Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Aujourd’hui, il s'intéresse à la baisse des températures.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 -Europ1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:05 -Et de 11h à 13h sur Europ1, Pascal Praud vous attend au 01.80.20.39.21.
00:11 -Géraldine Hamon, bonjour. -Bonjour Pascal.
00:15 -Il n'y a rien qui puisse nous mettre davantage en joie, G.O.I.E, que la neige en ville.
00:22 Bonjour M. Boubouk. -Ah, bonjour à tous.
00:26 -Vous êtes habitué puisque vous êtes un enfant de la Savoie.
00:29 -Exactement, ça c'est un petit poids de rien du tout.
00:33 -Je pourrais être tout nu dehors, ça ne me ferait rien.
00:36 -Franchement. -Ah oui.
00:37 -Bon, je ne vais pas le faire.
00:40 -Non mais par exemple, vous êtes né sur des skis peut-être.
00:43 -Ah non, je ne ski pas. Mais j'imagine que vous êtes...
00:47 -Vous êtes le seul enfant de la Savoie qui ne ski pas.
00:50 -J'ai jamais aimé ça.
00:51 -Dimanche, j'essayais d'être aimable en ce début de semaine.
00:55 -Dites-nous Gifab, vous savez skier un peu ?
00:58 -Un tout petit peu, moi je suis plus spécialiste des bonhommes de neige.
01:01 -Piste verte, piste bleue, piste rouge, piste...
01:04 -Les enfants d'or sont quoi ?
01:05 -C'est les pistes vertes, les pistes débutants.
01:07 -Vous skiez vous ?
01:08 -Ah bah oui, évidemment que je ski.
01:10 -Ah bon ? -Bien sûr que je ski.
01:12 -Vous nagez, vous skiez, vous faites tout, les G.I.O. c'est vous en fait.
01:15 -Bien sûr, je ne suis pas un grand skieur, mais je sais skier.
01:19 -Ah bon ? -Le chasse-neige.
01:20 -J'aimerais bien voir ça.
01:22 -Oui, mais comme vous venez pas sur les pistes, je vois pas où je ferais une vidéo.
01:26 -Ah oui. -Bon, il fait froid, c'est notre thème.
01:28 Sakai s'appelle, un froid de canard.
01:30 Aujourd'hui, changement de température radicale cette semaine jusqu'à -10°C.
01:34 Qui nous avons pour en parler ? Parce que c'est un sujet le froid.
01:38 Vincent, bonjour Vincent.
01:40 -Bonjour Pascal. -Vous êtes agriculteur, Vincent ?
01:43 -Oui, je suis agriculteur.
01:45 -Et vous êtes dans quelle région ?
01:47 -Je suis dans l'Orne, à côté de l'Aigle.
01:50 -A quoi ça concerne ? -De l'Aigle.
01:53 -De l'Aigle ? A côté de l'Aigle ?
01:55 -Et comment ça s'écrit l'Aigle ?
01:57 -L'Aigle, L apostrophe A-I-G-L-E.
02:01 -Ah bah écoutez, je ne connais pas. -C'est un tout petit peu plus loin que l'Aigle.
02:04 -C'est une petite commune, l'Aigle ?
02:06 -C'est une ville de, je sais pas trop, 6-7000 habitants peut-être ?
02:10 -Ah oui, c'est une très grande ville. -Vous avez 20 km de l'air.
02:12 -C'est pas une très grande ville, mais il y avait un très grand marché à l'Aigle.
02:16 -Ecoutez, je ne connais pas le marché de l'Aigle. -C'est une référence de la région.
02:21 -En revanche, qu'est-ce que vous cultivez ?
02:24 -Je cultive des cérales pour mes animaux.
02:28 J'ai des vaches à l'étante, des blondes taquitaines,
02:31 j'ai des cochons, des chevaux.
02:34 Alors les chevaux, à Vincennes, ils vont avoir une petite couverture, vous inquiétez pas.
02:38 -Bon, est-ce que vous êtes inquiet par ce froid, à la fois pour vos bêtes et pour ce que vous cultivez ?
02:44 -Non, je ne suis pas inquiet pour cette vague de froid qui n'est pas une vague de froid.
02:48 C'est du froid, mais c'est pas une vague de froid.
02:51 Voilà. -2°C ce matin, c'est pas froid.
02:54 C'est froid pour mes mains et pour mes pieds, mais c'est pas froid pour la nature.
02:57 L'hiver, l'hiver démarre. L'hiver, elle doit arrêter la végétation.
03:01 C'est la nature normale, c'est la température normale. C'est pas une vague de froid.
03:06 -Non mais vous avez raison. Vous avez raison et simplement,
03:09 lorsque j'entends effectivement les uns et les autres,
03:13 d'abord, elle est très rapide, cette séquence de froid,
03:18 puisque j'ai l'impression qu'en fin de semaine, déjà, on retrouve des températures plus douces.
03:24 -Je pense qu'on va quand même garder un peu de sec une dizaine de jours.
03:28 -Ouais, mais ça c'est bien. -On va avoir un redout,
03:30 puis ça va repartir un petit peu au froid. J'ai regardé un petit peu vite fait.
03:34 Parce que c'est normal et c'est nécessaire aussi.
03:40 Nos cultures doivent arrêter de pousser à un moment donné.
03:44 Le colza qui a été semé fin août va trop vite. Il pousse trop vite.
03:51 -Oui, mais par exemple, moi, je regarde sur mon smartphone,
03:54 comme tout à chacun, les prévisions à dix jours,
03:56 et je m'aperçois que mercredi, non pas celui-ci, mais l'autre mercredi,
04:00 on est reparti à 12 degrés dans Paris.
04:02 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est à zéro degré dans Paris, demain zéro,
04:05 mercredi un degré, jeudi deux, vendredi trois, ce week-end trois,
04:09 et dimanche, on est déjà à cinq.
04:11 Donc, vous voyez, tout ça, ce n'est pas catastrophique.
04:15 Mais il y a eu, dans le passé, ces fameux hivers 85-86.
04:19 Moi, je me souviens, j'étais à Paris, c'était la première année que j'étais à Paris.
04:23 Là, on avait eu -10, -15. Et puis, il y a l'hiver 56, et puis, il y a l'hiver 54.
04:27 L'hiver 54, c'est l'hiver de l'abbé Pierre.
04:30 Ce qui est important, simplement, si j'ai bien compris,
04:33 moi, je ne suis pas un expert en culture,
04:36 mais tant que le bourgeon n'a pas bourgeonné,
04:39 si j'ose dire, il peut faire froid.
04:41 Ce qui est ennuyeux, c'est que lorsque le bourgeon a bourgeonné,
04:44 s'il y a du froid dessus, c'est un drame. C'est bien ça ?
04:47 - C'est ça, mais tout de suite, le blé qui fait 4 cm,
04:52 parce qu'il a été semé, il a aussi besoin d'un arrêt de croissance.
04:56 Et lui aussi.
04:58 Les céréales d'hiver ne doivent pas pousser comme si l'hiver était un printemps.
05:04 Il faut qu'il y ait un arrêt de croissance.
05:07 - Parce qu'il y a des céréales d'hiver et des céréales d'été ?
05:09 - Eh oui. - C'est quoi les céréales d'hiver ?
05:12 - Les céréales d'hiver, on les sème en automne.
05:16 - Mais c'est quoi, par exemple, ce qui pousse l'hiver ?
05:19 - C'est du blé de l'orge, du tritical, du chèque.
05:22 - Et le blé, par exemple, on ne le fait pas pousser l'été ?
05:25 - Non. Il y a certaines variétés,
05:29 ce qu'on appelle des variétés alternatives,
05:32 qui vont se semer peut-être jusqu'à 15 février.
05:37 Et on aura de l'orge de printemps et de la voine de printemps,
05:41 qu'on sèmera de 15 février au fin mars.
05:48 - Et qu'on sèmera jusqu'à la fin des temps ?
05:50 - Oui. Et j'espère.
05:53 - Bon, Vincent, merci vraiment de ces précisions.
05:56 Donc vous n'êtes pas très inquiet.
05:57 Vous êtes où, là, par exemple ? Vous êtes dehors ou vous êtes à l'intérieur ?
06:00 - Je suis dehors.
06:01 - Et qu'est-ce que vous faites aujourd'hui ?
06:03 - Normalement, j'ai plusieurs activités.
06:05 Je fais de la bande directe et je fais des marchés, normalement.
06:08 Mais là, je suis en vacances de commerce.
06:10 Je vais sur les marchés, normalement.
06:12 - Alors là, on a froid sur les marchés.
06:14 On peut avoir une pensée pour ceux qui vont rester...
06:18 - Oui, une pensée.
06:19 Une pensée pour mes copains.
06:21 Moi, je suis dans un petit camion, donc ça va, j'ai pas trop froid, moi.
06:24 Je mange de la viande, ma production.
06:26 Mais ceux qui ont un barnum et puis qui vendent des légumes,
06:29 là, il faut qu'ils les couvrent, parce que le vent qui vient du nord
06:32 aurait une petite tendance à geler, à faire geler leurs légumes.
06:35 Donc j'ai une petite pensée pour mes copains qui ont froid, ouais.
06:38 - Ah oui, non mais là, effectivement, quand tu restes de 5h du matin jusqu'à 14h,
06:42 parce qu'ils démontent généralement à 14h ou 14h30,
06:45 dans le froid et parfois dans le vent, c'est...
06:50 - C'est pas très agréable.
06:51 - Bah oui, ça crée des souvenirs.
06:53 Bon, bah merci beaucoup.
06:54 - C'est pas agréable, exactement.
06:55 - Merci beaucoup, Vincent.
06:56 - Merci à vous.
06:57 - Merci à vous.
06:58 On va revenir, nous, ce lundi, comme vous le savez,
07:01 parce que je vous rappelle que c'est lundi, DJ Fata.
07:04 Ah bah on devrait rester dans le lit quand il fait froid.
07:08 - Il est 11h.
07:09 - Il est 11h, bah il est pile 11h.
07:10 - Mal au cœur.
07:11 - Je sais pas, mal au cœur, est-ce que ça s'est bien passé ?
07:13 - Je me suis bien dormi.
07:14 - Ah, non, non, non.
07:17 Ah, ça sera tout à l'heure le déjeuner.
07:19 Ah, le café, ça sera après le déjeuner.
07:21 La radio, c'est maintenant.
07:24 Trop, c'est trop, c'est jamais trop.
07:25 C'est pas beau ?
07:27 - Ouais.
07:28 - C'est pas chaud ?
07:29 - C'est pas chaud, non.
07:30 - Ah, ça y est.
07:34 On s'est dit, quand est-ce qu'il va craquer ?
07:36 - Je rappelle évidemment que chaque lundi, nous passons cette émission,
07:43 cette chanson de Jessie Garonne.
07:44 C'est lundi, alors les gens qui nous écoutent tous lundis,
07:47 ils doivent se dire qu'ils se renouvellent pas beaucoup.
07:48 Ceux qui nous découvrent doivent dire, bon, il est complètement fou.
07:51 - C'est lundi.
07:52 - Bah, mais c'est...
07:53 - C'est pas un moment déjà.
07:54 - C'est pas grave.
07:55 Et puis, Jessie Garonne, si vous le croisez...
07:58 - Surtout, ne lui parlez pas de nous.
08:00 - Voilà.
08:01 - Il est pas au courant.
08:02 - Il est pas au courant.
08:03 Vous dites, il n'y a plus de la chanson, c'est lundi, on n'en passe plus.
08:06 Voilà.
08:07 Tout à l'heure, vous nous direz évidemment ce qui s'est passé vendredi soir.
08:11 - Avec plaisir, depuis le Libre.
08:12 - Parce que vous deviez inviter une jeune femme à la Tour d'Argent.
08:18 - Ah, wow, wow, wow, à la Tour d'Argent ?
08:20 Ah non, non, non, écoutez, on a été...
08:22 - C'était ce qu'on avait compris avec Géraldine.
08:25 - Bah oui.
08:26 - On n'a pas monté la tour, on est resté en bas.
08:28 - Ah, vous n'avez pas monté la tour.
08:30 Qu'est-ce que vous voulez dire exactement ?
08:32 - Non !
08:33 - Je vais chercher durant la pause le sens métaphorique de cette petite remarque.
08:40 - Je calcule pas ce que je dis, désolé.
08:42 - Chérie, j'ai pas monté la tour ce week-end.
08:45 11h14, nous revenons dans une seconde.
08:49 - Et vous écoutez Pascal Frodo, 11h à 13h, sur Eurovision.
08:52 - Je me souviens de ces matins d'hiver, dans la nuit sombre et glacée.
08:59 Quand je marchais à côté de mon frère, sur le chemin des écoliers.
09:05 Quand nos membres encore tous engourdis de sommeil,
09:09 - Les matins d'hiver, Charles Normand.
09:12 - Nous nous battions à grands coups de boule de neige, en riant.
09:17 - Michelet est là. Bonjour Michelet, vous êtes sur le terrain parce que je crois que vous êtes ouvrier, c'est cela ?
09:22 - Un peu plus que ça, j'ai une boîte dans le BTP.
09:27 Je suis en haut de la chaîne alimentaire, mais pour mon plus grand plaisir.
09:32 - Donc évidemment, par définition, c'est souvent dans le bâtiment, des gens qui travaillent dehors quand il fait froid.
09:39 - Même quand il y a des murs, ça veut pas dire qu'il fait chaud.
09:44 - En général, c'est après qu'on soit parti qu'il fait chaud.
09:48 - Est-ce qu'il y a des précautions à prendre dans ces cas-là ?
09:52 Est-ce que vous avez dit à vos garçons, peut-être de commencer un peu plus tard ?
09:57 - Disons que moi, j'ai plutôt aménagé l'emploi du temps, de manière à leur confier cette semaine-ci, que des chantiers.
10:06 Par exemple, j'ai une maison, il y a encore beaucoup de choses à faire dedans,
10:09 mais il y a au moins un tubage qui a été fait dans une des cheminées et au moins un poids à la boîte,
10:14 ce qui fait qu'à midi, ils sont au moins à proximité d'un point chaud.
10:17 J'ai dû adapter et c'est même ça que je trouve personnellement dans ma profession, c'est qu'en été, il fait extrêmement chaud.
10:22 On a des gens qui font des malaises parce que le soleil est à son maximum.
10:26 En hiver, il fait très très froid et il n'y a pas grand-chose qui a été fait pour prendre ça en compte.
10:32 Et moi, je vois que mes gars sont en train d'être usés par ça.
10:35 - Vous êtes dans quelle région, Mickael ?
10:37 - Moi, je suis en Normandie.
10:38 - La chaleur en Normandie, ça doit rester quand même dans des proportions convenables, j'imagine, sur les bâtiments.
10:49 - Mais c'est là où vous courrez, parce qu'en fait, la Normandie, on a tendance à penser qu'il fait mauvais, mais en fait non.
10:55 - Non, je ne dis pas ça.
10:56 - Il pleut parfois.
10:57 - Oui, mais la chaleur extrême en Normandie, ça reste, disons-le, ça reste...
11:04 - Excusez-moi, M. Proé, je vous respecte, vous le savez, à un point inimaginable, mais vous n'êtes jamais monté sur un toit, même en Normandie, durant le mois de juillet.
11:12 - Non, mais je suis d'accord, c'est des métiers très... Vous avez raison.
11:15 - Moi, j'ai un employé au mois de juillet, deux jours d'arrêt, parce qu'à cause de la chaleur, il a saigné du nez comme pas possible.
11:22 - Oui, mais vous avez raison.
11:23 - Et puis encore, il y a un vrai problème, c'est que par exemple, là, le froid, le ciment, on a beau le faire, il va s'abîmer, il va se fissurer, il ne va pas être bon.
11:31 Puisqu'il va y avoir des molécules d'eau gelées dedans, enfin, à risque, et du coup, ça va abîmer et ça va humidifier le béton, ce qui est très mauvais.
11:40 Donc, en fait, on n'est absolument pas prêts à ce genre de choses.
11:43 Moi, je suis parti il y a cinq ans au Canada, parce que je voulais apprendre les techniques de froid, parce que je suis un grand curieux dans la vie.
11:49 Là, ils ont vraiment une vraie infrastructure, où ils travaillent mètre carré par mètre carré, et le froid ne change rien à leurs habitudes.
11:56 Mais ici, on n'est pas prêts, on n'est vraiment pas prêts.
11:59 Même les fournisseurs de bois et de charpente, qui normalement devraient être beaucoup plus présents en cette période, parce que c'est plus facile à travailler comme matière, ne sont pas prêts.
12:08 On voit bien que rien n'a été mis en place, ça c'est vraiment dommage.
12:11 Moi, je le vois, c'est vraiment dommage.
12:13 - Mais oui, puis c'est vrai que c'est des métiers particulièrement difficiles.
12:16 Est-ce qu'il y a des choses dans le bâtiment qu'on ne peut pas faire lorsqu'il fait très froid ?
12:21 - Comme je vous le disais, tout ce qui est prise de béton, principalement, la prise de béton c'est très compliqué, on commence déjà par là.
12:29 Et puis en fait, ce qu'il faut penser, je vais essayer de vous résumer, parce que sinon je commence à parler, M. le Pro, et moi après ça peut durer des heures.
12:36 Et je ne veux pas priver les autres auditeurs d'avoir la chance de vous parler, mais globalement, le béton et les métaux, c'est très dangereux.
12:43 Parce qu'avec la chaleur et le froid, ça se dilate en fait.
12:46 Et en fait, on travaille des matériaux, mais on n'a pas la précision de la finalité. Et ça, c'est dangereux en fait.
12:52 Parce qu'on peut avoir une façade qui se fissure sur un hiver mal préparé.
12:58 - Et à ce moment-là, vous passez peut-être un petit coup de fil au gars, je ne sais pas s'il y a des chefs d'équipe, je ne sais pas comment ça se passe chez vous,
13:03 mais vous les encouragez, il y a une présence peut-être humaine qui est dans le bâtiment, il y a une forme de solidarité dans les entreprises,
13:10 j'imagine, dans une entreprise à dimension humaine comme la vôtre en tout cas.
13:15 - Moi ce que je fais, c'est trois choses. D'abord, j'ai refait tout le stock des habits pour la saison.
13:19 C'est-à-dire qu'ils ont re-eus des habits un peu plus chauds.
13:23 Pareil pour l'été. Deuxièmement, les stock des compotements.
13:26 - Le mieux, quand il fait très froid, parce que moi j'étais sur les stades de football, et quand il faisait très froid,
13:31 moi je prenais des moon boots et je mettais un pantalon de ski, un point.
13:36 Quand on était en dessous zéro, quand tu restais à -4, -5, et parfois tu as eu froid dans des endroits que tu n'imaginais pas.
13:42 C'est à Marseille par exemple, quand il y a un peu de vent, de Mistral, au stade Vélodrome,
13:46 mais j'ai des souvenirs de très grand froid. Dans l'Ouest, ça va l'hiver, parce qu'il fait paradoxalement un peu moins froid.
13:51 Mais il n'y a rien de mieux que le pantalon de ski et les moon boots.
13:55 - Et puis surtout, Normandie, c'est une région extrêmement verte.
14:02 Il y a beaucoup d'espaces vides, peu de bâtiments, le vent a le temps de souffler en fait.
14:07 Et en fait, quand il arrive dans les mains, et je peux vous dire que quand on a un parpaing de 14 dans les mains,
14:13 ça froid. - Merci, merci Michele, et bonne et heureuse année à vous, c'est toujours un plaisir de vous avoir.
14:20 On a marqué une nouvelle pause. - Je voulais vous dire que c'est un plaisir de vous avoir sur Europe 1.
14:23 Ils ont fait une foyererie de ne pas vous garder, vous êtes au top, monsieur Proust, je te l'ai à vous dire.
14:27 - Oui, mais ce n'est pas qu'ils ne m'ont pas gardé ou pas, c'est même que je suis parti.
14:30 - Peu importe, je m'en fous, ce que je veux dire, c'est que peu importe, vous allez, nous on vous garde, c'est ça que je voulais vous dire.
14:35 - Non mais vous êtes gentil. - On vous adore.
14:38 - Michele, d'abord c'est joli, moi j'aime bien dire Michele, quand je dis Michele, je pense à Platini, évidemment.
14:44 Michele Platini, Platini était un joueur français qui était parti en Italie, je le dis pour les plus jeunes qui ne connaissent pas grand chose à la vie en général.
14:53 - Attendez, vous parlez à qui là ? - Je parle à vous !
14:55 - Ah, mais je sais, il était à Turin, c'est ça non ? - Comment s'appelait son club ?
14:59 - La Juventus de Turin. - La Juventus.
15:01 - La Juventus, pardon. - Qui était dirigée par monsieur Agnelli.
15:04 - D'accord, d'accord. - BDG de Fiat.
15:06 - Ah bon ? - Oui, c'est vrai.
15:08 - Giovanni Agnelli. - D'accord, d'accord, monsieur, bravo.
15:11 - Turin, c'est pas très loin de chez vous en plus, de la Savoie ?
15:13 - Non, pas tellement, non, j'y suis allé une fois, oui, oui, comme ça.
15:16 - Ah bah vous voyez que vous êtes allé à l'étranger.
15:18 - Ah bah c'est la seule vie que j'ai faite à l'étranger.
15:21 - Il est 11h23, nous revenons, on va changer de sujet.
15:25 On va peut-être parler de l'héritage, je trouve que c'est un merveilleux sujet l'héritage, qui concerne tout le monde.
15:30 Et c'est vrai qu'à travers ce qui se passe avec l'exemple de Londres, on apprend des choses.
15:34 Par exemple, est-ce qu'on peut déshériter ses enfants ?
15:37 Est-ce qu'on peut donner à la SPA une partie de son argent ?
15:42 On va être avec un spécialiste de l'héritage dans une seconde.