• il y a 7 heures
Avec Jamy Gourmaud

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-02-13##

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News
Transcription
00:00Bonjour à tous, bonjour à toutes, on est ravis avec Gilles Gansman, de recevoir une figure de la télévision, un journaliste qui a sauvé, ce que je disais, Orantenne, bien des parents en fin de journée, et ça continue encore, c'est l'émission culte, c'est pas sorcier, Jamy Gourmaud, bonjour Jamy.
00:23Bonjour Christine, bonjour Gilles.
00:25Et pourtant ça s'est arrêté il y a dix ans.
00:27Ça s'est arrêté il y a douze ans.
00:29C'est incroyable comment ça a marqué les gens.
00:31On va raconter aux auditeurs, les jeunes journalistes ici, qui certainement, certains n'étaient pas nés au démarrage de C'est pas sorcier, vous voient comme une légende.
00:40Vous êtes passé, c'est super star.
00:42Ça fait bizarre.
00:43Ça fait bizarre ?
00:44Bien sûr, bien sûr, ça n'a jamais été l'objectif.
00:46A l'origine, c'était un projet d'émission qu'on imaginait, je dis « on » parce qu'avec Fred, on imaginait que ça durerait deux, trois ans, et puis voilà, après chacun reprendrait sa route.
01:00Et ce petit camion qui sillonnait avec ses expériences qui étaient décortiquées, vous avez réconseillé beaucoup de générations avec la science aussi, avec cette matière.
01:09Je pense que vous avez des courriers entiers de profs de SVT, de sciences naturelles à l'époque, pour vous dire merci.
01:16Ça permet d'être didactique aussi sur des choses qui parfois sont assez obscures pour les petits.
01:21Oui, des profs, des étudiants, beaucoup d'étudiants que je croise qui me disent « vous avez semé la petite graine ».
01:32Tant mieux, et je l'ai fait avec conviction parce que je ne suis pas scientifique moi à l'origine, mais j'ai découvert ces disciplines.
01:42J'ai découvert, alors pas que les connaissances scientifiques, mais aussi ce qu'on appelle la méthode scientifique.
01:50La façon de s'intéresser à un sujet, de poser des questions, de formuler des hypothèses, de vérifier ces hypothèses.
02:00Voilà, c'était tout ça.
02:02Et de transmettre avec les maquettes.
02:04C'est pas sorcier. De transmettre aussi.
02:06En fait, avec la science, ce qui est intéressant, c'est qu'à la fois on apprend à comprendre, mais on s'émerveille aussi.
02:15Et moi j'ai toujours tenu à faire passer à la fois des connaissances, mais cet émerveillement, cette forme d'épanouissement que l'on ressent lorsque l'on apprend et qu'on comprend quelque chose.
02:30Vous voulez que je vous enlève un mythe ?
02:32Oui.
02:33Le camion, il a été tourné en une journée et puis voilà.
02:36Il a sillonné la porte pendant 20 ans.
02:38Non, non, mais c'est incroyable parce que les gens pensent à chaque fois que le camion arrive avec le bruit et autres.
02:44Mais il n'y a eu qu'un seul tournage et après c'est l'intelligence du montage qui vous donne l'impression...
02:49Un mythe s'écroule.
02:50Non, non, mais il y a beaucoup de gens qui pensent que le camion était là tous les jours.
02:55Je vais dire à vos auditeurs, oubliez tout ce que vous venez d'entendre et continuez à rêver.
03:02Continuez à imaginer que ce camion vous emmenait vers des mondes inconnus et des mondes qui parfois vous semblaient obtus et finalement très souvent des mondes merveilleux.
03:15Le monde de Jamy, c'est aussi le nom de l'émission qui est diffusée sur France 5.
03:20Ce lundi soir, il y a déjà eu des numéros qui ont tourné.
03:25Le prochain va s'intéresser aux changements climatiques.
03:28Ma maison en première ligne, on va voir comment ça a été conçu.
03:31Mais vous avez aussi une chaîne YouTube, les épis curieux qui cartonnent plus de 2 millions d'abonnés.
03:36Et vous avez aussi ce livre que je montre à l'antenne.
03:39Jamy, 365 nouveaux jours avec Jamy.
03:43On apprend tous les jours.
03:45C'est aux éditions Nathan.
03:48Il y a une info par jour avec plein de conseils et plein d'explications assez fous.
03:57Il y a une thématique par jour.
03:59Chaque jour, il y a 3 ou 4 articles.
04:02Un article principal et 2 ou 3 petits articles.
04:05Ce n'est pas une encyclopédie.
04:08Ce sont des savoirs curieux, gourmands.
04:12On apprend vraiment en se faisant plaisir.
04:16Il y a de la science, mais il n'y a pas que de la science.
04:19On va dire qu'il y a 30% de science.
04:21C'est ce que j'aime bien faire avec la science.
04:23On en parle en deuxième partie, mais j'ai ouvert au 13 février.
04:27On en parlera tout à l'heure.
04:28On va passer au zapping, sinon on va déborder.
04:38Hier, pour la première fois, le procureur de la République d'Évry, Grégoire Dulin,
04:42s'est exprimé lors d'une conférence de presse
04:44à propos de l'enquête sur le meurtre de Louise,
04:46cette jeune collégienne âgée de 11 ans
04:49qui avait été retrouvée morte dans le bois des Templiers à Longjumeau.
04:52Le suspect Owen est passé aux aveux
04:54et le 20h de France 2 a enquêté sur la personnalité de Owen.
04:58C'était hier soir.
04:59Un jeune homme décrit comme violent, impulsif
05:02et capable de rentrer dans de profondes colères.
05:05Le meurtrier présumé de la petite Louise
05:07habitait dans cette rue à quelques centaines de mètres seulement
05:10du domicile de la fillette.
05:12Il pratiquait la boxe et le football à Longjumeau.
05:15Cet étudiant qui a joué régulièrement au foot avec lui
05:18témoigne d'une personnalité complexe.
05:20J'ai eu des matchs, etc.
05:21Ça a monté vite en tension.
05:23J'ai eu au moins, on va dire, je pense, 4-5 conflits avec lui
05:26lors de matchs de foot.
05:27Quand ça commence à essayer de vouloir en venir aux mains,
05:30là, par contre, ça commence à dire
05:31« Ouais, je vais te faire la peau, je peux sortir un couteau »,
05:34c'était normal.
05:35Il pouvait carrément nous menacer de sortir une arme blanche.
05:37La propre sœur du suspect le décrit ainsi devant les enquêteurs.
05:41Violent, nerveux, agressif et jouant de manière intensive
05:44aux jeux vidéo.
05:46Elle avait même déposé contre lui une main courante
05:48en avril 2023 pour violence.
05:51On fait un peu le procès des jeux vidéo actuellement
05:53avec cette affaire.
05:54C'est dangereux les jeux vidéo, Jamy ?
05:56Alors déjà, cette affaire est terrible.
06:00Déjà, permettez-moi d'avoir un mot, une pensée
06:03pour Louise, pour ses parents.
06:06Moi, je suis père de famille également
06:09et évidemment, tout le monde se sent touché
06:14quand on apprend une nouvelle comme celle-ci.
06:18C'est terrible, terrible.
06:20Je n'ose pas imaginer, on ne peut pas imaginer.
06:23Est-ce que les jeux vidéo sont responsables ?
06:29Non, là, ça devient le bouc émissaire facile.
06:33Oui, on peut devenir dictif aux jeux vidéo,
06:35mais même si l'on est dictif
06:37de là à en arriver à cette extrémité,
06:42non, on ne peut pas incriminer, à mon sens,
06:46les jeux vidéo.
06:47Toutes les personnes qui jouent à des jeux vidéo
06:51ne sont pas des criminels en puissance.
06:53C'est une vidéo qui a fait le buzz hier
06:56et c'était, je pense, le but recherché
06:58de faire le buzz pour la promotion d'Envoyer Spécial.
07:01Élise Husset a publié sur Instagram,
07:04elle qui s'est rendue à l'Assemblée nationale
07:07pour proposer un test aux députés.
07:10Écoutez.
07:11Ça, ce sont des tests de dépistage anti-stupéfiants.
07:15En fait, il suffit d'humidifier cette languette
07:18avec la salive et dix minutes après,
07:20on sait si vous avez pris du cannabis,
07:22de la cocaïne, de l'héroïne, des amphétamines
07:24ou encore des extasies.
07:26Alors, le maire de Grenoble, il propose tout simplement
07:28de soumettre tous les députés, tous les sénateurs,
07:30tous les ministres à ces tests de dépistage.
07:32Qu'est-ce qu'on a fait ?
07:33On est venus ici, dans l'ensemble des quatre colonnes,
07:36à l'Assemblée nationale.
07:37Et qu'est-ce qu'on a fait ?
07:38On a demandé à des députés s'ils étaient OK
07:40pour se faire dépister.
07:41Ils ont dit oui.
07:42On ne l'a pris pas.
07:43Après cette initiative qui a choqué
07:46la présidente de l'Assemblée, Yael Braun-Pivet,
07:49ainsi que des députés de Horizon
07:50ou du Rassemblement national,
07:52il faut dire que si vous le refusez à la caméra,
07:55ça peut sous-entendre que vous avez des choses
07:58à vous reprocher.
07:59Et puis on lui a reproché également
08:01d'avoir été dans les quatre colonnes
08:03sans des autorisations.
08:04Je voudrais juste préciser quand même,
08:05parce qu'on ne rentre pas comme ça,
08:07aux quatre colonnes, à l'Assemblée nationale.
08:09Il y a tout un process d'accréditation.
08:11Il y a des journalistes accrédités à l'année.
08:13Il y a des demandes ponctuellement.
08:15On en reparlera tout à l'heure dans les débats.
08:17Mais Élysée Lucet, je pense, n'est pas rentrée
08:21à l'Assemblée nationale avec ces tests.
08:23Et personne ne s'en est aperçu.
08:25Et beaucoup lui demandent de faire la même chose
08:27à France Télévisions et voir qui refuserait
08:30à France Télévisions.
08:32Après, le coup de marketing est parfait.
08:34On peut vous tester.
08:36Rien à vous reprocher.
08:39Vous pourriez me tester, mais...
08:42Vous refuseriez.
08:43Je refuserais parce que ce n'est pas une méthode.
08:45Mais vous pourriez me tester.
08:46Cette méthode vous choque ?
08:48Ce n'est pas mes méthodes.
08:49Ce n'est pas ma méthode.
08:50Pour les raisons que vous avez dites tout à l'heure,
08:52parce qu'on se sent obligé de tester.
08:56Mais ce n'est pas une question.
08:57Voulez-vous ?
08:58Non, vous êtes obligé.
08:59Parce que si vous ne le faites pas,
09:01les soupçons vont peser sur vous.
09:04Mardi, à la fin du sommet sur l'intelligence artificielle,
09:08le président de la République, Emmanuel Macron,
09:10a été interpellé par une militante féministe
09:13sur le manque de femmes dans la tech
09:16et dans le sommet.
09:17Également, une séquence qui s'est faite
09:19sous les caméras de TF1.
09:21Bonjour, vous allez bien ?
09:22Ça irait mieux s'il y avait plus de femmes dans l'IA.
09:24Vous n'en avez pas parlé hier.
09:25Vous vous rendez compte que quand on demande à l'IGPT
09:27de sortir une image d'une personne qui cuisine,
09:30c'est une femme qui sort ?
09:31C'est pour ça que vous avez intérêt à utiliser le chat.
09:33Comment vous faites pour mettre plus de femmes
09:35dans les filières scientifiques ?
09:36Nous, on a lancé mon premier mandat
09:38des formations dès la première numérique IA.
09:41Ce qui fait qu'on n'a jamais eu autant de jeunes
09:43qui sont embarqués dans les classes prépa
09:45et les formations scientifiques qu'aujourd'hui.
09:47On essaie d'aller chercher justement
09:49les jeunes filles puis les femmes le plus tôt possible.
09:52On est en train d'améliorer les chiffres,
09:53mais il y a un trop gros écart
09:54et qui se constitue d'ailleurs
09:55dès la première sur les performances en maths, on le voit.
09:57Il n'y a que des hommes à la table à l'Élysée, c'est vrai ?
09:59C'est une vraie question ?
10:00Il n'y a que des hommes sur cette table là-bas.
10:01Vous n'êtes pas très gentil pour Ursula von der Leyen
10:02et quelques autres, mais c'est tout à fait vrai.
10:05Ça, c'est une vraie question.
10:06On en parlait au début de semaine
10:07de la présence des femmes dans le domaine de la tech et l'IA.
10:10Dans le domaine des sciences, ça progresse.
10:13Des fois, ça recule beaucoup.
10:14Elle a raison.
10:15Certains disent qu'elles n'ont qu'à y aller,
10:17mais il y a un vrai sujet.
10:23J'étais quelques jours à l'UNESCO,
10:25puisque c'était la journée des femmes et de la science.
10:29Plusieurs conférences sur ce sujet.
10:33J'y ai assisté, c'était très étonnant.
10:35Il n'y avait quasiment que des femmes dans la salle.
10:39Il faut rappeler certains chiffres.
10:41Dans les écoles d'ingénieurs,
10:42aujourd'hui, il n'y a que 30 % de femmes.
10:46Il y a des secteurs qui sont en déficit chronique.
10:49Les secteurs de l'informatique, les secteurs du BTP.
10:52Pourquoi ? Parce que ces secteurs...
10:54Il y a des stéréotypes de genre qui persistent.
10:59Des stéréotypes de genre qui commencent très tôt.
11:02Le président l'a dit, ça commence dès le primaire.
11:05Pourquoi ça commence dès le primaire ?
11:07Tout simplement parce que je crois que
11:099 enseignants sur 10 sont des enseignantes,
11:13qu'il y a un déficit de formation scientifique
11:17de la part de ces enseignants.
11:20Le problème, il commence là.
11:22Notre problème avec la science, il commence là.
11:26Parce que l'enthousiasme,
11:30l'envie que l'on pourrait avoir de faire des sciences
11:34n'est pas développé, n'est pas porté
11:37parce qu'il n'est pas connu.
11:40Et puis, très tôt,
11:45ce clivage entre filles et garçons
11:50autour de la science se prononce.
11:53Dans les filières scientifiques,
11:56il y a beaucoup d'hésitation de la part des filles
11:59pour aller vers les filières scientifiques.
12:01On a toujours le sentiment que pour faire de l'informatique,
12:04il faut absolument être doué en maths,
12:07porter des lunettes, passer son temps derrière un écran.
12:10Non, ça c'est un cliché.
12:12Ce sont des clichés qui sont véhiculés par les films,
12:15par les romans, etc.
12:17Mais ce sont des clichés dont il faut absolument sortir.
12:20Alors Christine, je vais vous faire entendre un son
12:22sur les changements climatiques et notre thématique.
12:24Mais je vous propose de le faire après la pub
12:26parce qu'on a pris beaucoup de retard.
12:28Et de finir le zapping après la pub si ça vous va.
12:30Allez, à tout de suite sur Sud Radio.
12:33Le 10h midi, Sud Radio Média.
12:36Christine Bouillot, Gilles Gansman.
12:39Le 10h midi, Sud Radio Média.
12:42Christine Bouillot, Gilles Gansman.
12:44Et en compagnie de notre invité, Jamy Gourmont,
12:47pour Le Monde de Jamy, les changements climatiques,
12:49Ma Maison en Première Ligne, c'est lundi soir sur France 5.
12:52On continue notre zapping avec vous Gilles aussi.
12:56Parce qu'on va pouvoir parler de ce son que j'ai choisi pour Jamy.
13:00Et puis justement, on va donc parler du changement climatique
13:03et de l'impact sur nos maisons en première ligne.
13:06Sachez qu'une des conséquences dramatiques
13:09des répétitions des inondations ces dernières années
13:12fait que les assurances ont tellement augmenté leurs cotisations
13:17que les villes désormais ne sont plus assurées
13:20contre les inondations.
13:22Elles ne peuvent plus payer.
13:23Vous l'abordez d'ailleurs en partie dans le documentaire
13:26que nous on a pu voir en avance avec Christine.
13:29Écoutez ce reportage de TF1.
13:31Les Sables d'Olonne.
13:33Une ville avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
13:36Depuis le 1er janvier 2024, la mairie n'est pas assurée.
13:41La mairie n'est donc pas couverte en cas de sinistre
13:44comme ces autres édifices au centre-ville.
13:47Écoles, gymnases, marchés, EHPAD, crèches,
13:49plus aucun bâtiment municipal n'est assuré.
13:52Les élus ont refusé les nouveaux tarifs imposés par l'assurance.
13:56Le niveau de franchise était de plus d'un million.
13:59Nous avions des franchises qui étaient de l'ordre
14:01de 40 à 50 000 euros auparavant.
14:03Pour nous c'était inacceptable.
14:05Voilà entre autres ce qui fait peur aux assurances.
14:08Qu'une tempête, pire que Cynthia,
14:10s'abatte à nouveau sur les Sables d'Olonne.
14:12Dans les prochaines décennies, avec le réchauffement climatique
14:15et la montée du niveau de la mer,
14:17l'eau pourrait créer des dégâts bien plus importants encore.
14:20S'il y a débordement, ça sera au port ici.
14:23Fatalement, l'eau va descendre puisqu'on est plus bas.
14:26Au pire, on peut avoir un mètre d'eau.
14:29C'est dramatique d'avoir des villes qui ne sont plus assurées
14:33contre les inondations, la canicule ou les incendies.
14:37Ce qui est extraordinaire, c'est une ville que je connais bien,
14:41les Sables d'Olonne, parce que je suis originaire de Vendée.
14:45Je ne savais pas qu'on avait choisi le son.
14:47Ce qui est complètement dingue,
14:50c'est qu'on a sous les yeux l'évolution de notre climat.
14:57Quand j'étais enfant et que j'allais en vacances,
15:00en week-end, aux Sables d'Olonne,
15:03ce risque n'était absolument pas présent.
15:07Or, ce risque, aujourd'hui, il est là.
15:11On voit qu'aux Sables d'Olonne, il a fallu rehausser les digues
15:15pour éviter le risque de submersion, pour le limiter.
15:22Oui, c'est dramatique, mais on est face à ce risque.
15:27Moi, je n'ai pas de solution.
15:29Je crois que le coût des catastrophes naturelles en France,
15:35cette année, il a été de 6,5 milliards.
15:39En 2050, ce sera de l'ordre de 25 milliards.
15:45Donc vous n'en voulez pas aux assureurs
15:48qui ne couvrent pas les habitants et la ville ?
15:51Je ne leur en veux pas.
15:53Je ne connais pas suffisamment bien ce sujet
15:57pour porter un jugement sur les uns ou sur les autres.
16:00Mais il va bien falloir trouver une solution.
16:05Laquelle est-elle ? Je ne le sais pas.
16:08Mais si on veut assurer tout le monde face à ces catastrophes naturelles,
16:15il va falloir que tout le monde y mette un peu de sa poche.
16:20Et même ceux qui ne sont pas concernés par ces catastrophes naturelles
16:25risquent de voir leur police d'assurance augmenter
16:29pour que les personnes confrontées à ce risque puissent s'assurer.
16:34Dans le documentaire qu'on va voir,
16:40vous expliquez ce qui se passe après les inondations.
16:45Les maisons s'effondrent, il y a de la mousse dans les murs,
16:50les murs se fissurent.
16:52C'était ça le but de ce qu'on va voir dans le monde d'Ajami ?
16:56Le but de cette émission, ce documentaire,
17:00ma maison en première ligne, c'est de ne pas parler que des risques,
17:06puisque maintenant les risques sont effectifs.
17:10Les catastrophes se produisent.
17:12C'est de voir comment on peut faire face à ce risque.
17:16Dans l'émission, on aborde tous ces grands risques
17:26qui concernent nos maisons.
17:29On parle d'inondations, de canicules, de fissures, d'incendies, de submersions.
17:35Si on veut parler d'inondations par exemple,
17:38aujourd'hui il faut adapter son habitation, sa maison.
17:42On sait que ça peut monter, on est dans une zone où l'eau peut monter.
17:46Il faut éviter au maximum que l'eau rentre.
17:48Alors il y a des solutions.
17:50C'est la culture du risque.
17:52C'est la culture du risque et c'est comment je fais face.
17:56Il y a ce risque d'inondation.
17:59On a aujourd'hui certains moyens pour éviter les dégâts,
18:03éviter que ça ne coûte trop cher aux assurances.
18:07Et aussi aux sinistrés climatiques,
18:11parce que maintenant c'est comme ça qu'on les appelle, y compris chez nous.
18:15On est toujours surpris et on le voit dans l'émission,
18:18c'est le choc et la sidération d'un événement climatique
18:21qui peut être prévisible mais en même temps qui est tellement énorme
18:24que les gens sont sidérés, que ça puisse leur arriver.
18:27Donc je parle de culture du risque.
18:29C'est quelque chose qu'on n'a pas conscience.
18:32Il n'y a pas d'endroit aujourd'hui maintenant où on est face à ce risque.
18:36Il y a très peu d'endroits.
18:38Les inondations, je crois que c'est 18 millions de Français
18:43qui sont concernés par ce risque.
18:48Soit parce qu'ils vivent à proximité d'un cours d'eau,
18:52soit parce qu'ils vivent à proximité de la côte.
19:00Vous disiez sidération.
19:02Pourquoi ? Parce que je pense que les effets du réchauffement climatique
19:08pendant des années se sont manifestés de manière assez douce.
19:18Sauf qu'aujourd'hui, ça se manifeste de manière beaucoup plus violente.
19:24Pour plein de raisons qu'on pourrait expliquer, que je pourrais développer,
19:28mais je ne sais pas si on a le temps.
19:30Et ceux qui remettent en question ça ?
19:32Ceux qui disent que c'est le cycle logique de l'évolution de la planète ?
19:40Il y en a encore une grande partie ?
19:42Quand bien même, ils pourraient dire...
19:44Il y en a une grande partie, il n'y en a pas autant que ça.
19:47Quand bien même, on pourrait dire que c'est le cycle logique...
19:49Il y en a qui attaquent de la maison blanche, quand même.
19:51Oui, absolument.
19:53Mais quand on dit que c'est le cycle logique,
19:55déjà, il faut venir, voir, regarder, lire, observer.
20:05Et ce réchauffement climatique, il se manifeste, il est là, il est présent.
20:13Il y a suffisamment d'éléments pour le constater.
20:17Et ça ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire.
20:23Mais vous savez, quand vous parliez de la maison blanche,
20:29je suis allé plusieurs fois, alors il y a tous ces événements,
20:31qu'on voit ce qui s'est passé dans le Nord il y a deux ans,
20:33ce qui s'est passé en Bretagne récemment.
20:39J'ai la chance d'être allé tourner plusieurs fois à Chamonix sur la mer de glace.
20:45J'y suis allé la première fois en 1995, j'y suis retourné en 2002,
20:51puis en 2014, et j'y suis retourné en 2022.
20:55Le recul de cette mer de glace, je l'ai vu, je l'ai ressenti.
21:01C'est une évidence.
21:07Votre reportage commence en voix off en indiquant que derrière les Etats-Unis,
21:13c'est la France qui a le plus d'événements.
21:15On est deuxième sur les événements exposés aux risques climatiques.
21:21Pourquoi la France et pas l'Allemagne, l'Italie ou l'Espagne ?
21:23Ça veut dire qu'on n'a pas eu une politique assez importante dans ce domaine-là ?
21:29C'est dû à la configuration géographique de notre pays.
21:33L'Espagne n'est pas loin de chez nous, ils ont des montagnes et la mer.
21:35Ils n'ont pas le même nombre de...
21:39La surface ?
21:41Ce n'est pas qu'une histoire de surface, il y a une histoire de cours d'eau,
21:47il y a une histoire d'exposition, de trait de côte.
21:53Ils ont la montagne, mais ils en ont un peu moins que chez nous.
21:59Et puis, même s'il y a eu des pluies catastrophiques au mois de septembre dernier,
22:07c'était septembre-octobre, dans la région de Valence,
22:11il n'y a pas la même configuration géographique qui peut entraîner
22:17la même fréquence d'événements catastrophiques
22:23comme ceux que l'on voit, d'événements aussi violents que ceux que l'on a vécu.
22:27Qu'est-ce qu'on peut faire ?
22:29Qu'est-ce qu'on peut faire ?
22:31Il y a les solutions à long terme, et puis il y a les solutions à court terme.
22:35Les solutions à long terme, il y a très longtemps qu'elles sont évoquées.
22:39Il faut absolument réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
22:43Mais on le fait depuis dix ans.
22:45On le fait, mais pas suffisamment.
22:49Ce sont des choix qui ne concernent pas que la France, qui ne concernent pas que l'Europe.
22:55Ce phénomène d'augmentation de la température,
23:03il est lié aux émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de la planète.
23:09Les gaz à effet de serre que nous émettons, ils ne restent pas au-dessus de nos têtes.
23:13Donc ça, c'est la solution à long terme.
23:15À court terme, il y a cette fameuse résilience,
23:18c'est s'adapter au réchauffement climatique.
23:20On a parlé des inondations, c'est faire des murs étanches,
23:23c'est avoir des bâtards d'eau pour éviter que l'eau ne rentre.
23:29On évoque une problématique qui concerne une maison sur deux sur notre territoire.
23:38Le problème des fissures, parce que le sol, les argiles se rétractent quand il fait très chaud
23:45et puis gonflent quand il pleut.
23:49Il y a toute une série d'adaptations de nos habitations.
23:55Pour comprendre le truc, il faut l'expliquer un petit peu.
23:59Pourquoi les maisons se fissurent ?
24:01C'est parce qu'autour de la maison, l'eau du sol va s'évaporer,
24:06donc rétractation, mais elle ne va pas le faire sous la maison
24:10parce qu'évidemment, sous la maison, c'est protégé par la maison.
24:13Et donc, ça va être cette différence de pression entre l'extérieur
24:18et la surface de la maison qui est protégée qui va créer ce déséquilibre
24:25et engendrer des fissures.
24:29Pour éviter ce phénomène, il y a des solutions qui consistent à construire des trottoirs
24:36autour de la maison pour justement éviter l'évaporation,
24:41retirer la végétation qui pourrait pomper de l'eau sous la maison
24:49et engendrer ce déséquilibre.
24:52Il y a aussi des solutions qui consistent à réhumidifier le sol
24:55quand il fait trop chaud pour justement éviter ce différentiel.
24:59Il existe aujourd'hui des solutions.
25:02Il faudra donc repenser l'habitat et c'est effectivement ma maison
25:05Il est en train d'être repensé.
25:07Les architectes sont dessus, mais effectivement c'est un chantier colossal
25:10qui coûte des centaines de milliards.
25:13Mais on va continuer de parler de cette émission
25:15qui n'est pas catastrophiste non plus.
25:17On parle des catastrophes, mais on n'est pas dans...
25:19On parlera des solutions pour les maisons sur les incendies.
25:22Pour les maisons.
25:23Et puis le ton de l'émission, c'est aussi toujours la pâte Jamy
25:26avec beaucoup d'explications et justement du didactique.
25:29On continue avec vous, Jérémy Gourmaud, l'invité ce matin des médias sur Sud Radio.
25:34Le 10h midi Sud Radio Média
25:37Christine Bouillot, Gilles Gansman, Dio.
25:40Le Supplément Média.
25:42Le Supplément Média, toujours avec Jamy Gourmaud.
25:45Pour Le Monde de Jamy, c'est le lundi.
25:47Le prochain épisode, lundi 24 février.
25:50Il y a déjà eu deux numéros qui ont été consacrés à cette méthode
25:54Le Monde de Jamy.
25:56Il y a eu Les Transports.
25:58Et l'autre, aidez-moi, sur l'autre numéro...
26:01Le Plastique.
26:02Et ça a bien marché.
26:04Donc c'est plutôt encourageant.
26:06C'est un carton.
26:07C'est la pâte Jamy.
26:09C'est votre fan club.
26:11C'est parce qu'on apprend différemment.
26:13Quand on a vu le numéro, on s'aperçoit que c'est vraiment la pâte Jamy
26:18qui ressort sur l'explication.
26:20C'est très didactique.
26:21C'est immersif.
26:22C'est pas moralisateur.
26:25C'est pas moralisateur.
26:27J'aime pas juger.
26:30Je suis plus là pour expliquer que pour juger.
26:36Je paraphrase un petit peu Joseph Kessel.
26:41J'aime bien expliquer parce que je trouve qu'à partir du moment où on explique,
26:45on appréhende mieux la réalité.
26:50Ça veut pas dire qu'on va évacuer les peurs et que tout érose derrière.
26:55Pas du tout.
26:57On va être beaucoup plus efficace face à une problématique devant laquelle...
27:03Les médias ont un rôle crucial pour vous dans l'explication des règlements climatiques,
27:08du didactique.
27:09Il y a beaucoup de choses aujourd'hui sur l'ensemble des chaînes qui sont proposées.
27:13Encore et encore.
27:14Et les gens sont pas lassés.
27:16C'est essentiel.
27:18Je pense qu'en plus sur le service public, c'est essentiel.
27:23Moi j'ai toujours fait de la pédagogie.
27:25J'aime bien expliquer.
27:26On le disait il y a quelques instants.
27:28Je ne sais pas faire autre chose.
27:34Expliquer, c'est éclairant.
27:39Expliquer, c'est donner des clés au public pour qu'ensuite il se fasse sa propre opinion.
27:44Mais moi je n'ai aucune envie de donner mon opinion pour que d'autres s'y raccrochent.
27:52Mais vous êtes conscient que vous êtes pour le grand public la personnalité qui explique la science.
27:59Vous êtes un espèce d'étendard pour la science en général, la vulgarisation.
28:03Il y en a peu sur les médias ?
28:06Je n'ai pas cette conscience-là.
28:08C'est ce que le public ressent en tous les cas.
28:13J'ai souvent coutume de me présenter comme un passeur de savoir entre ceux qui ont la connaissance
28:20et ceux qui ont envie d'acquérir cette connaissance.
28:24Je suis un trait d'union.
28:26Je me sens très bien dans ce rôle.
28:30Je n'ai pas envie d'en sortir.
28:32On peut parler d'Egalem6 qui est également sur une des plus vieilles émissions scientifiques.
28:38Il y a un représentateur qui a pu être controversé.
28:42C'est pour les oppositions.
28:44J'ai jamais vu ça moi.
28:47Vous n'aimez pas le programme ?
28:49Ce n'est pas une question d'aimer ou pas.
28:51Vous êtes passé de France 3 à France 5.
28:54Vous êtes dans la case où il y a beaucoup d'écologie, où il y a beaucoup de documentaires.
28:58Vous êtes plus heureux là ?
28:59On est dans la case du vivant.
29:02Je ne vais pas dire qu'on est plus heureux.
29:04On n'est pas moins.
29:05On est très bien où on est.
29:07J'ai le sentiment qu'on est à notre place.
29:11C'est très agréable de fabriquer une émission pour cette case.
29:19Je le répète, c'est la case du vivant.
29:21Vous vous alternez avec Hugo Clément qui a des magazines.
29:26Avec Salton sur ma planète.
29:28Vous êtes à la bonne place.
29:31Tout à fait.
29:32Je vais vous poser une autre question média.
29:34Pourquoi vous n'avez pas réussi à répondre à la question ?
29:37Vous avez été appelé au téléphone par votre amie Isabelle Nanty.
29:41Vous avez suivi toute l'histoire ?
29:43Ils vous ont fait une blague.
29:45Ils vous ont dit que vous étiez au million.
29:49Vous n'avez pas su répondre à la question ?
29:51Absolument.
29:52Parce que je n'ai pas su répondre à la question.
29:54Tout simplement parce que je ne connaissais pas la réponse.
29:56C'est une question simple.
30:00La question n'était pas...
30:02Vous avez percuté quand ils vous ont dit que c'était la question à un million ?
30:06Non.
30:07Ah oui, voilà.
30:08Non, pas du tout.
30:09Pas du tout.
30:10Je me souviens, j'étais au resto.
30:13Mais non.
30:14Mais si, complètement.
30:16J'ai reçu l'appel.
30:18Et voilà.
30:21C'est vraiment un coup de fil à un ami qui n'est pas préparé.
30:26Et qui n'est pas au calme avec éventuellement une possibilité.
30:31Non, non.
30:33Je pensais que vous étiez prévenu.
30:35On disait qu'on vous appelle dans cinq minutes.
30:37Ah non, pas du tout.
30:38Si, j'ai eu cet appel.
30:40On va vous appeler dans cinq minutes.
30:41Mais je ne connaissais pas du tout la question, évidemment.
30:43Ah oui, évidemment.
30:44C'est normal.
30:45J'étais au resto.
30:47J'étais appelé.
30:48On vous appelle dans cinq minutes.
30:50Et puis...
30:52Et puis vous avez une question à un million.
30:54Parce qu'ils ont fait une blague.
30:55Je ne sais pas si vous avez suivi l'émission.
30:57Ils ont fait une blague.
30:58C'est pas lui qui a été appelé vraiment pour le jeu.
31:01Mais ils amènent l'anti.
31:02On aurait dû appeler Jamy.
31:04Alors, vous avez aussi, Jamy, une chaîne YouTube, les Épicurieux.
31:07Vous êtes lancé dans, on va dire, cette aventure du net.
31:13Et ça marche.
31:14Combien d'abonnés vous avez là à ce jour ?
31:16Plus de 2 millions ?
31:17Sur YouTube, presque 2 millions.
31:19Je crois qu'on est à 1 990 000.
31:21Quelque chose comme ça.
31:22On va franchir la barre des 2 millions d'ici quelques jours.
31:25Qui vous regarde ?
31:26Qui vous regarde ?
31:27Pourquoi elle est sur ce terrain ?
31:28Qui nous regarde, d'après les statistiques, principalement les 18-34 ans.
31:33Mais non.
31:34D'accord.
31:35Voilà.
31:36Ouais.
31:3718-34 ans.
31:38Après aussi, 34-50.
31:40Pas mal.
31:41Un peu plus des jeunes.
31:43Mais c'est bien que ce soit les 18-34 et non pas les 12-18.
31:48Donc vous êtes un YouTuber.
31:50Ouais.
31:51Je suis un YouTuber.
31:53Je suis aussi un jeune YouTuber.
31:56Voilà.
31:57Puisque ça ne fait que 5 ans qu'on va bientôt fêter les 5 ans d'Épicurieux.
32:04Puisque cette aventure avait commencé durant le premier confinement.
32:07Ouais.
32:08Voilà.
32:09C'est une belle aventure.
32:11Encore une fois, assez inespérée.
32:15Parce que quand on a commencé à faire ces vidéos avec mon épouse,
32:19le premier jour du confinement,
32:21dans votre jardin, dans votre atelier,
32:23avec un téléphone qui n'était pas de toute dernière génération,
32:29on n'imaginait absolument pas créer cette marque Épicurieux
32:35qui a 2 millions de followers sur YouTube.
32:42Mais quand vous cumulez Instagram, LinkedIn, Facebook, etc.,
32:48c'est une communauté de presque 10 millions d'abonnés.
32:52C'est incroyable la puissance.
32:54Vous avez fière quand même.
32:56Oui.
32:57Oui, complètement.
32:58Il y a toute une équipe chez Épicurieux.
33:00Absolument.
33:01Et donc j'imagine que vous apprenez des choses aussi.
33:03Mais vous avez raison de l'imaginer parce que oui, j'apprends des choses.
33:08Tous les jours, j'apprends des choses.
33:10Qu'est-ce qui me motive dans ce que je fais ?
33:13C'est d'abord et avant tout d'apprendre.
33:16C'est très égoïste ce que je vais vous dire.
33:18Mais c'est d'abord mon propre épanouissement quand je lis,
33:23quand j'apprends, quand je comprends.
33:25Et à partir de là, j'ai envie de partager ce savoir,
33:30de partager cette forme d'épanouissement,
33:33d'apporter un petit peu de culture générale
33:43à tous ceux qui regardent, lisent ou écoutent.
33:47Parce que qu'est-ce que c'est finalement que la culture générale ?
33:50Ce sont des données que nous avons ingurgitées les uns et les autres
33:55et puis les ponts que l'on peut faire entre tout ça.
33:58Et c'est ce qui est merveilleux avec la culture générale.
34:01Donc là, la curiosité n'est pas un vilain défaut.
34:03Surtout pas.
34:04Surtout pas.
34:05Vous vouliez regarder la page dans le livre, la page du jour ?
34:08Je montre à nos auditeurs, pour ceux qui nous suivent sur YouTube,
34:11on est presque au million, nous.
34:13Donc on va passer le cap dans quelques heures.
34:17C'est donc vous, 365 nouveaux jours avec Jamy,
34:20on apprend tous les jours.
34:22Chez Nathan.
34:23Chez Nathan.
34:24Et donc le 13 février, c'est les vacances scolaires,
34:26on part à la montagne.
34:27Donc aujourd'hui, d'où vient le mal des montagnes ?
34:29C'est la question.
34:30Absolument.
34:31Pourquoi la montagne fait-elle péter ?
34:32Oui.
34:33Ça c'est drôle.
34:34La montagne à coups d'une souris,
34:35donc ça c'est la petite expression,
34:37mais qui a une explication tout à fait rationnelle,
34:41puisque des chercheurs ont aperçu une souris à oreille jaune
34:44qui gambadait à plus de 6700 mètres d'altitude en Amérique du Sud.
34:47Oui, oui.
34:48En fait, c'est pas l'origine de l'expression,
34:50mais c'est une petite anecdote autour de cette expression.
34:54Effectivement, on a découvert une souris à cette altitude
34:57et les chercheurs d'ailleurs, tout le monde est ravi de cette découverte,
35:02très étonné.
35:03Mais ça pose aussi d'autres questions,
35:05puisqu'on se demande de quoi se nourrit-elle,
35:07puisqu'on est à une altitude où il n'y a plus de graminées.
35:09Donc, comment fait cette souris pour se nourrir ?
35:12Et voilà.
35:13Toute l'expression, pourquoi la montagne à coups d'une souris.
35:15Et comme de grâcer la Saint-Valentin, si je peux tourner la page ?
35:17Oui, c'est la Saint-Valentin.
35:18C'est très joli.
35:19Depuis quand le cœur est-il le symbole de l'amour ?
35:21Voilà, je vous laisse découvrir.
35:22Alors ça, c'est marrant, parce que justement,
35:25le cœur finalement que l'on utilise comme symbole de l'amour,
35:30c'est vrai qu'on se dit, mais finalement, ça ne ressemble pas à un cœur.
35:33Pourquoi l'appelle-t-on un cœur ?
35:35Et depuis quand est-il le symbole de l'amour ?
35:37Donc, il faut lire le livre, je ne donne pas la réponse.
35:40Vous vous souvenez de la réponse ?
35:41Je crois que l'histoire du cœur, en fait,
35:44très tôt, le cœur a été associé à l'amour.
35:49Mais ce symbole, je crois qu'il n'apparaît qu'à partir du XIII ou XIVe siècle,
35:55me semble-t-il.
35:56Et c'est lié au début, finalement.
36:00Je crois que le cœur, c'était une sorte d'émoticône
36:03qui était utilisé pour illustrer,
36:06mais pas forcément des textes qui étaient en rapport avec l'amour.
36:11Et puis, je crois qu'un jour,
36:17un chevalier a utilisé ce symbole comme gage d'amour.
36:23Et à partir de là, ce cœur est devenu le symbole de l'amour.
36:29Voilà.
36:30C'est ça l'histoire, me semble-t-il.
36:31C'est exactement ça.
36:32Et on apprendra aussi pourquoi on dit le French kiss,
36:35pourquoi est-il français ?
36:36Alors qu'en réalité, il n'est pas français.
36:39Il y a un lien.
36:40Il y a un lien.
36:41Et pourquoi tomber amoureux ?
36:43Donc, c'est tout ça.
36:44Et il y en a plein comme ça.
36:45Et c'est vrai que tous les jours, on peut s'inspirer de la culture générale.
36:50C'est hyper bien fait.
36:51On peut vous le recommander, mais chaudement.
36:53Et c'est vraiment le genre de bouquin à poser sur une table,
36:58sur la table du salon.
36:59Et puis, on pioche.
37:00Et on n'est pas obligé de suivre la chronologie.
37:04Moi, j'invite tout le monde à picturer.
37:07On peut jouer avec ses enfants et poser des questions.
37:10Surtout pour le pictionary.
37:11Ça peut donner des réponses aussi sur certaines questions.
37:14Donc, on vous le recommande.
37:16365 nouveaux jours avec Jamy.
37:18On apprend tous les jours aux éditions Nathan.
37:20On vous donne rendez-vous, chers auditeurs, le lundi 24 sur France 5
37:25pour un nouveau numéro du Monde de Jamy.
37:27Changement climatique.
37:28Ma maison en première ligne.
37:29Et également votre chaîne YouTube, entre autres, des Épics Curieux.
37:32Merci infiniment d'être passés nous voir.
37:34On était ravis de cette petite séquence avec vous.
37:39Cette longue séquence, c'est très bien.
37:41On a eu du temps.
37:42Là, on parle des maisons.
37:43Le prochain numéro que vous avez déjà certainement tourné,
37:46qui est dans les cartons, sans doute en montage.
37:48Vous allez vous intéresser à quoi ?
37:49Il n'y a pas de date encore.
37:52On a plusieurs numéros en carton.
37:55On a un numéro sur la Méditerranée.
37:58On a un numéro sur les volcans européens qui se réveillent.
38:02On a des choses passionnantes.
38:05On vous suivra avec grand plaisir.
38:07Merci, Jamy, d'être venu sur Sud Radio.
38:09Merci, Christine.
38:10Merci, Gilles.
38:11Et puis, on peut aller sur france.tv voir les deux autres numéros.
38:13C'est vrai.
38:14Max Molling sur le Plastique.
38:15Absolument.
38:16C'est en replay.
38:17C'est en accès.
38:18Et vous allez sur france.tv.
38:20Oui, france.tv.
38:21C'est ça.
38:22Merci beaucoup.
38:23Dans un instant, on va se retrouver avec nos débatteurs pour les sujets d'actualité.
38:26On va tenter de se mettre d'accord.
38:27A tout de suite.