Avec Charles Gave, président de l'Institut des Libertés, économiste et auteur de "La vérité vous rendra libre : L'histoire des quarante années revue et corrigée par Charles Gave" publié aux éditions Idées en liberté.
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00:00 le premier site d'articles français et patriotes présente
00:03 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:07 Le face à face
00:09 13h06 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter ce face à face du jour aujourd'hui
00:13 André Bercov vous recevez, Charles Gave, président de l'Institut des libertés,
00:17 économiste et surtout auteur de ce nouveau livre "La vérité vous rendra libre,
00:21 l'histoire des 40 dernières années" revu et corrigé par Charles Gave,
00:24 c'est aux éditions "Idées en liberté". Bonjour Charles Gave.
00:26 Bonjour. Alors je vais vous dire, auditeur de Sud Radio, résident de Sud Radio,
00:30 je ne vais pas vous présenter Charles Gave, nous l'avons déjà reçu plusieurs fois,
00:34 depuis déjà quelques années, mais ce livre, ce livre, je le dis vraiment,
00:38 ce livre est formidable et ce livre est nécessaire pour plusieurs raisons,
00:44 nous aborderons d'ailleurs dans l'exécution avec Charles Gave,
00:46 mais surtout parce qu'il donne, il nous donne un tableau,
00:52 un tableau complet de ce qui s'est passé ces dernières années
00:54 et puis il va à l'essentiel, c'est-à-dire qu'il fait un va-et-vient
00:58 entre les circonstances et l'essentiel, et l'essentiel c'est effectivement
01:03 qu'est-ce que c'est qu'être un homme, qu'est-ce que c'est que la liberté,
01:05 il remonte au Christ, il remonte au grec, etc.
01:08 mais c'est vrai qu'il ne faut pas oublier, et je dirais Charles Gave que
01:11 votre titre c'est "La vérité vous rendra libre",
01:13 mais il faut se dire aussi que la liberté vous rendra vrai.
01:17 Ben oui, "La vérité vous rendra vrai", mais "La vérité vous rendra libre"
01:20 c'est une phrase de Saint Jean, et c'est une...
01:23 de l'évangile de Saint Jean, enfin une parole du Christ de l'évangile de Saint Jean,
01:27 mais ce que je trouve de très profond là-dedans c'est que
01:30 qu'est-ce que le mensonge, qui est le contraire de la vérité,
01:33 et qui est le prince du mensonge ?
01:35 Ben le prince du mensonge c'est le diable.
01:38 Donc une société qui vit dans le mensonge
01:41 ne peut pas ne pas mal tourner en quelque sorte.
01:44 - Et pourtant nous vivons un peu dans l'empire du mensonge,
01:47 vous êtes paré dans cette espèce d'empire du mensonge.
01:49 - Mais c'est pour ça qu'il faut retourner
01:51 dire dans tout ce que dit Saint Jean ce qui n'est pas vrai.
01:54 - C'est un livre de combat que vous avez fait,
01:56 c'est-à-dire que vous avez écrit, je rappelle que vous présidez l'Institut des Libertés,
01:59 où vous interviewez avec beaucoup de personnes
02:02 et puis vous écrivez vous-même vos propres chroniques,
02:06 et c'est intéressant parce que vous avez fait, vous avez tient une méthode,
02:09 c'est-à-dire que ce livre, il y a plusieurs chroniques que vous avez sélectionnées effectivement,
02:13 et on va en parler longuement,
02:14 et puis vous mettez les commentaires d'aujourd'hui
02:16 sur des chroniques qui ont paru aux 3 ou 4 ans, ou aux 2 ans, etc.
02:20 Et moi je voudrais commencer quand même par quelque chose intéressant
02:24 parce que vous parlez à un moment donné des trois narratifs,
02:27 je parle de la crise, bien sûr,
02:30 le Covid,
02:31 et la guerre, les guerres aujourd'hui,
02:33 mais enfin la guerre Russie-Ukraine et autres,
02:36 et puis vous dites, tout ça est lié.
02:39 - C'est la même crise.
02:40 - C'est la même crise, alors en quoi c'est la même crise, cher Gave ?
02:43 - Parce que, à chaque fois,
02:46 il n'y a pas de débat sur les causes de la crise.
02:49 On confie la résolution de la crise littéralement à ceux qui les ont créées,
02:55 et qui ne permettent...
02:57 - Les gens qui ont fait le problème, on leur demande la solution.
02:59 - La solution, ça ne marche jamais ça.
03:00 Mais en plus, si vous voulez, quand vous essayez de discuter des solutions
03:03 qu'on pourrait apporter à toutes les crises,
03:05 vous êtes annulés, on ne vous permet pas de parler.
03:09 Et si vous réussissez quand même à passer,
03:12 on vous fait immédiatement transiter vers la case extrême droite,
03:17 on ne peut pas l'écouter.
03:19 Donc, il y a une...
03:21 Ma thèse, c'est qu'il y a une espèce de classe qui a pris le pouvoir,
03:24 on ne comprend pas très bien,
03:26 qui a... enfin c'est une espèce de classe appelons-le "les mondialistes",
03:30 et cette classe,
03:32 lorsque la réalité se heurte à ses préjugés, en quelque sorte,
03:37 va immédiatement vers la solution,
03:40 mais ne vous permet pas, ne vous permet pas au peuple,
03:42 ni de la discuter, ni de voter, ni de les sortir.
03:44 - Ils éliminent la réalité en fait.
03:46 - Ils éliminent la réalité.
03:48 Et quand la réalité les rattrape, si vous dites "ça ne marche pas votre truc",
03:52 à ce moment-là, vous ne passez plus jamais la radio, la télévision,
03:54 ni un livre n'est publié,
03:56 ou si vous êtes dans l'enseignement, vous êtes viré, etc.
03:58 Donc, ils pratiquent à la fois...
04:00 Ils ont une espèce de méthode de gouvernement
04:02 qui est que, il n'y a que ceux qui font partie de la classe,
04:04 qui peuvent parler des problèmes, mais entre eux,
04:06 sans que ça descende vers le peuple.
04:08 C'est-à-dire que c'est un régime qui est complètement autiste.
04:12 Ils parlent entre eux, mais...
04:16 - C'est l'entre-soi complet.
04:18 - C'est l'entre-soi complet. Et ils arrivent à la même conclusion,
04:20 puisqu'ils sont dans la même formation.
04:22 Et donc, quand vous essayez de leur dire "ça ne marche pas votre truc",
04:24 moi c'est ce qui m'est arrivé au moment de l'euro,
04:26 j'ai dit "vote l'euro, l'euro ça ne peut pas marcher,
04:28 c'est une saloperie", j'ai expliqué pourquoi en l'or en l'argent...
04:30 - Au moment où vous l'avez lancé l'euro, vous l'avez dit.
04:32 - Au moment où j'ai lancé l'euro,
04:34 dès 2001-2002 j'ai sorti un livre qui s'appelait "Des lions menés par des ânes",
04:37 où j'expliquais que l'euro, ça allait amener un désastre économique,
04:40 ça ferait trop de maisons en Espagne,
04:42 trop de fonctionnaires en France et trop d'usines en Allemagne,
04:45 c'est à peu près ce qui s'est passé.
04:47 Et...
04:49 Et...
04:51 J'ai été...
04:53 Blackbouler, je veux dire.
04:55 Par exemple, j'ai été publié chez Lafond,
04:57 parce que c'était un très bon livre, j'ai tiré 30 000 exemplaires,
04:59 30 000 exemplaires, c'était bien.
05:01 Et d'après ce que j'ai compris,
05:03 les gens au pouvoir ont vu,
05:05 comprendre mon éditeur,
05:07 qu'il ne fallait plus jamais prendre un livre de moi.
05:09 Donc, si vous voulez,
05:11 c'est une censure,
05:13 on empêche les gens qui ne sont pas d'accord
05:16 avec la thèse officielle,
05:18 c'est un peu comme autrefois, si vous voulez,
05:20 l'Union soviétique, où les seuls qui pouvaient s'exprimer,
05:23 c'est ceux qui arrivaient sur des bouts de papier de cigarette,
05:25 on appelait ça les "samizdat", vous savez,
05:27 et puis on se les passait en douce.
05:29 On se les passait en douce, donc,
05:31 on a aujourd'hui, et ça c'est très net dans l'Internet,
05:35 vous avez l'information officielle,
05:38 et puis toute une série d'informations par en dessous,
05:40 dont certaines ne sont pas très bonnes,
05:42 mais dans d'autres qui sont très bonnes aussi,
05:44 mais il n'y a plus le travail qui était fait par les journalistes autrefois,
05:46 de sélection des bonnes informations.
05:48 - Alors, vous dites ceci, dans votre livre,
05:50 c'est intéressant, vous dites, pour chacune de ces crises,
05:52 qu'on a inventoriées,
05:54 on retrouve exactement le même mode opératoire,
05:56 écrivez-vous Charles Gabes,
05:58 "Une infime minorité prend toutes les décisions
06:00 sans consultation aucune du peuple,
06:02 souvent ces décisions nous sont imposées de l'extérieur,
06:06 soit par les Etats-Unis, soit par Bruxelles,
06:08 soit par les deux infois,
06:10 et chaque fois nos dirigeants se couchent avec une rapidité
06:12 qui met en lumière leur capacité
06:15 à défendre leurs intérêts,
06:17 plutôt que ceux de notre pays,
06:20 et juste, ça continue, mais juste ceci,
06:23 vous dites,
06:25 quand l'inévitable échec devient patent,
06:27 "on" nous explique que le désastre ne vient pas de la politique suivie,
06:31 mais du fait que les Français ne l'ont pas exécutée
06:34 avec tout le zèle nécessaire,
06:36 ainsi, nous n'avons pas accepté les vaccins
06:38 comme nous l'aurions dû,
06:40 nous continuons à rouler en voiture,
06:41 nous devons maintenant passer à une défense européenne
06:43 sous le contrôle de l'OTAN,
06:45 c'est-à-dire abandonner notre souveraineté militaire, etc.
06:48 C'est quoi, c'est en fait,
06:50 nous nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous ?
06:52 - Absolument, nous nous savons mieux que vous ce qui est pour vous,
06:55 on va faire, vous savez, c'est l'aphrohame de,
06:57 comment j'appelle-t-il, le fadad d'Avos,
07:00 le Schwab,
07:02 - Klaus Schwab !
07:04 - Klaus Schwab, qui dit "vous n'aurez rien, vous serez heureux".
07:06 Donc, si vous voulez, c'est vraiment "adults are slaves",
07:09 si vous voulez être heureux, vous prenez une petite pilule rose,
07:12 et puis vous essayez d'emmerder le monde à vous plaindre.
07:14 Donc, ils ne comprennent pas que la liberté,
07:18 c'est littéralement l'opposition d'idées,
07:21 avec, on sait très bien qu'on n'arrivera pas à la vérité,
07:24 parce qu'elle est inatteignable,
07:26 mais on peut se rapprocher en discutant robustement
07:29 entre gens de bonne compagnie.
07:31 Et ce qu'ils ne veulent pas, c'est cette discussion.
07:33 Parce qu'ils ont la solution avant le problème.
07:36 - Les Français ne doivent plus parler aux Français.
07:38 - Non, mais alors du coup on arrive à un truc extraordinaire,
07:41 c'est que moi, on m'arrête tout le temps,
07:43 les gens me remercient, me touchent la main, me disent merci beaucoup,
07:45 parce que plus personne ne leur parle.
07:48 De Gaulle parlait aux Français,
07:50 Pompidou parlait aux Français,
07:52 essayait de parler aux Français pour l'expliquer, etc.
07:54 Mais aujourd'hui, il n'y a plus personne qui leur parle,
07:56 il y a une espèce de langage vide, robotique,
07:59 et ce langage vide, c'est celui qu'on destine aux Français.
08:03 Et donc, les gens ont l'impression qu'on se fout d'eux.
08:07 - On va essayer de continuer à ne pas parler ce langage vide,
08:10 vous savez qu'on ne le fait pas ici,
08:12 avec Charles Gave, tout de suite après cette petite pause.
08:15 A tout de suite.
08:16 - Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
08:21 - Ici Sud Radio,
08:25 les Français parlent au français.
08:29 Je n'aime pas la blanquette de veau.
08:33 Je n'aime pas la blanquette de veau.
08:36 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
08:38 - Alors je vous montre le livre de Charles Gave,
08:42 et le bandeau du livre de Charles Gave,
08:45 encore une fois il faut le lire, vraiment il faut le lire absolument,
08:48 et le bandeau du livre de Charles Gave,
08:50 on voit Charles Gave avec un mouvement de la main,
08:52 il fait ça, c'est très bizarre ça,
08:54 il fait ça, pourquoi il s'est pris comme ça avec un mouvement de la main ?
08:58 Charles Gave, pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
09:00 - Parce que dans la photo originale qui a été prise par ma chère épouse,
09:03 sur un bateau quelque part au nord du Canada,
09:06 j'avais un cigare.
09:08 Et maintenant d'après la loi, si vous voulez,
09:10 on ne peut plus montrer un cigare sur une photo,
09:13 parce que imaginez que mon livre se vende à des millions d'exemplaires
09:16 comme il devrait le faire,
09:18 avec ce bandeau ça pourrait donner à tout un tas de gamins l'idée
09:21 qu'avoir un cigare c'est une bonne idée.
09:24 Et donc on enlève de ma photo le cigare.
09:29 Donc c'est une preuve, si vous voulez, que nous vivons dans un pays libre.
09:32 - C'est-à-dire au fond ce n'est plus "fumer-tu",
09:35 c'est voir une image de cigare "tu".
09:38 - C'est exactement ça.
09:40 Et je tiens à dire ici que dans toutes les statistiques démographiques,
09:43 les fumeurs de cigare vivent plus longtemps que les autres.
09:46 Et je peux expliquer pourquoi rapidement,
09:49 c'est parce qu'ils sont en général beaucoup plus fortunés et beaucoup mieux soignés.
09:52 Mais enfin c'est pas...
09:54 - Au moins c'est dit ça Charles.
09:57 - Non mais je veux dire, comme qu'ils foutent bien la paix.
10:00 A 80 ballets si je ne peux pas fumer un cigare...
10:02 - Oui franchement, vous l'avez mérité.
10:05 Revenons alors justement au narratif et au récit.
10:08 Parce qu'encore une fois c'est intéressant, on a vécu en 3 ans
10:11 le sacré narratif de la Covid et tout ce que ça a entraîné.
10:15 Vous en parlez longuement, vous avez fait des chroniques là-dessus.
10:18 La guerre Russie-Ukraine,
10:21 qui continue et qui continue hélas de plus belle,
10:24 même si on parle plus du prochain rien.
10:27 Et puis, reparlons de ça,
10:31 ce qui s'est passé avec l'électrique, EDF,
10:34 le nucléaire, le réchauffement climatique,
10:37 la crise énergétique, etc.
10:39 Ça traduit quoi ?
10:41 Parce que cette espèce d'extraordinaire cohérence
10:46 dans l'incohérence, je dirais.
10:48 - Je crois que c'est volé.
10:49 L'idée de base quand même, que l'on le veuille ou non,
10:52 c'est que ces gars-là pensent qu'il y a eux, les surhommes,
10:56 et puis il y a nous, les crétins.
11:00 Et que dans le fond, s'il y avait moins de crétins,
11:03 leur vie serait plus agréable.
11:05 - Ah oui.
11:06 - Ils immunions la population.
11:08 - Voilà.
11:09 Mais ils sont tous, tous, maltusiens.
11:12 C'est-à-dire, il n'y en a pas, c'est pour tout le monde,
11:14 on va tous mourir de froid, dans la neige,
11:17 avec les pieds dans des sandales de cordes,
11:20 et puis enfin bref, vous voyez, c'est horrible.
11:22 Donc, on va tous mourir.
11:24 Ce qui, soit dit en passant,
11:25 si vous avez des fils de 18, de 21, n'importe quoi,
11:27 les stimule.
11:28 L'idée qu'ils vont tous mourir de froid et de faim,
11:30 c'est un machin qui donne des palopattes à la jeunesse.
11:33 - Encouragement.
11:34 - Encouragement.
11:35 La réalité, c'est que c'est un tissu d'ânerie,
11:37 mais que si vous voulez prendre le pouvoir en tant que super classe
11:40 et l'exercer sur la majorité de la population,
11:43 il faut baser ça sur la contrainte.
11:45 C'est une société de contraintes qu'ils font.
11:48 Et donc, si vous organisez une guerre,
11:51 une pénurie d'énergie, tout ce que vous voulez,
11:55 à ce moment-là, le roi du monde,
11:57 c'est celui qui distribue les tickets de rationnement.
12:00 - Hum. Ouais.
12:02 - Et leur but, c'est de créer une économie
12:06 qui sera une économie de pénurie
12:08 et où eux distribueront les tickets de rationnement
12:10 parce que ce sont les chefs.
12:11 Et donc, ils permettront...
12:13 Et dans un ticket de rationnement,
12:14 si vous voulez, le distributeur de tickets,
12:16 c'est quand même le roi du monde.
12:17 - C'est clair.
12:18 - Dans une économie capitaliste et libérale qui fonctionne bien,
12:20 il n'y a pas un roi du monde, c'est la concurrence.
12:22 Vous vous déposez...
12:23 Donc, derrière ces gens-là, il y a une vision du monde,
12:28 qui est par exemple celle d'Atali,
12:29 sans vouloir dire du mal des gens,
12:31 qui est celle de "il y en aura passé pour tout le monde,
12:33 il faut qu'on tue les gens quand ils sont vieux
12:35 parce qu'ils ne servent plus à rien".
12:37 J'ai toujours déploré qu'il ne s'applique pas ce traitement à lui-même.
12:39 D'ailleurs, moi, ce qu'il disait il y a quelques années,
12:41 c'était 65 ans.
12:42 Maintenant, il est à 70 ans et il continue à nous casser les pieds.
12:45 Donc, s'il y a des gens trop sur la Terre,
12:47 mais mon Dieu, il a la solution.
12:49 - Laissez-lui le droit de vivre, quand même.
12:52 - Oui, mais il voulait me l'envelopper.
12:55 Et je vous ferai rappeler que partout dans l'Europe,
12:57 on est en train de dépasser des législations pour l'euthanasie.
13:00 Donc, ce n'est pas innocence qui fait...
13:03 - Et puis, le rivauterie dans les EHPAD, ça existe.
13:06 - Les rivauteries dans les EHPAD, ça existe.
13:08 Donc, cette classe-là a décidé que dans le fond,
13:11 qui est un peu une classe mondiale d'ailleurs,
13:13 elle a décidé que dans le fond,
13:15 le peuple sentait mauvais.
13:18 C'était pas...
13:19 C'est qu'il était embêtant.
13:20 Il les empêchait...
13:22 - Ils servaient à rien.
13:23 - Voilà, ils servaient à rien.
13:24 C'est ce qu'on vous dit d'ailleurs dans l'intelligence artificielle.
13:27 Une fois qu'on aura l'intelligence artificielle,
13:29 on n'aura vraiment plus besoin de vous.
13:31 Et donc, quand ils vont visiter l'acropole,
13:33 il y a plein de monde.
13:34 Quand ils vont à Venise, ils ne trouvent pas un hôtel.
13:36 Enfin, en vrai, c'est assommant.
13:37 Tous ces gens, c'est assommant.
13:38 Donc, il y a une haine, chez ces gens-là,
13:41 profonde, des petites gens.
13:43 Et le but, pour ça...
13:44 - C'est ça le moteur de base, un peu.
13:46 - C'est ça le moteur de base.
13:47 Parce qu'ils savent qu'en fait, entre la base du christianisme,
13:51 qui était la base de notre civilisation,
13:53 c'est que Dieu ne s'est compté que jusqu'à un.
13:56 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de différence entre vous, Macron...
14:00 On est tous complètement individuels
14:03 et il n'y en a pas un qui est meilleur que l'autre.
14:05 Donc, c'est une espèce d'égalité dans l'œil de Dieu qui est incroyable.
14:08 Eux, ils trouvent qu'ils sont beaucoup mieux que les autres.
14:12 C'est pour ça que je dis que c'est une position diabolique.
14:15 C'est qu'ils pensent qu'ils sont meilleurs que les autres.
14:17 Et dès que vous pensez ça, vous êtes dans une position diabolique.
14:21 - Mais c'est un peu Orwell.
14:22 Tous les animaux sont égaux, mais il y en a de plus égaux que d'autres.
14:25 - Il y a le cochon qui est beaucoup plus égaux que les autres.
14:27 Oui, c'est ça, exactement.
14:29 Mais Orwell a tout prévu.
14:30 C'est incroyable, quand vous relisez Orwell aujourd'hui,
14:32 ce qu'il a fait récemment.
14:33 - Oui, c'est...
14:34 - "Venez de vie un Dieu", c'est bien vu.
14:35 - Étonnant.
14:36 Et d'ailleurs, vous parlez de 48,
14:37 c'est comme par hasard, on sortait de la guerre et...
14:39 - Oui, et surpris.
14:41 - Mais Charles Gave, alors, vous dites votre livre,
14:45 c'est un livre de combat.
14:46 En fait, vous voulez vous battez pour quoi ?
14:49 Bon, vous venez d'avoir 80 ans, vous en parlez dans votre livre,
14:52 donc vous ne battez pas pour votre avenir,
14:53 même si je vous le souhaite à 120 ans.
14:56 Mais pourquoi vous battez ?
14:58 - J'ai une très belle histoire là-dessus, que j'adore.
15:01 C'est une vieille dame juive qui arrive à New York en 34 ou 35,
15:05 ayant fui d'Allemagne, elle a 98 ans.
15:08 Et les journalistes lui demandent
15:11 "Pourquoi vous avez quitté votre pays à 98 ans ?"
15:14 Et elle a cette réponse sublime que j'adore, elle dit
15:17 "Il n'y avait plus d'avenir pour moi dans ce pays."
15:19 - Ah, c'est magnifique.
15:20 - Oui, c'est formidable.
15:22 Et c'est ça, si vous voulez, c'est qu'on ne peut pas vivre dans une société comme la nôtre
15:27 sans... moi j'ai 80 ans, ma vie est derrière moi,
15:30 mais il y a tous ces gars qui ont la vie devant eux.
15:33 Vous devez leur expliquer ce que c'est
15:36 que pour être heureux, il faut être libre.
15:39 Et donc, quand vous discutez de ça, vous avez deux choses dont vous devez parler.
15:43 D'abord c'est les libertés pratiques,
15:45 la liberté de culte, la liberté de réunion, la liberté de toutes les libertés.
15:50 - D'expression, de... - D'expression, etc.
15:52 Ça c'est absolument essentiel.
15:54 Les libertés, et ensuite une fois que les libertés sont établies,
15:57 vous devez réfléchir à ce que c'est la liberté, avec un grand L.
16:01 Et c'est ce que j'essaye de faire dans le dernier chapitre.
16:04 Et là, une fois de plus, vous retrouvez le christianisme et l'Église catholique,
16:07 la liberté pour Jean-Paul II, c'est le pouvoir et le vouloir de faire ce que l'on doit faire.
16:13 Vous avez trois notions, le pouvoir, le vouloir et le devoir.
16:15 - Et ça, ça implique la responsabilité. - Bien entendu, puisque vous le voulez,
16:19 c'est vous qui êtes responsable.
16:21 Et tout ça, si vous voulez, ça a été un corps de doctrine
16:26 qui date de la Reine Jeanne, si j'ose dire, qui est très ancienne dans l'Église et dans l'Europe,
16:31 et qui nous a amené à tous les progrès qu'on a faits.
16:34 Et c'est ce corps de doctrine qu'on veut détruire,
16:37 qu'on est en train d'essayer de remplacer par une espèce de théocratie des savants.
16:42 - Des experts, etc. - Des experts, etc.
16:45 Et ça n'est pas ça l'essentiel, c'est-à-dire que ce que j'essaye de dire,
16:49 c'est que le but dans la vie, c'est d'essayer de comprendre
16:54 quel est le projet qu'on a pour vous.
16:57 Le projet que, mettons Dieu, chacun d'en nous est complètement individuel.
17:02 Et si vous ne le trouvez pas, vous êtes malheureux.
17:05 - C'est intéressant d'ailleurs, on va en parler après cette petite pause.
17:09 Vous savez, Sartre disait, même si vous n'aimez pas beaucoup Sartre...
17:13 - Mais c'était un grand intellectuel. - C'était un très grand intellectuel.
17:16 Quand je lui demandais la définition de la liberté, il a beaucoup parlé de liberté.
17:19 Il nous avait écrit 400 bouquins sur la liberté,
17:21 mais en une phrase, comment pourriez-vous définir la liberté ?
17:23 Il dit "la liberté, c'est ce que vous faites de ce qu'on a fait de vous".
17:26 Et c'est pas mal aussi, dans le genre.
17:28 - C'est exactement ça, il faut que vous choisissiez vous-même ce que vous allez être.
17:33 C'est ça la liberté, c'est de trouver en vous-même les ressources pour être unique et un projet.
17:38 - Et c'est un devoir premier, ça, il faut le faire.
17:40 - Mais sinon, vous serez malheureux. Vous serez malheureux toute votre vie.
17:44 La seule condition du bonheur, c'est de faire ce pour quoi vous avez été fait.
17:49 - On en parle, on en continue notre entretien avec Charles Gave, bien sûr,
17:55 à tout de suite.
17:56 - Avec Charles Gave et avec vous, au 0826 300 300, on prendra toutes vos questions, à tout de suite.
18:02 Sud Radio Bercov, dans tous ses états, appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
18:09 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes, présente...
18:14 - Ici Sud Radio.
18:17 Les Français parlent au français.
18:22 Les carottes sont cuites.
18:25 Les carottes sont cuites.
18:27 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
18:30 - Avec Charles Gave, on poursuit cette exploration zoologique
18:34 des travers de princes qui nous ont gouvernés,
18:39 qui nous gouvernent, et peut-être, hélas, qui nous gouverneront encore.
18:42 Mais Charles Gave, vous parlez dans votre livre, quand même,
18:45 et ça, est-ce que c'est pas un peu excessif, vous parlez de la destruction de l'économie française,
18:50 voire d'une certaine vision de la démocratie française.
18:53 Vous allez très loin, là.
18:54 - Oui, parce que, quand vous réfléchissez, et que vous dites,
18:59 si vous avez une espèce de pouvoir qui a une vocation totalitaire à s'installer,
19:03 qui veut être le seul à prendre des décisions, etc.
19:06 La première des choses qu'il doit faire, c'est qu'en phase 2,
19:10 ils peuvent avoir des groupes constitués.
19:13 Une entreprise, un syndicat, un club de foot, dans lequel les gens se retrouvent.
19:20 Et se retrouvant, crée un danger pour le pouvoir.
19:24 Le but des syndicats, de tous ces pouvoirs qui s'établissent là-haut,
19:28 c'est d'arriver devant, dans un monde,
19:33 où ils n'auront plus en phase 2 que des individus qui n'ont aucune solidarité avec qui que ce soit.
19:38 Donc, si vous voulez à des arrivées... - Des atomisés, quoi.
19:41 - Complètement atomisés. Il faut qu'il y ait un pouvoir absolument dominant,
19:43 et que des tout petits atomes en face.
19:46 Et donc, pour arriver à ça, la solution, la première,
19:49 c'est de détruire l'économie, détruire l'école, détruire tous ces trucs-là.
19:53 Ce qu'ils ont fait avec beaucoup de talent.
19:55 - Alors, qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement ? Donnez-moi des exemples de destruction de l'économie.
19:59 L'industrie, c'est quoi ?
20:01 - Regardez l'industrie, par exemple. Regardez simplement ce qui a été vendu à l'étranger.
20:04 Mais la chose la plus simple, c'est simplement de regarder les coûts.
20:07 À force de coller des impôts sur les sociétés industrielles françaises, etc.
20:12 Aujourd'hui, la marge brute d'autofinancement,
20:14 c'est grosso modo ce qui reste dans l'intérêt liré une fois qu'on a tout payé pour les entreprises.
20:18 En France, c'est à peu près à 40% de ce qu'elle est en Allemagne,
20:21 ou à 50% de ce qu'elle est en Suisse.
20:24 Donc, ils ont tellement taxé les entreprises que maintenant, toutes les usines,
20:27 si vous êtes un entrepreneur et que vous voulez faire une usine en France,
20:30 vous pouvez la faire en Allemagne ou en Suisse, parce que c'est beaucoup moins cher.
20:33 Donc, vous détruisez toutes les grandes entreprises, les petites surtout.
20:38 Et donc, ça c'est la première des choses.
20:39 Mais regardez dans l'enseignement, par exemple, si 95% des gens doivent avoir leur bac,
20:43 ça veut dire que, comme il devait y avoir dans une classe sociale,
20:46 à peu près 30% ou 40% des gens qui doivent avoir leur bac,
20:48 le reste ils devraient heureusement faire autre chose.
20:51 Mais qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ? Vous avez créé de la fausse monnaie.
20:55 Vous avez créé 60% de gars qui vont faire des licences de psychologie et de sociologie
21:00 et finir par travailler chez McDonald's.
21:02 Et ça fait des malheureux partout.
21:04 Et les malheureux, c'est le pain dont se nourrissent ces gars-là,
21:07 parce qu'ils vont leur filer des subventions.
21:10 Donc, l'un des très grandes idées d'Orban, quand il a pris le pouvoir en Hongrie,
21:17 c'est qu'il a dit que la paye des gens, leur salaire, doit dépendre de leur travail
21:24 et non pas de subventions.
21:26 C'est la première des réformes.
21:27 Parce que dès qu'ils dépendent de leur travail,
21:29 ils se retrouvent dans un atmosphère où ils travaillent avec d'autres
21:32 et ils peuvent créer des contre-pouvoirs.
21:34 Mais si vous avez des subventions, dès que vous commencez à élever la main,
21:37 on vous fait la main en gueulant, on vous surprime la subvention
21:40 et vous n'avez personne qui va venir à votre secours.
21:42 Donc la subvention est l'arme de la tyrannie.
21:45 Et ils ont regardé simplement.
21:48 Aujourd'hui, il y a 73 milliards de fraudes de la sécu.
21:53 D'après Charles Pratt, moi je ne sais rien, je n'ai pas fait les calculs.
21:57 - Oui, Charles Pratt dit 50 milliards et d'autres 73 effectivement.
22:00 - Je ne sais pas combien il y a.
22:02 - En tout cas, il y a des milliards.
22:04 - Et ce ne sont que des subventions, que des transferts.
22:07 Donc ce que je dis depuis des années, c'est qu'il faudrait faire un audit
22:10 des dépenses de l'État pour savoir où passe notre pognon.
22:12 Mais je sais déjà qu'il passe des gens qui travaillent à des subventions.
22:17 C'est une façon d'esclavager les gens.
22:20 Le travail rend libre.
22:22 - Oui, je rappelle l'enceinte d'Auschwitz.
22:26 - Oui, c'était l'enceinte d'Auschwitz.
22:28 C'était moyen, c'est vrai que le travail rend libre.
22:31 - Oui, le travail rend libre, c'est vrai, mais c'est terrible parce que quand on pense à ces connotations...
22:36 - Richelieu le disait de façon plus gentille, il disait "le travail c'est ce qui empêche l'oisiveté,
22:43 ça permet la hausse du niveau de vie et ça évite d'être un criminel".
22:47 - Alors Charles Gave, pourquoi il y a eu cette vente à la découpe des bijoux de famille ?
22:55 - C'est que ces gens-là ont des gros besoins.
22:57 - Mais quels gros besoins ?
22:59 - Je sais pas, mais j'ai quelques-uns de mes amis qui ont travaillé là-dedans.
23:02 Ils étaient dans une grande filiale française, d'une grande société,
23:08 qui a été vendue à une grande société espagnole ou je sais pas quoi,
23:12 qui était dans le secteur public, la société de la première...
23:16 - La française c'était dans le secteur public.
23:18 - Le grand dirigeant n'a amené aucune création de valeur,
23:23 parce que c'était un bon énarque, inspecteur des finances,
23:26 j'imagine qu'il avait une salle à manger, mais à part ça il n'y en a pas.
23:29 Et je crois que quand il est parti, il a eu des stock options de 250 millions d'euros.
23:34 Donc si vous voulez, encore une fois, regardez la plupart des ventes qui ont eu lieu en France,
23:39 ça a été une très mauvaise affaire pour les employés, les ouvriers qui travaillaient là,
23:44 qui ont tout perdu, mais pour les deux ou trois grands patrons,
23:48 en général ils partaient rapidement vivre à Londres ou vivre à Bruxelles,
23:51 parce qu'ils avaient trop d'argent pour vivre en France.
23:53 On a de la peine pour eux.
23:55 Le but, encore une fois, si vous voulez, c'est que...
23:58 Ces espèces de très grands groupes, qui étaient des succès mondiaux français,
24:05 c'était aussi des contre-pouvoirs.
24:07 - Oui, par rapport à l'État...
24:10 - Parce qu'ils pouvaient gueuler, etc.
24:14 Et à ce moment-là, ils pouvaient s'appuyer sur la force de leur société, en quelque sorte,
24:19 à partir du moment où il y a plus ces contre-pouvoirs,
24:22 l'État c'est une atomisation de plus.
24:25 Donc l'étape suivante, ça devrait être de détruire nos grandes écoles,
24:28 comme ils ont détruit les universités, pour être certain de ne pas avoir un regard de qualité.
24:33 Il y a quelque chose qui me surprend beaucoup,
24:34 c'est que j'ai des petits-enfants qui sont ici ou là dans le monde,
24:37 et aujourd'hui, quand j'avais leur âge, tout le monde partait étudier aux États-Unis.
24:42 Aujourd'hui tout le monde part étudier en Angleterre ou en Italie.
24:46 Ce qui est rigolo !
24:47 - Ah oui ? Ils vont plus aux États-Unis, ils sont en Europe ?
24:49 - Ils sont en Europe. Ou en Espagne, en Angleterre, en Italie.
24:51 Mais pas un ne veut aller en France.
24:53 Et je trouve ça curieux, parce que ça prouve bien que
24:56 les gens qui ont su garder leur système éducatif de qualité,
25:01 les gens préfèrent aller en Europe que d'aller aux États-Unis.
25:04 - Oui, aux États-Unis, oui.
25:05 - Mais aujourd'hui, ce que ça veut dire, c'est qu'on n'a plus d'enseignement de qualité en France.
25:08 - Donc en fait, vous vous dites juste quelque chose.
25:11 Est-ce qu'il y a alors, il y a effectivement les "stock options",
25:14 les 250 millions d'euros, c'est vrai que c'est intéressant,
25:16 mais juste, toutes ces décisions qui ont été prises sur le Covid,
25:19 qui ont été prises sur les ventes, qui ont été prises sur...
25:21 - Toujours pour nous atomiser.
25:22 - Tout pour nous atomiser.
25:23 - Pour qu'on soit seul face à eux.
25:25 - C'est ça.
25:26 - C'est toujours le but, parce que seul face à eux, on n'a pas une chance.
25:28 - Donc c'est pas de l'avoglement, c'est pas de l'incompétence,
25:31 c'est presque dirigé pour vous, en fait, il faut pas...
25:33 - C'est la condition...
25:34 - C'est intentionnel.
25:35 - C'est intentionnel pour être certain qu'il n'y aura pas de contre-pouvoir.
25:39 Autrefois, quels étaient les contre-pouvoirs en France ?
25:42 Ça aurait pu être l'Église. L'Église.
25:43 - Oui.
25:44 - À certains moments dans l'histoire de France, ça a été l'aristocratie, la fronde, etc.
25:48 Donc le pouvoir central en France a toujours perçu les corps intermédiaires
25:53 comme quelque chose qui empêchait le roi de parler à son bon peuple, si j'ose dire.
25:57 Donc il fallait les supprimer vite fait, quoi.
25:59 - Et c'est le cas aujourd'hui.
26:00 - Et c'est le cas, c'est la maladie mortelle de la France.
26:03 - Et c'est pour ça que McKinsey fait le courtisan et double les fonctionnaires.
26:08 - Et double les fonctionnaires, parce que les fonctionnaires,
26:11 parfois, j'en ai eu dans ma famille,
26:14 il y en avait quelques-uns qui dans le temps donnaient leur démission
26:16 quand on leur demandait quelque chose de pas convenable.
26:20 - Pas convenable, oui.
26:21 - Tandis que là, il y en a peut-être encore.
26:23 - Oui, sûrement quand même.
26:24 - Mais si vous leur demandez rien, et si vous le faites faire par McKinsey,
26:27 - Bah oui, c'est plus facile.
26:29 - McKinsey, il va pas démissionner, lui.
26:31 Il va écrire ce que le pouvoir veut, me semble-t-il.
26:35 En principe, c'est le client qui est roi.
26:36 Donc si vous dites "je veux que vous disiez ça",
26:39 par exemple "mettre plus de contrôles dans les hôpitaux pour qu'ils marchent mieux",
26:42 tout le monde sait qu'il y a une connerie, mais ça fait rien.
26:45 McKinsey, il vous aura un très bon rapport pour expliquer que le contrôle de leurs opinions,
26:49 ça marche très bien, le contrôle.
26:51 - On va peut-être accueillir des auditeurs, je sais qu'il y en a.
26:54 - Oui, ça appelle. On a Sébastien qui nous appelle depuis Narbonne.
26:57 Bonjour Sébastien.
26:58 - Bonjour Sébastien.
26:59 - Bonjour. Bonjour à vous. Bonjour à votre amitié, Charles.
27:02 Je suis grave.
27:03 Juste, je voulais revenir, en fait, ils rejoignent tout à fait...
27:06 Moi, j'ai regardé l'interrogation de monsieur de Montebourg par la commission.
27:12 - C'est mon Montebourg.
27:13 - Oui, Arnaud de Montebourg.
27:16 Et donc, il expliquait cette désindustrialisation
27:21 et cette capacité au gouvernement français à vendre tous nos richesses.
27:27 Moi, ce qui m'inquiète, c'est qu'en fait, on a commencé ça il y a 40 ans
27:31 et que donc tout notre savoir est perdu.
27:33 C'est-à-dire que moi, je suis viticulteur et tout notre savoir est perdu.
27:37 C'est-à-dire qu'il y a tous les jeunes, ils ne connaissent plus ça.
27:40 Donc, quand on va réindustrialiser, comment on va faire ?
27:43 On va faire venir des mecs qui savent de l'étranger, comment ça va se passer ?
27:48 Parce que moi, je suis très inquiet avec ça.
27:49 J'ai trois garçons et je suis très inquiet.
27:51 - Charles.
27:52 - Je vais vous répondre de façon mesurée.
27:56 Parce que je regarde l'économie française
27:59 et vous regardez quelque chose qui m'intéresse beaucoup pour des raisons historiques
28:02 et pratiques, je regarde beaucoup la Bourse de Paris.
28:05 Et vous regardez la Bourse de Paris, vous avez au moins 10
28:08 très grandes affaires industrielles de renommée mondiale.
28:11 Air Liquide, Schneider, vous en avez au moins 10.
28:15 Le Grand, bref, il y en a.
28:18 Et ce sont des sociétés qui sont prodigieusement efficaces
28:24 et qui ont des performances en Bourse remarquables.
28:26 Mais vous remarquerez que pas une de ces sociétés n'a des usines en France.
28:31 - Pas une ?
28:32 - Pas une.
28:33 Ou très peu, enfin elles en ont comme ça pour faire...
28:35 Elles ont leur cherche sociale en France et puis c'est tout.
28:37 Donc ce qui se passe, c'est que tout le monde industriel français,
28:40 il a gardé sa capacité, mais il n'opère plus en France.
28:45 Par exemple, le patron de Schneider, qui s'appelait Triquart je crois,
28:50 il y a quelques années, il était à Hong Kong,
28:52 il a failli lui ouvert ma maison à Hong Kong à l'époque.
28:55 Et pourquoi il était à Hong Kong ?
28:56 Parce que 65% des chiffres d'affaires de Schneider se faisaient en Chine.
29:00 Donc il disait "mais qu'est-ce que je fous à Paris ?
29:02 Il faut que je sois en Hong Kong, je vais aller bosser là-bas."
29:05 Il a eu plein d'emmerdements avec l'Office français,
29:07 par exemple il a dit "vous n'avez pas le droit, vous êtes patron d'une société française,
29:09 vous devez payer les impôts en France."
29:10 Il a dit "pas du tout, je suis à Hong Kong, je paye les impôts en Hong Kong."
29:12 Bref, il a eu une grosse bagarre.
29:13 Mais ce que je veux dire par là, c'est que vous avez chez Schneider, Air Liquide,
29:17 des compétences industrielles gigantesques...
29:19 - Mais qui ne sont plus là.
29:20 - Mais qui ont décidé une fois pour toutes,
29:22 en raison de l'absence de sécurité juridique en France sur le droit de propriété,
29:26 d'avoir leurs usines dans des endroits où on respecte leur droit de propriété.
29:29 Mais si, par un miracle extraordinaire,
29:31 la France découvrait l'intérêt du droit de propriété,
29:34 et qu'il faut respecter le droit de propriété,
29:36 à ce moment-là, ces gars-là établiraient des usines en France demain matin.
29:39 Donc encore une fois, c'est pas l'Angleterre qui a perdu tout son capital industriel,
29:44 nous on l'a gardé, mais on l'a gardé, il n'est plus chez nous.
29:47 - Sébastien, vous voulez ajouter quelque chose ?
29:49 - Ben oui, alors moi je suis complètement d'accord avec ça,
29:53 sauf que comment on fit pour les PME, TPE, et pour vivre la France ?
29:57 Parce que quand même, l'artisanat, c'est quand même le premier employeur national,
30:00 et comment on fait ?
30:02 - Le vrai problème, si vous voulez, c'est que 90% des emplois en France
30:06 sont créés par des entreprises de moins de 10 personnes.
30:08 Mais pour qu'elles vivent, il faut qu'il y ait des grandes entreprises
30:12 qui travaillent avec elles, qui les poussent, qui les tirent, qui les orientent, etc.
30:16 Donc c'est vrai que ces gars-là peuvent rétablir des industries,
30:20 rapidement en France, mais qui n'auront pas la deuxième couche juste en dessous,
30:24 qui est celle dont on aurait besoin pour que ça démarre vraiment très vite et très fort.
30:27 Donc vous avez parfaitement raison, encore une fois, c'est une façon...
30:30 Ce qu'espèrent ces espèces de salopards qui nous gouvernent, si je peux me permettre,
30:33 ce qu'espèrent c'est que s'ils ont des grands groupes du style Schneider ou Legrand,
30:39 avec qui discuter, et qu'il n'y a pas la masse des petits gars en dessous...
30:43 - Ben oui, qui comptent, ce qui est normal.
30:45 - Et comme ça, ils pourront créer des espèces de systèmes monopolistiques
30:48 qui se mettront en accord avec l'État, vous aurez des grandes sociétés et l'État
30:51 qui se débrouilleront pour écraser les petits gens.
30:54 C'est affreuse ce délire, en vrai.
30:57 - Dans le monde agricole, c'est exactement ça.
31:00 C'est-à-dire que maintenant, on ne vit plus que par des perfusions d'Europe
31:04 et on ne vit plus de notre travail.
31:07 - C'est monstrueux, si vous voulez.
31:10 Par exemple, j'imagine que si vous faites un métier de producteur agricole,
31:14 du vin, etc., dans la région, c'est que vous aimez ce métier
31:17 et que vous faites des bons produits, parce que sinon vous y seriez pas.
31:20 Mais ce qui est effrayant, c'est qu'aujourd'hui,
31:22 des gens qui font du bon boulot, du bon métier, du bon vin,
31:25 ils ne réussissent pas à vivre.
31:28 Parce que les charges sont tellement invraisemblables qu'ils ne réussissent pas à vivre.
31:31 On vit dans un monde de fous.
31:33 - On va reparler avec nos auditeurs.
31:36 - Merci Sébastien d'avoir été avec nous.
31:38 - C'est une courte pause et on aura Pierre qui nous appelle.
31:40 A tout de suite sur Sud Radio.
31:42 - Sud Radio, parlons vrai.
31:46 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
31:50 - Ici Sud Radio.
31:54 Les Français parlent au français.
31:58 Je n'aime pas la blanquette de veau.
32:04 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
32:07 - 13h47 sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
32:10 On est toujours avec Charles Gave et on accueille Pierre qui nous appelle depuis l'Ain.
32:14 Bonjour Pierre.
32:15 - Oui bonjour Pierre.
32:16 Bonjour.
32:17 - Bonjour André, bonjour M. Gave.
32:19 J'espère que vous allez bien ?
32:21 - Ben oui, je ne me plains pas.
32:23 Compte tenu de l'âge, ça pourrait être pire.
32:25 - Tout va bien, tout va bien Pierre.
32:28 - Je peux vous dire cher Charles que ça fait longtemps que je n'attendais pas le Père Noël
32:31 avec autant d'impatience puisque j'ai commandé votre livre.
32:33 Donc il va falloir que je patiente un peu pour vous lire.
32:35 - Voilà, voilà.
32:36 Ça me fait plaisir parce que, encore une fois, c'est pour vous.
32:39 Je l'ai écrit, vous savez, c'est que j'essaye.
32:41 J'arrive à un moment où j'essaye de faire les bilans
32:43 et là je me suis dit qu'il faut que j'écrive pour que les Français sachent la réalité.
32:48 Donc c'est un peu, je ne dis pas une bouteille à la mer, mais presque.
32:52 - Alors Pierre, dites-moi, on vous écoute.
32:54 - C'est très bien, je rebondis sur ça parce que je peux vous dire que du complotiste que j'étais,
32:58 on commence à me poser des questions sur l'économie et la géopolitique
33:01 dans les entreprises où je travaille, où j'interviens.
33:03 Ça me fait grand plaisir et j'ai souvent l'occasion de leur dire cette petite anecdote,
33:08 les mêmes qui ont détruit la France sont en train de relancer la France avec le programme étincelle.
33:13 J'ai dit aux chefs d'entreprise, vous êtes juste victime du syndrome de Stockholm.
33:17 Encore faut-il qu'ils le comprennent et qu'ils aient les oreilles assez grandes ouvertes.
33:20 Donc on a écouté les hommes politiques, malheureusement,
33:23 mais dans un système où on attend tous l'homme ou la femme providentiel,
33:26 moi je suis très positif, je pense qu'on va se gaufrer, se casser la gueule pour rebondir.
33:31 Parce qu'il faut toucher le fond pour rebondir.
33:33 Mais quand on entend M. Zemmour, quand on entend Marine Le Pen,
33:36 quand on entend tous ces mondialistes, tout le monde veut rester dans le lieu,
33:39 c'est quand même assez dramatique que l'on dise que quelqu'un comme Zemmour est une élite,
33:43 c'est quelqu'un qui connaît bien la France, qui est une pointure et qui va nous sauver.
33:47 Quand on voit que ces gens-là ne sont pas capables de comprendre que la France ne gouverne plus,
33:50 mais c'est l'UE et les mondialistes qui nous gouvernent, c'est juste assez effrayant.
33:55 Donc quand on a dit ça, moi la question Charles, c'est une fois qu'on se fait casser la gueule,
33:59 qu'on est au fond du trou et qu'on doit remonter, qui pour nous relever ?
34:02 - Alors j'ai mes petites idées, ça se dirige bien entendu vers des hommes politiques
34:05 ou des femmes politiques qui sont pour le Frexit,
34:07 mais je voulais avoir votre avis sur la question.
34:09 - Alors je crois, c'est du Frexit, le Frexit, mon Europe, etc.
34:14 Et comment on va s'en sortir ?
34:15 La dernière page de mon livre, que vous lirez d'ici quelques temps j'espère,
34:19 parce que les livraisons sont lentes en raison de son succès,
34:21 mais enfin ça je ne vais pas me plaindre.
34:23 Mais je voudrais vous dire, c'est que je ne crois pas à la solution de l'homme providentiel,
34:29 je ne crois pas à la solution collective.
34:31 Il faut que chacun des Français redevienne ce que les Français étaient autrefois, vertueux.
34:36 C'est-à-dire que la base d'une vraie démocratie, c'est la vertu individuelle
34:41 et qu'on se mette à réfléchir à ce dont...
34:43 - Mais ça veut dire quoi "vertueux" en l'occurrence ?
34:45 - C'est-à-dire de réfléchir au bien commun,
34:47 prendre des décisions non pas en fonction de savoir si on va vous augmenter le SMIC de 2,5%,
34:52 2,7% le mois prochain,
34:55 mais voter en fonction de ce qui est bon pour la France.
34:57 Et ce qui est bon pour la France, c'est qu'on retourne à la responsabilité individuelle.
35:01 Et pour retourner à la responsabilité individuelle,
35:03 il faut donner au peuple français le référendum d'initiative populaire
35:07 pour qu'on soit gouverné par le souverain, c'est-à-dire par le peuple,
35:10 et non pas par ces corniaux qui pensent qu'à nous piller.
35:12 Donc ce que j'essaie de dire, c'est que si la Suisse est le pays le plus riche du monde,
35:16 pas d'inflation, pas de déficit extérieur, enfin je peux vous dire,
35:19 pas de chômage, tout ce que vous voulez, la monnaie la plus forte du monde,
35:22 et vous pouvez me donner le nom d'un politicien suisse ?
35:24 Personne ne peut.
35:26 - Oui mais parce que toutes les banques, tout l'argent s'est réfugié en Suisse
35:29 depuis des lustres, Charles.
35:31 - Non, parce qu'ils ont des excédents, des comptes courants absolument monstrueux,
35:34 donc aussi curieux que ça paraisse, quand vous avez un excédent des comptes courants,
35:37 c'est-à-dire que vous rendez plus à l'extérieur que vous achetez,
35:39 si vous voulez ce qui se passe, c'est que vous allez avoir des capitaux qui arrivent
35:43 pour faire la différence.
35:45 - Pour faire la différence.
35:46 - Donc les Suisses, aujourd'hui, si vous voulez,
35:48 je vous donne un chiffre parce que je trouve ça intéressant,
35:50 mais au moment de De Gaulle, le poids de l'État dans le PIB suisse,
35:54 c'était 30% du PIB, et nous on était à 30%.
35:58 Aujourd'hui, nous on est à 60%, et la Suisse c'est à combien ?
36:01 - 30.
36:02 - 30.
36:03 - Et nous on est, le poids de l'État dans le PIB c'est 60% aujourd'hui.
36:07 - 60% de ce que produit la France est préempté par l'État.
36:10 Donc, la réalité, c'est qu'il faut qu'il y ait une double manœuvre
36:13 qui se passe en France, c'est qu'on cesse toutes ces subventions,
36:17 tout cet État de gaspillage et de corruption,
36:20 c'est-à-dire que l'État, si j'ose dire,
36:24 hors d'émission étatique, se restreigne,
36:27 et qu'on retrouve l'État...
36:29 - Dégraissé, le mammouth.
36:30 - Dégraissé, le mammouth, mais que l'État régalien
36:33 doit reprendre ses fonctions avec une vigueur considérable.
36:37 Donc on a un double mouvement,
36:39 et ça ne peut se faire que si le peuple le demande.
36:42 En Suisse, ils ont un État petit,
36:44 parce que les Suisses, les historiens suisses,
36:46 il y en a un qui commence à faire l'imbécile,
36:47 ils préviennent des autorités, et il y en a un qui fait l'imbécile.
36:49 C'est-à-dire que les Suisses sont des citoyens,
36:51 nous sommes des sujets.
36:53 Donc il faut que chaque Français accepte de se transformer
36:57 de sujet à citoyen.
36:59 C'est-à-dire qu'il prenne sa responsabilité,
37:01 par exemple, il n'y a pas assez de gens
37:03 qui se présentent aux élections cantonales,
37:04 pas assez de gens qui se présentent aux élections municipales,
37:06 pas assez de gens...
37:07 Parce que vous vous dites "ça sert à rien", et c'est vrai.
37:10 - Oui, mais alors si vous dites "ça sert à rien", c'est vrai,
37:12 les gens ne vont pas se présenter.
37:14 - Mais la seule façon, c'est que si il y en a suffisamment qui se présentent,
37:16 on pourra déloger le PR, les anciens socialistes, les classiques, etc.
37:21 Mais il faut que le citoyen reprenne la main.
37:27 Et ça reprendra par chaque citoyen redevenant vertueux.
37:30 C'est curieux, hein ?
37:31 Ça se passera au niveau individuel.
37:32 - Ça commence à la base, ça commence avec chacun d'entre nous.
37:35 - Ça commence avec chacun d'entre nous de s'installer à faire ce qu'il doit faire, encore une fois.
37:40 Ça me paraît...
37:41 - Merci Pierre, pour votre appel en accueil, Frédéric qui nous appelle.
37:44 Bonjour Frédéric Denis.
37:45 - Oui, bonjour Frédéric.
37:46 - Oui, bonjour M. Gercot, bonjour M. Gave.
37:50 C'est un petit peu le même genre de question que je voulais poser,
37:54 à sa près que j'aimerais que les citoyens prennent conscience de la situation,
38:01 mais est-ce que le travail de SAP, de l'école, de la confiance collective
38:07 n'a pas déjà été trop fait pour qu'individuellement,
38:09 on ne puisse pas avoir cette prise de confiance, en fait ?
38:14 Parce que, on va dire qu'il y a quelques centaines d'années,
38:17 il y a eu un peu le siècle des Lumières,
38:18 il y a eu quand même des élites qui ont montré le chemin.
38:22 Aujourd'hui, on a la pression de nos élites,
38:24 elles font le contraire de montrer le chemin.
38:27 - C'est tout à fait exact, mais encore une fois, si le peuple reprend le pouvoir...
38:31 Alors, je vais vous donner mon expérience personnelle qui m'a beaucoup troublé,
38:34 je vous la donne telle quelle...
38:37 Les gens m'arrêtent dans la rue souvent pour me remercier,
38:40 pour me dire "vous expliquez", comme ça...
38:42 Parce que je fais pas mal d'émissions sur Youtube,
38:44 et les gens ont l'air de bien aimer.
38:47 Eh bien, deux fois sur trois, ce sont des gens issus de l'immigration
38:52 qui m'arrêtent.
38:53 Et je me dis, ça veut dire qu'il doit y avoir les trois quarts des gens issus de l'immigration
38:58 qui envoient bien, qu'on leur foute bien la paix,
39:01 des bons français, envoyer leurs enfants à l'école, etc.
39:05 Et puis, il y en a un quart qui emmerde tout le monde,
39:07 et on ne parle que de ce quart-là,
39:08 et c'est là où va toute l'intervention, et là où va toute l'attention du public.
39:11 Donc, il me semble que...
39:13 Je suis pas du tout sûr de ce que je dis,
39:16 parce que ça me trompe beaucoup ce que je vous dis là.
39:18 Mais je dis...
39:20 La solution, je pense pas que ce soit...
39:23 La France, c'est un désir, pour moi.
39:27 - Parce qu'il n'y a pas que l'immigration, il y a cette passivité, aujourd'hui,
39:31 enseignée, inculquée, etc.
39:34 Le wokisme et tout ça, on veut pas partir là-dessus.
39:36 - Si les gens viennent me voir,
39:37 il y en a aussi des tas d'autres qui sont, si j'ose dire, des français...
39:41 - Ouais.
39:42 - De souche, ou comment vous les appelez, j'en sais rien.
39:45 Mais il y a un désir immense des gens,
39:48 un, pour qu'on leur parle, et deux, pour qu'on leur explique.
39:52 Et je le sens dans mes émissions, je le sens avec les gens qui me parlent,
39:56 et je me dis, ça veut dire qu'ils sont pas...
39:59 On leur a bourré le mou pendant 25 ou 30 ans,
40:02 mais c'est pas pour ça qu'ils sont devenus crétins.
40:04 - Tout à fait.
40:05 - Ce qu'il faut, c'est leur donner les moyens intellectuels
40:09 d'analyser la situation, si vous voulez.
40:11 Par exemple, il y a quelques jours, je leur ai appelé ce qu'étaient les Grecs,
40:14 vous savez, le logos, le pathos,
40:16 et j'ai expliqué comment mener une décision, une discussion,
40:20 dans les conditions de la discussion grecque.
40:23 Et bien, les gens étaient très contents,
40:25 parce que personne ne leur avait appris
40:27 de faire la différence entre le pathos, le logos ou les thos.
40:30 - Quand on leur parle, on leur dit les choses, effectivement.
40:32 - On leur dit ce qu'ils doivent penser.
40:33 - On leur donne pas les moyens de penser par eux-mêmes.
40:35 - Vous savez, je vous donne du poisson, mais je vous apprends pas à pêcher.
40:39 - Voilà, c'est affreux.
40:41 - Et bien, vive la vérité qui vous rendra libre, effectivement.
40:46 Et lisez-le, vraiment.
40:48 - L'histoire des 40 dernières années, revue et corrigée par Charles Gabs
40:51 et aux éditions "Idées en liberté".
40:53 On va se retrouver demain, André Berkhoff, de midi à 14h.
40:56 On recevra Jean-Louis Zemberg pour le face-à-face.
40:58 Et tout de suite, vous avez rendez-vous avec Brigitte Léaïe
41:00 sur Sud Radio. Bon après-midi.
41:03 Sud Radio Berkhoff, dans tous ses états, midi 14h.
41:07 André Berkhoff.
41:08 Avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes.