savez, Pascal, avec toutes les augmentations de charges et tout le tralala de tout ce qu'il y a partout,
17:35 parce qu'on parle des cultivateurs, nous on est... c'est pareil, les petits partisans et tout ça, on est évité de tout créer...
17:40 - Non mais ça c'est vrai, ça c'est vrai qu'il y a beaucoup... Vous voulez dire quelque chose, Olivier Guenet ?
17:43 - Oui, peut-être que Didier pourrait nous apporter quelque chose, à Paris, à Olympa, ici, qui vienne nous voir !
17:48 - Très bien, Olivier !
17:49 - On est très gourmands !
17:50 - Eh Pascal, vous savez, quand vous étiez à Arcel, je venais vous voir de temps en temps !
17:54 - Oui, bah alors, on va partir une pause, parce que là, vous parlez de quelque chose que j'ai oublié !
18:00 - On a pas compris !
18:01 - Bon, on revient dans une seconde ! Il est 2h27 !
18:08 Debout les gars, réveillez-vous, on va leur mettre la batte d'un coup !
18:12 (chantonne)
18:15 - C'est approximatif, quand même !
18:16 - J'apprends !
18:18 - J'apprends la chanson !
18:20 - Didier Fabb, je sais pas ce qu'il fait...
18:22 - Il va recaler la chanson, je crois...
18:24 - Attention !
18:25 (chantonne)
18:27 - C'est-à-dire que quand il recale la chanson, il est obligé de se déplacer, il pourrait pas avoir le disque de lui ?
18:32 - C'est un ordinateur !
18:33 - Comment ça s'appelle ?
18:34 - Les bornes d'ordinateur sont très loin, j'ai pas le bras assez long, malheureusement !
18:38 - Il a un tournevisque !
18:40 - Mais là, par exemple, vous pouvez pas appeler Monsieur Liberti ? Parce que c'est lui aussi qui s'occupe de ça, Monsieur Liberti !
18:45 - Ah ! Ça, vous allez dire, c'est lui qui chante ?
18:47 - Vous pourriez agencer le studio ?
18:48 - C'est technique, quand même !
18:49 - Vous pourriez lui demander, Monsieur Liberti ?
18:51 - Bah, on va l'appeler !
18:52 - Je l'ai pas vu, il est en vacances cette semaine ?
18:54 - Non, il est là !
18:55 - Ah, il est là !
18:56 - Ah, on le salue !
18:57 - Ah oui ?
18:58 - Parce que nous sommes sur 1, hop ! 1 !
19:00 - Ouh là là !
19:01 - A 12h27 !
19:02 - C'est son réveil, ça !
19:03 - Exactement ! Il se réveille à 12h27 ?
19:05 - Non, non, non !
19:06 - Non, non, non, non, non, mais il se réveille avec le carillon tous les matins !
19:08 - Ah oui, tout à fait !
19:09 - Bien sûr !
19:10 - Oui, effectivement ! Il se réveille tous les matins !
19:12 - Bah, c'est le principe !
19:13 - C'est la base !
19:14 - Merci !
19:15 - Il est 12h28, la pause !
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