Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Cyril Hanouna en invité spécial.
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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 *Musique*
00:04 Le carillon le plus célèbre de France, celui d'Europe.
00:07 Il est 11h01, on est avec Cyril Hanouna, vous allez pouvoir lui poser vos questions.
00:11 Mais Émilie Dez est là pour le rappel des titres. Bonjour Émilie.
00:15 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:16 Emmanuel Macron promet au chef de parti des propositions rapides sur l'élargissement du référendum.
00:22 Une semaine après une réunion marathon à Saint-Denis, le président leur a adressé une lettre de 6 pages,
00:27 une synthèse de leur échange. Emmanuel Macron qui confirme aussi l'organisation d'une conférence sociale le mois prochain consacrée aux bas salaires.
00:35 Il préside ce matin la troisième session plénière du Conseil National de la Refondation,
00:39 rendez-vous destiné à trouver des consensus pour faire avancer le pays.
00:43 Bruno Le Maire veut que Total Energy prolonge le plafonnement des prix des carburants au-delà du 31 décembre.
00:49 Plafonnement à 1,99€ le litre.
00:52 Le ministre de l'économie écarte en revanche toute nouvelle ristourne de l'État.
00:56 Ce serait selon lui une triple aberration écologique, budgétaire et diplomatique vis-à-vis notamment de l'Arabie Saoudite et de la Russie.
01:04 Le gouvernement veut renforcer le taux d'encadrement des enfants dans les crèches.
01:08 Crèches qui pourraient être fermées si elles ne respectent pas les nouvelles normes.
01:12 Les pratiques de certains établissements privés sont épinglées dans deux livres enquêtes.
01:16 L'un paraît aujourd'hui, l'autre demain.
01:18 200 millions d'euros seront mis sur la table dès le 1er janvier prochain pour revaloriser les professionnels des crèches,
01:24 promet la ministre des Solidarités, Aurore Bergé.
01:27 Brigitte Macron va rendre visite cet après-midi à la famille du jeune adolescent de 15 ans qui s'est suicidé mardi à Poissy dans les Yvelines.
01:34 Il était victime de harcèlement scolaire.
01:36 Un élève sur dix serait touché dès cette rentrée.
01:39 Un référent sur le harcèlement doit être installé dans chaque établissement.
01:44 L'IGPN a été saisi.
01:46 Deux policiers sont en garde à vue après la mort d'un jeune de 16 ans à Elancourt dans les Yvelines.
01:51 L'adolescent aurait percuté une voiture de police après un refus d'obtempérer.
01:55 Deux enquêtes ont été ouvertes.
01:57 Selon les informations d'Europe 1, le préfet des Yvelines demande l'envoi de la CRS 8,
02:01 unité spécialisée dans les violences urbaines.
02:04 24 millions de billets SNCF ont été vendus cet été en France.
02:08 Un nouveau record pour le groupe ferroviaire.
02:10 C'est 4% de plus par rapport à l'année dernière.
02:14 Il va faire encore très chaud aujourd'hui partout en France.
02:17 45 départements sont en vigilance jaune canicule.
02:20 Le mercure pourrait atteindre 35 à 37 degrés du poids tout au centre.
02:25 Et puis les bleus affrontent l'Irlande ce soir dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024 de football.
02:31 Leader de son groupe avec 4 victoires en 4 matchs,
02:34 l'équipe de France est bien partie pour se qualifier.
02:36 Coup d'envoi de la rencontre à 20h45 au Parc des Princes.
02:40 On termine avec les pronostics de Thierry Léger pour le quintet de cet après-midi à Longchamp.
02:44 Il vous recommande de jouer le 3, le 6, le 8, le 4, le 5, le 2, le 11 et le 9.
02:51 Pronostics à retrouver sur europe1.fr.
02:54 Merci Émilie Dez.
02:56 Europe 1. 11h, 13h. Pascal Praud et vous.
03:03 Très bonne matinée sur Europe 1 avec Pascal Praud jusqu'à 13h.
03:06 Et aujourd'hui notre invité exceptionnel, Pascal Vrosseville-Cyril Hanouna.
03:11 C'est moi qui te remercie.
03:13 Je le remercie grandement parce que d'abord ça va faire plaisir aux auditeurs d'échanger avec vous.
03:17 Et puis, d'abord on travaille dans le même groupe, bien sûr.
03:21 Mais on peut s'aimer quand même.
03:23 Alors je vais vous dire, c'est pas qu'on s'aime, mais je le dis.
03:25 Je le dis comme ça, il n'y a plus de débat.
03:27 Vous êtes, et je vous jure que c'est vrai Pascal, vous êtes la seule personne que je regarde à la télé.
03:31 Bon.
03:32 Après il va être mal parce qu'il n'aime pas les compliments, mais je te jure Pascal,
03:36 tu es le seul gars qui m'a cloué le bec ces 5 dernières années.
03:39 Je te trouve exceptionnel à l'antenne.
03:41 Voilà, je le dis. Et ma mère t'adore.
03:43 Elle nous écoute.
03:44 C'est mon problème dans la vie, les mères m'adorent.
03:46 La mienne aussi.
03:47 Non, non, attention, attention.
03:48 Tout le monde t'adore.
03:49 Bon, en tout cas, vous êtes, c'est vrai, un phénomène de société et en télé,
03:53 et il y en a, c'est pas si fréquent que ça.
03:55 Il y avait eu De Chavagne il y a 25 ou 30 ans,
03:57 et vous, vous avez créé quelque chose qui est tout à fait exceptionnel
04:00 et qui restera pour une génération d'auditeurs,
04:02 et on parlera peut-être de génération Hanouna ces prochaines années.
04:05 Mais, et c'est là que je voulais commencer par ça,
04:08 c'est pas si fréquent de se renouveler.
04:10 Et vous êtes passé de la case humoriste-divertissement à la case actu.
04:15 Et le journaliste que je suis le soir pourrait dire que vous nous faites,
04:20 à CNews et à d'autres émissions, concurrence,
04:23 parce que vous avez une culture journalistique et vous traitez aujourd'hui l'actu.
04:28 Pourquoi ce changement ?
04:29 Alors, ce changement, en fait, au départ, TPMP, c'était une émission vraiment
04:32 qui était axée sur les médias, sur la télévision.
04:35 On pouvait passer 25 minutes sur un débrief de "L'amour est dans le pré"
04:39 ou de "The Voice", et puis on s'est rendu compte que,
04:42 bon, les gens regardent toujours la télé, c'est quand même un média qui marche bien,
04:45 mais il y avait quand même moins d'appétence pour les programmes
04:49 et moins vraiment d'adhésion, c'est-à-dire que les gens regardaient les programmes,
04:53 mais bon, on entendent parler derrière 15-20 minutes, 25 minutes,
04:57 voilà, c'était plus possible.
04:59 Les gens, je pense que c'est... J'ai évolué avec le public,
05:03 parce que le public est féru d'info.
05:05 Je vous le dis, moi je vois des 15-24 ans,
05:07 ils ne pensent qu'à l'info, ils regardent l'info toute la journée,
05:10 sur leur smartphone, partout, ils sont aujourd'hui...
05:12 - Info ou actu d'ailleurs, il y a une petite subtilité...
05:15 - C'est ça, c'est plus actu d'ailleurs.
05:16 - C'est plus de l'actu que de l'info aujourd'hui.
05:19 - Aujourd'hui, je me suis dit à un moment à mes équipes,
05:21 j'aurais dit "quand on a l'antenne, chaque 5 minutes, on doit apprendre quelque chose".
05:25 Un fait d'actu.
05:26 Que ce soit une petite bêtise sur un smartphone, un truc, une anecdote...
05:32 Mais il faut qu'on apprenne quelque chose.
05:33 On a commencé à le faire, et puis après, je leur ai dit "il faut les témoins".
05:36 Il faut qu'on soit, nous notre force, aujourd'hui ça doit être les témoins,
05:39 les témoins de l'actu, on doit essayer de les avoir le plus possible sur le plateau.
05:43 Et c'est vrai qu'après maintenant, il y a une vanne.
05:45 Il y a Emmanuel Macron qui a pris un œuf au salon de l'agriculture,
05:49 j'ai vu, il y a un tweetos qui a mis "Anouna recevra la poule ce soir".
05:53 Donc voilà, c'est vrai que c'est devenu une vanne, où les gens disent...
05:55 - Vous créez effectivement une habitude.
05:57 - Les gens, voilà, ils disent "le témoin du jour sera dans TPMP le soir".
06:01 - Mais, et c'est pas si fréquent parmi les animateurs,
06:03 parce que tout le monde ne peut pas faire ce que vous faites,
06:05 dans le sens qu'il faut une culture de l'info, une culture de l'actu.
06:09 Et peut-être certains vous ont découvert,
06:11 parce que vous avez une connaissance de l'actu pour pouvoir rebondir.
06:14 Et on a eu cette conversation ensemble cet été,
06:16 il y a des animateurs que j'adore, je ne vais pas les citer ici,
06:19 mais ils ne pourraient pas faire ce que vous faites,
06:20 parce qu'il faut avoir le fond, le fond d'actu, le fond de culture.
06:24 Et le public d'ailleurs le sait,
06:27 certains ne veulent pas l'admettre,
06:29 parce qu'ils ne vous reconnaissent pas toujours,
06:32 ce talent de témoin ou de journaliste,
06:34 mais il faut pouvoir le faire, et tout le monde n'est pas capable de le faire.
06:37 - Je vais vous dire Pascal, c'est comme vous, vous êtes...
06:39 Je sais que vous êtes un journaliste sportif aussi éminent,
06:43 et c'est vrai que moi, par exemple, j'ai toujours dit,
06:45 j'ai lu l'équipe toute ma vie, voilà, j'ai toujours lu l'équipe,
06:47 donc je suis une encyclopédie en sport.
06:49 Et bien l'actu c'est pareil, c'est-à-dire que je me suis toujours intéressé à la politique,
06:52 j'ai toujours adoré ça, l'actu j'ai toujours adoré ça,
06:55 donc c'est vrai que c'est un truc, voilà, c'est pas...
06:57 Je me suis pas réveillé un matin en me disant,
06:59 je vais parler de sport, ou bien je vais faire un truc sur la politique,
07:02 ou je vais faire un truc sur l'actu.
07:04 C'est quelque chose que j'ai adoré depuis des années.
07:06 Moi quand j'ai commencé ma carrière, j'ai commencé sur le tennis à France 4,
07:10 et je faisais une émission sur le tennis,
07:11 parce que j'étais fou de tennis, et voilà, vraiment je connais...
07:14 Je fais que ça, ce matin je me suis réveillé à 3h15 pour regarder la...
07:18 à 2h15 pour regarder le quart de finale Sverev-Alcaraz.
07:21 Donc voilà, c'est mon truc, et quand j'ai fait le tennis,
07:24 j'ai dit tiens, j'aimerais faire ça sur la télévision.
07:26 Et puis la télévision ensuite, parler de télévision pendant 2h,
07:30 à un moment ça faisait trop, donc je me suis dit,
07:32 je vais prendre ma troisième passion, c'est l'actu,
07:34 et c'est vrai que là, depuis 3-4 ans maintenant,
07:37 on est vraiment vraiment sur l'actu.
07:38 - Oui, et c'est vrai que la dernière a été un tournant,
07:41 moi j'ai le sentiment que la dernière,
07:42 notamment avec beaucoup de témoins qui sont venus sur le plateau.
07:46 Alors c'est vrai que ce début de saison est tout à fait exceptionnel pour vous,
07:50 puisque vous avez explosé les compteurs,
07:53 et puis avec, et ça va dans le sens de la conversation que nous avons,
07:56 Pascale de Latour-Dupin, elle était journaliste sur BFM,
08:00 c'est très intéressant aussi, qu'une journaliste classique
08:04 qui était à LCI, qui était à BFM,
08:06 vienne dans la maison à Nouna, ça en dit beaucoup,
08:10 j'imagine qu'il a fallu la persuader,
08:12 au-delà de l'aspect financier dont on a parfois parlé,
08:15 mais il a fallu aussi la convaincre éditorialement.
08:19 - Alors je vais vous dire déjà Pascal, pour l'aspect financier comme ça,
08:22 on s'est calé vraiment sur ce qu'elle touchait sur BFM.
08:26 On n'a pas été plus haut, on s'est mis d'accord avec Pascale,
08:30 elle m'a dit "voilà, je voudrais la même chose que ce que j'avais sur BFM",
08:33 on a dit "bon bah ok, on part sur ça".
08:35 Pascale de Latour-Dupin, c'est vrai que moi je la suivais depuis des années,
08:37 j'aime beaucoup ce qu'elle fait, c'était vraiment une journaliste que j'adorais,
08:39 et elle m'a dit "je veux faire un rendez-vous avec toi",
08:41 donc elle est venue me voir, j'étais en vacances,
08:43 et on a fait deux heures de rendez-vous,
08:45 et elle m'a dit "j'aime bien ta vision des médias, j'aime bien ta vision de l'actu",
08:49 au départ c'est vrai que je ne savais pas trop si j'avais envie de rentrer dans l'aventure,
08:53 mais quand elle est repartie, elle m'a dit "écoute,
08:56 je pense que, voilà, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose à faire,
09:00 et que la vraie actu elle se passe chez toi",
09:02 et donc elle m'a rappelé deux jours après,
09:04 elle m'a dit "je te rejoins", et donc voilà, c'est vrai que c'est un plaisir.
09:07 - Et sa première émission, alors on n'a pas les audiences curieusement.
09:10 - Elle a cartonné sur PAF avant-hier,
09:12 on n'a pas les audiences aujourd'hui, il y a un petit problème de médiamétrie.
09:14 - Exactement, mais elle a plutôt cartonné pour sa première émission,
09:18 mais c'est une journaliste comme Jacques Cardoze !
09:20 - Exactement.
09:21 - J'ai envie de dire, vraiment, vous êtes en pleine concurrence
09:23 de cet espace des chaînes info aujourd'hui, entre 18h et 20h,
09:28 et puis vous avez pris Yann Moix, qui était déjà dans votre équipe,
09:30 Eric Nolot bien sûr, mais tout ça parce que le fond,
09:33 effectivement il y a une demande de fond,
09:35 de ne pas dire n'importe quoi autour de la table.
09:37 - C'est ça.
09:38 En fait moi j'ai toujours, je me suis dit "je vais construire l'émission
09:41 un peu comme un dîner de cons à l'envers",
09:43 c'est-à-dire que je vais prendre que des gens intelligents autour de moi,
09:45 et le con c'est moi.
09:46 Donc là c'est vrai que j'ai encore poussé le curseur cette année,
09:50 parce que voilà, avec Yann Moix, avec Eric Nolot,
09:52 vous l'avez dit avec Pascal Dattour-Dupin,
09:54 avec Jacques Cardoze, c'est lui qui m'a contacté.
09:55 Jacques Cardoze qui était l'ancien présentateur de Complément d'Enquête,
09:58 qui me dit "j'aimerais te rencontrer, je regarde l'émission depuis un an,
10:02 et l'émission me plaît, j'ai envie de faire partie de l'aventure,
10:04 on a pris un verre ensemble, et là maintenant c'est vrai
10:06 qu'on est des piliers de l'émission, au bout de deux jours déjà c'est devenu un pilier.
10:10 - Bon, Complément d'Enquête, puisque vous en parlez,
10:12 un numéro se prépare, parait-il, sur vous ?
10:14 - Oui, j'en suis flatté.
10:16 - Je ne sais pas s'il sera à l'antenne prochainement ?
10:18 - Je pense oui, avant la fin de l'année, m'a-t-on dit.
10:21 Et puis bon, c'est vrai que c'est la première fois qu'ils font un Complément d'Enquête
10:23 sur un animateur de télévision, donc j'en suis flatté.
10:26 Voilà. Donc j'espère que...
10:28 - Vous les trouvez plutôt bienveillants ?
10:30 - Alors quand je rencontre la journaliste...
10:32 - Ah oui, c'est toujours le cas.
10:33 - Les journalistes sont toujours très bienveillants, ils sont toujours très gentils.
10:36 J'ai des expériences pareilles.
10:38 - Après, on ne sait pas ce qu'ils vont garder, ce qu'ils ne vont pas garder.
10:42 Après, comme je lui ai dit, à un moment la journaliste me dit
10:45 "Cyril Le Gnenat, il y a beaucoup de gens qui disent que c'est difficile de travailler avec vous."
10:49 Je lui ai dit "Forcément, si vous prenez des gens qui sont partis de chez moi
10:52 et avec qui ça ne s'est pas super bien passé, qui n'ont pas trouvé leur place,
10:55 forcément je vais aller voir des gens qui ont travaillé avec vous aussi
10:57 il y a deux, trois ans et ils vont me dire "Ah oui, avec elle aussi ça ne s'est pas très bien passé."
11:01 Je lui ai dit "Allez voir les gens qui travaillent avec moi en ce moment
11:03 ou les techniciens qui travaillent avec moi depuis des années sur C8,
11:06 vraiment ça se passe très bien."
11:08 - Est-ce que vous diriez que c'est difficile de travailler avec vous
11:10 parce qu'il y a une exigence que vous devez avoir sans doute pour vos équipes
11:15 et peut-être une énergie que vous avez vous-même, que tout le monde n'a peut-être pas
11:20 et est-ce que vous diriez qu'à la fin d'une saison c'est bien que les vacances arrivent ?
11:24 - Déjà sur une quotidienne, quoi qu'il arrive,
11:26 je pense que toutes les personnes qui travaillent sur une quotidienne en télé,
11:28 surtout d'actu, c'est très compliqué parce qu'on repart d'une feuille blanche tous les matins,
11:32 on se dit "Allez, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?"
11:34 donc là on est obligé de repartir.
11:36 - Mais par exemple à 11h12, vous savez ce que vous allez faire ce soir ?
11:38 - Je commence à avoir quand même un petit squelette,
11:42 après je vais les appeler, en fait on se parle, je leur envoie vers 6-7h,
11:47 je commence à avoir une petite idée, 6-7h, voilà,
11:49 et puis après je leur dis ce qu'on va faire,
11:52 après on va affiner, ça dépend des témoins.
11:54 Donc c'est vraiment jusqu'à 16-17h, on peut changer encore le conducteur,
11:58 donc c'est vrai que c'est très compliqué pour les équipes,
12:00 et je les comprends, parce que ça peut changer à tout moment,
12:02 ils arrivent à 9h du matin, jusqu'à 17-18h, je peux encore changer le conducteur,
12:06 donc forcément c'est compliqué,
12:08 mais j'ai plein de gens qui sont avec moi depuis 10 ans,
12:11 qui ont fait les 12 ans avec moi de TPMP, et qui sont très heureux.
12:13 Après c'est le rythme de la quotidienne qui est forcément compliqué,
12:16 surtout sur une quotidienne en direct et sur de l'actu.
12:18 - Cyril Hanouna est avec nous ce matin,
12:20 on va laisser passer une première page en couleur,
12:23 on va saluer toute notre petite équipe qui est avec nous.
12:26 - Ils sont beaux.
12:27 - Fabrice Laffitte, qui est le réalisateur.
12:29 - Bonjour Cyril, bonjour Pascal, bonjour Géraldine,
12:31 bonjour Monsieur Boubouk.
12:32 - Amoureux !
12:33 Alors, Monsieur Boubouk, vous le piquez pas,
12:35 parce que lui c'est un génie,
12:37 c'est un génie absolu,
12:39 parce que vous le mettez sur votre plateau une fois,
12:41 et je sais qu'après il ne ressort plus.
12:42 - Bah à mon plaisir.
12:43 - Il était avec moi dans une ancienne vie,
12:46 et puis très gentiment, il a accepté de venir,
12:49 Olivier Guenec,
12:51 et puis j'ai un concept pour vous,
12:53 je sais pas s'ils viendront tout à l'heure,
12:54 parce qu'hier on a reçu Grimaud et Vendroux,
12:58 et je leur ai dit, en fait tous les deux,
13:00 ils ne se quittent plus,
13:01 ils sont ensemble tout le temps,
13:03 ils passent leurs vacances ensemble,
13:04 ils se baladent dans les couloirs européens ensemble,
13:05 et j'ai dit c'est simple,
13:06 vous allez chez Hanouna,
13:07 il vous met dans un balcon, un peu au-dessus,
13:09 et il fait le Mopette Show.
13:11 - C'est pas mal.
13:12 - Voilà, et ils interviennent, vous vous souvenez du Mopette Show ?
13:14 - Je prends, je prends, bien sûr, je prends.
13:16 - Je sais pas s'ils viendront nous dire bonjour tout à l'heure,
13:18 - Normalement oui, ils l'ont dit hier.
13:20 - A priori, ils ont dit qu'ils venaient nous dire bonjour.
13:22 Bon, je salue la joyeuse équipe de C8 qui est là également,
13:25 il y a Virginie Grandclaude qui est là,
13:27 il y a Vincent Pujol.
13:28 - Il est beau.
13:29 Il est magnifique.
13:31 Il a un épiderme vraiment irréprochable.
13:33 - Il est beau, et c'est vrai que c'est un plaisir de travailler en équipe,
13:35 j'allais dire en famille,
13:36 mais en tout cas on est tous ensemble avec Cyril,
13:39 et vous allez pouvoir l'interroger,
13:41 pourquoi pas, lui poser toutes les questions possibles.
13:43 Nous sommes dans la plus grande liberté de questions.
13:47 A tout de suite.
13:48 - Il est 11h15 sur Europe 1.
13:50 - Europe 1.
13:51 - Pascal Praud et vous.
13:52 Merci de nous rejoindre sur Europe 1,
13:53 vous écoutez Pascal Praud jusqu'à 13h.
13:55 Pascal Praud, vous recevez aujourd'hui,
13:57 il nous fait l'honneur d'être là,
13:58 avec nous, Cyril Hanouna.
13:59 - Et on va prendre un premier auditeur, Roch,
14:01 puisque c'est le principe de cette émission,
14:03 jusqu'à 13h, il y a beaucoup d'interventions,
14:05 bien sûr, des auditeurs.
14:07 Bonjour Roch.
14:08 - Bonjour Pascal, bonjour Cyril.
14:10 - Vous êtes agriculteur, Roch.
14:12 - Oui, c'est ça, je fais la culture du cresson,
14:14 une petite plante qui mérite d'être mieux connue,
14:16 parce que très bonne à la santé.
14:18 J'avais une question à poser à Cyril,
14:20 d'abord je voulais vous remercier,
14:21 parce que dans toutes vos émissions,
14:22 vous donnez la parole vraiment à tout le monde,
14:24 et vous êtes d'une impartialité qui est vraiment extrêmement rare.
14:28 Je suis incapable de vous dire pour qui je pense que vous votez,
14:30 ou quoi que ce soit, donc vraiment je voulais vous remercier.
14:32 - Mais même moi je suis incapable de vous le dire.
14:34 - C'est le plus embêtant ça.
14:35 - En tout cas merci, on parle beaucoup des agriculteurs,
14:37 parce que je le dis à chaque fois,
14:39 c'est vrai que vous n'êtes pas aidé.
14:41 - Du coup, c'est gentil, ma question c'était la suivante,
14:44 moi je suis la politique vraiment beaucoup,
14:46 et je voulais juste vous poser la question,
14:48 qu'est-ce que ça vous fait d'être devenu un des meilleurs animateurs d'émissions politiques,
14:52 alors que vous êtes plutôt spécialisé à la base dans le divertissement et le burlesque ?
14:58 - Merci Roch, en tout cas, ça me fait plaisir que vous disez ça,
15:00 mais c'est vrai que moi je ne me considère pas comme un des meilleurs,
15:02 je pense que je fais une autre proposition,
15:04 c'est-à-dire qu'il y a des très bons journalistes,
15:06 qui font très bien, des très bonnes interviews,
15:08 qui sont vraiment carrés et qui sont dans ce qu'on a déjà vu,
15:12 moi j'ai essayé de le faire entre le divertissement et la politique,
15:15 essayer de faire ressortir autre chose des invités que j'ai pu avoir,
15:19 que ce soit pendant la présidentielle,
15:21 où là j'avais eu Gérald Darmanin l'an dernier,
15:23 vraiment qui s'était vraiment confié,
15:25 Olivier Véran, voilà j'essaye de proposer autre chose,
15:27 mais je pense que les deux sont complémentaires,
15:29 moi je vois il y a des journalistes qui disent parfois,
15:31 "Hanouna n'a rien à faire avec des politiques",
15:33 j'en ai entendu plein qui disaient,
15:35 "les politiques n'ont pas allé chez Hanouna",
15:37 je vais vous dire, j'ai encore vu,
15:39 et ça ça m'a rendu fou, je vous le dis,
15:41 j'ai vu Ségolène Royal qui est allée dans une émission sur le service public,
15:45 à la radio, et l'animatrice se permet de lui dire,
15:48 "pourquoi vous allez chez Hanouna ?"
15:50 Est-ce que moi je me permets de dire à des politiques,
15:52 "pourquoi vous allez sur France Info,
15:54 ou pourquoi vous allez sur France Inter,
15:56 qui sont très marqués à gauche,
15:59 voilà moi je trouve ça très bien aussi,
16:01 mais pourquoi moi, je vais pas me mêler de ce qu'ils font ?"
16:04 Je vois, ils reçoivent Ségolène Royal,
16:06 et ils font 30 minutes de l'interview,
16:08 "pourquoi vous allez chez Hanouna ?"
16:10 Ségolène Royal leur anime parce que moi j'ai envie de parler à tout le monde,
16:12 et j'ai envie de parler au maximum de gens,
16:14 tout simplement, donc c'est vrai qu'il y a des procès qui sont faits par certains journalistes,
16:17 et il y a des journalistes qui comprennent,
16:19 et qui disent, "je trouve que les deux sont bien,
16:21 on peut très bien aller dans une émission beaucoup plus conventionnelle,
16:23 et faire des émissions avec Ségolène Royal."
16:25 - C'est sûr que quand vous recevez Darmanin,
16:27 ou que vous recevez un homme politique,
16:29 on se dit qu'il va se passer quelque chose,
16:31 et la difficulté de l'interview politique,
16:33 et on le voit notamment avec le président Macron,
16:35 lorsqu'il est interviewé aujourd'hui,
16:37 c'est qu'il se passe pas grand chose,
16:39 parce que les gens sont effectivement,
16:41 peut-être trop obsequieux,
16:43 ou trop révérents,
16:45 sur le président,
16:47 et que vous, vous êtes capable
16:49 de dire les choses,
16:51 avec quand même un peu de sourire,
16:53 mais parce que vous êtes, dans ces cas-là, vous portez de la voix,
16:55 des auditeurs ou des téléspectateurs.
16:57 - Mais ok Pascal, et moi je vais vous raconter un truc,
16:59 j'avais Jean-Luc Mélenchon qui devait venir dans l'émission,
17:01 qui est venu d'ailleurs,
17:03 et à 13h,
17:05 moi je ne donne pas ce qu'il y a dans l'émission,
17:07 et à un moment, je devais inviter Eric Nolot,
17:09 Eric Nolot devait venir,
17:11 donc il me dit "non si Eric Nolot, je ne viens pas",
17:13 puis il a une autre demande, à 13h je lui dis "écoute,
17:15 écoutez monsieur Mélenchon,
17:17 à 21h on a l'émission, à 14h je vous le dis,
17:19 moi aujourd'hui on la fait pas, si c'est comme ça pour vous me dire
17:21 qui vient, qui ne vient pas, on arrête, on la fait pas,
17:23 tant pis, j'expliquerai ce soir à mes téléspectateurs
17:25 que vous avez voulu faire le conducteur de l'émission,
17:27 donc ça sera pas possible,
17:29 donc je lui ai dit ça, je ne suis pas sûr
17:31 vraiment que sur les autres chaînes,
17:33 ça se passe comme ça,
17:35 moi je lui ai dit tant pis, on dira à nos téléspectateurs,
17:37 voilà, il a voulu faire le conducteur de l'émission,
17:39 c'est lui qui a voulu gérer l'émission, on a dit tant pis,
17:41 vous viendrez une prochaine fois. - Roch, vous êtes
17:43 agriculteur, donc vous bossez beaucoup,
17:45 mais entre 18h et 21h,
17:47 vous êtes devant C8 ?
17:49 - Alors c'est un horaire un peu
17:51 compliqué, parce que c'est le moment où je rentre du boulot
17:53 et il faut un peu s'occuper des enfants,
17:55 mais ça m'arrive de regarder des replays où de temps en temps
17:57 il y a des bouts d'émissions, et
17:59 vraiment, c'est toujours,
18:01 comme vous dites, quand on regarde
18:03 C8 et l'émission de Cyril, on se dit toujours qu'il va y avoir
18:05 quelque chose d'intéressant, que les personnes
18:07 qui font l'actu vont y être, et que tout en
18:09 étant une émission
18:11 de divertissement, les choses sont vraiment abordées
18:13 dans le fond, et de manière
18:15 très sérieuse.
18:17 - Merci Roch, merci beaucoup. - Et vous avez aimé ce début de saison
18:19 et les nouveaux chroniqueurs ?
18:21 - Oui, oui, bien sûr, et moi j'ai vraiment aimé les émissions
18:23 de politique pendant la présidentielle, c'était,
18:25 je vous dis, ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu une émission
18:27 aussi sérieuse et aussi agréable à regarder
18:29 sur la politique, sur toutes les chaînes françaises,
18:31 que ce soit TF1, France 2, ou
18:33 les chaînes traditionnelles. - Bon, il y a une demande
18:35 des hommes politiques, et je vous ai entendu le dire
18:37 hier ou avant-hier, les hommes politiques qui viennent
18:39 chez vous, on leur parle de leur prestation
18:41 pendant des semaines, c'est ce que vous avez dit.
18:43 - Des semaines, moi j'ai eu Olivier Véran
18:45 la dernière fois encore, il me dit "la seule émission dont on
18:47 parle c'est Face à Baba",
18:49 Gérard Darmanin pareil,
18:51 il a fait Face à Baba, il me dit "il y a plein de gens
18:53 qui me parlent de ça". - C'est peut-être pour ça que je dis que les journalistes
18:55 politiques ne vous aiment pas beaucoup, parce que
18:57 ça marque davantage
18:59 peut-être la prestation que vous faites que la leur.
19:01 - Alors j'ai vu Ségolène Royal hier,
19:03 elle me dit, j'ai fait des annonces
19:05 importantes, elle me dit "mais quand je vais faire
19:07 mes courses, on ne me parle que d'une chose, vous n'arrivez
19:09 quand chez Anouna". - Et oui. - Donc elle me dit, c'est incroyable.
19:11 - Et elle arrive quand ? - Elle arrive semaine prochaine,
19:13 ou mardi ou jeudi. - Mais qu'est-ce qu'elle va faire ?
19:15 - Alors elle va nous expliquer,
19:17 en fait on aura cinq questions à Ségolène Royal,
19:19 toutes les semaines. C'est-à-dire que là,
19:21 la première, je voulais lui poser des questions sur
19:23 les vacances des hommes politiques, c'est-à-dire
19:25 est-ce qu'il y a des ministres qui ont le droit d'aller plus loin que d'autres ?
19:27 Est-ce qu'on a le droit de ne pas avoir son portable ?
19:29 Est-ce que le président est obligé d'aller au fort
19:31 de Brégançon ? Est-ce que
19:33 quand on est ministre, on doit avoir
19:35 son portable 24h/24 branché ?
19:37 Quand on est ministre de l'intérieur,
19:39 à mon avis c'est sûr. Est-ce qu'il y a des, voilà,
19:41 différents, c'est quoi par exemple,
19:43 la distance maximale
19:45 pour un ministre ? Est-ce qu'il peut partir à l'étranger ?
19:47 Ça je pense que c'est des choses qui intéressent
19:49 les Français que moi je ne connais pas non plus
19:51 et donc elle va nous... ça va être les cinq premières questions,
19:53 ça va être sur ça. Après on va faire
19:55 une deuxième rubrique sur le harcèlement
19:57 scolaire, voilà, avec des questions aussi parce que
19:59 elle est très calée là-dessus et ça c'est
20:01 une cause qui me, voilà,
20:03 qui me tient à cœur. - Il y a eu une négociation financière
20:05 avec Ségolène Royal ? - Pas du tout,
20:07 vraiment, je vous jure, pas du tout. Alors elle,
20:09 franchement, elle voulait juste
20:11 être à l'antenne. Elle nous a pas du tout parlé, alors on lui a
20:13 proposé, comme à tous les chroniqueurs... - Tous les
20:15 chroniqueurs sont payés de la même manière ? - Non, non, non.
20:17 Là je vais pas vous mentir, Pascal, non, il y en a qui
20:19 coûtent plus cher que d'autres.
20:21 - Les chiffres sont publics ou vous les donnez
20:23 pas, ce qui est payé
20:25 chroniqueur par soirée ? - C'est pour eux, en fait,
20:27 c'est pour eux, je l'ai dit, entre... la moyenne c'est entre
20:29 300 et 500 euros et il y en a qui
20:31 touchent... qui touchent plus.
20:33 Voilà, il y en a qui touchent plus, c'est vraiment les... comme on dit,
20:35 les stars. Et sur
20:37 BTP à l'époque, balance ton poste,
20:39 c'est vrai que les chroniqueurs coûtaient plus cher que sur
20:41 TPMP. - Est-ce que vous avez un regret
20:43 d'un chroniqueur qui est parti que vous
20:45 aimeriez retrouver ? - Bah, j'ai
20:47 déjà... Junior Courbet.
20:49 Junior Courbet, je me régalais
20:51 avec lui, vraiment, c'est... on était...
20:53 - Ah, Julien, alors on pourrait l'appeler
20:55 en ce moment parce qu'il est sur une chaîne concurrente.
20:57 - Ah, c'est vrai qu'il est sur la...
20:59 - Donc ça, je sais pas
21:01 si ça serait rigolo, à mon avis,
21:03 il est sur une chaîne concurrente, il est dans une radio
21:05 concurrente. - Et je sais que vous l'êtes beaucoup aussi. - Oui, parce que je
21:07 considère que c'est un des meilleurs, sinon
21:09 le meilleur dans son registre... - C'est ça, ouais.
21:11 - ... d'animation,
21:13 de show qu'il peut faire régulièrement
21:15 à Londres. - Et une humilité
21:17 incroyable parce que Julien, c'est quand même...
21:19 c'est une énorme star, il était sur TF1,
21:21 il faisait des programmes, et à un moment, il m'a
21:23 appelé, il me dit "voilà, j'aimerais bien travailler avec toi",
21:25 je lui dis "bah écoute, on va faire un truc ensemble", et il est venu
21:27 chroniqueur, une humilité incroyable,
21:29 il écoutait tout le monde, il est...
21:31 c'est un mec vraiment que j'ai adoré, et voilà,
21:33 c'est mon plus grand regret, mon plus gros regret.
21:35 Quand il m'a appelé, il est sorti d'M6,
21:37 il lui a dit "il faut que tu reviennes à M6, parce que...
21:39 enfin, il faut que tu viennes à M6, parce que tu es sur une radio
21:41 qui est
21:43 sur la radio du groupe", il m'a appelé,
21:45 c'est la première personne qui m'a appelé, il m'a dit "Cyril,
21:47 je suis tellement triste de te quitter, mais je suis obligé de partir".
21:49 - Et est-ce qu'à l'inverse, il y a des
21:51 chroniqueurs qui vous ont quitté,
21:53 et qui vous harcèlent matin, midi
21:55 et soir pour revenir dans l'émission ?
21:57 - Non, alors, moi on me harcèle pas
21:59 souvent parce que, en fait,
22:01 comme je suis une bonne patte, je les fais revenir tout de suite.
22:03 Donc il y en a qui viennent, qui repartent,
22:05 qui repartent, je leur dis "ben reviens", après voilà,
22:07 il y en a plein qui font les retours
22:09 comme ça, mais voilà, non, j'ai pas de...
22:11 j'ai jamais
22:13 refusé vraiment quelqu'un, après voilà,
22:15 moi ce que j'aime moins, c'est les chroniqueurs qui crachent dans la soupe.
22:17 Ça, ça me plaît moins.
22:19 Il y en a beaucoup.
22:21 - C'est le jeu, à la fois des hommes politiques,
22:23 parfois, et des animateurs, lorsque
22:25 Nicolas Sarkozy disait ça l'autre jour,
22:27 lorsque ses ministres sortaient de son
22:29 gouvernement, deux mois plus tard, ils écrivaient
22:31 un petit livre pour dire tout le mal qu'ils avaient pensé
22:33 à cette séquence-là. - Je suis complètement d'accord avec Nicolas Sarkozy.
22:35 - Bon, il est 11h28,
22:37 on va avoir un coup de fil d'un auditeur
22:39 peut-être particulier,
22:41 à 11h30, Géraldine. - Vous nous appelez
22:43 au 01 80 20 39 21,
22:45 tout de suite, il est 11h28 sur Europe 1.
22:47 Europe 1, Pascal Praud.
22:49 - Enfant à nous,
22:51 à nous, à nous, là,
22:53 je te donnerai bien ça, à nous, à nous, là,
22:55 une chanson pour toi, à nous,
22:57 à nous, à nous, là,
22:59 - C'est pas dans votre playlist, ça ?
23:01 - Vous entendez la voix d'Olivier Guenegg, c'est toujours
23:03 un mystère, et c'est lui.
23:05 Une forme de mystère,
23:07 en tout cas, quand vous êtes... - Ça fait plusieurs années qu'on est ensemble,
23:09 quand même, Pascal, un mystère !
23:11 - Olivier fait la page
23:13 Facebook de l'émission, il lit
23:15 les messages, effectivement, des internautes,
23:17 et il a été baptisé... - Monsieur
23:19 Boubouc, oui. Parce que notre ancien
23:21 rédacteur en chef, Pascal, sur un ancien
23:23 média, dans une autre vie, il m'a dit
23:25 "Ben écoute, on va reprendre le terme de Cyril Hanouna,
23:27 on va t'appeler Boubouc, Monsieur Boubouc, vu que tu lis
23:29 les messages sur Facebook, et je pensais
23:31 que ça allait durer une semaine, deux semaines, et ça m'a
23:33 suivi, malheureusement, ça fait trois ans, et les gens
23:35 m'appellent comme ça, la direction, mais c'est à cause de vous !
23:37 - C'est à cause de moi que les gens t'appellent Boubouc ? - Bien sûr, et la direction m'appelle comme ça !
23:39 - Je suis désolé, Boubouc, merci.
23:41 - À cause de ça, je ne rencontre pas l'amour, c'est très compliqué, hein !
23:43 - Oui, alors, il a un problème d'amour.
23:45 - Alors qu'il est beau garçon...
23:47 - C'est la galère. - Mais t'as pas la bonne porte.
23:49 Je vais m'occuper de toi. - C'est-à-dire ?
23:51 - Tu passes ce soir à 18h40.
23:53 - Non mais vous pouvez le faire venir, parce que le vendredi,
23:55 il nous raconte ce que sera son week-end,
23:57 et le lundi, on fait le débrief.
23:59 - Le débrief de l'échec. - Oui, c'est ça.
24:01 - Le débrief de l'échec, dit-il. - C'est fini pour ça.
24:03 Pour toi, là, c'est la fin. - Ah, vous allez
24:05 vous occuper de moi ? - Oui, à partir de ce week-end.
24:07 - Bon, qu'est-ce qu'on nous dit sur les réseaux sociaux ?
24:09 - Allez, les réseaux ! Pour Anne, Cyril, vous devriez
24:11 parfois délocaliser vos émissions, ça ferait
24:13 de beaux événements. - Ah !
24:15 - Ils répondent ? - Oui. - Ah, délocalisation,
24:17 c'est compliqué ? - Non, mais j'aimerais
24:19 beaucoup en en parler avec C8,
24:21 mais c'est vrai qu'on a envie de le faire,
24:23 après, c'est des questions de
24:25 l'argent, on va pas se mentir, c'est vrai que ça coûte cher
24:27 de délocaliser, mais on va...
24:29 Moi, j'ai très très envie de le faire, moi, je voulais
24:31 faire toute une tournée, moi, avec un bus l'été.
24:33 - Ah oui, un bus tour ! - La tournée de l'été,
24:35 avec toute l'équipe. - Avec toute la famille.
24:37 - Ça va être génial. - Mais c'était, dans le temps, il y avait ça !
24:39 Il y avait les tournées d'Europe 1,
24:41 bien sûr ! - Je vous jure ! - Le podium d'Europe 1 !
24:43 - Je voulais faire un truc l'après-midi, sur C8,
24:45 tout l'été, partir en bus avec toute l'équipe,
24:47 et faire l'émission sur les plages.
24:49 - Et pourquoi vous le faites pas l'année prochaine ? - Bah, il faut que...
24:51 - Le podium d'Anouna ? - Je vous jure,
24:53 j'adorerais faire ça. - Allez à la rencontre des gens,
24:55 au public ! - Et passer tout l'été avec les gens.
24:57 - Ah, ça, je trouve que c'est une très très bonne idée,
24:59 moi, je viens vous voir deux, trois jours, si vous m'invitez.
25:01 - Avec plaisir. - Deuxième commentaire,
25:03 Aurore, qui nous écrit, "Est-ce que Cyril Anouna
25:05 va présenter d'autres émissions politiques,
25:07 à l'avenir ?" - Oui, ça arrive, ça arrive, bien sûr,
25:09 on va en présenter, je vais présenter
25:11 toujours face à Babin en prime time, et je prépare
25:13 une autre émission politique
25:15 pour peut-être une hebdomadaire,
25:17 qui arriverait, voilà, peut-être,
25:19 voilà, pour la fin de l'année, ou peut-être
25:21 début d'année prochaine. - C'est-à-dire que vous présenterez vous ?
25:23 - Oui, oui oui. - Et qui serait sous forme
25:25 d'interview ? - Qui serait
25:27 avec une autre bande, encore une
25:29 nouvelle bande. Voilà, je suis en train
25:31 de travailler là-dessus, et avec la chaîne, et
25:33 on espère, voilà, peut-être pour le week-end.
25:35 Voilà, c'est en...
25:37 - Un dernier commentaire, et après je vous laisse tranquille,
25:39 après je m'en vais, et on finit avec Antoine,
25:41 "Est-ce que vous avez une hygiène de vie
25:43 irréprochable pour faire autant de directs ?"
25:45 - Franchement, alors, je suis très
25:47 chiant dans la vie, d'ailleurs,
25:49 voilà, toutes mes fiancées vous le diront.
25:51 Non, non, mais c'est vrai !
25:53 - Puisque vous en parlez, d'ailleurs,
25:55 des fiancées,
25:57 parce que je vois parfois des photos...
25:59 Je me dis,
26:01 il y a très peu de stars aujourd'hui. En fait, il n'y a plus
26:03 de stars, disons-le,
26:05 aujourd'hui. On a grandi dans une
26:07 époque où il y avait Delon, Belmondo, etc.
26:09 Je pense que vous êtes une des personnalités
26:11 les plus en vue, je vais le dire comme ça,
26:13 aujourd'hui, de la France. Je sais pas
26:15 où vous avez passé vos vacances, vous étiez plutôt
26:17 dans le sud de la France. - C'est ça. - Je ne sais pas
26:19 si vous pouvez sortir, aujourd'hui,
26:21 de la maison dans laquelle vous êtes en vacances,
26:23 sans avoir autour de vous
26:25 une meute de photographe. Vrai ou faux ?
26:27 - Je vais vous dire, maintenant le problème, on n'a même plus les photographes,
26:29 c'est que tout le monde n'est pas paradis, puisque
26:31 avec les réseaux sociaux, moi,
26:33 quand je vais au restaurant, je sais que je vais me faire filmer quoi qu'il arrive,
26:35 et que je vais retrouver
26:37 la vidéo sur les réseaux, quelqu'un qui a
26:39 pris une vidéo, qui l'a mise, une photo,
26:41 c'est... voilà, ça arrive tout le temps.
26:43 Donc c'est vrai que...
26:45 Voilà, c'est compliqué, donc
26:47 c'est vrai que je garde toujours une part de mystère.
26:49 - Donc par exemple,
26:51 cet été, vous êtes allé au restaurant régulièrement ?
26:53 - Pas trop. - À cause de ça ?
26:55 - Même Raymond, alors Raymond qui est un de mes
26:57 chroniqueurs qui passe les vacances avec moi,
26:59 il sortait souvent, et moi je restais
27:01 à la maison souvent. - Parce que quand je dis
27:03 effectivement que vous êtes une des personnalités les plus
27:05 en vue, les plus
27:07 demandées du public, mais également
27:09 les plus shootées par les paparazzi,
27:11 parce que les gens s'intéressent aussi à votre vie privée.
27:13 - C'est ça. Après moi j'adore sortir
27:15 et aller voir, moi j'adore, je peux parler
27:17 avec des gens dans la rue pendant des...
27:19 des demi-heures et de demi-heures,
27:21 d'ailleurs c'est insupportable de sortir avec moi, parce que dès qu'il y a quelqu'un
27:23 qui commence à me parler d'émission, vraiment je lui demande
27:25 tout son débrief et je peux rester une heure avec elle.
27:27 Donc voilà, même avec quelqu'un que je connais pas,
27:29 même je vais acheter un truc, je vais chez l'épicier,
27:31 il me parle de l'émission, je reste une heure avec lui, quoi, donc
27:33 c'est compliqué. - Impossible de déconnecter, quoi.
27:35 - Sur la vie qu'est la vôtre aujourd'hui,
27:37 et l'hygiène de vie, vous disiez
27:39 aujourd'hui vous êtes levé à 3h15 du matin,
27:41 vous êtes recouché après le match de tennis ? - Non, non, non, non.
27:43 - Bon, donc ça demande quand même une énergie, parce que
27:45 le direct demande une énergie, je sais pas si vous avez
27:47 un régime de sportif ? - Ah ouais, franchement, ouais.
27:49 Moi je fais du sport tous les jours,
27:51 je bois pas, je fume pas,
27:53 je suis pas du tout dans le...
27:55 je fume même pas, rien du tout,
27:57 n'importe quelle cigarette, j'ai jamais fumé de ma vie,
27:59 c'est vrai que je bois pas une goutte d'alcool,
28:01 et voilà, je me couche très tôt le soir.
28:03 - A quelle heure vous vous couchez ? Très tôt, vous êtes à 21h dans le temps ?
28:05 - Ouais, mais à 23h je suis déjà...
28:07 je dors. - Et vous dormez d'une traite ?
28:09 - Ouais, vraiment, je dors très bien.
28:11 Pour avoir n'importe quel problème, j'arrive à dormir.
28:13 - Et vous faites une sieste l'après-midi ?
28:15 - Non, non, l'après-midi je joue
28:17 au paddle et je fais souvent des entraînements
28:19 physiques, donc après je viens au studio.
28:21 - C'est-à-dire que hier, par exemple, vous avez fait
28:23 un entraînement paddle, avant l'émission ?
28:25 - Oui, oui. - Et vous...
28:27 Raymond racontait ça dans cette première émission,
28:29 l'autre jour, que lui, il a passé
28:31 une journée entière
28:33 habillé en sportif, parce que
28:35 il se réveillait avec vous, il voulait faire du sport,
28:37 il mettait son short et
28:39 ses chaussettes et son maillot de l'équipe de France.
28:41 - C'est ça. - Mais il faisait pas de sport.
28:43 - Il faisait rien, il était assis sur le canapé, mais il avait la tenue du sportif,
28:45 mais il était bien, il était...
28:47 - Je me suis demandé, en vous écoutant cette première heure,
28:49 qui était drôle
28:51 et qui paraissait extrêmement
28:53 écrite, si tout était précisément écrit
28:55 ou si vous improvisiez
28:57 cette première heure que vous avez faite...
28:59 - Parce que je vous dis, et je suis sous contrôle...
29:01 - Avec les vannes que vous avez faites pendant une heure, je me suis dit
29:03 ou c'est un génie, ou il a quand même préparé
29:05 son entrée. - Alors, je ne suis pas
29:07 un génie, mais
29:09 Vincent Pujol, qui est le patron
29:11 de l'antenne de C8, peut vous le dire,
29:13 je vous le jure, avant de rentrer, une seconde
29:15 avant de rentrer sur le plateau, je ne savais
29:17 pas du tout ce que j'allais dire. Vraiment.
29:19 Et c'est vrai que, quand j'arrive sur le plateau, je vous jure,
29:21 j'ai... je sais pas
29:23 ce qui se passe. J'ai une...
29:25 je sais pas, je me transforme, j'ai une inspiration
29:27 incroyable, je vous jure que c'est vrai.
29:29 Le public, le... et vraiment
29:31 je me suis, dès que je suis arrivé à l'antenne,
29:33 ça faisait deux mois que j'y étais pas, j'ai passé partie tout seul,
29:35 et même moi, j'ai dit, même moi,
29:37 je me suis dit, franchement, ça a bien roulé,
29:39 mais c'était comme si j'avais préparé le truc,
29:41 mais vraiment, j'ai eu un...
29:43 je vous jure, je me suis senti tellement bien que tout est...
29:45 tout s'est bien goupillé, et vraiment, j'avais rien,
29:47 je savais pas du tout ce que j'allais faire. - Et si vous deviez
29:49 écrire ce que vous avez dit ce jour-là, avant,
29:51 ça marcherait pas ? - Ah mais, je serais catastrophique.
29:53 À chaque fois que je prévois
29:55 des choses, et que je me dis "je vais faire ça",
29:57 ça tombe à l'eau. Je vous jure que c'est vrai. Donc maintenant,
29:59 justement, je ne prévois rien parce que,
30:01 à chaque fois que je répète, moi je me rappelle, j'avais travaillé avec Alain Chabat,
30:03 j'étais à stagiaire avec Alain Chabat sur la grosse émission,
30:05 et Alain Chabat, justement, c'était tout le contraire,
30:07 il écrivait tout. Vraiment, il faisait beaucoup de répètes,
30:09 et je lui disais "c'est dingue parce que
30:11 on dirait que c'est la première fois que tu le fais".
30:13 Et je lui dis "moi, c'est tout le contraire, je n'arriverai jamais
30:15 à faire ça". C'est-à-dire que, et même quand je faisais mon
30:17 spectacle, je changeais tous les soirs parce que j'arrivais pas
30:19 à faire la même chose. J'ai vraiment beaucoup de mal,
30:21 j'étais mauvais à l'école.
30:23 - Cyril Adnona est avec nous, et c'est intéressant
30:25 de voir la cuisine, les coulisses
30:27 un peu d'une émission, et puis comment est
30:29 sa vie, et puis il y a beaucoup de téléspectateurs
30:31 qui nous écoutent et qui vont poser
30:33 des questions. Il y en a un sur tout,
30:35 qui est un téléspectateur particulier, il est déjà là,
30:37 avant qu'on lance la pub.
30:39 - Il est là ! - Il est là. On peut écouter sa voix,
30:41 ou pas, un indice avec sa voix. Bonjour monsieur, qui êtes-vous ?
30:43 - Bonjour, j'appelle
30:45 de la part de Fatou pour vous déclarer ma flamme.
30:47 - Oh !
30:49 Non !
30:51 Il nous pousse, il est partout !
30:53 Bon...
30:55 Ça va mon gilou ?
30:57 - Ça va, ça va Cyril.
30:59 - La pause, et on revient
31:01 dans une seconde. - Je t'appelle pas pour une augmentation ?
31:03 - Pas du tout !
31:05 Je me permettrai pas. - Je me permettrai pas,
31:07 mais il faut se permettre au contraire,
31:09 parce qu'autrement, vous ne serez jamais augmenté. A tout de suite !
31:11 - Il est 11h40 sur Europe 1.
31:13 - Europe 1, Pascal Praud.
31:15 - Pascal Praud et vous, la suite
31:17 sur Europe 1 est jusqu'à 13h avec notre invité
31:19 Cyril Adnona, et vous aussi,
31:21 vous nous appelez au 01-80-20-39-21.
31:23 - J'avais une proposition éditoriale
31:25 à faire à Cyril Adnona,
31:27 ils sont dans le studio, mais on en parlera dans quelques instants.
31:29 C'est le célèbre
31:31 Jacques Vendée,
31:33 et le célèbre
31:35 Dominique Grébeau.
31:37 On en parlera tout à l'heure, mais c'est vrai que vous seriez
31:39 bien sur le plateau de Cyril, tous les deux,
31:41 on vous mettrait sur un balcon
31:43 un peu au-dessus, et puis vous pourriez
31:45 dire des bêtises.
31:47 - Ils sont incroyables. - Bah écoutez, on va en parler
31:49 dans une seconde, mais on était, vous avez reconnu sa voix,
31:51 évidemment, c'est Gilles Verdez. Alors, pourquoi
31:53 Gilles, j'ai demandé
31:55 d'échanger avec vous, parce que
31:57 je crois que vous êtes le plus ancien, quasiment,
31:59 aujourd'hui, des chroniqueurs. Depuis combien de temps
32:01 vous êtes avec Cyril ? - Je suis un des
32:03 plus anciens, ça va faire 11 saisons,
32:05 on entame notre 12ème année de vie
32:07 professionnelle commune. - Bon, et il n'y a
32:09 jamais de clash
32:11 en 11 ans, 12 ans ? Est-ce qu'il y a eu des
32:13 explications au sortir du
32:15 studio, parfois ? - Alors, ce qui est
32:17 génial, c'est que Cyril et moi, on s'adore,
32:19 mais globalement, on n'est d'accord sur rien.
32:21 Et pourquoi je voulais témoigner,
32:23 c'est parce que, c'est vrai que c'est un
32:25 incroyable espace de liberté, touche pas
32:27 à mon poste, chaque soir en direct,
32:29 on peut dire ce qu'on
32:31 veut, Cyril n'intervient
32:33 jamais au préalable, jamais
32:35 il m'a dit "avant, tu ne peux pas dire ça",
32:37 mais jamais quelqu'un, aucune...
32:39 - Oui, mais au contraire, est-ce que parfois, il vous a
32:41 dit "je voudrais que tu prennes cette position-là" ?
32:43 Est-ce qu'il y a parfois des jeux de rôle
32:45 autour de la table ? - Jamais.
32:47 J'ai toujours exprimé mes convictions, qui sont
32:49 souvent minoritaires, mais avec
32:51 une totale liberté, sans
32:53 jouer un rôle, sans que l'on me force
32:55 à dire ça, sans que rien soit écrit
32:57 par quiconque, c'est moi qui écris
32:59 toutes les informations que je note.
33:01 Et ce qui est incroyable, c'est que, en fait,
33:03 cet espace de liberté en direct, moi,
33:05 j'avais jamais connu ça dans ma vie professionnelle,
33:07 c'est-à-dire que vous pouvez dire
33:09 ce que vous voulez, et quand vous prenez la table
33:11 des chroniqueurs, le panel des
33:13 invités, les intervenants, vous avez, je pense,
33:15 tout le spectre de la société française.
33:17 Et Cyril, qui refuse de donner des leçons,
33:19 il permet de donner des repères aux gens,
33:21 les gens sont intelligents,
33:23 ils se font leur opinion à travers le témoignage
33:25 et les infos qui circulent. Et ça, c'est
33:27 génial, je pense qu'au-delà de
33:29 son génie
33:31 de Schumann, c'est cette circulation
33:33 de l'information et des avis
33:35 qui ne sont pas toujours
33:37 respectés chez beaucoup de confrères
33:39 qui sont donneurs de leçons, et bien
33:41 tous ces avis qui circulent, ça fait que les gens se
33:43 reconnaissent dans l'émission. - Donc vous dites "merci" pas
33:45 trop, quoi, vous dites "merci", mais en même temps
33:47 c'est votre patron, donc vous êtes obligé de dire
33:49 forcément du bien, c'est ça qui est... - Ah bah non,
33:51 parce que quand vous prenez l'émission d'hier soir, on s'est
33:53 engueulés pendant 12 minutes. - Ah vous vous êtes
33:55 engueulés fort, mais il y a beaucoup de gens d'ailleurs qui disent
33:57 chaque année, ils renouvellent ses chroniqueurs
33:59 et puis au bout de deux mois, il n'y a plus que
34:01 Valéry Benhaim et Gilles Verdez,
34:03 les autres sont partis !
34:05 - Gilles Verdez, c'est moi-même bappé, quand je fais
34:07 la feuille de match, voilà, c'est le premier que je mets sur la table.
34:10 Je vous jure, avec les équipes, voilà, Gilles, c'est
34:12 indéboulonnable, parce que je sais que c'est
34:14 un garçon au qui j'ai une confiance absolue,
34:16 c'est un mec qui travaille, qui a toutes les infos,
34:18 et c'est vraiment, je vous dis, chaque animateur,
34:20 tous les animateurs rêveraient d'avoir
34:22 quelqu'un comme ça à ses côtés, parce que
34:24 il est formidable. Et à chaque fois qu'il prend la parole,
34:26 il se passe quelque chose, c'est ça que je veux.
34:28 C'est beaucoup plus dur d'être chroniqueur ou éditorialiste
34:30 que d'être animateur, pour moi, je le pense.
34:32 Parce que à chaque fois qu'on prend la parole,
34:34 regarde, on a Jacques Vendroux et Dominique Grimaud, là,
34:36 je vous jure, moi j'ai produit Dominique sur une émission de sport.
34:38 - Je prends mon sport. - Exactement.
34:40 À chaque fois qu'il prend la parole, il se passe
34:42 quelque chose, Jacques aussi, c'est pareil. Et moi, c'est ça
34:44 que je cherche. Et c'est vrai que c'est des mecs
34:46 qui ont voix beaucoup plus lourdes, moi, quand,
34:48 voilà, moi je fais le lien, mais c'est vrai que eux,
34:50 ils doivent être efficaces tout de suite. Et donc,
34:52 bravo à Gilles. - Gilles, vous avez une
34:54 formation, moi je vous connais depuis de nombreuses
34:56 années, vous avez dirigé le Parisien,
34:58 vous étiez un journaliste, au départ,
35:00 très intello, d'ailleurs,
35:02 même dans l'underground parisien,
35:04 quand vous aviez 20 ou 30 ans,
35:06 les gens ne vous ont pas connus comme moi,
35:08 je vous ai connus à cette époque-là, et puis votre
35:10 image aujourd'hui, elle est largement différente.
35:12 Mais est-ce que
35:14 il y a une forme d'enfermement
35:16 lorsqu'on a travaillé 11 ans avec Cyril
35:18 Hanouna, si aujourd'hui vous vouliez faire autre chose,
35:20 est-ce que ce serait possible ?
35:22 - Oui, bien sûr, on peut
35:24 écrire, d'ailleurs Pascal, on a travaillé
35:26 ensemble aussi, récemment, donc bien sûr,
35:28 je peux écrire, je peux faire plein de choses.
35:30 - Non mais c'est très marquant, aujourd'hui, vous êtes très
35:32 marqué, Hanouna, et certains
35:34 même, parfois, vous ont caricaturé
35:36 dans ces émissions.
35:38 Donc, moi, je pose toujours
35:40 toutes les questions, évidemment,
35:42 que vous devez
35:44 vous-même vous poser, vous dites le journaliste
35:46 que vous êtes, vous étiez au CFJ,
35:48 vous étiez un des plus brillants, disons-le, à l'école
35:50 de journalisme à l'époque, vous avez dirigé
35:52 le Parisien, je l'ai dit, là, vous êtes très
35:54 marqué, est-ce qu'il y a une forme d'enfermement
35:56 pour vous ? - Mais Pascal, sur
35:58 un ton différent, je reste totalement journaliste,
36:00 je cherche toute la journée des infos,
36:02 j'attends que Cyril m'envoie le sommaire
36:04 et les équipes pour en parler, pour chercher des infos
36:06 sur les sujets, sur les faits divers, donc
36:08 le ton est différent, le ton est
36:10 différent parce que c'est plus rythmé, c'est plus
36:12 rapide, je parle de manière
36:14 beaucoup plus brève, mais le travail, il est
36:16 exactement le même, il y a un esprit
36:18 journalistique, modelé
36:20 autour d'un esprit de bande
36:22 qui fait que c'est le même travail, et je suis resté
36:24 le même, et encore une fois, mes convictions n'ont pas varié,
36:26 c'est une manière différente de l'exprimer,
36:28 et aujourd'hui les gens se rendent bien compte
36:30 que l'espace de liberté, il est là,
36:32 moi c'est ça, vous me connaissez bien,
36:34 c'est passion, conviction et liberté. - Vous avez parfaitement raison,
36:36 et puis, vous êtes avec Fatou, là,
36:38 en ce moment, à 11h50 ? - Oui, elle est pas loin de moi !
36:40 - Ben, embrasse-la, mon Gilles !
36:42 - Je l'embrasse !
36:44 - Merci en tout cas, merci Gilles !
36:46 - Merci à vous ! - T'embrasse Gilles, à ce soir !
36:48 - Merci Gilles, alors, bien sûr
36:50 c'est une équipe, bien sûr
36:52 autour de vous,
36:54 ces gens s'apprécient, mais la concurrence
36:56 doit être quand même très vive !
36:58 Parce que, les chroniqueurs,
37:00 pour gagner sa place, il y a combien de chroniqueurs
37:02 par soir ? - Il y en a 9.
37:04 - Vous êtes un peu dans la peau de Didier Deschamps !
37:06 - Ah mais je vous jure ! - Vous sélectionnez !
37:08 Bon, et puis vous voyez, ceux qui sont bons, moins bons,
37:10 et puis il y a parfois des gens, peut-être, qui sont moins
37:12 bons avec le temps, vous les aimiez bien,
37:14 mais bon, c'est comme un footballeur ! - C'est ça, c'est compliqué !
37:16 - Et est-ce que cette concurrence
37:18 vive entre eux
37:20 fait que l'atmosphère est toujours
37:22 idéale ? - Alors, c'est
37:24 compliqué, parce qu'en plus, je vous le dis, nous on appelle
37:26 les chroniqueurs aux alentours de
37:28 13h, on peut leur dire "bon, ce soir,
37:30 c'est bon, t'es là !" Donc c'est vrai
37:32 qu'il y a toujours un petit stress, ils stressent tous les matins. - Ils le savent qu'au dernier
37:34 moment ! - Oui, ils le savent qu'au dernier moment, exactement.
37:36 On les laisse tous en chauve jusqu'au dernier moment,
37:38 et vers 13h-14h, on leur dit... - Donc là, par exemple, ils ne savent pas...
37:40 - Voilà, exactement, pour l'instant, j'ai pas encore fait
37:42 la table, je suis chez vous, donc c'est... - Et c'est vous qui décidez, évidemment !
37:44 - C'est ça, j'ai mes équipes, et je leur dis "voilà, la table du jour,
37:46 donc ça va être ça." En fonction
37:48 aussi des sujets qu'on a choisis. Et c'est vrai
37:50 que c'est un stress pour eux, je le comprends, mais
37:52 après, voilà, j'arrive à faire un
37:54 turnover assez
37:56 large, donc voilà, après, il y a
37:58 des personnes que j'adore, que
38:00 j'ai dû mettre aussi un petit peu au repos,
38:02 parce que, voilà, on avait, même moi,
38:04 pour moi, j'avais fait le tour d'Evan,
38:06 j'avais fait le tour du personnage, et c'est vrai
38:08 qu'à un moment, même moi... - Vous pensez à des noms
38:10 particuliers ? - Non, mais
38:12 je vais vous dire, moi, il y a, voilà,
38:14 Isabelle, je mets des gens
38:16 au repos... - C'est Isabelle Morini-Bosque ? - Isabelle Morini-Bosque, pour moi,
38:18 c'était une star de l'émission,
38:20 ça a été très dur pour moi de la
38:22 mettre un petit peu au repos, et là, je la fais revenir,
38:24 et j'ai tellement envie qu'elle revienne dans TPMP. Là, je sais
38:26 qu'elle va revenir dans TPMP parce que, ça y est,
38:28 elle me manque, et c'est vrai que parfois,
38:30 voilà, Jean-Michel Maire, je l'avais mis au repos aussi, pendant
38:32 quelques temps, l'année dernière, je l'ai fait revenir,
38:34 là, il va revenir aussi, parce que, voilà, et je trouve
38:36 que ça leur fait du bien. - Thierry Moreau n'est jamais revenu ? - Thierry Moreau,
38:38 non, mais, voilà,
38:40 on est toujours en contact avec Thierry, je l'ai vu hier
38:42 par SMS... - Mais c'est lui qui avait voulu partir,
38:44 d'ailleurs, à l'époque. - C'est ça, c'est lui qui avait voulu partir.
38:46 Je vais vous dire, les chroniqueurs, ils ont une
38:48 pression, et c'est ce que je dis au nouveau. Je dis,
38:50 aujourd'hui, bien sûr, il y a les audiences, mais il y a aussi
38:52 derrière tout ce qui se passe, et c'est vrai qu'en
38:54 terme de
38:56 résonance, TPMP sur les réseaux
38:58 sociaux, c'est monstrueux. Je vous jure,
39:00 je vous le dis, les politiques, comme on l'a dit, moi, Olivier Véran,
39:02 Gérald Darmanin, tout le monde m'a dit, sur
39:04 les réseaux, on ne ment pas, c'est incroyable.
39:06 On n'a jamais vu ça, donc derrière,
39:08 c'est des critiques, c'est des insultes, on sait comment
39:10 ça se passe sur les réseaux sociaux, donc il faut avoir vraiment
39:12 une carapace très, très
39:14 dure, et c'est vrai qu'il y a des chroniqueurs, parfois,
39:16 qui ne supportent pas aussi, qui disent à un moment,
39:18 "C'est trop compliqué, j'en prends trop plein la gueule,
39:20 c'est compliqué, j'ai envie, voilà, de me mettre un petit peu
39:22 au vert aussi." Et je leur dis, surtout, ne regardez
39:24 pas trop les réseaux sociaux, à tous les nouveaux, c'est ce que je leur ai dit,
39:26 à Pascal Latour-Dupin, à Jacques Cardoze,
39:28 à Alex Good, je leur dis,
39:30 allez-y mollo, parce que voilà, il faut,
39:32 voilà, faites-vous une place, et après, vous regardez.
39:34 - Casteldi est parti. - Oui, Benjamin, que j'aime,
39:36 je l'aime, Benjamin, c'est vraiment
39:38 mon ami, je suis, si on veut revenir, la porte
39:40 est toujours ouverte pour lui, parce que c'est un type
39:42 exceptionnel, et un camarade exceptionnel.
39:44 Après, Benjamin, il avait un petit problème
39:46 éditorial, et je peux le comprendre, on était beaucoup
39:48 sur la queue, et Benjamin me l'a dit,
39:50 et c'était, et je trouve que vraiment,
39:52 tout à son honneur, il m'a dit "ça m'intéresse moins,
39:54 ça m'intéresse pas, l'actu m'intéresse moins, Cyril,
39:56 donc j'ai du mal à trouver ma place".
39:58 - Alors, nous, on a un camarade avec Jacques
40:00 et Dominique qu'on connaissait bien, et qui m'avait
40:02 dit, effectivement, quand je passe chez Anouna, c'est absolument
40:04 incroyable les retours que j'ai,
40:06 qu'a été, parfois, chez vous, et que j'avais plutôt
40:08 trouvé intéressant, c'était Gilles Favard !
40:10 - Ah bah oui, j'adore, il est très bon !
40:12 - Il était passé ! - Il est très bon ! - Et qui était un vrai
40:14 personnage de télé ! - Il est excellent, et c'est vrai qu'entre
40:16 Gilles Favard et Gilles Verdet, c'était un peu la guerre, mais Gilles,
40:18 voilà, Gilles, c'est quelqu'un, voilà, je trouve
40:20 excellent ! Vous voyez, vous m'avez redonné une idée,
40:22 il faudrait que je le rappelle, Gilles, parce que Gilles est très fort !
40:24 - Je pense que lui, parce que lui, il est
40:26 sans filtre ! - Il est caché ! - Ah ouais !
40:28 - Il est sans filtre ! - J'adore ce personnage ! - Exactement !
40:30 C'est un personnage de Michel Audiard !
40:32 - Il est incroyable ! Et je pense qu'il aura encore
40:34 plus sa place dans l'équipe actuelle !
40:36 - Et avec, effectivement, une connaissance
40:38 de l'actu, qui pourrait
40:40 vous intéresser. Bon, Jacques Vendroux ! - Oui !
40:42 - Que vous connaissez, Dominique Grimaud, je disais hier,
40:44 alors ils ne se quittent plus, tous les deux,
40:46 les auditeurs d'Europe 1 le savent,
40:48 ils passent leurs vacances ensemble, désormais,
40:50 parce que Dominique... - C'est gratuit pour moi !
40:52 - Voilà, Dominique va chez les gens !
40:54 Si Dominique vous appelle en été,
40:56 raccrochez immédiatement ! Parce qu'il arrive
40:58 rarement seul, et
41:00 il ne part plus ! - Ah bah très bien ! - Et il ne paye pas !
41:02 - Il dit "je viens pour 3 jours"
41:04 - Et il ne paye pas ! - Et la dernière fois qu'il est venu, il restait
41:06 un mois ! - Mais par exemple, tous les
41:08 deux, avec l'expérience que vous avez,
41:10 vous le disiez évidemment en boutade, mais c'est une émission
41:12 qui est dure à faire, on ne va pas se raconter de violates,
41:14 c'est une émission qui est très dure techniquement à faire, parce qu'il faut être bon !
41:16 - Bien sûr !
41:18 - On vous met comme ça au balcon,
41:20 tel le Muppet Show, et vous balancez
41:22 vos vannes, tous les deux ?
41:24 - Moi, à partir du moment où
41:26 on est là pour rire,
41:28 à partir du moment où on est là... - Oui, mais il faut faire rire !
41:30 - Oui, d'abord, il faut faire rire, il faut savoir faire rire,
41:32 c'est pas notre métier, a priori !
41:34 Le seul petit problème avec Dominique
41:36 qu'on a, c'est qu'on fait ça un peu à la fête,
41:38 on fait ça un peu comme ça, inattendu,
41:40 tout est inattendu, tout n'est pas prévu,
41:42 on vient raconter une connerie... - Le problème, c'est qu'il dit 12 fois le mot "affect" parfois,
41:44 c'est ça qui est très compliqué avec...
41:46 - Pascal, arrêtez de me chambrer là-dessus !
41:48 - Non, mais il dit 12 fois le mot "affect" ! - Moi, j'assume !
41:50 C'est-à-dire que dans les rapports humains,
41:52 je le dis une nouvelle fois,
41:54 si on ne met pas un peu d'affect,
41:56 on est mort ! - Chéri, il faut de l'affect !
41:58 - Ah, voilà !
42:00 - Vous savez que j'avais appelé Jacques,
42:02 et mes équipes l'ont appelé, hein ?
42:04 Et Dominique, je travaille avec lui aussi,
42:06 les deux, voilà,
42:08 mais moi, je les signe tout de suite !
42:10 Voilà, je sors les contrats tout de suite !
42:12 - Bon, Dominique,
42:14 il faudrait veiller de temps en temps,
42:16 parce qu'il faut le booster, attention !
42:18 - Il est bien avec moi, lui !
42:20 - Moi, je me suis régalé avec Cyril,
42:22 on a fait quoi, pendant un an et demi,
42:24 "Touche pas à mon sport" avec Estelle,
42:26 Denis, et d'autres encore,
42:28 et... - Je trouve que c'est un regret, d'ailleurs,
42:30 qu'Estelle ait quitté le groupe ! - Moi aussi, j'adore !
42:32 - Parce qu'elle est sur un groupe concurrent,
42:34 et je trouve que vraiment...
42:36 - C'est un très grand talent ! - Je trouve qu'elle a beaucoup de qualité !
42:38 - Bien sûr, on la salue, parce qu'elle est en concurrence avec nous !
42:40 Je vous écoute, bien sûr ! - Pardonnez-moi !
42:42 - Moi, j'ai une question,
42:44 Cyril a réussi tout ce qu'il a touché
42:46 depuis une vingtaine d'années,
42:48 moi, la question que j'ai envie de te poser,
42:50 c'est, comment tu fais pour résister
42:52 à toutes les critiques
42:54 qui, systématiquement,
42:56 s'abattent sur toi, et ta personnalité ?
42:58 - Alors, vraiment, je te le jure,
43:00 mais c'est une bonne question, parce qu'il y a plein de gens qui me la posent,
43:02 et je te le dis, je te jure,
43:04 mais ça glisse sur moi, mais vraiment, je m'en fous
43:06 totalement, au contraire,
43:08 ça me fait marrer, moi, je peux passer
43:10 des heures à regarder
43:12 des tweets de critiques, ou des articles me critiquant,
43:14 ça me fait rire, et au contraire,
43:16 parfois, ça me donne
43:18 deux, trois petits conseils qui me font peut-être
43:20 m'améliorer, donc ça ne me dérange pas du tout,
43:22 et ça glisse sur moi, mais vraiment ! - Quelle est la critique
43:24 la plus souvent, d'ailleurs,
43:26 dite ? - Oh, bah, la critique,
43:28 non, mais c'est... Après, il y a un mot
43:30 qui est souvent utilisé, le "trublion",
43:32 parce que, voilà, c'est marrant, c'est marrant,
43:34 c'est ça, après, non, non, après, c'est quoi,
43:36 comme critique, et bah, non, mais il y en a eu plein,
43:38 c'est surtout... - La coupe de Charlie Hebdo
43:40 avait été terrible. - Ah oui, c'est ça, voilà, c'est ça,
43:42 c'est vrai, c'est terrible, c'est vrai. - Tu te souviens, ça ? - Terrible,
43:44 celle-là. - Terrible, mais après, là, j'ai fait plus de peine
43:46 à ma mère qu'à moi, moi, ça ne m'a même pas dérangé.
43:48 - Oui, alors, vous avez raison, d'ailleurs, c'est les familles,
43:50 dans ces cas-là, qui peuvent souffrir, les enfants, les compagnes, etc.
43:52 Mais, par exemple, quand on vous dit
43:54 que vous faites le jeu de l'extrême droite,
43:56 - Ouais, mais ça, ouais, ça... - ça doit...
43:58 - Exactement. - ...vous faire bondir. - Ça, c'est ce qui m'a fait bondir
44:00 avec Louis Boyard,
44:02 d'ailleurs, qui m'avait eu une grosse amende, voilà.
44:04 C'est vrai que, voilà, je regrette de l'avoir...
44:06 Je l'ai insulté, c'est vrai que je ne l'aurais pas dû,
44:08 mais c'est vrai que quand un mec vient sur un plateau et me dit ça,
44:10 alors que je l'ai mis sur mon plateau pendant
44:12 des années, enfin, des semaines et des semaines,
44:14 et qu'il pouvait dire ce qu'il voulait chez moi,
44:16 c'est inadmissible. - Bon, la pause, parce que
44:18 c'est la pub, et la pub, vous connaissez...
44:20 Ça rentre, la pub, sur C8 ?
44:22 - Ça va, on est contents. - Ça marche bien.
44:24 - Quand on fait une balade. - Quand on fait une balade.
44:26 - Le patron est content, Vincent Pujol,
44:28 un des patrons, il y a beaucoup
44:30 de patrons à C8. On peut les citer ?
44:32 - Ah bah oui, Franck Capietto, qu'on aime. - Bien sûr,
44:34 Franck Capietto, Damien Amouchi... - Bien sûr, Vincent Pujol,
44:36 Alexandre Israël et mon Gérard Briceviret,
44:38 que j'aime. - Bien évidemment.
44:40 Donc, ils sont contents parce que la pub rentre.
44:42 Eh bien, la pub, c'est maintenant, restez avec nous,
44:44 il est quasiment midi.
44:46 - On va au collège.