• il y a 10 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur une information Europe 1 : les agressions explosent dans les petites et moyennes villes de France. Une hausse moyenne de plus de 7%. Dans le Loir-et-Cher, l’augmentation atteint 40%.

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Transcription
00:00 - Europe 1 - Pascal Proévou
00:02 - 11h à 13h, vous écoutez Pascal Proévou sur Europe 1.
00:04 - Il n'y a plus aucun doute, l'insécurité frappe tout le pays.
00:07 C'est une information d'Europe 1.
00:08 Les agressions explosent dans les petites et moyennes villes de France.
00:11 Une hausse moyenne de 7%.
00:13 Dans le département du Loire-Escher, l'augmentation atteint même 40%.
00:17 Des menaces, des actes de torture, des vols, des cambriolages.
00:20 C'est la plus forte augmentation sur le territoire.
00:22 Viennent ensuite la Côte d'Or, le Réloir, le Finistère, la Lausère.
00:27 Des régions de France, on n'imagine pas où la délinquance progresserait.
00:31 Europe 1 a eu accès à un bilan de la sécurité publique en zone police sur l'année 2023.
00:36 Il n'y a pas que les grandes villes qui se sont touchées.
00:38 Au contraire peut-être, parce qu'elles sont davantage surveillées.
00:41 C'est ce que William Molinier va nous expliquer.
00:43 Vous êtes journaliste au service Police, Justice d'Europe 1.
00:45 Bonjour William.
00:46 - Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:47 - Je voudrais peut-être qu'on écoute d'abord Linda Kebab
00:50 qui est déléguée nationale du syndicat unité SGP Police FO.
00:54 Elle était l'invitée de Sonia Mabrouk ce matin.
00:56 - Ça fait quelques années qu'on a observé finalement cette délinquance itinérante.
00:59 Pour plusieurs raisons.
01:00 La première, c'est que les grandes villes profitent de plus en plus
01:03 finalement de plans de charges, de recrutement au sein de la police.
01:06 Je parle des zones police, pas gendarmerie.
01:07 Et donc du coup, d'une présence policière qui peut-être peut décourager
01:11 les auteurs de violences ou de délinquances acquisitives
01:14 et qui du coup vont aller s'éparpiller.
01:16 La deuxième chose, c'est tout simplement les mouvements urbains.
01:19 De plus en plus, on l'a constaté, c'est qu'au profit des grandes villes,
01:22 ce sont les moyennes villes qui se retrouvent notamment desservies par les LGV, les TGV,
01:26 qui ont été frappées.
01:27 Je pense notamment à Nantes, Angers, Bordeaux, etc.
01:31 - William Molligny, délinquance itinérante ?
01:35 - Oui, en partie.
01:36 C'est ce qui explique en partie cette hausse dans les moyennes villes.
01:42 Parce qu'il y a eu une forme d'explosion et de dissémination
01:48 de la délinquance dans les moyennes villes.
01:51 C'est-à-dire que les forces de police,
01:53 Beauvau a mis le paquet sur les grandes agglomérations,
01:57 Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux.
02:01 Et d'une certaine manière, vous allez me dire, c'est rassurant.
02:05 C'est-à-dire que quand on envoie des policiers sur le terrain,
02:08 il y a moins de délinquances.
02:10 Et ce qu'on voit, ce qui est intéressant dans cette carte
02:12 de l'évolution de la délinquance l'année dernière,
02:16 c'est que ces grandes zones d'agglomération historiquement criminogènes,
02:23 l'augmentation est assez faible.
02:26 On est sur des chiffres en deçà des 5% d'augmentation
02:30 sur les atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes.
02:36 Mais dans les territoires un peu plus reculés,
02:39 c'est-à-dire en périphérie de ces grandes agglomérations,
02:41 et bien là ça explose.
02:42 - Parce qu'il y a moins de policiers peut-être ?
02:44 - Effectivement, parce qu'il y a moins de policiers sur place.
02:48 Ce sont des sortes de déserts sécuritaires, des zones d'ombre,
02:52 parce que le paquet n'a pas été mis sur ces zones.
02:55 Alors on parle là de la zone police, c'est important,
02:58 parce qu'en zone gendarmerie, zone vraiment rurale,
03:00 là il y a eu un effort de fait avec des créations de brigades de gendarmerie,
03:04 200 nouvelles brigades de gendarmerie.
03:08 Mais là on est vraiment sur la zone périurbaine, donc en zone police,
03:14 mais à 10, 15, 20 kilomètres des grandes agglomérations,
03:21 et c'est des villes dont on ne soupçonnait pas qu'elles pouvaient être...
03:25 - Le Loir-et-Cher par exemple ?
03:27 - C'est Blois, c'est Vendôme, on est à plus 40% d'augmentation d'agressions l'année dernière.
03:35 C'est des villes comme Chartres, Dreux, Mande, Bresquimper,
03:38 enfin voilà, ce sont des villes insoupçonnées.
03:40 - Dites tranquilles, je voudrais qu'on écoute peut-être Justine,
03:43 qui est buraliste dans le Loir-et-Cher, à Blois,
03:46 elle était au micro d'Europe 1 de Villefride de Villers.
03:48 - On a de plus en plus de vols, ça pour le coup, il y a des groupes de discussion avec les commerçants,
03:53 et on est très vigilante les uns les autres,
03:55 on se prévient quand il y a des groupes de personnes qui tournent,
03:58 ou des personnes qui se promènent en solo.
04:01 - Ce qui m'étonne, c'est que je lis agression, bon je peux comprendre,
04:05 vol, je l'entends sans doute, et c'est classique,
04:07 mais je vois "acte de torture, barbarie".
04:11 - Oui, alors ça j'ai l'impression que c'est des choses qui n'existaient pas jadis.
04:14 - C'est une classification statistique en fait,
04:17 des policiers, quand il faut remonter les affaires dans l'outil statistique,
04:21 il y a effectivement une ligne "acte de torture et barbarie",
04:25 ce que ça recouvre essentiellement, c'est les règlements de compte
04:29 entre trafiquants de stupéfiants,
04:32 puisque ça effectivement, c'est ce qu'on voit aussi dans les chiffres,
04:35 ça augmente considérablement.
04:38 - Mais ça ne touche pas le...
04:40 - Non, ça ne touche pas...
04:42 - J'allais dire le non délinquant.
04:44 - Le non délinquant...
04:46 Il y a aussi un autre item qui fait gonfler ces statistiques,
04:49 en tout cas c'est une des explications, mais qui à mon sens,
04:51 ça se limite de la place Beauvau, c'est les violences intrafamiliales,
04:57 qui peuvent parfois être catégorisées dans les actes de torture et de barbarie,
05:03 dès lors que les violences sont extrêmes.
05:07 - William Molligny est avec nous, on va marquer une pause.
05:09 L'insécurité frappe tout le pays, c'est une information européenne,
05:13 les agressions explosent dans les petites et les moyennes villes.
05:15 Il est 11h57, il va être midi dans quelques secondes.
05:19 Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
05:25 L'insécurité qui frappe le pays, l'information d'Europe 1
05:28 et William Molligny est journaliste du service police-justice d'Europe 1
05:30 et toujours avec nous.
05:31 Alors on va être peut-être avec Gilles, qui est un ancien policier
05:34 et qui a des éléments peut-être à nous apporter.
05:37 Bonjour Gilles.
05:38 - Bonjour Pascal, je vous ai déjà eu au téléphone il y a quelque temps.
05:41 - C'est possible, vous habitez où Gilles ?
05:43 - Alors je suis dans un très joli coin, je suis en retraite ici,
05:47 sur la côte Fleury dans le Calvados.
05:49 Je suis à Cabourg, la ville de Marcel Post.
05:51 - Et évidemment, avec un hôtel très célèbre.
05:54 Est-ce que vous dirigez toute Cabourg ?
05:56 - Oui, et de monsieur Bruno Cocatrix, qui était notre maire.
05:59 - Ah bah Bruno Cocatrix, qui a dirigé l'Olympia ?
06:01 Je ne savais pas qu'il avait été maire de Cabourg.
06:03 - Oui, il a été 8 ans maire de Cabourg et c'est lui qui a transformé
06:05 cette petite ville port de pêche en station balnéaire
06:09 très prisée et connue dans le monde entier.
06:10 - Bien évidemment, mais bon, vous dites vous-même que ce cher Marcel Post,
06:15 dont notre ami Boubouk pourrait nous faire l'exégèse,
06:17 à la recherche du temps perdu, est un de ses livres de chevet.
06:22 - C'est mon livre préféré.
06:23 - J'invite monsieur Boubouk à venir, puisque l'ancienne ville
06:27 qui appartenait à monsieur Bruno Cocatrix,
06:29 est devenue maintenant musée Marcel Post.
06:31 Alors qu'il y a deux musées.
06:33 - Ah bah je vais venir.
06:34 - Alors il y a de très belles expositions.
06:36 Là actuellement c'est sur Jules Verne,
06:37 et on a eu Victor Hugo et on a eu tout les grands.
06:39 - C'est-à-dire que dans le musée Marcel Post, il y a une exposition ?
06:42 - C'est sur Jules Verne.
06:43 - Jules Verne.
06:44 - C'est la France 7.
06:45 - Dans le musée Jules Verne, est-ce qu'il y a une exposition Marcel Post ?
06:48 - Ah non, non, non.
06:49 Non, non, non, non, non, c'est pas là.
06:52 C'est Marcel Post, mais c'est la Villane du romantisme.
06:54 C'est le musée du romantisme.
06:55 - Ah !
06:56 - Ah !
06:57 - Mais Jules Verne, il n'est pas vraiment romantique, je ne me le pensais pas.
06:59 - Magnifique !
07:00 - Oui.
07:01 - Ah bah venez, il y a de superbes peintures, il y a des trucs,
07:03 il y a même une séance cinématographique avec le cinéma muet de l'époque, c'est magnifique.
07:08 - Bah écoutez, nous irons.
07:09 - Et c'est pas cher.
07:10 - Et à Cabourg, qu'est-ce qui fait référence encore à Marcel Proust ?
07:13 - Ah bah tout !
07:15 Vous avez le salon du littéraire, moi dernièrement,
07:18 enfin régulièrement le salon de la littérature.
07:21 Moi j'ai fait signer mes douze ouvrages "Notre-Dame de Paris" et "93 de Victor Hugo"
07:25 par François-Louis Gisbert et un académicien très célèbre qui est passé sur nos antelles récemment.
07:30 Vous voyez ?
07:31 Non, non, c'est des livres culturels.
07:32 - Un livre culturel qui passe sur nos... Jean-Marie Rouart peut-être ?
07:35 - Voilà exactement, monsieur Jean-Marie Rouart, adorable,
07:38 et alors François-Louis Gisbert, un gars formidable.
07:40 En plus, coïncidence, je lui fais signer "93",
07:43 il me dit "Vous voyez, cher monsieur, c'est ce roman-là, le dernier, le dernier tout dernier,
07:47 écrit à Guernosais, voilà, le dernier écrit à Guernosais,
07:51 en plusieurs fois, en plusieurs étapes, c'est le dernier roman qui me fait sourire."
07:54 - Et pourquoi vous faites signer François-Louis Gisbert un roman de Victor Hugo ?
07:59 C'est étrange, vous allez au musée pour voir, c'est étrange, Camour, donc au musée, plus...
08:04 - C'était au cours du salon du livre, mais j'ai pas fait de l'offert, je vais vous dire pourquoi,
08:09 parce que François-Louis Gisbert m'a dit que "93", c'est le premier livre qu'il a lu
08:14 et qui lui a donné l'envie de venir le remonter.
08:17 - Ah, c'est pour ça, parce que vous pourriez lui faire signer ses livres en tant qu'avert.
08:22 - Ah bah je ne le savais pas, mais c'est une belle coïncidence.
08:25 - Je suis d'accord. En tout cas, vous êtes un policier littéraire, manifestement.
08:28 - Ah oui, oui, j'aime beaucoup la littérature, je peins, je fais du sport, je suis peintre amateur,
08:33 je fais de la corail, de l'acrylique, du pastel, de la gouache...
08:37 - Ok, vous êtes un homme complet ! Vous avez quel âge, Gilles ?
08:42 - Ah bah j'ai 68 ans.
08:44 - Et vous êtes en retraite depuis combien de temps ?
08:46 - Alors, normalement, dans la police, moi à mon époque, je suis rentré en 82, c'était 55 ans.
08:52 Moi j'ai prolongé jusqu'à 59 et je suis major à la retraite.
08:56 - Et vous avez une bonne retraite de policier ?
08:59 - Euh... Je vous dis la vérité ?
09:02 - Oui.
09:03 - Oui.
09:04 - C'est-à-dire que vous avez...
09:05 - Attendez, attendez, Pascal !
09:07 - C'est quoi une bonne retraite ? C'est 3 000 euros ?
09:09 - Parce que j'étais major et je suis exceptionnel.
09:11 - C'est 3...
09:12 - Non, moi je suis à 2006.
09:13 - 2006 net ?
09:15 - Ah oui, net.
09:16 - Net, après impôts ?
09:18 - Oui, après impôts.
09:19 - Oui, il y a impôts à la source, il y a impôts à la source aujourd'hui.
09:21 - Oui, après ils me prennent mes impôts, oui, non.
09:23 - Ah oui, ça, ils vous prennent les impôts.
09:24 - C'est-à-dire net, je touche tous les mois.
09:27 - 2006, parce qu'il y a l'impôt à la source.
09:29 - Oui, voilà. Mais comme j'avais travaillé un peu dans le privé, ça me...
09:32 - Ça fait du beurre dans les épinards.
09:34 - Et puis peut-être que vous vendez vos tableaux ?
09:36 - Peut-être que vous vendez vos tableaux ?
09:38 - Alors pour l'instant, je ne les vends pas.
09:40 - Beaucoup de gens, bon, je les ai exposés, des gens m'ont dit de les vendre, bon, bah je...
09:43 - Et qu'est-ce que... c'est du figuratif, c'est de l'abstrait ?
09:46 - Alors je peins tout.
09:48 Moi, quand j'étais jeune, je peignais principalement des soldats, des scènes de bataille, des uniformes.
09:52 - Des nus ?
09:53 - Comment ?
09:54 - Des nus ?
09:55 - Non, le nus, c'est pas mon truc. Moi, c'est le paysage.
09:58 - Non, vous faites pas le nus. Vous faites le paysage.
10:00 - Je pourrais le faire, je pourrais le faire.
10:02 Moi, je fais la mer, je fais aussi les animaux, je fais les animaux.
10:04 - Parce que M. Boubou, qui est modèle nus, pour faire un peu plus d'argent,
10:07 quand il sort l'après-midi, il aime bien, il va au Mozart,
10:11 il se met nus, généralement, et...
10:13 - C'est ce que je fais le mieux.
10:15 Je me rends dans vos studios, je connais les Mozart.
10:18 Oui, vous savez, je suis ici, mais je suis un ancien parisien, 61 ans, je suis né à Paris, moi.
10:22 - Bon, Gilles, moi, le charme de cette émission, c'est de parler aux gens et qu'ils nous racontent leur vie,
10:28 et j'adore ça, je pourrais écouter des heures,
10:30 parce que dans la vraie vie, je n'ose pas poser ces questions-là.
10:33 Je le fais professionnellement, parce que tu n'oses pas, t'es timide, t'es réservé.
10:38 - Ah non, non, mais moi, vous pouvez, il n'y a pas de problème.
10:40 Moi, je suis un ancien parisien, ouvert, j'ai fait tous les musées de Paris et de Navarre, en Fabre.
10:45 - Alors, vous nous avez quand même appelé pour la sécurité.
10:48 Est-ce que Cabourg est devenue une ville insécure ?
10:51 Vous habitez à Cabourg depuis combien de temps ?
10:53 - Alors là, officiellement, j'y habite depuis 2017,
10:58 mais bon, je vais acheter mes biens en 2008, vous voyez.
11:01 - Bon, donc vous connaissez bien Cabourg. C'est combien d'habitants, Cabourg ?
11:04 - Cabourg, actuellement, nous sommes 3 700,
11:06 mais notre conseil municipal, notre mairie, a lancé un vaste programme de construction.
11:11 Alors, il y a du social, il y a du très cher aussi, parce que c'est une ville chère,
11:15 c'est une ville bourgeoise, il faut le dire. Bon, il y a quand même une partie sociale.
11:18 - Il y a quoi, commissariat à Cabourg, dans ces cas-là ?
11:21 - Alors, vous avez un commissariat qui se trouve à 10 sur mer à côté,
11:24 et qui fait "Cabourg, vive et hooligate".
11:26 - Et vous savez combien il y a de policiers, par exemple, qui travaillent sur la région ?
11:30 - Alors, bon, moi, pour le commissariat de Cabourg, ça doit être à peu près une...
11:34 pas loin d'une quarantaine, avec un commandant à la tête,
11:37 et, coïncidence, il y a deux policiers qui sont dans ce commissariat,
11:40 qui ont été sous mes ordres en cette nuit.
11:42 - Bon, quand il y a 40 policiers dans un commissariat, ça veut dire, William Moliné,
11:45 qu'il y en a 20 qui sont en train de bosser, à l'heure à laquelle je parle,
11:48 à peu près, c'est toujours 50%, j'imagine, entre les...
11:50 - Oui, oui, oui, alors ici, c'est plus restreint, c'est des patrouilles de 2 par voiture.
11:54 - Ben oui, parce que...
11:56 - Mais à Cabourg, nous avons la police municipale, à Cabourg.
11:58 Mais hooligatons aussi. Pas vive.
12:00 - Ah oui, il y a une police municipale, plus...
12:02 - Vous pensez combien de personnes, la police municipale, a priori ?
12:04 - Alors, ils sont une dizaine commandées par un ancien gendarme de la région.
12:08 - Ben écoutez, vous savez tout, et vous êtes une mine, pour nous.
12:11 Bon, est-ce qu'il y a des soucis de sécurité à Cabourg ?
12:14 - Bien sûr.
12:15 - Cabourg la nuit, par exemple ?
12:17 - Ah non, pas à Cabourg, mais enfin, récemment, vous voyez, je le disais aux petits jeunes
12:21 qui m'ont reçu à l'accueil, vous voyez, récemment, hooligat, hooligat,
12:25 c'est une station balnéaire très fréquentée, bonjoueur, sympa et tout, familiale.
12:29 Eh bien, vous voyez, pas plus tard que la semaine dernière, dans une rue,
12:32 ils ont cassé 10 voitures.
12:34 - Ah oui ?
12:35 - Ah oui, hooligat, 10 voitures, hooligat.
12:38 Et alors, bon, je ne vous parle pas...
12:40 Alors, si, je vais vous parler de Caen, justement.
12:42 - Non mais Caen, c'est autre chose, c'est 200 000 habitants, Caen.
12:45 - Caen, c'est 130 000, 150 000.
12:47 - 150 000. Et Caen est à combien de Cabourg ?
12:49 - 20, 25, à peine 25 kilomètres.
12:53 - Non mais le risque, le risque, c'est que...
12:55 - Oui, d'abord, l'idée.
12:56 - Le risque, c'est que, justement, le calvados,
12:59 plus 11%, plus 11% d'agressions l'année dernière,
13:06 par rapport à 2022, le risque, c'est que les grandes villes,
13:10 telles que...
13:12 Oui, les grandes villes, en fait, captent l'effort policier,
13:15 et que, voilà, les petites villes périphériques soient démunies.
13:19 C'est ça, le sujet.
13:21 - Alors, on va marquer une petite pause.
13:23 Figurez-vous que c'est l'anniversaire de Richard Cochent,
13:26 et comme on parle de Cabourg et que c'est romantique...
13:28 Voilà, alors un coup de soleil à Cabourg, c'est...
13:31 - On n'a pas besoin de beaucoup de biaffine, là-bas, hein ?
13:33 - Oh, mais...
13:35 Comment s'appellent les habitants de Cabourg, cher Gilles ?
13:38 - Pardon ?
13:39 - Comment s'appellent les habitants de Cabourg ?
13:41 - Alors, les cabourges et les cabourgets.
13:43 - Oh, c'est beau !
13:44 - Les cabourgets.
13:45 - Et d'ailleurs, dans les boulangeries, vous avez une pâtisserie
13:47 qui s'appelle le cabourget, qui est excellente.
13:49 - C'est à base de quoi ?
13:50 - Alors, c'est un mocha.
13:53 - Ah !
13:54 - C'est un mocha, un peu café, quoi.
13:56 - C'est un mocha ?
13:57 - C'est un mocha ?
13:59 - Mais oui !
14:00 - C'est un mocha, encore, non ?
14:02 - Oh là là...
14:03 - Il connaît les croissants et les flans.
14:05 - Bah oui, mais comment ? Qu'est-ce que c'est, au lieu de me...
14:07 - C'est un gâteau au café, le mocha !
14:09 - C'est un mocha, je n'ai pas la définition, Géraldine, du mocha.
14:14 - La définition exacte, je ne sais pas, mais...
14:16 - C'est un mocha, le cabourget.
14:18 - Mais le mocha au café !
14:20 - Je suis complètement sûr de ce qu'est le cabourget, c'est un mocha.
14:24 - Qu'est-ce que vous m'entendiez ?
14:26 - Le père de son fils, ça retombe sur moi !
14:28 - Mais ça ne retombe pas sur vous !
14:30 - On pourrait prendre un petit hôtel, tous les deux, à Cabourg.
14:33 - Ah oui, bah, pourquoi pas !
14:34 - Vous payez tout, hein, par contre.
14:35 - Il n'y a pas l'hôtel de la boue, à Cabourg ?
14:37 - Ah bah si, vous avez le Grand Hôtel et vous avez la chambre de Marcel Youss.
14:40 - Il y a la boue, et moi aussi.
14:42 - Oui, alors, chacun a ses références, mais bon...
14:44 - Il y a la chambre de Vic Beretton et la chambre de Marcel Proust.
14:47 - Ah oui, oui, oui, vous pouvez l'avouer !
14:49 - Je pense qu'effectivement, Denise Gray, lorsqu'elle est à Cabourg,
14:53 elle est au casino avec sa petite fille, je crois,
14:58 Vic Beretton, jouée par Sophie Marceau,
15:00 et qu'elle dort effectivement à l'hôtel de Cabourg.
15:03 - Où elle appelle son amoureux, Mathieu, et tout.
15:05 - Exactement, chacun ses références.
15:07 - Qu'est-ce que vous aimez bien chez Proust, Olivier ?
15:10 - Alors, non, je vais vous dire honnêtement, c'est son écriture.
15:14 - Oui.
15:15 - Non, non, non, ça ne sera pas ses chansons, ça transcende.
15:18 - Qu'est-ce que vous aimez bien ? Vous aimez les duels des...
15:23 Comment dire ? Des chevaliers ?
15:25 - Ah oui, alors ça...
15:27 J'ai beaucoup aimé le duel, oui.
15:29 - Bon, et restez avec nous, Gilles, on revient dans une seconde,
15:34 pour se dire au revoir.
15:36 - Qu'est-ce que vous aimez chez Proust, Sam Adelaide ?
15:38 - Oui, ça va, ça va, oui.
15:40 - Non, mais c'est bien, Sam Adelaide de Proust.
15:42 - Oui, je connais quand même, j'ai des bases.
15:44 - Mais évidemment, à la recherche du Tempordil,
15:46 à l'ombre des jeunes filles en fleurs,
15:50 Albertine disparue...
15:52 - Le temps retrouvé.
15:54 - Sodome et Gomorre.
16:00 - Bien sûr, bien sûr.
16:01 - Sodome et Gomorre, c'est un peu long.
16:03 - Oui, ça se fait facilement.
16:05 - Parce que Proust, c'est un peu comme l'éternité,
16:07 on va voir la fin.
16:09 - Et on a oublié Richard Coachon, 78 ans aujourd'hui,
16:11 on a commencé à l'évoquer.
16:13 - Alors, écoutons Richard Coachon, qui est un auteur romantique
16:15 et qui va bien à Cabourg.
16:17 - Ça, c'est 1979, et en 1998,
16:29 il a fait la composition musicale de ça.
16:35 - La musique musicale de Notre-Dame ?
16:37 - Bien sûr.
16:39 - Richard Coachon.
16:41 - 78 ans ?
16:43 - Oui, en 1946.
16:45 - Il est jeune, en pleine jeunesse, mais bon...
16:47 - 78.
16:49 - Non mais évidemment, vous avez 25 ans,
16:51 vous voyez ça comme le bout du monde,
16:53 mais croyez-moi, ça arrive plus vite que vous ne pensez.
16:55 - Ah bon ? Ça me fait peur.
16:57 - 12h15, si vous y arrivez, à tout de suite.
16:59 - Oh non, mais on va dire quoi ?
17:01 - On s'est intéressé à Pascal,
17:03 et pour réagir, il faut composer ce numéro.
17:05 - Pascal Prohevo, 12h13 avec Gilles,
17:13 au téléphone, Pascal.
17:15 - Et on va remercier Gilles, justement, parce que vous voyez,
17:17 Gilles, ce qui est intéressant, c'est que vous nous avez
17:19 appelé pour parler de la sécurité ou de l'insécurité
17:21 en France, et notamment à Cabourg.
17:23 On a compris que globalement, c'était assez
17:25 simple à Cabourg.
17:27 C'est pas simple partout en France, mais à Cabourg,
17:29 heureusement, la ville est préservée. Et puis on a discuté
17:31 de choses et d'autres, et c'était un plaisir
17:33 de vous écouter, nous raconter
17:35 votre itinéraire, ce que vous faites, le sport,
17:37 les tableaux,
17:39 la littérature, et la vie complète
17:41 qu'est la vôtre. Et vous avez 68 ans,
17:43 et ce qui montre votre enthousiasme
17:45 et votre énergie pour la vie.
17:47 Et ça, c'est quand même ce qui permet d'être
17:49 jeune le plus longtemps possible.
17:51 - Ah, ben y'a pas de problème. Moi, je suis toujours
17:53 en pleine forme. Mais je voulais vite,
17:55 pour la délinquance, brancher à un portrait.
17:57 Vous voyez, à Lançon, dernièrement, il y a eu une descente
17:59 de gendarmes, ils ont pris plusieurs kilos de drogue,
18:01 des armes. Vous parlez souvent,
18:03 comme vous êtes provincial de Nantes,
18:05 vous parlez de la province, et je vous en remercie, voyez les yeux,
18:07 là où il y a la célèbre, qui est le deuxième
18:09 sanctuaire de France, hein ? Eh bien, à côté
18:11 de la basilique Saint-Thérèse, il y a un quartier qui s'appelle
18:13 Hauteville. Dernièrement, un monsieur
18:15 a voulu sauver une dame qui se faisait tabasser
18:17 par un individu. Ce monsieur, ce
18:19 père de famille de deux enfants a été poignardé,
18:21 il est mort. Personne n'en parle.
18:23 - Ben là, vous m'étonnez, effectivement.
18:25 William Molinier, qui est là,
18:27 va expertiser ça, parce que c'est peut-être
18:29 une information qui mérite, effectivement,
18:31 qu'on en parle. Je vous remercie.
18:33 Qu'est-ce que vous avez prévu aujourd'hui, Gilles ?
18:35 - Alors, aujourd'hui, je vais
18:37 m'attabler, je vais terminer
18:39 un tableau, et puis ensuite, j'irai faire un peu de vélo
18:41 en bord de mer, parce que là, le temps est calme,
18:43 on est avant 12 degrés, la mer est belle,
18:45 il y a des touristes, puisque forcément, c'est des vacances
18:47 à scolaire, et donc, la ville est animée.
18:49 Mais elle est toujours animée. Kabourg, c'est une ville qui n'est
18:51 jamais morte. - Mais moi, j'ai envie d'aller à Kabourg.
18:53 Tiens, vous m'avez donné envie d'aller à Kabourg.
18:55 - On y va ce week-end ?
18:57 - Écoutez, Pascal, c'est facile,
18:59 vous prenez votre voiture, vous allez vous sortir, dans deux heures,
19:01 vous êtes chez nous, et puis, si vous voulez, on peut se croiser.
19:03 - Je vais me laisser,
19:05 parce que là, je m'en vais.
19:07 Je vais vous laisser, j'y vais,
19:09 et puis je laisse Olivier, je vous rejoins.
19:11 - Vous bouquiez-vous, vous bouquiez-vous.
19:13 - Non, non, qu'est-ce que vous faites ?
19:15 - J'ai envie d'aller à Kabourg. - Non, mais, restez là.
19:17 - Non, on peut pas, sans vous. - Mais non, je vais voir
19:19 Olivier et Gilles. - Ah non, je parle de vous.
19:21 - Ah non, je peux pas. - Vous pouvez pas quitter vos jupes.
19:23 - Vous pouvez pas quitter mes jupes.
19:25 - Voilà, ça c'est encore une chose.
19:27 - Pardon, je me suis emballé.
19:29 - Ça se ferait.
19:31 - Et vous déjeunez avec qui ?
19:33 Vous êtes mariés en concubinage ?
19:35 - Oui, mais ma femme a
19:37 une petite activité, donc je déjeunerai seul.
19:39 - Ah, et c'est vous qui vous faites
19:41 le manger ?
19:43 - Ah oui, je fais de la cuisine aussi.
19:45 - Et qu'est-ce que vous avez prévu pour le déjeuner ?
19:47 - Alors là, je vais me faire
19:49 des pommes de terre au lardon.
19:51 - Ah, c'est léger, ça.
19:53 Je comprends que vous fassiez du lardon à poivre.
19:55 - Et en dessert, il y aura un baba au rhum.
19:57 - Oh !
19:59 - Et est-ce que vous accompagnez ça un peu
20:01 d'une liqueur ?
20:03 - Oui, alors je vais vous le dire tout de suite,
20:05 j'accompagne ça d'un petit rosé qui s'appelle
20:07 les Talensières, qui est de la...
20:09 - On ne s'en fout rien, Calou !
20:11 - Il a bien raison.
20:13 - Et là, on est sur quel rythme ?
20:15 Un verre, deux verres ?
20:17 - Ah non, ça sera un demi-verre.
20:19 - Oh !
20:21 - C'est très raisonnable.
20:23 - Un demi-verre de rosé, vous n'allez pas chanter Ramona.
20:25 - Ah non, non, je ne fume pas,
20:27 je ne bois très peu.
20:29 - Dites ça à Géraldine !
20:31 - Effectivement,
20:33 vous avez perdu Géraldine.
20:35 - Un demi-verre, c'est inconcevable.
20:37 - Effectivement,
20:39 même si la cure de désoxydisation
20:41 a été efficace, il n'empêche
20:43 qu'il y a toujours des suites.
20:45 - Il y a toujours des suites !
20:47 - Ramona, vous ne connaissez pas cette chanson ?
20:49 - Qu'est-ce qu'il y a en blanc ?
20:51 - Ramona, j'ai mis le gueule à tes cheveux.
20:53 - C'est Dalida ?
20:55 - Ramona, mais non, c'est une vieille chanson.
20:57 Patrick Bruel avait repris cette chanson.
20:59 Tu me fais Ramona,
21:01 tu ne connais pas cette expression ?
21:03 - Non, non, je ne connais pas.
21:05 - Pascal,
21:07 vous ne venez pas au moment du
21:09 Festival du Film Romantique au mois de mai ?
21:11 Vous avez toutes les grandes vedettes qui sont chez nous ?
21:13 - Je ne suis pas une grande vedette.
21:15 - Le Festival du Film Romantique de Cabo,
21:17 c'est le deuxième cadre.
21:19 - Si c'est en semaine, je ne peux pas venir.
21:21 - Non, c'est au mois de mai,
21:23 ça ne dure qu'un jour.
21:25 - Il n'y a pas de semaine au mois de mai,
21:27 il y a du week-end.
21:29 C'est connu comme ça, c'est un mois de week-end.
21:31 Ça commence du 1er au 31 décembre,
21:33 il y a 15 week-ends.
21:35 - Non, non,
21:37 c'est le festival qui est du jeudi au dimanche.
21:39 - Ecoutez, je viendrai.
21:41 - Il y a une image.
21:43 - Je ne sais pas s'ils vont m'inviter,
21:45 quand ils voient mon nom.
21:47 - Vous envoyez à monsieur le maire de Cabo,
21:49 il va vous inviter.
21:51 - Qui pourrait m'inviter ?
21:53 - Monsieur le maire de Cabo,
21:55 monsieur Emmanuel Porte,
21:57 qui est formidable.
21:59 Emmanuel Porte,
22:01 PORCQ.
22:03 - Bon, demandez-lui de m'inviter.
22:05 - Si il a une carte,
22:07 je lui ai offert deux de mes toiles qu'il a mis dans son bureau.
22:09 C'est un homme charmant, c'est un homme de droit,
22:11 donc il me va très bien.
22:13 - Vous lui parlez de nous et s'il peut nous inviter.
22:15 - On fait une petite déloque ?
22:17 - Si, j'ai aussi une carte de vous.
22:19 - Ça serait pas mal une petite déloque.
22:21 - Une petite déloque à Cabo,
22:23 chez Gilles.
22:25 - Très bien, vous passez deux jours
22:27 dans le gant hôtel, ça va être magnifique.
22:29 - Là, c'est dans la chambre de Marcel Proust,
22:31 ça va nous donner de l'inspiration.
22:33 - Avec vue sur la mer.
22:35 - Avec vue sur la mer.
22:37 - Marcel Proust, il a qu'à bien se tenir.
22:39 Moi je vous le dis, si on va dans sa chambre.
22:41 Parce qu'on va écrire, nous.
22:43 Parce qu'il n'y a pas de raison.
22:45 Et moi je vais commencer une phrase,
22:47 comment on dirait, à la tour Eiffel,
22:49 et je la terminerai à Cabo.
22:51 Comme Marcel Proust.
22:53 Ça c'est beau, regarde.
22:55 C'est une version de qui, ça, Ramona ?
22:57 - Tino Rossi.
22:59 - Ah, Tino Rossi, regarde.
23:01 Ramona, c'est une vieille chanson.
23:03 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:05 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:07 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:09 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:11 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:13 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:15 * Extrait de « Ramona » de Tino Rossi *
23:17 - William Molinier ne regrette pas d'être venu.
23:19 * Rires *
23:21 - William Molinier, il se dit...
23:23 - Je travaille pendant ce temps.
23:25 - Merci William Molinier.
23:27 C'était un plaisir, vous avez été brillant pendant cette intervention.
23:29 Vous deviez parler de choses et d'autres.
23:31 - C'était très bien.
23:33 - C'était très bien.
23:35 - Bon, on marque une pause, qu'est-ce qui se passe ?
23:37 - Oui, une petite pause.
23:39 - Vous ne trouvez pas qu'il est chafouin ?
23:41 - Il est sage.
23:43 - Je ne me souviens plus du tout le Fabrice Laffut.
23:45 - J'ai des éléments de réponse, mais je ne peux pas les donner à l'antenne.
23:47 Ça relève du privé.
23:49 - Il était gai comme un pinceau.
23:51 - Mais toujours.
23:53 - J'ai l'impression qu'il est...
23:55 - Il s'est fait prendre la main dans le sac.
23:57 - Comment ça ?
23:59 - Il rigole.
24:01 - Il est sur sa vie privée. Mais non, on blague.
24:03 - Il arrive à 6h du matin pour une émission qui commence à 11h.
24:07 - Vous savez pourquoi il vient à 6h du matin ?
24:09 - Oui, pour la prime.
24:11 - Et le petit déjeuner, la prime.
24:13 - Il a une prime d'antenne, une prime de réveil,
24:15 une prime de coucher, une prime de nuit.
24:17 - Une prime de...
24:19 - Quand on arrive avant 6h, c'est une prime de nuit.
24:23 - Ah oui, d'accord.
24:25 - Moi je vais arriver avant 6h.
24:27 - Et Florian Carasou-Mayan, comment ça se passe ?
24:29 - Ça va très bien, Pascal.
24:31 - Tout va bien, le déménagement ?
24:33 - Il suit son cours, je m'installe petit à petit.
24:35 - Et vous êtes où en ce moment ?
24:37 - Chez moi, dans mon nouvel appartement.
24:39 - Dans votre nouvel appartement.
24:41 - Il y a de la lumière, du chauffage ?
24:43 - Il y a de la lumière, de l'électricité, du chauffage.
24:45 - Ça fait combien ? 300, 400 m² ?
24:47 - À peu près, oui.
24:49 - Il faut dire aux gens que les salaires sont importants.
24:53 - Oui, surtout le sien.
24:55 - Pas forcément, d'ailleurs.
24:57 - Il est toujours 27.
25:01 - Et nous allons changer de sujet, peut-être.
25:03 - Oui.
25:05 - Et on va parler d'un sujet sérieux et grave,
25:07 et peut-être dramatique,
25:09 avec l'imam de Bagnoles-sur-Seize dans le Gard,
25:11 Madjoub Bik,
25:13 qui a qualifié dans une vidéo le drapeau tricolore
25:15 de drapeau satanique.
25:17 Et nous serons avec Abdallah Zekri,
25:19 vice-président du Conseil français du culte musulman.
25:21 A tout de suite.
25:23 - Les 11 h à 13 h, sur Europe 1.
25:25 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.

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