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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud reçoit David Belliard, adjoint EELV à la mairie de Paris, pour discuter de la proposition de la Mairie de Paris de réduire la vitesse sur le périphérique à Paris à 50km/h.

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Transcription
00:00 - Europain. - Pascal Prohevo.
00:01 - De 11h à 13h sur Europain, nous parlons de la mairie de Paris,
00:04 Pascal, qui va baisser à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien.
00:08 - Exactement. Et Annie Delgaux, qui est maire de Paris,
00:11 comme vous le savez, elle était hier soir sur TMC chez Yann Barthez.
00:15 La vitesse de 50 km/h, écoutons-la.
00:18 - En fait, le sujet, c'est diminuer la pollution,
00:24 mais surtout faire en sorte qu'il y ait du covoiturage,
00:27 parce qu'un des éléments principaux, oui, la vitesse...
00:31 - Comme aux Etats-Unis.
00:32 - Si on réduit la vitesse, on réduit les accidents et on réduit la pollution,
00:37 mais surtout, l'objet principal de tout le travail qu'on est en train de faire,
00:40 et les Jeux olympiques et paralympiques vont nous y aider,
00:42 c'est le covoiturage.
00:44 Ça fait 30 ans qu'à Los Angeles, ils ont des voies de covoiturage.
00:48 Ça, quand même, ça peut ne pas être scandaleux, quoi.
00:52 - Est-ce que David Béliard, adjoint Europe Écologie,
00:55 l'Ever à la mairie de Paris, est-ce qu'il va être là dans quelques instants ?
00:58 Monsieur Béliard, bonjour !
01:00 - Bonjour !
01:00 - Comment allez-vous, monsieur Béliard ?
01:03 - Ça va très bien, et vous-même ?
01:04 - Écoutez, ça me fait très plaisir de vous avoir.
01:06 Vous êtes adjoint Europe Écologie, l'Ever.
01:08 Je ne suis pas toujours tendre avec la mairie de Paris.
01:10 Je trouve qu'elle fait souvent des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
01:13 Mais là, j'ai envie de dire, ça ne va pas changer grand-chose,
01:15 parce que je suis à Paris depuis 1986,
01:18 et les fois où je suis à 50 km/h sur le périph',
01:22 je pense que je peux les compter sur les doigts de la main.
01:24 Je suis plutôt à 20, 30 ou 40 km/h,
01:27 sauf la nuit peut-être, monsieur Béliard ?
01:29 - Entre 35 et 40 km/h en moyenne, en effet.
01:32 Vous êtes sur une vitesse moyenne,
01:34 qui est une vitesse largement inférieure à 50 km/h.
01:37 - Je suis plutôt d'accord avec vous,
01:39 c'est-à-dire que pour prendre le périph', il est toujours embouteillé, le périph',
01:43 parce que, hélas, c'est comme ça.
01:45 Mais en fait, ça ne va rien changer, monsieur Béliard ?
01:48 Pourquoi prendre une...
01:49 Ça, ça peut être un autre angle de question.
01:51 Pourquoi prendre une mesure qui ne va rien changer ?
01:55 - Si, ça va changer quand même les choses,
01:57 parce qu'en fait, il ne faut pas confondre la vitesse moyenne avec la vitesse maximale.
02:01 La vitesse moyenne, c'est ce que vous venez de dire,
02:03 c'est qu'en effet, quand on utilise le périphérique,
02:05 on est largement en dessous de 50 km/h,
02:07 mais ça, ce n'est pas d'aujourd'hui,
02:09 ça fait déjà un petit moment.
02:10 Par contre, ce que nous souhaitons faire en diminuant la vitesse maximale,
02:15 c'est d'éviter justement les à-coups,
02:17 c'est-à-dire les effets d'accélération et de décélération.
02:19 Pourquoi ?
02:20 D'abord, parce que c'est ça qui congestionne beaucoup le trafic,
02:23 et je sais que c'est contre-intuitif,
02:25 on ne le voit pas forcément,
02:27 mais de diminuer la vitesse maximale sur des endroits ou des routes
02:31 qui sont extrêmement empruntées,
02:33 ça permet de fluidifier le trafic en général.
02:37 La deuxième chose, c'est que diminuer la vitesse,
02:39 c'est diminuer la pollution, parce qu'on fluidifie,
02:42 mais c'est aussi diminuer le bruit.
02:44 Et ça, c'est extrêmement important, notamment la nuit,
02:46 vous venez de le dire,
02:47 la nuit, la vitesse moyenne est supérieure,
02:50 or, vous savez, aux alentours du périphérique,
02:53 vous avez 550 000 personnes qui habitent.
02:55 Ces 550 000 personnes,
02:57 100 000 personnes qui sont plutôt de revenus modestes,
03:00 voire parfois très pauvres,
03:02 c'est l'équivalent de la ville de Lyon,
03:04 ces gens-là subissent en premier la pollution de l'air,
03:07 et ils subissent aussi le bruit.
03:09 Donc c'est aussi une mesure qui est une mesure,
03:11 j'ai envie de vous dire, pour améliorer leur qualité de vie,
03:13 pour eux, pour leurs enfants,
03:15 c'est des choses qu'on n'entend jamais,
03:17 on ne les invite jamais à la télé,
03:19 on ne les invite jamais à la radio,
03:21 par contre, on invite beaucoup les automobilistes,
03:23 on invite beaucoup les lobbys,
03:25 - Moi, je ne suis pas un lobby, je suis un automobiliste,
03:27 - Je ne vous ai pas dit ça !
03:29 - Mais c'est vrai que Paris est un...
03:31 Alors là, pour le coup, je ne parle pas du périphérique,
03:33 mais c'est vrai, monsieur Béliard,
03:35 il y a des quartiers dans lesquels je ne vais plus,
03:37 les chauffeurs de taxi me parlent de la gare du Nord,
03:39 c'est juste l'enfer,
03:41 la rue Lafayette, c'est l'enfer,
03:43 la voie de Boli, c'est l'enfer,
03:45 la voie Georges Pompidou, c'est l'enfer,
03:47 mais pourquoi ?
03:49 D'ailleurs, c'est un choix,
03:51 pourquoi pas, puisque les gens vous réalisent,
03:53 mais convenez qu'il y a une politique
03:55 anti-voiture, et que votre souhait,
03:57 au fond, c'est que s'il n'y avait plus du tout
03:59 de voiture dans Paris, vous seriez le plus heureux des hommes,
04:01 monsieur Béliard, mais pourquoi pas ?
04:03 - Non, d'abord, ce n'est pas une question
04:05 d'être heureux ou pas heureux, vous savez,
04:07 moi, si on pouvait tous utiliser sa voiture
04:09 comme il y a 30 ou 40 ans,
04:11 on continuerait à le faire,
04:13 mais aujourd'hui, on est face à des situations
04:15 qui sont des situations impossibles
04:17 si on continue à utiliser sa voiture,
04:19 et notamment dans une ville comme Paris,
04:21 où il y a quand même beaucoup de métro,
04:23 il y a quand même beaucoup de bus,
04:25 il y a quand même beaucoup d'alternatives, d'une certaine manière...
04:27 - Mais tout le monde n'a pas envie de prendre le métro,
04:29 c'est toujours la même question, d'ailleurs,
04:31 tout le monde n'a pas envie...
04:33 - D'ailleurs, on n'empêche pas les gens de prendre leur voiture.
04:35 - Si on veut prendre leur voiture, ils prennent leur voiture.
04:37 - Mais oui, mais on ne les empêche pas de le faire.
04:39 Par contre, oui, ce qu'on dit,
04:41 c'est que d'abord, il faut rééquilibrer,
04:43 ce n'est pas uniquement les 10 % de personnes,
04:45 il y a 10 % de gens qui se déplacent à Paris
04:47 qui utilisent leur voiture,
04:49 eh bien, en fait, on ne doit pas leur consacrer
04:51 50 % de l'espace public, ce n'est pas possible.
04:53 Aujourd'hui, une grande partie de nos rues,
04:55 de nos trottoirs sont encore trop utilisées par l'automobile,
04:57 et ce qu'on fait, c'est qu'effectivement, on rééquilibre.
04:59 Alors, vous me parliez, par exemple, de La Fayette
05:01 ou de Pompidou,
05:03 eh bien, en fait, tout ça, ce sont des axes
05:05 que nous sommes en train de retravailler.
05:07 La Fayette, on l'a réouverte ce matin.
05:09 Et donc, du coup, qu'est-ce qu'on a fait ?
05:11 Eh bien, on a créé des pistes cyclables.
05:13 Alors, c'est vrai, en effet, tout le monde
05:15 n'a pas envie d'utiliser son vélo, mais par contre,
05:17 moi, ce que je veux... - Et notamment les personnes d'un certain âge,
05:19 moi, je n'ai pas envie d'être en vélo
05:21 dans Paris, d'abord, parce que je trouve que c'est très dangereux,
05:23 pour te vous dire. - Ce que je souhaite,
05:25 Pascal Praud, ce que je souhaite,
05:27 c'est que vous, vous puissiez utiliser votre voiture,
05:29 alors c'est vrai, ça va vous coûter plus cher,
05:31 c'est plus compliqué. - Ah oui, ça c'est vrai, ça te gagne plus en plus cher,
05:33 je vous confirme. - Celles et ceux,
05:35 oui, mais bon, celles et ceux qui,
05:37 par contre, veulent utiliser leur vélo,
05:39 ou marcher,
05:41 eh bien, puissent le faire aussi, dans les mêmes
05:43 conditions, voire dans des conditions qui sont
05:45 des conditions confortables et sécuritaires.
05:47 C'est ça, en fait, notre enjeu
05:49 aujourd'hui. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de travaux,
05:51 et moi, je reconnais que c'est compliqué, hein.
05:53 - Ah, c'est gentil. - Mais je vais pas vous dire
05:55 le contraire.
05:57 - Est-ce que vous savez l'heure de stationnement,
05:59 par exemple, dans un arrondissement,
06:01 on va prendre au hasard le 8ème arrondissement,
06:03 est-ce que vous savez l'heure de stationnement, pour des gens
06:05 qui nous écoutent, qui sont pas forcément résidentiels,
06:07 l'heure de stationnement à Paris,
06:09 Monsieur Béléard ? - 4 euros,
06:11 15 euros, mais 6 euros ! - Non, alors là, 6,25 euros.
06:13 6,25 euros,
06:15 vous vous rendez compte ?
06:17 Et donc, c'est-à-dire que les gens qui viennent
06:19 de l'extérieur, les gens qui viennent de l'extérieur
06:21 de Paris, et c'est pas forcément les plus
06:23 riches, vous le savez bien, qui veulent venir
06:25 faire, pourquoi pas, des courses,
06:27 etc. 6 euros, 25 l'heure.
06:29 C'est vrai que c'est un budget, parce qu'ils vont rester 2 heures,
06:31 3 heures, et ils ont déjà 20 euros de
06:33 stationnement. Convenez que c'est
06:35 quand même très très cher, mais bon, c'est la politique
06:37 de la ville. - Non, mais c'est la politique
06:39 de toutes les villes, vous le savez.
06:41 C'est toujours la même chose, c'est-à-dire que
06:43 quand vous venez à Paris,
06:45 en fait, effectivement, d'abord,
06:47 ben non, parce que
06:49 80% des gens qui viennent à Paris, aujourd'hui,
06:51 80% des gens qui viennent à Paris
06:53 pour travailler, pour leur rapport
06:55 au domicile-travail, comme on dit, de manière
06:57 un peu technique, mais en fait, ils prennent déjà
06:59 les transports en commun. Et c'est ça
07:01 notre sujet. C'est aussi à eux
07:03 qu'il faut parler.
07:05 - Mais si ça marchait bien, les transports en commun,
07:07 je vous assure, moi j'aurais pas de soucis, mais
07:09 le RERB, c'est compliqué.
07:11 - Non, pas en voiture. - Ah oui.
07:13 - Je n'aurais pas pour de contenu, rien, pas de voiture.
07:15 - Ah non, vous avez tort. Vraiment, écoutez,
07:17 moi c'est simple, si j'avais...
07:19 D'abord, j'arrive très tôt, moi,
07:21 le matin, donc j'ai pas de
07:23 métro qui
07:25 arrive précisément
07:27 à l'endroit où je suis.
07:29 Mais autrement, je pourrais prendre un métro
07:31 ou un bus. Moi j'adorais les bus à plateforme,
07:33 ils ont été interdits depuis 1971.
07:35 Je trouvais ça très poétique,
07:37 les bus à plateforme. Mais effectivement,
07:39 je trouve que
07:41 il y a beaucoup encore de quartiers
07:43 qui sont mal
07:45 desservis ou pas bien desservis.
07:47 On en a souvent parlé
07:49 du côté de la Porte de Saint-Cloud. Mais bon, peu importe.
07:51 En revanche,
07:53 j'ai vu que les SUV également, vous avez une politique,
07:55 vous voulez virer tous les SUV
07:57 qui vont être matraqués sur le stationnement.
07:59 - Encore une fois, on ne veut pas les virer.
08:01 - Ah oui, ça revient à ça.
08:03 - Non, mais oui, mais on dit
08:05 que quand vous avez une voiture qui occupe
08:07 énormément d'espace, qui est grosse,
08:09 vous savez en tout cas qu'elle va à l'encontre
08:11 de tous les enjeux qu'on a aujourd'hui,
08:13 c'est-à-dire de sécurité routière, parce que c'est plus dangereux,
08:15 ou qu'aujourd'hui, on sait qu'on ne doit plus faire...
08:17 - C'est plus dangereux, je ne sais pas si c'est plus dangereux,
08:19 mais c'est pas moi,
08:21 ce sont les chiffres qui le disent,
08:23 ce sont les experts qui le disent, c'est la sécurité routière
08:25 qui le dit, les SUV
08:27 sont aujourd'hui plus dangereux, ils sont plus dangereux pour les piétons,
08:29 et je vais même vous dire, ils sont plus dangereux pour les conducteurs.
08:31 Alors moi-même, ça m'a surpris,
08:33 mais en effet, les conducteurs de SUV,
08:35 ils ont 10% de risque
08:37 de plus d'avoir un accident, pourquoi ? Parce qu'ils
08:39 se sentent en ultra-sécurité
08:41 dans ces grosses machines.
08:43 - Ces grosses machines
08:45 qui coûtent très cher avec des gens qui gagnent
08:47 plein d'argent dedans, monsieur Béliard.
08:49 Vraiment.
08:51 - Non mais là, c'est vous qui le dites.
08:53 - Oui, parce que je vous taquine, mais on ne sera jamais d'accord.
08:55 L'important, c'est que vous soyez réélu.
08:57 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Les gens, ils votent pour vous.
08:59 Et donc, ils sont d'accord avec ça.
09:01 Vous savez, ils sont d'accord.
09:03 - C'est vrai, vous avez raison,
09:05 ça s'appelle la démocratie, mais moi, ce que je crois aussi,
09:07 c'est que nous avons
09:09 besoin de changer nos manières de nous déplacer.
09:11 Vous savez, c'est ce
09:13 pourquoi j'ai été élu, et c'est ce que je crois.
09:15 C'est-à-dire que j'ai vraiment cette conviction-là,
09:17 et effectivement,
09:19 aujourd'hui, on peut quand même se le dire,
09:21 entre vous et moi, il n'y a pas beaucoup de chemin de terre
09:23 à Paris. Il n'y a pas vraiment
09:25 besoin de 4x4. - Ah, il y en a plus à Tahiti, c'est ce que vous voulez dire.
09:27 - Ah, mais je ne connais pas Tahiti,
09:29 j'y suis jamais allé.
09:31 - Ah, ben vous de faute. Alors, il faut que vous demandiez
09:33 à madame Hidalgo, elle a des adresses.
09:35 - Il y a plus besoin
09:37 de 4x4, par exemple,
09:39 pour les agriculteurs de là où je viens,
09:41 par exemple en Haute-Saône, que
09:43 pour les gens du 16ème,
09:45 ou même, je vais vous dire la donnée,
09:47 du 11ème arrondissement. - Ah, les gens du 16ème, ceux-là, je suis d'accord avec vous.
09:49 Ça, ceux-là, ils sont... Bref. Si j'en connaissais,
09:51 moi, j'en connais pas des gens du 16ème,
09:53 mais si j'en connaissais, je leur dirais.
09:55 Bon, en tout cas, il y a des choses plus graves,
09:57 on le sait, et on peut, au moins
09:59 sur ce sujet-là, ne pas être d'accord,
10:01 mais avoir un peu de légèreté. Il y a des sujets
10:03 beaucoup plus graves dans le monde actuellement,
10:05 le périph à 50, ça n'a pas changé
10:07 grand-chose. D'enlever
10:09 les SUV, c'est
10:11 fatigant, et c'est surtout ceux qui sont
10:13 toute la journée, et je pense
10:15 à eux parce qu'ils nous écoutent, les chauffeurs de taxi,
10:17 c'est très dur d'être chauffeur de taxi aujourd'hui.
10:19 Et ça, c'est incontestable, parce que
10:21 tu vas à la gare du Nord, là on est dans le 15ème, monsieur Béliard,
10:23 vous voulez aller à la gare du Nord, je pense que
10:25 vous allez mettre une heure et un quart pour aller dans le 15ème.
10:27 Une heure et un quart. Il est parti, monsieur Béliard ?
10:29 - Non, non, non, je l'écoute.
10:31 - Je pense que vous allez mettre une heure et un quart.
10:33 Et ça, c'est un peu compliqué,
10:35 forcément, pour les professionnels de la route
10:37 en Paris. On se dit au revoir ou pas à 12h44 ?
10:39 On dit au revoir à monsieur Béliard ?
10:41 - Moi, je vous dis au revoir.
10:43 - Monsieur Béliard, ce qui serait sympa, parce qu'on a
10:45 parfois eu des discussions vives ensemble,
10:47 que vous veniez dans le studio, si vous en êtes
10:49 d'accord, et puis que vous échangiez
10:51 avec les auditeurs.
10:53 Ça, je trouve que c'est un format qui peut être
10:55 intéressant. Les auditeurs
10:57 vous parlent. - Je prends l'invitation
10:59 avec plaisir,
11:01 et je répondrai à toutes les
11:03 questions qui me seront posées. - Exactement.
11:05 - Et on sera dans... - ...de questions polies.
11:07 - Exactement, mais on sera... Vous avez
11:09 de la chance d'intervenir sur un sujet
11:11 sur lequel on peut, je l'ai dit, ne pas être
11:13 d'accord, mais c'est pas non plus la fin
11:15 du monde si on
11:17 met un peu plus de temps pour aller
11:19 à un endroit qu'un autre. Donc on peut au moins
11:21 avoir une discussion. Qu'est-ce qui se passe ?
11:23 - Marie, appelle-au... - Ah oui, Chaudasse.
11:25 - Chaudasse, ça fait 50 ans qu'on entend cette...
11:27 - Bon, et puis d'ailleurs,
11:29 ça montre, d'une certaine manière, ça va dans le
11:31 sens de monsieur Béliard, parce que
11:33 cette chanson, elle date de 72,
11:35 donc ça veut déjà dire qu'il y avait
11:37 des embouteillages importants dans Paris. Donc vous voyez,
11:39 rien ne change. Il faut que tout change
11:41 pour que rien ne change. Qui a dit cela ?
11:43 - Euh... - J'ai pas, j'ai pas, j'ai pas.
11:45 - C'est dans "Le guépard".
11:47 - "Le guépard" ? - Oui.
11:49 - Non, je l'ai pas, "Le guépard", je l'ai pas.
11:51 - "Le guépard", c'est un livre, et puis après ça a été un film.
11:53 Ça ne vous dit rien, "Le guépard". - Ah, très bien. Non, non, non.
11:55 - Et Bert Lancaster, qui joue
11:57 le personnel principal,
11:59 il dit "il faut que tout change pour que
12:01 rien ne change". - C'est magnifique.
12:03 Ça aurait pu être de vous, ça.
12:05 - Bon. Napo.
12:07 - Napo. - À tout de suite.
12:09 On est très en retard, là, je viens d'avouer. On a 6 minutes de retard
12:11 sur une pause. Je pense qu'on pourrait peut-être enchaîner
12:13 deux pauses de suite.
12:15 - Bon. Allez, on va faire deux pauses ce soir. - À demain, Philippe Jardim.
12:17 Et merci à monsieur Béliard. - De 21h à 21h,
12:19 vous retrouvez Elisabeth Assayag et toute son équipe
12:21 pour "La France bouge", et à l'occasion de
12:23 la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées,
12:25 Elisabeth Assayag reçoit
12:27 ce soir Serge Widowski,
12:29 directeur général de l'association APF
12:31 France Handicap. "La France bouge",
12:33 l'émission qui met chaque jour à l'honneur les entrepreneurs
12:35 qui osent et qui réussissent,
12:37 du lundi au jeudi de 21h à
12:39 21h sur Europe 1.

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