• il y a 10 mois
(Republication d'une vidéo publiée le 25 janvier 2022)

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Transcription
00:00 Bonjour Hélène Géré.
00:02 Bonjour.
00:04 Merci beaucoup d'être avec nous ce matin en direct sur RT France pour nous parler de votre situation.
00:10 Donc aujourd'hui le pass vaccinal est imposé partout, plus possible de faire un test Covid pour se déplacer.
00:17 Quelle est votre réaction tout d'abord ?
00:19 Ma réaction, écoutez, j'étais absolument contre ce pass bien évidemment qui n'a rien de sanitaire,
00:28 qui est profondément liberticide.
00:32 Vous avez l'impression d'être mise au banc de la société finalement ?
00:38 D'être écartée ?
00:40 Ecoutez, oui, on va dire que je suis mise au banc de la société comme beaucoup de non-vaccinés, probablement oui.
00:49 Mais ce n'est pas ça le problème, c'est que vaccinés ou non-vaccinés, on est tous plus libres.
00:57 Parce que se promener en tant que vaccinés avec une autorisation de circuler pour aller dans les lieux quotidiens,
01:04 ça ne s'appelle pas ça de la liberté en fait.
01:07 Dans notre constitution, il y a écrit "le droit à la mobilité est un droit constitutionnel inaliénable".
01:14 Et vous faites partie des Français qui payent des impôts, sauf que là vous avez décidé de ne plus le faire
01:21 pour protester justement contre cette privation de liberté selon vous.
01:26 Oui, j'ai décidé, ça fait quand même un petit moment que ça me trottait dans la tête,
01:31 je ne savais pas quoi faire pour m'opposer, pour dire un nom ferme,
01:36 parce que je pense qu'il faut tous qu'on dise un nom ferme à ce qui est en train de se passer.
01:42 Donc j'ai demandé, je pris conseil auprès d'un avocat de droit fiscal à Rennes,
01:50 et je suis toujours dans l'inquiétude, je vais demander un sursis de prestat en expliquant précisément que je voulais,
02:05 je ne voulais pas payer d'impôt, je trouvais juste de payer d'impôt quand je serais redevenue une citoyenne normale.
02:13 Voilà, je n'ai pas en ce moment, puisque je suis privée de plein de lieux, à verser dans le pot social commun.
02:20 Est-ce que vous avez décidé, comme certains l'ont fait également, on l'a vu dans cette matinale d'Article France,
02:26 de porter plainte contre Emmanuel Macron après ses propos sur les emmerdeurs d'Ixit, les non-vaccinés ?
02:33 Oui, en début d'année, en fin de compte, moi comme beaucoup de gens, je le subis depuis 6 mois,
02:41 en me disant que ça va passer, parce que tout a une fin.
02:44 Et puis la grosse goutte d'eau, oui, c'est évidemment le pas vaccinal et les propos de M. Macron, mais pas que de M. Macron.
02:53 Alors le fait qu'il veuille emmerder, ça en fin de compte, on s'en moque, c'est indigne dans la bouche d'un président.
03:00 Mais ce qui est surtout grave, c'est qu'il juge les non-vaccinés, qui pourtant ne sont pas hors la loi,
03:05 parce que nous ne m'enfermions aucune règle, comme des irresponsables, et des irresponsables ce sont des non-citoyens.
03:12 J'espère franchement que ça choque profondément tout le monde.
03:16 Alors il n'y a pas eu que ces propos, il y a eu les propos de M. Attal,
03:20 qui veut mettre sur le dos des non-vaccinés toute la crise depuis 2 ans,
03:26 puisqu'il dit qui oblige, par exemple, qui oblige les personnes âgées à vivre dans la solitude et dans la peur depuis 2 ans ?
03:33 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin.
03:36 Non mais vous vous rendez compte quand même ?
03:38 Il y a eu les propos de M. Véran, qui veut donc rendre les lieux indemnes de gens potentiellement contagieux.
03:46 Mais c'est faux, puisqu'on sait très bien que le vaccin n'empêche pas la transmission,
03:52 et d'ailleurs le pass sanitaire est en application de 6 juillet.
03:57 Et donc dans les lieux qui sont subjectifs au pass, il n'y a que des vaccinés ou des non-vaccinés avec un test.
04:04 On sait donc que ce ne sont pas les non-vaccinés qui transmettent, mais les vaccinés.
04:08 Et ce n'est pas grave, c'est comme ça.
04:11 Mais la logique, c'est qu'il dit que c'est faux.
04:14 Comment est-ce que vous vivez justement le fait de ne pas être vacciné ?
04:19 Est-ce que c'est compliqué pour vous ? Vous êtes artisane, quel impact ça a sur votre vie, sur votre vie de famille également ?
04:26 Moi ça n'a pas beaucoup d'impact. Je n'ai plus d'enfants à l'école, je n'ai pas de patron qui m'oblige à me vacciner.
04:32 Je ne vais plus au restaurant, je ne vais plus au cinéma, je n'y allais déjà pas beaucoup.
04:36 Je n'y vais jamais en discothèque, mais je ne sais pas pourquoi on m'a perdu d'y aller, même si je n'y vais jamais.
04:43 Ça n'a pas beaucoup d'impact en fait.
04:46 Moi je pense à mes enfants, je pense à mes petits-enfants.
04:53 J'ai vécu une jeunesse, une enfance digne de ce nom où j'étais libre.
04:57 Je ne veux pas que mes petits-enfants plus tard, et mes enfants qui sont quand même relativement tous jeunes encore,
05:03 soient obligés de vivre dans une société parce que c'est vers ça qu'on va.
05:09 On a déjà les deux pieds dedans, donc il faut s'en sortir avant d'avoir les genoux ou les hanches.
05:14 Une société du tout contrôle et du crédit social à la chinoise où il y a des beaux et des mauvais citoyens.
05:20 Regardez, tout est en place pour ça.
05:22 Les gens se sont habitués à montrer pâte blanche pour entrer dans les établissements.
05:26 On a des bons et des mauvais citoyens, c'est ce que M. Macron se charge évidemment de faire le tri.
05:32 Donc on y va, ce n'est pas de la science-fiction, on y est.
05:36 C'est très grave ce qui est en train de se passer.
05:39 - Vos enfants, vous les scolarisez à domicile ?
05:47 - Je n'ai plus d'enfants qui sont petits, ils ont tous entre 25 et 31 ans,
05:53 donc je n'ai pas eu à faire ce choix.
05:56 Mais oui, si j'avais eu des enfants encore à l'école, j'aurais arrêté de les mettre à l'école
06:00 puisque les enfants là sont maltraités, maltraitance physique,
06:04 avec un écouvillon dans le nez qui leur expose les fausses nasailles 3-4 fois par semaine pour certains,
06:10 avec un masque non simple, même pour courir en récré, en sport,
06:16 et les empêcher de respirer tout leur souffle.
06:19 Maltraitance psychologique quand on leur fait porter le poids des transmissions,
06:24 quand on leur dit "si tu mets ton masque sous le nez, tu vas tuer Papi et Mamie",
06:28 mais vous vous rendez compte, dans le pays qui a interdit la C.C. ?
06:33 - C'est grave ! - Est-ce que vous n'avez pas une crainte d'être vous-même contaminée,
06:40 puisque le vaccin protège des formes graves ?
06:43 Vous, si ça vous arrive, vous vous assumez ?
06:47 - J'assume. Vous assumez quand vous attrapez un rhume. C'est quoi ça en fait ?
06:53 Le Covid, le taux de létalité, je n'ai pas les chiffres en tête, vous savez peut-être 0, quelque chose.
07:01 Mais je ne dis pas que ce n'est rien le Covid. La première vague a tué probablement pas mal de personnes.
07:07 Mais franchement, à l'échelle de l'humanité, il n'y a pas tant de morts.
07:14 Vous savez, les morts du cancer, c'est 420 par jour. En ce moment, on est à 80 morts du Covid.
07:21 Et puis Covid, on est à l'époque des grippes. Tous les ans, la grippe fait quand même pas mal de morts.
07:28 Là, maintenant, c'est insignifiant, il y a beaucoup de cas.
07:31 Mais les entrées en soins critiques tous les jours, c'est à peu près la même chose.
07:35 Il faut regarder les chiffres officiels en fait. Il faut regarder les chiffres, et non pas les interprétations des chiffres officiels.
07:41 - Pourquoi vous êtes contre la vaccination ?
07:46 - Je ne suis pas contre la vaccination. Je ne veux pas de ce vaccin qui est pour moi...
07:55 Le Covid attaque les gens fragiles, d'accord. Moi, je ne me sens pas fragile particulièrement.
08:02 Je n'ai jamais de rhume, je suis en pleine forme. On ne peut pas se vacciner contre tout.
08:07 On a une immunité naturelle et il faut la booster au lieu de prendre des médicaments et des vaccins
08:14 qui vont faire le travail à notre place, parce qu'on assédie notre immunité naturelle.
08:20 Moi, c'est ce que je pense. Et c'est pour moi. Ça, ça n'engage que moi, évidemment.
08:24 Si le Covid était la peste et qu'elle tue une personne sur deux et qu'elle s'attaque à tout le monde de façon grave,
08:32 ce ne serait pas pareil. Et d'ailleurs, il n'y aurait pas besoin de toutes ces procédures liberticides pour convaincre les gens.
08:40 Les gens n'ont pas envie de mourir, ils y restent. Bon, ça, c'est une chose. En plus, ce vaccin, quand même, il est en phase expérimentale.
08:48 Nous sommes tous, tous ceux qui sont vaccinés sont des cobayes. Il faut quand même le dire, ça.
08:54 Il y a énormément d'effets indésirables. Je m'y étais justement, c'est ma première démarche en juillet 2021.
09:00 J'avais épluché les rapports de l'ANSN, l'Agence nationale de la sécurité des médicaments, qui recensait déjà à peu près 1000 morts.
09:08 - C'est quand même moins que les morts de l'épidémie. En tout cas, c'est votre point de vue, Hélène Géré.
09:16 - Oui, c'est un peu moins, mais la médecine va pas nous nuire. Nous, c'est déjà beaucoup. Là, on est à pile. C'est déjà trop.
09:24 Et si, en plus, ce sont des gens... Si vous mourez parce que vous avez une maladie, c'est dommage. C'est la vie.
09:32 On ne doit pas mourir parce qu'on a voulu prendre quelque chose en prévention de...
09:39 - Merci beaucoup, Hélène Géré. Il nous reste plus de temps, malheureusement.
09:44 - Pardonnez-moi. - Pardonnez-moi. Oui, on arrive...
09:47 - Vous voulez dire un dernier mot ? - Très court, alors, parce qu'on arrive au terme de cette matinale. Allez-y.
09:51 - Très court. Je veux dire à tout le monde que, depuis cette médiatisation que j'ai sur moi, j'ai eu des centaines et des centaines
09:57 et des centaines de messages de gens vaccinés ou non, d'ailleurs, qui me disent "Bravo, on est d'accord avec vous, on pense comme vous".
10:04 Donc, c'est à chacun d'avancer son nom. Chacun, vous pouvez dire "non". Je sais pas, afficher sur vos fenêtres des gros noms, porter plainte.
10:13 Vous allez trouver. Mais relevez la tête. Nous sommes des citoyens libres et dignes.
10:20 - Voilà, ce sera le mot de la fin. Merci. Merci à vous. Merci, Hélène Géré, de nous avoir fait part...
10:25 - Merci beaucoup. Merci de m'avoir invitée. - Je vous en prie, de nous avoir fait part de votre point de vue dans la matinale d'RT France.

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