• l’année dernière

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Jean-Jacques Debout.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur des grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europain, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:05 - Et de 11h à 13h, vous réagissez avec Pascal Praud, 0180 20 39 21.
00:09 Posez vos questions aussi à notre invité, nous recevons ce matin Pascal, Jean-Jacques Debout sur Europain.
00:13 - En casquette à galons dorés, en capote à boutons dorés, tout au long des jeudis sans fin...
00:22 - Quand j'étais enfant, je ne pouvais pas écouter cette chanson sans être triste, évidemment, parce qu'on n'avait pas envie, forcément, d'être ce petit garçon en casquette et en boutons dorés.
00:36 C'est le premier succès, on est en 1959, donc c'est quand même un titre qui a 64 ans.
00:45 Et j'étais à l'époque, j'étais rentré comme coursier à l'âge de 15 ans chez Raoul Breton, l'éditeur...
00:54 - Le fameux Raoul Breton qui a disparu, parce que les noms que vous allez prononcer pendant cette émission, plus personne ne les connaît.
01:01 - Ah non, forcément, mais sans vous Pascal, je n'aurais pas eu l'occasion de parler de Raoul Breton,
01:07 qui a été le plus grand découvreur de vedettes de la chanson de cette époque-là.
01:18 C'est lui qui a épaulé Edith Piaf pour qu'elle y arrive, du temps où elle était encore la Môme Piaf.
01:26 Sa secrétaire l'a quittée parce qu'elle avait envie de chanter, à force d'entendre dans son édition tout le monde chanter,
01:32 s'est dit peut-être que je peux chanter aussi. Elle venait de rencontrer un homme qui avait une pâtisserie à Montmartre, rue du Montcenis,
01:40 et elle dit "oh, ça ferait un cabaret formidable", alors il lui dit "mais pourquoi tu me dis ça ?"
01:44 Lui dit son mari, qui était le père du fameux Pierre Billon.
01:50 Et elle lui dit "oh, je suis chez un éditeur, il me dit..."
01:56 Et surtout Charles Trenet m'a entendu, je fredonnais parce que je lui tape les manuscrits de ses chansons à l'édition,
02:03 et puis des fois je suis obligé de chanter pour voir si le texte va bien sur la musique.
02:08 Et Charles m'a dit un jour "mais Henriette, vous perdez votre temps ici, avec la voix que vous avez, vous devriez chanter."
02:14 Et maintenant j'ai envie de monter un cabaret, et son mari lui dit "pourquoi pas ?"
02:18 Et puis ils ont monté le fameux cabaret, et c'est devenu "Chez Patachou", où elle coupait les cravates des américains qu'elle accrochait derrière son bar.
02:26 - Patachou, c'est un nom qui ne dit pas grand chose à la jeune génération, ça a été une chanteuse à succès,
02:33 c'est la mère de Pierre Billon, et qui est Pierre Billon ? C'est l'un des auteurs de Johnny, et de Michel Sardou également,
02:41 parce qu'en ce moment il est sur scène avec Michel Sardou.
02:44 Alors tous ces gens-là vous les avez connus ? - Bah lui je l'ai vu naître déjà, Billon.
02:48 - Oui ? - Oui ! Je l'ai vu il avait quoi, deux ans ?
02:52 - Bon, et vous avez écrit évidemment pour Johnny, pour Sylvie, vous avez... pour Sardou ? Je suis pas sûr que vous ayez travaillé...
03:00 - Pour Sardou j'ai écrit, mais pour les émissions de Mariti et Gilbert Carpentier.
03:04 - Bon, alors parce que c'est ça aussi cette partie Mariti et Gilbert Carpentier dont on va parler, parce que...
03:09 - J'ai écrit 11 ans pour eux.
03:10 - Vous vous réunissiez le lundi, ils habitaient sur le jardin du Luxembourg, avenue Guignem, Mariti, Gilbert, voilà.
03:18 Et quand vous racontez cette période-là, ce qui est tout à fait étonnant c'est le côté très artisanal,
03:24 il n'y a pas d'attaché de presse, tout le monde est convoqué si j'ai bien compris le lundi matin,
03:28 pour imaginer l'émission du samedi, on est à cinq jours de l'émission, c'est pas 15 jours avant, 3 semaines avant, c'est à 5 jours avant !
03:34 - Et les réunions évidemment, il y en a qui partaient, d'autres qui arrivaient, d'autres qui arrivaient du théâtre,
03:39 parce que Mariti aimait... Gilbert évidemment, aimait mélanger les chanteurs-vedettes de l'époque avec les comédiens qui jouaient au théâtre le soir.
03:50 Alors moi j'écrivais pour Jacqueline Mayamb, je lui faisais un duo, qu'elle chantait avec Joe Dassin,
03:55 ça avait un côté quand même un peu surréaliste, mais tout ça marchait très bien parce qu'on était tous copains,
04:00 et il n'y avait pas un agent qui vient et qui disait "oui mais alors combien on aurait...",
04:04 parce que maintenant tu peux plus faire ça, c'est des émissions qu'on ne pourrait pas refaire.
04:08 - Exactement, et c'est vrai que Jean-Claude Brielly est présent, Carlos est présent, Jacques Charron, Jacqueline Mayamb,
04:15 tous ces gens, Jacques Charron, qui se souvient de Jacques Charron qui est mort extrêmement jeune,
04:19 il a démarré en 1975, il avait 55 ans, absolument formidable, Jean-Pierre, tous ces comédiens-là sont présents dans ces émissions,
04:26 en tout cas nous on a grandi avec ces émissions, ça s'appelait "Top A", et puis après c'est devenu numéro 1 sur TF1,
04:33 quand TF1 a été créé en 1975.
04:35 Bon, je salue grand spécialiste de la chanson française, DJ Fab, Fabrice Laffitte qui est avec nous,
04:41 DJ Fab, c'est DJ.
04:43 - Bonjour Pascal, et puis je voulais rappeler... - Raoul Breton !
04:46 - Pardon ? - Vous m'avez dit un mot sur Raoul Breton...
04:49 - Oui, en fait, Jean-Jacques a reçu le premier prix de la SACEM, Raoul Breton en 1966,
04:54 c'était le premier lauréat de cette récompense.
04:56 - Oui, oui, je m'en souviens, il avait été remis par Jean-Louis Tournier qui était le président de l'époque,
05:02 et qui est enterré à 1 km de chez moi où j'habite à la campagne.
05:07 - Oui, alors là où vous habitez, il faudrait dire, vous avez eu combien de maisons Jean-Jacques Debout ?
05:12 - 24 ! - 24 maisons, donc ça c'est la dernière, celle-là ?
05:16 - Celle-là c'est la dernière en fait, c'est la maison de ma grand-mère que j'ai réussi à racheter,
05:20 où j'avais passé mon enfance, parce que pendant la guerre je suis né en 40,
05:25 et ma mère avait peur à Paris, on habitait Cours de Vincennes,
05:28 et elle avait très peur, et mon père un jour il a dit "ben je vais vous emmener dans la maison de ma mère",
05:34 donc de ma grand-mère, qui était comme on dit "écrivaine",
05:39 moi j'ose plus dire ce qu'on dit maintenant parce que je trouve que le mot est horrible,
05:44 comment ils appellent les femmes qui écrivent ?
05:47 - Écrivain, on dit "bien vous pouvez dire écrivaine" ou "autrice"
05:50 - Non, non, ils appellent des, je sais pas quoi, un nom, "autrice", "autrice" !
05:53 - Oui, ben "autrice", on dit bien "ctrice", on peut dire "autrice" !
05:57 - Bon, mais bon, on marque une pause, cher Jean-Jacques Debout,
06:00 moi je préviens l'auditeur, moi je suis très client de Jean-Jacques Debout,
06:04 donc c'est simple, je peux lui poser une question,
06:07 et puis après je peux l'écouter pendant deux heures tranquillement !
06:09 - Jusqu'à 13h, il faut le dire !
06:11 - Je suis très client de Jean-Jacques Debout,
06:13 et voilà, parce qu'il y a une fantaisie, un charme, un talent,
06:17 et puis une poésie, peut-être, qui arrive d'un autre moment.
06:21 Il est 11h12, on est avec Géraldine Hamon, que je salue,
06:25 et on est avec, il pourrait presque être un enfant de Jean-Jacques Debout,
06:30 Olivier Guedec, parce qu'il y a cette poésie chez vous,
06:34 et cette fantaisie, des choses qui vous échappent,
06:36 quelque chose qui vous dépasse, et qu'on appelle parfois "la grâce" !
06:40 - Pascal, Jean-Jacques Debout devait rester avec nous jusqu'à à peu près 45, c'est ça ?
06:44 - Non, il reste jusqu'à, chez Sophie Davant !
06:46 - Voilà, c'était ma vague, merci !
06:48 - Il reste jusqu'à 18h, exceptionnellement, il va faire toutes les émissions de rentable !
06:52 - Vous m'avez volé la vague, allez, super !
06:53 - Il est 11h12, à tout de suite !
06:55 - Et pour poser vos questions à Jean-Jacques Debout sur Europe 1,
06:58 vous composez ce numéro de téléphone !
07:21 - Jean-Jacques, ça c'est vous ! - Oui !
07:23 - Musique et paroles ? - Paroles et musiques !
07:25 - Et gros succès de Johnny au début de sa carrière !
07:28 - Oui, puisqu'il a vendu près de 3 millions d'albums de la musique du film,
07:33 c'est son premier long métrage, qui s'appelle "D'où viens-tu Johnny ?"
07:37 Et alors, j'étais à table avec lui à Castelnaudary,
07:42 parce qu'il avait rendez-vous, Réventura était le producteur,
07:45 et Réventura lui avait dit "Je dîne avec toi et je t'amène ton metteur en scène !"
07:50 On attend, Johnny sort de scène, c'était comme d'habitude,
07:55 le panier à salade qu'il leur amenait des arènes,
07:59 c'était les arènes de très très proche de Castelnaudary.
08:03 - "Panier à salade", c'est évidemment la police,
08:05 je le dis pour une expression, parce que les plus jeunes ne savent pas forcément ce que c'est.
08:09 - Et alors Réventura lui dit "Non, non, t'as pas le temps d'aller dans ta chambre !"
08:13 Réventura arrive, il descend, j'ai été le sonner, il arrive et tout.
08:17 Et alors, arrive à la table, on mangeait dehors parce qu'il était très beau,
08:21 et puis un homme arrive, il ressemblait un peu à Léo Ferré,
08:26 mais en plus grand, avec des cheveux blancs partout, partout.
08:29 On avait l'impression qu'il arrivait vraiment d'une autre planète,
08:32 et surtout d'une autre époque.
08:34 Et Johnny se penche contre moi, puis il me dit "Qui c'est celui-là ?"
08:38 Je lui dis "C'est le monsieur qui a fait Napoléon, Abel Gance !"
08:43 "Quoi ? Il a fait Napoléon ?"
08:45 Je lui dis "Oui, oui, le Napoléon d'Abel Gance, c'est Abel Gance !"
08:48 "Tu te rends compte la chance que t'as d'avoir Abel Gance
08:51 comme metteur en scène pour tourner dans ton premier film ?"
08:54 Il me dit "Oui, mais tu crois qu'il l'a connu ?"
09:00 Il me demandait s'il avait connu Napoléon,
09:03 tellement il faisait vieux, ça paraissait normal de demander ça.
09:06 - Bon, on va échanger avec des auditeurs, et on est avec Fanny je crois.
09:12 Bonjour Fanny !
09:13 - Bonjour Pascal, bonjour Jean-Jacques !
09:15 - Merci Fanny, est-ce que vous êtes fan comme nous de Jean-Jacques Debout ?
09:18 Est-ce que vous avez envie de lui poser des questions ?
09:20 - Alors moi, déjà d'une toute petite aparté Pascal, si vous me permettez,
09:24 parce que je vous appelle de Paris, mais j'aurais très bien pu vous appeler,
09:27 alors non pas de la Sosay, mais des dunes à Bretignolles-sur-Mer.
09:30 - Ah, les dunes de Bretignolles !
09:33 Tout ça a été construit, mais quand on sortait de la Sosay jusqu'à la plage,
09:37 il n'y avait rien quand j'étais enfant !
09:39 Et maintenant il y a des maisons partout dans les dunes.
09:42 - En fait voilà, moi depuis des années je passe mes vacances là-bas.
09:45 Bon, c'était une petite aparté, parce que je faisais écho à l'auditeur
09:49 que vous avez eu hier de Saint-Gécois-de-Vie.
09:51 Alors Jean-Jacques, je reviens, bonjour Jean-Jacques !
09:53 - Bonjour !
09:54 - Alors moi, déjà je rejoins complètement Pascal,
09:57 parce qu'en fait on se régale quand on vous écoute raconter toutes vos anecdotes.
10:01 Et c'est vrai que moi j'ai eu la chance,
10:04 alors déjà je suis une fan inconditionnelle de Chantal Goya et de vos spectacles,
10:08 mais j'ai eu aussi la chance d'avoir votre livre l'année dernière à Noël.
10:12 Alors certes, je ne connais pas tous les personnages, toutes les anecdotes,
10:17 mais en tout cas votre livre est top, et on se régale,
10:20 parce que vous racontez toutes ces anecdotes avec passion,
10:25 et même si on ne les connaît pas, votre livre est très actuel.
10:28 - Par exemple, je l'ai dans les mains, "La couleur des fantômes",
10:32 c'est "Talent édition", il a été enlevé par Jacques Mescrine !
10:37 - C'est vrai !
10:38 - Vous avez été enlevé par Jacques Mescrine !
10:40 - Oui, parce que...
10:41 - Parce que c'était votre pote Jacques Mescrine !
10:43 - Du collège de Juilly, je servais la messe, Pascal, avec lui.
10:46 Je servais la messe dans la collégiale du collège de Juilly, chez les orateurs riens.
10:50 C'est un collège qui dépend du collège Massillon,
10:53 où les autobus passent devant du matin au soir.
10:56 - Bon, on marque une pause, et on revient et avec Fanny,
10:59 et avec Jean-Jacques Debout, et peut-être aussi un peu avec Jacques Mescrine.
11:03 A tout de suite !
11:04 - Et pour poser vos questions à Jean-Jacques Debout, vous composez le 01 80 20 39 21.
11:08 La page Facebook "Pascal Proévou" existe aussi !
11:10 - Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
11:13 - Rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proévou.
11:16 Europe 1, Pascal Pro.
11:18 - Pandi, panda, tout le monde dit qu'on sort de Chine.
11:22 Pandi, panda, tout le monde dit qu'on sort de Chine.
11:25 - C'est carrément notre hymne de notre émission, "Pandi Panda".
11:28 Parce qu'on pense beaucoup au panda qui est à Beauval,
11:31 on sait qu'il nous écoute, on a un panda qui nous écoute tous les jours.
11:35 - Et Chantal va la chanter demain au Futuroscope.
11:37 - Mais c'est vrai que votre nom est indissociable bien sûr de Chantal Goya,
11:40 "Pandi Panda", c'est une chanson...
11:42 - C'est ma petite femme, Chantal, j'avais écrit le panda pour elle.
11:45 - Depuis combien de temps ?
11:47 - 60 ans, je crois.
11:49 - Bon, et pas de nuages ?
11:52 - Non.
11:53 De toute façon, il y a eu des nuages dans tous les couples,
11:58 mais depuis le début, elle avait remarqué que déjà,
12:02 elle ne pouvait pas dormir à côté de moi.
12:04 Parce que j'avais tous mes livres, tous mes trucs, le piano, le machin,
12:08 et dès que je l'ai connue, Godard l'a engagée pour tourner avec lui,
12:13 "Masculin Féminin", où elle est sublime.
12:15 Donc il venait la chercher, quelqu'un venait la chercher très tôt le matin.
12:20 - Il était amoureux en plus d'elle, sans doute ?
12:22 - Je pense qu'il a dû avoir un penchant pour elle,
12:25 mais moi j'en avais un aussi.
12:27 Et puis voilà.
12:30 - Vous êtes plus rigolo que Godard ?
12:32 - C'est vrai que j'aimais bien moi, mais je rigolais jamais avec lui.
12:38 - Ce n'est pas l'homme le plus drôle, effectivement, celui de Godard.
12:42 En tout cas, il peut faire preuve d'humour, bien sûr,
12:46 mais il faut surtout l'écouter.
12:48 Je ne suis pas sûr qu'il aimait partager le rire.
12:51 - Une fois, j'avais été chez lui pour parler,
12:54 parce que j'avais fait toutes les chansons du film.
12:57 Et puis, un soir, il m'a dit si on allait casser la croûte chez Lip,
13:03 alors j'avais été avec lui.
13:05 Au fur et à mesure où il buvait des demi, il se décontractait.
13:11 Il avait un humour finalement très suisse.
13:15 Entre les Belges et les Suisses.
13:17 - Très fin, très intelligent, bien sûr.
13:21 Il y a des séquences d'ailleurs où il est à la télé.
13:23 Il est formidable.
13:24 Quand il était arrivé pour remercier la standardiste de la Gomont,
13:28 c'était évidemment très drôle.
13:31 Fanny, qui est de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
13:34 - Non, Brétignolles !
13:36 - De Brétignolles, bien sûr.
13:38 - C'est bien, je connais Brétignolles.
13:40 J'y allais avec mon beau-frère.
13:42 - Ma grand-mère et mon grand-père sont nés à Brétignolles-sur-Mer, en 1907 et 1908.
13:47 - Mon beau-frère, c'était les transports verdiers, à La Rochelle.
13:50 - Il allait chercher des moules, il allait chercher les huîtres, il allait chercher le poisson.
13:57 Il ramenait toute la nuit pour arriver au HAL à l'époque à Paris.
14:01 Il n'y avait pas encore le truc.
14:04 Il faisait ça pour les HAL.
14:06 - Fanny, peut-être une question ?
14:08 - Moi, pas de question.
14:09 J'en profite juste d'être à l'antenne pour remercier vraiment du fond du cœur Jean-Jacques
14:13 pour tout ce qu'il fait, pour les petits, moyens et grands.
14:16 Et notamment, moi je suis une fan de Chantal Goya.
14:18 Je suis à tous ses spectacles.
14:19 J'étais là le 14 octobre et je la suis depuis le début.
14:23 Je n'ai jamais lâché.
14:24 J'y allais petite, célibataire et maintenant avec mes enfants.
14:27 Et vraiment, on ressort des spectacles avec des étoiles dans les yeux.
14:30 Et je voulais aussi dire que Jean-Jacques était un homme discret, généreux et accessible.
14:35 Et j'ai une petite anecdote, parce que c'était au Théâtre de la Trinité,
14:39 donc c'était il y a quelques années, je crois, au moment du Covid.
14:41 Bien sûr, j'avais été voir le spectacle de Chantal.
14:44 Et je vois Jean-Jacques qui, à la fin du spectacle, remonte l'allée latérale.
14:49 Il était à côté de moi.
14:51 Écoutez, je me suis jetée dans ses bras, émue, pour le remercier.
14:54 Et franchement, il a été hyper sympa, parce qu'il y a une espèce de folle qui lui saute dessus comme ça.
14:58 Vraiment, merci du fond du cœur de votre gentillesse et de continuer à nous faire rêver.
15:03 Voilà, vraiment, je voulais vous dire un grand merci.
15:07 Je suis très émue parce que j'ai eu la chance de parler avec Chantal à l'antenne d'Europe 1
15:13 parce que je m'étais manifestée.
15:15 Et avec vous aujourd'hui, je finis l'année en beauté.
15:17 Merci beaucoup pour tout ce que vous faites.
15:19 - Merci à vous. Et je vous souhaite de très bonnes fêtes.
15:22 - Merci beaucoup, Perfany.
15:23 C'est vrai, Jean-Jacques, que c'est un milieu parfois qui est difficile, fait de jalousie, etc.
15:27 Et vous semblez traverser toute cette vie sans passion triste, sans médiocrité, ce qui n'est pas si fréquent.
15:35 - Oh, il y a des gens très sympas quand même.
15:38 Dans les artistes, moi, je les aime beaucoup.
15:40 Parce que pendant 11 ans, je peux vous dire qu'à l'époque des numéros 1, des Marity, Gilbert Carpentier,
15:46 on a ri beaucoup, mais on aimait le travail qu'ils attendaient de nous.
15:52 C'était très agréable de travailler pour eux.
15:54 Parce que je vois la petite Joëlle du groupe "Il était une fois", tout d'un coup, je lui ai écrit...
16:01 - Qui est morte en 1981 ou 1982.
16:03 - Je sais pas trop le sens des dates.
16:05 - Je pense qu'elle est partie, elle était très jeune et elle est morte...
16:07 - Elle était formidable.
16:08 - Elle était morte d'une overdose.
16:10 - Oui, oui.
16:11 - C'est vrai qu'elle était sublime.
16:13 - Elle était sublime.
16:14 - Elle était sublime, et elle chantait bien.
16:16 - Bien sûr, "Il était une fois", le groupe "Il était une fois", j'ai encore rêvé d'elle.
16:19 - Moi, je lui écrivais des duos avec elle, Dassin, avec Johnny, avec Carlos.
16:24 Elle se prêtait à tout, elle était formidable.
16:27 - Elle était très belle à l'avance.
16:28 - Alors un jour, on apprend ce qu'on ne devrait jamais apprendre, c'est sa disparition.
16:33 Mais vous-même, quand je dis que vous traversez cette vie sans passion triste, sans rancœur...
16:39 - Non, mais c'est ma vie, mais j'étais tellement heureux et gâté quand même, Pascal.
16:44 J'étais très gâté sans en avoir l'air.
16:46 Parce que j'ai à peu près écrit pour tout le monde.
16:50 Et personne ne m'a pris la tête.
16:53 Non, c'est vrai, j'ai pas un mauvais souvenir avec une vedette de la chanson,
16:58 même un acteur de cinéma, puisque j'ai écrit aussi pour le père de Michel Sardou.
17:03 Fernand Sardou, régulièrement, faisait un chauffeur de taxi,
17:07 qui prenait dans son taxi Johnny avec Sylvie, puis leur demandait ce qu'ils faisaient.
17:13 Alors un disait "moi je fais du rock'n'roll",
17:16 et puis Sylvie disait "moi j'arrive aussi, je pars en tournée avec lui,
17:22 puis on va peut-être se marier tous les deux".
17:24 Puis finalement je me servais un peu de leur vie, que je mettais en chanson,
17:28 et puis la chanson, Fernand Sardou leur demandait combien de temps ça allait durer ensemble,
17:36 et tout ça, puis voilà, maintenant.
17:38 - On va marquer une pause et on parlera de, c'est promis, cette fois-ci, de Mithrine,
17:43 et on reviendra peut-être avec une chanson qui est à l'origine de la carrière de chanteuse de Chantal Goya,
17:49 c'est la chanson que vous écrivez, "Adieu, les jolis foulards".
17:53 C'est celle-là qui n'était pas prévue, parce qu'en fait c'était pas du tout prévu,
17:56 mais vous allez nous raconter ça après la pause,
17:58 puisque la carrière de Chantal Goya, elle est miraculeuse !
18:02 - Ah oui, c'était normal, je ne s'y attendais pas, et moi non plus !
18:05 - Elle nous écoute là, Chantal, en ce moment ?
18:07 - Oui, oui.
18:08 - Elle est où ? Elle est à Paris ?
18:09 - Elle est à Clion-sur-Indre, dans notre maison, qui était la maison de ma grand-mère,
18:13 et qu'on a... elle ne doit pas être contente parce qu'elle m'a dit "ne dis jamais où est notre maison".
18:19 - Ah bon ?
18:20 - C'est raté !
18:22 - Mais on va peut-être lui passer un petit coup de fil à Chantal, quand même, avant la fin de l'émission !
18:26 - Tu devrais appeler Pascal Proulx !
18:28 - On l'appellera avant la fin de l'émission !
18:30 - Je crois qu'elle va vous appeler, parce qu'elle vous aime beaucoup !
18:32 - Mais écoutez, on vous aime, voilà, et dans cette période de Noël...
18:37 - Là, elle doit être avec les chiens et ma petite-fille.
18:39 - Il y a combien de chiens ?
18:40 - Deux.
18:41 - Bon, et comment ils s'appellent les chiens ?
18:42 - Eh ben, il y a Dodi, et il y a... il y a une petite chienne nouvelle,
18:47 je sais pas trop comment ils l'ont appelée...
18:49 - Et votre petite-fille, elle s'appelle comment ?
18:51 - Samantha.
18:52 - Saman... ah ben comme...
18:53 - Elle est moitié mauricienne et moitié de mon fils.
18:56 - Comme dans ma sorcière bien-aimée, Samantha.
18:59 - Ah ben oui, oui !
19:00 - Exactement, donc c'est une magicienne.
19:01 - Elle est formidable !
19:02 - Ben, elle a quel âge ?
19:03 - Je crois qu'elle a 21 ans.
19:05 - Ah oui, bon, effectivement !
19:07 - Mais là, je crois qu'elle va partir à Toulon, retrouver son petit copain.
19:12 - Il est 11h29, à tout de suite !
19:13 - Jean-Jacques Debout est notre invité sur Europe 1,
19:15 et pour lui poser vos questions, vous composez ce numéro de téléphone.
19:18 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.
19:21 Europe 1.
19:23 - Pascal Pro et vous.
19:24 - Adieu les jolis couleurs, adieu tous les malades,
19:28 si ce n'est qu'un au revoir, on se retrouvera.
19:32 - Une chanson de Chantal Goya, et c'est cette chanson qui est improvisée
19:37 parce que Chantal Goya fait un numéro 1...
19:40 - Avec Carlos.
19:41 - Avec Carlos, elle ne chante pas à ce moment-là ?
19:43 - Non.
19:44 - Et vous, vous lui écrivez cette chanson, à les comédiennes, encore, Chantal ?
19:47 - Comme Carlos, et le pauvre, il est décédé,
19:51 mais il était à ce moment-là toujours très copain avec Brigitte Bardot,
19:56 parce qu'il avait une petite maison pas loin de Saint-Tropez,
20:00 que lui avait léguée sa maman, et il a toujours été très copain avec Brigitte,
20:05 il faisait rire Brigitte, évidemment.
20:07 Et puis Marity lui avait dit, pour ton premier numéro 1,
20:12 c'est moi qui lui avais écrit toutes les chansons,
20:14 et puis l'histoire où il faisait un professeur un peu fou,
20:18 qui avait un petit avion jaune et qui allait se poser un peu partout,
20:21 où il avait des relations, et ça donnait lieu à une chanson.
20:24 Et à un moment, il doit rentrer chez lui,
20:28 et on découvre que sa femme est Brigitte Bardot.
20:31 La chanson s'appelait "Dans notre maison, dans notre maison,
20:34 lorsque papa vient de rentrer dans notre maison".
20:37 Et Brigitte, au dernier moment, fait savoir, c'est vrai,
20:40 qu'elle avait un sang rumé, qu'elle ne pouvait pas chanter.
20:43 Et elle annule.
20:44 Marity, on était à deux jours du tournage, au Butchomon,
20:48 et Marity m'appelle et elle me dit "écoute, c'est dramatique,
20:52 qu'est-ce qu'on peut faire, qu'est-ce qu'on peut faire ?
20:54 Je ne vois pas qui peut remplacer Brigitte Bardot pour Carlos.
20:58 Je ne l'ai pas encore dit à Carlos, parce que je ne veux pas l'affoler,
21:01 mais avec Gilbert, on a eu une idée,
21:04 est-ce que Chantal pourrait nous sauver le coup ?
21:07 Je lui dis "écoute, elle est dans la cuisine, je vais la chercher".
21:10 Je la cherchais, je lui dis "je vais te passer Marity Carpentier".
21:14 "Allô Marity, comment ça va ? Oui, ça va, ça va, non, ça va, oui, ça va.
21:19 Dis-moi Chantal, si Jean-Jacques, cette nuit, ce soir, t'écrit une chanson,
21:26 est-ce que tu veux bien la chanter demain soir, car on tourne après-demain ?
21:32 Puisque Brigitte Bardot ne va pas pouvoir,
21:35 elle va pas vouloir, si elle voulait, mais elle ne pouvait pas.
21:38 Donc elle remplace au pied levé Brigitte Bardot,
21:41 et Marity me demande d'écrire une chanson spécialement pour Chantal.
21:46 Et comme elle avait sa grand-mère qui habitait à la Martinique,
21:49 et qui était amie avec une maîtresse d'école
21:56 que j'avais rencontrée à un voyage où je m'avais emmené Chantal voir sa grand-mère,
22:01 - Vous lui écriviez cette chanson ?
22:02 - Oui, je lui dis "tu vas faire une maîtresse d'école qui, elle, rentre pour la France
22:06 et qui fait sa dernière classe, c'est le jour où elle fait sa dernière classe".
22:11 - Et il y a eu tellement d'appels et tellement de vues, et déjà, ça a été une folie,
22:15 - C'est ce qui l'a lancé.
22:16 - Alors on réécoute quelques notes de musique.
22:19 * Chantal chante *
22:27 - C'est merveilleuse cette chanson, et c'est vrai qu'il y a un bonheur dans ces mélodies des années 70,
22:32 qui est absolument formidable.
22:34 Alors j'ai peut-être une surprise pour vous, j'avais dit qu'on parlerait de Mesrine,
22:36 mais on va parler de Mesrine peut-être dans quelques secondes, parce que Françoise est là !
22:40 Bonjour Françoise !
22:41 - Oui, oui, oui, je suis là !
22:43 - Mais qui êtes-vous Françoise ?
22:48 - Je suis une jumelle qu'ils connaissent, Jean-Jacques.
22:52 - Il faut que vous enleviez le haut-parleur, Françoise, parce que là...
22:55 - Je n'ai pas le haut-parleur.
22:58 - Ah bon, alors pourquoi ça passe si mal que ça ?
23:01 - Vous êtes dans la salle de bain, Françoise ?
23:04 - Mais non, je suis dans la cuisine, moi aussi, je suis en train de faire un crumble.
23:09 - Ah, ça résonne, c'est pour ça.
23:10 - Alors, vous savez ce que vous... c'est un téléphone portable que vous avez, Françoise ?
23:13 - C'est une des jumelles.
23:15 - Bon, sortez de la cuisine et du crumble, le colonel crumble.
23:18 - C'est mon ami d'enfance.
23:19 - Du crumble !
23:21 - C'est une amie d'enfance, Pascal.
23:23 - Mais je sais !
23:24 - Elles sont deux jumelles, et puis elles avaient une petite sœur que j'aimais beaucoup.
23:30 Et on allait à l'époque à Fourras, et j'avais un pouce-pied sur la vase,
23:35 et j'allais sur la vase avec ma planche jusqu'à le fort, le fort Boyard.
23:42 - Mais c'est quoi un pouce-pied ?
23:43 - On allait se faire faire une planche, enfin on commandait une planche,
23:49 on la faisait limer le bout, et puis on se mettait à genoux dessus,
23:53 et sur la vase, on glissait comme ça, c'était formidable.
23:56 - Bon, avant qu'on rétablisse la ligne avec Françoise, quand je dis qu'il y a une forme de poésie chez vous,
24:02 lorsque vous alliez à l'île de Ré, par exemple, il n'y avait pas d'autoroute à l'époque,
24:07 il n'y avait pas le pont, et c'était une expédition d'un autre âge.
24:12 Vos parents étaient opticiens, votre père était opticien,
24:14 et il y avait une maison à l'île de Ré dans laquelle vous alliez.
24:17 Alors, comme vous êtes de 40, on est en 47, 48, tout de suite après-guerre.
24:23 - Oui, après-guerre.
24:24 - Donc ils ont une voiture, je ne sais pas quelle...
24:26 - Bah, si, s'il avait une vieille Peugeot.
24:29 - Donc on met combien de temps pour aller à l'île de Ré dans les années 40 ?
24:32 - Ah bah, on mettait 12 heures.
24:34 - Une journée.
24:35 - À peu près, oui.
24:36 Il n'y avait pas les autoroutes, déjà.
24:39 Alors, on comprenait qu'on arrivait à l'île de Ré, c'est quand on passait Poitiers.
24:45 Là, on comprenait qu'on n'était pas trop loin, mais on n'était pas encore arrivé.
24:50 - Bon, il n'y avait personne sur l'île de Ré, sauf des gens qui se connaissaient tous ?
24:53 - Il y avait quelques Parisiens, il y avait la famille Kazatsu qui y est toujours.
24:58 J'ai connu Jean-Loup Dabadie, il avait 7 ans.
25:01 Je m'amusais sur la plage avec lui.
25:04 Il me disait un jour, j'aimerais bien écrire des films et tout,
25:07 alors je me disais, peut-être qu'il rêve un peu.
25:10 Mais j'aimais beaucoup Jean-Loup, puis on s'est revus après, bien entendu.
25:14 Puis il y avait Jean-Claude Kazatsu, le fils de la grande comédienne Gisèle Kazatsu,
25:21 qui m'a connu enfant.
25:24 - La famille Kazatsu, avec Jean-Claude Kazatsu, évidemment.
25:27 Bon, Marisol est avec nous.
25:28 Marisol, bonjour Marisol.
25:30 On n'a pas rétabli la lignée avec François, mais Marisol, qui êtes-vous Marisol ?
25:35 - Moi, j'ai 73 ans, je suis une nostalgique de cette période.
25:40 J'adore une chanson que j'entends, ça me donne toujours des frissons,
25:43 c'est "Nos doigts se sont croisés".
25:45 J'adore cet homme, je trouve qu'il vieillit très bien, qu'il est calme.
25:49 Et dans ce monde de brut...
25:51 - Ah bah décidément, décidément, on a un petit souci.
25:55 Ah, Marisol, on vous a retrouvée.
25:58 - Ah, vous m'avez perdue ou quoi ?
25:59 - Vous vous avez perdue.
26:00 Donc dans ce monde de brut, disiez-vous, Marisol.
26:02 - Oui, monsieur Jean-Jacques Debout est un homme, mais vraiment,
26:06 je trouve qu'il vieillit bien, qu'il a beaucoup.
26:09 Mais alors vraiment, il écrit des chansons merveilleuses.
26:12 Alors je sais pas si vous avez entendu, je vous ai dit qu'une que j'adore,
26:16 que j'aime écouter, c'est "Nos doigts se sont croisés".
26:19 J'adore cet homme.
26:20 - Eh ben on va l'écouter tout de suite après la pause.
26:21 Il est 11h39, à tout de suite.
26:23 - Europe 1, Pascal Praud.
26:25 - Nos doigts se sont croisés pour la première fois.
26:39 - Marisol est avec nous.
26:40 Marisol qui est une auditrice fan de Jean-Jacques Debout
26:44 et qui aime particulièrement cette chanson, Marisol.
26:47 - Ah, ça donne des points, là.
26:50 - Et peut-être une chanson, c'est toujours un moment, une époque,
26:53 une rencontre peut-être et ça vous rappelle quelque chose, sans doute.
26:56 - Ma première rencontre avec Chantal.
26:59 Ça a donné cette chanson.
27:02 - Ah ouais, c'est une belle chanson d'or que vous lui avez écrite.
27:03 - Elle savait pas comment aller voir à la Rose d'Or,
27:05 elle a voulu me faire une surprise.
27:07 Et elle avait entendu parce que trois jours avant,
27:09 je me promenais devant la salle Payel
27:11 et je rencontre la maman de Michel Legrand.
27:14 Marcel Legrand, qui m'aimait beaucoup.
27:17 Et elle me dit "Jean-Jacques, j'ai vu que vous alliez concourir à la Rose d'Or à Antibes.
27:21 Je suis très content pour vous parce que j'y descends avec ma voiture et ma secrétaire."
27:25 Et Chantal s'est souvenue de ça.
27:28 Elle a été voir Madame Legrand, elle lui a dit
27:30 "Je pouvais pas me mettre dans votre voiture avec vous,
27:32 je voudrais voir Jean-Jacques chanter."
27:34 Et puis je l'ai vue arriver avec Madame Legrand
27:36 pendant que je répétais la chanson que j'allais chanter le soir.
27:39 Et je pense que ça a dû me doper, j'ai gagné tout le concours.
27:42 - Bon, Marisol, merci beaucoup.
27:44 Je sais pas ce que vous avez prévu de faire à Noël, Marisol.
27:47 - Ah, moi je suis avec mes enfants et mes petits-enfants, voilà.
27:50 - Vous avez raison.
27:51 - Je voulais vous demander quelque chose, monsieur Jean-Jacques Debout.
27:55 Dites-moi, vous êtes toujours amoureux de Sylvie Barton ?
27:59 - Oui, y'a un froid, mais qui va se réchauffer vers les grandes vacances.
28:04 - C'est vrai ? Bon, bon, bon.
28:06 - Non, non, on n'est pas fâchés du tout. Rassurez-vous.
28:09 - Vous avez une femme à Nord, je vous le dis, moi.
28:12 - Comment ?
28:13 - Vous avez une femme à Nord.
28:15 - Ah oui, non, mais Chantal adore Sylvie et c'est réciproque.
28:19 - Non, c'est un malentendu.
28:21 Y'a eu un malentendu après le décès de Johnny.
28:24 - Ah d'accord.
28:25 - Je me suis rendu sur un plateau de télévision pour tout vous dire,
28:29 et quelqu'un m'a demandé ce que Johnny m'avait dit
28:33 ma dernière conversation avec Johnny.
28:35 Ça a été chez Maxime, devant le...
28:39 Vous savez, y'a quelques tables devant chez Maxime,
28:43 il pleuvait terriblement,
28:46 il venait de chanter un duo avec Sylvie à l'Olympia,
28:50 et Pierre Cardin, qui adorait Sylvie et Johnny,
28:53 leur avait offert un dîner chez Maxime.
28:55 C'était à peu près six ans avant son décès.
28:58 Et puis il m'a dit "je ne crois plus aux mariages d'artistes".
29:02 Alors je lui ai dit "qu'est-ce que tu entends par là, les mariages d'artistes ?"
29:05 Je lui ai dit "bah, je sais pas, les mariages d'artistes..."
29:07 "Ouais, ouais, toi avec Chantal, je sais pas comment tu t'es démerdé, mais ça va."
29:12 "Mais moi, tu vois, j'ai eu plusieurs femmes différentes,
29:15 à chaque fois j'ai cru que ça allait durer,
29:18 et puis tu vois, ça a pas fait comme pour toi."
29:20 "Donc je ne crois plus aux mariages d'artistes."
29:23 "Ah bon ? Bah écoute, c'est pas grave, non."
29:26 Parce que Johnny s'est jamais fâché avec ses anciennes femmes, de toute façon.
29:30 Et voilà, j'ai raconté comme je vous le raconte,
29:34 Sylvie a regardé l'émission, elle a appelé Chantal,
29:37 elle a dit "Jean-Jacques est un traître, pourquoi il a raconté ça ?"
29:40 "Ça se réchauffera."
29:43 "Alors si je suis un traître, le mieux c'est qu'on ne se voit plus, voilà, Marie-Axel."
29:46 "Bon en tout cas vous travaillez sur Frida Kahlo en ce moment."
29:48 "Oui."
29:49 "Parce que vous avez même, je crois qu'on peut l'écouter, la chanson que vous avez mixée."
29:53 "C'est un vrai plaisir pour vous."
29:55 "Vous étiez seul à l'avoir."
29:57 "Eh bah écoutez, est-ce qu'on peut, DJ Fab, est-ce qu'on peut écouter cette chanson ?"
30:01 *Musique*
30:12 "Je raconte très vite."
30:14 *Musique*
30:20 "La chanson que vous avez consacrée à Frida Kahlo, qui avait été popularisée par un film très réussi d'ailleurs avec Salma Hayek,
30:26 et c'est pour ça que le public avait découvert peut-être Frida Kahlo,
30:29 et puis vous, c'est une de vos peintres..."
30:32 "Ma préférée."
30:34 "Bon, on a une petite surprise, qui n'en est pas forcément une, puisque c'est Chantal Goya,
30:41 Madame Goya himself, qui est avec nous. Chantal, comment ça va ?"
30:45 "Bonjour, comment ça va ? Très très bien, toujours en pleine forme."
30:49 "Bon, on le garde encore pendant quelques minutes."
30:51 "En tout cas, j'ai vu que Jean-Jacques vous parle toujours des années,
30:54 il a bientôt rêvé sur Victor Hugo si ça se trouve,
30:57 mais moi je vais lui dire qu'il ne faut pas qu'il oublie son Théâtre de Jazay le 15, 16 et 17 mars, hein Jean-Jacques."
31:02 "Ah oui, j'avais..."
31:04 "Et que tu en parles, hein !"
31:05 "J'avais oublié."
31:06 "Bah exactement, au Théâtre de Jazay, donc en concert.
31:10 D'abord, le programme est fait du concert, vous avez des chansons ?"
31:14 "Ah bah tout est... Moi je vais encore à la maison, il m'a montré toutes ses chansons,
31:17 et je peux vous dire que ça va être magique et fabuleux, car moi quand je fais mes spectacles,
31:20 on me demande tout le temps, 'Eh Jean-Jacques, qu'est-ce qu'il va rechanter ?'
31:23 Et je voudrais vous dire que c'est mon vœu le plus cher."
31:26 "Est-ce qu'on sait par exemple la première chanson avec laquelle il va entrer sur scène ?"
31:30 "Oui, oui, ça va être 'Les Enfants du Paradis' parce que c'était le théâtre qui a été fait pour..."
31:35 "Tu devrais le faire à ma place parce que j'ai l'impression qu'il connaît mieux mon tour de chant que moi."
31:40 "Non mais je te remets sur la piste Jean-Jacques, comme d'habitude, mais ne dis pas que c'est ta fée clochette."
31:45 "Oui, oui, c'est vrai."
31:46 "Il est vraiment dans la vie, comme il est depuis qu'il est avec nous à 11h, c'est un poète Jean-Jacques Chantail, il faut quand même..."
31:53 "Un poète, par exemple, quand on se dit... D'abord je voudrais vous dire que j'habite pas à Clion même, parce que ça j'ai entendu ce qu'il a dit."
32:00 "J'habite dans la Brègne, au fin fond des lacs, vers le Boucher, que si quelqu'un connaît par là-bas, mais je vis souvent à Clion parce que j'adore ce village."
32:08 "Près du lac de la Mer Rouge."
32:10 "Quand on vit avec un poète, parce que par exemple je n'imagine pas Jean-Jacques faire sa déclaration d'impôt, je n'imagine pas Jean-Jacques régler la facture d'EDF,
32:21 je ne l'imagine pas en faisant cela."
32:24 "Je vais vous dire, d'abord il faut tout convertir en ancien franc."
32:27 "En ancien franc carrément."
32:29 "Ah bah oui, parce que ça fait quoi cette monnaie-là, 15 euros c'est quoi, je sais plus moi Jean-Jacques, en quoi, en franc j'en sais rien, moi 5..."
32:37 "En ancien franc même pas en ancien franc."
32:40 "En ancien franc."
32:41 "En 3 francs."
32:42 "Même en ancien franc je comprends plus ce que ça veut dire."
32:45 "Oui mais il se trompe, non il ne fait pas tout ça Jean-Jacques, il ne comprend pas les chiffres, il a un vieux Nokia, vous imaginez, déjà personne ne peut le retrouver."
32:52 "Il a 15 ans mon téléphone."
32:54 "Oui et il ne veut pas l'iPhone, j'en ai acheté 4, il m'a dit non j'ai l'impression de piloter un avion, c'est pas possible, bon bah on va la laisser tomber hein."
33:01 "Mais c'est ça, mais par contre il est toujours à l'heure, le matin pour se réveiller à 8h il se prépare à 5h du matin, vous imaginez."
33:09 "C'est pour ça que je ne peux plus dormir à côté de lui parce que moi je me prends Victor Hugo dans les jambes, le genre comme chaud dans la tête."
33:14 "Tais-toi, tais-toi, tu ne vas pas dévoiler ma vie privée avec toi non ?"
33:19 "Non, si je vais la dévoiler justement."
33:22 "Bon moi je trouve que c'est bon."
33:23 "On ne dort plus ensemble."
33:24 "Mais oui mais..."
33:25 "Je ne veux plus dormir..."
33:26 "Non restez avec nous Jean-Tal encore quelques secondes."
33:28 "Non mais il a fait un nuit sur ton lit."
33:30 "Non il y a une dame dans la rue qui m'a dit mais c'est invraisemblable vous ne dormez pas à côté de votre mari, j'ai dit madame je vais vous prêter mon mari pour une nuit, vous allez vous prendre, vous allez être la légende du siècle de Victor Hugo, vous allez vous prendre le Victor Hugo dans les jambes,
33:43 Jean Cocteau dans la tête, dans les rangs des misérables, il ne lit toute la nuit, il ne sait que lire, il a la radio allumée, il a la télé allumée, il joue au boxe bien sûr et de temps en temps il crie, il fait "Oh !"
33:54 "Alors vous vous ressautez, il dit qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que t'as ?"
33:56 "Bon je veux juste voir si je suis encore vivant."
33:58 "Non mais franchement, on vit avec un personnage qui est hors du temps."
34:04 "Mais c'était mon choix depuis 60 ans parce que finalement je ne m'ennuie jamais avec lui."
34:09 "Ah c'est bon, c'est vrai."
34:10 "On n'ennuie jamais."
34:11 "Mais vous ne dormez pas beaucoup la nuit Jean-Jacques ?"
34:13 "Je suis insomniaque, mon père ne dormait pas non plus."
34:16 "Ah oui ?"
34:17 "Non, non, ma mère dormait bien mais mon père et moi non."
34:20 "Donc vous dormez, il dort combien Jean-Jacques ?"
34:23 "Je m'endors un peu vers 6h du matin, je dors 2-3h."
34:26 "Ah oui ?"
34:27 "C'est quand je me réveille qu'il s'endort."
34:28 "Et je redors un peu dans l'après-midi."
34:30 "Mais c'est fou ça, toute la nuit vous êtes..."
34:33 "Oui parce que la nuit me passionne."
34:36 "Et alors au moment où je suis passionné, c'est là où je dévore les livres, les trucs et puis j'écris mes chansons."
34:43 "C'est la nuit que vous écrivez ?"
34:45 "Le jour je suis zéro."
34:47 "Le jour c'est les marteaux piqueurs, c'est les voitures qui klaxonnent."
34:54 "Parlez à Clion."
34:56 "Non à Clion oui."
34:58 "Marteaux piqueurs ? C'est les voitures qui klaxonnent."
35:00 "Je ne sais même pas où c'est Clion."
35:02 "C'est devant la Brenne."
35:05 "C'est l'Indre-et-Noire, c'est le Châteauroux."
35:08 "Ah, Châteauroux."
35:09 "C'est Châteauroux !"
35:10 "Bon, 11h51 on revient."
35:13 "Est-ce que vous avez une chanson préférée Chantal, dans tout le répertoire de Jean-Jacques ou dans le vôtre ?"
35:18 "Jean-Jacques, parce que Jean-Jacques j'adore 'Redeviens Virginie'."
35:21 "Ah moi aussi je l'ai chanté tout à l'heure."
35:23 "Pour un jour, une nuit, redeviens Virginie."
35:28 "Pour un jour, une nuit, redeviens..."
35:31 "Moi je suis d'accord avec vous, j'adore cette chanson."
35:33 "Ça c'est quoi, 72, 73, 74 ?"
35:36 "C'est..."
35:37 "73, mais ça, ça a été un tube, hein !"
35:39 "Énorme."
35:40 "J'étais parti à chanter à La Réunion avec Johnny, je faisais sa première partie."
35:46 "Et puis au bout d'un moment, on avait trois jours où on chantait pas."
35:51 "Et j'avais rencontré un coiffeur qui m'avait retaillé la barbe."
35:55 "Et lui, il avait un petit voilier, il nous a dit 'je vous emmène à l'Île-Maurice en voilier avec Johnny si vous voulez'."
36:00 "Et on est arrivé sur la plage à Cap Malheureux où s'est déroulé le drame du roman de Bernardin de Saint-Pierre."
36:10 "Qu'évidemment, Monsieur Boukhali, Paul et Virginie..."
36:13 "Et on est justement sur ce que je suis en train de dire, là."
36:16 "Je sais que tu vas revenir."
36:24 "Ouais."
36:25 "Je sais que tu vas revenir."
36:28 "Qu'un jour prochain, on va partir."
36:31 "Tout là-bas, vers ce paradis, tous les néophones et Virginie."
36:39 "Pour un jour, un jour, une nuit, on revient à Virginie."
36:45 "Allez, belle chanson. Allez, on marque la pub parce qu'on va être encore en retard."
36:48 "Chantal, vous restez avec nous, autrement on dit votre adresse."
36:51 "Ah non, non, parce qu'après, on s'est revendu."
36:53 "Si vous partez, on dit que vous vous habitez. Ça vous apprendra."
36:56 "Mais non, je dois aller à Intermarché."
36:58 "Mais oui, à Intermarché."
37:00 "Chantal, à quel Intermarché ? Parce que je peux te l'annoncer."
37:03 "Ah non, non, non, non, non."
37:05 "Madame, Monsieur, Chantal Goya sera au Rayon Pâtes et produits frais à 12h32."
37:11 "À tout de suite."
37:12 "C'est Pascal Proévouz sur Europe 1 de 11h à 13h."
37:14 "Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21."
37:18 "Europe 1."
37:19 "Pascal Proévouz."
37:20 "Comme un garçon, j'ai les cheveux longs."
37:23 "Comme un garçon, je porte un blouson."
37:25 "Un médaillon, un gros ceinturon."
37:27 "Comme un garçon, comme un garçon."
37:30 "Moi je suis t'aigu."
37:31 "Génial cette chanson."
37:32 "Et bien souvent, moi je distribue tes corrections."
37:34 "Paroles musiques aussi ?"
37:35 "J'ai écrit les paroles avec Roger Dumas."
37:38 "J'ai eu l'idée et j'ai fait la musique."
37:41 "Roger Dumas qui était un merveilleux comédien."
37:44 "Jacques Vendroux est en train d'entrer dans le studio."
37:46 "On est vendredi."
37:47 "On est vendredi."
37:48 "Jacques Vendroux, cher Jacques Vendroux qui..."
37:51 "Il prépare ses émissions de week-end."
37:53 "Vous voulez dire un mot, Monsieur Boubouk ?"
37:54 "Oui, un petit point Facebook."
37:56 "On a Tinga qui nous dit 'ça se voit que Jean-Jacques c'est un vrai gentil'."
38:01 "On a Liézel également 'quelle belle émission, Monsieur Debout est passionnant'."
38:04 "Je propose qu'on remplace toutes les pubs par des anecdotes de Jean-Jacques."
38:08 "Et on termine avec Marianne qui m'écrit 'Bonjour Boubouk, où peut-on trouver le générique des 3 mousquetaires de Jean-Jacques Debout' ?"
38:15 "Un coup, c'est tout ce qu'on veut, lorsque l'on est mousquetaire."
38:20 "On embrasse Chantal Goya, bien sûr, qui je vous le rappelle sera intermarchée dans une petite heure."
38:27 "Elle dédicacera quelques livres."
38:30 "Demain au Futuroscope, au Poitiers."
38:32 "Ah bah oui, Futuroscope, bien sûr."
38:34 "On s'en spectate."
38:35 "Chantal, tout va bien ?"
38:36 "Tout va bien, on a fait le sapin avec Samantha, sa petite fille."
38:41 "On a trouvé nos chiens, il est magnifique, il le verra le 23."
38:45 "Et je le retrouverai le 23 décembre."
38:47 "Qu'est-ce que vous faites à Noël ?"
38:49 "Moi je suis là, je vais chanter à côté de Marseille le 22."
38:53 "Et je reviendrai le 23 dans la nuit pour être le 24 avec lui."
38:57 "A la maison."
38:58 "Et vous serez tous les deux avec les enfants ?"
39:00 "Oui, parce que les enfants vont rester à Paris."
39:02 "On fait comme on veut, on est libres."
39:05 "Et puis moi je vais rester tranquille avec Jean-Jacques."
39:07 "Ma tournée c'est énorme."
39:08 "Je voulais dire qu'il y a un petit âne qui garde tes décors dans la campagne."
39:12 "Et je voudrais l'inviter pour la nuit de Noël."
39:15 "Le petit âne."
39:17 "Hier elle a vu un petit âne."
39:19 "Non parce que je t'ai rangé tous mes décors."
39:21 "Elle a rangé ses décors dans la campagne et il y a un âne qui garde tout."
39:25 "Bon, et qu'est-ce que..."
39:27 "Tu vas t'en occuper Jean-Jacques, moi je sais pas."
39:30 "Et là le dîner de Noël, il a le droit de boire un petit peu de vin le dîner de Noël ou pas ?"
39:34 "Non il boit pas de vin."
39:35 "Il boit plus du tout de vin, il a plus le droit."
39:37 "Non mais je sais pas qu'il veut pas, non il veut pas."
39:41 "Non j'ai plus envie."
39:42 "Non mais j'aime vraiment l'eau."
39:45 "Ah bah il s'attend la pompe, voilà comme il dit, voilà ça y est."
39:49 "Bon ben je vous embrasse."
39:50 "Merci Pascal, joyeux Noël à vous."
39:52 "Je vous embrasse vraiment Chantal, vous savez combien on vous aime."
39:55 "Vous êtes trop gentil."
39:56 "Vraiment on vous aime."
39:57 "Et Jean-Jacques ça fait ce soir."
39:58 "Bisous, gros bisous."
39:59 "Tu me rappelles ce soir ?"
40:01 "Oui t'inquiète pas."
40:02 "Non mais laissez ton portable ouvert."
40:05 "Mais je vais vous dire, vous pouvez utiliser le repas pour vous parler, y'a pas de soucis."
40:11 "Pascal veut me donner l'antenne pour se parler."
40:14 "Ca fera plus simple."
40:15 "Annulons mon édition."
40:16 "On fait 100% Debout Goya et vous vous parlez de moi, je pense qu'on peut mettre une caméra, c'est un concept."
40:21 "On a un concept avec vous deux."
40:23 "On met une connerie."
40:25 "Voilà, bon on vous embrasse vraiment Chantal Goya."
40:28 "Merci Pascal."
40:29 "Vraiment bisous bisous."
40:30 "On a écouté toutes les chansons possibles ou pas DJ Fab ?"
40:33 "Oh on en a encore quelques-unes."
40:35 "Qu'est-ce qu'on a pas écouté ? Monsieur Vendroux ?"
40:37 "Qui est là monsieur Vendroux, il en a eu même plus au manteau quand il rentre."
40:41 "Je vous ai eu tout à l'heure sur l'émission, sur CNews, et vous m'avez dit de passer."
40:47 "Bah oui bien sûr, j'aime quand vous êtes là."
40:49 "Et je suis ravi de passer quelques secondes."
40:51 "Nous avons devant nous un type que je connais pas très bien, c'est un magicien."
40:57 "Jean-Jacques Debout c'est un magicien."
40:59 "Didier Barbelivien c'est des magiciens."
41:01 "Et ces gens-là ils écrivent des chansons extraordinaires."
41:05 "Ils nous font rêver, ils nous font danser."
41:07 "Et nous permettent de faire un petit break pendant quelques minutes en écoutant leurs merveilleuses chansons."
41:12 "Et quand j'ai appris que Jean-Jacques était votre invité, je suis venu encore plus vite parce que je voulais le voir."
41:17 "C'est pour ça que j'adore Jean-Jacques Debout, voilà."
41:19 "On marque une pause, on vous embrasse."
41:21 "Restez deux secondes."
41:23 "Non mais attendez, j'ai une vie privée quand même."
41:27 "Je suis en train de préparer pour ce soir."
41:29 "Il doit y déjeuner."
41:31 "Ça fait 60 ans qu'il travaille."
41:33 "La pause là tout de suite."
41:35 "J'aurais voulu lui faire entendre Frida Kahlo."
41:37 "On réécoutera un petit bout de Frida Kahlo et puis Pondi Panda, tout de suite."
41:41 "11h13h c'est Pascal Proévous sur Le Rapport."
41:43 "Les cris pour Pascal, j'ai mixé avant-hier."
41:46 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1, rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proévous.
41:51 Europe 1, 11h13h, Pascal Proévous.
41:56 Pascal Proévous, la suite sur Europe 1 de 11h à 13h avec notre invité qui est avec nous, Jean-Jacques Debout, Pascal.
42:01 "Frida tes parents ne voulaient pas que tu sois encore élue, adorée de Diego Rivera."
42:12 "Jean-Jacques Debout était donc avec nous, il sera au concert au Théâtre de Jazay dans le 3e arrondissement de Paris les 15, 16, 17 mars 2024."
42:22 "Vous entendez son nouveau titre, toi Frida Kahlo, auteur, compositeur, interprète, poète."
42:29 "On a passé une heure merveilleuse avec vous, cher Jean-Jacques Debout."
42:33 "Et c'est vrai que vous incarnez un monde qui n'existe pas ou plus."
42:38 "Un mélange de talent, de gentillesse, de bienveillance."
42:43 "Que ce moule paraît parfois cassé aujourd'hui, la proximité qui est la vôtre, la poésie qui est la vôtre."
42:52 "On a du mal dans ce monde qui tourne mal à retrouver un petit peu cet état d'esprit là."
42:59 "Je pense que ça reviendra, merci Pascal."
43:03 "Moralement, ça me donne vraiment un coup de fouet tout ce que vous venez de me dire."
43:09 "Parce que c'est vrai que j'arrive pas loin de la dernière station."
43:16 "Mais c'est vrai que vous avez un beau visage, que vous vieillissez bien."
43:20 "Je trouve qu'on voit, il y a un moment où on a le visage qu'on mérite sans doute."
43:25 "Et votre sourire, votre charme, le plaisir qu'on a eu ensemble avec Géraldine."
43:31 "Géraldine, elle ne vous connaissait sans doute pas."
43:33 "Et puis notre jeune équipe, Olivier qui est avec nous."
43:37 "C'est vrai que vous transmettez des bonnes ondes."
43:41 "Et vous dites, je ne me suis fâché avec personne sans doute dans votre vie."
43:45 "Mais quand on est comme ça, effectivement, même les autres, ceux qui ne sont peut-être pas toujours gentils."
43:50 "On n'a pas envie."
43:52 "Je n'ai pas d'ennemis, je vous le dis tout de suite."
43:55 "Ça ne m'étonne pas."
43:57 "J'en ai peut-être un ou deux."
43:59 "Mais franchement..."
44:01 "Et vous composez toujours, c'est ça qui est absolument incroyable."
44:04 "La chanson, la chanson."
44:06 "Et votre voix, alors moi une fois vous m'aviez dit, vous n'avez jamais pris de cours de chant."
44:11 "Non, jamais, non non."
44:13 "Vous avez chanté naturellement comme ça."
44:16 "Et la voix, elle ne s'altère pas."
44:18 "Non, un jour, toujours aux éditions Raoul Breton, puisque j'étais le coursier et j'avais 15 ans."
44:26 "Et Patachou me dit, Jean-Jacques, je voudrais vous écouter."
44:30 "J'ai un très bon orchestre dans mon cabaret."
44:33 "Venez à 4h demain, je vais vous écouter parce que je cherche un artiste qui commence le spectacle."
44:40 "On appelait ça la levée de torchon à l'époque dans les cabarets."
44:44 "Alors je suis allé voir Patachou à 4h le lendemain."
44:47 "Elle m'a dit, vous avez vos partitions."
44:50 "Oui, j'ai trois partitions, trois chansons."
44:53 "Et puis je les ai données à son accordéoniste qui s'appelait Jazz Bazelli qui était un génie."
44:58 "Il m'a accompagné tout de suite."
45:00 "Et puis à la deuxième chanson, elle m'a dit, c'est bon, vous commencez ce soir."
45:04 "Et voilà comment j'ai commencé à chanter."
45:07 "Et puis elle, au bout d'un mois, elle est partie parce que Maurice Chevalier lui a demandé de l'accompagner pour ses adieux dans le monde entier."
45:14 "Parce que Chevalier avait un faible pour Patachou."
45:18 - Une faiblesse. - Oui, une faiblesse.
45:21 "Il avait fait écrire un duo à l'époque par Marguerite Monod qui écrivait beaucoup de musiques pour Edith Karr."
45:28 "Qui s'appelait 'Y a tant d'amour sur toute la terre, donne-moi ta main."
45:33 "Tant d'humaines, du regard, donne-moi ta main."
45:38 "Dans leur chambrette, Pierrot, Pierrette, perdent la tête et sont heureux."
45:45 "Y a tant d'amour sur toute la terre."
45:48 "Elle était partie pendant deux ans chanter ça avec Chevalier."
45:51 "Pour les adieux, en réalité, il était amoureux d'elle, il voulait la coincer pour l'emmener avec lui."
45:56 - Et ça a marché. - Et comme elle ne savait pas qui allait la remplacer,
46:01 elle a vu au Trois-Baudets où elle passait, Jacques Brel qui venait de s'engueuler avec Canetti.
46:06 Canetti lui avait dit au moment où il allait rentrer sur scène,
46:09 "Mon pauvre Jacques, vous réussirez jamais avec la gueule que vous avez."
46:13 Jacques lui a dit, "C'est bien de me dire ça avant de rentrer sur scène, puisque c'est ça, je ne reviens pas demain."
46:18 Et Patachou lui a dit, "Jacques, demain, tu prends ma place dans mon cabaret là-haut à Montmartre."
46:23 - Et voilà comment il est resté cinq ans chez Patachou.
46:26 - Merci d'avoir évoqué ces noms, les Trois-Baudets, des noms Maurice Chevalier.
46:31 Je ne suis pas sûr que les gens se souviennent de la jeune génération,
46:34 ils ne savent même pas qui est Maurice Chevalier.
46:37 - Mais Pascal, Pascal. - Mais Youp Laboum, je vous assure,
46:40 je ne vais pas vous donner des anecdotes que je vis aujourd'hui avec des jeunes gens.
46:44 - Mais il avait chanté avec Eddie Mitchell le "Twist" du canotier.
46:49 - Oui, sans doute. - C'est vrai.
46:50 - On va se quitter avec des chansons de Jean-Jacques Debout, on va peut-être faire un petit florilège.
46:54 - Un petit mash-up. - Un petit mash-up.
46:56 On n'a pas entendu Séguignol par exemple. - Ah oui ?
46:58 - Ça arrive, ça arrive. - Qu'est-ce que vous voulez dire ?
47:00 Là, quand il a un papier, Jacques Vendredi, je me légeais.
47:02 - Ah non, non, j'ai rien à dire. - Il veut fourguer une information.
47:05 - Non, non, j'ai rien à dire, tout va bien, je viens de passer un moment merveilleux grâce à vous.
47:08 - 19h-20h, c'est ce soir ? - Non, 20h-21h.
47:11 - 20h-21h, grand débat sur le foot. - Vous serez avec qui ce soir ?
47:15 - Il y a plusieurs invités, il y a le président du SCO d'Angers, il y a plein d'invités, on va parler de foot.
47:19 - Et demain, il y a un invité spécial. - Et demain, demain, demain, demain, demain.
47:22 - On a pas préparé à 11h, on se croirait de plus en plus.
47:25 - Demain, il y a un invité spécial. - Maintenant, il y a plein d'invités,
47:27 on va parler du tirage au sort pour le Paris Saint-Germain, contre qui ils vont jouer, etc.
47:32 Évidemment, l'émission est préparée, vous me faites passer pour une trompette, là.
47:36 Pour une trompette, là, c'est extraordinaire.
47:38 Ce matin, j'étais aux Aurores à Roland-Garros pour lui.
47:41 - Vous étiez bien, ce matin. - Ah bah oui, j'étais bien.
47:43 - Franchement, vous étiez bien. - Et demain soir,
47:45 - Oui, demain soir, faut le dire. - interview exclusive de Jean-Michel Aulas,
47:49 qui s'est confié sur le fait qu'il quitte Olympique Lyonnais, qu'il va racheter l'Aréna de Lyon, etc.
47:55 En tous les cas, il est toujours là, il est toujours présent.
47:57 - Il va racheter l'Aréna de Lyon ? - Oui, la grande où joue Aulas Vell en basket.
48:01 - Il va racheter ? - Oui, il va le racheter.
48:02 - Sur ses deux nids personnels ? - Exactement, il va le racheter avec son groupe.
48:05 Donc c'est en vente, Textor l'a mis en vente et c'est Aulas qui est candidat.
48:11 Et j'espère qu'il va l'emporter parce qu'il va perdurer cette enceinte sportive extraordinaire.
48:16 - Et demain, il est arrivé avec lui sur l'extérieur. - Qu'est-ce que vous avez acheté pour Noël, Jacques Vandreau ?
48:19 - Une voiture. - Ah, vous achetez une voiture ?
48:21 - Je me suis acheté une voiture pour la première fois de ma vie. - Pourquoi pour la première fois ?
48:24 - Parce qu'avant, c'était prêts, des plans, patatis, patatas, des voitures de fonction, etc.
48:29 - Il y a des magouilles ! - Vous prêtez des voitures depuis la nuit des temps.
48:31 - Depuis toujours et je me suis arrangé. - On va enquêter !
48:34 - J'ai un copain, un copain, etc. Et là, je me suis fait un petit cadeau.
48:37 - Et vous avez acheté quoi ? - Une 508.
48:40 - Ah, bon c'est bien. - Aussi belle voiture que la vôtre.
48:43 - Une à électrique ? - Ah non, non, non, non.
48:45 - À électrique, vous oubliez tout de suite en ce qui me concerne.
48:47 - Vous oubliez tout de suite, c'est même pas la peine de m'en parler.
48:51 Moi, je suis content d'avoir revu Jean-Jacques Debout.
48:53 La dernière fois que je l'ai vu, c'est en 1960, à Lyon.
48:57 Mon père était fan de Jean-Jacques et on était de voir au Théâtre des...
49:00 - Célestins. - Théâtre des Célestins.
49:02 - Théâtre des Célestins, très connu à Lyon. - Plat de zétéro.
49:05 - Le Théâtre des Célestins. - Théâtre des Célestins.
49:08 - Il est très connu, le Théâtre des Célestins. - Sarah Bernard y a joué.
49:10 - Bah oui, vous avez connu Sarah Bernard. Vous savez que Sarah Bernard avait une jambe de bois.
49:13 C'est vrai, à la fin. Et un jour, il y a le brigadier qui fait...
49:18 Comme ça. Et Sacha Guitry qui est dans la salle dit "Hmmm, la voilà".
49:25 - Pardon de vous déranger, le mash-up est prêt. - Bon, allons-y avec le mash-up Jean-Jacques Debout.
49:31 Bouba, Bouba, mon petit ourson, tu roules et tu glisses sur la blanche lanche-neige. Bouba, Bouba, fais bien attention.
49:45 Les casines, c'est ma cousine, les casines, on est voisine. Quand je m'en vais voir ma grand-mère qui habite au bord de la mer, je retrouve un mauvais casin qui vend un ome de la terre.
49:59 Bouba, Bouba, mon gentil petit éléphant. Bouba, Bouba, qui est l'ami des enfants. Bouba, Bouba, on aime nos petits et grands. Au pays des beaux téléphones, tout le monde est content.
50:13 Ce matin, un lapin a tué un chasseur. C'était ça. Ce matin, un lapin a tué un chasseur.
50:25 Ce matin, un lapin a tué un chasseur. C'était un lapin qui avait un fusil.
50:35 Pandi ou Panda, petit ou grand de chou-dame.
50:39 - Pandi ou Panda, qui est un peu notre hymne. Parce qu'on pense à notre Panda qui est à l'ovale.
50:42 - Qui sera libéré, je l'espère. - Ah oui, bientôt.
50:44 - On va le libérer, le Panda.
50:46 Pandi ou Panda, on te protège avant.
50:51 Viens mon Pandi-Panda, je t'ai préparé une bonne soupe de bambou.
50:55 Et tu bois du lait, comme les enfants.
50:58 Loin de ta maman, loin de ta forêt.
51:02 - C'est toute notre enfance.
51:04 - Et on a ces guignols également pour terminer.
51:07 - Ah ces guignols, non, je les ai laissés au grenier, celui-ci.
51:10 - Jean-Jacques, merci. - Quel flémard.
51:13 - C'est le pauvre Guigui.
51:15 - Le grenier du miel.
51:17 - Bonjour, Jacques, merci.
51:20 - Merci à vous.
51:22 - On va marquer une pause.
51:24 - Le plus beau cadeau pour Noël, c'est votre émission.
51:27 Et puis j'ai vu cette merveille de Jacques Vendredi.
51:30 - Une merveille ?
51:32 - Il est exagéré, il ne faut peut-être pas exagérer.
51:35 - Je l'avais vu au Pays Basque le soir, on s'était vu.
51:38 Il est passé très vite sur la plage, j'ai voulu lui parler, mais...
51:41 Il allait vers le rivage.
51:43 - C'est en baillot ?
51:45 - Honnêtement, c'est que je ne t'ai pas vu.
51:47 Parce que si je t'avais vu, j'aurais été dans tes bras directement.
51:49 - Il aime bien se baigner nu le soir.
51:52 - Comment tu le sais ?
51:54 - Il courait après son maillot de bain, je me souviens,
51:57 et il partait vers les vagues.
51:59 Et il est parti dans les bras d'une surfeuse qui l'attendait là où il fondait son...
52:03 - Ouh !
52:05 - Bon, écoutez...
52:08 - On va la retrouver.
52:10 - Elle va revenir, on va l'appeler.
52:12 - Elle a 102 ans.
52:17 - Bon, il est 12h16, on a dû prendre du retard.
52:20 - Non !
52:22 - C'est pour la bonne cause.
52:24 - C'est vendredi, that's got it's Friday.
52:26 - No, thanks got it's Friday.
52:28 - Merci cher Jean-Jacques, vraiment merci.

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