Le Rassemblement National «ne s'inscrit pas dans l'arc républicain» selon Emmanuel Macron

  • il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.

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00:00 [Musique]
00:02 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:06 - Pascal Praud et vous, la suite sur Europe 1 et vous au zéro à 80 20 39, 21, Pascal.
00:11 [Musique]
00:12 - Le Rassemblement National ne s'inscrit pas dans l'arc républicain selon Emmanuel Macron
00:16 qui inclut aussi Reconquête et certains membres de la France Insoumise,
00:20 des promos tenus dans le journal l'Humanité
00:23 qui peut donner effectivement des leçons sur ce qu'est l'arc républicain.
00:26 Il affirme pourtant le Président de la République l'inverse.
00:29 Il y a quelques jours, son Premier ministre Gabriel Attal avait déclaré également
00:33 que l'arc républicain c'était l'hémicycle.
00:36 Le chef de l'État estimait que l'on ne pouvait pas faire abstraction
00:39 de la présence du R.N. à l'Assemblée.
00:40 C'est effectivement, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:43 Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron, c'était le 9 février dernier.
00:48 - Je crois que c'est la reconnaissance du fait que tous les partis qui sont présents à l'Assemblée
00:51 ont été choisis par nos compatriotes
00:53 et qu'on ne fait pas de tri dans l'expression du suffrage universel.
00:58 Et ce qui sort du scrutin, il y a depuis le début de cette mandature
01:02 plusieurs textes qui ont été votés par le R.N.
01:05 Nous avons simplement veillé à ce qu'aucun texte ne soit voté uniquement
01:09 grâce aux voix du R.N.
01:11 C'est tout à fait normal de dire qu'il peut y avoir des discussions
01:15 et on ne va pas considérer que telle ou telle formation politique
01:18 aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance.
01:21 - C'est pas exactement la même chose que de dire qu'il n'est pas dans l'arc républicain,
01:24 me semble-t-il. Gabriel Attal, Premier ministre, lors de son discours de politique générale, écoutez-le.
01:29 - Je vous le dis, je ne renoncerai jamais à dialoguer.
01:31 Ma porte sera toujours ouverte.
01:33 Parce qu'à travers vous, mesdames et messieurs les députés des oppositions,
01:37 ce sont les voix de millions de Français qui s'expriment.
01:40 C'est aussi cela la méthode que je veux pour mon gouvernement.
01:43 Respecter les Français, respecter les oppositions, respecter notre Parlement.
01:47 Je m'y engage, j'en serai le garant.
01:49 - Et puis, Louis Alliot, qui est maire du Rassemblement national de Perpignan,
01:54 ce matin sur TF1, il s'est exprimé.
01:56 - Ça dépend des jours. Hier, il disait ça, trois jours avant, il disait l'inverse.
02:01 C'est au gré de ses interlocuteurs.
02:03 - Alors, en l'occurrence, si on prend la conversation qu'il a ce matin avec l'Humanité, c'est assez clair.
02:07 - Oui, d'accord. - Pas dans l'arc républicain.
02:09 - Il parle au journal l'Humanité, il parle aux communistes,
02:12 donc il se sent obligé de dire une méchanceté sur le Rennes.
02:14 - Donc vous le prenez pas mal, en fait, c'est normal qu'il dise ça à l'Humanité.
02:17 - C'est que, aujourd'hui, la crédibilité du président de la République est très entamée.
02:20 Il peut dire ce qu'il veut, je crois que les Français ne l'écoutent plus.
02:22 Et donc, qu'il dise ça à l'Humanité, de me dire à l'inverse au journal du dimanche, etc.,
02:27 tout le monde, honnêtement, s'en moque.
02:29 - Mais ce qui est vrai, en tout cas, c'est que l'arc républicain, selon Gabriel Attal,
02:34 et il n'a pas tort, d'ailleurs, c'est une bonne définition, c'est l'hémicycle,
02:37 et le président de la République, manifestement, n'est pas sur cette ligne.
02:40 Ce qui est quand même dommage, lorsque les deux premiers personnages de l'État ne sont pas d'accord.
02:44 En tout cas, on se met à Cathy. Bonjour, Cathy.
02:47 - Ah, coucou, Pascal ! Après, chez moi, c'est du lourd !
02:51 - Je n'ai pas saisi exactement ce que vous m'avez dit.
02:54 - C'est-à-dire que c'est un honneur de vous avoir, quand même.
02:58 - Ah, mais je ne connaissais pas l'expression.
03:00 - C'est pas tous les jours.
03:01 - Un honneur, je n'irai pas jusque-là, mais en tout cas, moi, c'est un honneur pour nous,
03:03 surtout que vous nous appeliez, Cathy.
03:05 - En tout cas, je suis très, très ravie de vous avoir en attendant.
03:10 - Et vous vous appelez d'où ?
03:12 - Je suis dans la région du Var, exactement.
03:15 J'habite la ville de Yerre, à côté de Toulon.
03:18 - Ah, mais moi, je connais très bien Yerre, un peu, en tout cas,
03:21 puisque j'ai un oncle qui habite à Yerre, figurez-vous.
03:24 - Bon, alors, à ce moment-là, quand vous allez passer par là...
03:26 - L'oncle Philippe !
03:27 - Ah, exactement, exactement.
03:29 - Mais il n'y a qu'un Philippe, en plus, qui habite à Yerre, donc c'est très facile.
03:34 Vous allez pouvoir le retrouver immédiatement.
03:37 C'est le frère de ma maman, il habite Yerre.
03:40 - Ah, ben alors là, franchement, et puis moi, vous allez facilement me retrouver.
03:44 - Et bien oui, et puis j'ai une petite cousine, et puis un cousin aussi qui habite là-bas.
03:50 - Donc, Pascal, pas d'excuses, hein. Si vous défendez, pas d'excuses.
03:53 - Ben, je... Bon. Alors, que pensez-vous des propos d'Emmanuel Macron ?
03:57 - Comme d'habitude, franchement, égal à lui-même, bidon,
04:01 parce que de toute façon, il n'apprenne en rien du tout.
04:05 Moi, de toute façon, pour ma part, il m'apprenne en rien du tout.
04:09 Parce que le RN est légitime. J'ai voté pour le RN.
04:14 Donc, ben écoutez, si ça lui pose un problème,
04:18 il aurait dû réfléchir depuis très longtemps,
04:21 parce que le retour de veste qui nous fait de longue en fonction des personnes avec qui il parle,
04:27 ben oui, ça marche plus. Ça ne marche plus.
04:30 Mais ça n'a jamais fonctionné, de toute façon.
04:32 Ils essayent toujours de nous faire croire qu'ils sont, comme ils disent, illégitimes.
04:41 Eh ben, M. Macron, lui, il est légitime. En quoi, lui ? Il se prend pour qui ?
04:47 - Il est légitime et président de la République. Il a été élu comme tel.
04:50 - Oui, bien sûr. Il a la fonction. On dira ça comme ça. Il a la fonction.
04:55 - Il a été élu par le peuple français.
04:58 Mais ce qui m'intéresse, Cathy, vous votez RN depuis combien de temps ?
05:03 - Depuis pas mal de temps. Dans le 20, de toute façon, ils offrent un bon score.
05:09 - Vous votiez déjà, jadis, pour Jean-Marie Le Pen ?
05:12 - Ah non. Par contre, non.
05:14 - Donc là, vous êtes votre itinéraire politique, vous êtes plutôt de la famille de droite, j'imagine ?
05:19 - Oui, tout à fait. La droite, ma gestion.
05:23 - Vous avez quel âge, Cathy, sans indiscrétion ?
05:25 - J'ai 56 ans.
05:27 - 56 ans. Donc la première fois que vous avez voté pour une élection présidentielle, c'était en 88 ?
05:31 - Tout à fait.
05:32 - Donc vous avez dû voter Jacques Chirac, peut-être, en 88 ?
05:35 - Oui, tout à fait. Il m'a déçu.
05:37 - Et vous avez voté Chirac encore en 95 ?
05:40 - Non, blanc. M'a saoulé.
05:43 - En 95, vous ne l'avez pas élu président de la République en 95.
05:49 Déjà, vous avez pris votre distance.
05:51 - Bien sûr, parce que nous ne sommes pas des lapins de trois semaines.
05:55 Vous savez, ils ont beau faire l'ENARC, nous on y est aussi dans l'ENARC.
06:00 Tous les jours, on voit bien.
06:01 - Et qu'est-ce que vous faites dans la vraie vie, Cathy ? Vous travaillez ?
06:04 - Je suis éducateur sportif.
06:07 - Ah, quel sport ?
06:09 - Fitness.
06:10 - Fitness. Ah ben donc là, vous devez être en pleine forme.
06:13 - Tout le temps. Et en plus, je suis en rémission d'une maladie en ce moment.
06:19 Et je vous prie de croire que je suis en train de manger cette maladie.
06:25 Et j'ai repris personnellement le sport avant de reprendre les cours.
06:29 Parce que c'est vrai que là, j'ai fait un gros souci de santé.
06:35 C'est-à-dire que j'ai eu un cancer et là, j'ai échoué.
06:40 Mais là, je suis de nouveau en pleine forme.
06:43 - Vous êtes en rémission, c'est ce qui est important.
06:45 Vous avez subi, j'imagine, des traitements assez lourds.
06:49 - Je suis en plein traitement. Je suis en plein dedans.
06:53 - Bon, ben en tout cas, bon courage à vous.
06:57 - Ah ben, vous savez, les sportifs, Pascal, ils ont le mental.
07:01 - Je suis d'accord avec vous. Il le faut dans cette épreuve.
07:04 - Et le sport, voilà. Et de toute façon, quelle que soit la maladie,
07:08 si vous avez déjà une bonne structure et le mental,
07:12 je vous promets que ça, à 80% déjà, l'affaire est pliée.
07:16 - Merci beaucoup, Cathy. Je pense qu'Anick validera tout ce que vous venez de dire.
07:20 - Absolument. - Parlez dans le micro.
07:23 - Absolument. Elle est pleine d'énergie, cette personne.
07:26 - Je vous embrasse, Cathy. Merci et bonne journée à vous.
07:28 - Au plaisir, Pascal. Et on vous adore.
07:31 - Vous êtes gentille. Merci.
07:33 - Au plaisir. - Je vous en prie.
07:36 - Au plaisir. - Dans cette belle ville de hier.
07:39 - Non mais c'est important, l'énergie. Vous avez de l'énergie.
07:42 - Absolument. Je me pose pas de questions le matin. J'y vais.
07:45 - Ça vous fait plaisir ? - Oui, il faut aller, j'y vais.
07:48 - Mais quand on dit sérieusement, quand on dit ne pas se poser de questions,
07:51 vous vous en posez quand même forcément des questions.
07:54 Il y a toujours des... Vous vous dites "est-ce que j'ai bien fait ou pas ?"
07:58 - Oui, mais je me dis que j'ai des objectifs. Je dois atteindre mes objectifs.
08:01 Tous les jours, j'ai des objectifs. - Tous les jours ? Mais alors c'était quoi l'objectif de ce matin ?
08:04 - Quand j'étais commerciale, j'avais mes objectifs. De réussir des bains, c'est la même chose.
08:08 - Mais ce matin, c'était quoi l'objectif ? - C'était de venir ici.
08:11 Donc je me suis levée, on s'est levées de très très très tôt, à 6h.
08:14 J'ai organisé tout le petit déjeuner, tout le départ.
08:18 Tout était prêt, tout était bien carré. Il faut qu'on soit là.
08:21 - Et le petit déjeuner, alors qu'est-ce que c'est l'organisation bien carré du petit déjeuner ?
08:25 - Le petit déjeuner de Joël que je lui ai fait.
08:28 - Ah parce que vous lui faites son petit déjeuner ? - Tous les jours, oui.
08:30 Et je lui presse ses oranges aussi. Les oranges pressées l'hiver.
08:34 - Oh là là, c'est bien que vous lui pressiez ses oranges.
08:37 - Non, les oranges pressées.
08:40 - Pourquoi je reste à presser ? - Et bien sûr.
08:42 Et alors il a eu quoi ce matin au petit déjeuner ?
08:44 - Il a eu ses flocons d'avoine, et puis après...
08:47 Non, pas l'orange pressée ce matin. Les flocons d'avoine.
08:50 Et puis il a pris du café parce que j'ai pas eu le temps de faire du thé.
08:52 - Ah parce que vous lui faites du thé. Vous prenez soin de sa santé.
08:55 - Oui, absolument. - Bon ça c'est bien.
08:56 Et c'est vous qui êtes levé la première le matin ?
08:58 - Ah bah toujours, évidemment. Tout le temps.
09:00 - Parce que lui, il dort un petit peu. - Bah oui, beaucoup.
09:03 - Et vous êtes... beaucoup ? - Et ça m'agace.
09:04 - Pourquoi ça vous agace qu'il dort ? Il a pas le droit de dormir.
09:07 - Et bah parce que moi je suis une lefto et tout le monde devrait se lever tôt.
09:10 - Allez, 5h du matin, rendez-vous.
09:12 - Mais qu'est-ce que ça peut faire qu'il soit pas levé ?
09:15 - Ah bah oui mais...
09:16 - Mais qu'est-ce que ça... S'il a envie de dormir un peu plus ?
09:18 - Ah mais évidemment que j'accepte. Je suis bien obligée d'accepter.
09:21 - Bah bien obligée. Il a le droit de dormir quand même.
09:23 - Ah mais oui, oui, oui. - Qu'est-ce que ça peut faire qu'il soit pas debout pendant 2h ?
09:25 - Mais moi je me couche plutôt tard parce que...
09:27 - Entre le moment où elle dort et le moment où je me couche, c'est le seul moment où je suis tranquille.
09:31 - Bah oui, bah évidemment.
09:33 - Bah voilà parce que vous, vous couchez tôt le soir ?
09:35 - Ah oui, oui. Bah oui, à 9h, moi je suis KO là. J'ai terminé là.
09:38 - Oui, je comprends. - Je me suis excitée toute la journée.
09:40 - Et vous regardez pas un petit film le soir ? Vous écoutez pas la radio ?
09:43 - Mais je m'endors, je m'endors. - Ah oui, oui.
09:44 - Ah bon ? - Oui. Je vous écoute, vous.
09:46 - Et puis après, je passe un petit peu sur Hanouna, puis je crois qu'après c'est bon là.
09:49 - Vous passez sur Hanouna. Bah oui.
09:54 Après c'est les oranges de Joël et puis passez sur Hanouna.
09:57 Vous avez une vie sympa.
09:59 - Annick Présidente !
10:03 - Annick Présidente ! Non mais, et alors il se lève à quelle heure le matin ?
10:06 - À 9h, je commence à dire "faut se lever, faut se lever".
10:10 - Ah ça va, à 9h. - Et c'est bien 9h.
10:12 - Mais il aura ce matin-là. - Mais il a rien à faire.
10:14 Mais vous êtes gentils, vous êtes pas son prof enfin ! Vous êtes gentils, vous êtes pas son...
10:17 - Non mais attends, attends, attends. - Et Annick, vous avez 3h tranquille.
10:19 - Il fait ce qu'il veut surtout. - Et je m'active le matin justement.
10:23 - Et entre 6h et 9h, qu'est-ce que vous faites ?
10:25 - J'ai mes objectifs réguliers. Ranger ma maison, faire les courses, faire la liste, passer mes coups de fil, régler ça.
10:33 - Ah c'est Jean-Denis Martin, il a un coup de poing les mecs, que vous appelez !
10:35 "Allô, c'est Annick ! Tu dors ? Arrête avec toi !"
10:39 - Mais non, mais j'appelle et lève tôt.
10:41 - Ah oui, c'est bien. Moi j'adore la vie des gens en fait.
10:44 - Oui je vois ça. - Mais c'est vrai, c'est formidable de savoir ce que font les gens.
10:47 C'est vous qui faites tout à la maison ou vous êtes aidée par une employée de maison ?
10:51 - Je fais tout et je la supporterai pas.
10:53 - Ah oui, donc vous faites le ménage, tout ?
10:56 - Il sait même pas où est l'aspirateur.
10:58 - C'est fou, mais le problème c'est que je lui propose de faire des choses, mais il faut le faire tout de suite.
11:01 Moi je mets un planning, j'intègre ce qu'elle a à faire, non planning.
11:05 - Bah oui, bon, écoutez, il est 12h, action réaction.
11:09 Vous allez au cinéma de temps en temps ? - Non, je suis pas cinéphile.
11:12 - Et vous allez au théâtre un petit peu ? - Non.
11:14 - Bon, on vit à Fontainebleau, on est dans la campagne là-bas.
11:17 - À Fontainebleau, il n'y a pas de théâtre, il n'y a pas de cinéma.
11:19 - On est jamais là, on sait jamais où on est.
11:22 On sait pas où on vit.
11:24 - On sait pas comment on vit.
11:26 Il est 12h15, à tout de suite.
11:28 - Très bon début d'après-midi sur Europe 1 avec Pascal Praud, 11h à 13h.
11:31 - Europe 1. - Pascal Praud et vous.
11:33 - Merci d'avoir regardé sur Europe 1.
11:35 - Rik Azaray, vous vous rendez compte, Rik Azaray ?
11:42 C'est l'anniversaire de la naissance de Rik Azaray.
11:44 Elle est née le 19 février 1938, mais elle nous a quittés, Rik Azaray.
11:48 C'était une vraie vedette.
11:50 - Elle nous a quittés en 2020.
11:52 - Exactement, dans les années...
11:54 On peut saluer son mari qui écoute régulièrement Europe 1
11:57 et qui effectivement aime se souvenir forcément
12:03 et rendre hommage à celle qui fut son épouse aussi longtemps.
12:06 Nous avons... Alors, monsieur Guenex ?
12:10 - Vous allez bien ? Ça va ?
12:12 - Oui, mais on ne vous entend pas aujourd'hui.
12:14 - Vous savez que c'est difficile de passer après le phénomène Annick.
12:17 - Oui, qui est avec nous.
12:19 - Je pense qu'Annick pourrait être une formidable chroniqueuse de télévision.
12:23 Seriez formidable, Annick.
12:25 - Pas sûr.
12:27 - Seriez formidable.
12:29 On a terminé avec le sujet Rassemblement national.
12:31 - On est avec Christian, justement, sur ce sujet.
12:33 - Sur ce sujet. - Exactement.
12:35 - Alors, je rappelle, le Rassemblement national ne s'inscrit pas dans l'arc républicain,
12:38 selon Emmanuel Macron.
12:40 Donc, on appelle Christian. Bonjour, Christian.
12:42 - Oui, bonjour, Pascal.
12:45 En premier, je voulais quand même souhaiter un propre rétablissement
12:49 à la personne qui habite hier, je pense.
12:53 - Hier.
12:55 Plus que hier.
12:57 C'est moi qui habite hier.
12:59 Mais elle, elle habite hier.
13:01 - Oui, oui. J'ai fait mes classes là-bas.
13:05 - Ah oui, bien sûr.
13:07 C'est près de Toulon, vous étiez dans la marine, peut-être ?
13:13 - Pas du tout, j'étais artilleur.
13:15 - Ah oui ?
13:17 - Ah, vous ne saviez pas.
13:19 Il y avait un régiment d'artilleurs.
13:21 - Ah, il y a des artilleurs. Parce qu'à Toulon, c'est plutôt des marins.
13:23 - Oui, et qui formaient tous les artilleurs,
13:27 c'est-à-dire tous ceux qui défendaient les bases stratégiques.
13:29 - D'accord.
13:31 - Il n'y avait que pour le déplacement de la bombe du clé, entre autres, sur les Mirages.
13:35 - J'ai entendu.
13:37 Mais alors là, pour l'arc républicain, quelle est votre position ?
13:41 - Alors Macron, là, il fait encore du Macron.
13:43 Alors, il lance une chose pour dénigrer le RN,
13:49 et je ne suis pas RN, alors c'est pour dire.
13:51 Il dénigre, bon...
13:53 Mais comme il a réussi avec la NUPES, c'est plus son adversaire direct,
13:57 maintenant il va se baser sur un adversaire direct, le RN,
14:01 qu'il a mis en place et qui fait voter RN.
14:05 Je trouve quand même que c'est un petit peu...
14:09 - Est-ce que vous trouvez que le RN est dans l'arc républicain ou pas ?
14:13 C'est la question que, légitimement, on peut poser après les propos d'Emmanuel Macron.
14:17 - Oui, non mais si le peuple a mis en place des députés, c'est par des élections.
14:23 Donc c'est la voix du peuple qui a mis des députés.
14:27 Bon, malheureusement, il y en a beaucoup trop pour le RN,
14:29 mais bon, ça c'est mon point de vue personnel.
14:31 - Il n'y a rien à redire sur la position, alors que vous êtes de la France Insoumise,
14:35 et vous êtes plutôt sur la position d'Emmanuel Macron.
14:37 - Je ne suis pas sur la position d'Emmanuel Macron, pardonnez-moi.
14:39 C'est ça qui est intéressant.
14:41 - Non, non, mais c'est pour moi, je parle comme mon nom,
14:47 je suis de la France Insoumise,
14:49 je dis simplement que si on veut respecter nos élus,
14:53 et la présidence, si elle veut respecter l'Assemblée nationale,
14:57 il faut respecter le choix, même si ce n'est pas forcément...
15:05 Donc, je me dis que c'est encore un jour,
15:09 comme disait M. Alliaud, un jour il dit dans un sens,
15:13 le lendemain il dit dans un autre.
15:15 - Non mais c'est vrai que le Président de la République,
15:17 et souvent, M. Macron varie.
15:19 Je ne dis pas souvent "Macron varie",
15:21 parce que ce serait irrespectueux.
15:23 - Vous êtes d'accord avec moi, c'est très bien.
15:25 - On est d'accord, on peut être d'accord, même si on n'en est pas d'accord sur tout.
15:29 On peut de temps en temps, si vous me dites que le ciel est bleu,
15:31 et qu'il est bleu, je ne vous dirai pas qu'il est jaune.
15:35 Bon, qu'est-ce que vous faites aujourd'hui, Christian, vous êtes en vacances ?
15:39 - Alors, je suis retraité, donc des grandes vacances.
15:42 Mais je suis toujours occupé avec la France Insoumise.
15:44 Là, ce matin, j'étais en soutien des infirmiers qui étaient en grève dans une clinique,
15:50 la clinique Saint-Martin-sur-Camp,
15:52 qui est en grève justement pour une augmentation de salaire.
15:56 Donc, on s'aperçoit quand même avec eux pour les soutenir.
16:01 - Olivier Guenec ?
16:02 - Je les soutiens.
16:04 - Christian me disait au téléphone qu'il avait un message à faire passer à Annick.
16:08 J'espère qu'il aura le courage de le faire maintenant !
16:10 - Ah oui, parce que vous avez eu un petit échange, je crois, tous les deux.
16:15 Qu'est-ce que vous voulez dire à Annick, Christian ?
16:17 - Alors, c'est surtout un énorme bon courage.
16:21 Je crois que c'est Joël, son mari.
16:24 - Oui, oui, vous n'y croyez pas ?
16:26 - Je comprends qu'il se réveille beaucoup plus tard,
16:32 parce que la journée doit être un peu fatigante.
16:35 - Non, mais vous ne savez pas, vous, si vous ne vivez pas avec moi.
16:37 Vous n'en savez rien.
16:38 - Vous me rassurez-vous, on est d'accord sur l'essentiel politiquement.
16:40 - Avec ce que vous retracez, vous êtes hyper, comment on peut dire, hyper actif.
16:49 Et c'est vrai que pour la personne qui a envie de vous suivre,
16:52 l'intérêt de prendre de la vitamine.
16:54 C'est vrai que les jus d'orange peuvent apporter un bien à Joël.
16:58 - Non, mais tout va bien, monsieur, tout va très bien.
17:00 Ne vous inquiétez pas.
17:02 Venez avec moi vivre pendant une semaine, vous allez voir un petit peu.
17:05 Je vais vous mettre un petit stage.
17:07 Venez en stage.
17:09 - Je serai obligé de turdoser le Doliprane.
17:13 - Non, non, pas du tout, monsieur, pas du tout.
17:16 Je vais vous appeler.
17:17 - Même déjà au téléphone, vous avez une voix tellement portante
17:21 que franchement, je suis obligé de l'éloigner.
17:24 - Non, non, non, non, non, non, non, non, non.
17:27 Non, non, il faut essayer.
17:28 - Non, mais je blague, je blague.
17:30 - Moi aussi, moi aussi.
17:31 - Mes mots sont toujours dans le respect, c'est de la blague.
17:34 - Mais bien sûr, monsieur, mais tout à fait.
17:36 Mais tout à fait, on l'a bien compris comme ça.
17:38 - Et votre vie amoureuse, vous, Christian, allez.
17:40 - Le conseil que je pourrais donner quand même à Annick,
17:44 c'est qu'elle continue le café, surtout pas le thé pour Joël.
17:47 Le café, ça va être un excitant pour pouvoir,
17:49 parce que là, il faut qu'il arrive dans le début de la journée,
17:52 à 9h, dans un état d'esprit et de forme surnommé.
17:57 - Et vous avez bien jeûné.
17:59 - Et quand il se réveille à 9h, quand il peut faire un...
18:01 - Il met des boules de caisse dans la journée.
18:03 - Bien sûr.
18:04 - À mon avis, il met des boules de caisse dans la journée
18:06 pour pas vous entendre.
18:07 Et là, il passe une bonne journée.
18:09 - Et vous, votre vie amoureuse, elle est comment ?
18:12 - Elle est très bien.
18:14 Elle est très bien.
18:15 Elle est très bien parce que ma femme, elle dit rien.
18:18 - Ah bah, elle m'entend pas.
18:21 - Non mais qu'est-ce que ça veut dire ça ?
18:24 Ma femme est très bien, vous vous rendez compte ?
18:25 Non mais moi, je ne valide pas ce propos qui vient d'être tenu.
18:28 À la France Insoumise, vous avez le respect des femmes, c'est bien.
18:31 Ma vie est très bien parce que ma femme ne dit rien.
18:34 - Sois belle et tais-toi.
18:36 - Sois belle et tais-toi.
18:38 - C'est un nicomasculin en fait, Christian, c'est ça ?
18:40 - Ah oui, en fait, c'est comme ça.
18:41 - En même temps, on pourrait écouter le concerné Joël aussi.
18:44 - Mais quand il se réveille à 9h comme ça, il est en forme.
18:47 - Je ne l'entends pas.
18:48 - Il est en forme peut-être pour faire un petit câlin quand il arrive à 9h.
18:50 - Ah non mais déjà, il faut qu'il se réveille.
18:53 - Il faut qu'il émerge.
18:54 - Bah oui, mais justement, il a un petit câlin à 9h.
18:56 - Ah écoutez, ma journée est déjà à moitié faite, alors vous savez.
18:59 - À 9h, la journée est à moitié faite.
19:01 - Mais je vais vous dire, c'est pas l'heure.
19:02 C'est pas l'heure.
19:03 9h, c'est pas l'heure.
19:04 - 9h, c'est pas l'heure.
19:05 Mais en fait, c'est toujours le problème lorsqu'on vit avec les uns et les autres.
19:10 C'est comment dire, l'autre a le droit de vivre en fait, sans qu'on entre forcément
19:18 tout le temps dans sa vie.
19:20 Il a le droit d'avoir des choix différents.
19:22 - Ah mais il les a, il les a ses choix.
19:24 - Oui, j'ai bien compris, mais est-ce qu'il a le droit de faire des choses sans vous par exemple ?
19:29 - Ah bah bien sûr qu'il fait des choses sans moi.
19:31 - Oui, dormir.
19:32 - Je ne bougeais pas moi.
19:34 - Qu'est-ce qu'il fait Joël de temps en temps ?
19:38 - Bah je fais beaucoup de sport encore.
19:39 - Et moi pas du tout.
19:41 - Et précisément, je fais beaucoup de marches en forêt et justement c'est un des endroits
19:45 où je suis tranquille.
19:46 - Et moi pas du tout.
19:49 - Mais il serait malheureux sans vous Joël.
19:50 - Mais bien sûr.
19:51 - C'est ça la vérité.
19:52 - Quand même, ça fait 54 ans que je suis avec elle.
19:55 - On blague comme ça, mais bien sûr, il serait plus malheureux peut-être que...
20:01 Et puis vous aussi vous serez malheureux sans lui.
20:03 - Et si j'aimais acheter une culotte de sa vie alors ?
20:04 Si je vois qu'il est tout acheté, je gère tout.
20:07 Il perd son set alors.
20:08 - Oui, il n'avait pas de culotte du tout.
20:09 - Ni une paire de chaussettes alors.
20:12 - Ah oui, c'est vrai, vous n'avez jamais acheté une culotte ? Vous ne savez rien faire ?
20:16 - Si.
20:17 - Non, il n'a jamais fait.
20:19 - Autre chose, effectivement.
20:20 - Non mais c'est un poète.
20:21 - Mais oui.
20:22 - C'est un scientifique.
20:23 - Ah bah oui, il est dans son monde.
20:25 - Et bah il a raison d'être plus dans son monde que dans le vôtre.
20:29 Je vous le dis, il est 12h28.
20:30 La pause à tout de suite.
20:32 - Vous écoutez Pascal Frey, vous sur Europe 1.

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