• il y a 11 mois
Avec Frédéric Lefebvre, directeur de la rédaction de Pif Gadget, et le supplément média avec Marion Joseph, rédactrice en chef d’astrapi – Bayard Presse

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-15##

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Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle semaine qui commence.
00:08 Bonjour Gilles, bonjour Frédéric Lefèvre, vous êtes notre invité aujourd'hui.
00:13 On est ravi de vous recevoir, vous êtes à la tête de Pif Gadget.
00:18 Vous avez repris ce journal mythique, ce magazine de notre enfance,
00:23 qui plaît aussi aux jeunes générations.
00:26 On va parler avec vous de cette nouvelle aventure.
00:28 Je rappelle que vous avez été député, que vous avez été également secrétaire d'État.
00:32 Vous avez quitté la politique, on pourra peut-être en dire quelques mots,
00:36 et puis parler de cette grande aventure qu'est le relancement de Pif Gadget.
00:42 Ça avait fait beaucoup de bruit l'année dernière avec l'interview d'Emmanuel Macron.
00:45 C'était l'année dernière, c'est ça ?
00:46 - C'était il y a quelques mois, un peu moins d'un an.
00:49 C'était pour l'anniversaire des 75 ans de Pif, parce que Pif a 75 ans.
00:54 - Il n'est fait pas quand on le regarde.
00:56 Ça m'a replongé dans des souvenirs d'enfance, et je pense que nos auditeurs aussi.
01:01 - Moi j'étais abonné, et je l'attendais impatiemment.
01:04 Et puis c'était un moment, parfois, que je passais avec mon père à monter le Gadget.
01:10 Il était lui aussi tout intéressé par le Gadget, quand je n'arrivais pas à le monter.
01:15 J'avais 6-7 ans, et après j'adorais lire les histoires.
01:20 Et il y a des histoires qui m'ont marqué.
01:22 Et puis il y a Raan aussi.
01:23 - Oui, il y a Raan, qui est toujours là.
01:25 - Le fils des âges, c'est ça, j'adorais lire Raan.
01:28 - Réussi, racontez-nous.
01:30 - Non mais c'est vrai !
01:31 - Mais il y a Patrick Rocher tout à l'heure aussi, qui vous a dit "Ah, je me souviens, je suis tout de suite si j'étais scientifique ou pas".
01:35 - Mais en fait, c'est un élexir de jouvence, Pif.
01:38 - Oui, c'est ça, c'est formidable, parce qu'on plonge tous dans des années heureuses.
01:42 - Oui, absolument.
01:44 - Et donc c'est vrai que ça met la banane à tout le monde.
01:46 - On va en reparler évidemment dans un instant,
01:48 mais le zapping que s'est-il passé ce week-end à la télévision ?
01:52 Sud Radio Média, l'instant zapping.
01:56 - Valérie, comme on vient de l'entendre dans le flash,
01:58 La Réunion est dans l'œil du cyclone et en alerte violette.
02:01 C'est-à-dire que tout le monde est confiné, y compris les secours.
02:04 Ce matin à 8h sur BFM, ils recueillaient un premier témoignage.
02:08 - La situation à La Réunion se dégrade d'heure en heure.
02:11 Le vent s'intensifie à mesure que le cyclone s'approche de l'île.
02:14 Une rafale de 217 km/h a été enregistrée sur les reliefs.
02:19 - Il y a de plus en plus de vent, de plus en plus de pluie.
02:23 Je vous prends l'exemple, moi, de certains membres de ma famille,
02:26 pour qui des arbres sont déjà tombés, pour qui l'électricité est en train de sauter.
02:31 Mais nous, ça souffle plutôt fort quand on est de l'autre côté.
02:35 - En plus du vent, l'océan est déchaîné.
02:37 Des creux de 8 à 12 mètres approchent de l'île.
02:40 La pluie est aussi très intense.
02:42 Sur 24 heures, il est déjà tombé plus de 600 mm de précipitation
02:46 et plus de 1000 mm sont attendus.
02:49 C'est deux fois ce qui tombe à Paris en un an.
02:52 - Voilà, puis on suivra la situation.
02:55 - Ça a été rétrogradé en rouge.
02:57 - Oui, parce que le cyclone est passé plus au nord et moins à l'intérieur des terres,
03:02 comme on pouvait l'imaginer.
03:05 Une parole discrète, celle de Laurent Delahousse,
03:07 le présentateur des 20h du week-end, qui s'exprime rarement.
03:10 Il était dans C'est à vous, vendredi.
03:12 Il a regretté que sa position de journaliste de 20h ne puisse lui permettre d'exprimer son avis
03:19 comme le font désormais les journalistes des chaînes info.
03:22 - Nous, on se doit d'être dans une forme de retenue.
03:25 Moi, je ne peux pas exprimer mes opinions sur un plateau de télévision.
03:27 C'est absolument impossible.
03:28 Ça fait 15 ans que je me retiens, sincèrement.
03:30 C'est quelque chose qui est une forme de retenue,
03:32 qui est une forme de réserve, mais c'est aussi un handicap.
03:34 C'est quand même, aujourd'hui, compliqué d'exercer un métier qui est celui de journaliste,
03:39 mais compte tenu de ce statut du journal de 20h, de ne pas pouvoir parfois exprimer ses opinions, sincèrement.
03:44 En revanche, il y en a beaucoup qui, sur les plateaux de télévision aujourd'hui,
03:47 ne font que du journalisme d'opinion et c'est cristallise les conflits.
03:50 - Ça a bien changé les journalistes depuis votre époque, non ?
03:53 - Voilà. Et surtout, depuis l'époque de mes débuts en politique,
03:57 parce que moi, j'ai commencé avec Chaban.
03:59 Et c'est vrai que c'est impressionnant, puisque aujourd'hui,
04:03 quand il y a une grande conférence de presse qui s'organise aujourd'hui,
04:06 tout le monde fait référence aux conférences de presse du général de Gaulle.
04:10 En fait, ça n'a plus rien à voir, puisqu'aujourd'hui,
04:12 la moindre chose que vous dites enflamme tout d'un coup tous les médias.
04:17 Et puis, c'est vrai que les chaînes d'info sont en permanence dans le commentaire,
04:22 le débat, la critique...
04:24 - La polémique systématique.
04:26 - Et la polémique, parce qu'il faut faire l'actu.
04:27 - Mais est-ce que finalement, les hommes politiques n'ont pas donné le bâton pour se taper,
04:33 pour se faire taper dessus en allant dans les journaux,
04:36 comme même s'ils le faisaient au D.A. il y a quelques années, dans Paris Match ou autre.
04:40 Mais on a l'impression que maintenant, ils se livrent plus,
04:42 ils sont plus devenus des people qu'on voit les milices sur Instagram.
04:46 - Je me souviens qu'à l'époque, quand j'étais porte-parole,
04:49 j'avais donné une interview dans Voici, et j'avais été très critiqué.
04:52 Je crois que la seule personne qui l'avait faite aussi, c'est Jack Lang.
04:55 En fait, quand vous analysez aujourd'hui le monde des médias et la presse,
05:00 vous apercevez que finalement, tout le monde fait à peu près la même chose.
05:05 Que vous soyez un quotidien, que vous soyez un hebdomadaire,
05:09 que vous soyez un mensuel, que vous soyez un blog,
05:12 finalement, tout le monde fait la même chose.
05:14 Que vous soyez un magazine people, que vous soyez un magazine d'information générale,
05:20 tout le monde fait exactement la même chose.
05:22 Les réseaux sociaux et l'arrivée sur Internet des médias a normalisé tout le monde.
05:28 Il n'y a plus de médias ou d'émetteurs plus importants qu'un autre.
05:33 - Oui, il n'y a plus de sens de valeur.
05:36 - Non, parce qu'aujourd'hui, vous êtes un ministre, vous donnez une interview...
05:41 - A un blogueur.
05:42 - A un blogueur ou à l'Express, vous allez peut-être même avoir plus d'impact
05:48 avec l'interview du blogueur que tous les autres médias vont avoir envie de reprendre,
05:52 alors qu'ils auront moins envie de reprendre l'interview de l'Express.
05:55 C'est un bouleversement, c'est sûr.
05:58 - Lundi dernier, la matinale de TF1 "Bonjour" démarrait,
06:02 venant affronter celle de France 2, installée depuis plus de 30 ans, Télématin,
06:07 avec un joli coup, on en avait parlé, un encouragement de William Lémergie
06:11 en direct sur TF1 pour la première.
06:13 Marie Portolano et Thomas Soto, les actuels présentateurs de Télématin,
06:17 ont moyennement apprécié.
06:19 - Moi, je me suis dit, il doit détester notre duo.
06:21 Il doit pas aimer ce qu'on fait. Non, je plaisante pas.
06:23 - Mais c'était surprenant de le voir là. C'est vrai que c'était surprenant.
06:26 - Moi, j'ai trouvé que c'était une bonne idée de la part de TF1,
06:29 et que c'était pas forcément une bonne idée de sa part d'accepter.
06:31 Ça faisait un peu...
06:33 Pour le mec qui a créé Télématin, qui est quand même à l'origine du succès
06:36 qu'est Télématin, je trouve que du point de vue de TF1, c'était drôle.
06:39 Sincèrement, j'aurais voulu y penser, je me suis dit, tiens,
06:41 est-ce qu'on y aurait pensé ? - Ils devaient être contents, oui.
06:43 - Ouais, mais c'est malin. C'est rigolo.
06:46 Après, lui, peut-être qu'il aurait pu s'abstenir.
06:49 - C'était dans quelle époque sur France 2 ? Pourquoi ce petit clin d'œil ?
06:52 - Non, non, parce que je suis d'accord. Enfin, après...
06:54 - Oui, mais en même temps, est-ce qu'ils ont écouté ? Parce que moi, il se trouve, j'ai regardé.
06:57 - Oui. - Cette première. Et donc, quand William a fait son interview,
07:00 et que TF1 notamment, enfin, Bruce Toussaint lui a demandé
07:04 "Mais est-ce que vous serez un de nos fidèles téléspectateurs ?"
07:06 - Oui, il a dit qu'il resterait fidèle à TF1. - Non, ma fidélité, elle va à Télématin,
07:09 à l'équipe de Télématin. - Absolument.
07:11 - Donc, je l'ai trouvé un peu dur. - Oui.
07:13 - Parce qu'en plus, c'était une bonne idée d'appeler celui qui est le père des matinales, quoi.
07:17 Je reviens un peu sur ma décision. - Bah oui, je...
07:20 - Parce que vous n'avez pas entendu. - Ça, c'est du valéry expert.
07:22 - Mais est-ce que ça vous a plu, la matinale de TF1 ?
07:25 - Oui, j'ai trouvé ça plutôt... Alors, au début, c'était un peu compliqué.
07:28 Je pense que la première demi-heure, ils ont eu beaucoup de mal.
07:30 C'était un peu... - Vous l'avez ressenti comme ça.
07:33 - Oui, c'était convenu, c'était... Ils n'étaient pas fluides, c'était un peu compliqué.
07:38 Et puis, j'ai trouvé que, finalement, ça avait pris un...
07:42 Voilà, une tournure assez rapidement, d'ailleurs, pendant l'émission.
07:47 Je ne l'ai pas beaucoup regardé depuis, mais en tout cas, j'ai trouvé qu'ils avaient trouvé un style.
07:51 - Il faut leur laisser le temps de s'installer.
07:53 - On recevra la semaine prochaine, vous tous, d'ailleurs.
07:56 Il y a des soldes heureuses et des soldes malheureuses, Valéry.
07:59 Dans le 20h de France 2, on a appris que Gosport était en liquidation judiciaire.
08:03 Et du coup, il y a des soldes impressionnantes avant fermeture.
08:08 Liquidation totale avant la disparition de l'enseigne Gosport.
08:12 -30% sur les vélos, 40% pour les raquettes de tennis
08:16 et jusqu'à -60% sur certains articles.
08:19 Des offres alléchantes pour Hassan Milal, père de famille.
08:23 - C'est intéressant. -30, -40%.
08:25 Si ça tombe bien, elle a besoin d'un maillot.
08:28 On fait une économie de 7, 8 euros.
08:30 Des rayons bradés, dévalisés par des clients qui achètent en masse.
08:35 J'ai même acheté jusqu'à 600, 700 euros d'articles.
08:39 Pas que pour moi, pour des amis également.
08:42 Donc c'est vrai que c'est très intéressant financièrement en ce moment.
08:46 - Si vous voulez acheter un survêtement, c'est le moment, mon Valéry.
08:49 - Vous avez été secrétaire d'Etat, Frédéric Lefebvre, à la consommation.
08:53 Enfin, entre autres, c'était un ministère beaucoup plus large.
08:55 Mais vous aviez beaucoup traité, je me souviens, je vous avais reçu à l'époque,
08:58 de nombreuses fois sur LCI, de consommation.
09:00 Aujourd'hui, il n'y a plus de secrétaire d'Etat à la consommation.
09:03 En titre, c'est dommage ?
09:05 - Écoutez, en tout cas, ce qui m'a amusé, c'est qu'il y a 7, 8 mois,
09:10 un certain nombre de vos confrères, mais d'Espagne,
09:13 m'ont tous appelé parce que le gouvernement espagnol avait repris
09:16 le panier des essentiels que j'avais lancé à l'époque,
09:20 qui avait été un parcours du combattant.
09:23 Parce qu'en fait, il y a une caractéristique dans ce monde de la grande distribution,
09:26 c'est qu'ils font tellement concurrence les uns les autres,
09:29 qu'ils n'ont aucune envie qu'on normalise ce qu'ils offrent aux consommateurs.
09:33 Mais moi, je crois beaucoup à cette idée.
09:35 Je pense qu'elle aurait tout intérêt à revenir assez vite,
09:39 puisque c'était à la fois en travaillant les produits de saison
09:43 et les circuits courts, des prix qui étaient abordables pour les consommateurs,
09:48 et avec l'obligation dans ce panier de mettre, par catégorie de produits,
09:52 des produits finalement bons pour la santé, donc équilibrés.
09:56 Et je pense que c'est ce qui manque.
09:58 Il faut à la fois travailler sur le prix,
10:00 mais il faut travailler sur la qualité des produits,
10:04 et sur la santé des Français, la santé des enfants notamment.
10:07 - Mais c'est vrai que vous aviez fait des choses,
10:09 et qu'on entendait parler des consommateurs, de la consommation à l'époque,
10:12 et qu'aujourd'hui c'est un peu...
10:13 - Vous savez, dans PIF, il y a un combat que nous menons, d'ailleurs,
10:15 sur la question de la bonne nutrition,
10:18 avec un chef qui a souvent été surnommé le chef des enfants,
10:22 qui s'appelle Olivier Chaput.
10:24 - Ah oui, oui, j'ai vu ça.
10:25 - Voilà, et qui a été sur Gulli longtemps.
10:27 - Absolument.
10:28 - Et on a un combat, en fait, qui est des cours de cuisine à l'école.
10:33 - Ah bah c'est mon combat aussi, donc on en parlera.
10:35 - On pourra en parler.
10:36 - Je trouve que c'est essentiel.
10:38 - C'est absolument essentiel, puisque moi je vois, moi qui ai,
10:40 en plus vous le savez, quelques racines américaines,
10:43 et qui ai eu des responsabilités pour les Français des Etats-Unis et du Canada,
10:48 je connais bien les Etats-Unis, depuis très longtemps,
10:51 et malheureusement je vois un certain nombre de dérives
10:54 que je voyais il y a 20 ans ou 25 ans aux Etats-Unis,
10:57 arriver en France, quand vous avez un tiers des enfants qui aujourd'hui...
11:01 - Sont en obésité.
11:02 - ...deux, c'est qu'ils adorent les frites,
11:04 mais ils ne sont pas capables de dire que les frites viennent de la pomme de terre.
11:08 - Oui, oui.
11:09 - Et ça c'est en France.
11:10 - Le poisson carré...
11:11 - Le poisson carré, mais je trouve que les frites c'est encore...
11:13 - Les frites c'est encore...
11:14 - C'est le plus impressionnant.
11:15 - Il y avait eu le chocolat il y a quelques années aussi, d'où vient le chocolat,
11:17 ils étaient incapables de réciter.
11:19 - Il y a un vrai travail à faire,
11:21 et je pense que c'est sain pour tout le monde en fait.
11:24 - C'est rien.
11:25 - Pour la planète, c'est bon pour la planète, et c'est bon pour nos enfants.
11:28 - Il y a un auditeur qui nous dit "quel souvenir",
11:30 alors là, pardon, je fais une parenthèse sur Pif,
11:32 mais je le lis au moment où il arrive,
11:34 "j'ai testé le premier numéro avec le sapin,
11:36 qui vit désormais en Belgique, fait des amis dans un parc,
11:39 après avoir vécu deux ans en banlieue parisienne sur une fenêtre.
11:42 Par contre je suis un peu perdu avec les dates de parution
11:44 et je n'ai pas reconnu le Pif et Hercule de mon enfance."
11:46 - Alors ça c'est assez amusant,
11:48 parce qu'effectivement, je ne sais pas quel âge a votre auditeur,
11:51 mais ce qui est assez impressionnant...
11:53 - Le premier Pif...
11:54 - Non mais en fait il y a eu 16 dessinateurs de Pif,
11:57 il y en a eu plus que ça même,
11:59 mais il y en a eu 16 qui ont marqué un peu.
12:01 - C'est Arnald le premier, c'est ça ?
12:03 - C'est Arnald le premier, c'est lui qui l'a créé il y a 75 ans,
12:05 mais ce qui est assez frappant,
12:07 c'est qu'en fait suivant l'âge de nos auditeurs,
12:10 on a chacun notre Pif en fait.
12:12 - Oui c'est vrai.
12:13 - Mais c'est vrai quand on regarde parce que...
12:15 - Moi c'est plutôt le Pif de Louis XV,
12:17 qui était celui qui a baigné mon enfance,
12:19 mais il y en a, c'était Roger Mas,
12:21 il y en a même qui ont connu Arnald,
12:23 il y en a pour qui c'est Cavazzano, donc beaucoup plus récent,
12:25 il y en a pour qui c'est encore plus récent.
12:27 - Parce que vous allez sortir,
12:29 enfin c'est en kiosque,
12:30 les aventures de Pif le chien, le vintage,
12:32 et on voit effectivement que la tête de Pif
12:35 n'est pas tout à fait la même.
12:37 - Non c'est vrai.
12:38 - Voilà, je referme la parenthèse dans le zapping.
12:40 - Monsieur votre mission mesdames,
12:42 cette semaine les Enfoirés sont en tournage
12:45 de la soirée des Enfoirés,
12:47 qui fête cette année leur 35 ans,
12:49 vous imaginez, 35 ans,
12:51 que Coluche a lancé cette opération des Enfoirés,
12:54 et leur hymne a été révélé ce matin,
12:57 le nouvel hymne des 35 ans,
12:59 c'est une chanson écrite par Patrick Bruel,
13:01 qui s'appelle "Jusqu'au dernier".
13:03 On a tout essayé,
13:05 ou presque,
13:07 ou presque encore,
13:09 allez,
13:10 alors va crier,
13:13 qu'on reste,
13:14 nous on reste jusqu'au dernier.
13:18 On a tout essayé,
13:20 on reste,
13:22 nous on reste,
13:26 jusqu'à la fin de la fin,
13:30 jusqu'au dernier au fond,
13:33 jusqu'au dernier.
13:35 - Vous n'avez pas critiqué les Enfoirés Valérie ?
13:37 - Non, non, non, effectivement, 35 ans,
13:40 ça pose question.
13:42 On se retrouve dans un instant avec Frédéric Lefèvre,
13:44 pour parler de Pif Gadget,
13:47 à tout de suite.
13:49 - Le 10h30, Sud Radio Média,
13:53 Valérie Exper, Gilles An, Transports en commun.
13:56 Sud Radio Média,
13:58 l'invité du jour.
14:00 - L'invité du jour, c'est Frédéric Lefèvre,
14:02 alors son nom vous dit certainement quelque chose,
14:04 il a été député,
14:06 vous avez également été secrétaire d'Etat,
14:09 on le disait, au commerce,
14:11 à l'artisanat, aux entreprises,
14:13 et puis vous avez quitté le monde de la politique.
14:15 - Il ne vous manque pas, ce monde ?
14:17 - Non, franchement non.
14:19 Je suis très heureux aujourd'hui,
14:21 j'ai l'impression de faire d'ailleurs, d'une certaine manière, de la politique,
14:23 on parlait du combat par exemple pour les cours de cuisine à l'école,
14:27 mais d'une manière plus citoyenne,
14:32 et je trouve ça finalement, parfois plus efficace.
14:35 - Plus concret et plus efficace.
14:37 - Vous l'avez trouvé dur ce monde ?
14:39 - Ah oui, il est d'une violence inouïe ce monde.
14:42 J'ai jamais d'ailleurs considéré que c'était mon monde.
14:45 Beaucoup des gens qui me connaissent bien le savent,
14:48 d'ailleurs tout le monde notait à l'époque que je tranchais,
14:51 y compris physiquement par rapport à ce monde,
14:54 parce que j'avais les cheveux longs,
14:56 c'était une manière de ne pas lui ressembler à ce monde,
14:58 dans lequel je suis tombé tout petit finalement,
15:00 avec un grand monsieur très élégant,
15:03 et élégant à tout point de vue,
15:05 qui était Chaban,
15:07 qui m'a appris à l'époque que pour,
15:09 si on voulait transformer les choses,
15:11 changer les sauces, il fallait additionner les différences,
15:14 plutôt que de les gommer,
15:16 ce qui explique que je n'ai jamais été centriste,
15:18 mais qu'en même temps j'ai toujours eu d'excellentes relations
15:20 avec les gens de droite et les gens de gauche.
15:22 Et puis ensuite je suis rentré dans un parcours politique,
15:27 avec tout ce que ça comporte de...
15:32 - Trahison ?
15:34 - Non, d'engagement aussi.
15:36 - Si, trahison oui,
15:38 parce que j'ai eu le sentiment parfois d'avoir été trahi moi,
15:41 ou que les idées pour lesquelles je me battais ont été trahis.
15:44 Mais c'est surtout d'une violence inouïe,
15:47 on m'a demandé parfois de faire des choses qui n'étaient pas ma nature,
15:52 donc j'ai été contre ma nature,
15:54 j'en ai souffert, y compris sur le plan santé.
15:58 Et donc, pour ça que je ne regarde pas ce monde.
16:01 Mais je ne regarde pas non plus d'avoir fait tout ce que j'ai fait,
16:04 c'était passionnant.
16:06 Valérie faisait référence à l'instant,
16:08 à ces heures où j'étais au gouvernement,
16:11 quand j'ai lancé la fête de la gastronomie par exemple,
16:14 qui est quand même quelque chose d'assez drôle d'ailleurs,
16:17 parce que les gouvernements ensuite l'ont supprimé,
16:20 mais finalement les collectivités locales continuent de les maintenir,
16:24 toujours aux mêmes dates.
16:26 - Je me souviens de ça, effectivement.
16:28 C'est ça qui est dommage en politique, c'est quand il y a des choses positives,
16:31 et pourquoi les gouvernements en successif les tricotent après ?
16:35 - Je voyais, ça m'a frappé, c'est Bruno Le Maire qui annonçait,
16:38 à juste titre d'ailleurs, qu'il voulait lancer
16:41 une grande vague de simplification pour les entreprises.
16:44 - Ce serait pas mal.
16:46 - J'avais pris ce problème à bras-le-corps,
16:49 et puis vous le dites très bien, un gouvernement,
16:51 par définition, ça ne dure pas toute la vie.
16:53 Donc quand on a quelqu'un qui nous succède,
16:55 ça part un peu aux oubliettes.
16:57 Et puis, j'avais moi à l'époque mis en place un tableau de bord
17:02 avec "feu vert, feu rouge",
17:04 c'est-à-dire qu'on avait mis en place des mesures
17:07 qui n'étaient pas du tout populaires du côté de l'administration,
17:10 et en fait, j'obligeais l'administration
17:13 à nous dire où elle en était.
17:15 Et évidemment, ils détestent avoir un instrument de mesure.
17:19 Et donc la première chose qu'ils ont faite,
17:21 quand je n'étais plus au gouvernement,
17:23 c'est qu'ils ont supprimé cet outil.
17:25 Donc je pense que Bruno Le Maire serait bien inspiré
17:27 de le remettre en place,
17:29 parce que c'est le seul moyen en réalité d'obtenir des résultats.
17:31 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
17:33 l'administration française n'a aucune envie de simplifier la vie.
17:36 Des entreprises, elle a plutôt envie de simplifier sa vie à elle.
17:39 - Et c'est une vraie complexité pour les entreprises
17:43 quand on écoute les entrepreneurs.
17:46 Donc vous avez repris "Prive Gadget",
17:48 Gilles m'a coupé dans mon lancement.
17:50 - Oh mais du coup, vous n'êtes pas intéressé ?
17:52 - Mais si, c'est passionnant !
17:53 Vous avez repris "Prive Gadget",
17:55 vous avez nous ralenti, comment ça s'est passé.
17:57 Vous écrivez, vous avez publié
17:59 "Perchoir rubis de la ceste à Nestor Burma".
18:01 Vous avez fait ça pendant le confinement.
18:03 - Oui, je me suis régalé.
18:05 Je pense que les passionnés de politique
18:07 s'amuseront.
18:09 D'abord, Nestor Burma, c'est un héros extraordinaire.
18:11 - Oui, mais là ça se passe dans le monde...
18:13 - Il nous a quittés.
18:15 Je parlais de Louis Kants tout à l'heure, c'est la même chose.
18:17 Ce dessinateur mythique de pif, il vient de nous quitter aussi.
18:19 Ça c'est le cycle de la vie.
18:21 Mais c'est vrai que Nestor Burma,
18:23 je me suis régalé.
18:25 Ça se passe à l'Assemblée nationale.
18:27 Pendant le Covid.
18:29 - Donc on peut le commander
18:33 dans les librairies, évidemment.
18:35 Pif, comment vous êtes passé à pif,
18:37 peut-être, rappelé pour nos auditeurs,
18:39 comment on passe de l'académique à racheter un journal ?
18:41 - D'abord, vous avez beaucoup,
18:43 enfin, un certain nombre d'entre vous ont écrit
18:45 quand je faisais de la politique,
18:47 sur des choses
18:49 que j'avais pu confier
18:51 à certains de vos confrères,
18:53 qui étaient que
18:55 à 50 ans, je voulais arrêter la politique
18:57 pour des raisons
18:59 qui étaient très personnelles,
19:01 y compris d'ailleurs qui correspondent
19:03 à la vie, puisque moi j'ai
19:05 un grand-père
19:07 qui a fait mon admiration, mais qui nous a quittés
19:09 d'une mort brutale
19:11 à l'âge de 50 ans.
19:13 Je ne sais pas pourquoi, c'était un élément
19:15 qui construisait mon parcours.
19:17 Et puis finalement, j'ai arrêté un peu plus tard,
19:19 pas beaucoup plus tard,
19:21 5-6 ans plus tard.
19:23 Et quand vous avez
19:25 quelque chose d'aussi puissant que la politique,
19:27 puisque la politique, c'est,
19:29 vous le dites souvent les uns et les autres,
19:31 c'est une forme de drogue, en fait.
19:33 Parce que quand
19:35 il y a un tel rythme, une telle passion,
19:37 il faut trouver quelque chose
19:39 qui vous passionne. Et il se trouve que moi,
19:41 un peu comme tout à l'heure,
19:43 je souriais en vous écoutant
19:45 raconter vos souvenirs de lecteur de pif,
19:47 il se trouve que moi, j'étais un jeune lecteur de pif,
19:49 abonné chez ma grand-mère en cachette,
19:51 parce que j'ai un père qui ne voulait pas que je lise pif.
19:53 - Ah incroyable, parce que c'était communiste.
19:55 - Parce que ça finançait le Parti communiste, donc j'avais
19:57 interdiction de le lire. Et j'avais
19:59 un garçon qui s'appelait Daniel,
20:01 qui était un des cadres du club de foot,
20:03 qui lui vendait l'humain dimanche,
20:05 et qui avait accepté, alors que j'étais pas
20:07 grand, qui avait accepté de
20:09 m'abonner en cachette avec ma grand-mère,
20:11 de mes parents. Et donc c'est
20:13 une forme pour moi
20:15 de retour
20:17 à l'enfance.
20:19 - Le journal était à vendre ?
20:21 Il a arrêté de paraître à un moment ?
20:23 - Oui, il a arrêté de paraître, en fait.
20:25 Le pif gadget
20:27 qu'on a connu, dont on parlait
20:29 les uns et les autres tout à l'heure,
20:31 il s'est arrêté en 1993.
20:33 Et puis ensuite, il y a eu
20:35 des tentatives de relance, il y en a eu plusieurs,
20:37 qui n'ont jamais duré bien longtemps.
20:39 Elles ont souvent pas dépassé
20:41 les deux ans. Et dans
20:43 ces tentatives de relance,
20:45 le magazine est devenu mensuel,
20:47 trimestriel.
20:49 Il y avait
20:51 parfois
20:53 des choses qui me plaisaient plus ou moins.
20:55 Et donc en fait,
20:57 de manière assez naturelle,
20:59 quand
21:01 j'ai vu une tentative
21:03 de relance
21:05 en 2018,
21:07 qui ne me plaisait pas du tout,
21:09 j'ai bien évidemment identifié
21:11 que du coup... - Pourquoi il y avait
21:13 des échecs de relance ?
21:15 - Et comme
21:17 l'humanité à l'époque
21:19 a dû valoriser
21:21 des actifs qui étaient dormants,
21:23 c'est là que j'ai
21:25 pu négocier la licence
21:27 avec eux, et donc je suis très
21:29 heureux aujourd'hui, puisque finalement, c'est une belle aventure,
21:31 ça fait trois ans. - Oui, oui.
21:33 - On vient de changer la forme. - C'est un trimestriel.
21:35 - C'est un trimestriel. On est revenus,
21:37 on écoute beaucoup nos lecteurs,
21:39 évidemment. Donc on vient
21:41 de changer, on a une nouvelle formule pour fêter ces
21:43 trois ans, donc j'invite tous ceux qui
21:45 avaient découvert, il y a trois ans, le numéro
21:47 un, y compris le lecteur,
21:49 auditeur, qui faisait ses remarques
21:51 tout à l'heure sur PIF. - Il est de 66, donc...
21:53 - Il va retrouver du coup le journal des jeux,
21:55 qui était quelque chose de... - Absolument.
21:57 Là, il y a l'ordine à PIF, donc PIF et son gadget.
21:59 - C'était un ordine à
22:01 PIF, c'est en fait une sorte de
22:03 machine à calculer, et
22:05 c'était un gadget d'il y a 50 ans, exactement.
22:07 - Ah oui ? Incroyable !
22:09 - Dans les débuts de la période rouge de PIF,
22:11 une des périodes les plus "nobles"
22:13 de PIF, qui sont les
22:15 très grands succès depuis le gadget,
22:17 puisque ça se vendait à l'époque, c'était chaque
22:19 semaine, et puis ça se vendait entre
22:21 500 000 et 1 million d'exemplaires. - Quel est votre gadget
22:23 inoubliable pour vous ?
22:25 - Les poissoteurs !
22:27 - Les poissoteurs !
22:29 - Comme la plupart des gens, les poissoteurs.
22:31 - Notre matriète de Proust. - Ça a été incroyable,
22:33 on les avait tous,
22:35 on les avait dans la main, et puis tout d'un coup,
22:37 quand la chaleur arrivait, ça sautait partout.
22:39 - Un auditeur me dit surtout
22:41 que les normes pour les gadgets ont dû changer,
22:43 on ne pourrait plus vendre les poissoteurs de nos jours.
22:45 - Oui, c'est un vrai sujet aujourd'hui.
22:47 En même temps, c'est inusible.
22:49 Donc, c'est pas tout à fait la même chose que
22:51 la défense des animaux classiques, mais c'est vrai
22:53 que les normes ont changé.
22:55 Y compris d'ailleurs,
22:57 de temps en temps, on a des
22:59 auditeurs et des lecteurs nostalgiques
23:01 qui nous disent "mais quand est-ce que vous revenez au plastique ?
23:03 Que vous nous remettez les..."
23:05 Et en fait...
23:07 - J'ai une petite boîte où je faisais disparaître une pièce,
23:09 je fermais la boîte,
23:11 et puis bim, il n'y avait plus la pièce.
23:13 J'adorais.
23:15 - On a ressorti ce gadget.
23:17 C'était il n'y a pas très longtemps,
23:19 d'ailleurs.
23:21 On a un magicien, en fait,
23:23 qui s'appelle Dan le magicien, qui travaille avec nous
23:25 des gadgets et des tours de magie,
23:27 et on a réadapté en carton
23:29 solide cette petite boîte
23:31 qui était en plastique à l'époque.
23:33 Et ça a fait le bonheur de nos lecteurs.
23:35 Et on essaye
23:37 comme ça souvent de faire des petits
23:39 clins d'yeux à des gadgets.
23:41 - Des gadgets anciens.
23:43 - Voilà, anciens, en essayant de les réadapter.
23:45 Là, l'ordinatif, par exemple, ce qui change,
23:47 c'est un peu le visuel.
23:49 Parce que le visuel de l'ancien,
23:51 on le retrouve d'ailleurs dans le magazine,
23:53 aussi, mais il était un peu...
23:55 Voilà, il était plus adapté
23:57 à aujourd'hui, puis vous savez,
23:59 les goûts des enfants ont changé.
24:01 Mais ce qui est important, c'est que ce gadget,
24:03 l'ordinatif, il ne vient pas là comme ça.
24:05 Il y a
24:07 une femme formidable, qui s'appelle
24:09 Nathalie Sayac,
24:11 qui est une professeure
24:13 d'université, qui est une chercheuse,
24:15 qui travaille beaucoup sur les maths chez les enfants.
24:17 Elle a écrit notamment sur
24:19 les petites filles de 7 ans et les maths.
24:21 Vous voyez, c'est très pointu. Elle a sorti
24:23 des livres.
24:25 Et donc, elle accompagne ce magazine,
24:27 spécial maths, en fait, avec des
24:29 problèmes de maths
24:31 qui sont posés aux enfants, mais de manière ludique.
24:33 - Ludique, oui. - Et puis, cet ordinateur,
24:35 il permet à un moment où tous les
24:37 enfants ont des smartphones,
24:39 et puis ils ne savent même plus finalement comment on fait
24:41 les calculs, les divisions, les multiplications,
24:43 les soustractions. Et là,
24:45 grâce à cet ordinateur,
24:47 ils peuvent redécouvrir
24:49 finalement ce cheminement
24:51 du calcul. Donc, c'est
24:53 un peu l'objectif que nous nous fixons.
24:55 C'est-à-dire que, par exemple,
24:57 quand
24:59 Pesquet
25:01 était,
25:03 vous savez, dans l'ISS,
25:05 avec le CNRS,
25:07 il avait emmené
25:09 notamment un blog.
25:11 Je ne sais pas si vous le souviez. - Oui, c'était pour le faire
25:13 évoluer. - Et il y avait
25:15 tout d'un coup
25:17 une sorte de commerce du blog qui s'est développé
25:19 sur Internet, avec des gens
25:21 qui vendaient très cher d'ailleurs des blogs.
25:23 Et nous, on a, à l'intérieur du magazine,
25:25 avec une chercheuse du CNRS,
25:27 fait un dossier où elle expliquait
25:29 comment trouver son propre
25:31 blog dans la forêt,
25:33 comment le faire naître chez soi.
25:35 Et
25:37 c'est amusant parce que c'est ce qui nous a
25:39 donné l'idée ensuite
25:41 d'un très gros projet qu'on est en train de monter
25:43 qui s'appelle Alpha Science, avec
25:45 beaucoup d'acteurs, de l'immersive,
25:47 de... - Oui, parce qu'il faut s'adapter.
25:49 Vous avez développé aussi des vidéos,
25:51 il y a des trucs... - Oui, et puis il y a toujours eu de la science
25:53 dans Pif Gadget. - Toujours.
25:55 C'est vraiment l'ADN de Pif, et on veut renouer
25:57 avec ça pour une raison simple, c'est que
25:59 vous savez, on est dans un pays aujourd'hui
26:01 où les jeunes
26:03 ne se tournent plus, malheureusement,
26:05 vers l'innovation et la science.
26:07 Et c'est une des problématiques terribles pour
26:09 la relance de notre industrie, puisque toutes les
26:11 industries françaises aujourd'hui
26:13 ont un mal de chien,
26:15 pour ne pas dire de pif,
26:17 à trouver des
26:19 ingénieurs et
26:21 des gens, des techniciens
26:23 de l'innovation. Et donc,
26:25 on se fixe comme mission d'essayer,
26:27 comme c'était le cas dans les années 80,
26:29 de réintéresser toute une
26:31 nouvelle génération à ces métiers.
26:33 Et c'est un beau challenge.
26:35 Et donc, par exemple,
26:37 on avait, quand il y a eu la Coupe du monde de rugby,
26:39 c'était le numéro précédent,
26:41 on a Antoine Dubon qui s'est prêté
26:43 au jeu
26:45 avec nous sur le
26:47 rugby et la science, et un professeur
26:49 de polytechnique,
26:51 il s'appelle le professeur Jérôme Pérez,
26:53 qui est un astrophysicien très
26:55 connu, qui avait fait des travaux sur rugby et science.
26:57 Et sur notamment le
26:59 coup de pied du rugby, la trajectoire du ballon.
27:01 - Ah comment !
27:03 - Il y a un auditeur qui me dit "ça m'a donné le goût de la science
27:05 et c'est vrai que ça m'a permis, ça a permis
27:07 ma vocation d'ingénieur". C'est fou.
27:09 On va marquer une pause.
27:11 - Il y a des pages télé aussi.
27:13 - On va marquer une pause, on se retrouve dans un instant.
27:15 - Sud Radio,
27:17 le 10h midi média.
27:19 Valérie Expert,
27:21 Gilles Ansemo, Sud Radio,
27:23 le supplément média.
27:25 - Le supplément média, alors on a gardé Frédéric Lefebvre
27:27 avec nous, il y a une tonne de questions Frédéric,
27:29 sur Pif Gadget.
27:31 - Pif ne laisse pas indifférent. - Non, il ne laisse pas indifférent.
27:33 Donc il y a, je le disais,
27:35 les aventures, le Pif vintage,
27:37 là vous allez retrouver le dessin
27:39 original. - Il est en kiosque.
27:41 - Il est en kiosque, il y a le hors-série dans lequel
27:43 il y avait l'interview d'Emmanuel Macron.
27:45 - On peut le trouver sur le site, puisqu'il n'est plus en kiosque.
27:47 C'était celui pour qui a fêté
27:49 les 75 ans en mars dernier.
27:51 Il y a un hors-série spécial Arnal qui
27:53 arrive là. - Vous imaginez ?
27:55 - Et puis il y a la pochette surprise.
27:57 - Ça tout le monde adore. - Alors il y a quoi ?
27:59 - Il y a plein de choses. Par définition, c'est une pochette surprise.
28:01 Donc au dos, il y a
28:03 un exemple de tout ce qui peut y avoir
28:05 dans la pochette surprise. - Un des gloops d'or
28:07 avec des super-lots, un ou plusieurs Pif vintage.
28:09 - Il y a beaucoup de choses.
28:11 - C'est toujours d'une valeur d'environ 30 euros
28:13 et c'est en vente à 11,90.
28:15 C'est sur le site pifgadget.fr.
28:17 - Vous auriez imaginé
28:19 une telle déflagration
28:21 de l'interview d'Emmanuel Macron
28:23 en disant "Pif Gadget, mais alors là
28:25 c'est quand même une interview
28:27 du bas du bas".
28:29 C'était ça quand même, c'était très violent.
28:31 - C'était violent,
28:33 mais vous savez, on est dans un
28:35 monde où la polémique
28:37 et
28:39 ce qui est assez intéressant, c'est qu'en fait
28:41 Emmanuel Macron a plusieurs
28:43 reprises à donner des interviews
28:45 sur des radios
28:47 avec des jeunes lecteurs
28:49 de presse enfants.
28:51 Mais le fait qu'on mélange
28:53 Emmanuel Macron
28:55 et Pif, qui est un...
28:57 - Explosif. - Voilà, ça a créé cette explosion.
28:59 Mais c'était plutôt amusant
29:01 finalement, ça a fait sourire beaucoup.
29:03 - Et puis ça a fait parler de Pif.
29:05 - D'abord ça a fait parler de Pif, ça a fait sourire nos lecteurs.
29:07 Et puis il était en bonne compagnie,
29:09 parce qu'il y avait Fabien Guay, le sénateur
29:11 communiste rédacteur en chef de l'Humanité,
29:13 qui était interviewé dans le même magazine.
29:15 - Alors, nous a rejoint Marion Joseph.
29:17 Bonjour, vous êtes rédactrice en chef
29:19 du magazine Astrapi. Donc on reste
29:21 dans la presse jeunesse.
29:23 - Avec le groupe Bayard.
29:25 - Avec le groupe Bayard, évidemment.
29:27 Et puis beaucoup de choses,
29:29 justement on parlait de
29:31 science et de réintéresser
29:33 les enfants à la science. Astrapi,
29:35 ça parle beaucoup aussi de
29:37 science de nature. Mais là, vous vous êtes intéressé à l'information,
29:39 en particulier avec
29:41 nos amis
29:43 de France Info TV,
29:45 et avec nos amis de France Info tout court.
29:47 "J'apprends l'info", un grand programme d'éducation
29:49 à l'information, à destination des scolaires.
29:51 Il y a une opération
29:53 "Tu dis stop" contre le harcèlement.
29:55 Racontez-nous un petit peu comment
29:57 Astrapi s'est engagé dans
29:59 cette voie-là.
30:01 - Alors, Astrapi et Bayard Jeunesse,
30:03 l'éducation aux médias,
30:05 ça fait partie de nos fondamentaux.
30:07 Et évidemment,
30:09 de plus en plus,
30:11 étant donné
30:13 la masse d'informations auxquelles
30:15 les enfants sont confrontés.
30:17 On pourrait un peu parler de
30:19 "jungle d'info".
30:21 Et nous, on a toujours pensé,
30:23 et on pense encore plus maintenant,
30:25 qu'il n'y a pas d'âge pour décrypter
30:27 l'info auprès des enfants.
30:29 La question, c'est la façon dont on va leur en parler.
30:31 - Alors comment on fait pour ne pas être rébarbatif
30:33 et pour justement
30:35 leur donner envie
30:37 ou leur faire comprendre
30:39 qu'il y a des choses à comprendre, justement ?
30:41 - Alors, en fait,
30:43 Astrapi et France Info, on a un podcast qui s'appelle
30:45 "Salut l'info", c'est un podcast hebdomadaire
30:47 qui est aussi derrière le programme
30:49 "À destination des classes, j'apprends l'info"
30:51 qui a été lancé.
30:53 Et donc, ce podcast hebdo,
30:55 il accompagne les enfants dans leur actualité.
30:57 C'est vraiment l'actualité à hauteur d'enfant.
30:59 - C'est quoi l'actualité à hauteur d'enfant ?
31:01 - Pour nous, l'actualité à hauteur d'enfant,
31:03 il y a, on va dire,
31:05 il y a deux grandes dimensions.
31:07 Il y a une première dimension qui est de les aider
31:09 à comprendre, en fait, les mots qu'ils vont entendre,
31:11 même les polémiques, vous en parlez à l'instant,
31:13 qu'ils peuvent entendre
31:15 sans forcément s'y retrouver.
31:17 Donc, les mots de l'actu,
31:19 on voit, par exemple,
31:21 sur les
31:23 différentes guerres, malheureusement,
31:25 qui ont lieu en ce moment, qu'elles arrivent
31:27 dans les cours de récré,
31:29 qu'il y a beaucoup d'échanges
31:31 autour de l'Ukraine,
31:33 autour du Moyen-Orient, etc.
31:35 Mais ça va être transformé,
31:37 ça va être des petites bribes, comme ça, à droite, à gauche,
31:39 t'es pour la Russie ou t'es pour l'Ukraine ?
31:41 - Pas que les deux.
31:43 - C'est comme ça que ça se passe concrètement.
31:45 Donc, on va leur donner des billes pour essayer de comprendre
31:47 les mots. Par exemple, cette semaine,
31:49 dans un autre registre, on leur explique tout simplement
31:51 à quoi sert un Premier ministre.
31:53 Donc, il y a cette tension-là.
31:55 Et puis, l'actualité à hauteur d'enfants,
31:57 c'est toute l'actualité des enfants.
31:59 Donc, ça peut être aussi, la semaine dernière, on avait un dossier
32:01 sur comment la galette des rois,
32:03 l'histoire de la fève, etc.
32:05 Et le principe, c'est que dans un même épisode,
32:07 on va les ouvrir à différentes dimensions
32:09 parce que tout ça, c'est leur actualité.
32:11 Nous, on ne voit pas d'opposition à leur expliquer
32:13 à quoi sert un Premier ministre.
32:15 Parce qu'il y a toujours un enfant qui commande l'actualité
32:17 avec nous dans le podcast.
32:19 Et il y a aussi des blagues
32:21 d'enfants que les enfants laissent sur nos répondeurs.
32:23 Ils sont tout contents quand ils entendent leur blague.
32:25 Et nous, on ne voit aucune opposition entre les deux.
32:27 Et les enfants non plus n'en voient pas.
32:29 Et c'est ce qui permet, pour répondre précisément à votre question,
32:31 qu'ils aient envie d'écouter
32:33 et qu'ils y trouvent leur compte à différents niveaux.
32:35 - Est-ce qu'ils ne sont pas devenus des mini-adultes,
32:37 les enfants, aujourd'hui ?
32:39 Par rapport à notre époque, on était peut-être plus innocents,
32:41 on s'amusait plus.
32:43 Est-ce qu'on n'en a pas fait, des mini-adultes ?
32:45 - Non, je ne dirais pas ça.
32:47 Parce que nous, Airstrapi, qui est un magazine,
32:49 on l'appelle justement le magazine copain,
32:51 ou le magazine qui se lit avec la tête et les mains.
32:53 Et c'est le cas,
32:55 parce qu'il y a beaucoup de jeux,
32:57 de maquettes, etc.
32:59 pour aller apprendre autour de la science, de l'histoire, de la nature, etc.
33:01 Et là, on parle complètement à l'enfant
33:03 dans ce qu'il est, ce qu'il a toujours été,
33:05 à savoir justement, vous parlez de cette capacité d'émerveillement,
33:07 vous parliez de...
33:09 Tout ça, c'est vraiment important.
33:11 Et ça n'a pas, à mon sens, changé.
33:13 Et nous, on est beaucoup dans les écoles,
33:15 et on continue à observer cette capacité d'émerveillement,
33:17 de s'amuser, d'humour, etc.
33:19 Et comme je vous disais, c'est pas du tout incompatible pour nous,
33:21 avec le fait justement de leur donner des billes
33:23 pour comprendre la jungle d'infos
33:25 dans laquelle ils doivent se débrouiller.
33:27 - Il y a un auditeur qui me dit "on a besoin de tous ces médias jeunesse
33:29 au lieu des tablettes".
33:31 Et c'est vrai qu'en même temps, je pense à Frédéric Lefebvre,
33:33 et à vous, vous développez avec des médias.
33:35 C'est-à-dire que le papier, aujourd'hui, ne se suffit peut-être pas.
33:39 Peut-être un mot, Frédéric, là-dessus ?
33:41 - Oui, c'est sûr.
33:43 Le papier est seul, d'abord, n'est plus adapté
33:45 au mode de consommation
33:47 de la presse et des médias.
33:49 Pas plus chez les adultes que chez les enfants, d'ailleurs.
33:51 Et puis, de surcroît,
33:53 c'est une presse qui a vécu beaucoup de difficultés,
33:55 la presse papier, puisque
33:57 entre la crise de l'énergie,
33:59 la crise du papier
34:01 due à tous les événements qu'on connaît,
34:03 la guerre,
34:05 toute la presse a connu
34:07 des périodes difficiles.
34:09 Donc c'est presque vital,
34:11 à la fois parce que ça correspond
34:13 au mode de consommation d'aujourd'hui,
34:15 et donc aux attentes de nos lecteurs,
34:17 et en même temps parce que, économiquement,
34:19 c'est essentiel
34:21 de rentrer dans des logiques 360.
34:23 Et en fait, ce qui est passionnant,
34:25 et je rebondis un peu
34:27 sur ce que vous disiez à l'instant,
34:29 c'est essentiel, aujourd'hui,
34:31 d'armer les enfants à affronter
34:33 ce que, malheureusement,
34:35 y compris les adultes,
34:37 ont du mal à affronter,
34:39 c'est cette désinformation permanente qu'on peut avoir
34:41 sur les réseaux sociaux, avec du complotisme,
34:43 et donc c'est vraiment
34:45 faire œuvre utile
34:47 quand on s'adresse aux jeunes enfants,
34:49 je sais pas, à Strapi,
34:51 j'ai lu à Strapi aussi quand j'étais enfant,
34:53 - Oui, beaucoup d'auditeurs comme Pif nous disent "Ah, j'allais à la bibliothèque pour le lire !"
34:55 - Non, j'ai plus en mémoire, à Strapi,
34:57 c'était quel âge en fait ? - 7-11 ans.
34:59 - 7-11 ans, voilà. Et donc,
35:01 et au Cap-Li, c'est la tranche d'après. - Tout à fait, exactement.
35:03 - Et donc en fait, ce qui est
35:05 amusant, nous, par exemple, dans l'interview
35:07 qu'ont fait nos petits journalistes,
35:09 puisque c'est comme ça qu'on les appelle, nos jeunes lecteurs,
35:11 dans l'interview qui a été faite
35:13 du président de la République, ça allait de 7
35:15 à 17 ans.
35:17 Et ils étaient tous
35:19 ensemble, et ils posaient des questions.
35:21 Et ce qui est assez frappant, c'est que quand
35:23 on parlait de la polémique, mais une des raisons
35:25 pour lesquelles il y a eu une polémique,
35:27 c'est que la presse a voulu en faire une polémique,
35:29 les médias ont voulu en faire une polémique.
35:31 L'AFP a sorti une dépêche, qui était une question
35:33 d'ailleurs d'une jeune
35:35 fille de 13 ou 14 ans,
35:37 sur
35:39 la réforme des retraites.
35:41 Et du coup,
35:43 l'ensemble de la presse a traité cette information
35:45 pas du tout comme si c'était une question
35:47 d'une enfant de 13 ans, mais
35:49 comme si finalement,
35:51 une enfant avait eu le courage, il y a eu des éditos
35:53 d'ailleurs assez amusants,
35:55 y compris dans la presse communiste,
35:57 qui disait,
35:59 il a fallu qu'il y ait PIF et une lectrice de
36:01 PIF de 13 ans, pour que
36:03 enfin, quelqu'un
36:05 se posait la question au président de la République.
36:07 Donc c'est...
36:09 On vit dans un monde
36:11 qui de toute façon rend indispensable
36:13 cette éducation
36:15 des enfants à
36:17 la presse, aux journaux, aux médias,
36:19 à la télé, à décrypter
36:21 l'information. - Marion Joseph.
36:23 - Tout à fait, et pour répondre à votre
36:25 question sur le... - La diversification.
36:27 - La diversification,
36:29 évidemment, pour armer
36:31 les enfants face à tout ça,
36:33 les deux sont complémentaires pour nous,
36:35 c'est-à-dire, Bayard Jeunesse, aujourd'hui,
36:37 c'est quand même un nombre
36:39 impressionnant de lecteurs, plus de 6 millions
36:41 par... - Ça continue, il n'y a pas de...
36:43 - Nobuyag Magazine résiste
36:45 très bien, Astrapi
36:47 résiste très bien,
36:49 notamment parce que, pour donner un exemple
36:51 concret de complémentarité, pour construire
36:53 une maquette de Châteaufort,
36:55 ou pour faire un petit livret d'écriture autour de l'histoire
36:57 de l'écriture, comme on fait dans notre numéro en kiosque
36:59 cette semaine, là le papier, voilà, c'est
37:01 indispensable, pour aller
37:03 les aider de façon
37:05 hebdomadaire à décrypter
37:07 l'info, eh bien, le podcast
37:09 et le numérique, bon, en l'occurrence,
37:11 là, c'est pas de l'écran, mais voilà, c'est indispensable
37:13 aussi, donc nous aussi, on est dans cette logique, évidemment,
37:15 de complémentarité. - Est-ce que vous arrivez à pénétrer
37:17 les lignes jeunes qui ne lisent
37:19 pas forcément, je parle pas forcément
37:21 des banlieues, mais des gens qui n'ont pas forcément
37:23 d'argent, est-ce qu'il y a une certaine
37:25 élite qui lise Astrapi, ou
37:27 finalement, vous arrivez à atteindre
37:29 des couches sociales
37:31 où la lecture n'est peut-être pas
37:33 dans le foyer familial, vous comprenez ma question ?
37:35 - Oui, tout à fait, bien sûr, et c'est une de nos
37:37 préoccupations, évidemment, alors on est très très
37:39 très très présent dans tout
37:41 ce qui est dans les médiathèques, dans les
37:43 écoles, on intervient nous aussi
37:45 beaucoup pour faire de l'éducation aux médias
37:47 dans les écoles,
37:49 donc voilà, donc, bien sûr,
37:51 on touche un large
37:53 public, et puis par le
37:55 podcast aussi, et là, donc vous parlez du programme
37:57 - Oui, il y a le télé
37:59 - Tu dis stop ? - Non, non, tu prends l'info
38:01 - C'est un programme
38:03 à destination des classes
38:05 avec des webinaires
38:07 - Il y a plus de 40 000 enfants
38:09 - Plus de 40 000 enfants, effectivement
38:11 la semaine dernière, jeudi dernier
38:13 qui étaient en ligne pour suivre
38:15 un webinaire justement, alors là c'était sur les super
38:17 pouvoirs des images, en l'occurrence pour Astrapi
38:19 donc apprendre un petit peu à voir comment,
38:21 ils avaient un grand quiz en ligne, donc toutes les classes
38:23 il y avait du monde
38:25 en présentiel et puis aussi dans les classes
38:27 essayer de voir par exemple comment une photo
38:29 d'une vache avec des cornes énormes
38:31 ça peut être vrai
38:33 parce qu'il y a des choses parfois incroyables
38:35 mais vraies, et puis par contre
38:37 une photo d'Emmanuel Macron, je prends cet exemple
38:39 il y en avait d'autres dans le webinaire mais parce que beaucoup de gens
38:41 le connaissent, Emmanuel Macron en train de
38:43 s'occuper avec son gilet
38:45 des poubelles, évidemment
38:47 c'est pas possible, et donc du coup
38:49 c'est vraiment les aider, et ça c'est très important
38:51 pour nous aussi, à identifier ce qui se dit
38:53 et c'est pas leur dire ce qui est, enfin c'est aussi
38:55 leur donner des infos
38:57 vérifier, etc. Mais c'est aussi leur expliquer
38:59 comment, d'où vient l'info
39:01 il y a aussi, on parlait
39:03 de science tout à l'heure, un grand effort à faire par rapport
39:05 à la science, et leur expliquer
39:07 d'où ça vient la science, pourquoi en fait
39:09 quand on croit un scientifique, pourquoi on le croit
39:11 en fait, comment tout ça, ça se construit
39:13 et puis leur apprendre les bons réflexes
39:15 à avoir face à l'info, c'est-à-dire
39:17 est-ce que ça c'est possible
39:19 si je suis pas sûre, je partage pas
39:21 voilà, tout ça
39:23 parfois même pour nous c'est compliqué
39:25 c'est compliqué, vous parlez de mini-adultes
39:27 mais en fait du coup, c'est essayer de façon ludique
39:29 d'éveiller, de faire
39:31 des petites étincelles, qui font que peut-être face à
39:33 une information, plus tard
39:35 ou dès maintenant, ils vont avoir les bons réflexes
39:37 la campagne du "Dstop" elle est importante
39:39 aussi, sur toutes les chaînes
39:41 de télé, à partir de la semaine prochaine
39:43 oui, évidemment c'est important
39:45 un des grands piliers
39:47 de Bayard Jeunesse, c'est la prévention
39:49 et notamment sur ce
39:51 sujet-là, des violences sexuelles
39:53 donc on a déjà fait 3 livrets
39:55 pour les différentes tranches d'âge
39:57 autour de ça, et à chaque fois c'est pareil
39:59 c'est à hauteur d'enfant, c'est-à-dire
40:01 l'idée, évidemment on fait ça avec des psychologues
40:03 voilà, de savoir
40:05 comment aborder ces sujets avec eux
40:07 pour qu'ils puissent, si malheureusement
40:09 ils sont confrontés, ou des amis, etc
40:11 avoir encore une fois les bons réflexes
40:13 c'est le 116, c'est ça ?
40:15 pardon ? il y a un téléphone qui est
40:17 mis en place à l'occasion de cette campagne
40:19 je connais sans cesse
40:21 je le dirai demain, je vérifierai
40:23 la presse jeunesse est importante
40:25 même dès le premier âge
40:27 vous avez aussi des numéros
40:29 c'est lequel chez vous ?
40:31 le...
40:33 on commence par popy ?
40:35 mais mettez très vite des journaux dans les mains
40:37 de vos enfants, des petits, ça les incite
40:39 à lire
40:41 et à toucher le papier
40:43 et des BD
40:45 c'est vrai
40:47 on est aujourd'hui sur
40:49 on a 84 pages
40:51 on a plus de 44 pages de BD
40:53 avec quelques rééditions bien sûr
40:55 mais beaucoup de nouveaux auteurs
40:57 et parfois d'ailleurs des auteurs
40:59 qui émergent, parfois très très jeunes
41:01 qui émergent sur les réseaux sociaux
41:03 sur Instagram
41:05 à qui on donne leur chance
41:07 et donc c'est
41:09 ce bouillonnement en fait
41:11 qu'on voit dans la presse jeunesse
41:13 que finalement on ne retrouve pas toujours
41:15 je suis un grand lecteur de presse
41:17 qu'on ne retrouve pas toujours ou plus toujours
41:19 dans la presse adulte et pourtant
41:21 cherchez l'erreur, il y a une presse qui est
41:23 considérablement aidée par les pouvoirs publics
41:25 qui est soi-disant la presse politique
41:27 d'opinion, d'information
41:29 et une presse qui elle
41:31 ne reçoit absolument aucune aide
41:33 qui est la presse jeunesse
41:35 et quand on voit l'utilité aujourd'hui de la presse jeunesse
41:37 y compris d'ailleurs sur
41:39 la question de l'information
41:41 de l'éducation à la formation
41:43 je pense que ça fait partie des grands chantiers
41:45 qui devraient être mis sur la table
41:47 - Et je vous rejoins sur la BD
41:49 en tout cas toute forme de lecture
41:51 vous parliez, vous disiez on commence par Popy
41:53 on va finir, enfin on va finir pour ce qui est de la jeunesse
41:55 par Fosfor
41:57 à tous les âges
41:59 du moment qu'on va découvrir le plaisir
42:01 de cette lecture
42:03 - L'intérêt de la lecture, de la découverte
42:05 - Et le cinéma
42:07 Virginie Ferrand
42:09 nos petits journalistes
42:11 vous l'avez vu et les gens peuvent le voir
42:13 sur pifgadget.fr
42:15 nos petits journalistes ont interviewé Virginie Ferrand
42:17 et le réalisateur de Kina Ayouk
42:19 Renard de la banquise
42:21 et franchement pour ceux qui ne l'ont pas vu, quel que soit leur âge
42:23 surtout l'étrange d'âge
42:25 dont nous parlions tout à l'heure, c'est à dire
42:27 les 7-15 ans on va dire
42:29 mais courez voir ce film qui est absolument magnifique
42:31 - On va conseiller aussi
42:33 - Vous m'abonnerez à Popy
42:35 - Une grand-mère me dit le meilleur cadeau des grand-mères
42:37 un strapi et un lien super
42:39 c'est la meilleure conclusion
42:41 un strapi et puis
42:43 et donc
42:45 Frédéric Lefèvre avec Pif Gadget
42:47 trimestriel, on espère que ça reviendra
42:49 plus régulièrement
42:51 - On a des projets qui pourraient devenir 15 hommes à dire
42:53 - Merci à vous
42:55 tout de suite les débats
42:57 - Parlons vrai
42:59 Parlons vrai !
43:01 A tous ceux qui mettent toujours 2 tranches de raclette par poêlon.

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