• il y a 9 mois
Dans ses interviews, Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal Ethic, se met dans la peau des patrons...

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00:00 -Bonjour Jean-Christophe David. -Bonjour.
00:02 -Vous êtes le patron de Body Minute.
00:04 -Oui. -Et je crois que...
00:06 Les hommes vont peut-être se demander ce que c'est,
00:08 mais les femmes, ça se doute.
00:10 Vous êtes Body Minute, l'institut de beauté,
00:13 qui permet finalement d'accéder aux instituts de beauté
00:16 à des femmes qui, spontanément, n'auraient pas les moyens.
00:19 -Absolument.
00:20 Nous avons, avec le 100 rendez-vous et un abonnement,
00:24 permis à n'importe quelle femme qui le désirerait
00:27 de venir dans un institut de beauté,
00:30 bénéficier de tous les soins, visage, épilation,
00:34 corps, relaxation,
00:36 très bien exécuté, grâce à notre école de formation,
00:39 qui forme 1 500 jeunes femmes par an...
00:44 -Oui.
00:45 -Pour bénéficier, atteindre et toucher du bien-être.
00:49 -Alors, comment vous avez eu cette idée ?
00:51 C'est un concept complètement nouveau.
00:53 C'est d'ailleurs très différent.
00:55 J'ai l'impression que les femmes qui vont dans les instituts de beauté,
00:59 c'est quel pourcentage ?
01:00 -Vous avez, en France et dans tout le monde occidental,
01:03 10 % des femmes qui fréquentent les instituts de beauté,
01:07 alors que 100 % en rêvent.
01:09 -C'est vrai.
01:10 -Et elles attendent d'avoir une situation financière aisée,
01:15 d'avoir le temps aussi de le faire,
01:17 puisque normalement, il faut prendre rendez-vous,
01:20 et elles attendent 50 ans, 60 ans,
01:24 plus d'obligations familiales, pour bénéficier...
01:27 -Par rapport aux autres pays, on est constitué comment ?
01:30 -Tout le monde occidental fonctionne de la même façon.
01:33 -C'est pas la même culture du rapport au corps ?
01:35 C'est différent ?
01:36 -C'est l'utilisation du temps, de l'emploi du temps d'une femme.
01:41 -Et puis, c'est considéré comme un peu superficiel, peut-être,
01:44 d'aller dans les instituts de beauté.
01:46 -Alors, ça fait partie des excuses pour ne pas y aller,
01:49 mais quand on les voit sortir de nos instituts,
01:52 on voit bien que ce n'est pas superficiel.
01:54 -Avant, après. -Oui, elles se sentent bien.
01:57 -Expliquez-moi, ça m'intéresse beaucoup,
01:59 moi qui suis une femme, quelle est la différence
02:02 entre cet institut de beauté qui me coûte une fortune
02:05 ou qui me coûterait une fortune si j'y allais,
02:08 avec des produits incroyables,
02:09 il y a une marque de produits de beauté
02:12 qui vend 1 000 euros le pot,
02:13 quelle est la différence qu'on peut attendre
02:16 dans une sorte de grande distribution
02:18 au sens noble de la beauté que vous avez inventée,
02:22 et ces instituts très chers ?
02:24 -Alors, sincèrement, aucun.
02:27 Nous avons une école de formation
02:31 qui forme à des soins spécifiques avec nos produits,
02:37 qui sont de très grande qualité fabriqués en Suisse.
02:40 Les protocoles sont quasiment toujours les mêmes.
02:44 C'est peut-être le moment
02:45 que va vous faire passer l'esthéticienne,
02:49 qui va savoir, qui vous connaît peut-être,
02:51 qui va savoir vous prendre en main,
02:54 écouter avec quel état d'esprit vous êtes arrivé dans l'institut
02:58 et essayer de faire en sorte
03:00 que toutes les esthéticiennes ont le devoir de faire,
03:02 de faire disparaître la petite boule que vous avez dans le ventre
03:07 pour que vous atteigniez un moment de bien-être.
03:09 -Mais là, vous parlez des instituts de luxe.
03:12 -De tous les instituts.
03:13 -Donc, quelle est la différence ?
03:15 Est-ce qu'il fait qu'en dehors des locaux,
03:17 un très grand hôtel, etc.,
03:18 est-ce que je peux attendre une différence des soins,
03:21 des produits dans les résultats ?
03:23 -Non, il n'y aura pas de différence.
03:25 Vous aurez le même résultat.
03:27 Vous allez passer un moment...
03:29 Vous allez pouvoir venir sans rendez-vous.
03:32 Vous allez passer un moment délicieux
03:34 avec une jeune femme qui va s'occuper de vous.
03:37 -Vous avez des hommes esthéticiens ?
03:39 -Non. -Non.
03:40 Euh...
03:42 Bien, la réponse est claire. -Non.
03:44 -Et vous faites également donc esthétique,
03:48 vous faites des massages.
03:49 Vous faites des massages de quel ordre ?
03:51 Uniquement visage ? -Si vous voulez,
03:53 nous avons 2 600 cabines... -Oui.
03:56 -...disséminées sur toute la France,
03:58 dans 480 instituts de beauté.
04:00 Euh...
04:02 Nous faisons 250 000 massages par an.
04:06 150 000 soins du visage.
04:09 -Vous battez tous les records, non ?
04:11 -Oui, on est très fiers.
04:13 On est numéro un. -Numéro un.
04:15 -De la beauté et du bien-être. -Et est-ce que...
04:19 Cette consommation,
04:20 elle est équivalente dans les villes et les campagnes ?
04:24 Je pense à nos agricultrices en ce moment.
04:26 On est de coeur avec elles, mais est-ce que...
04:28 A la campagne, on va moins dans un institut de beauté ?
04:32 Est-ce que c'est plus citadin ? -Pas du tout.
04:34 -Pas du tout ? -Nous n'avons pas de frontières...
04:37 sociales.
04:39 C'est vraiment la femme qui a envie de bien-être,
04:42 qu'on s'occupe d'elle, dans un endroit propre,
04:45 avec des équipes sérieuses.
04:48 -Plus que propre, j'espère.
04:50 -L'hygiène est draconienne. -Un peu jolie, non ?
04:53 -Ah, c'est très agréable.
04:55 Il faut que ce soit facile à nettoyer
04:57 pour que ce soit toujours propre.
04:59 Les endroits trop compliqués dans nos métiers,
05:02 en coiffure, c'est pareil,
05:04 ne sont jamais nettoyés.
05:06 -C'est bon à savoir. -C'est bon à savoir.
05:08 -Et la répartition de vos instituts de beauté en France ?
05:12 -Équitablement répartie.
05:14 Nous maillons tout le territoire.
05:16 Il nous reste encore une centaine de territoires à combler.
05:21 Et puis, je pense que nous aurons fini la France.
05:23 On est aussi installés en Suisse,
05:25 où on a une petite vingtaine d'instituts de beauté
05:28 en Suisse romande.
05:30 Le territoire est maillé.
05:31 Ca sert à rien d'en faire plus.
05:33 Euh... On est...
05:35 -Et pas de difficultés pour recruter, être esthéticienne ?
05:39 Ca attire ?
05:40 -Alors, l'artisanat a toujours attiré des jeunes.
05:43 Et parce que certains ne réussissent pas forcément
05:47 leur cursus scolaire,
05:49 et se lancent très tôt, à 17, 18 ans,
05:52 dans une école d'esthétique ou de coiffure.
05:55 C'est un peu les mêmes cursus.
05:57 Et donc, ce sont des jeunes filles qui, à 21, 22 ans,
06:00 ont déjà quatre ou cinq ans d'insertion professionnelle.
06:04 -Et alors, moi, ce qui me fascine,
06:06 c'est que, finalement, vous êtes un créateur d'entrepreneurs.
06:10 C'est-à-dire que vous avez des franchisés.
06:13 -Que des femmes. -Que des femmes ?
06:15 -Que des femmes. -Ah !
06:16 Elles montent leur entreprise, grâce à vous.
06:18 Elles vont avoir des salariés, elles ont été formées.
06:21 Est-ce qu'elles vont former ? Elles sont capables ?
06:24 -Bien sûr. -Oui ?
06:25 -Bien sûr. Nous avons notre école de formation,
06:28 mais nos franchisés relaient aussi certaines informations,
06:32 des nouveaux soins.
06:33 En ce moment, si vous étiez abonné,
06:35 vous pourriez bénéficier d'un euro l'épilation des sourcils.
06:38 -Voilà. Sans rendez-vous. -Sans rendez-vous.
06:41 -Pendant tout le mois. -Plus de sourcils, un euro...
06:44 -Voilà. -Et donc, alors,
06:45 je trouve ça formidable, parce que cette franchise...
06:48 Vous avez combien de franchisés ?
06:50 -Nous avons 280 franchisés femmes
06:53 pour 480 instituts.
06:55 Plusieurs franchisés qui ont démarré avec un institut
06:58 se retrouvent avec un deuxième, un troisième, un quatrième.
07:02 -Combien ça gagne, un institut de beauté ?
07:04 Le patron gagne... Enfin, oui ?
07:06 -Alors, écoutez, le commerce...
07:08 Dans le commerce, il faut quand même gagner sa vie,
07:11 parce que ce sont des métiers difficiles.
07:13 -Ça compte les locaux, etc. -Les loyers qui augmentent.
07:16 Donc, un institut traditionnel,
07:19 la moyenne des instituts de beauté, ce sont les chiffres de l'INSEE,
07:23 fait aujourd'hui 5 000 euros par mois en France,
07:26 de chiffre d'affaires.
07:27 -C'est peu, hein ? -C'est très peu.
07:29 C'est la moyenne de tous les instituts.
07:31 -5 000 euros de chiffre d'affaires, mais on détuit le loyer ?
07:35 -Il va falloir détruire le loyer. -Oh là là !
07:37 -Le salaire, les produits... -C'est quand même très attrayant.
07:41 -Alors, ça, c'est l'esthétique traditionnelle.
07:44 Nous, quand je transforme un institut traditionnel
07:47 en institut Body Minute,
07:48 nous multiplions le chiffre d'affaires par cinq en huit mois,
07:52 en faisant venir une nouvelle clientèle,
07:54 plus dynamique, plus jeune, qui s'abonne,
07:57 qui devient fidèle.
07:58 -Le patron, la chef d'entreprise de Body Minute,
08:01 gagne à peu près quatre ou cinq fois de plus
08:04 que ce qu'on a à côté du coin de la rue.
08:06 -Absolument. -Quelle que soit sa marque.
08:08 -Oui. -Et donc, c'est très intéressant.
08:11 Ca veut dire que, finalement, c'est par le nombre que vous gagnez
08:14 le gain de temps... -C'est le concept.
08:17 Et la marque... -Le concept et la marque.
08:19 -Qui rallie. Et la formation. Et la qualité des produits.
08:22 C'est un tout. Quand vous avez un concept,
08:25 le concept, il va de A à Z.
08:26 Il n'y a pas de secret dedans.
08:28 C'est un concept à installer de A à Z
08:33 qui revoit le management, l'achalandage des produits,
08:37 la gestion de la clientèle,
08:39 le recrutement, la formation.
08:42 C'est un concept complet
08:44 qui attire une certaine clientèle de femmes
08:47 qui désireraient aller en institut de beauté,
08:49 sans rendez-vous, qui sont prêtes à s'abonner,
08:52 à prêter... -Parce qu'on s'abonne.
08:54 -Oui. Il faut être abonné.
08:56 -Ca coûte combien, de s'abonner ? -12,90 euros.
08:59 -Et on a droit à quoi ?
09:01 -L'épilation à 5 euros la zone.
09:03 Des soins, des massages à 19,90 euros.
09:07 -Vous avez beaucoup d'hommes qui viennent ?
09:09 -On ne prend pas de clientèle masculine.
09:11 -Les pauvres.
09:12 Les hommes n'ont pas le droit de venir avoir un soin, un massage.
09:17 C'est vous qui ne voulez pas ? Ca fait partie des règles ?
09:20 -Oui. Il faudrait faire une tarification différente.
09:25 Forcément, la surface à traiter n'est pas la même.
09:29 L'ambiance ne serait pas la même.
09:31 Nous sommes exclusivement féminins.
09:34 -Vous avez des concurrents qui ont essayé de faire ça ?
09:37 -Il y a pas mal de concurrents.
09:39 Au début, nous avons commencé à nous installer en 1998,
09:42 qui ont tenté l'aventure.
09:44 Et à chaque fois, il devait manquer quelque chose
09:48 du concept de A à Z dont je viens de vous parler,
09:52 parce qu'ils ont quasiment tous périclité.
09:56 -Vous êtes très motesse, mais il y a de quoi être fier.
09:59 Vous parlez de produits, justement.
10:01 Et c'est intéressant,
10:03 vos produits sont équivalents
10:08 aux produits qu'on trouve de beauté.
10:10 -Alors, dans l'industrie cosmétique,
10:13 vous avez trois catégories de produits.
10:15 Le produit très haut de gamme,
10:17 le produit moyen de gamme, type parapharmacie.
10:22 Très haut de gamme, c'est-à-dire parfumerie.
10:25 Et puis, vous avez ensuite le mass-product,
10:29 qu'on trouve dans les grandes surfaces.
10:31 -Alors, spontanément, en tant que femme,
10:34 je me dis que si c'est pas cher, c'est moins efficace.
10:37 -Nous, chez Body Minute, c'est pas cher
10:39 parce que vous êtes abonné.
10:41 Les produits en tarif passage
10:43 sont au tarif d'une parapharmacie
10:46 type Caudalie, Nuxe...
10:49 Et c'est une qualité moyenne ++
10:53 des produits suisses de très grande qualité.
10:56 -Alors, vous avez, si j'ai bien compris,
10:58 des usines en Suisse. -Oui.
11:00 -Et pas en France. -Non.
11:02 Nous avons toujours eu de la cosmétique suisse
11:05 dans nos instituts
11:07 parce que ça faisait partie aussi des produits
11:10 qu'on voulait faire découvrir à nos clientes
11:12 puisque 80 % de nos clientes
11:15 n'étaient jamais allés dans un institut de beauté.
11:18 -Est-ce que vous pensez...
11:20 Parce que c'est vrai qu'il y a une connotation qualité
11:23 lorsque ça provient de Suisse,
11:25 que ce soit pour le gruyère ou les produits de beauté,
11:27 il y a une connotation très forte et insérieuse.
11:30 Et donc, vous, vous pensez,
11:33 votre usine a été installée là majoritairement pour ça ?
11:36 -Complètement, parce que nous avons aujourd'hui
11:39 développé énormément notre marque Skin Minute
11:42 et nous la faisons découvrir
11:44 et nous en faisons profiter toutes nos abonnées
11:47 à des tarifs exceptionnels.
11:48 -Et à l'origine, vous étiez dans la coiffure,
11:52 vous aviez un peu le même concept sans rendez-vous,
11:55 et quel a été le déclic ?
11:57 Qu'est-ce qui a fait monter ça ?
11:59 -Je me suis rendu compte
12:01 que beaucoup de salons de coiffure
12:03 avaient des mètres carrés en trop
12:05 puisque la technicité des produits professionnels
12:09 permettait d'accélérer les processus de coloration de mèche
12:13 et qu'une femme qui passait avant deux heures dans un salon
12:16 n'en passait plus qu'une heure.
12:18 Donc la rotation s'était accélérée
12:20 et donc, à l'occasion d'un relooking de salon,
12:23 j'avais des 30 et des 40 mètres carrés
12:25 qui restaient disponibles.
12:27 Et donc je me suis dit,
12:29 tiens, ce serait sympathique de proposer à ce réseau
12:32 de franchiser en coiffure,
12:33 d'y mettre des cabines d'esthétique
12:35 puisque les deux professions pourraient correspondre,
12:38 les deux offres pourraient correspondre à la clientèle.
12:43 Ils en sont revenus, c'était pas...
12:45 Et là, je me suis rendu compte que l'esthétique avait été...
12:48 -Un secteur à part entière.
12:50 -C'était le parent pauvre de l'artisanat.
12:53 -Oui, et qu'elle continuait à pratiquer du rendez-vous.
12:57 Le chiffre d'affaires n'était pas au rendez-vous.
12:59 C'est le cas de le dire.
13:01 A 5 000 euros par mois,
13:03 c'est très difficile de vivre et de survivre.
13:06 Donc j'ai eu l'idée d'apporter le 100 rendez-vous.
13:10 Et pour fidéliser les clientes
13:13 et qu'elles voient le bienfait...
13:14 -Votre première boutique, c'était quoi ?
13:17 -Avenue de Villiers.
13:18 -Avenue de Villiers.
13:20 Vous vous êtes ouvert, vous vous êtes dit,
13:22 c'est extraordinaire de se rendre compte du parcours.
13:25 Il y en a eu une, deux, trois, ça s'est développé vite ?
13:28 -Très vite. -Grâce à la franchise ?
13:30 -Aussi. -Parce qu'effectivement...
13:32 -Et des partenaires assez exceptionnels.
13:34 On est un groupe de 280 femmes chefs d'entreprise
13:38 qui viennent de passer le Covid.
13:41 -Formidable. -Les guerres, tout ça,
13:43 qui recrutent, qui forment et s'occupent de leurs clients.
13:46 -C'est une idée qui me traverse l'esprit,
13:49 mais dans le monde médical, on a tellement de problèmes
13:52 pour recruter, etc.
13:53 Si ces femmes ont envie de changer,
13:55 elles pourraient imaginer être infirmières
13:58 ou avoir aidé facilement ?
13:59 Est-ce qu'il y a des passerelles ?
14:01 -C'est l'un de nos chevals de bataille.
14:03 Nous aimerions qu'il y ait des équivalences
14:06 pour les esthéticiennes diplômées
14:08 qui pourraient justifier de cinq ans de pratique,
14:11 d'avoir des passerelles pour ensuite reprendre une filière,
14:14 si elles le désirent, dans la filière infirmière,
14:17 aide assistante infirmière, aide soignante.
14:21 -C'est en cours, ça ? -On y travaille ardemment.
14:24 C'est pas facile, mais nous, on y croit beaucoup.
14:26 En tout cas, elles ont les qualités,
14:28 elles ont le sérieux, parce que dans l'artisanat,
14:31 on démarre très jeune, à 17-18 ans,
14:33 vous êtes déjà confronté à des clientes,
14:36 à des clients, vous apprenez énormément de choses.
14:39 -Ma dernière question traditionnelle,
14:41 vous ne pouvez répondre que par oui ou par non,
14:44 ça m'intrigue beaucoup.
14:45 Est-ce qu'il est plus facile d'entreprendre
14:48 dans un pays comme la Suisse et de réussir
14:50 que dans un pays comme la France ?
14:52 Alors oui pour la Suisse,
14:55 non, si vous pensez que c'est aussi bien en France.
14:59 -La Suisse. -La Suisse.
15:02 -Dans mon commerce, en tout cas.
15:04 -J'espère que vous allez faire changer ça.
15:07 Merci infiniment et bravo. -Merci.
15:09 Merci à vous.
15:11 [Musique]
15:15 [SILENCE]

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