Avec Clara Morgane, comédienne et le supplément média avec Alex Darmon, journaliste
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Exper, Gilles Anzmann.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07 Bonjour Madame et Monsieur Quinn.
00:09 Oui, ceux qui nous suivent, j'ai des T-shirts imprimés.
00:14 Bonjour Clara Morgane, on est ravis de vous recevoir,
00:17 ravis de vous avoir avec nous, vous êtes sortie du monastère.
00:21 Je suis bien là.
00:23 Vous êtes bien là, ce soir sur C8, 21h20, bienvenue au monastère,
00:28 décidément C8.
00:30 On est dans l'hucuménisme.
00:32 Hier on avait ce formidable jeune homme, Henri Danselme,
00:36 qui était intervenu à Annecy pour empêcher un terroriste
00:42 de s'en prendre à des enfants.
00:44 Et donc là il fait le tour des cathédrales,
00:46 et il y a un programme demain sur C8, regardez-le,
00:48 parce que c'est vraiment formidable.
00:50 Donc là on est au monastère, c'est pas du tout la même chose.
00:52 On va dire quelques mots également de votre spectacle.
00:54 Vous avez compris que c'est une soirée thématique demain.
00:56 Vous avez, on peut dire, la thédérédité du monastère,
01:00 puis ensuite la visite, voilà.
01:02 - Absolument. - Quel programme !
01:04 - C'est ce soir, hein ? - Oui c'est ce soir,
01:06 j'ai dit demain soir, c'est ce soir absolument.
01:08 Vous êtes également à la Nouvelle-Ève,
01:10 jusqu'au 24 février, en tournée dans toute la France,
01:12 pour un spectacle, j'ai pu voir quelques extraits,
01:16 à Séphane Prisale.
01:18 - Au 7ème, c'est un tournée de femmes,
01:20 puisque c'est une ode à la femme ce spectacle,
01:22 et on a la chance effectivement de jouer à la Nouvelle-Ève
01:24 tous les mardis à partir du 30,
01:26 il y a 5 dates à partir du 30 janvier,
01:29 et en tournée dans toute la France.
01:31 Alors je vous le dis parce qu'on est sur Sud Radio,
01:33 j'ai la chance de jouer dans ma ville, le 25 janvier,
01:35 le jour de mon anniversaire, au Silo de Marseille,
01:38 et pour un spectacle de cabaret,
01:40 atteindre 800 000 places,
01:42 c'est quand même un gros challenge.
01:44 Donc voilà, je suis hyper fière de pouvoir
01:46 parcourir les routes de France, et surtout de retourner
01:48 dans ma ville, à Marseille.
01:50 - Et puis, nouvelle EP, c'est quoi une EP ?
01:52 - C'est un album !
01:54 C'est un album un peu plus court que les 12 titres classiques.
01:57 Mon EP s'appelle "7",
02:00 parce que tout tourne autour du 7 dans ce nouveau projet.
02:05 Mon spectacle s'appelle "Au 7ème",
02:07 nous sommes 7 femmes en scène,
02:09 7 titres en live, que je chante en live,
02:11 7 tableaux colorés avec la championne du monde,
02:14 de Paul Den, ses effeuilluses burlesques,
02:16 ses acrobates, des danseuses,
02:18 et voilà, on s'éclate !
02:20 - Et donc, on va vous retrouver dans un monastère,
02:23 et on va vous expliquer pourquoi dans un instant,
02:25 mais tout de suite, c'est le Zapping.
02:27 - On va parler de ce programme où vous avez passé 7 jours
02:34 dans le silence le plus...
02:36 - Encore 7, c'est incroyable !
02:38 - Dans le silence le plus total, dans ce monastère,
02:40 on verra si vous avez fait une rencontre avec Dieu,
02:43 mais hier, dans "Bonjour" sur TF1,
02:45 Marion Maréchal se demandait si la France n'avait pas vu Jésus-Christ.
02:49 - Mais au-delà de ça, je m'amuse un petit peu du récit qu'on a depuis 48 heures.
02:54 Ça veut dire qu'il y a eu le 25 décembre,
02:56 Jésus-Christ et la naissance du Christ,
02:58 et puis on a eu le 8 janvier, la naissance divine du nouveau Premier ministre.
03:01 Donc c'est vrai qu'il y a, me semble-t-il,
03:03 par rapport à ce que je vois aujourd'hui de l'attente des Français,
03:06 une déconnexion totale entre le récit médiatique
03:09 et des Français qui, pour la plupart, ne sont pas dupes aujourd'hui
03:12 de ce faux véritable changement.
03:14 - Il y a eu Nathal Magnard.
03:16 Vous l'avez déjà rencontré, le Premier ministre, ou pas ?
03:18 - Non.
03:19 - Et Emmanuel Macron ?
03:20 - Non.
03:21 J'aurais bien aimé, parce que j'aime bien échanger.
03:23 Mais en tout cas, honnêtement, je suis quand même contente
03:27 qu'on donne la chance à un jeune premier, vous l'appelez, c'est ça, 35 ans.
03:32 En plus, c'est vrai, on connaît ses positions personnelles.
03:40 Donc moi, ça me plaît plutôt d'avoir quelqu'un qui est différent au gouvernement.
03:45 Même s'il fait appel à des personnes qui sont de l'ancien monde.
03:49 D'ailleurs, je n'ai pas trop compris Rachida Dati à la culture.
03:52 - Ça vous change ?
03:54 - Je trouve ça étonnant.
03:56 C'est LR.
03:58 Je trouve ça très étonnant.
04:01 - Vous vous intéressez à la politique ?
04:03 - Je suis un petit peu comme tout le monde, c'est clair.
04:05 Mais c'est vrai que Bachelot a beaucoup fait pour la culture.
04:09 Je sais que beaucoup de collaborateurs à moi, pour les tournées,
04:11 les producteurs, faisaient appel à Mme Bachelot
04:14 et qu'elle a été extrêmement efficace à la culture, plus qu'au sport par exemple.
04:18 Et c'est vrai que je pense que quand même,
04:21 les intérêts personnels au ministère sont quand même très importants.
04:25 Et je suis très surprise de Rachida Dati à la culture.
04:28 - Elle veut ouvrir la culture à tout le monde.
04:31 - Je suis impatient de voir, mais c'est vrai que c'est plutôt étonnant.
04:33 On ne s'y attendait pas.
04:35 - Personne ne s'y attendait.
04:36 C'est ce qui est le plus commenté ce matin.
04:38 Et nous, on va y revenir dans un mois et un quart.
04:40 - Et c'est justement dans mon deuxième son,
04:42 un fonds sur Rachida Dati.
04:44 Rachida Dati, super star Valérie !
04:46 - Vous êtes sûre ?
04:48 - Oui ! Vous avez vu, on a ressorti tous les pics qu'elle avait faits
04:51 contre Emmanuel Macron, tout ce qu'elle avait dit.
04:54 - Ça c'est la politique.
04:55 - Pics et pointes sur Macron.
04:56 Et ce matin, Benjamin Gleize, notre star de la matinale sur Soudradio,
05:00 a été très malin parce que lui, il a ressorti les sorties
05:03 qu'avait faites à l'époque, avant d'être ministre, Bruno Le Maire,
05:06 avant qu'il vienne à son tour ministre d'Emmanuel Macron pendant 7 ans.
05:11 Vous connaissez lui aussi ce qu'il disait ?
05:13 - Emmanuel Macron, c'est l'homme sans projet,
05:16 parce que c'est l'homme sans conviction.
05:18 Dire qu'on va mettre avec soi tous les progressistes,
05:21 je trouve que ça ne veut absolument rien dire, c'est de la soupe.
05:23 - Macron, c'est de la soupe.
05:24 - Pour l'instant, tout ce que j'entends, oui, c'est de la soupe.
05:27 La réalité, c'est qu'Emmanuel Macron, c'est une coquille vide,
05:29 où chacun arrive avec des propositions qui peuvent être toutes aussi différentes
05:32 les unes que les autres, mais on ne sait pas où on va.
05:35 Et je pense que c'est dangereux pour le pays.
05:37 - Tous, tous, ils ont...
05:39 - Oui, voilà, donc on fait ce procès à Rachida Dati.
05:42 - Après, on a l'habitude avec les politiques, on se fait très bien...
05:45 Enfin, on connaît la politique, donc moi, personnellement,
05:48 au tournage de Beste, c'est un truc classique.
05:51 - Valérie et...
05:53 - C'est Clara, ça peut être Clara.
05:55 - C'est Clara, oui, mais je suis perturbé, que voulez-vous ?
05:59 Les drogues cycloriquines auraient entraîné 17 000 morts en moins de 5 mois.
06:04 Hier, dans "Touche pas à mon poste", le professeur Raoult a tenté de se justifier
06:08 face à une Géraldine Maillet qui ne s'est pas démontée,
06:11 mais hélas, elle a fait face à un mur de mépris.
06:14 - Je comprends que ce soit très, très dur pour vous d'avaler ça,
06:17 alors que vous êtes un professeur brillantissime, connu dans le monde.
06:20 - Arrêtez de dire des bêtises.
06:22 - Il fait échec et mat sur le Covid, en fait.
06:24 C'est un vide intersidéral sur le Covid, et c'est impossible pour vous de l'accepter.
06:27 Vous avez réussi tout, mais pas le Covid.
06:29 - Non, mais vous faites du théâtre, là, madame.
06:31 - Je ne suis pas actrice, je suis chroniqueuse.
06:33 - Non, mais c'est du théâtre. - Très bien.
06:35 - Alors, pourquoi vous n'acceptez pas de répondre à des confrères médecins ?
06:38 Parce que c'est facile, moi, de me démonter.
06:40 Je suis une chroniqueuse, je ne suis pas médecin.
06:42 Pourquoi vous n'acceptez pas de parler à des médecins qui ne sont pas d'accord avec vous ?
06:45 - Parce que vous faites, dans les gens qui sont chez vous,
06:49 où ils ont peut-être tous le même niveau que vous.
06:52 Moi, c'est bien possible.
06:54 - C'est quoi, mon niveau ?
06:56 - J'en sais rien, mais vous pouvez parler entre vous.
06:58 - Je ne sais pas, vous dites ça avec un peu de mépris, comme si j'étais une débile.
07:01 - Non, non, non, mais vos types de débats...
07:03 - Arrêtez de me retrouver dans ce type de débats,
07:05 parce que je ne parle pas avec des gens comme vous, d'habitude.
07:08 Je ne fais pas.
07:10 - J'avais bien compris.
07:12 - Je ne parle pas dans les bistrots, non plus.
07:14 - Qu'est-ce qu'il va faire chez Cyril Hanouna ?
07:16 - Alors, ça, vraiment, c'est incompréhensible.
07:18 Aller quelque part et ensuite dire "je ne sais pas ce que je fais là",
07:22 alors qu'il connaît le programme, tout le monde le connaît,
07:24 c'est quand même très étonnant, même si ce monsieur est très intelligent,
07:27 personne ne va lui enlever ça.
07:29 - Quel mépris, quel...
07:31 - Les autres, les mépriser sur leur terrain, c'est quand même spécial.
07:34 - Et celle qui glousse comme une fan de Britney Spears,
07:37 derrière, complètement...
07:39 - Ah oui, c'est Myriam Palomba.
07:41 - Exactement, qui semblait avoir rencontré Dieu,
07:43 elle était totalement pathétique dans ce programme.
07:46 - Mais lui est pathétique, lui, il est complètement...
07:49 - Ah, vous allez vous faire des amis, encore, Valérie ?
07:51 - Il est pathétique, il est minable,
07:53 enfin, qu'il accepte de débattre avec des gens de son niveau,
07:55 comme il dit, pour l'instant, il a refusé tous les débats.
07:58 - Vous êtes d'accord avec Géraldine Meillassoux ?
08:00 - Je suis totalement d'accord avec Géraldine Meillassoux.
08:02 - Je savais que ce serait vous.
08:04 - Oui, oui, je l'ai même retweetée.
08:06 Mais comment on peut répondre comme ça ?
08:08 Comment on peut parler aux gens comme ça ?
08:10 - C'est-à-dire, je pense qu'il y a des gens qui sont dans certaines sphères,
08:13 et qui ensuite ont du mal à redescendre.
08:15 L'ego, vous savez, tue l'humanité, pour moi.
08:19 - Qu'est-ce que vous avez fait durant le confinement ?
08:21 Vous vous êtes habillée tout seule ?
08:23 - J'ai jardiné.
08:25 J'ai cultivé mon potage, vous savez.
08:27 - Ah, vous avez la main verte ?
08:29 - Je ne le savais pas avant.
08:31 - Elle est bien faite du confinement.
08:33 - Et c'est vrai qu'on s'est dit,
08:35 d'un coup, on est des personnes qui travaillons énormément,
08:38 tout le temps débordés,
08:40 on a le temps de rien,
08:42 et tout s'arrête, d'un coup.
08:44 On ne le vit qu'une fois dans une vie.
08:45 Donc je me suis dit, ok, tout ce que j'ai toujours rêvé de faire,
08:48 me reconnecter à la nature, créer un potager,
08:51 passer du temps en famille, eh bien je vais le faire.
08:54 Et ça m'a amenée sur le chemin de l'éveil.
08:58 - C'est quoi le chemin de l'éveil ?
09:00 Parce que vous avez quitté Paris,
09:02 pour partir dans le sud de la France,
09:04 vous avez raconté que vous étiez marseillaise,
09:06 et c'est un choix qui a été fait ?
09:09 - Par rapport à ma fille.
09:11 Je suis quittée Marseille quand j'avais 19 ans,
09:13 j'étais carriériste,
09:15 j'aime toujours énormément travailler,
09:17 j'ai toujours 3000 projets,
09:19 et Paris pour moi c'était évident.
09:21 - Vous faisiez des boutiques, vous êtes une femme d'affaires.
09:23 - Oui, j'ai des stores,
09:25 je suis entournée dans toute la France avec ce spectacle,
09:27 et maintenant je fais de la télé,
09:29 je reviens à la télé.
09:30 Je ne serais pas revenue dans un programme classique de télé-réalité,
09:33 franchement non.
09:35 J'ai trouvé ce concept très différent,
09:37 original, et moi j'aime la spiritualité, la théologie,
09:39 donc j'ai trouvé ça très intéressant.
09:42 Alors, pour répondre à votre question tout à l'heure,
09:45 bien sûr on ne trouve pas Dieu,
09:47 pour moi déjà en une semaine,
09:49 c'est pas pour ça que je suis allée au Onaster,
09:52 parce que comme je vous le disais,
09:54 j'ai une vie très chargée, j'ai eu une vie.
09:56 - C'est intéressant hein ?
09:58 - J'ai une vie très chargée,
10:00 et tout à coup on me proposait de faire une pause,
10:02 telle le Covid, vous voyez,
10:04 pendant le Covid et le confinement,
10:06 et de m'interroger sur ma spiritualité,
10:08 c'est quelque chose que je fais très couramment.
10:10 Comme je vous le dis, je suis passionnée par la théologie,
10:12 j'aime voir à quel point toutes les cultures
10:15 mènent finalement au même lieu,
10:18 qui est l'introspection, l'écrasement de l'ego,
10:21 l'unicité.
10:24 Donc ça m'intéresse,
10:26 et j'aime voir comment certains prient,
10:28 certains méditent, pour arriver à la même paix intérieure,
10:31 ça ça m'intéresse.
10:32 - On va en reparler, on finit.
10:34 - Vous êtes toujours critique sur mes choix musicaux.
10:36 - Oui, alors est-ce que vous allez me le séduire ?
10:39 - Fin des années 80, qu'est-ce qu'il va se passer ?
10:41 - J'ai trouvé la parade pour que vous adhériez à 100%
10:44 à mon choix musical.
10:46 Je vous propose d'écouter la dernière chanson de Clara Morgan,
10:49 "Allez-y" pour critiquer.
10:51 Ça s'appelle "Et Bleu".
10:53 Écrite par Pascal Obispo.
10:55 - C'est nul, hein ?
11:07 - Non, j'aime bien.
11:09 C'est écrit par Pascal Obispo,
11:11 qui l'avait interprété lui-même.
11:12 Il est ensuite venu voir mon spectacle,
11:15 et il a voulu absolument me voir à la fin,
11:18 en me disant "J'ai une chanson qui est faite pour toi,
11:20 je t'entends la chanter,
11:22 je vais poser avec toi".
11:24 Et effectivement, on peut entendre la voix de Pascal Obispo
11:26 pour les fans à la fin de la chanson,
11:28 où il dit mon nom même, c'est une fierté.
11:31 Et c'est vrai que c'est incroyable,
11:32 parce que mon spectacle est une ode à la femme,
11:34 et j'ai tellement aimé cette chanson
11:36 que j'en ai fait l'ouverture de mon nouveau spectacle.
11:38 - Formidable.
11:39 On va reparler dans un instant du Monastère.
11:42 Une petite réponse,
11:43 parce que tout ce que j'ai dit,
11:44 c'est en pensant que Raoul l'a fait réagir.
11:46 Je ne veux pas débattre avec lui,
11:47 je dis juste qu'il y a des scientifiques
11:49 qui ont le même niveau que lui,
11:51 qui disent un certain nombre de choses,
11:53 et que les 17 000 morts dues à l'hydroxychloroquine
11:56 ne sont pas une invention.
11:58 Donc voilà, moi je ne veux pas débattre avec lui,
12:01 je lui demande de débattre avec d'autres
12:03 qui ont son niveau,
12:04 et que je sache qu'il n'est pas le seul dans l'univers
12:06 à avoir ces compétences.
12:09 Voilà, c'est dit.
12:10 Et je maintiens qu'il est pathétique.
12:12 A tout de suite.
12:14 Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie.
12:18 Chez Leclerc, le goût du frais,
12:20 ça se défend tous les jours.
12:22 Sud Radio Média, l'invité du jour.
12:35 L'invité du jour, c'est Clara Morgan.
12:37 Clara Morgan, qui est une femme multifonction,
12:40 multifonction, on va dire, multiactivité.
12:43 J'aime les multi-artistiques, la chanson, la danse, la musique,
12:47 et le cabaret, effectivement, ça regroupe tout ça.
12:50 Nouveau spectacle au cabaret,
12:52 c'est à la Nouvelle-Ève pour l'instant jusqu'au 24 février.
12:55 Il sera en tournée dans toute la France,
12:57 et à Marseille en particulier,
12:59 le jour de votre anniversaire.
13:00 Ou le 25 janvier.
13:01 Voilà, le nouvel album, le nouvel EP,
13:05 "7/7/7", on a entendu un extrait.
13:08 Et puis, cette télé-réalité,
13:11 "Bienvenue au monastère", qu'on va découvrir ce soir,
13:14 nous on l'a vu en avant-première,
13:16 sur C8, soirée thématique religieuse,
13:19 on va dire, occuménique.
13:21 Pourquoi vous avez accepté cette proposition ?
13:23 Donc peut-être rappeler le concept ?
13:25 Bien sûr. Alors tout d'abord,
13:27 Clara Morgan au monastère,
13:29 même moi, ça m'a fait sourire.
13:32 J'ai compris pourquoi il m'appelait.
13:35 Et si vous voulez, alors déjà j'ai accepté,
13:38 parce que ce n'est pas du tout une télé-réalité.
13:41 En fait, ils ont tout évité,
13:44 tous les pièges de la télé-réalité,
13:46 il n'y a pas de réveil, il n'y a pas les salles de bain,
13:50 il n'y a pas le quotidien, du tout.
13:52 En fait, il y a simplement le réveil et la vie monastique.
13:56 Donc on se rend compte qu'il se lève très tôt,
13:58 il y a la cloche qui sonne à 6 heures.
14:00 Ensuite, il y a une heure de prière.
14:03 Moi, personnellement, j'ai fait de la méditation.
14:05 C'est intéressant d'avoir un autre rythme comme ça
14:08 et de se rendre compte de la vie d'autres personnes.
14:10 Moi, les autres m'intéressent et l'immersion m'intéresse.
14:13 Ensuite, il y a des entretiens avec le prêtre,
14:17 frère Baudouin,
14:19 et c'est vrai qu'on a échangé sur la religion.
14:21 Moi, je suis très spirituelle,
14:23 mais je ne crois pas, si vous voulez,
14:26 en un dieu unique et bienfaiteur.
14:30 C'est plus global pour moi,
14:33 c'est plus lié à l'univers, à l'infiniment petit,
14:35 à l'unicité globale de l'humanité.
14:38 Bref, j'aime bien des délires assez.
14:40 Mais c'est vrai que la théologie m'intéresse,
14:43 j'aime comprendre pourquoi les gens prient.
14:45 Moi, j'aime méditer et rencontrer les autres.
14:49 Donc c'était une semaine incroyable.
14:51 Le principe, je l'ai raté, je suis claire.
14:54 Je vous spoil !
14:55 C'est-à-dire que le principe, c'est une retraite silencieuse.
14:58 Je n'ai jamais vu le ciel fermé.
15:00 - Vu votre débit, je me demandais comment vous y arriviez.
15:02 - Eh bien, j'ai raté ça.
15:04 Mais c'est vrai que j'ai rencontré des gens incroyables.
15:06 Je pense que ce programme est un ovni.
15:09 Et c'est plus calme, tout est plus lent,
15:12 on revient à un rythme humain.
15:15 Et je trouve que c'était manquant à la télé.
15:17 Alors, ce n'est pas du tout un programme pour persuader les gens d'être catholiques,
15:20 d'ailleurs, je ne le suis pas du tout.
15:22 C'est pour faire penser aux gens,
15:25 à la spiritualité,
15:27 et s'ils pouvaient s'interroger sur la leur,
15:31 se demander pourquoi ils croient,
15:34 faire de l'introspection.
15:36 - Prendre un moment parce qu'il n'y a pas de portable.
15:38 - Il n'y a pas de portable.
15:39 J'incite tout le monde à prendre un peu de temps comme ça pour soi.
15:43 On a vu les bienfaits du retour à soi
15:46 et à l'introspection durant le Covid et le confinement.
15:52 Mais on a déjà oublié.
15:55 Je trouve que c'est un retour aux sources qui est important pour tout le monde
15:59 et j'en suis sortie pas tout à fait la même qu'à mon arrivée.
16:02 On va écouter la bande-annonce.
16:04 Bienvenue au monastère.
16:06 Nous allons maintenant rentrer dans le grand silence.
16:10 Sans Internet, sans téléphone, sans bavardage.
16:14 Qu'est-ce que vous faites là ?
16:15 Là, je suis censée me retrouver avec moi-même.
16:17 Votre retraite commence maintenant.
16:21 J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'on a envie.
16:24 J'ai tout pour être heureuse, vraiment.
16:26 J'ai un peu de mal à pas parler quand même.
16:29 Bah oui, je vois ça.
16:30 Une retraite, c'est pas toujours facile.
16:35 Y a quelqu'un ?
16:42 Bienvenue au monastère.
16:43 Ça va faire du bruit.
16:44 Vendredi, juste après, touche pas à vos postes sur C8.
16:47 Alors, vous n'êtes pas toute seule.
16:50 Fabienne Caron, Delphine Vespizer, Simon Castaldi,
16:53 Paul Elkarrat et Jean-Marc Généreux
16:56 qui ont accepté de participer à l'aventure
16:58 avec des moments assez intenses.
17:01 Paul Elkarrat est incroyable dans ce programme.
17:03 Ces personnalités dont vous parlez sont surprenantes.
17:05 C'est-à-dire qu'à nous tous, nous formons un petit spectre de l'humanité.
17:09 Et je trouve que c'est bien pensé comme casting.
17:13 Alors, la télé a l'habitude des castings.
17:15 Mais c'est vrai que Jean-Marc Généreux
17:17 vient avec un message très fort.
17:19 Il fait le vœu de silence en hommage à sa fille
17:21 qui n'a jamais pu parler à cause de son handicap.
17:24 Il pleure beaucoup parce qu'il se rend compte
17:26 de la difficulté qu'elle vit au quotidien.
17:29 Simon Castaldi, évidemment, a beaucoup de démons.
17:33 A une enfance pas forte.
17:35 Il m'a beaucoup touché dans le programme.
17:37 Il est très touchant.
17:39 Mon mari m'a dit "t'es sûre ? Il a fait la télé réalité ?
17:42 Est-ce que c'est une bonne idée ?"
17:44 Et en fait, oui, parce que tout le monde a sa place.
17:46 On le sent très mal dans sa peau.
17:48 Mais en fait, c'est aussi l'occasion
17:50 pour lui de s'interroger.
17:52 Parce qu'il vit à 100 à l'heure.
17:54 Il est dans la télé.
17:56 C'est un jeune d'aujourd'hui, très connecté.
17:58 Et voilà ce que ça fait quand on se déconnecte.
18:00 On se pose beaucoup de questions et ça fait du bien.
18:02 Vous parlez de Paul, je vais juste dire un mot sur lui.
18:04 Alors, on connaît bien sûr son handicap.
18:06 Il s'est un génie.
18:08 Clairement, une encyclopédie vivante
18:10 qui a gagné des Jeux Télé à foison.
18:12 C'est quelqu'un qui est atteint d'autisme.
18:16 Et moi, je lui étais très proche de lui.
18:18 Parce que c'est difficile pour lui
18:20 de garder le silence face à
18:22 une phrase du prêtre
18:24 qu'il ne comprend absolument pas.
18:26 Parce que pour lui, ça lui semble la science-fiction.
18:28 Et je le soutiens parce que je comprends son désarroi
18:30 face au silence. Je suis quelqu'un qui s'exprime.
18:32 Je suis atteinte de TDA. Alors évidemment,
18:34 ça n'a rien à voir avec l'autisme.
18:36 C'est un trouble de l'attention avec une hyperactivité.
18:38 Et c'est vrai que dans la vie,
18:40 pendant des années,
18:42 on se rend compte qu'on est un peu différent.
18:44 On développe l'hyperfocus
18:46 en défense.
18:48 Et à un moment, je me rends compte de ça.
18:50 Parce que ma fille est hyperactive.
18:52 Qu'elle rencontre des problèmes à l'école.
18:54 Que mon mari est diagnostiqué également.
18:56 C'est juste qu'on est un tout petit peu différent.
18:58 Et donc les gens différents, moi, me touchent.
19:00 J'aime les gens originaux, particuliers.
19:02 Et Paul, voilà.
19:04 Je me suis fait des amis pendant ce programme.
19:06 - Vous êtes tous restés en contact ?
19:08 - On s'est créés tout le temps.
19:10 On a créé un groupe WhatsApp.
19:12 - Elle est devenue mon amie.
19:14 Elle est venue voir mon spectacle de cabaret.
19:16 - Elle est géniale.
19:18 - Je suis amoureuse de cette personne.
19:20 - Vous les avez interrogées ?
19:22 Vous savez pourquoi ils ont accepté, eux, de participer à cette aventure ?
19:26 - C'est tous pour des raisons très différentes.
19:28 Simon Castaldi avait vraiment besoin d'introspection.
19:30 Parce que c'est un garçon qui se dit perdu.
19:32 Comme je vous l'ai dit,
19:34 Jean-Marc Généreux l'a fait pour un cadeau à sa fille.
19:36 Pour essayer d'aller vers sa fille.
19:38 C'est ses manières.
19:40 - Il a essayé d'aller vers sa fille.
19:42 C'est magnifique son message.
19:44 Paul Elkara a pas mal de soucis avec lui-même.
19:46 Il présente plusieurs personnalités.
19:48 Il a beaucoup de mal à taire sa fougue.
19:52 Parfois, vous allez en entendre parler.
19:56 Fabienne Cara vient pour parler de la naissance miraculeuse de sa fille.
20:06 Parce qu'elle n'a jamais pu avoir d'enfant.
20:08 On a tous des messages assez forts.
20:12 Assez humains.
20:14 On n'est pas du tout dans quelque chose qui parle d'une célébrité.
20:18 D'une star.
20:20 On parle d'humain.
20:22 On parle pas de Dieu.
20:24 On parle de la spiritualité dans son ensemble.
20:26 On n'est pas là du tout pour persuader personne de devenir chrétien.
20:28 D'ailleurs, nous-mêmes, nous ne le sommes pas devenus.
20:30 C'est vraiment de l'introspection.
20:32 - Les religieux, Sœur Catherine,
20:34 les frères qui sont là,
20:36 vous leur avez posé la question de savoir comment ils vous accueillaient ?
20:40 Pourquoi ils avaient accepté ?
20:42 - C'est extrêmement étonnant.
20:44 Ce sont des gens qui se sont posé beaucoup de questions.
20:48 Parce qu'ils ont quand même un peu peur du monde.
20:50 Et de ce qu'il devient.
20:52 Je les comprends.
20:54 Même moi, ça me fait peur.
20:56 C'est des gens qui aiment bien être dans l'autarcie.
20:58 Un peu en marge, clairement, de cette société.
21:00 - Ils sont retirés du monde.
21:02 - Oui.
21:04 - Ils sont en train de ouvrir la porte au monde.
21:06 Ils ont quand même l'habitude.
21:08 Parce que Corbara est un couvent déjà sublime.
21:10 Perché sur une colline Corse,
21:12 à Corbara, c'est un paradis vivant.
21:14 Qui surplombe toute la baie de Calvi.
21:16 Donc, ce n'est pas du tout la vie monastique qui angoisse.
21:20 C'est sublime. C'est ouvert sur la nature.
21:22 C'est dans la nature.
21:24 Et au creux de la pinède.
21:26 Et ils accueillent comme ça des familles classiques,
21:30 chrétiennes ou non,
21:32 pour proposer ces retraites silencieuses.
21:36 Et inviter les gens à la méditation,
21:38 au retour à soi, etc.
21:40 Donc, ils ont l'habitude de faire ça, mais jamais à la télé.
21:42 Donc là, c'est une grande porte ouverte pour montrer ce qu'ils font.
21:44 Quel est leur quotidien.
21:46 Et Sœur Catherine, qui ne fait pas partie de ce couvent-là,
21:48 sachez qu'elle est dans le 9-3.
21:50 C'est ça, son quotidien.
21:52 Qu'elle va à la rencontre des jeunes désœuvrés.
21:54 Qu'elle leur tend la main.
21:56 Qu'elle les sauve, en partie.
21:58 Qu'elle s'occupe de jeunes qui se sont fait virer de chez eux.
22:00 Parfois drogués, parfois désœuvrés.
22:02 Et qu'elle a donné sa vie aux gens.
22:04 Cette femme est absolument incroyable.
22:08 Elle est lumineuse.
22:10 C'est-à-dire moi qui veux la bienveillance, la tolérance, l'ouverture.
22:12 J'ai l'impression de rencontrer moi en beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux.
22:16 Parce qu'elle a décidé, elle a réussi à se séparer,
22:20 libérer de son égo, de son côté carriériste.
22:22 Elle se fiche de tout ça.
22:24 Elle veut juste offrir sa vie pour le bien.
22:26 Et ne rien laisser à part la joie, à part le bien.
22:28 Puisqu'elle décide de ne pas faire d'enfant.
22:30 Ça aussi c'est un don incroyable.
22:32 Et moi je suis totalement en admiration devant cette femme.
22:36 Je pense que jamais personne ne m'a autant inspirée.
22:38 À un moment vous partagez le repas avec eux.
22:42 Pas à un moment, on en a fait trois par jour.
22:46 C'était bon ou pas du tout ?
22:48 Alors c'est incroyable, ça aussi c'est des choses qu'on découvre.
22:50 Vous voyez quand on est curieux, on découvre plein de choses.
22:52 Il y a des dames, des corses, qui viennent deux fois par semaine
22:56 offrir des repas aux clergés, à la congrégation.
23:02 Ensuite il y en a qui se dévouent.
23:04 C'est incroyable, il y a plein de choses qui s'organisent comme ça,
23:08 qui sont très belles.
23:10 J'aime bien aussi qui fait la vaisselle.
23:12 J'ai adoré leur organisation.
23:14 Est-ce que c'était bon ?
23:16 Pardon, pas tous les jours.
23:18 Quand les dames corse viennent, c'est très très bon.
23:22 Moi je suis vegan, alors ça n'a pas été simple.
23:25 J'ai une question sur MeToo.
23:27 Savoir ce que vous pensez de MeToo,
23:30 et en particulier de ce qui s'est passé pour Depardieu.
23:33 C'est-à-dire ces comportements d'hommes qui étaient tolérés à une époque.
23:36 Vous avez été dans le milieu du porno à une époque.
23:39 Comment vous réagissez à ça aujourd'hui ?
23:42 Il y a beaucoup de choses dans ma question.
23:45 Déjà MeToo, est-ce que c'est une bonne chose ou pas ?
23:49 Est-ce que vous pensez qu'on est en train de clouer les hommes au pilori ?
23:54 J'aime les hommes, j'aime mon mari.
23:57 C'est le plus grand féministe que j'ai jamais rencontré.
24:00 Il ne m'a jamais jugée, il ne m'a jamais contrainte.
24:03 Il m'a toujours élevée.
24:04 Et c'est vrai qu'il m'inspire.
24:06 D'ailleurs il m'a inspiré une chanson qui est dans mon spectacle
24:08 et que je danse avec les stars Yann Alric.
24:12 Je vous fais juste ça.
24:13 "Dans ses yeux, je vois le destin du genre humain
24:16 où féminin et masculin ne feront qu'un,
24:19 sans être les mêmes, c'est un tandem pourvu qu'on s'aime."
24:23 Et je pense qu'effectivement nous allons vers un monde plus humaniste
24:29 où les hommes se mettent à comprendre que la femme ne peut être soumise plus longtemps.
24:36 Nous avons évolué grâce à des femmes illustres
24:38 qui se sont battues avant nous avec force et détermination
24:40 pour l'égalité de nos actes et de nos droits.
24:44 Parce que souvent quand je parle d'égalité,
24:46 on me dit "mais on n'est pas pareils, on ne veut pas être pareils".
24:48 Alors je vous rassure, nous ne voulons absolument pas être pareils.
24:52 Nous avons beaucoup de choses à faire, à dire et à créer pour faire évoluer ce monde.
24:57 Moi je crois en la féminité et en féminisme humaniste.
25:00 - Pour reprendre ma question de Valérie,
25:01 est-ce que le fait que vous ayez été dans des films X,
25:05 les hommes avec vous ne se disaient pas "c'est une fille facile"
25:09 et est-ce que des personnalités ne se disaient pas "c'est une fille facile" ?
25:14 Pour en dire son.
25:16 - Ce que les gens pensent...
25:18 - Non, non, mais dans les comportements,
25:20 c'est-à-dire qu'il y a eu des hommes qui se sont mal comportés avec vous de ce fait ?
25:23 - Non, ça ne m'est jamais arrivé.
25:25 C'est vrai qu'en tant que femme qui a eu ce parcours-là,
25:30 j'ai dû peut-être me battre plus que les autres pour montrer que...
25:33 - Vous aviez du caractère ?
25:35 - Oui, et puis surtout, je l'ai dit il y a peu de temps,
25:38 quand on nous a vus nues, ou en tout cas dans des situations un peu particulières en tant que femme,
25:43 peut-être dégradantes pour certaines, moi c'est comme ça que je le vois.
25:47 L'amour pour moi est beau et j'ai toujours envie de le mettre en avant.
25:51 C'est toujours plus difficile de prouver qu'on est intelligente,
25:55 de prouver qu'on peut créer des choses, qu'on peut prendre des décisions.
25:59 Et en fait, je n'ai pas attendu qu'on me le propose, j'ai créé des sociétés,
26:03 j'ai tracé ma route, je n'ai pas fait attention, on m'a fermé certaines portes,
26:06 je suis rentrée par les fenêtres,
26:08 et j'ai envie de montrer à ma fille de 8 ans que quand on est déterminé,
26:11 quand on a de grands rêves, et qu'on s'entoure bien avec des gens bienveillants,
26:15 eh bien d'aussi bas, parce que clairement on peut le dire,
26:18 que l'on puisse partir, on peut toujours s'élever socialement,
26:22 parce que encore une fois, des femmes incroyables se sont battues avant nous.
26:27 Mais il est clair qu'on quitte un monde que Me Too a malheureusement...
26:33 Avec Me Too, le souci effectivement c'est la présomption d'innocence,
26:40 mais quelque part, on a besoin d'un grand coup de pied dans la fourmilière
26:44 pour pouvoir sortir d'un ancien monde, et là c'est ce qu'on est en train de faire.
26:47 Comme toutes les femmes, je m'en réjouis, nous avançons,
26:51 et oui nous allons vers un monde plus égal, et qui respecte plus les femmes,
26:56 quoi de plus heureux, et mon spectacle au 7ème est exactement sur ce thème.
27:02 - On rend hommage aux femmes, absolument !
27:04 - Mais c'est une ode à la femme, donc voilà, vous êtes dans le bon thème !
27:07 - C'est une bonne commerciale !
27:09 - Donc c'est à la Nouvelle-Ève, tous les mardis, et puis partout en France,
27:12 vous tapez claramorgane.com, et puis le Monastère ce soir,
27:18 et oui c'est le grand écart si on peut parler ainsi.
27:21 Merci Clara Morgane, dans un instant on va parler d'Éric Dupond-Moretti.
27:25 - Merci !
27:40 - Un peu de supplément média avec Alex Darmon, bonjour Alex !
27:43 - Bonjour Alex !
27:44 - Merci d'être là !
27:45 - T'es plus habillé que Clara Morgane !
27:47 - Oui absolument, mais il est très frideux !
27:50 - Vous êtes pas venu en Marseille !
27:52 - C'est incroyable, les photos, je vous raconte ce qui se passe dans le studio,
27:55 parce qu'on a une vitre, on voit tout le monde faire les photos avec Clara Morgane,
27:59 je disais que cette semaine ça a été Miss France et Clara Morgane,
28:02 je suis désolée pour vous Alex !
28:04 - Non c'est pas grave, c'est une selfie Alex !
28:06 - On prend une photo avec vous !
28:08 - Normalement les auditeurs vous connaissent,
28:10 puisque vous intervenez régulièrement dans les débats d'actualité à 11h moins le quart,
28:14 et alors ce doc, on l'a attendu, on l'a suivi depuis 3 ans,
28:18 vous êtes en immersion avec Éric Dupond-Moretti, ministre de...
28:23 - Jean-Jacques Bourdin qui a fait une photo avec...
28:26 - Même Jean-Jacques Bourdin !
28:28 - Ça va !
28:29 Donc l'homme qui ne devait pas être ministre,
28:31 c'est le ministre de la Justice, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
28:35 que vous avez suivi depuis 3 ans maintenant,
28:38 on est sorti un doc formidable, à voir dimanche soir à 21h05 sur France 5,
28:44 et oui je disais qu'on l'a attendu parce que vous m'en parliez régulièrement,
28:49 c'est un document comme celui-là, c'est des heures et des heures de tournage ?
28:54 - Ah oui c'est 90 heures de tournage sur 3 ans,
28:57 et il en sort finalement 84 minutes,
28:59 donc il faut sélectionner, puisqu'il y a effectivement les séquences d'immersion
29:03 qu'on peut découvrir, 3 ans, 3 ans dans sa vie politique,
29:06 dans sa vie judiciaire aussi, puisqu'il a eu un gros procès
29:09 par la Cour de Justice de la République,
29:11 et 3 ans dans ses états généraux, dans ses élections régionales,
29:15 et puis il y a une interview au final,
29:17 où on lui montre les images qu'on a filmées,
29:19 quelques images, pas toutes, qu'on a filmées,
29:21 et on lui demande de réagir, on lui montre toutes les images,
29:23 il y en a qui lui plaisent, d'autres qui lui plaisent beaucoup moins.
29:25 - Mais il n'a pas eu de droit de regard ?
29:26 - Aucun droit de regard.
29:27 - Aucun droit de regard.
29:28 - Moi il m'a manqué des moments d'intimité avec lui,
29:30 c'est-à-dire qu'il m'a manqué, après ce documentaire,
29:34 on voit l'homme politique, on voit la bête politique,
29:37 on voit comment il est au combat,
29:39 mais lui, intérieurement, ce qu'il est,
29:41 ce qui se passe dans sa tête,
29:44 quand il est attaqué par les magistrats,
29:46 on ne le voit pas, et je trouve ça dommage.
29:49 Est-ce que vous, vous avez eu des moments intimes avec lui ?
29:51 Déjà on le voit beaucoup fumer.
29:52 - Oui, ça c'est ce qui frappe.
29:54 - Vous n'avez jamais parlé de la cigarette,
29:56 de la peur de mourir, autre, mais il fait clope sur clope,
29:59 on le voit rarement manger alors qu'on sent que c'est un bon vivant.
30:02 Est-ce que vous, vous avez eu accès à ces moments d'intimité,
30:05 ou c'était compliqué ?
30:07 - Non mais le deal entre nous, c'était Eric Dupond-Moretti,
30:10 ténor des barraux, qui arrive à la chancellerie,
30:13 qu'est-ce que fait un ministre de la Justice ?
30:14 Le deal de départ, c'était ça.
30:16 Après, vous avez eu des rebondissements,
30:18 comme dans une série Netflix,
30:19 qui fait qu'il y a eu une élection,
30:20 il y a eu une mise en examen,
30:21 il y a eu les états généraux de la Justice,
30:23 il y a eu tous ces moments-là,
30:24 qui nous ont permis d'avoir, vous avez raison,
30:26 pas beaucoup d'intimité, mais un tout petit peu d'intimité.
30:28 Mais la ligne rouge n'a pas dépassé ce qu'il nous avait dit.
30:30 C'était "je ne veux pas qu'on parle de ma vie privée".
30:32 - Pourquoi ?
30:33 - Ah ça, il faut avoir avec lui.
30:34 Il voulait vraiment qu'on parle de son action politique,
30:36 il ne voulait pas qu'on parle de sa vie privée,
30:38 ses enfants, sa femme, toutes ces choses-là.
30:40 - Parce que ça, on ne l'a jamais parlé.
30:42 - Il n'y a qu'un moment où il téléphone à sa mère dans la voiture.
30:44 - Ça, pour le moment, c'est une séquence qu'on a eue
30:47 un peu au dernier moment,
30:49 et où on est seul, où je suis seul dans la voiture.
30:52 - Mais il pouvait y avoir des questions effectivement plus intimes
30:56 sans dévoiler sa vie privée.
30:58 Mais il ne voulait pas.
31:00 - Non, mais ce n'est même pas qu'il ne voulait pas,
31:02 c'est que nous, on a essayé de le faire réagir.
31:04 Ce qui nous intéressait aussi dans ce film, c'était de faire un film politique,
31:06 ce n'était pas faire un film sur l'homme.
31:08 L'homme, on l'a vu, on le connaît, il y a eu des portraits sur BFM
31:10 ou sur d'autres chaînes, et on sait qui il est,
31:12 on sait comment il a grandi.
31:14 On parle un tout petit peu de sa jeunesse et de son enfance,
31:16 parce que ce qui nous intéressait, c'était de faire le parallèle
31:18 entre son quotidien, les images de son quotidien,
31:20 et comment lui pouvait les recevoir.
31:22 Quand il va avoir des enfants dans un centre d'éducation éducatif fermé,
31:26 il parle un peu de lui, il se livre un petit peu sur sa jeunesse,
31:28 c'était intéressant de le mettre en perspective.
31:30 - Comment il va en prison.
31:32 - Exactement, quand il visite les prisonniers,
31:34 aussi d'avoir un peu son retour d'expérience sur ce qu'il aurait fait apporter.
31:38 - Comment il a accueilli votre proposition quand vous êtes allé le voir ?
31:40 Parce que l'homme qui ne devait pas être ministre,
31:42 il avait bien dit dans une interview qu'il ne voulait pas.
31:48 Comment le fait d'être suivi ?
31:52 - Ça a été compliqué au début.
31:54 Au début, ça a été compliqué.
31:56 On était un peu dans ses pas tout le temps, il n'avait pas l'habitude.
31:58 Je pense qu'il avait peur de mal faire aussi,
32:00 parce qu'il ne vient pas du monde politique à la base.
32:02 - C'est ça qui est intéressant dans le film.
32:04 Ce que vous montrez, c'est comment un avocat devient un politique.
32:08 C'est vraiment cette transformation qu'on suit tout au long du doc.
32:12 - Et comment il franchit les frontières quelques fois,
32:14 comment il n'arrive pas à faire la part des choses
32:16 qu'il a fait au Sénat et qu'il est en train de rendre au tribunal ?
32:18 Il défend quelqu'un alors que non, on fait de la politique.
32:22 - Il y a un chapitre qui s'appelle "J'apprends à ne pas tout dire".
32:26 - Exactement. Je n'ai plus la même liberté de parole qu'avant.
32:30 - Alors qu'au début, il a dit "je garderai ma liberté de parole"
32:32 et il se rend vite à ses comptes que c'est compliqué.
32:34 Comment vous l'avez convaincu de le faire ?
32:36 - Honnêtement, on l'a rencontré au début.
32:40 Vous avez toujours un peu d'appréhension quand vous rencontrez quelqu'un
32:42 comme Eric Dupond-Moretti, parce qu'en plus,
32:44 encore une fois, il ne vient pas de ce monde-là.
32:46 Il vous dit "ok", mais après il vous dit "ok" pour que vous filmiez quoi, on ne sait pas.
32:50 Donc progressivement, on avance et en fait, on l'a convaincu au fil du temps.
32:52 Trois ans, c'est très long.
32:54 Quand il voit que des images ne sont pas sorties,
32:56 que son cabinet voit que des images ne sont pas sorties
32:58 sur tout ce qu'on a filmé, comme le budget quand il s'énerve contre les magistrats,
33:02 la mise en examen, encore une fois, les élections,
33:04 quand il appelle sa maman,
33:06 parce que c'est une séquence qui est très forte aussi quand même.
33:08 Il se laisse un peu aller et il ouvre un petit peu plus les portes.
33:12 - C'est très intense pour la DIF, il aurait pu ne pas être conduit par le gouvernement.
33:16 Ça aurait fait bizarre en promotion.
33:18 - Ça change.
33:20 - Ça a beaucoup de com' en organisant un remaniement spécialement pour la DIF.
33:22 - Voilà, c'est ça, vous avez réussi.
33:24 - Est-ce que vous pensez qu'à un moment,
33:26 il a eu envie de craquer, de dire "je me casse, j'abandonne".
33:32 - Moi oui, je pense que oui.
33:34 C'est une analyse personnelle.
33:36 Pour l'avoir un peu côtoyé, je pense que oui.
33:38 Je pense qu'au moment du bras d'honneur,
33:40 il a eu envie de partir.
33:42 Mais ça, il vous le dira jamais, il ne me l'a pas dit non plus.
33:44 - Vous l'avez ressenti comme ça ?
33:46 - Je n'ai pas ressenti ça comme ça,
33:48 j'ai ressenti quelqu'un qui était un peu fatigué.
33:50 Mais il le dit un tout petit peu.
33:52 Il y a eu un émoi autour de ce geste politique,
33:54 on en a fait quelque chose.
33:56 C'est quand même un bras d'honneur.
33:58 - Il le regrette.
34:00 Vous lui montrez ses images, il dit "c'est une connerie".
34:02 - Il le regrette, il regrette le moment où il s'engueule sur le marché.
34:04 - Sur le marché, il dit "je ne sais pas pourquoi je me suis emporté".
34:08 - Mais à ce moment-là, on ne voit pas s'il se fait engueuler par Macron,
34:13 ou se fait engueuler par le Premier ministre.
34:15 - Mais vous savez, honnêtement,
34:17 moi je ne pouvais pas lui demander, mais vous avez raison.
34:19 - Je me suis posé la question, on le remet à sa place en disant
34:22 "tu vas te calmer maintenant, ce n'est pas bien ce qui se passe".
34:24 Il n'est pas appelé par la Première ministre.
34:27 - Alors on lui demande si la Première ministre l'appelle au moment du bras d'honneur.
34:30 Je lui demande.
34:32 Et il dit "c'est moi qui l'appelle".
34:34 Et c'est normal, on s'en explique.
34:36 Après, dans un film politique, vous êtes dépendant de ce qu'on veut vous donner aussi.
34:40 Vous ne pouvez pas, c'était le deal aussi, il n'a pas le droit de regard, c'est certain.
34:43 Par contre, il me laisse filmer ce qu'il a envie.
34:46 - Oui, mais avec une caméra, il y a un moment où il oublie la caméra.
34:49 - Il y a eu des moments où il l'a oubliée, on le voit dans le film, au moment du budget, il l'a oubliée.
34:52 - Et moi, ce qui m'a surpris aussi dans le film,
34:54 et j'ai vraiment découvert,
34:56 vraiment les conseillers, c'est des petits jeunos.
34:58 - Oui, mais ça c'est frappant.
35:00 Surtout sur Eric Dupont-Moretti, et il les écoute beaucoup.
35:03 - Ils ont 28, 30 ans, même pas.
35:06 Et c'est les trois petits jeunos qui sont là, qui le conseillent, qui parlent de justice.
35:09 - Et à chaque fois, c'est un jeune qui remplace un jeune, et il les écoute énormément.
35:12 - Ah oui, parce qu'ils sont remplacés.
35:14 - Dans le monde politique, ça y a beaucoup de temps.
35:16 - Comment on fait quand on réalise un document comme celui-là,
35:18 pour ne pas tomber dans la géographie, ou dans le document à charge ?
35:21 C'est-à-dire de trouver le ton, finalement,
35:24 pour qu'on ne vous dise pas "oui, c'est un documentaire sur commande".
35:28 - C'est une bonne question.
35:31 - Franchement, je ne peux pas vous dire.
35:33 - Si, je vais vous poser la question autrement.
35:35 Vous êtes devenus amis avec lui ?
35:37 - Non, je ne crois pas.
35:38 Au juste moment, je ne crois pas.
35:39 On a, je pense, du respect l'un pour l'autre.
35:41 - Vous avez déjeuné avec lui ?
35:43 - Quand on faisait des déplacements, vous déjeunez forcément avec les équipes de campagne.
35:46 À un moment, vous arrêtez et vous mangez.
35:48 Mais je n'ai pas déjeuné en tête-à-tête avec lui. Jamais.
35:50 Jamais de ma vie.
35:51 - Mais on fait attention à ça, quand on réalise un document.
35:54 - Ah, mais forcément, on fait attention à ça.
35:55 Vous savez, l'écriture qu'on a installée dans ce doc, elle est très claire.
35:57 On a filmé pendant trois ans des séquences.
35:59 Et à la fin, pour pouvoir lier ces séquences et pour avoir quelque chose en plus, on lui a montré.
36:03 Et on voulait avoir du recul sur ces séquences-là.
36:05 Voilà.
36:06 Et c'est comme ça qu'on a essayé d'équilibrer le propos.
36:09 On aurait pu appeler des détracteurs, des gens qui étaient contre lui.
36:14 Mais franchement, le spectre est tellement large.
36:16 Vous prenez qui, à ce moment-là ?
36:18 Vous demandez à qui de venir critiquer le ministre de la Justice ?
36:20 On a fait choix là.
36:21 On a fait un portrait.
36:22 On n'a pas fait une enquête.
36:23 Je vous ai dit, il y en a eu plein avant.
36:25 - Il y en a eu plein, oui.
36:26 - Il ne nous intéressait pas.
36:27 On a fait un portrait.
36:28 Et un portrait, je pense, aussi dans quelque chose d'exceptionnel.
36:32 Trois ans d'un ministre de la Justice.
36:34 Le ministre qui ne devait pas l'être.
36:35 Je pense que le titre, il ne l'aime pas.
36:37 Il ne me l'a jamais dit.
36:38 Mais je pense qu'il ne l'aime pas parce que pour lui, c'est logique des choses.
36:41 - Qui ne devait pas ou qui ne voulait pas ?
36:44 C'est un peu les deux.
36:45 - Il ne voulait pas l'être.
36:46 Mais surtout, franchement, il ne devait pas l'être.
36:48 Quand vous voyez que les magistrats disent que c'est une déclaration de guerre.
36:50 On parle de moments un peu spéciaux et un peu coulisses.
36:54 Quand ils parlent de François Hollande dans la voiture.
36:56 - Oui, oui.
36:57 - Franchement.
36:58 Là, il a oublié la caméra.
37:00 - Vous pensez qu'il s'entend vraiment bien avec Narmanin ?
37:02 Parce que c'est ce qu'il en sent dans le documentaire.
37:05 - Ecoutez, s'il le dit...
37:08 - Dans le documentaire, il le dit.
37:10 - Il dit qu'il s'entend bien avec lui, mais qu'il n'est pas toujours d'accord avec lui.
37:13 Et que c'est normal.
37:14 Je pense qu'il s'entend bien, que ça accroche.
37:16 Je pense qu'il y a eu des...
37:17 Enfin, c'est les bruits de couloir qu'on entend.
37:19 Je suis juriste politique.
37:20 Ce n'est pas infondé.
37:21 Forcément, vous avez un petit quelque chose entre les deux.
37:24 Maintenant, oui, peut-être que ça accroche.
37:26 Ils viennent tous les deux du Nord et ça rapproche.
37:28 - Et il va bien s'entendre avec Gabriel Attal ?
37:30 - Ah, il s'entend bien.
37:31 Ça, pour le coup, c'est connu.
37:32 C'est une autorité publique.
37:33 Il s'entend bien avec Gabriel Attal.
37:34 Donc oui, je pense que...
37:35 Lui, d'ailleurs, il n'a pas été frondeur sur la loi immigration.
37:38 Et il n'a pas été, apparemment, frondeur sur l'arrivée de Gabriel Attal.
37:41 - Et votre prochain doc, Rachida Dati ?
37:43 - Écoutez, on y réfléchit.
37:45 Ça serait exceptionnel.
37:47 - Ça serait formidable.
37:48 - Ça serait exceptionnel.
37:49 - On y réfléchit.
37:50 - Elle, pour le coup, je pense que les caméras, elle les oublie très vite.
37:52 Elle est dans la vie comme elle est...
37:54 - Oui, oui.
37:55 Non, mais puis c'est une femme passionnante.
37:56 Donc oui, pourquoi pas ?
37:57 - Bah, écoutez, on va...
37:58 Vous allez lui proposer...
37:59 - Vous, peut-être, des 18 ans, vous vous souvenez de cette image des 18 ans ?
38:01 - Oui, oui, absolument.
38:02 - Qui courait après Rachida Dati.
38:03 - Pauvre fille.
38:04 - Ah oui, oui.
38:05 - Pauvre fille.
38:06 - C'est vrai.
38:07 - Pauvre fille.
38:08 - Maintenant, elle est la patronne de la culture.
38:09 - Elle est la patronne de la culture.
38:10 - Voilà.
38:11 - Elle est la patronne de France Télévision.
38:12 - Donc, à ne pas manquer...
38:13 - Elle est à France Télévision, dans son ministère.
38:14 - Absolument.
38:15 - À ne pas manquer, dimanche soir, 21h05, sur France 5.
38:18 Évidemment, il y a le replay.
38:20 L'homme qui ne devait pas être ministre.
38:21 C'est très intéressant parce que ce sont des images qu'on voit assez rarement sur les
38:24 coulisses du pouvoir.
38:25 Sur la façon dont un homme, bah oui, qui ne devait pas être ministre, le devient et
38:30 contraint parfois dans sa parole.
38:32 Et en même temps, garde une certaine liberté parce que c'est un tempérament assez incroyable.
38:39 - La semaine prochaine, on aura Messmer, je lui ai demandé de vous faire aimer les drogues
38:42 cycloroquines.
38:43 - Ah, ce serait drôle.
38:46 Pourquoi vous remettez ça sur le tapis ? On était passé à autre chose.
38:51 Allez, merci beaucoup Alex Darmond.
38:53 Dimanche soir, l'homme qui ne devait pas être ministre.
38:55 Et puis vous restez avec nous, on va commenter ce nouveau gouvernement dans un instant.
38:59 Au revoir Gilles.
39:00 - Merci.
39:01 - Parlons vrai.
39:02 - Parlons vrai.
39:03 - Sud Radio.
39:04 - Parlons vrai.