Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il reçoit Michel Sardou, le parrain de l'émission.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 Donc, vous l'avez dit, vous pourrez intervenir régulièrement sur tous les sujets d'actualité, c'est votre émission,
00:04 mais j'ai demandé à Michel Sardou d'être avec nous aujourd'hui pour être le premier invité, le parrain prestigieux de cette émission.
00:13 Bonjour Michel Sardou !
00:15 - Bonjour Pascal !
00:16 - Et merci, vraiment grand merci d'être avec nous ce matin.
00:20 Vous êtes à Paris, vous avez une actualité très forte Michel, puisque le mardi 3 octobre, j'ai envie de dire c'est demain,
00:26 vous serez à Rouen pour retrouver le public.
00:30 - Voilà, avec un grand plaisir d'ailleurs, parce qu'il m'a, pour te dire la vérité, il m'a un peu manqué quand même.
00:36 Donc j'ai passé l'été à préparer ce spectacle.
00:39 D'abord je te souhaite, puisque je suis ton parrain, tout le bonheur possible.
00:43 Cette radio est formidable, c'est là où j'ai débuté d'ailleurs.
00:47 C'était à Europe qu'on a passé pour la première fois B10,
00:50 ce qui pour la première fois on s'est fait interdire par le général de Gaulle d'ailleurs.
00:53 - C'était avec l'héricain ?
00:55 - Avec l'héricain.
00:55 - Qui n'était pas là, on serait tous en Germanie.
00:57 - Qui n'était pas là et on serait tous en Germanie.
01:00 - Ah celui, je ne sais qui, a parlé de je ne sais quoi.
01:03 - Oui, oui, voilà, c'est ça.
01:04 - Vous chanterez d'ailleurs l'héricain le 3 octobre ?
01:06 - Bien sûr, je prépare un spectacle, viens le voir, parce que je te jure j'ai mis le paquet.
01:12 Là il va y avoir des effets, c'est bien simple, j'ai presque envie de me tenter en rouge et de faire comme Mylène Farmer, tu vois.
01:20 - Pourquoi pas ?
01:21 - Pourquoi pas ?
01:23 Non je l'aime beaucoup Mylène, ça va être un grand spectacle, on a fait des inventions spéciales pour des effets particuliers,
01:32 ça sera très différent de ce que le public connaît de moi depuis des années et des années, voilà.
01:38 - Vous avez dit une chose peut-être qui surprendra, vous avez dit que le public vous avait manqué, est-ce que vous-même vous avez été surpris de ce manque ?
01:48 - Non, je n'ai pas été surpris, je m'en doutais un peu, parce que j'aime beaucoup le théâtre, tu le sais,
01:55 mais ce n'est pas la même chose d'entrer dans une salle de théâtre, de jouer un personnage qui n'est pas le tien,
02:01 de dire un texte que tu n'as pas écrit, et là c'est moi qui rentre, c'est moi qui parle, c'est moi qui écris ce que je dis,
02:10 et je suis en face de salles immenses, c'est très impressionnant, et les accueils en général sont beaucoup plus chaleureuses qu'au théâtre,
02:19 où évidemment les gens ne savent pas ce qu'ils vont voir, ils ne connaissent pas l'histoire, là ils connaissent mes chansons,
02:26 donc ils s'attendent à ce que je chante celle-ci, celle-là, pas celle-là, laquelle il va retirer, laquelle il va ajouter, est-ce qu'il en a une nouvelle,
02:36 voilà, donc c'est très intéressant, et ça me meut un peu aussi de savoir que ça va être plein.
02:45 - C'est plein effectivement, puisque vous avez manqué à ce public, vous serez à Rouen le 3 octobre, à Caen le 4 octobre, au Mans le 6 octobre,
02:54 vous allez faire une tournée avant de venir à Paris la Défense à partir du 16 mars 2024,
03:03 c'est un secret pour le moment, vous ne dites pas ni la première chanson, ni la dernière, on ne sait rien, nous sommes d'accord.
03:10 - Non, je ne dis rien, parce qu'on est en train de le monter, et comme j'ai fait des choses très compliquées, qui sont très difficiles à monter,
03:17 il faut que je les voie, parce que pour l'instant je les vois sur plan, je les vois sur écran, parce qu'on me montre vaguement des montages en écran,
03:26 mais je ne me suis jamais mis à la place du public qui lui va être assis, va payer sa place et va regarder en vrai.
03:33 Donc les trois premiers jours de répétition, je regarde ce que j'ai rêvé de faire, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien,
03:40 est-ce que ça va leur plaire, est-ce qu'ils vont être surpris, est-ce que ça vaut le coup, voilà.
03:45 - Michel Sardou est sur Europe 1 ce matin, Michel, évidemment il y a un travail important dans ces cas-là, et de préparation,
03:52 et la voix, cette voix magnifique, la vôtre, que le public aime tant, est-ce que cette voix, il faut la travailler, la trouver, est-ce qu'elle est au point, est-ce que c'est difficile ?
04:03 - Elle est au point, mais pour te dire la vérité, tu sais que j'aurai 77 ans pendant la tournée, donc j'ai perdu un peu de la puissance,
04:13 ce qui est normal, tous les hommes à partir de 50 ans perdent un ton, en général. Moi j'ai perdu un ton. Voilà.
04:21 - Donc vous montez un peu moins haut par exemple sur des chansons comme "Jeu France" ?
04:24 - Ah, un tout petit poil moins haut, il n'y a pas le contre-hutte. Mais s'il y en a un dans la salle qui s'en rend compte, je lui rembourse sa place.
04:32 - Michel, toute la France écoute notre interview. - J'espère bien, j'espère bien.
04:38 - Parce que ce matin je suis passé avec Dimitri Pavlenko à 8h49 pour annoncer votre passage, et tout le monde évidemment écoute Michel Sardou,
04:48 parce que vous avez été, on a beaucoup parlé de vous cet été, je vais le dire comme ça.
04:52 Mais en même temps, moi je suis ennuyé parce que vous m'avez dit "écoutez, moi je viens pour te faire plaisir, Pascal",
04:57 et vraiment j'en suis très très content, vous ne pouvez pas savoir le plaisir et la fierté que j'ai.
05:02 Mais c'est vrai que vous ne souhaitez pas entrer dans des polémiques qu'ont peut-être été...
05:07 - Non, je vais te dire la vérité. Je ne connais pas cette jeune femme, elle a dit une connerie,
05:15 ça arrive à tout le monde, à moi aussi, à toi aussi, elle m'a envoyé un mail très gentil,
05:22 où elle s'excuse en fait, et moi je lui ai répondu un mail très gentil où je n'ai pas de raison de lui en vouloir.
05:30 Ce qui m'étonne c'est que ça prenne une telle proportion et que ça dure si longtemps.
05:35 Ce n'est jamais que l'histoire d'un mariage irlandais, je ne vois pas ce qu'il y a de polémique là-dedans.
05:41 On a le droit d'aimer mes chansons ou de ne pas les aimer, nous sommes un pays libre,
05:45 et il faut qu'elle sache, qu'elle comprenne, que tous les gens comprennent
05:49 que quand on écrit une chanson, du moins dans mon cas, je n'écris pas pour plaire à tout le monde.
05:55 Je l'écris pour plaire au maximum de public possible, mais il est évident qu'il y a des gens qui ne l'aimeront pas.
06:03 Ce n'est pas grave, ça ne vaut pas la peine de déclencher une polémique ridicule où on ne sait plus de quoi on parle,
06:12 de la droite, de la gauche, de machin...
06:15 Non, j'ai écrit des chansons polémiques et j'en suis conscient, je déconne,
06:20 mais celle-là franchement, un mariage irlandais, il n'y a pas de quoi déclencher une guerre civile.
06:26 - Bon, ça montre la place aussi que vous occupez dans la société française,
06:30 et puis, puisque vous en parlez vous-même, c'est vrai que cette jeune femme a été surpris de l'ampleur de la polémique
06:39 et elle-même a eu reçu des menaces de mort.
06:42 - Oui, c'est pour ça que je lui ai répondu.
06:44 - Mais vous savez ce qu'elle devrait faire ? Elle devrait venir chanter sur scène avec vous cette chanson.
06:48 - Je crois qu'elle n'y arriverait pas. Je crois que c'est trop haut pour elle.
06:54 - Ou alors elle devrait la chanter toute seule, pourquoi pas sur les réseaux, et puis ça éteindrait peut-être...
07:02 - Elle a sa vie, j'ai eu ça d'avoir une longue carrière,
07:05 mais qu'elle s'abst... Je veux dire, abstenons-nous d'entretenir une polémique qui n'en est pas une.
07:12 On a tous un jour eu, par maladresse, qu'on a dit quelque chose, qu'on regrette après, ou qu'on ne regrette pas,
07:19 mais c'est dit, c'est dit, c'est fait, il faut arrêter de prolonger cette histoire qui n'en est pas une entre nous.
07:26 - Bah écoutez, bravo, je pense, bravo pour votre classe, votre intelligence,
07:29 et je pense que tout votre public appréciera les mots que vous venez de dire à l'instant.
07:34 J'ai vu également hier, mais on a dit qu'on ne parlait pas de politique,
07:37 mais j'ai vu que dans le congrès de rentrée des Républicains...
07:41 - Oui, oui, Siotis, Siotis...
07:43 - Voilà, je dis, alors je sais pas qui chantait, pas trop mal d'ailleurs,
07:46 parce que c'est quand même difficile à chanter, les lacs du Connemara,
07:49 - Oui, c'est pas facile.
07:50 - Voilà, mais alors je sais pas, ils ont pas repris votre voix,
07:53 et c'était une chanson, ou un chanteur qui était peut-être dans la salle, vous voyez ?
07:57 * Extrait de « La vie est une chanson » de Michel Coulon *
08:02 - Je sais pas si vous avez un avis sur le chanteur qui reprend cette petite chanson,
08:07 que j'ai entendu évidemment tout l'été, parce que dans les soirées,
08:11 toutes les soirées, des grands, des petits, se terminent aujourd'hui avec les lacs du Connemara.
08:16 - Alors, on voulait juste, Michel, faire plaisir à une auditrice,
08:19 qui est une de vos fans absolues, et qui voulait peut-être vous passer un petit bonjour,
08:25 puisque c'est un peu le sens de cette émission, bien sûr, de faire intervenir les auditeurs,
08:31 et nous sommes avec une auditrice, bonjour !
08:35 - Oui, bonjour, bonjour, bonjour...
08:36 - Vous êtes chantale ?
08:37 - Oui.
08:38 - Bon, vous vouliez dire un mot peut-être à Michel Sardou,
08:40 vous avez déjà pris vos places pour le concert de Michel ?
08:44 - J'ai pris ma place, et je veux lui dire que je viens le 14 novembre à Nantes.
08:48 - Très bien.
08:50 - Voilà, je pourrais chanter les lacs du Connemara avec vous, parce que je les connais,
08:55 et que je connais toutes vos chansons, parce qu'on a pratiquement le même âge,
09:00 et que je pense que j'ai grandi avec vous, en même temps,
09:05 en connaissant vos chansons tout le temps, en allant vous voir à chaque spectacle,
09:14 en vous ayant vu dans les petites salles, dans les grandes salles, et partout, et voilà.
09:19 Et si ce matin on m'avait dit que je pourrais vous parler, j'aurais été très étonnée, mais voilà.
09:27 Donc je suis ravie de commencer l'émission de Pascal Praud avec vous, et avec Pascal.
09:36 C'est vraiment, je dirais, un honneur pour moi.
09:41 - Très bien, je vous remercie, je vous remercie chère madame.
09:44 - Je vous connais depuis toujours, voilà.
09:47 - Merci Chantal de ces mots, en plus Michel, je sais qu'11h14 pour vous,
09:52 généralement, c'est pas la meilleure heure.
09:55 - C'est l'heure où je me lève, oui.
09:57 - Bon, ben là, vous êtes bien debout.
09:59 Ce que je vous propose, avant de se dire au revoir,
10:02 c'est peut-être de laisser passer une page en couleur,
10:06 comme disait celui que j'écoutais quand j'avais 18 ans, qui s'appelait André Arnault,
10:10 qui était à l'antenne à l'heure à laquelle je serais moi-même à l'antenne tous les jours,
10:15 il faisait le 12h30, André Arnault, c'était un journaliste merveilleux et des anciens.
10:19 - Je m'en rappelle très bien.
10:20 - Exactement, il disait une page en couleur pour les pages de pub.
10:22 Donc je vous propose une page en couleur et on revient.
10:25 - Pascal Praud et vous, jusqu'à 13h sur Europe 1.
10:28 - Excellente matinée sur Europe 1, vous écoutez Pascal Praud et vous, Pascal,
10:33 on vous retrouve tout de suite avec votre invité, le parrain de l'émission de ce lundi 28 août,
10:37 Michel Sardou.
10:38 - Et c'est un honneur et une fierté, évidemment, d'être avec Michel Sardou,
10:42 qui, ça c'est un des événements, bien sûr, de la fin d'été et de cet automne,
10:48 mardi 3 octobre, vous serez à Rouen.
10:51 - Je voyais que je regardais un des plus gros succès de Michel Sardou,
10:56 c'est "La maladie d'amour", "La maladie d'amour" à 50 ans, Michel.
11:00 - Bah oui.
11:02 * Extrait de "La maladie d'amour" de Michel Sardou *
11:05 - Et ça avait été un des succès immenses de l'été 73.
11:10 Ce qui est étonnant, c'est que vous n'aimez pas ni vous regarder,
11:13 ni jamais vous réécouter en dehors de la scène.
11:16 - Non, je n'aime pas ça.
11:18 Je n'ai jamais aimé ça, je ne peux pas te donner une explication rationnelle.
11:24 Une fois que j'ai fini d'enregistrer un disque,
11:28 je confie le mix à l'ingénieur du son et au producteur à ce moment-là,
11:35 à l'époque c'était Jacques Reveaux,
11:37 et ensuite il y a eu Jean-Pierre Bourtère, il y a eu Robert Goldman,
11:42 il y a eu tout ça, mais je n'écoute plus ce que j'ai fait.
11:46 Je fais trois prises, pas plus.
11:49 La troisième c'est la bonne, ou c'est pas la bonne.
11:52 Si c'est pas la bonne, on vire la chanson.
11:55 Mais je ne me réécoute pas après.
11:58 - Anne-Marie Perrier, votre épouse, qu'on salue, qui est près de vous.
12:02 Anne-Marie de temps en temps aimerait parfois vous regarder à la télévision.
12:06 - Elle regarde, elle va dans un...
12:08 - Elle n'a pas le droit d'être dans la même pièce que vous,
12:10 puisque vous, vous ne regardez jamais le passé
12:16 ou ce que vous avez chanté sur scène.
12:20 - Non, jamais.
12:22 - Écoutez, merci Michel. C'est quoi le programme aujourd'hui ?
12:25 - Aujourd'hui je m'en vais.
12:26 Je vais faire trois jours de vacances.
12:28 J'ai pas pris de vacances en fait.
12:30 J'étais en Normandie, j'ai eu un temps de merde tout l'été.
12:34 J'ai pas pu sortir de chez moi, j'ai travaillé.
12:38 - Vous n'avez pas pu sortir de chez vous, peut-être pas exagéré quand même.
12:42 - Je ne suis pas sorti.
12:43 Je ne suis pas sorti.
12:45 Une fois j'ai été bouffé dans un restaurant à Deauville, c'est tout.
12:49 Et encore le restaurant était qu'à moitié restaurant puisqu'il n'y avait pas de personnel.
12:54 Donc j'ai bouffé comme j'ai pu.
12:56 - Vous êtes assez sauvage quand même.
12:59 - Moi oui. Tu le sais bien que je suis sauvage.
13:03 J'ai inventé le derdertal.
13:07 - Donc là par exemple, tout le mois de juillet vous ne voyez personne.
13:10 Juillet et août vous ne voyez personne. Vous êtes à Calmary quasiment tout le temps.
13:13 - Voilà, on est à la maison.
13:14 Mes chiens.
13:17 Voilà, mon perroquet avec lequel je suis fâché.
13:20 - Vous êtes fâché avec votre perroquet ?
13:21 - Oui. - Et pourquoi ?
13:23 - Parce qu'elle m'a mordu.
13:24 Et ça fait très mal.
13:26 Et voilà, je ne lui parle plus.
13:29 - Donc là vous prenez trois jours de vacances ?
13:31 - Oui, je vais chez mon copain Georges Blanc à Vonas.
13:34 Je vais me reposer là-bas, je suis tranquille.
13:37 Et je vais bien bouffer.
13:40 Parce que là-bas au moins on est sûr de ça.
13:43 Et voilà.
13:44 - Il faut être en forme quand même le 3 octobre.
13:47 - Hein ? - Il faut être en forme le 3 octobre.
13:48 Est-ce que vous faites un peu de sport ?
13:50 - Beaucoup. J'arrête pas.
13:53 Je monte mon escalier pour aller dans ma chambre et je descends mon escalier pour aller dans le salon.
13:56 - Non mais il faut du souffle quand même pour...
13:59 - Ne t'inquiète pas, le souffle il est là. Il n'y a aucun problème.
14:02 Ce n'est pas le sport qui donne du souffle.
14:04 Pas pour un chanteur.
14:06 D'abord on ne se sert pas de ses poumons pour chanter, on se sert de son ventre.
14:09 De son diaphragme.
14:11 Donc voilà.
14:13 Ne t'inquiète pas, tout ira bien. La voix sera là.
14:16 Le geste précis. Et j'ai du ressort comme disait Charles Aznavour.
14:20 - Eh bien écoutez, merci vraiment grandement.
14:23 Et puis on peut se quitter peut-être.
14:25 - Moi je te souhaite bonne chance. - Oui c'est vraiment gentil.
14:27 - Cette radio mérite d'avoir de bonnes émissions.
14:32 C'était une radio qui a dominé pendant très longtemps toutes les radios de France.
14:37 Et je pense qu'elle mérite maintenant de remonter un peu, de reprendre sa place.
14:43 Et si j'ai un conseil à donner aux... Je ne sais pas qui est le patron maintenant d'Europe 1.
14:48 Je ne sais pas qui appartient à Europe 1.
14:51 - Alors je vais vous répondre. Europe 1 c'est Arnaud Lagardère.
14:54 Et il est dans la suite de Jean-Luc bien sûr, son père.
14:59 Qu'on salue là où il est. Et aujourd'hui c'est Dona Vidal-Revel,
15:03 c'est Constance Benquet, je l'ai dit tout à l'heure.
15:05 - Eh bien je vous passe un peu de plus de musique.
15:08 C'est tout. À l'époque, Europe avait beaucoup de musique.
15:11 Il y avait beaucoup de...
15:14 - C'était la radio de la musique avec "Salut les copains" bien sûr,
15:17 avec Filipe Aki, avec Ténor.
15:19 C'est toute cette période-là avec Lucien Maurice, bien évidemment.
15:22 C'est l'histoire d'Europe. - Il y avait de la musique.
15:24 Il y avait de la musique et à des heures précises pour que les jeunes puissent écouter,
15:29 c'était pas mal. Il y en avait pour tous les goûts.
15:31 Il y avait de la variété française.
15:33 Il y avait "Salut les copains" qui était à l'époque des Yeye,
15:36 c'est-à-dire c'était des adaptations américaines.
15:40 Mais je pense que ça manque un peu de musique, un peu d'ambiance.
15:43 - Il y a Didier Barbelivien qui fait une émission musicale.
15:45 Et puis alors il y a celui à qui j'ai pas encore dit bonjour,
15:48 mais qui aura un rôle très important dans cette émission,
15:50 c'est notre réalisateur Fabrice Laffitte.
15:52 Bonjour Fabrice. - Bonjour Pascal, bonjour Michel.
15:54 Bienvenue sur Europe 1.
15:56 - Voilà, la première chose que je vous ai dite lorsque on est entré en contact,
15:59 c'est que les réalisateurs ils sont très présents dans les émissions que j'anime à la radio.
16:05 J'ai envie qu'ils parlent et il se trouve que vous êtes un fan de musique en plus Fabrice.
16:09 - Grand fan de musique et puis par la même occasion fan aussi de Michel Sardou et de chanson française.
16:14 - C'est gentil, mais il faut passer de la...
16:16 Je trouve que d'un coup il y a eu une politique différente à Europe,
16:21 on passait plus de musique du tout, ou très peu.
16:24 Et ça m'a... J'ai dit c'est une erreur.
16:27 À l'époque je me mets de rien, j'ai aucune responsabilité dans Europe 1,
16:32 mais c'est un conseil que je donne, un petit peu de souffle,
16:36 qu'on n'ait pas sans arrêt de la politique.
16:39 - Du tolk.
16:40 - La politique elle atone, tu vois, ça va, ça va.
16:43 - Bon, la javade brodouée sera au programme...
16:47 - Non. - Ah !
16:48 - Ah non. - Ah oui.
16:50 - Il y aura des nouveautés, il y aura des choses que tu connais pas.
16:52 - Des choses qu'on n'a jamais entendues sur scène.
16:54 - Oui.
16:56 - Il y a combien de chansons ?
16:57 - Il y en a 22 par là.
16:59 - Plus les reprises. - Bien sûr.
17:01 - Ah, plus un truc qui dure un quart d'heure où je reprends tout.
17:04 Où je reprends tout, là, bon, il y en a pour tout le monde,
17:07 mais je veux dire, le système est différent, tu verras.
17:10 C'est un spectacle particulier.
17:12 - Bon, la javade brodouée, on va se quitter peut-être
17:15 avec quelques notes de musique, Fabrice, de la javade de Brodoué.
17:19 On aurait pu, je disais tout à l'heure, qu'on voulait écouter en chantant,
17:23 mais c'est la javade brodouée.
17:24 - D'accord, bah, entendu, j'avoue, y a pas de problème.
17:27 Je t'embrasse, Pascal, et bonne chance.
17:30 - Merci, merci Michel Sardou sur Europe 1 ce matin,
17:33 pendant 25 minutes avec nous. Merci grandement.
17:37 Faut qu'on te retrouve sur scène.
17:40 - Ciao.
17:42 - La javade brodouée
17:45 Oui, mais c'est elle qui plaît
17:49 Quand on est fin bourré, on se tire débordé
17:52 Sur la 42e
17:56 On rigole et on danse comme à Saint-Paul-de-Vence
17:59 Jusqu'à la 50e
18:02 C'est peut-être pas la vraie de vraie
18:06 La javade brodouée
18:09 Oui mais c'est elle qui pleure