Avec Laurent Gerra
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NewsTranscription
00:00Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Laurent Gérard.
00:09Ravie de vous recevoir ce matin.
00:12On va parler de votre tournée, votre tournée en toute la France.
00:16Et puis vous êtes à Paris pendant 6 semaines, très exactement, à partir du 27 novembre.
00:22Vous serez au Casino de Paris, 27 novembre ou 4 janvier.
00:27Et puis vous y êtes depuis le 18 mai en fait, en tournée, c'est ça ?
00:31Oui, c'est ça.
00:32Vous avez fait toute la France ?
00:33Oui, pas toute, non non, on distille un petit peu, mais c'est vrai que c'est agréable de retrouver le public.
00:38Oui, vous étiez arrêté pendant combien de temps ?
00:41Ce n'était pas de mon fait, on s'est arrêté 2 ans, moi je voulais continuer.
00:45J'avais des fourmis dans les jambes, j'avais hâte, j'avais hâte de mettre en marche la glande à venin.
00:50Ça veut dire que des fois il y a des producteurs qui ne vous suivent pas, c'est devenu compliqué pour vous produire ?
00:56Non, non, c'est qu'il y a beaucoup de monde sur les routes aussi, donc il faut anticiper.
01:01C'est le problème de salles en fait, c'est ça ?
01:03Oui, c'est la disponibilité de salles, mais en anticipant on peut se débrouiller.
01:08En tout cas je suis ravi de retrouver le public, il se passe quelque chose et je suis vraiment content.
01:14J'ai trouvé mon jouet.
01:16C'est très bien, on va parler de ce spectacle, des nouvelles voix également.
01:21Et vous emmenez tout le décor, parce que pour nos auditeurs qui n'ont pas encore vu le spectacle,
01:25vous êtes dans une cuisine, mais une vraie grande cuisine, et tout le décor est emmené en province ?
01:30Oui, bien sûr, c'est Stéphanie Jarre qui a fait le décor.
01:33Il est magnifique !
01:35J'ai des casseroles, quand Sarko arrive, je lui dis est-ce que vous pouvez m'enlever ça s'il vous plaît ?
01:41Et puis ce qui est incroyable dans votre spectacle, c'est qu'il y a une vraie interactivité,
01:45vous avez un grand écran derrière, au-dessus de la cuisine, et vous jouez beaucoup avec.
01:49Je trouve que c'est un des spectacles les plus modernes que j'ai vus.
01:55Je ne suis pas très technologique.
01:59D'habitude c'est un orchestre.
02:01Il y a toujours l'orchestre.
02:03Il y a toujours cinq musiciens, trois étoiles, qui sont bien cuisinés.
02:11Mais vous comprenez ce que je veux dire ?
02:13Là il y a une pointe d'interaction.
02:15Oui, et puis j'ai pas mal d'amis qui sont intervenus en vidéo.
02:18Michel Drucker, Jean Reno, Guy Savoie, Les Bodins, Eddy, Michel.
02:24C'est votre grand copain, puis on rappelle qu'on vous voit régulièrement.
02:27Maintenant vous faites l'acteur, vous faites le comédien avec Eddy,
02:31qui est franchement allé le voir sur le replay de France Télévisions,
02:34parce que c'était très très réussi.
02:36Ça a cartonné d'ailleurs.
02:38Sur un sujet pas facile.
02:40D'un père qui est accusé d'inceste avec sa fille.
02:43Et de l'avoir tué.
02:45Et le village se met contre lui.
02:47Et puis M. Eddy en curé.
02:49Oui, qui est mon seul ami.
02:51Qui est votre seul ami.
02:52À chaque fois c'est un carton d'audience.
02:54Que ce soit sur France 3 ou sur France 2,
02:56à chaque fois que vous êtes dans un téléfilm,
02:58il faut noter que ça marche très bien.
03:00Faut se faire rare, faut pas en faire trop.
03:02Vous allez en faire ?
03:03Oui, je retourne Noir comme neige au mois de janvier.
03:07Et puis j'en ai un projet avec Pierre Arditi.
03:09Ah génial.
03:10Le spectacle en tout cas s'appelle
03:12Laurent Gérard se mettre à table.
03:14C'est toujours autour de la table.
03:16Oui.
03:17C'est curieux.
03:18C'est là que toutes les décisions se prennent.
03:19Absolument.
03:20M. Valéry.
03:21Ça peut arriver.
03:22On va passer au zapping.
03:28Sébastien Zeuil n'y aurait pas de table.
03:30On l'a entendu dans le journal.
03:32Nos agriculteurs sont en colère.
03:34Ils manifestent dans toute la France.
03:36Dimanche, le 20h de France 2,
03:38suivez les préparatifs Valéry.
03:40Les manifestations agricoles se multiplient
03:42ces dernières heures contre le traité de libre-échange
03:44entre l'Union Européenne et le Mercosur,
03:46les pays d'Amérique du Sud.
03:48À Châteaurenard ce matin,
03:49des agriculteurs des Bouches-du-Rhône
03:50ont déversé du fumier devant ce centre des impôts.
03:53Un moyen pour eux de dénoncer l'inaction de l'État
03:55face à cet accord commercial qu'ils jugent inacceptable.
03:58Sur le Mercosur,
03:59qui va être signé très prochainement,
04:01de dire que nous on est opposés.
04:03Autre mobilisation,
04:04même inquiétude dans le Tarn,
04:05sur ce rond-point à Castres.
04:07Ici, les agriculteurs dénoncent la concurrence déloyale
04:10qu'impliquerait un tel accord.
04:12On est contre le fait que l'agriculture
04:15soit une monnaie d'échange pour envoyer des voitures
04:17ou des rafales dans ces pays.
04:19Et en contrepartie,
04:20on nous envoie de la viande bovine,
04:23des stocks de miel important, du soja,
04:26qui ne respectent pas nos normes.
04:30C'est l'Europe ?
04:31Oui.
04:32Donc Macron dit qu'il est contre cet accord,
04:35mais il est un petit peu tout seul.
04:37Il dépend de Maastricht.
04:39Vous les comprenez, les agriculteurs ?
04:41Oui, je viens de ce monde.
04:43Mes grands-parents viennent d'une famille de transporteurs,
04:46donc on transportait de l'aliment du bétail, des céréales.
04:49Je suis toujours proche,
04:51parce que j'ai parcouru la France
04:54depuis 35 ans avec mes tournées.
04:56Je vois, il y en a aussi qui sont dans mon public.
04:58Je suis allé au Salon de l'Agriculture,
05:00il y en a qui me disaient,
05:01ça me touchait beaucoup,
05:02on vous écoute le matin dans notre tracteur.
05:04Bien sûr que je suis proche du monde paysan, évidemment.
05:07Sans eux, les paysans, les transporteurs,
05:09tous ces métiers-là,
05:11ce ne sont pas des métiers faciles,
05:13ils souffrent vraiment.
05:14En plus, si on leur fout des normes comme ça,
05:18mais bon, ça c'est l'Europe.
05:19Et vous avez le poireau.
05:20Et j'ai le poireau.
05:21Donc oui, je suis très, très...
05:23Très fier de cette décoration.
05:26L'ordre du mérite agricole.
05:27Parce que c'est aussi défendre des valeurs
05:30de bonnes bouffes, des bons produits.
05:33On a de bons produits en France,
05:34on n'a pas besoin d'importer des trucs
05:36avec des saloperies dedans.
05:38On a ce qu'il faut
05:39et on a les gens qui travaillent pour ça.
05:41Si je vous dis 30 à 29 ?
05:43Ah oui, c'est le match.
05:45Ah bravo !
05:46Le 15 de France a gagné Valérie Fassol,
05:49All Black au Stade de France,
05:51rempli cette fois-ci.
05:52Et devant 7 millions de téléspectateurs,
05:54on se le disait hors antenne,
05:56avec un match très bien filmé par TF1,
05:59avec ce fameux AK.
06:01Mais si cette victoire était due à Fabrice Lucchini ?
06:05Ah que... Mais oui !
06:07Parce que Fabien Galtier...
06:10Je l'ai évidemment choisi pour vous,
06:12parce que vous imitez Fabrice Lucchini,
06:14c'est énorme.
06:15Alors en fait, Fabien Galtier leur passe
06:17des extraits de Fabrice Lucchini
06:20pour les encourager.
06:22Et à un moment, ils en ont un peu marre,
06:25les joueurs, d'entendre Fabrice Lucchini.
06:27Pour le team building.
06:28Pour le team building, il leur fait...
06:31Pour la cohésion de groupe.
06:32Pour la cohésion de groupe, il leur diffuse
06:34du Fabrice Lucchini qui fait
06:36les fables de la Fontaine.
06:38Oui, alors que les footballeurs,
06:40ils écoutent du rap.
06:41Il y a quand même un autre niveau.
06:42Il y a un autre niveau, mais allez bim !
06:45Et les joueurs en ont un peu marre,
06:47il a raconté cette anecdote.
06:49À Monaco, tout d'un coup,
06:51quelqu'un dit,
06:52il y a le grand chef du rugby
06:54qui aimerait bien dire bonjour.
06:56Alors je dis, mais je vais aller le saluer.
06:58Et alors je me lève,
06:59il n'était pas comme ça,
07:00il était très, très rayonnant.
07:01Il me dit, vous savez que
07:02certains soirs, avant les matchs,
07:05je leur mets quelques-uns de vos La Fontaine
07:08et quelques-uns de vos Hugo.
07:10Je dis, vous gagnez ou vous perdez après ?
07:12Et il me dit, on peut gagner.
07:14Et je dis, mais écoutez, puisqu'ils sont là,
07:16je peux vous en faire un ?
07:18Parce que moi, je suis bouleversé
07:19que des sportifs comme ça aiment Victor Hugo.
07:22Alors je dis, braves gens, prenez...
07:24Et là, il y a un black énorme, sublime,
07:26qui a dit, oh non, non, non, on la connaît,
07:28celle-là, parce qu'il voulait bien de l'art,
07:31il voulait bien du Hugo,
07:33mais pas deux fois dans la journée.
07:35C'est énorme.
07:37C'est énorme, c'est hallucinant.
07:39Donc voilà, peut-être, ils ont entendu
07:41du La Fontaine avant d'affronter...
07:43Je commence le spectacle
07:44en faisant Fabrice Luchini.
07:45C'est vrai ?
07:46C'est quoi la première phrase ?
07:48Bria Savarin a dit,
07:49les animaux se repèsent,
07:51l'homme mange seul,
07:52l'homme d'esprit sait manger.
07:54Voilà.
07:55Alors je sais, Laurent Girard,
07:57votre amour immodéré
07:58pour les influenceurs et les bimbos,
08:00je sais, c'est vraiment votre passion.
08:03Il faut dire que parfois,
08:05volontairement, elles peuvent...
08:06Il a fait un sketch, là-dessus,
08:07une chanson sur les influenceurs.
08:09C'est vrai ?
08:10Oui, enfin, je...
08:11Vous en parlez, c'était...
08:12J'en parle deux fois dans le spectacle.
08:13Alors de temps en temps,
08:14ils peuvent vous faire concurrence.
08:16Vous connaissez, Polska
08:17n'en touche pas à mon poste.
08:19Alors Polska, elle est plutôt bien...
08:23C'est une bimbo, on va dire.
08:26Et vous allez voir,
08:27il y a eu une petite confusion.
08:29C'était n'en touche pas à mon poste.
08:31En ce moment, je suis en train de changer.
08:33Je fais beaucoup de naturisme,
08:34donc tout ce qui est dans les montagnes.
08:36C'est pas possible de regarder la télé nue ?
08:38Vous faites du naturisme ?
08:39Dans les montagnes, la semaine dernière,
08:41dans la verdure.
08:42Vous voyez ?
08:43Et ça ne gratouille pas ?
08:44Pourquoi pas ?
08:45Dans la verdure, quand on court.
08:47Elle a dû en parler,
08:48je vais dans la nature.
08:49Oui.
08:51C'est ce que c'est que le naturisme ?
08:53C'est dans la nature ?
08:54Oui, le naturisme, c'est dans la nature.
08:58Le naturisme, c'est le fait de se foutre à poil.
09:00Comment on dit,
09:01être dans la nature, alors ?
09:02Être dans la nature,
09:03se promener.
09:07Je savais que ça vous plait.
09:08C'est rassurant.
09:09C'est rassurant.
09:10C'est rassurant sur le genre humain, oui.
09:12Oh, le pauvre Polska,
09:13c'est parce que c'est le naturisme.
09:15On prend un dictionnaire.
09:16Bon, alors on vous connaît.
09:17Un quoi ?
09:18Un quoi ?
09:19Un balai, oui.
09:22On vous connaît comme imitateur tout terrain.
09:24Aucune voix ne vous résiste.
09:26Mais moi, je pense qu'il y en a une qui vous résiste.
09:29Est-ce que vous savez imiter le dindon ?
09:32Non ?
09:33Après le naturisme ?
09:34Oui, c'est ça.
09:36Sachez qu'il y a eu le championnat
09:38la semaine dernière de France du cri de dindon.
09:40Ça fait glouglou.
09:41Et c'est un Laurent qui a gagné.
09:43Ah.
09:50Oh, mon Dieu.
09:58On a ressenti un peu de profondeur.
10:01Quelque chose de puissant.
10:03C'est Laurent.
10:09C'est à toi, Laurent.
10:11Comment vient la semaine ?
10:13On est vraiment...
10:14Ça redonne fort l'humanité, effectivement.
10:16Mais vous avez senti la profondeur du gagnant ?
10:19Il avait une vraie différence
10:20avec les premiers sons que je vous ai fait entendre.
10:22Non, vous savez pas faire le dindon ?
10:23Tous les dindons sont pas pareils.
10:24Non.
10:25Ben voilà, j'ai trouvé une voix que vous ne savez pas faire.
10:28Ce soir, je sais pas,
10:29quand vous étiez enfant,
10:30si vous regardiez la télé ?
10:31Ah oui.
10:32C'est vrai ?
10:33Vous regardiez Cat's Eyes ?
10:35Oui.
10:36Vous regardiez Cat's Eyes ?
10:38Oui.
10:39Cat's Eyes ?
10:40C'était une série sur France 3.
10:42Trois voleuses.
10:43Non, c'était pas...
10:44Je pense que c'était après.
10:45Oui.
10:46C'est pas la génération.
10:47Non, moi, je regardais Le Manège Enchanté.
10:49C'est vrai ?
10:50Ah oui.
10:51C'est autre chose.
10:52Tournée Coutille, Tournée Cotard.
10:53Les Visiteurs du Mercredi.
10:54Eh oui.
10:55Avec Brock et Schnuck.
10:56Avec Brock et Schnuck.
10:57Ça me dit rien du tout non plus, 4-5.
10:58Brock et Schnuck ?
10:594-5, ça vous le parle pas ?
11:00Non, c'est la série qui a été adaptée par TF1,
11:02qui a eu un vrai succès la semaine dernière.
11:04Et ils ont, évidemment, pour fidéliser les gens,
11:07regardé le même générique.
11:08Enfin, ils l'ont un peu retravaillé.
11:10Et c'est Anne-Sylla qui a chanté le nouveau générique.
11:13On sait pas qui c'est non plus, Anne-Sylla.
11:15Non, non, Valérie.
11:16Non, sûr.
11:17Dans The Voice.
11:18Non, et puis elle est souvent ici.
11:19Elle entend The Voice, Anne-Sylla.
11:21Enfin.
11:22Et c'est elle.
11:23On sait pas qui c'est.
11:24On l'a reçue deux fois, Valérie.
11:25Je sais pas qui c'est.
11:26Non, mais c'est pour Laurent que je dis ça.
11:28Ah oui, c'est ça.
11:29Je vous connais.
11:30Bon, allez-y.
11:31Cat's Eyes.
11:38Ça m'était obligée.
11:40C'est ce soir, on prend une sortie.
11:43Moi, j'aurais préféré que vous nous passiez du Charles Dumont.
11:46On va rendre hommage à Charles Dumont, qui nous a quittés ce matin.
12:00Vous préférez c'est ça, Anne-Sylla ?
12:03Tu l'as spectifiquement.
12:05Non.
12:07Je pense pas qu'il aurait été pour Anne-Sylla, Charles Dumont.
12:11Je sais pas.
12:12Vous l'avez imité, Charles Dumont ?
12:14Oui, je l'ai imité sur RTL.
12:16Je l'avais croisé, d'ailleurs.
12:17J'étais allé voir ses spectacles.
12:18Ça donne quoi, Charles Dumont ?
12:20Ça.
12:21Il est casse-pieds.
12:22Il veut jamais.
12:23Il faut pas demander pour rien.
12:25Il est mort, le pauvre.
12:26Il est mort, le pauvre.
12:27Il a 95 ans, Charles Dumont.
12:28Belle vie, belle vie.
12:29Allez, on se retrouve dans un instant avec Laurent Gérard pour parler de son spectacle.
12:32Laurent Gérard se met à table.
12:35Nos auditeurs sont contents de vous entendre.
12:37Ils disent le métier a peur de votre anti-wokisme.
12:41Je pense qu'effectivement, tous ceux qui sont anti-wok seront contents de voir votre spectacle.
12:46A tout de suite.
12:58L'invité du jour, c'est Laurent Gérard.
13:00On est ravis de le recevoir.
13:01Nos auditeurs aussi, ils vous aiment.
13:03Ils sont contents de vous avoir.
13:04Et j'espère qu'ils viendront au Casino de Paris du 27 novembre.
13:08Donc, c'est mercredi prochain jusqu'au 4 janvier.
13:12Ça, c'est à Paris.
13:13Mais vous êtes en tournée dans toute la France.
13:15Vous avez déjà bien rodé ce spectacle.
13:19Laurent Gérard se met à table avec un décor de restaurant, de cuisine.
13:24Il y a des fourneaux, il y a tout.
13:26C'est incroyable.
13:27Il y a un piano comme en cuisine.
13:28Il y a deux pianos dessus.
13:30L'interruption, vous l'avez dit, il y a eu deux ans d'interruption.
13:33Et le spectacle est entièrement nouveau.
13:37Oui, je dis que c'est nouvelle recette et place signature.
13:40C'est vrai, il y a des nouvelles cartes et place signature.
13:44Il y a des choses qu'on vous réclame.
13:46Par exemple, je fais Zitrone, mais je l'ai adapté parce qu'on me le réclamait.
13:50Vous réclamez Zitrone ?
13:52Oui.
13:54Vu ce que vous commentez, ça aurait pu être Stéphane Bern,
13:59puisque vous commentez la royauté anglaise.
14:02Oui, mais le sketch avait marqué.
14:05Ça me donne l'occasion de parler un peu de la politique internationale,
14:09en tout cas avec des invités un peu internationaux.
14:12Et puis, je fais des petits clins d'œil.
14:15Patrick Sébastien, des petites choses.
14:17Ils sont experts, comme on l'irait bien.
14:19Ils sont Patrick Sébastien.
14:22Je veux mon Patrick Sébastien, absolument.
14:24Il y a Jack Lang qui est là, Sarkozy et Hollande.
14:27Hollande, entièrement muets.
14:29Je le fais comme dans un film muet.
14:30Je suis un fou des films muets.
14:31J'ai vraiment fait avec des panneaux.
14:33Comme dans les films...
14:34Voilà, c'est ça.
14:35Comme dans les films muets.
14:36Oui, et puis surtout, il y a une lumière incroyable.
14:38C'est-à-dire que, pour avoir vu des extraits,
14:41c'est vraiment une lumière où vous êtes en noir et blanc, y compris sur scène.
14:45C'est vraiment très bien fait.
14:48C'est un peu comme l'histoire sans fin qu'on voyait sur TF1.
14:50L'histoire sans parole.
14:52Vous êtes plus professionnel des trucs de 1980.
14:56Oui, de télé.
14:57L'histoire sans parole.
14:58Mais ça ressemble à ça, en fait.
15:00Vous écrivez tout seul ?
15:01Non, non, non.
15:02J'ai beaucoup écrit sur spectacle.
15:04Mais non, non.
15:05Il y a Régis Maillot.
15:07Il y a des textes de Régis Maillot.
15:08Il y a Pascal Fioretto et Stéphane Rose qui...
15:11Qui sont vos auteurs.
15:12Qui sont mes auteurs, à la radio.
15:14Et puis, Jean-Jacques Perroni aussi a même une petite touche de temps en temps.
15:17Une petite touche d'élégance.
15:19C'est ça.
15:20C'est vrai que la grosse structure, j'ai fait de moi.
15:23J'ai eu un petit peu de temps pour le préparer.
15:25J'avais trois heures au départ.
15:26Alors, il y a deux nouvelles voix.
15:28Pascal Praud et Xavier Dumoulin.
15:30Oui, et Castaldi.
15:32Et puis...
15:34Non, encore malade ?
15:35Non, il y en a quelques-unes.
15:36Mais ce n'est pas celles qu'on me réclame le plus.
15:38Parce qu'on ne les connaît pas encore.
15:40Parce que vous ne les avez pas...
15:41Castaldi, ça devient un classique.
15:43Arditi ?
15:44Il y est ou pas ?
15:45Il n'y est pas, Pierre Arditi ?
15:46Je l'intègre, oui.
15:47Oui, parce que vous êtes...
15:48Cet homme est malade.
15:49Cet homme est mal.
15:50Alors, quel est le fil que vous avez tiré sur Pascal Praud ?
15:55Ça me permet de dire des choses sur l'actualité.
15:58Je dis, ça va être d'actualité SNCF.
16:00Après les TGV Inouï, les TGV Ouigo.
16:02La SNCF va-t-elle faire des TGV à l'heure ?
16:08On a vu votre passage sur France 2.
16:12Dans quelle époque ?
16:13Sur le Wauquiz, ça a été un peu repris.
16:15Vous avez été surpris.
16:16Alors, on ne vous regarde pas les réseaux sociaux, j'imagine.
16:19Mais vous avez été surpris de toutes ces reprises,
16:21des critiques qu'il y a pu avoir après cette prise de parole.
16:24Je ne les regarde pas, donc je ne peux pas vous dire.
16:26Parce que moi, je me suis demandé si...
16:28Parce qu'à côté...
16:29Il suffit.
16:30Oui, Xavier Zaouz, c'est Xavier Zaouz à côté de vous.
16:32Xavier Zaouz qui était en train de se décomposer à côté de vous.
16:34Ça, c'est du Kazakhstan, oui.
16:37Vous vous êtes aperçu qu'elle se décomposait à côté de vous,
16:39qu'elle se demandait, mais qui était cette personne ?
16:42Non, non.
16:43Non, vous n'avez pas rendu compte à l'image ?
16:44Non, j'avais une sinusite.
16:45En plus, j'étais un peu dans le coltar.
16:48Et puis, oui, je dis ça, je ne sais pas.
16:50Après, je le dis dans le spectacle, donc je ne vais pas le redire.
16:53Ça ne sert à rien.
16:54Je ne suis pas là pour...
16:55Je suis là pour faire marrer avec ce genre de choses,
16:57pas pour dire, ben, il ne faut pas tout équilibrer.
16:59Oui, mais c'est une conviction.
17:00En revanche, chaque fois que je suis allé sur les réseaux,
17:02donc j'y vais vraiment rarement,
17:04donc ils peuvent s'énerver, je ne lis pas.
17:06Chaque fois que j'ai lu deux, trois trucs,
17:07c'était truffé de faute de français, de faute d'orthographe.
17:11Donc quand on critique, il vaut mieux maîtriser un petit peu la langue.
17:14Vous remarquez une certaine jubilation de vos spectateurs quand ils sont là ?
17:19C'est-à-dire que l'impression qu'il y ait une parole
17:22qui finalement est assez peu entendue aujourd'hui,
17:25et sur l'époque ?
17:28Ben oui, mais je crois qu'ils en ont marre.
17:31Et qu'on dise du mal de ces gens-là à leur place,
17:35ils sont plutôt contents.
17:36Mais moi, je suis content parce que je suis en communion avec eux.
17:39On peut dire des heures, il faut toujours le dire avec le sourire.
17:41Il ne faut jamais arriver en ayant un message à délivrer,
17:44en étant d'art, en disant attention, il faut penser comme je pense.
17:48Non, j'essaye d'équilibrer les vacheries.
17:50Bon, il se trouve que notre époque est quand même bien.
17:52Non, c'est vrai, mais...
17:54Mais plus qu'avant, parce que ça fait un petit...
17:56Vous avez fêté vos 50 ans de carrière il y a peu de temps.
17:59Il ne faut pas aller dans le sens du vent non plus.
18:01C'est-à-dire, il ne faut pas se priver de dire des vacheries.
18:04Mais est-ce que vous êtes aussi libre sur RTL que vous l'êtes sur scène ?
18:08Le dernier espace de liberté, c'est la scène.
18:10Ça, c'est sûr. Mais je suis libre sur RTL.
18:12Je n'ai aucun souci sur RTL.
18:14On a une grande liberté, on dit ce qu'on veut.
18:16Parfois, même les auteurs disent « Tu crois qu'on peut le dire ? »
18:18Je dis « Oui, bien sûr, on va le dire. »
18:19Si on ne le dit pas nous, personne...
18:20Mais ça ne veut pas dire qu'on a la science infuse
18:23et qu'on va dire des vérités comme ça.
18:27Il y a les chansons qu'on ne peut plus chanter.
18:30Absolument.
18:31Parce qu'aujourd'hui, avec justement le wokisme,
18:34le prisme qu'on a...
18:36Le néo-féminisme.
18:37Il y a des choses qu'on ne peut plus dire,
18:39qu'on ne peut plus chanter.
18:40Vous avez vu que la chanson de Johnny Diego,
18:43certaines féministes refusent qu'elle soit chantée.
18:47Ah bon ? Pourquoi ?
18:48Parce que c'est Diego...
18:50Que Diego...
18:51Réquiem pour un fou ?
18:52Non, Réquiem pour un fou. Je me suis trompée en prison.
18:54Réquiem pour un fou parce que je l'aimais, je l'ai tué.
18:57Et donc là, les chansons qu'on ne peut plus chanter, c'est quoi ?
19:00Alors, il y a Misogynie à part, Brassens.
19:01Elle m'emmerde, elle m'emmerde.
19:03Il y a Rouvrez les maisons de Jean-Yann.
19:05Ah oui, oui.
19:06C'est fouilleux.
19:07Il y a...
19:08Formidable.
19:09Tu as fait Montbelle Johnny, j'imagine.
19:11Non, j'ai fait...
19:12Il y a Gainsbourg, nos Comentes.
19:15Je baise, affirmatif.
19:17Ça existe, ça existe.
19:19Je fais J'aime les filles de Dutronc parce que...
19:22Ça devient dangereux de dire ça maintenant.
19:25Et puis Femmes, femmes, femmes de Serge Lama.
19:27Oui, j'ai dit 50 ans de carrière.
19:28Il y a un auditeur qui m'a repris.
19:29Ce n'est pas 50 ans de carrière.
19:31Vous auriez commencé un petit peu jeune.
19:33Quoique, vous avez commencé très jeune.
19:34Oui, à 5 ans.
19:355 ans, c'est un peu ça, quand même.
19:36Oui, c'est 5 ans, mon grand-père.
19:39Vous vous souvenez quand on vous avait fait dire des horreurs,
19:42Jean-Pierre Foucault, dans une émission de télé ?
19:44Oui, avec Céline Dion, non ?
19:46Avec Céline Dion.
19:47On écoute...
19:48Je ne sais pas si on pourrait le refaire,
19:49mais il avait joué le jeu à l'époque
19:51et vous étiez morts de rire
19:52de voir Jean-Pierre Foucault dire des horreurs.
19:55Céline.
19:56Oui, Jean-Pierre.
19:59Céline.
20:00Oui, Jean-Pierre.
20:04Avec une expression à compléter.
20:07On dit...
20:09Je cite.
20:10Un tien vaut mieux que deux.
20:13Tu l'auras, réponse A.
20:16Tu la prends, réponse B.
20:20Tu la sens, réponse C.
20:24C'était prévu, ce que je dois dire, là, au final ?
20:27Je ne sais pas.
20:28Je ne connais pas les questions,
20:29mais c'est vous qui les faites, Jean-Pierre.
20:31Débrouillez-vous maintenant, vous avez accepté.
20:34Tu la sens, réponse C.
20:37Il l'a dit, il l'a dit.
20:41Accroche-toi, Jean-Pierre, accroche-toi.
20:43Mon Dieu.
20:45Ce n'est pas facile.
20:47Ce n'est pas facile.
20:48Pour toi non plus.
20:49Je sais bien, oui.
20:50Un tien vaut mieux que deux, tu as su,
20:51ça sonne bien quand même.
20:53Il faut vous dire qu'on fait plus bien la chose souvent
20:55avec mon mari, René.
20:56Il est loin le bon temps,
20:57il me posait la tête sur la pierre à évier
20:59pour récupérer le plat à lasagne.
21:03Vous l'avez rencontrée, Céline ?
21:05Oui, plusieurs fois.
21:06Elle l'a toujours bien pris ?
21:08Oui, et puis c'est une grande artiste.
21:10J'ai beaucoup d'admiration pour elle.
21:12Mais elle, elle le prend bien,
21:14parce que son mari, René...
21:16Je pense qu'elle ne me connaît pas.
21:17Elle ne me connaît pas,
21:18elle m'a dit, j'ai entendu parler de toi,
21:19fais ta job, elle m'a dit.
21:21On va la retrouver, ou pas, dans ce spectacle ?
21:24Non, elle n'est pas là.
21:25Non, elle est malade.
21:28Il y a d'autres sujets que de s'attaquer à des gens.
21:31En plus, je crois qu'elle souffre vraiment.
21:33Le documentaire est effarant et effrayant.
21:40Dans les choix des textes que vous faites,
21:42c'est ce qui sort en premier,
21:44qui est joué après sur scène,
21:46ou il y a vraiment un panel de textes
21:48et après vous assemblez ?
21:49Comment ça se compose un spectacle comme celui-là ?
21:51J'avais trois heures de spectacle.
21:53J'avais vu un petit peu large,
21:56il vaut mieux élaguer un peu dans le gras.
21:59Et puis après, on agence.
22:01La première version que j'ai jouée à Annecy au mois de mai,
22:04elle n'a pas beaucoup changé.
22:06J'ai inversé un sketch,
22:08j'ai enlevé des choses qui n'étaient plus d'actualité.
22:10Et vous en rajoutez quand il y a de l'actualité ?
22:12J'ai rajouté des trucs sur la bépière.
22:14Qu'est-ce qui lui arrive à la bépière ?
22:16Il est dans le menu avec les religieuses.
22:20Donc oui, il faut aller à l'essentiel.
22:27Après, il y a un terme que je n'aime pas
22:29et je le répète tout le temps parfois.
22:31Quand vous rôdez votre spectacle en province,
22:33je dis non, je respecte trop la province
22:35pour dire que ce sont des cobayes,
22:37donc j'essaye d'arriver avec un spectacle qui tient la route.
22:39Je ne vais pas avoir trois spots, trois projecteurs,
22:42pas le décor, pas les musiciens, pas le texte.
22:45Il y a des imperfections forcément.
22:47C'est le public qui est juge.
22:49On voit comme ça marche.
22:51Mais je pense qu'on arrive à un équilibre à un moment donné.
22:54Est-ce que vous avez des jeunes dans votre public ?
22:56Oui.
22:58C'est une question dégueulasse.
23:00Non, mais c'est vrai que vous parlez de Lyon, Zitrone, Jack Lang.
23:04Les jeunes adorent.
23:06Non, mais parce qu'il y a eu la cabane au fond du jardin,
23:09parce qu'il y a eu le doigt dans le cul de Patrick Sébastien.
23:11Il y a des choses.
23:13Non, j'ai vraiment de tout.
23:15Surtout des rieurs, ça me fait plaisir.
23:17Mais aussi, il y en a.
23:19Il y a des fous rire dans la salle ?
23:21Oui.
23:22Je sais que j'ai eu plusieurs fois des fous rire,
23:25mais vraiment à pleurer.
23:27Non, mais c'est vrai que j'ai un public très varié.
23:31À mon avis, de toutes catégories, sociaux, professionnels.
23:35Des gens qui ont envie de rire.
23:37Et des fidèles ? Ils viennent vous voir ?
23:39Oui, il y a des fidèles.
23:41Il y en a que je retrouve depuis quelques années.
23:44Il y a plusieurs générations.
23:47Est-ce que ça vous est arrivé de gens qui avaient le tatouage
23:53Laurent Gérard ou votre visage tatoué ?
23:55Ils ne veulent pas être à poil, ils ne sont pas naturistes.
23:57Non, mais ils peuvent vous le montrer après.
23:59Vous passez du temps après avec les gens ?
24:01Non, mais s'il y en a qui m'attendent à la sortie,
24:04oui, bien sûr, je fais une photo, je dédicace.
24:07Mais ce n'est pas trop votre truc ?
24:09Ce n'est pas trop mon truc, c'est que j'ai faim.
24:12La loge, Laurent Gérard, avant et après le spectacle.
24:18Vous savez, je préserve aussi mon outil de travail.
24:21Donc j'évite aussi d'être au contact trop proche.
24:26Il ne faut pas être habillé.
24:28Vous êtes un peu hypochondriaque ?
24:30Non, je ne suis pas hypochondriaque, je fais attention.
24:32Si j'ai une extinction de voix aussi...
24:34Comme Céline ?
24:35Non, je pense qu'elle est vaccinée contre la grippe.
24:37Mais c'est vrai, ça, ou une gastro qui est aussi sur scène, c'est bien.
24:41Allez, on marque une pause et on se retrouve dans un instant.
24:44Toujours avec Laurent Gérard.
24:46A tout de suite.
24:58Le Supplément Média avec Laurent Gérard.
25:00Laurent Gérard en tournée, qui était en tournée dans toute la France.
25:03Vous continuerez après ?
25:05Oui, oui, on va retourner.
25:06Vous allez continuer en février, janvier-février.
25:09Vous êtes au Casino... Non ?
25:11Non, je vais être en tournage.
25:14Je recommence de toute façon en septembre,
25:16c'est l'heure des dates un peu cet été.
25:18Et là, je pars à Reims demain.
25:20Voilà, vous êtes à Mondorf au Casino 3000 le mercredi 20,
25:23le vendredi 22 à Lonsonier, au Jura Park.
25:26Et à 3, samedi 23 novembre, vous êtes à Le Cube à 3.
25:30Trois dans l'aube.
25:32Chez Raphaël Missrailli.
25:34Du 27 novembre au 4 janvier, c'est au Casino de Paris.
25:38C'est Laurent Gérard se mettre à table
25:40avec un tout nouveau spectacle,
25:42des nouvelles voix, avec des hommages,
25:45toujours hommages à des chanteurs.
25:47Oui, toujours.
25:48Il y a des nouveaux... Au cinéma aussi.
25:49Oui, au cinéma.
25:50Au rap, puisque vous arrivez avec une rap à fromage.
25:53Ça, c'est pas un hommage.
25:54Non, mais je l'ai fait exprès.
25:57Pourquoi vous n'aimez pas le rap ?
25:59Parce que j'aime la musique, parce que j'aime les beaux textes.
26:02Non, mais il y a des raps où il y a des beaux textes, quand même.
26:05Quoi ?
26:06Je ne cherchais pas sur ce truc-là.
26:07J'aime le spectacle, pour dire du mal de ces gens-là.
26:09Non, mais c'est vrai.
26:10Ils m'ont moqué, d'ailleurs, parce qu'ils font ce qu'ils veulent.
26:12Les gens écoutent ce qu'ils veulent.
26:13C'est un peu dangereux.
26:14En revanche, on n'entend pas beaucoup les féministes
26:16sur les propos des rappeurs.
26:17C'est bizarre.
26:18Oui, alors que ce n'est pas...
26:20Ce n'est pas vraiment l'image...
26:21Non, c'est vrai.
26:22Non, c'est vrai.
26:23Je vous propose d'écouter...
26:24Vous aimez le rap, vous, peut-être ?
26:26Oui, il y a du rap que j'aime bien.
26:27Comme quoi ?
26:28Il y a du rap que j'aime bien.
26:29Je ne vous dirai pas tout.
26:30Mais non, mais vous me cueillez à chaque fois.
26:32Vous me faites la même chose.
26:33Mais non, mais moi, vous me demandez ce que j'aime.
26:35Je vous réponds Francis Cabrel.
26:37Je vous réponds Serge Lama.
26:38Je peux vous répondre.
26:39Vous ne pouvez pas me donner un nom de rappeur.
26:40Mais j'aime bien Aurel San, par exemple.
26:42Aurel San ?
26:43Aurel San.
26:45Bon, allez.
26:46Ok, boomer.
26:47On va écouter...
26:48Oui, oui.
26:49On va écouter la bande-annonce...
26:50Parlez français.
26:51On va écouter la bande-annonce de votre spectacle.
26:59Pas besoin de foutre des bourbilles
27:01Des bourbilles !
27:02Pour répondre aux gaz lacrymos
27:05Un vieux mastère, un libaron
27:07Libaron !
27:08Je rappe le fromage
27:09Il y en a qui jouent du rock
27:10Du rock fort, moi
27:11Je rappe, je rappe le fromage
27:13Un stadium de cette bonne poire
27:15Accueille effectivement sa femme Kate Middleton
27:18En lui faisant la bise
27:20La traditionnelle bise to Kate
27:23Le décor, c'est comme un restaurant
27:25Mais on en est au fromage
27:26Moi, j'ai écrit un rap fromage
27:29Ici, Radio Bruel
27:32Le général Lagaule parle aux gonzesses
27:34Bon appétit, messieurs, dames
27:41Petit aperçu
27:43Il y en a pour tout le monde
27:44Des bourbilles pour tout le monde
27:46Ça va bien avec Patrick Bruel ?
27:48Je sais pas, je sais pas
27:49Vous étiez fâché avec Patrick Bruel ?
27:51Non, il appréciait pas trop ma panse, non
27:54C'est trop grand
27:55J'avoue qu'on se croise
27:56Il vous dit bonjour
27:57Il vous fout pas le cul de poing
27:59Il a pas vu le dernier
28:00Non, il a pas vu le dernier
28:02Avec Lagaule
28:03Non, en plus, c'est avantageux
28:05Puisqu'on dit que face à la baisse de la démographie
28:07Oui, le gouvernement veut
28:09Le réarmement démographique
28:11Le réarmement
28:12La priorité nationale
28:13Il veut dresser les couleurs
28:16Alors, est-ce que c'est conçu comme un vrai repas ?
28:18Il y a une entrée, plat et dessert ?
28:21Absolument
28:23Qu'est-ce qu'on a en entrée ?
28:25Donc, on a Fabrice Lucchini
28:27Oui, Fabrice Lucchini
28:29Après, en plat principal, on a Macron
28:33Il y a le rap à fromage
28:34Et puis en dessert, après, c'est des hommages
28:37Les hommages
28:39Et vous avez changé les hommages aussi ?
28:41Vous avez changé les chansons ?
28:42Il y a des nouveaux chanteurs ou pas ?
28:44Dans les nouveaux hommages ?
28:46Non, non, non
28:47Non, c'est toujours les...
28:48Vous faites, donc, on a dit, de nouvelles voix
28:50Benjamin Castel dit...
28:52Ça vous vient comme ça, un matin, vous vous levez
28:54Vous vous dites, je l'ai, et ça vient
28:56Oui, oui, voilà
29:01C'est ça
29:02C'est comme ça
29:03Mais vous ne la travaillez pas, c'est ce que je veux dire
29:05Bah, je la travaille dans ma tête
29:07Donc, après, je la teste avec mes camarades
29:11Et vous écoutez les nouveaux imitateurs ?
29:14Non, pas trop, parce que je ne veux pas qu'on
29:16me reproche de piquer des trucs
29:18C'est toujours que je ne les écoute pas
29:20Mais vous écoutez quand même, non ?
29:22Je ne veux pas être influencé, pardon ?
29:23Vous les écoutez quand même, non ? Même pas ?
29:25Non, non, non
29:26Mais il n'y en a pas énormément, d'ailleurs
29:28Le métier d'imitateur n'est pas...
29:30Il y en a eu beaucoup, ouais
29:31Il y en a eu beaucoup qui n'ont pas continué, c'est ça ?
29:33C'est ce que vous êtes en train de dire ?
29:35Je ne sais pas, mais moi, mon métier, c'est la scène
29:37Depuis le départ, il faut toujours regarder la scène
29:39Oui, mais la télé vous a beaucoup aidé à vous faire connaître
29:41Que ça soit de Rucker ou...
29:42La télé, la radio, j'ai la chance de pouvoir être sur ces trois registres
29:46Oui, mais quand vous étiez chez Drucker, c'était un moment fort, le dimanche
29:49Chez Martin, aussi
29:50Avec toutes les personnalités, chez Martin, oui
29:52Bien sûr, je regardais un siphon fonfon
29:54Vous regardiez Katsa et celui-ci ?
29:55Non, je regardais un siphon fonfon, vous voyez ?
29:57Où vous déguisiez et tout ça
29:59Donc, oui, c'est vrai que j'ai...
30:01Non, mais j'ai bien aimé une...
30:03Vous avez même croisé, à l'époque, vous imitiez Jacques Chancel
30:06Quand je bossais pour Ligne de Mir, vous veniez...
30:08Ligne de Mir, on était très mal assis
30:10Mais oui, sur les médias
30:11Dans le trou, il fallait descendre
30:12Moi, je bossais pour Ligne de Mir
30:13Vous bossiez pour Ligne de Mir et vous veniez, de temps en temps, à imiter Jacques Chancel
30:17Véritablement
30:18Voilà, exactement
30:19Les politiques sont compliquées, aujourd'hui, à imiter
30:23Macron, vous ne l'avez pas
30:25Si, je l'ai, mais je le fais en spectacle
30:28Mais je ne le fais pas très très bien
30:30Mais alors, il y a un constat, c'est qu'il a une telle cote de popularité en baisse
30:36que même quand on l'imite...
30:38La salle siffle ?
30:39Non, la salle ne siffle pas
30:40Non, il ne siffle pas, il se marche
30:41Je viens avec la frige, le truc ridicule, la salle de la clitoris des JO
30:46Il arrive avec ça, parce qu'il est tellement content de ses JO
30:50Avec une flamme
30:51J'ai failli vous mettre un son
30:52Vous savez qu'ils font la frige de Noël
30:54Ah bon ?
30:55Oui, il y a la fri...
30:57C'est quoi la frige de Noël ?
30:59C'est la frige, mais comme le Père Noël
31:02Alors ça, c'est un carton
31:04J'ai failli mettre le son de la frige de Noël
31:06Parce que je savais que vous réagisseriez à ça
31:08Réagiriez
31:09Réagiriez
31:10Ah bah oui, qu'est-ce que voulez-vous ?
31:13Vous avez le même tic que Laurent Gérard
31:18C'est pour ça que vous vous entendez bien
31:20Oui, ils sortent la frige de Noël
31:21Vous voulez ? Je vous offrirai une frige de Noël
31:23Oui, je veux bien une frige de Noël
31:24Ça me plairait
31:25Elle va venir au spectacle avec ça
31:26Je vais venir avec la frige de Noël
31:29Je la mettrai sur la tête
31:30Mais non, c'est pas sur la tête
31:31C'est en personnage
31:32En peluche
31:33Ah oui
31:34Ah non, c'est la peluche frige de Noël
31:36Ça se vend beaucoup en ce moment
31:37Il y a beaucoup de commandes
31:39Vous vous rendez toujours à chaque fois
31:41Je vous ai vu dans les interviews
31:42Vous parliez de votre fille
31:43Ça a changé votre vie
31:44Célestine, cette petite fille
31:45Je ne lui achèterai pas une frige de Noël
31:47Non, je ne lui achèterai pas ça
31:48Il y a des choses plus jolies
31:49Elle va venir vous voir à Paris en spectacle
31:51Oui, quand elle va revenir avec du rap et tout
31:53Un rappeur à la maison
31:54Vous allez être contents
31:55Arrêtez
31:56Vous imaginez
31:57Il y a un peu de temps
31:58Elle va venir vous voir
31:59Elle connaît
32:00Elle comprend ce que vous faites
32:01Elle a 4 ans aujourd'hui
32:02Oui, oui
32:03Elle a l'oreille musicale
32:04Donc je suis content
32:05Elle aime bien venir chanter
32:07Elle ne comprend pas trop
32:08Pourquoi elle ne vient pas avec moi
32:09Carrément sur scène
32:10Donc elle vient aux répétitions
32:11Mais là, elle va assister au spectacle
32:13Parce que je vais jouer à 18h le 29 décembre
32:16Le jour de mon anniversaire
32:17Donc elle sera là
32:18Mais elle comprend ?
32:19Non, elle ne comprend pas vraiment
32:20Je lui fais des petits clins d'œil
32:22Je lui fais la cabane au fond du jardin
32:23Parce qu'elle la connaît
32:24Et puis, elle connaît aussi
32:27Oui, elle connaît certaines chansons
32:31Il faut que vous fassiez ma single
32:33Elle serait contente de vous voir dans une peluche
32:36Vous avez de bonnes idées vous
32:38Vous la proposez ou pas ?
32:39On vous propose des trucs un peu incongru comme ça ?
32:42Danser avec les stars ?
32:43Non, je pense qu'on n'ose même pas venir
32:45Non, je pense qu'ils n'osent même pas
32:47Je le dis en présence de Catherine Battener
32:49On est tachés de presse
32:50Je pense qu'ils ne l'ont même pas proposé
32:52De toute façon, on leur a dit non
32:54Mais vous regardez quoi à la télé ?
32:56Des documentaires ?
32:57Chasse et pêche ?
32:58Chasse et pêche
32:59Des films noir et blanc, des westerns ?
33:01Oui, je regarde Arte
33:03Très bonne série, très bonne fiction, très bons films
33:06Oui, des bons films, des bons documentaires
33:10La Cinq aussi, des documentaires notamment sur les acteurs qui sont prodigieux
33:16Je regarde des films surtout, je regarde des infos
33:20Est-ce que vous allez au théâtre ?
33:22Face à Michel Onfray ?
33:24Il devrait être content Michel Onfray
33:26Est-ce que vous allez au théâtre ou voir d'autres choses ?
33:30Non, ça ne vous intéresse pas ?
33:32Bien sûr que si
33:33Excusez-moi !
33:34Je ne vais pas voir les spectacles de danse exigeants
33:37C'est ça, je vous laissais là, c'est ça que vous vouliez me dire
33:41Je vais revenir
33:42Oui, je vois ça
33:43Non, bien sûr, je vais voir
33:45J'essaie d'aller voir les camarades, je me nourris de ça aussi
33:47Mais je n'ai pas beaucoup de temps
33:49Et donc vous allez repartir en tournage pour une fiction à partir de janvier
33:54On vous propose des rôles étonnants parfois
33:57Je ne fais que des rôles de tordu
33:59Oui, mais pourquoi ?
34:02Je ne sais pas, moi en plus j'adore ça
34:05Mais rarement de drôles, vous n'êtes pas dans des comédies
34:09Non, jamais
34:10C'est marrant ça, non ?
34:12Je fais ça depuis 35 ans
34:15Non, c'est vrai qu'on me propose plutôt des rôles sombres
34:19Les simenons que vous aviez faits
34:21C'est formidable le film
34:25Oui, mais moi j'aime bien, en tout cas j'aime bien être dirigé
34:30Je n'ai aucun problème avec ça
34:33Et j'aime de plus en plus ça
34:35Et c'est vrai que le personnage du flic suisse, il est odieux
34:43Non, ce que je vais faire avec Pierditti sera un peu plus léger
34:48Mais je vais demander quand même qu'ils assombrissent un peu le personnage
34:51Le spectacle c'est vous qui avez fait la mise en scène, vous n'avez pas de metteur en scène ?
34:54Non
34:55Pourquoi ? Parce que vous aimez bien être dirigé ?
34:58Au cinéma
35:01Mais sur scène vous voulez contrôler ?
35:03Je sais quand il faut aller à droite, quand il faut aller à gauche, quand il faut poser le micro
35:07C'est peut-être autre chose la mise en scène ?
35:10Oui, mais je travaille comme un artisan, je travaille avec mon régisseur
35:16Je travaille avec mes éclairagistes, mon ingénieur du son
35:19Je travaille comme ça depuis des années
35:22Et je me suis rendu compte que la mise en scène par rapport à ça
35:25Et puis ils viennent une fois et après ils touchent un pourcentage
35:29Ils viennent deux ou trois fois
35:31Non mais c'est vrai, moi je m'en fous
35:33Mais je préfère le faire moi
35:35Et vous écrivez à la main ?
35:37Et j'écris à la main
35:39Ça c'est le petit artisan
35:41Non, on a fait un spectacle artisanal
35:43On a essayé de retrouver ce qu'on aimait faire
35:47Et le public est là et très réceptif
35:50Les politiques viennent vous voir, je sais que Nicolas Sarkozy est venu
35:54Jack Lang il vient tout le temps
35:57Mais pas François Hollande
35:59François Hollande non
36:00Emmanuel Macron ?
36:01Non, non, non plus
36:02Et Emmanuel Macron ?
36:04Il était venu quand il était à Bercy
36:06Peut-être qu'il reviendra
36:07Il a le même sort que Jack Lang
36:09Et que Gérard Larcher
36:11C'était compliqué à un moment sur RTL, durant la campagne présidentielle
36:14Vous faisiez des imitations devant les hommes politiques
36:17Ça change les choses ou pas vraiment ?
36:19Ça met une petite pression
36:21Mais c'est aussi assez grisant
36:24C'est-à-dire de pouvoir se moquer de devoir
36:26En revanche, on n'y est pas allé
36:28C'est-à-dire qu'on n'était pas là pour dire du mal
36:32Et les mettre mal à l'aise
36:34On a fait quelque chose d'assez léger
36:36Ce sont des invités politiques
36:38Ils ont eu assez de questions avant des journalistes pour les déstabiliser
36:40Nous on n'avait pas quelque chose à faire avec eux
36:42On était là pour faire marrer avec eux
36:44Éventuellement les imiter, éventuellement dire des choses
36:46Mais ce n'est pas mon exercice préféré
36:50Mais vous n'imitez pas les hédéfistes ?
36:52Les ?
36:53Les hédéfistes !
36:55J'ai eu peur !
36:57Non, pas dans ce sens-là !
36:59J'ai compris ce que vous avez compris
37:01Non, pas un petit Mélenchon
37:03Mais je ne le fais pas sur scène
37:05Vous ne faites pas Mélenchon ?
37:06Pas sur scène, mais je le fais à la radio
37:08On va venir vous voir au Casino de Paris
37:10Le 27 novembre au 4 janvier
37:12Et puis en tournée encore pendant quelques jours
37:15C'est physique !
37:17Il y a une hygiène de vie particulière
37:19Quand on est en spectacle comme ça
37:21Oui, boeuf bourguignon, charcuterie
37:23Non, je fais attention quand même
37:25C'est vrai ?
37:26Oui, je fais attention
37:28Je fais attention en tout cas le midi
37:30Mais après le spectacle, j'ai faim quand même
37:34La loge de Laurent Gérard, c'est quelque chose, je peux vous dire
37:36C'est vrai, il y a quoi dedans ?
37:38Un petit peu de saucisson
37:44Merci d'être passé par Sud Radio ce matin
37:46Laurent Gérard, c'est déjà fini
37:48On viendra donc vous voir
37:50Merci à vous
37:52Et on se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité
37:54De façon sérieuse
37:56À tout de suite