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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il reçoit Patrick Vignal, député Renaissance de l’Hérault.

Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 - Et devant Zora 13h, vous réagissez, témoignez sur Europain avec Pascal Praud.
00:10 Pour cela, il faut composer le 01 80 20 39 21.
00:13 - Géraldine Hamon est là avec une chatte, Géraldine avec un H.
00:16 - Géraldine avec un H ? Hamon avec un H ?
00:19 - Oui, Géraldine Hamon.
00:20 - Oui, Hamon avec un H.
00:22 - Oui, Hamon avec un H.
00:23 - Ma pensée va plus vite que la H.
00:25 Je salue Fabrice Laffitte.
00:27 - Bonjour Pascal.
00:28 - Avec deux T.
00:29 - Avec deux T, oui, RF.
00:31 - Oui, Laffitte.
00:33 Monsieur Olivier Guenec.
00:35 - Exactement, bonjour.
00:36 - Avec un H ?
00:37 - Oui, avec un H, oui exactement.
00:39 - Et Patrick Vignale que vous connaissez, qui est avec nous dans le studio,
00:44 qui est de réputée renaissance de l'héros.
00:46 On va écouter Gérard Larcher ce matin.
00:47 Le président du Sénat a réagi de manière ferme
00:50 aux propos de Jean-Luc Mélenchon qui visait Routel-Krief.
00:53 - C'est irresponsable.
00:55 Quelqu'un qui a des millions d'abonnés sur X
00:58 et qui se comporte de cette manière,
01:00 qui en quelque sorte par sa parole crée un brasier,
01:03 qui peut enflammer, diviser,
01:05 qui montre du doigt une de vos consoeurs,
01:08 et on voit bien avec quelle allusion derrière,
01:11 et bien je dois dire que c'est inacceptable.
01:13 Et c'est inacceptable, pour moi Jean-Luc Mélenchon,
01:16 c'est mis en dehors de l'arc républicain.
01:18 - Vous lui dites quoi ce matin ? Tais-toi.
01:20 - Oui, ferme ta gueule.
01:22 - Ferme ta gueule et c'était chez nos amis d'RTL ce matin,
01:25 au micro d'Amandine Bégaud.
01:27 Patrick Vignal, député Renaissance de l'Héros, votre sentiment ?
01:30 - Écoutez, d'abord Gérard Larcher est un homme politique de grande valeur,
01:33 mais ça suffit maintenant.
01:35 Il a eu raison de dire "ferme ta gueule" à Jean-Luc Mélenchon.
01:38 Et malgré ce qu'on croit,
01:40 Jean-Luc Mélenchon est un érudit,
01:42 c'est un homme politique,
01:43 il prépare déjà la présidentielle.
01:45 Vous savez qu'au second tour,
01:46 avec entre 18 et 19 points,
01:48 il sera au second tour.
01:49 Donc il est en train en fait,
01:51 d'essayer de récupérer la voix des quartiers populaires
01:53 qui souvent ne votent pas.
01:55 Donc c'est infâme ce qu'il fait.
01:57 Et je vais aller plus loin,
01:58 je pense que nous, cette majorité élargie,
02:00 Horizons, Modem et même les Républicains,
02:03 ça suffit de se faire invectiver tout le temps
02:05 par une petite partie des LFI.
02:07 Imaginez Hugo Bernalicis,
02:09 qui se lève en commission et qui dit
02:11 "si vous n'êtes pas content, venez,
02:13 vous me sortirez de force".
02:14 Non mais il se croit où tous ces gens ?
02:16 C'est pas de la bagarre de rue la politique.
02:18 La politique c'est noble.
02:19 Et c'est vrai que là,
02:21 il faut que ça s'arrête avec Jean-Luc Mélenchon.
02:23 Et je dis bien, Pascal Praud,
02:25 c'est pas les cas de Corbière, d'Alexis,
02:27 de Raquel Garrido,
02:29 Coquerel.
02:30 Eux ce sont des gens qui fondent la politique.
02:32 Le problème aujourd'hui,
02:33 c'est qu'on a fait monter n'importe qui.
02:35 Enfin vous voyez le jeune Louis Boyard.
02:37 Non mais c'est quoi ces gens ?
02:38 Ils arrivent en tennis et en t-shirt dans l'Assemblée.
02:40 - J'entends ce que vous dites,
02:41 mais ce sont les gens qui décideront,
02:43 Patrick Vignal.
02:44 Donc si,
02:46 à l'issue de cette séquence,
02:48 lors du premier tour de la présidentielle,
02:50 Jean-Luc Mélenchon fait encore entre 15 et 20% des voix,
02:53 faudra peut-être s'inquiéter forcément de la démocratie
02:57 et de ceux qui gouvernent depuis tant d'années.
03:00 - Ah mais Pascal Praud, moi je vais prendre de le dire.
03:02 La parole libre, ça fait 30 ans qu'il y a de la lâcheté
03:04 sur les services publics, police, justice,
03:06 roi d'Etat et l'hôpital.
03:08 J'ai pas de soucis avec ça.
03:09 - Mais tous les secteurs.
03:10 - Oui mais sauf que...
03:11 - On découvre en fait,
03:12 la difficulté de nos discussions,
03:14 c'est que tous les secteurs, Patrick,
03:16 tous les secteurs sont par terre ou quasiment par terre.
03:20 Le classement PISA hier,
03:22 qu'est-ce qu'on a fait de notre école depuis 40 ans ?
03:24 La médecine, t'as plus un dermato nulle part.
03:26 - Mais parce qu'on a toujours mis la poussière sous le tapis.
03:29 - Oui, j'entends bien, mais ceux qui...
03:31 La médecine, par exemple.
03:33 Vous avez vu dans l'État où est la médecine de ville ?
03:35 Je sais pas si vous-même, vous êtes au contact forcément.
03:39 - Je vais vous donner un exemple,
03:40 j'ai une maison de santé à Moggio.
03:42 En fait, ce qui se passe depuis le Covid...
03:44 - T'as un vraisemblable la médecine.
03:45 - C'est une révolution qui se passe.
03:46 Écoutez, vous passez votre vie à bosser, comme moi.
03:49 Nos enfants veulent une autre façon de vivre.
03:52 - Oui, ça c'est pas...
03:53 - Si, si.
03:54 - Ça dépend.
03:55 - Avant on était sur un tabouret.
03:56 Vie personnelle, vie professionnelle, vie familiale.
03:58 - On a toujours été sur ce tabouret.
04:00 - Mais non, vous voulez quoi tous les deux ?
04:01 - Non, c'est pas vrai.
04:02 - Avoir un vrai métier, un CDI et une famille.
04:03 - Oui.
04:04 - Oui ou non ?
04:05 - La famille était importante, bien sûr.
04:06 - Oui, mais moi je ne veux pas...
04:07 - C'était un équilibre.
04:08 - Mais vous trouvez...
04:09 Moi je n'ai pas fait mon boulot
04:10 parce que 30% des jeunes générations ne veulent pas avoir d'enfants
04:13 parce qu'ils ont peur de l'avenir.
04:14 Bon, je ne fais pas bien mon boulot.
04:15 On est d'accord ou pas ?
04:16 - Mais parce que Patrick, on leur dit depuis 30 ans
04:18 qu'il ne faut pas qu'ils voyagent,
04:20 qu'ils ne font pas qu'ils mangent de la viande rouge,
04:22 qu'ils ne font pas...
04:23 Mais je veux dire,
04:24 t'es dans un climat anxiogène depuis 30 ans
04:27 que les élites transmettent.
04:29 - Non, le Covid a accentué ça.
04:31 - Oui, mais le Covid...
04:32 - On est une France au bord du burn-out.
04:34 - Mais on a fait n'importe quoi avec le Covid.
04:36 La Suède n'a pas confiné,
04:38 la Suède n'a pas fermé un restaurant,
04:40 la Suède n'a pas fermé une école,
04:41 et la Suède s'en sort mieux que nous.
04:43 Donc on a fait n'importe quoi sur le Covid.
04:45 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
04:46 - Non mais attendez, on passe notre temps à nous flasher les enfants.
04:48 - Oui, ben c'est bon.
04:49 - Il y a quand même une belle jeunesse.
04:51 Aujourd'hui, le vrai débat c'est quoi ?
04:53 C'est qu'on a une classe politique,
04:55 une partie qui sont des faux-culs.
04:57 Voilà, je le dis et je l'assume.
04:59 D'accord ?
05:00 - Des noms !
05:01 - Faire de la politique, c'est de la chair.
05:04 - Monsieur Macron, c'est un faux-cul.
05:05 - Monsieur Macron, ça fait six ans qu'il fait le maximum.
05:07 Après, est-ce qu'il s'en tourne ?
05:08 - Alors, qui est faux-cul ?
05:09 - Mais moi, je veux dire, une partie de la classe politique.
05:11 - Qui ? Parce que vous-même, vous donnez des noms.
05:13 - Je vous ai mené un cadeau, Pascal Troubaut.
05:15 - Je veux dire, vous êtes le premier faux-cul, si vous ne dites pas qui est faux-cul.
05:19 - Regardez le cadeau.
05:20 - C'est quoi ?
05:21 - Le cadeau, je vais vous le faire lire.
05:23 "Amendement du groupe Rassemblement National".
05:26 - Parce que vous êtes de renaissance, quand même.
05:28 - Oui, et qui demande que les entreprises de moins de 11 salariés
05:32 ne vérifient pas les sans-papiers, ça s'appelle être faux-cul.
05:36 Et ces mêmes gens, la semaine prochaine, vont dire
05:38 "Vigna nous emmerde avec Macron"
05:40 - Tenez-moi ça.
05:41 - Parce qu'effectivement...
05:42 - On va appeler le Rassemblement National tout de suite.
05:44 - C'est un joli cadeau que vous faites, Pascal Troubaut.
05:46 - Alors, amendement, effectivement, première lignée de l'article.
05:48 - Alors, qui sont les faux-culs ? C'est Renaissance ou c'est le RN ?
05:51 - On va demander.
05:52 Présenté par monsieur Delepino et les membres du groupe Rassemblement National.
05:56 - Ils ont tous qu'à signer.
05:57 - Donc, la lutte contre le trahic dissimulé d'étrangers en situation régulière
06:02 est évidemment une bonne chose, et la responsabilisation du donneur d'ordres
06:05 est un des leviers dans cette lutte.
06:07 Néanmoins, certains donneurs d'ordres n'ont ni les moyens ni le temps
06:10 de vérifier les déclarations fournies par leur prestataire.
06:13 C'est particulièrement vrai pour les agriculteurs employant des saisonniers.
06:17 Cet amendement vise donc à ce que l'obligation du donneur de l'ordre
06:20 d'un contrat de prestation de services, de vérifier si les personnes
06:23 employées par son prestataire sont en règle au regard des lois
06:26 sur l'immigration ne s'appliquent pas pour les entreprises de moins de 11 salariés.
06:29 - Voilà. Donc, tous les deux, on monte une viticulture, tous les deux.
06:32 On achète des vignes. Moins de 11 salariés, on ne contrôle pas
06:35 si la personne est sans papiers ou pas.
06:37 C'est pas ça le focus, Pascal Praud ? On est d'accord ou pas ?
06:41 Et c'est un cadeau, parce que je vous aime. Je vous amène le cadeau ce matin.
06:44 - Donc, ça, c'est daté du 23 novembre 2023. Mais il est passé, cet amendement ?
06:48 - Bien sûr. On l'a rejeté, nos renaissances.
06:50 - Donc, il n'est pas passé ?
06:51 - Non, mais on l'a rejeté.
06:52 - Vous avez contrôlé l'immigration, amélioré l'intégration. Vous l'avez rejeté.
06:55 - Et vous vous rendez compte que ces gens...
06:56 - On appelle quelqu'un au Rassemblement National.
06:58 - Allez, appelez-les.
06:59 - On appelle Mme Parmentier, pourquoi pas ?
07:01 Ou M. Bardella, je ne pense pas qu'il réagira là-dessus, mais on peut appeler, effectivement.
07:05 - Non, non, mais appelez une députée.
07:07 - Oui, Mme Parmentier, elle est députée, que je sache.
07:09 - Oui, mais Bardella n'est pas députée. Il n'était pas au courant, le pauvre.
07:12 - Dites-moi, M. Fabrice, je vous ai vu, là, en train de faire une danse
07:16 pendant qu'on parlait en régie, ça ne vous intéresse pas, notre émission ?
07:19 - Si, mais il fait un peu frais, donc avec Olivier, on se réchauffait.
07:22 - Pourquoi il fait frais ?
07:23 - Il fait frais, je ne sais pas, la clim' et on a l'impression d'être dans un frigo.
07:26 C'est pour ça qu'on se réchauffe un petit peu.
07:28 - Et oui, depuis qu'on a dit hier que ça ne sentait pas très bon en régie quand on était là...
07:31 - Non, ça fait que là, il y a le vent, sinon...
07:33 - Ils ont baissé la température.
07:35 - Mais ça nous intéresse.
07:37 - Bien payés, encore, ils demandent de du chauffage.
07:39 - Non seulement, ils sont bien payés, mais ils ont eu les primes de M. Liberty.
07:43 - Oui, parce que dès qu'ils disent "Europe 1", M. Liberty, il leur donne un euro.
07:48 - Et d'ailleurs, si M. Vignale pouvait dire "Europe 1", ça serait plein de primes.
07:51 - Alors, oui, parce que si l'invité dit "Europe 1", il y a deux euros.
07:55 - Alors, si l'invité se fait tatouer sur le sein gauche "Europe 1", qu'est-ce qu'on va faire ?
08:00 - M. Liberty vous invite à dîner le soir de Noël.
08:02 - J'ai bien fait de venir ce matin.
08:05 - On a fait la tatouage.
08:06 - Le problème, c'est qu'il est végétarien.
08:09 - Ah !
08:10 - Oui, il ne mange que du beurre.
08:11 - C'est pas possible, je bois du vin, j'aime la viande rouge.
08:14 - Il ne mange que du tofu.
08:15 - Surtout le taureau de Camargue, c'est une viande exceptionnelle, Pascal.
08:18 - Mais M. Liberty, il ne mange que du tofu.
08:20 - Ah bon ?
08:21 - Il ne mange que du tofu.
08:23 - Ah bah, on ne savait pas !
08:24 - C'est une nouvelle info !
08:25 - Lui-même ne le sait peut-être pas.
08:27 - Il est 11h13, on va tout de suite.
08:28 - "Europe 1".
08:29 - Pascal Prohevo.
08:30 - Et de 11h à 13h sur "Europe 1", vous réagissez en composant le 01-80-20-39-21.
08:34 - Alors, Mathéo est avec nous, et Mathéo est notre premier auditeur.
08:37 - Bonjour Mathéo.
08:38 - Bonjour Pascal.
08:39 - Vous êtes étudiant peut-être ?
08:41 - Oui, c'est ça, étudiant à l'Université de Lille.
08:43 - Vous avez quel âge Mathéo ?
08:45 - 19 ans.
08:46 - Et vous vouliez réagir, 19 ans vous avez la vie devant vous, c'est bien,
08:49 vous vouliez réagir sur les phrases de Gérard Larcher, ce matin sur RTL,
08:55 "Ferme ta gueule", a-t-il dit à M. Mélenchon, qu'en pensez-vous ?
08:59 - Bah écoutez, je pense que c'est un trop-plein, à la fois politique et personnel,
09:05 des adversaires politiques de Jean-Luc Mélenchon,
09:08 ça fait des années qu'il raconte n'importe quoi,
09:12 et encore plus depuis les nombreux attentats islamistes,
09:16 et même la guerre israélo-palestinienne,
09:19 et en tant qu'étudiant, je le rapporte, en tant qu'étudiant,
09:22 on le voit bien sur tous les jeunes engagés politiquement auprès de lui,
09:26 qui répètent mot pour mot ce qu'il dit,
09:30 je pense que c'est un trop-plein national de ce camp-là,
09:33 qui fait...
09:35 - Théo, on a un petit souci, parce que la ligne n'est pas tout à fait sécurisée,
09:38 on peut peut-être écouter entretemps Sacha Ouillet,
09:41 qui est député Renaissance et président de la commission des lois de l'Assemblée nationale,
09:44 il était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et sur CNews,
09:48 et il s'est exprimé.
09:50 - Le président du Sénat ne devrait pas dire ça,
09:53 je pense que face aux outrances de Jean-Luc Mélenchon,
09:56 il appartient à la classe politique d'être un peu plus responsable,
09:58 et de prendre plus de hauteur.
10:00 - Mais qui doit avoir plus de responsabilité ?
10:02 - N'est-ce pas Jean-Luc Mélenchon ?
10:04 - Jean-Luc Mélenchon, il a fait la démonstration totale de son irresponsabilité.
10:08 Est-ce qu'il faut en réponse se mettre à son niveau et s'élever ?
10:11 Moi je pense qu'il faut davantage s'élever.
10:13 - On rappelle que le président du Sénat est le deuxième personnage de l'État.
10:17 On rappelle qu'en cas de vacances du pouvoir,
10:20 si par exemple M. Macron démissionnait,
10:23 ou s'il lui arrivait malheur, comme c'est arrivé en avril 1974,
10:27 c'est le président du Sénat qui assure l'intérim,
10:31 dans notre Constitution.
10:33 Ce n'est pas arrivé d'ailleurs depuis près de 50 ans, et tant mieux !
10:36 - Oui mais Pascal Praud, ce qu'on nous reproche aux politiques,
10:38 c'est les éléments de langage.
10:40 Moi je ne viens pas sur le plateau des éléments de langage de mon groupe.
10:44 - Oui mais bon, est-ce que ta gueule, le président du Sénat...
10:46 - Mais parce que ça suffit maintenant.
10:48 Je voudrais quand même parler à Mathéo.
10:50 Moi ce soir, je reçois une mère de famille.
10:52 J'ai trois jeunes d'une fac à Paris,
10:54 qui sont d'origine juive.
10:56 À la bibliothèque, leurs copains,
10:58 qui s'embrassaient et lavaient, qui serraient la main,
11:00 leur disent, avant la fin de l'année,
11:02 "On ne veut plus que tu sois à la fac !"
11:04 C'est cela qu'il faut qu'on règle comme problème.
11:06 Après, ce n'est pas le problème de ta gueule.
11:08 Quant à Jean-Luc Mélenchon...
11:10 - Oui, et qu'aujourd'hui, ils ne peuvent plus aller...
11:12 - Aujourd'hui, ils ont des difficultés à la fac, on leur dit,
11:14 "C'est ta faute, je ne la dirai pas pour l'instant,
11:16 laissez-moi régler le problème."
11:18 Mais justement, vous avez une réponse, vous ?
11:20 Il y a 1000 étudiants à cette fac, il y en a 3.
11:22 Aujourd'hui, ils se sentent harcelés.
11:24 Qu'est-ce que je fais ? J'irai voir le doyen,
11:26 vous connaissez, moi, je suis un homme de terrain.
11:28 Mais qu'est-ce qu'on fait de ça ? C'est cela qu'il faut changer.
11:30 - Vous pourrez rentrer dans l'amphi et leur parler.
11:32 - Oui, et c'est ce que je ferai.
11:34 Et malheureusement, Jean-Luc Mélenchon,
11:36 ce n'est pas ce qu'il fait,
11:38 c'est organiser.
11:40 Il veut séduire une clientèle.
11:42 Certains politiques sont devenus des têtes de gondole
11:44 comme au supermarché.
11:46 Il n'y a pas de vision de la France en 20 ans,
11:48 c'est "je parle à mes parts de marché".
11:50 - Mathéo,
11:52 d'abord, est-ce qu'il y a des soucis
11:54 identitaires ou ethniques,
11:56 si j'ose dire, dans la faculté dans laquelle vous êtes,
11:58 à Lille ? Vous êtes en quoi, Mathéo ?
12:00 - Je suis en sciences politiques.
12:02 - Sciences politiques, bon.
12:04 Est-ce qu'il y a des soucis
12:06 de cet ordre
12:08 dans votre cours ?
12:10 - Bien sûr, il y a un sectarisme
12:12 très important de la part des étudiants
12:14 d'extrême-gauche. Je le vois
12:16 de manière importante
12:18 parce que je suis engagé à l'Uni,
12:20 je suis étudiant à l'Uni,
12:22 donc du point de vue politique, je suis assez engagé
12:24 au niveau étudiant
12:26 à l'université. Et en fait, ce sont des personnes
12:28 qui vont à la fois coller des affiches,
12:30 je parle des syndicats étudiants
12:32 d'extrême-gauche comme l'UNEF,
12:34 qui vont coller des affiches
12:36 comparant le Hamas à une résistance.
12:38 Et ce sont les mêmes personnes
12:40 qui vont décoller les affiches
12:42 des otages israéliens,
12:44 des otages du Hamas. - Bon, on fait une pause
12:46 à 11h20 et on va encore essayer
12:48 de... Monsieur Guénac,
12:50 parce que c'est quand même vous
12:52 le préposé à sécuriser les lignes.
12:54 - Oui, dites-moi, je vous écoute. - Vous êtes venu pour ça.
12:56 Sécuriser les lignes. - Qu'est-ce que vous insinuez ?
12:58 - Ça veut dire que
13:00 cette nuit, vous ne réparez pas les lignes.
13:02 - Mais vous savez que j'ai une petite antenne sur la tête,
13:04 mais là, elle marche mal en ce moment, j'arrive mal à régler
13:06 les lignes téléphoniques. - Je savais que vous aviez une petite antenne,
13:08 je ne savais pas qu'elle était sur la tête.
13:10 - Ah oui, c'est vrai.
13:12 (rires)
13:14 - Je l'apprends.
13:16 - Oui, bon, écoutez. - J'en suis heureux.
13:18 - J'en suis très heureux.
13:20 - J'en suis heureux. - Elle est défectueuse en ce moment.
13:22 Voilà, c'est comme ça. - Oui, oui, oui.
13:24 - On capte mal la réception.
13:26 - Il faut lui parler. Il faut lui parler gentiment.
13:28 - Je m'en occupe. - Ah bah non.
13:30 - Laissez mon antenne tranquille.
13:32 (rires)
13:34 - 11h21.
13:36 - Vous écoutez Pascal Praud de 11h à 13h
13:38 sur Europe 1.
13:40 - Europe 1, Pascal Praud. - Et vous écoutez
13:42 Pascal Praud et vous de 11h à 13h sur Europe 1.
13:44 - Est-ce que monsieur Jacobelli
13:46 du Rassemblement National est là ? - Il est là.
13:48 - Bonjour monsieur Jacobelli. - Bonjour Pascal Praud.
13:50 - Ce n'était pas prévu que vous interveniez
13:52 mais il y a un procès
13:54 en faux cultri,
13:56 si j'ose dire,
13:58 qui est dressé par monsieur Vignal,
14:00 que vous connaissez, qui est un député.
14:02 Et je dois dire que nous avons
14:04 besoin de vos explications avant de nous faire
14:06 un jugement. Parce que c'est vrai que vous
14:08 luttez contre le travail dissimulé
14:10 d'étrangers en situation irrégulière.
14:12 Le Rassemblement National, mais paradoxalement
14:14 vous avez déposé un amendement
14:16 le 23 novembre, amendement qui a été
14:18 d'ailleurs refusé
14:20 par Renaissance et par
14:22 l'Assemblée Nationale, où
14:24 vous expliquez que
14:26 la lutte contre le travail dissimulé d'étrangers
14:28 en situation régulière est évidemment une bonne chose,
14:30 mais que la responsabilisation
14:32 du donneur d'ordre
14:34 est un des leviers dans cette lutte.
14:36 Donc ça aussi vous inquiétez.
14:38 Néanmoins, dites-vous,
14:40 certains donneurs d'ordre
14:42 n'ont ni les moyens, ni
14:44 le temps de vérifier les déclarations
14:46 fournies par leur prestataire,
14:48 écrivez-vous. C'est particulièrement
14:50 vrai pour les agriculteurs employant des saisonniers.
14:52 Donc cet amendement
14:54 vise à ce que l'obligation du donneur
14:56 d'ordre d'un contrat de prestation
14:58 de service, de vérifier si les personnes
15:00 employées par son prestataire sont
15:02 en règle au regard des lois sur l'immigration,
15:04 ne s'applique pas,
15:06 ne s'applique pas, c'est ce que vous voulez en tout cas,
15:08 pour les entreprises de moins de 11 salariés.
15:10 C'est vrai qu'on peut considérer
15:12 que vous n'êtes pas droit dans votre,
15:14 dans vos bottes sur ce sujet,
15:16 M. Jacobelli ? - Eh bien, au contraire,
15:18 Pascal Praud, c'est parce qu'on veut que les contrôles
15:20 aient lieu, c'est parce qu'on veut qu'il n'y ait plus de travail
15:22 dissimulé, c'est parce qu'on veut
15:24 que les employeurs n'emploient plus
15:26 de clandestins, qu'il faut que les
15:28 contrôles soient efficaces. Et si vous demandez
15:30 à un agriculteur qui...
15:32 - M. Pelline ?
15:34 - Qui gère son entreprise avec sa femme,
15:36 qui passe par une société pour
15:38 employer 30 saisonniers, si vous croyez qu'il va
15:40 avoir le temps de faire les recherches,
15:42 il y a moyen de faire les recherches. - Ah oui, mais il n'y a jamais de solution dans votre affaire.
15:44 - Vous vous trompez. - Il n'y a jamais de solution.
15:46 - Alors Patrick Vignale peut vous répondre parce qu'il a entamé le...
15:48 - Cher Laurent Jacobelli, - Vous êtes deux députés.
15:50 - Moi je vous apprécie parce que je sais que vous êtes sur le terrain
15:52 et que vous bossez. Donc, clair,
15:54 je ne fais pas de politique politicienne, mais franchement
15:56 entre vous et moi, c'est indéfendable.
15:58 Ça veut dire que moi,
16:00 dans ma région, j'ai beaucoup de viticulteurs,
16:02 moins de 11 salariés,
16:04 je n'aurai pas besoin de vérifier
16:06 si les gens que j'embauche sont
16:08 sans papier ou pas sans papier.
16:10 Vous savez la vérité, cher Laurent,
16:12 je vais vous dire la vérité. On a un problème d'emploi
16:14 en France. Moi je vous amène
16:16 chez moi dans l'hôtellerie. Vendredi, j'ai passé
16:18 la journée avec la Fédération du
16:20 bâtiment, les viticulteurs, l'hôtellerie.
16:22 Il y a des chefs d'entreprise
16:24 qui gardent des salariés
16:26 à qui on n'a pas renouvelé le contrat de travail
16:28 parce qu'ils ont besoin d'eux.
16:30 - M. Jacobelli est là pour répondre.
16:32 - Je peux vous répondre ? - Vous avez deux minutes pour répondre
16:34 et après on fait la pause. - C'est très simple.
16:36 Le viticulteur en question, il passe
16:38 un contrat avec une société. Il n'engage
16:40 pas directement les gens. Et c'est cette société
16:42 qui doit faire les contrôles. Pascal
16:44 Prost, si demain vous allez amener votre voiture
16:46 à réparer chez un garagiste, est-ce que
16:48 vous allez vérifier les papiers de tous les garagistes
16:50 et de tous les ouvriers du garage ? Bien sûr que non.
16:52 - C'est ce que je fais en permanence.
16:54 - C'est au patron du garage de le faire.
16:56 Le viticulteur qui emploie une société
16:58 qui va venir, par exemple,
17:00 labourer ses terres, c'est à la société
17:02 de vérifier. Évidemment qu'on veut
17:04 le contrôle. Mais là, l'État
17:06 se défausse, en fait, sur
17:08 un certain nombre de patrons
17:10 de TPE pour faire le contrôle
17:12 d'autres sociétés. Pas de ses propres
17:14 salariés. - En fait, ce que vous dites, c'est que c'est à la société
17:16 de faire le contrôle et c'est pas à l'entreprise. - Évidemment.
17:18 - M. Jacobelli, il y a l'IGO qui arrive.
17:20 Vous êtes champion olympique des faux-culs
17:22 au RN. Excusez-moi. - Non, arrêtez.
17:24 Patrick Vignale, restez respectueux.
17:26 - Révisez bien notre amendement.
17:28 Peut-être vous êtes vous fait enfumer
17:30 par M. Darmanin, qui est un menteur
17:32 professionnel, mais je connais votre professionnalisme.
17:34 Lisez l'amendement et vous verrez que ce que je dis est vrai.
17:36 - Je l'ai lu. Bon, écoutez,
17:38 chacun a pu exprimer
17:40 sa position.
17:42 C'est vrai que... - Enfin, quelle est la vôtre,
17:44 Pascal Praud, franchement ?
17:46 - Est-ce que c'est à l'employeur,
17:48 effectivement, de vérifier
17:50 celui qui l'engage ou pas ?
17:52 Ou est-ce que c'est à la société ?
17:54 - Mais il n'y a pas de société.
17:56 - Quoi, je dis à la société ?
17:58 - Attendez. Moi, j'ai bossé
18:00 avec une société qui s'appelle Terra Fécondis.
18:02 Ils mettaient à disposition
18:04 des travailleurs aux agriculteurs de l'Occitanie.
18:06 Sans rien contrôler, les mecs étaient
18:08 payés 5 euros de l'heure. On a fait exploser
18:10 ça. On a dit aux gens, quand vous
18:12 embauchez, vous êtes responsable.
18:14 Soyons honnêtes.
18:16 - Je pense qu'il est
18:18 possible qu'il
18:20 faille, effectivement, que ceux qui
18:22 embauchent, les gens savent aussi
18:24 qu'ils embauchent. C'est possible.
18:26 - C'est l'employeur, si je peux
18:28 permettre. C'est l'employeur qui doit
18:30 contrôler les papiers de ceux qui l'emploient.
18:32 Et donc, c'est la société qui emploie
18:34 qui doit contrôler. Et si on fait appel
18:36 en sous-traitance à cette société par un contrat
18:38 commercial et un bon de commande,
18:40 on n'est pas l'employeur. Donc, il faut
18:42 pas... - Non, mais cher Laurent, là...
18:44 - Et ça ne s'applique qu'au TPE, parce que les sociétés
18:46 plus grandes ont des directeurs de ressources humaines
18:48 qui peuvent s'occuper de cela.
18:50 - Non, mais Patrick, on n'en sortira pas.
18:52 - On continuera à l'Assemblée, tous les deux.
18:54 - Oui, mais paraît-il qu'on picole
18:56 à l'Assemblée. - Avec Laurent, on
18:58 picole pas. - J'ai entendu dire
19:00 qu'on picolait, il y avait un peu de
19:02 drogue qui circulait. - Je vais vous faire une confidence.
19:04 - Eh ben, vous la ferez après la pause. Merci, monsieur
19:06 Jacobelli. C'était un plaisir. - Merci à vous, au revoir.
19:08 - Vous êtes où, là ? Vous êtes à Paris ?
19:10 - Je suis à l'Assemblée, tout à fait. - Vous êtes à l'Assemblée nationale.
19:12 - Bon. - Exactement.
19:14 - Bon, écoutez, bon courage.
19:16 - Merci, vous aussi.
19:18 - Nous, on est bien, là. On est à Europe 1.
19:20 - Vous êtes quand même avec Patrick Vignal. Bon courage.
19:22 - On est à Europe 1 !
19:24 - Si monsieur Jacobelli peut le dire, oui.
19:26 - Monsieur Jacobelli,
19:28 vous... Non. - Non ?
19:30 - Ne dites plus rien.
19:32 - Ah ben voilà, écoutez, ça c'est clair.
19:34 - Et à tout de suite.
19:36 - Et de 11h à 13h, vous réagissez avec Pascal Fraud en
19:38 composant son numéro.
19:40 - Et sur Europe 1, nous retrouvons
19:42 Josée, qui nous a appelés au 0 en
19:44 80 20 39 21, Pascal. - Et Patrick Vignal
19:46 est toujours avec nous. Je rappelle qu'il est député Renaissance
19:48 de l'héros. Josée, bonjour.
19:50 - Bonjour, monsieur Pau.
19:52 - Et merci d'être avec nous, Josée.
19:54 Vous souhaitiez échanger avec
19:56 monsieur Vignal, et notamment parler des
19:58 fichés S. Pourquoi ?
20:00 - Parce que les fichés S,
20:02 moi je voulais savoir les fichés S, qu'est-ce que c'est
20:04 exactement ? C'est par rapport à l'islamisme ? C'est par
20:06 rapport à quoi ? C'est aux gens
20:08 qui sont radicalisés ? C'est
20:10 par rapport à quoi qu'on dit fichés S ?
20:12 - Cher Josée...
20:14 - Au traitement des injudiciaires ?
20:16 Je voulais savoir. - Alors cher Josée,
20:18 il y a trois fichés S. Il peut y avoir l'extrême-gauche,
20:20 des gens violents,
20:22 la radicalisation, et je sais de quoi je
20:24 parle, vous savez que dans une ville de Massirco,
20:26 en 2012, il y a six jeunes qui sont allés
20:28 se faire exploser à Raqqa, et il y a aussi
20:30 les extrémistes écologiques.
20:32 Voilà. - Ah bon ? Oui, voilà.
20:34 Voilà, oui.
20:36 Et alors, finalement,
20:38 qu'est-ce qu'on en fait des fichés S,
20:40 quand ils sont islamisés, radicalisés ?
20:42 - Vous savez, la difficulté qu'on a,
20:44 effectivement, quand ils sont radicalisés,
20:46 quand on les chope, on les met en prison.
20:48 Vous savez, moi j'ai eu la chance de faire des cours de judo en
20:50 prison, et je me suis rendu compte que
20:52 souvent les gens rentrent avec un CAP de
20:54 criminologie, ils sortent avec un doctorat
20:56 de criminologie, et c'est vrai
20:58 que souvent la prison endoctrine
21:00 encore plus. Et donc,
21:02 on a un vrai débat, mais le premier débat
21:04 d'abord, je trouve que, et Gérard
21:06 Darmanin fait le job,
21:08 c'est d'essayer de discuter avec les pays étrangers,
21:10 les pays, Maroc, Tunisie,
21:12 Algérie, de leur renvoyer
21:14 ces salopards, parce que ce sont
21:16 des salopards. Donc la première
21:18 difficulté, c'est au niveau international
21:20 de les renvoyer. La deuxième, si vous
21:22 voulez, c'est que, oui, c'est très compliqué
21:24 aujourd'hui. Vous avez vu ce qui s'est
21:26 passé, celui qui a
21:28 assassiné à Paris,
21:30 il avait fait quatre ans de prison,
21:32 on a pensé qu'il s'était
21:34 déradicalisé, et on a
21:36 failli, la société a failli,
21:38 il aurait pu être condamné jusqu'à dix ans de prison.
21:40 - Voilà, il aurait pu avoir dix ans.
21:42 - Monsieur Vignard,
21:44 pardonnez-moi, mais quand
21:46 vous avez un type qui projette au latentant
21:48 qu'on lui met cinq ans de prison, quatre d'entre eux
21:50 avec sourcil, on parle des gens pour des cons.
21:52 - Alors, José... - Attends,
21:54 après je finis. En plus,
21:56 quand la loi, par exemple,
21:58 sur une loi sur la rétention de
22:00 la sécurité de l'Etat pour ces gens-là,
22:02 c'est-à-dire de les mettre dans un endroit
22:04 pour qu'ils ne sortent plus, cette loi,
22:06 pour quelle raison ? Ou elle a été supprimée
22:08 ou elle n'a pas été créée ? Pour quelle raison
22:10 cette loi a été supprimée ? Je voudrais savoir.
22:12 - Non, mais la question que nous, José...
22:14 - À un véritable encontre, j'ai rien à propos de lui.
22:16 - La question que vous posez, qui est essentielle,
22:18 qu'est-ce qu'on fait des fichés S ?
22:20 Et je prolonge.
22:22 Le principe de précaution s'adapte partout,
22:24 dans tous les domaines. On a vacciné
22:26 quand même toute la France au nom du principe
22:28 de précaution. Est-ce qu'on pourrait
22:30 imaginer les 4 000 fichés
22:32 S pour raison islamistique,
22:34 islamique ou islamiste,
22:36 que ces gens-là soient aujourd'hui
22:38 sous rétention administrative ?
22:40 - Ça c'est le principe de précaution. C'est une vraie question.
22:42 - Non mais ça c'est une vraie question.
22:44 - C'est 5 000 personnes qu'on met sous les verrous
22:46 jusqu'à la fin de leur vie quand même.
22:48 - Pascal Praud, c'est une vraie question. Mais pour répondre à José,
22:50 on n'a jamais autant
22:52 incarcérés de personnes. Vous avez
22:54 dans les prisons 60 000 places,
22:56 aujourd'hui il y a 75 000 prisonniers.
22:58 Mais vous allez comprendre la difficulté.
23:00 Et je voudrais saluer d'ailleurs
23:02 ce que va faire le maire de Béziers, Robert Ménard.
23:04 Il donne un terrain à l'État
23:06 pour qu'on mette en place des CRAS,
23:08 centres de rétention administrative, des gens qui n'ont rien
23:10 à faire dans notre sol, où il y aura
23:12 140 places. Aujourd'hui,
23:14 le problème que l'on a, cher José, c'est que
23:16 quand on veut construire des prisons supplémentaires
23:18 ou des centres fermés, les maires,
23:20 qui soient de toute obédience, ne veulent
23:22 pas donner les terrains parce qu'ils vous disent
23:24 "si je construis une prison, je vais perdre
23:26 les prochaines élections". Donc, il y a un vrai
23:28 débat à avoir de toute la société.
23:30 Il faut faire plus de prisons,
23:32 il faut faire des centres fermés.
23:34 Mais, cher José, moi je vous inviterai un jour
23:36 dans ma circo, quand on a quelqu'un
23:38 qui a été radicalisé et qui a eu des signes,
23:40 est-ce qu'on l'enferme à vie ?
23:42 Est-ce qu'il y a une chance ?
23:44 C'est ça le vrai débat qu'on doit avoir.
23:46 - Mais vous savez très bien que la déradicalisation ne marche pas.
23:48 Tout le monde le sait, Patrick.
23:50 - Vous voulez mettre en prison à vie ?
23:52 - Oui, oui, oui.
23:54 - Écoutez, puisque ça ne marche pas...
23:56 - Alors José, vous êtes d'accord que...
23:58 - Non mais ça veut dire, Pascal Praud...
24:00 - Attendez, monsieur Vignales.
24:02 - Oui ? - Pardonnez-moi, mais quand
24:04 cette histoire de prison que Macron, il devait construire,
24:06 il a rien construit, il construit, parce qu'on en est à
24:08 2.600, il n'a pas construit des centres
24:10 d'éducation fermés, il n'a pas construit des centres
24:12 de sûreté
24:14 pour les Fichiers, en vérité,
24:16 il est dans l'angélisme, comme d'habitude,
24:18 il parle beaucoup, mais il ne fait rien du tout.
24:20 Mais quand on a des problèmes comme ça, par exemple
24:22 au niveau des mers, tout ça,
24:24 on n'a qu'à faire des lois,
24:26 des lois d'urgence à la Sambaie nationale,
24:28 et on change tout.
24:30 - Cher José, vous habitez où, si ce n'est pas indiscret ?
24:32 - Pardon ? - Vous habitez où ? Quelle ville vous habitez ?
24:34 - Marseille. - Ah, Marseille,
24:36 j'ai reconnu l'accent. - Vous savez que
24:38 là-bas, on est envahi de clandestin, mais ça n'a pas pris
24:40 beaucoup d'influence. - Vous savez, cher José, ça fait 4 fois
24:42 que je viens à Marseille, moi. Je suis dans les quartiers
24:44 les plus difficiles, puisque une proposition
24:46 de loi pour mettre en place des femmes
24:48 et des hommes dans la médiation, pour aller
24:50 dans les quartiers où un gamin à 12 ans,
24:52 il gagne 200 euros par jour
24:54 en chauffant. Parce que le vrai débat,
24:56 c'est aussi la drogue. - Je suis là-dedans, moi.
24:58 - Mais voilà. - José, est-ce que vous avez
25:00 le sentiment que Renaissance, c'est ce qui se passe sur le
25:02 terrain ? - Mais absolument pas.
25:04 On est le poumon de la France, on est 100 000
25:06 des gitanes dans toute la France. Venez avec
25:08 moi dans les quartiers nord de Marseille, il n'y a que des
25:10 clandestins, des occultés, des sans-papiers,
25:12 des maguines. - José, vous êtes de la communauté gitane ?
25:14 - Oui. - Mais moi, je travaille avec quelqu'un qui s'appelle
25:16 Fernand Maraval d'Iaka, vous devez connaître.
25:18 - Je connais pas. - Mais c'est
25:20 le président, moi je bosse beaucoup avec la communauté.
25:22 Bon, et je viendrai vous voir à
25:24 Marseille parce que j'y retourne bientôt,
25:26 je vais être clair. On a un vrai débat sur
25:28 la démocratie, on a un vrai
25:30 débat sur qu'est-ce qu'on veut rider l'encampement.
25:32 - Oui, mais monsieur le député,
25:34 pardonnez-moi, mais quand
25:36 vous avez des conseils généraux qui
25:38 sont plus capables d'absorber
25:40 cette dépense
25:42 financière au niveau des mineurs
25:44 isolés et non isolés, vous les retrouvez
25:46 à Marseille en train de faire le chou
25:48 pour gagner 50 euros.
25:50 J'ai ma famille là-bas qui est à Toulouse,
25:52 il y a que des sans-papiers, des clandestins,
25:54 des immigrés, des occulteurs et des mineurs isolés.
25:56 Ils font le chou pour les trafiquants
25:58 de drogue. - Oui, et ils sont... - Non, parce que, pardonnez-moi,
26:00 parce que les conseils régionaux et généraux,
26:02 comme ils sont dans une précarité
26:04 financière absolue et que
26:06 l'État s'est
26:08 décliné de tout ça,
26:10 eux, ils s'en sortent plus, ils ont plus
26:12 les moyens de le faire, et donc ils les laissent dehors.
26:14 Vous croyez que c'est normal, ça ? - Non, mais José...
26:16 - Vous croyez que c'est normal, ça ? - José,
26:18 vous êtes quelqu'un de responsable,
26:20 on peut pas dire que rien n'a été fait.
26:22 Moi, je vous explique, déjà,
26:24 en France, on a un système
26:26 politico-administratif qui passe plus de temps
26:28 à se protéger. - On va marquer une pause.
26:30 On va marquer une pause, on a compris les deux
26:32 échanges, et puis on va évoluer
26:34 peut-être vers un autre sujet,
26:36 je ne sais pas ce que vous en pensez. - Oui !
26:38 - Il y a des questions que... - On va parler
26:40 du redoublement ! - Ah !
26:42 Vous avez redoublé, vous ? - Non, curieusement,
26:44 jamais ! Quel miracle ! - Vous êtes
26:46 passé à chaque fois d'une classe...
26:48 - Oui, c'est fou ! - Je le regrette.
26:50 - Ah non, en fait, je parlais
26:52 à Olivier Guenegg, mais vous,
26:54 vous n'avez jamais redoublé ? - Non.
26:56 - Oui, bon, redoublé... - On redoublait pas
26:58 d'autres temps. - Qui, jamais ?
27:00 - C'était très vieux de Pascal, mais on redoublait pas
27:02 d'autres temps, non plus. - Ah si ! - Ça existait pas,
27:04 à l'époque ? - Il y avait des jeunes gens qui redoublaient,
27:06 il y avait ce qu'on appelait des classes de transition.
27:08 - Ah oui, les classes de cinquième de
27:10 transition, sixième de transition. - Et ça, franchement,
27:12 ils étaient en transition, ils étaient
27:14 pas bien dans les lycées, on se disait,
27:16 voilà, c'est pas les meilleurs élèves.
27:18 Et puis, moi, je passais
27:20 d'une classe à l'autre avec... - Moi, je suis encore
27:22 en transition, j'ai encore un enfant,
27:24 je passe à l'âge adulte, vous le savez !
27:26 - Vous avez le bac,
27:28 quand même ! - Oui, oui, bien sûr !
27:30 - Et après le bac, vous avez...
27:32 Vous savez, dans le temps, en Loire-Atlantique,
27:34 il y avait une petite plaisanterie,
27:36 les gens disaient "j'ai eu mon bac à Mindun",
27:38 parce que Mindun, c'était
27:40 ce qui permettait de passer de Saint-Nazaire,
27:42 la Côte d'Amour,
27:44 à Saint-Brévin, la Côte de Jade,
27:46 et on franchissait la Loire. Et avant que le pont
27:48 de Saint-Nazaire ne soit construit,
27:50 il y avait un bac, et c'était le bac
27:52 dit de Mindun. Et la plaisanterie
27:54 fine des Nantais,
27:56 des Ligériens, vous savez qui sont les Ligériens ?
27:58 - Non, dites-moi ! - C'est les habitants de la Loire-Atlantique,
28:00 les Ligériens. - Ah, ça je sais pas !
28:02 - Oui, vous savez pas grand-chose !
28:04 Les Ligériens prenaient le bac,
28:06 c'était une plaisanterie, on disait "Oh, tu as eu le bac
28:08 à Mindun !" Et ça faisait rire,
28:10 évidemment. - Eh bien, je me doute, ça devait
28:12 séduire, ça, oui !
28:14 - Il est 11h41
28:16 et il n'y a plus de bac à Mindun.
28:18 - Ah bah oui, je me doute. - Pour franchir la Loire,
28:20 pourquoi il n'y a plus de bac à Mindun ? - Ah bah, parce qu'il n'y a
28:22 que des ponts. - Il n'y a rien de pont, le pont de Saint-Nazaire.
28:24 Vous l'avez suivi. - Oui, merci.
28:26 Bon, on me l'a dit, en fait.
28:28 - Avant la pause, je vous rappelle
28:30 qu'en fin de journée, c'est Laurence Ferrari que vous retrouvez
28:32 pour Punchline sur Europe 1. Punchline,
28:34 c'est une heure d'informations, d'analyses et de débats
28:36 en direct. Le rendez-vous est pris ce soir
28:38 de 18h à 19h. Et sur
28:40 Europe 1, Pascal Praud.
28:42 (musique)
28:44 (musique)
28:46 (musique)
28:48 (musique)
28:50 (musique)
28:52 (musique)
28:54 (musique)
28:56 (musique)
28:58 (musique)
29:00 - Eh oui, je me suis fait aider par Florian.
29:02 - Ah bah voilà. - Si vous vous faites aider, bah,
29:04 Florian, si vous avez besoin de rien, vous lui demandez.
29:06 Florian Carasou-Mayan.
29:08 - J'entends ça, c'est pas la bonne, hein, Florian.
29:10 - Bah non. - Franchement, on est un peu... - Il a mis la
29:12 face B, je pense, du titre.
29:14 - Ah, il y a toujours des faces, il y a toujours des faces B,
29:16 il y a toujours... - Les faces A, vous savez, nous, on est des vieux
29:18 45 tours, en régie. - Non. - Bah si.
29:20 - Bon, on écoute Gabriel Attal
29:22 sur le rassemblement, sur le redoublement
29:24 "Pardonnez-moi", et on est toujours
29:26 avec monsieur Vignal,
29:28 député Renaissance 2, l'héros
29:30 dont l'accent reste chantant.
29:32 C'est bien l'accent, quand même, hein.
29:34 - Surtout, on a besoin de soleil en ce moment. - Vous êtes né où,
29:36 Patrick ? - À Montpellier. Depuis six
29:38 générations, je suis baron
29:40 de caravette. Vous savez, c'est... - C'est quoi, un baron
29:42 de caravette ? - Un baron de caravette, ce sont les gens
29:44 qui sont nés depuis au moins trois générations
29:46 dans la même ville. - Et vous avez toujours
29:48 vécu à Montpellier ? - Ouais. J'ai ouvert
29:50 mon petit club de judo à l'âge de 19 ans,
29:52 c'est devenu un grand club de judo,
29:54 et puis un jour, Georges Frech m'a dit
29:56 "J'aimerais que tu sois sur ma liste, on est à
29:58 notre vincage". Je lui ai dit "Monsieur le maire, je ne veux pas avoir un gros
30:00 ventre, une cravate,
30:02 et dire des bêtises toute la journée".
30:04 En 2001, je suis devenu adjoint au sport,
30:06 avec Georges Frech, qui était exceptionnel,
30:08 un homme qui disait les choses,
30:10 et puis je me suis retrouvé, par hasard... - Et votre formation ?
30:12 - Alors au départ, j'ai eu un CAP de
30:14 vente et j'ai fini maître de conférence associée
30:16 à la fac. À 35 ans,
30:18 j'ai trois diplômes, judo,
30:20 MNS et préparateur physique. Je suis retourné à la
30:22 fac, j'ai fait une maîtrise de gestion
30:24 d'événements sportifs, le FISE,
30:26 trois tours de France avec Prud'homme,
30:28 départ différé, la coupe du monde de foot,
30:30 j'étais responsable de site,
30:32 et la coupe du monde de rugby.
30:34 - Et vous avez eu le sentiment de vous élever
30:36 dans cette république ?
30:38 - Alors des fois je me dis que l'univers de la politique...
30:40 Mais moi, j'avais pas d'ascenseur,
30:42 j'avais un escalier, je le montais 4 à 4.
30:44 Mais j'ai eu la chance de faire des rencontres.
30:46 Mon professeur de judo, Georges Frech,
30:48 et un commerçant parisien,
30:50 qui m'ont donné l'idée de
30:52 me dire que j'avais du talent,
30:54 que l'école ne m'avait pas pu l'exploiter,
30:56 ou que j'avais pas voulu, ou que j'avais pas pu.
30:58 Et si vous voulez, cette force que m'ont transmis les gens,
31:00 ça m'a permis de m'élever.
31:02 Et c'est comme ça que je pense qu'on devrait se faire de la politique.
31:04 - Et c'est votre 30ème mandat...
31:06 - C'est mon 3ème mandat, dans une circo
31:08 plutôt à droite, même extrême droite,
31:10 et tout à jour je dis que je suis un homme de gauche.
31:12 - Et les gens vous aident parce que vous êtes authentique ?
31:14 - Parce que j'essaie, Pascal, de m'occuper des gens.
31:16 - Non mais parce que, on peut pas inventer ça.
31:18 C'est-à-dire que vous êtes un peu au service des gens,
31:20 même beaucoup au service des gens,
31:22 et ça se... moi je vous connais maintenant un petit peu plus,
31:24 on sent qu'il y a quelque chose chez vous qui vibre.
31:26 - Mais rappelez-vous, Action Cœur de Ville, le MMA...
31:28 - Bien sûr, au-delà de la droite et de la gauche, c'est pas le problème,
31:30 vous êtes un homme de bonne volonté,
31:32 et vous avez envie d'aider les uns et les autres.
31:34 - Vous savez ce qui me gêne, et je le dis, je pense qu'on a fait une erreur
31:36 avec le cumul des mandats.
31:38 N'importe qui est devenu parlementaire, y compris dans mon camp.
31:40 C'est-à-dire que le gars il est DRH, il arrive,
31:42 il dit "je vais faire de la politique", mais la politique c'est de la chair.
31:44 C'est de l'humain. Moi je suis...
31:46 Je doute tous les matins,
31:48 160 000 enfants sont victimes d'incestes par an.
31:50 J'ai fait ma loi avec le garde des Sceaux
31:52 sur le changement de nom
31:54 des femmes violées par le père et le beau-père,
31:56 on leur disait à Chancellerie
31:58 "vous pouvez pas changer de nom de ces salopards
32:00 qui les ont violées".
32:02 Donc moi j'ai des convictions, j'ai des valeurs,
32:04 et je suis malheureux de voir la politique aujourd'hui,
32:06 c'est pas des tableaux Excel la politique,
32:08 c'est de la chair.
32:10 - Et vous incarnez ça. À Montpellier, cette ville
32:12 dans laquelle je me perdais tout le temps,
32:14 c'est une ville de trougles, il y a des tunnels,
32:16 j'étais perdu à Montpellier, mais le stade
32:18 de la Mosson, depuis des années
32:20 j'entends dire qu'il pourrait...
32:22 - Le stade de Loulou, que vous avez
32:24 connu. - Bien sûr.
32:26 Il y a un autre projet ?
32:28 J'ai l'impression que ça ne bouge pas beaucoup.
32:30 - Non ça bouge pas. La Mosson,
32:32 c'était le cœur. Moi je vous dis, j'ai fait
32:34 la Coupe du Monde en 98, d'ailleurs je l'appelle
32:36 toujours la Payade. On a fait une Coupe du Monde
32:38 extraordinaire. Là il y a un projet
32:40 au nord de la ville mais qui est contesté.
32:42 Et puis bon, merci aux écolos,
32:44 encore une fois, si vous voulez
32:46 qu'ils nous expliquent qu'il ne faut plus construire
32:48 de stade, mais... - On ne peut rien construire
32:50 en France, ni un stade, ni un chemin de fer,
32:52 ni rien du tout. - Moi j'ai souvenir, j'avais ma chirurgie
32:54 et un dentiste, avec le petit jeune du
32:56 quartier, c'était la célébration collective.
32:58 C'est un monde qui était capable
33:00 de s'unir pour un bonheur
33:02 d'une équipe. - Et c'est Michel
33:04 Dersacarian qui entraîne
33:06 l'équipe de Montpellier, qu'on salue et qui a
33:08 des résultats parce qu'il a une identité très très
33:10 forte à Montpellier. - Et puis surtout
33:12 les Nicolais, ils ont un coeur
33:14 aussi grand que l'univers, la famille Nicolais.
33:16 - C'est vrai. - Et c'est pas circonscription d'ailleurs
33:18 Pascal. - C'est vrai. "Excellent prof de
33:20 Judo", me dit Céline
33:22 Géraud. - Ah oui ! - "Il était formidable
33:24 sur le tatami, voie de la souplesse,
33:26 on utilise la force de l'adversaire,
33:28 je suis sûr que le judo lui est très
33:30 utile à l'Assemblée pour garder son sang-froid
33:32 car c'est un samouraï !"
33:34 - J'embrasse Céline qui est une...
33:36 - Elle a moins de 61 kilos, qui était
33:38 exceptionnelle. - Céline c'est notre
33:40 princesse ! - Mais oui.
33:42 - Notre reine. Vous savez que moi je suis ceinture jaune quand même
33:44 de judo. - Ah quand même ?
33:46 - Ceinture jaune monsieur. - Ah oui, bon je vais voir avec Céline pour faire
33:48 des cours particuliers pour accélérer. - C'est pas vrai, ceinture jaune
33:50 j'ai arrêté
33:52 parce que j'ai fait du foot
33:54 après mais mes parents m'avaient fait faire du judo
33:56 à l'âge de 6 ans, 6 ans, 7 ans
33:58 et j'ai fait une année de judo. - Mais je vois que vous avez encore
34:00 des restes dans les joutes verbales sur les
34:02 micros ou sur des plateaux. - Non mais dans le judo ça m'a appris à bien
34:04 tomber. Et l'important c'est
34:06 l'atterrissage, comme ça...
34:08 Bon, on a beaucoup parlé et on devait
34:10 prendre un auditeur, on l'a pas pris monsieur Olivier Guenet.
34:12 - Christophe est toujours là ! - Vous êtes avec
34:14 nous Christophe ? - Oui
34:16 je suis avec vous. - On va parler du redoublement dans une
34:18 seconde, on laisse passer une pause peut-être ?
34:20 - Ah oui absolument. - Et on parle du redoublement
34:22 et vous nous direz effectivement, vous avez redoublé vous-même
34:24 Christophe ? - Non, jamais.
34:26 - Moi j'espère
34:28 redoubler Europe.
34:30 - On espère tous. - J'espère même
34:32 tripler. Ah, monsieur
34:34 Vidal-Revel m'a dit que je redoublais.
34:36 Donc c'est le proviseur, il passe
34:38 de temps en temps. Il entre dans la régie.
34:40 Alors tiens, on se lève, et vous savez qu'on se lève
34:42 quand le proviseur est là ?
34:44 Ah mais le proviseur dans le temps se lève
34:46 et il se rassemble.
34:48 Et donc il m'a dit que je redoublais, donc on est...
34:50 - Et il a dit "je redouble avec Géraldine".
34:52 - Ah, bah alors on redouble ensemble. - Il nous a rien dit à nous.
34:54 - Ah oui, nous vous avez...
34:56 - Nous c'est pas sûr. - Et vous savez que, après
34:58 vous savez comment on dit dans... Vous avez pas fait les grandes
35:00 écoles, mais quand on fait trois fois... - Qu'est-ce que vous en savez ?
35:02 - Quand on fait trois fois l'année préparatoire,
35:04 qu'est-ce qu'on dit ? - Ah, je sais pas.
35:06 - On cube ! - On cube ?
35:08 - Ah oui, quand on est en français,
35:10 on cube. - Ah, mais c'est différent.
35:12 Nous, en régie, on cuve.
35:14 - Oh ! - On cube !
35:16 - Ils ont les papiers, au moins, j'espère.
35:18 L'employeur a contrôlé, parce que je sais pas.
35:20 - Je pense que Guénèque, c'est un sans-papier.
35:22 - Il y a une telle histoire.
35:24 - Tu dis qu'il y a la... Parce que, à mon avis, il est pas clair.
35:26 - Il est un doxo, Guénèque.
35:28 - Il est pas clair. - Il a pas de papier, là.
35:30 Il vient de... Il vient de Doxo.
35:32 Doxo de la Terre !
35:34 Il a pas de papier. C'est un extraterrestre.

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