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07 INDYCAR GP DE DETROIT 2022 - CANAL+ P3

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00:00 les pneus durs, ça pourrait être un bon choix et vraiment vous avez raison de le souligner,
00:04 ils ont su réagir assez rapidement chez Andretti.
00:07 D'ailleurs je n'ai pas compris la stratégie de Mayer-Schanck, clairement les deux voitures
00:12 qui pouvaient faire une très très bonne performance, Simon Pagenaud et Elio Castroneves,
00:17 là ils ont attendu beaucoup trop longtemps, alors peut-être était-il obligé aussi,
00:21 parce qu'en termes de stratégie et en termes de comportement de voiture, peut-être que
00:25 leur auto abîme aussi un peu plus les pneus et donc ne pouvait pas tenir si longtemps
00:30 avec les pneus durs, à voir, il doit y avoir des raisons de toute façon, mais là ils
00:33 sont à 52 secondes de Power et Dixon, c'est loin, très très loin, 21ème et 22ème les
00:39 deux pilotes Mayer-Schanck.
00:40 C'est vrai que c'est assez étonnant malgré tout de laisser les pilotes en piste avec
00:46 un manque de rythme et des grosses difficultés alors qu'on revoit justement l'erreur de
00:53 Scott McLoughlin, on a vu en fait il était déstabilisé sur, vous voyez juste le fait
00:58 de pouvoir essayer de faire demi-tour, la difficulté et ses tracés temporaires, dès
01:04 qu'on sort de la trajectoire sont extrêmement glissants alors qu'au moment où il pose
01:08 les pieds sur le frein.
01:09 Mais là il est dans la poussière évidemment, il a minimisé le fait que...
01:13 Surtout il n'a pas relâché, il a gardé la pression de frein donc du coup le blocage
01:16 de roue était quand même relativement long.
01:18 Ah oui, ça c'est sûr.
01:19 Et puis donc je voulais dire pour le demi-tour, il a minimisé le fait qu'il y ait beaucoup
01:23 de poussière.
01:24 La voiture est partie en travers, bon il a perdu gros et là clairement pour ses espoirs
01:29 de bien figurer c'est terminé.
01:31 Scott McLoughlin qui est déjà à un tour, désormais on retrouve Colton Herta en caméra
01:34 embarquée derrière Marcus Ericsson.
01:36 Et on le voit ici, Colton Herta fait un petit ajustement avant d'arriver dans le secteur
02:00 numéro 1 avec ce drop gauche très rapide, justement au niveau de sa balance de frein
02:05 à gauche.
02:06 Et il se décale pour montrer le plus pressant dans les rétro.
02:12 Mais on voit vraiment toute cette difficulté, on voit les changements d'adhérence et d'asphalte
02:16 sur le straté de D3 avec des portions qui sont un petit peu plus foncées.
02:20 On est vraiment sur du béton, c'est du concrete.
02:24 Là ça bouge, je peux vous dire qu'il y a beaucoup de corrections au volant, il faut
02:28 les gérer, c'est monoplace.
02:30 Bon alors que la mauvaise opération pour Castro Neves qui est au ralenti, que se passe-t-il
02:35 maintenant ? Là il y a un problème mécanique, c'est pas possible pour Leo Castro Neves
02:37 qui s'est fait déposer par Jimmy Johnson.
02:40 Déjà c'était un indicateur et puis parce qu'on est sur un circuit routier, un circuit
02:44 urbain et ensuite Ericsson et Herta sont passés également devant Castro Neves.
02:51 Colton Herta qui est loin lui aussi, il n'a pas su faire fonctionner cette stratégie.
02:57 Il est parti en pneus tendres et il a mis du temps à s'arrêter.
03:00 Colton Herta qui pour l'équipe Andretti tient la baraque si je puis dire.
03:05 C'est lui qui gagne depuis la saison 2020 pour l'équipe Andretti.
03:10 Ici on voit c'est vraiment l'endroit sur lequel il faut bien s'appliquer parce que
03:19 derrière on est sur cette longue phase d'accélération avant d'arriver au virage 3.
03:25 C'est clairement ici qu'on peut tenter de nombreuses attaques, de nombreux dépassements
03:31 alors que Castro Neves rentre au stand.
03:33 On ralentit, alors que se passe-t-il ? On remet quand même de l'essence, on remet des pneumatiques
03:38 neuves.
03:39 Non il y a un problème de volant a priori.
03:40 Problème de volant ou problème de vitesse ? On change le volant à ce moment là ?
03:46 Des coupures ou des problèmes électroniques sur lesquels il a des ratés.
03:50 Il fait signe que ça ne fonctionne pas mieux.
03:56 Quel dommage alors qu'il était si bien qualifié avec Simon Pagnot.
04:00 Il était 3ème et 4ème sur cette grille de départ.
04:02 Simon Pagnot est 18ème désormais.
04:05 Castro Neves dans la voie des stands.
04:07 On retrouve Alexander Rossi, pilote, qui a su faire évoluer cette stratégie.
04:11 C'est le pilote, le premier pilote dans ce classement à déjà avoir effectué le passage
04:17 sur les deux types de gommes obligatoires, pneu tendre à flanc rouge et pneu dur à
04:22 flanc noir.
04:23 Je pense que Rossi a un bon coup à jouer.
04:27 On peut mettre une pièce sur Rossi.
04:28 Et pour l'instant, on n'a pas eu de safety car, comparé à la course de l'an dernier.
04:32 C'est beaucoup plus calme et pour l'instant il n'y a pas d'interruption.
04:37 Les stratégies initiales sont payantes pour les pilotes qui sont partis en pneu dur.
04:42 Alors que Tatiana Calderon est dans la voie des stands.
04:45 Calderon donc la seule femme engagée dans ce peloton.
04:50 Marcus Eriksson, qu'on vient de voir juste sur cette image.
04:56 Ah oui, c'est l'effet de Jimmy Johnson.
04:59 Assez facilement, tout comme Colton Herta d'ailleurs.
05:01 Jimmy Johnson qui n'est pas un pilote de circuit routier mais bon, il continue de prendre de
05:06 l'expérience, en tout cas sur les ovales.
05:07 Ça fonctionne de mieux en mieux, il faut bien le dire.
05:10 Oui, alors après il a des réflexes de la NASCAR.
05:14 Évidemment, il a des stratégies et des manières de gérer la course qui sont un peu plus similaires
05:19 à ce qu'il a pu connaître.
05:20 Maintenant, arriver sur des tracés comme Détroit ou d'autres tracés traditionnels,
05:24 c'est une autre ère de manche pour lui.
05:27 Alors on parlait de Scott McLaughlin qui est passé, en tout cas en venant ici avec le
05:32 team Penske, d'une compétition avec des voitures de tourisme en monoplace.
05:38 Mais c'est un petit peu comme Jimmy Johnson, c'est vraiment un gros défi, il faut s'en
05:41 rendre compte.
05:42 Il est le multiple champion de NASCAR, Jimmy Johnson, c'est une légende dans son sport
05:46 et il a osé venir en IndyCar, ce qui est un championnat, en gros, je le disais, qui
05:51 augmente d'année en année en termes de niveau.
05:53 Donc c'est vraiment pas simple.
05:55 Alors il passe évidemment un petit peu pour un pilote pas forcément rapide quand on est
06:00 sur des circuits urbains ou routiers.
06:02 Mais quand on est sur ovale, c'est vraiment intéressant le rythme qu'il arrive à mettre.
06:07 Donc ils ne vont pas l'oublier, Jimmy Johnson, en tout cas sur ovale.
06:12 Alors Kirkwood, on le voit, il roulait en IMSA et il avait réussi à signer la pole
06:17 position avec l'équipe Vasseur Sullivan, avec la Lexus.
06:21 Par contre, quelques instants plus tard, il allait chercher les limites et les trouver
06:25 d'ailleurs avec cette voiture de chez Edge Evoit.
06:28 Pas facile de s'adapter.
06:30 Non, là c'est surtout pas simple.
06:33 Alors qu'ici, voilà.
06:35 Justement, il a quand même réussi à s'imposer.
06:38 Il a été chercher la victoire en GTD.
06:41 En effet, sur l'Indy, c'est assez rare de voir des pilotes qui sont en doublon sur IndyCar
06:47 et IMSA.
06:48 Alors ça s'est déjà vu à l'époque de l'ALMS aussi, avec des pilotes comme Simon
06:53 Pagneau, je crois, qui roulait en ALMS et en IndyCar.
06:59 Si Franck Montagny aussi n'était pas parmi ces pilotes là.
07:03 Oh, attention, Alexander Rossi qui a failli se faire piéger dans ce deuxième virage.
07:08 C'était juste.
07:09 Et du coup, il a perdu forcément du temps face à Connor Daly.
07:16 Je crois que c'était Connor Daly, oui, en effet, qui était juste devant lui.
07:19 Ça montre bien à chaque fois que le défi qui est ce tracé de Détroit, une petite
07:24 erreur d'intention ou un point de freinage sur lequel on est un peu plus hésitant, on
07:29 est un peu tardif sur sa prise de frein.
07:32 Immédiatement, c'est un blocage de roue, on loupe la corde, on loupe la corde, on sort
07:35 la trajectoire et derrière c'est extrêmement glissant.
07:37 Il y a le pilotage de Scott McLeod.
07:38 Et donc, les pilotes comme Rossi peuvent se faire piéger.
07:41 Beaucoup de concentration, il y a du rythme, il y a beaucoup de rythme sur ce passé de
07:46 Détroit.
07:47 Les pilotes, il n'y a pas énormément de ligne droite finalement pour pouvoir respirer,
07:52 essayer de, contrairement à ce qu'ils ont pu connaître sur les 500 miles, sur des
07:55 philosophies qui sont le jour et la nuit.
07:58 Pourtant, il n'y a eu que quelques jours pour se réacclimater à des tracés plus traditionnels.
08:04 C'est le charme de l'IndyCar alors qu'on a vu le leader, Will Power, qui est rentré
08:07 dans la voie des stands.
08:08 Et la stratégie qui est bonne parce que Will Power, il remet des pneus durs et il ressort
08:12 troisième à seulement 20 secondes de Scott Dixon.
08:15 Il peut être vraiment très dangereux.
08:17 Will Power aujourd'hui, s'il fait fonctionner cette stratégie, 25, 25 et puis potentiellement
08:21 20 tours pour terminer cette course si elle reste sous drapeau vert.
08:25 Évidemment, parce que ça, c'est une stratégie idéale quand il n'y a pas d'interruption.
08:28 Attention à Takuma Sato sur Santino Ferrucci.
08:32 C'est passé pour le Japonais.
08:34 11ème place à Newgarden qui s'était également défait de Jack Harvey alors que c'est terminé
08:39 pour Elio Castro Neves.
08:41 Dommage pour le pilote Maier Schanck sur un tracé qu'il apprécie énormément.
08:47 Trois victoires, on l'a dit, à son actif.
08:49 Il avait fait une bonne qualif.
08:51 Castro Neves partait quatrième.
08:54 C'était vraiment une possibilité pour lui de faire un podium au minimum.
09:02 Il s'est imposé en 2000, en 2001 et en 2014, toujours avec l'équipe Penske.
09:07 Alex Pallou également dans les stands, tout comme Scott Dixon.
09:09 Ça va repartir pour les deux pilotes Ganassi.
09:11 Ça va repartir derrière Will Power.
09:15 On a vu que pour Pallou, on a mis pas mal de crans au niveau de l'élan avant.
09:21 On a vu les deux mécaniciens s'affairer sur son élan pour remettre de l'appui.
09:26 Là, c'est-à-dire qu'on change un petit peu, on fait des corrections sur l'équilibre
09:30 de la voiture parce qu'on a mis des pneus tendres pour Alex Pallou.
09:34 Et puis, il y a l'évolution de la piste qu'il faut prendre là aussi en considération.
09:38 Elle évolue rapidement.
09:39 Entre l'ingénieur et son pilote, il y a des stratégies qui sont données, mais il y a
09:47 le feeling.
09:48 Et puis, on demande avant le pit-stop s'il y a un ajustement à faire d'appui.
09:52 Donc, si on remet de l'appui à l'avant, c'est pour éviter d'avoir trop de sous-virage
09:55 ou trop de sur-virage ?
09:56 C'est surtout pour récupérer un tout petit peu de pouvoir directionnel, avoir une voiture
10:01 qui soit un peu plus incisive.
10:02 Mais forcément, si on a une voiture qui est plus incisive, c'est que ça peut créer
10:06 en fin de relais un peu plus de sur-virage.
10:09 Maintenant, c'est toujours pareil.
10:10 C'est cet équilibre sur lequel le pilote doit avoir un maximum de confiance.
10:16 Puis après, il y a des styles de pilotage qui diffèrent.
10:19 Les pilotes préfèrent avoir une voiture plus sous-vireuse, d'autant plus sur-vireuse.
10:24 Mais ici, avoir une voiture sur-vireuse sur un tracé comme Détroit, aussi piégeux et
10:28 bossé, ce n'est pas idéal pour aller chercher de la performance et être en confiance.
10:33 Alors là, ce qu'on nous montre, c'est qu'il pourrait y avoir de la pluie dans cette course.
10:37 On a cinq trains de pneumatiques pluie pour l'ensemble du week-end et ils sont prêts
10:41 au cas où il pleuve du côté de Détroit, dans le Michigan.
10:45 En tout cas, on a bien senti qu'il y avait une stratégie totalement différente entre
10:49 Penske et Ganassi.
10:50 Alors, qui va avoir le dernier mot ?
10:52 Power qui a remis des pneus durs, alors que Dixon et Palou ont mis des pneus tendres,
10:57 eux, pour le deuxième relais.
10:58 Penske, huit victoires ici.
11:03 Ganassi, cinq.
11:04 Andretti, quatre.
11:05 Voilà, pour ces équipes qui forcément ont marqué l'histoire de Détroit, ce n'est
11:10 pas étonnant qu'on retrouve un pilote Penske devant deux pilotes Ganassi et un pilote
11:14 Andretti Motorsport.
11:15 Power, il a vraiment fait le job sur ce premier relais, en partant 16e.
11:21 Pour moi, s'il n'y a pas d'interruption, il a un rythme incroyable.
11:27 Il a fait le plus dur, mais je vois mal comment on pourrait, à cause de ce qu'il est en
11:34 train de réaliser en course, aller chercher Power à la régulière.
11:39 Alors là, on revoit le dépassement de Newgarden sur Jack Harvey.
11:42 C'est aussi quelque chose qu'il faut prendre en compte pour Newgarden, qui était leader
11:46 avant cette stratégie qui lui a fait changer les pneumatiques tendres un petit peu tard,
11:52 j'ai l'impression.
11:53 C'est ce qu'il doit gérer maintenant, les dépassements.
11:56 Ce ne sont pas des retards latéraux, ce n'est pas du trafic, mais ce sont des dépassements
11:59 qu'il faut faire.
12:00 Et donc forcément, on perd un petit peu de temps aussi dans cette remontée.
12:02 Oui, surtout, on peut se faire piéger.
12:04 On a vu que c'était très, très proche d'aller au contact pour Newgarden.
12:09 D'ailleurs, Sato a pris le meilleur sur son pilotage.
12:13 Alors, Elio Castaneres nous dit "Voilà, mon dashboard est devenu tout noir, je ne
12:19 pouvais plus changer de vitesse".
12:20 En fait, je pense qu'il y a un problème au niveau de l'électrique.
12:24 On a échangé le volant pour essayer de faire un reset.
12:29 Ce n'était pas si simple.
12:30 Je ne sais pas si c'est un câble qui est abîmé, mais en tout cas, mon dashboard,
12:39 mon tableau de bord s'allumait, s'éteignait.
12:41 C'est vraiment dommage parce que ma voiture était très efficace aujourd'hui.
12:46 Je ne sais pas où on aurait terminé, bien sûr, mais je crois qu'on avait un bon rythme.
12:52 En tout cas, ce qui est bien, c'est qu'on est de retour à Détroit et j'aime beaucoup
12:56 ce tracé.
12:57 J'espère que Simon va pouvoir remonter et garder un bon rythme.
13:06 Mais c'est sûr que c'est bouleversant.
13:10 Je suis déçu.
13:11 Simon Pagneau, d'ailleurs, le premier des deux Français dans cette course.
13:19 L'autre étant Romain Grosjean.
13:21 Vous le savez, Simon Pagneau est dixième actuellement derrière Santino Ferrucci.
13:25 Simon est aussi un peu tributaire de cette stratégie depuis le début de la course,
13:33 de tous ceux qui sont élancés en pneus tendres.
13:35 Clairement, Power, Dixon, Palou, pour l'instant, ce sont tous les pilotes qui avaient des stratégies
13:39 différentes.
13:40 Alors évidemment, on n'est pas encore à la moitié de la course.
13:43 C'est Kirkwood finalement qui n'a pas forcément négocié au mieux cette stratégie.
13:49 Lui partait en pneus durs et il est actuellement cinquième derrière Rossi qui partait en
13:53 pneus tendres, mais qui a tout de suite, avec son équipe, évidemment, changé de stratégie.
13:56 Il est rentré au bout de quatre ou cinq tours remplacé à ses pneus tendres, qui étaient
14:00 un petit peu moins efficaces, par des pneus durs.
14:03 Et ça a été un choix efficace.
14:05 Tout comme Rossi avec Andretti.
14:07 Il s'est arrêté très tôt.
14:09 Newgarden, sixième, qui lui a mis un peu de temps pour s'arrêter.
14:13 Newgarden qui était juste devant Simon Pagneau.
14:15 Et on voit que Simon et l'équipe Mayerchank Racing a un petit peu tardé à rentrer dans
14:22 la voie des stands.
14:23 Il a perdu une place avec Pato Ward et une autre avec Takuma Sato.
14:26 Simon Pagneau qui se retrouve donc neuvième.
14:28 Quatrième des pilotes qui partaient avec des pneus tendres.
14:33 Power, seul au monde avec cette Penske à moteur Chevrolet devant trois voitures à
14:45 moteur Honda.
14:46 Dixon, Palou pour l'équipe Ganassi et Alexander Rossi pour l'équipe Andretti Autosport.
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