Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il s'intéresse à la visite d'État du roi Charles III en France.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:02 - "Europe 1", 11h-13h, Pascal Praud et...
00:06 ♪ ♪ ♪
00:10 - "God Save the King".
00:11 Bonjour, Pascal.
00:12 Vous écoutez "Pascal Praud jusqu'à 13h".
00:14 - Bonjour, Paris.
00:15 Bonjour, Géraldine.
00:16 "God Save the King", et nous sommes avec Bertrand Descaires,
00:19 qui est journaliste, chroniqueur royal.
00:22 Vous êtes venu avec un petit drapeau.
00:24 - Un drapeau en l'honneur du roi.
00:25 Bonjour, Pascal.
00:26 - Bien sûr, parce que les Français ont quand même
00:29 un attachement sinon roi, du moins à la monarchie,
00:32 une sorte de regret éternel ou d'avoir coupé peut-être
00:35 la tête au roi Louis XVI et vénèrent la famille d'Angleterre,
00:40 en tout cas la vénéraient, vénéraient Elisabeth II
00:42 et l'ont passée au moment des obsèques.
00:44 C'était il y a pile un an, d'ailleurs.
00:45 J'ai envie de dire que la France avait regardé cela,
00:47 médusé ces obsèques et cette pompe royale
00:51 durant plusieurs jours.
00:53 - Absolument 4 milliards de téléspectateurs réunissent
00:56 devant la BBC le 19 septembre 2022.
00:58 C'était il y a tout juste un an.
01:00 En effet, c'est des records historiques.
01:02 Aucune Coupe du monde de football, de rugby ou que sais-je encore,
01:05 n'a réussi ce pari totalement fou.
01:07 On a même craint à un moment, je me souviens,
01:09 que les réseaux pètent, que les cables ne puissent pas
01:12 diffuser cette cérémonie tant il y a eu,
01:14 on estime qu'une personne, un individu sur deux,
01:17 aux quatre coins du globe a vu cette cérémonie.
01:20 - Alors, est-ce que les Français sont touchés, intéressés
01:23 ou au contraire sont-ils à l'écart de cette visite de trois jours ?
01:27 On va les interroger parce qu'on va être avec Elisabeth par exemple.
01:30 Bonjour Elisabeth, la bien nommée Elisabeth.
01:32 - Bonjour, eh oui.
01:33 - Avec un Z ou avec un S ?
01:36 - Non, avec un S.
01:37 - Alors que la reine Elisabeth, évidemment...
01:39 - Avec un Z, anglaise.
01:41 - Mais oui, mais je ne suis pas anglaise, je suis en moitié italienne.
01:44 Alors moi j'ai mis un S.
01:45 - Bon, est-ce que vous êtes intéressée ?
01:48 Parce que je regardais les images de 1972
01:51 lorsque la reine était venue, accueillie par Georges Pompidou.
01:55 Tous les Parisiens étaient dans la rue.
01:57 En tout cas, beaucoup de Parisiens avaient accompagné.
01:59 C'était en mai 1972.
02:01 Et peut-être à l'époque, y avait-il davantage de naïveté
02:04 ou de légèreté ou d'attrait pour la couronne ?
02:07 Est-ce qu'aujourd'hui ça existe de la même manière ?
02:10 Est-ce qu'il y aura beaucoup de Parisiens dehors pour accueillir le roi ?
02:14 - Je ne sais pas parce que la société actuelle n'est pas la même.
02:17 Bon, cette visite c'est pas essentiel
02:20 mais ça nous donne un peu de légèreté quand même dans notre actualité.
02:23 Alors, y aura-t-il autant de monde ? Je ne sais pas.
02:26 Mais je pense que beaucoup de Français vont regarder.
02:29 Ils vont regarder, ils sont obligés.
02:31 C'est la tradition en France.
02:33 Et puis un peu de...
02:34 Alors bien sûr, vous allez voir des mauvaises langues qui vont dire
02:37 "ça coûte cher", mais un peu de face, c'est cher, c'est un coût.
02:41 Mais avec le roi d'Angleterre, c'est une tradition depuis un siècle et demi.
02:45 On ne peut pas faire autrement.
02:46 - C'est la première fois qu'il vient en France en tant que roi.
02:50 Et il est venu de nombreuses fois.
02:52 - La reine Victoria, bien sûr, lui c'est la première fois.
02:55 Ça va être un test d'ailleurs.
02:56 Et même pour son épouse.
02:58 Alors là, on va être très durs avec elle, je pense.
03:00 - Pourquoi ?
03:02 - Avec son épouse.
03:04 - Mais pourquoi vous dire "on" va être qui "on" ?
03:07 - Les Français, enfin moi.
03:08 - Pourquoi ? Vous n'aimez pas Camilla ?
03:10 - Non.
03:11 - Mais oui, mais pourquoi vous n'aimez pas Camilla ?
03:14 - D'abord, pourquoi je ne l'aime pas ?
03:16 D'abord, elle n'est pas jolie.
03:17 - Oh !
03:19 - Non, non, mais c'est pas ça.
03:21 - Non, mais elle n'est pas jolie.
03:22 - C'est pas une raison quand même.
03:24 On ne déteste pas qu'elle vienne parce qu'elle n'est pas jolie.
03:27 - Non, mais même, elle ne serait pas jolie,
03:29 bon, je l'aimerais quand même, mais quand même,
03:30 il ne faut pas exagérer.
03:32 Bon, elle a mis...
03:33 Non, non, non, non, j'aime pas son attitude vis-à-vis de...
03:38 Vous connaissez son histoire.
03:40 - Ah, vous voulez dire qu'elle a intrigué
03:43 en même temps qu'il était marié.
03:45 C'est ça que vous voulez dire.
03:46 - Ben voilà, c'est surtout ça.
03:48 Avant, pendant et après.
03:49 Alors, vous voyez.
03:50 - C'est la loi Bertrand-Eckert.
03:52 - D'abord Camilla, au-delà de...
03:54 - Elle l'aimait, elle aimait,
03:56 alors ça veut dire dans ce cas-là que Charles était un lâche.
03:59 - Oui, ben, c'est quelque chose qui peut arriver parfois
04:02 chez les garçons et les hommes.
04:04 Mais Bertrand-Eckert, est-ce qu'aujourd'hui,
04:05 l'image de Camilla au Royaume-Uni,
04:08 elle a longtemps été effectivement mal aimée,
04:12 est-ce qu'aujourd'hui, ça a changé ?
04:14 - Je ne vous cache pas que ça reste difficile.
04:16 Ce n'est pas l'aura de Diana,
04:17 ça ne sera jamais l'aura de Diana.
04:19 Mais en tout cas, tout comme Charles III,
04:20 vous savez, on dit que le costume fait l'homme, la fonction,
04:23 eh bien, c'est le cas aussi pour Camilla,
04:24 puisque au moment où il est couronné,
04:26 il est à 40 % des sondages positifs, Charles III,
04:29 au moment du couronnement, et là, on est à plus de 60 %.
04:32 Alors, ce n'est pas Elisabeth II qui caracole,
04:34 elle est à 90 %, on est d'accord,
04:36 mais aussi bien Charles que Camilla
04:38 sont en train de se refaire une image.
04:40 Alors, il est vrai que Camilla traîne et traînera toujours
04:43 derrière elle, comme un boulet,
04:44 ce naufrage Diana pour lequel on va fustiger Camilla
04:48 et on va dire de toute façon, tout ça, c'est de ta faute à toi,
04:50 parce que c'est toi qui a intrigué pour amener Charles.
04:53 Ce qui n'est pas vrai du tout,
04:54 si on prend un petit peu la peine de regarder la chose,
04:56 c'est surtout Charles qui a couru après Camilla.
04:58 Et on sait très bien que Camilla, la pauvre,
05:00 ai-je envie de dire, parce que je vous assure que,
05:02 à l'heure actuelle au sein du clan Windsor,
05:04 cette galaxie-là part,
05:06 cette galaxie parmi les plus rutilantes
05:07 et les plus fascinantes du monde,
05:09 elle est la seule à ne pas avoir voulu le job.
05:12 Elle est la seule à avoir tout fait pour freiner Descâtre-Fer
05:15 en disant, ce métier-là, je n'en veux pas.
05:17 Il est insupportable.
05:19 Elle l'a fait par amour pour Charles III.
05:21 - Si on voulait faire le bilan de l'année Charles III,
05:25 qu'est-ce qui aura marqué, selon vous, son début de règne ?
05:29 - Évidemment, le couronnement qu'a été,
05:31 cette cérémonie qu'on n'avait plus connue depuis 70 ans,
05:34 incroyable, où un homme de 74 ans,
05:36 qui l'avait déjà, doit s'adresser de couronne à doucement lourde.
05:38 - Mais tous les deux dans le petit carrosse
05:40 en train d'attendre sous la pluie,
05:42 je trouvais que ce n'était pas glamour.
05:45 - Moi, j'ai trouvé que ça montrait
05:47 à quel poids le métier est impossible, Pascal.
05:49 Il était écrasé par le poids de la tribu.
05:52 Est-ce que vous vous imaginez qu'il a dû attendre 74 ans
05:54 pour exercer son métier ?
05:56 Est-ce que vous vous imaginez à nouveau
05:57 que 2 milliards de téléspectateurs
05:58 attendaient que la couronne tombe ?
05:59 Parce que c'était un peu ce qu'on attendait pour Charles III.
06:01 Oui, on attendait le couac, en tout cas.
06:03 On attendait que quelque chose se passe.
06:04 Il y a eu sur lui une pression incroyable.
06:07 - C'est-à-dire celle qu'il avait sur la tête.
06:09 - 2,2 kg pour lequel il a dû muscler ses cervicales, quand même.
06:12 Donc voilà, c'était physiquement très dur pour lui.
06:14 - Oui, effectivement, les rois, il faut muscler les cervicales.
06:17 - Moi, c'est l'image que je garde.
06:18 Mais si on s'arrête deux secondes sur un chiffre,
06:19 161 engagements en une année de règne,
06:23 ce qui veut donc dire que c'est plus ou moins
06:25 ce que faisait Élisabeth II durant les 4, 5 dernières années de sa vie,
06:28 puisqu'elle était vieillissante.
06:29 C'est-à-dire que Charles III est un roi qui travaille.
06:32 - Bon, quand il va être à Paris,
06:33 il dora à l'ambassade de Grande-Bretagne ?
06:35 - L'ancienne hôtel de Béthune-Charroff, vous savez, c'était cet hôtel.
06:38 - Une des plus belles ambassades de Paris.
06:40 - C'est sublime.
06:40 - Un jardin absolument sublime, rue du Saint-Honoré.
06:44 - Rue Saint-Honoré, en 39, alors que le palais est au 55.
06:47 C'est l'ancienne hôtel particulier de Pauline Bauriès,
06:50 qui était la soeur préférée de Napoléon.
06:51 - Ah !
06:52 - Et alors, on dit, Pascal, petite anecdote,
06:54 parce que je sais que les auditeurs aiment ça,
06:56 c'est la salle de bain qui est incroyable.
06:59 Elle est au premier étage.
07:00 Ils vont occuper une suite de deux chambres et une salle de bain.
07:02 On l'appelle la salle de bain du prince Eugène.
07:05 Elle est dans un style empire incroyable.
07:07 Les mosaïques sont à tomber par terre
07:09 et les rubinets sont en col de cime.
07:11 - Bon, Frédéric est avec nous.
07:12 Bonjour Frédéric.
07:14 - Bonjour, Pascal. Bonjour à tous.
07:15 - Et merci d'être avec nous.
07:16 Est-ce que ça vous passionne, cette actualité royale ?
07:19 - Pas du tout. Pas du tout.
07:21 Moi, je vais vous dire ce que je pense sincèrement.
07:24 C'est qu'une fois de plus, ça ne fait que prouver
07:25 la déconnexion qui entre nos politiques et nous, le peuple.
07:29 - Mais pourquoi vous dites ça ?
07:30 - Parce que, regardez, le cinéma, quand même, ça nous coûte.
07:33 Alors que vous avez, je ne sais pas combien,
07:34 de pourcentages de la population française
07:36 qui vivent en dessous des salles du Provocter en travaillant.
07:38 Nous avons une...
07:39 On peut payer nos factures.
07:40 Nous avons une certaine personnalité à manger.
07:42 - Oui, mais c'est le prestige de la France, quand même.
07:45 Je veux dire, à l'aune de ça, on ne reçoit plus personne
07:47 et on ne fait plus rien.
07:48 - Oui, ben, je ne suis pas d'accord avec vous.
07:49 - On ne fait pas des Jeux olympiques, on ne fait rien.
07:51 - Ben oui, on fait des Jeux olympiques,
07:52 mais c'est qui dit ? Dites-moi.
07:53 J'habite derrière la grande.
07:54 Combien de petits ouvriers iront aux Jeux olympiques à Paris ?
07:57 Aucun. Aucun.
07:58 - Ben, ça fait travailler des entreprises,
07:59 ça crée des investissements qui...
08:00 - Rien du tout. Rien du tout.
08:01 - Rien du tout, ça crée des investissements qui perdent du rond
08:05 après les Jeux.
08:06 Mais revenons sur Charles.
08:07 Revenons sur Charles.
08:08 - Revenons sur Charles.
08:09 Quand je vois qu'est-ce que ça nous coûte,
08:11 désolé, c'est une fois de plus.
08:12 Comme vous parlez du prestige de la France,
08:14 effectivement, nos politiques, nos bobos,
08:16 les gens des grandes villes,
08:17 eux, croient toujours qu'on est un pays riche,
08:19 verdoyant, que tout est bon, tout est bien, tout est...
08:22 Oui, par rapport à leur salaire et par rapport à leur vie.
08:25 Mais combien de la population française vive ?
08:26 Vive mal.
08:28 - Vous-même, par exemple,
08:29 vous trouvez que vous vivez mal aujourd'hui, Frédéric ?
08:32 - Bien sûr.
08:33 Et même, encore, moi, je m'en sors bien.
08:34 - Vous êtes salarié ?
08:35 - Oui, j'ai fait salarié.
08:36 Alors, je suis chômeur depuis deux mois.
08:38 - Vous êtes chômeur.
08:39 Est-ce que je peux vous demander la profession ?
08:41 - Boucher.
08:42 - Mais paraît-il qu'on en cherche, des bouchers, partout.
08:44 - Vous rigolez.
08:45 - Et par "vous rigolez", je...
08:46 - Vous rigolez.
08:47 - Moi, je connais plein de bouchers qui disent
08:49 "je trouve pas de boucher".
08:50 Vous êtes où ?
08:51 - Moi, j'ai mon collègue, j'ai mon collègue,
08:53 qui a 57 ans, qui a 40 ans de boucherie derrière,
08:55 qui a été licencié, pratiquement en même temps que moi,
08:57 il a plus celui-là, on le prend pas, on le trouve pas.
09:00 Parce que par rapport à son ancienneté,
09:02 par rapport à ses capacités de travail,
09:05 il faudrait le payer trop cher.
09:07 Il préfère payer un gamin 1 300 euros,
09:08 ça leur coûte moins cher.
09:09 - Ça, c'est possible.
09:10 Je l'entends aussi.
09:11 Mais Frédéric, vous, vous êtes au chômage aujourd'hui.
09:13 Vous êtes dans quelle région de France ?
09:14 - Depuis deux mois, je précise.
09:15 Je précise depuis deux mois,
09:16 il y a le plus tard de chômage.
09:17 - Vous êtes dans quelle région de France ?
09:18 - Dans le Nord, à Calais-la-Grande.
09:20 - D'accord.
09:21 Et votre dernier poste, vous gagnez combien comme boucher ?
09:24 - 1 400.
09:27 - 1 400 euros.
09:28 - Les heures supplémentaires non payées.
09:30 - Et vous pensez que vous n'allez pas retrouver
09:31 prochainement une place de boucher ?
09:33 - Je suis en retraite maintenant dans un an et demi.
09:36 - Effectivement, les choses...
09:37 Et vous avez calculé votre retraite ?
09:40 - Mon Dieu, moi, j'ose même pas.
09:43 Je n'ose même plus calculer.
09:45 On n'est plus capable de vivre comme ça.
09:47 Vous avez vu l'électricité ?
09:48 Vous avez vu le gaz ?
09:49 - Je suis parfaitement d'accord avec vous,
09:50 mais c'est pourquoi je veux...
09:51 Est-ce que vous n'avez pas intérêt à continuer de travailler ?
09:53 Ou est-ce que vous êtes...
09:54 - Bien sûr, mais imaginez,
09:55 je vais devoir retenir une formation.
09:56 Mais mettons Pôle emploi,
09:57 quand on leur demande une formation à 59 ans,
09:59 ils nous donnent pas de formation.
10:00 Ça leur coûte 3 chf.
10:01 - Ça nous éloigne évidemment de Charles III,
10:03 mais c'est toujours pareil.
10:04 À l'aune de votre vie,
10:05 vous voyez effectivement le dîner d'État ce soir
10:08 avec du homard bleu,
10:09 des tourteaux de casier
10:10 avec un voile d'amande fraîche et mandecoque.
10:12 Vous voyez de la volaille de braise,
10:13 vous voyez cet argent-là et vous vous dites
10:15 "C'est pas convenable",
10:16 mais par rapport à votre situation.
10:18 - Non, non, pas par rapport à moi.
10:21 Moi, comme je vous dis,
10:22 encore je suis chanceux.
10:23 Parce que j'ai travaillé,
10:24 je me suis payé ma petite maison,
10:25 j'arrivais toujours à me démerder.
10:26 Mais quand je vois le nombre de gens qui travaillent
10:28 et qui trèvent de faim,
10:29 moi c'est pour eux que je...
10:30 J'ai mal au cœur pour ces gens-là.
10:31 - Oui, mais vous savez bien que
10:33 c'est pas les vases communicants,
10:34 c'est parce que Charles III ne deviendra pas
10:36 que ces gens-là iront mieux.
10:37 Mais on marque une pause.
10:38 On marque une pause.
10:40 On marque une pause.
10:41 - On est avec Frédéric et Bertrand Descaires.
10:43 Vous voyez, Bertrand,
10:44 forcément, il y a quelques oppositions.
10:46 Toujours "un peu d'émago",
10:48 ce que dit évidemment Frédéric.
10:50 Vous pourrez répondre tout à l'heure,
10:51 "un peu d'émago", sans doute.
10:52 Mais c'est vrai que c'est un discours
10:53 qui existe dans l'opinion.
10:54 Je salue notre petite troupe,
10:56 avec DJ Fab qui est là,
10:57 qui pour le moment n'a pas été...
10:58 - Oui, et j'avais un morceau spécial pour notre boucher.
11:00 (Musique)
11:01 Les meilleurs morceaux d'abord.
11:03 (Musique)
11:06 - Non mais alors ça,
11:07 ça vient pas venir.
11:08 - Je lui avais dit de pas rien faire.
11:10 - Oui, oui, oui.
11:11 - Donc je salue également
11:12 notre ami M. Boubouk.
11:14 - Bonjour à tous.
11:15 Bonjour Messire Descaires.
11:17 Bonjour.
11:18 - Qui tel Charles III,
11:20 peut attendre également longtemps
11:22 que les places se libèrent.
11:24 Tout va bien ?
11:25 (Rires)
11:28 Tout va bien, M. Boubouk ?
11:30 - Oui, sinon tout va bien.
11:31 Oui, oui, bien sûr.
11:32 - Toujours pas de nouvelles de notre ami ?
11:34 - Notre ami ?
11:35 - Notre ami ?
11:36 - Ah non, mais non,
11:37 je ne sais pas où il est.
11:38 C'est fou, je le cherche partout.
11:39 - Oui, oui, oui.
11:40 - Bon, il est 11h15,
11:42 à tout de suite.
11:43 - Europain.
11:44 - Pascal Proévou.
11:45 (Musique)
11:49 - Et sur Europe 1,
11:50 dans Pascal Proévou,
11:51 on parle du king Charles III,
11:53 Charles III,
11:54 qui est en France.
11:55 - Mais je crois que vous maîtrisez
11:56 plutôt bien l'anglais.
11:57 - Yes, I do.
11:58 - Et parce que vous êtes
11:59 peut-être professeur ?
12:00 - Je l'ai été dans un...
12:01 - Dans une autre vie ?
12:03 - Dans une autre vie,
12:04 I was an English teacher, yes.
12:05 - Ah !
12:06 Moi, j'ai pas...
12:07 J'ai pas toujours été très bon
12:09 en anglais.
12:10 - On peut peut-être souligner
12:11 que Charles III parle,
12:12 comme sa mère,
12:13 parfaitement le français.
12:14 - Parfaitement, c'est vrai.
12:15 - Vous savez,
12:16 à Elisabeth II,
12:17 on disait qu'avec Philippe,
12:18 qui avait étudié à Saint-Cloud,
12:19 le prince Philippe,
12:20 lorsqu'il était jeune,
12:22 eh bien, le français,
12:23 c'était la langue des disputes.
12:24 Lorsqu'ils avaient quelque chose
12:25 à se dire,
12:26 pour ne pas que le personnel
12:27 comprenne,
12:28 ils se parlaient en français.
12:29 Eh bien, Charles III
12:30 maîtrise un peu moins
12:31 le français que sa mère,
12:32 qu'il le parlait divinement,
12:33 mais le maîtrise quand même
12:34 très, très bien
12:35 et il a étudié également
12:36 à Paris pendant quelques mois.
12:37 - Alors que le prince William
12:38 ne parle pas du tout
12:40 anglais.
12:41 - Pas du tout, Ken non plus,
12:42 Harry non plus,
12:43 Meghan n'en parlons même pas.
12:44 Ce qui veut dire,
12:45 oui, la nouvelle génération,
12:46 en effet,
12:47 sera moins francophile.
12:48 - Frédéric qui est avec nous,
12:49 et puis peut-être
12:50 la nouvelle génération,
12:51 je pense que William,
12:52 Paris est associé
12:53 à la mort de sa mère
12:54 et sans doute,
12:55 n'a-t-il pas envie
12:57 d'être régulièrement à Paris.
12:58 - On dit d'ailleurs
12:59 que les Windsor
13:00 aiment la France,
13:01 mais peut-être
13:02 à l'exception de Paris,
13:03 peut-être.
13:04 - Oui, j'imagine.
13:05 - Vous savez, certes,
13:06 il y a Diana 97,
13:07 le Pont d'Alma,
13:08 mais surtout,
13:09 il y a aussi
13:10 la Villa Windsor.
13:11 Il y a Edouard Huit
13:12 et Wally Simpson
13:13 dans le parc de Boulogne,
13:14 absolument,
13:16 qui va être restauré.
13:17 D'ailleurs, on le souligne,
13:18 il sera ouvert au public
13:19 en permanence l'année prochaine.
13:20 Et bien voilà,
13:21 Paris est associé à cela.
13:22 Si Edouard Huit
13:23 avait eu un autre destin,
13:24 n'avait pas souhaité
13:25 absolument se marier
13:26 avec Wally Simpson,
13:27 mais là, on s'est bing
13:28 et on fait de l'histoire,
13:29 et bien peut-être que Charles
13:30 ne serait pas roi,
13:31 peut-être que son histoire
13:32 aurait été bien différente,
13:33 monsieur et madame tout le monde,
13:34 en quelque sorte,
13:35 l'histoire de Charles,
13:36 vous comprenez,
13:37 il n'aurait pas eu ce destin
13:39 extrêmement extravagant,
13:40 impossible peut-être.
13:41 - Et Edouard Huit
13:42 qui est décédé
13:43 au début des années 70,
13:44 et toute la société parisienne
13:45 venait régulièrement
13:46 dans le bois de Boulogne,
13:47 dans ce magnifique,
13:48 vraiment,
13:49 c'est un des plus jolis châteaux,
13:50 je ne sais pas si je peux dire
13:51 château d'ailleurs.
13:52 - La High Society,
13:53 absolument,
13:54 et vous savez,
13:56 on dit,
13:57 une toute petite parenthèse,
13:58 97,
13:59 ils sont présents,
14:00 Dodie et Diana,
14:01 il va y avoir l'accident fatal,
14:02 on a eu l'occasion de le faire,
14:03 d'emmener Diana
14:04 à la Villa Windsor.
14:05 Il veut proposer à Diana
14:06 de vivre avec elle
14:07 et de s'installer
14:08 à la Villa Windsor.
14:09 Pourquoi ?
14:10 Une façon d'embêter Charles
14:11 et Camilla à l'époque,
14:12 il est de dire,
14:14 on va faire de toi,
14:15 Diana, la vraie reine de Paris.
14:16 - Frédéric,
14:17 qui est donc notre ami Boucher,
14:18 qui dit,
14:19 - Rebonjour monsieur Proulx.
14:20 - Rebonjour,
14:21 qui dit,
14:22 ça ne m'intéresse pas
14:23 et surtout,
14:24 pourquoi dépense-t-on
14:25 autant d'argent pour accueillir...
14:26 - C'est la même question
14:27 de ça, monsieur Proulx.
14:28 C'est la même question,
14:29 mais je vous entends.
14:30 - Donc, c'est question surtout,
14:32 que la France,
14:33 nos politiques,
14:34 nos élus,
14:35 essayent de montrer une image
14:36 de la France
14:37 qui n'est pas celle
14:38 que nous, on voit.
14:39 Là, il y a le problème.
14:40 Là, il y a le problème.
14:41 Quand vous voulez voir,
14:42 regardez,
14:43 je vais vous donner juste
14:44 un petit exemple,
14:45 pour faire court.
14:46 Malheureusement,
14:47 qu'est-ce qui s'est passé au Maroc ?
14:49 On est tous d'accord pour dire
14:50 que c'est une véritable catastrophe.
14:51 M603 jours a créé un concert.
14:52 Nous avons 100 000 enfants autistes
14:53 en France
14:54 qui ne sont pas scolarisés
14:55 par faute de moyens.
14:56 Ça fait 10 ans.
14:57 Ça fait 10 ans.
14:58 Personne ne fait rien pour eux.
14:59 - Je vous propose
15:00 d'écouter Jérémie Stubbs.
15:01 - Je vois, je pense,
15:02 qu'elle a totalement
15:03 toujours une image
15:04 à l'extérieur au monde
15:05 qui est merveilleuse,
15:07 mais ce n'est pas l'image
15:08 que nous, on voit.
15:09 Nous, on se fait taxer,
15:10 on se fait massacrer,
15:11 on travaille pour payer,
15:12 c'est tout, point barre.
15:13 - Je vous propose
15:14 d'écouter Jérémie Stubbs
15:15 parce qu'il est président
15:16 de l'association
15:17 des conservateurs britanniques
15:18 de Paris.
15:19 Il était invité ce matin
15:20 de Dimitri Pavlenko
15:21 à 7h10 sur Europe 1
15:22 et il parlait
15:23 de l'image
15:25 d'Emmanuel Macron
15:26 et elle peut peut-être
15:27 s'améliorer précisément
15:28 parce que Charles
15:29 est présent
15:30 sur le sol de France.
15:31 - Si vous voulez,
15:32 l'image du président Macron
15:33 n'est pas totalement positive,
15:34 il faut le dire,
15:35 au Royaume-Uni.
15:36 En même temps,
15:37 après ce qu'il avait dit
15:38 après la mort de la reine
15:39 l'année dernière,
15:40 c'était notre reine,
15:42 nous tous,
15:43 ça redorait un peu
15:44 son image.
15:45 Donc, recevoir le roi,
15:46 c'est,
15:47 sous cet angle-là,
15:48 il peut se faire bien voir
15:49 outre-Manche.
15:50 Donc, c'est positif
15:51 pour M. Macron
15:52 et pour les autres
15:53 qui sont là-bas.
15:54 C'est positif
15:55 pour M. Macron aussi.
15:56 - Il est 11h23,
15:57 vous êtes sur Europe 1
15:58 et nous parlons évidemment
16:00 de la visite de Charles III,
16:01 la première visite officielle
16:02 du roi Charles
16:03 sur le sol de France.
16:04 Nous sommes avec
16:05 Adrien qui est chef
16:06 d'entreprise
16:07 et qui est à Londres.
16:08 Bonjour Adrien.
16:09 - Bonjour Pascal.
16:10 - Est-ce que les Londoniens
16:11 se passionnent
16:12 pour cette visite royale?
16:13 - Oh,
16:14 c'est pas l'engouement
16:15 non plus,
16:16 ça déchaîne pas les passions.
16:18 Bon, c'est pas
16:19 l'enjeu,
16:20 c'est pas l'enjeu
16:21 de la visite.
16:22 C'est pas l'enjeu
16:23 de la visite.
16:24 Bon,
16:25 c'est présent
16:26 dans les journaux
16:27 puisque c'est quand même
16:28 une visite officielle
16:29 du roi
16:30 mais c'est pas non plus,
16:31 c'est pas la folie furieuse
16:32 à propos de cette visite
16:33 en France.
16:35 - Bon,
16:36 comment la France
16:37 est-elle perçue
16:38 aujourd'hui
16:39 et principalement
16:40 le chef de l'État?
16:41 - Comme votre précédent
16:42 intervenant
16:43 le mentionnait,
16:44 c'est vrai que
16:45 l'image du roi
16:46 est très forte
16:47 et il y a
16:48 des gens
16:49 qui sont
16:50 très,
16:52 très,
16:53 très,
16:54 très,
16:55 très,
16:56 très,
16:57 très,
16:58 très,
16:59 très,
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17:07 très,
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