Avec Charles Gave, président de l’institut des libertés.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-04-23##
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, ça tweet, ça tweet.
00:04 Et voici le tweet du jour.
00:06 Le tweet du jour, c'est évidemment, évidemment, évidemment, le tweet du jour.
00:13 Non, je dirais le se peler, ce galeud où vient tout le mal,
00:18 selon Thierry Breton, commissaire européen,
00:22 selon Delphine Hanotte, présidente de télévision, oui, oui, oui.
00:25 Il y a un verre dans le fruit, c'est Elon Musk qui vient de racheter Twitter
00:31 et vous voyez, il se passe beaucoup de choses en ce moment,
00:34 on ouvre des boîtes de pentor, mais en fait, il paraît que c'est un danger pour la démocratie.
00:39 Vous allez me dire, mais quand même, c'est un peu beaucoup.
00:42 Non, non, non, non, non.
00:43 Par exemple, par exemple, hier, Thierry Breton était invité à l'émission
00:49 "Questions politiques sur France Inter", France Info, Le Monde.
00:53 Donc, émission politique et on lui a parlé, effectivement, d'Elon Musk.
00:58 Et voilà ce qu'il a dit, Thierry Breton, écoutez.
01:01 - Mais ce que je voulais dire pour répondre, donc, sur Elon Musk,
01:04 donc j'ai proposé à ces plateformes de procéder avant le mois de septembre,
01:08 où la loi va devenir de droit, d'aller faire des audits, des audits en blanc,
01:16 parce qu'à partir du mois de septembre, pour toutes celles qui ont peur,
01:20 je suis en train de créer une équipe, qui est une équipe extrêmement performante,
01:23 qui va faire des, pardon cette expression, des descentes,
01:26 quand elle est très marre de voir le faire,
01:27 parce qu'elle voit qu'il y a des problèmes dans telle ou telle plateforme.
01:29 - Il y a un nouveau shérif dans la ville, c'est vous.
01:31 - Et donc, on va le faire, mais comme mon objectif, c'est quoi ?
01:34 C'est au fond que ces plateformes, évidemment, respectent désormais notre droit européen.
01:39 Donc, je leur ai proposé de faire des audits en blanc,
01:42 et figurez-vous que Elon Musk a accepté.
01:44 Donc, j'irai faire un audit en blanc.
01:47 Et donc, je serai en capacité de répondre plus précisément à cette question,
01:51 parce que c'est l'un des points que je regarderai.
01:53 Et ça, ce sera fait avant, évidemment, le mois de septembre.
01:55 - Mais ce n'est pas presque un bras d'honneur, ça, de faire ça cette semaine ?
01:58 De faire ça, de désertifier des comptes ?
02:00 Ça veut dire que pour tes tas de gens,
02:02 le New York Times est aussi sérieux que n'importe quel véhicule de fausses informations.
02:07 - Mais encore une fois, il fait ce qu'il veut avant le 1er septembre.
02:11 À partir du 1er septembre, comme je l'ai dit,
02:14 il fera ce que nous lui demanderons de faire, s'il veut continuer à opérer.
02:18 - Rendez-vous le 2 septembre.
02:20 - Il fera ce que nous lui dirons de faire.
02:22 Et oui, la Commission européenne, effectivement, dit ceci, voilà.
02:26 Il faudra appliquer la nouvelle législation du E.
02:29 Entrée en vigueur en novembre, pour éliminer les zones de non-droit sur Internet.
02:34 Attention, on n'est pas en banlieue avec les zones de non-droit.
02:36 On n'est pas dans les territoires perdus de la République.
02:39 On est dans les territoires perdus de la jungle Internet, effectivement.
02:43 Twitter, Facebook, Amazon.
02:45 Attention, on est là.
02:46 Si vous voulez rester en Europe, on va légiférer, on va respecter.
02:50 Vous voyez, on fera des descentes, pas des descentes de police,
02:53 mais des descentes d'audit en blanc, comme on dit.
02:57 Alors, Charles Gave, c'est intéressant ça, parce qu'il dit, voilà, effectivement,
03:02 discours haineux, respect de la vie privée, désinformation, ça doit être attaqué.
03:06 Mais qui décide de quoi ?
03:09 - Ben, j'aime bien la Constitution des États-Unis,
03:11 dont l'amendement numéro 1 est "le Congrès des États-Unis ne fera pas de loi
03:19 pour empêcher la libre parole".
03:22 Et c'est tout.
03:23 Donc, le Congrès des États-Unis ne fera pas de loi.
03:26 - Premier amendement, ça ?
03:27 - Premier amendement.
03:28 Le deuxième, c'est pour garantir le premier,
03:30 le citoyen aura le droit d'être armé pour tirer sur les gens qui vont vouloir empêcher de dire ce qu'il veut.
03:34 Donc, si vous voulez, c'est robuste, vous voyez, c'est assez...
03:38 - Et ça n'a pas changé depuis 200 ans.
03:40 - Non, non, pourtant, Dieu sait que les gens ont essayé de l'arrêter.
03:43 Alors, je dois faire deux remarques.
03:44 La première, c'est la première fois dans mon histoire personnelle
03:47 que je vois la gauche, dans son ensemble, être favorable à la censure.
03:51 C'est quelque chose...
03:52 - C'est historique.
03:53 - Ouais.
03:54 - Je sais pas, vous, vous êtes comme moi, un vieux routier,
03:57 la gauche, dans l'ensemble, c'était plutôt favorable
04:01 à la liberté de parole, à la liberté d'expression, à la liberté de la presse, enfin, me semble-t-il.
04:05 Et aujourd'hui, vous voyez tous ces gens hurler.
04:07 Et pourquoi hurlent-ils ?
04:09 Parce qu'ils ne contrôlent plus ces paroles.
04:11 Tant qu'ils étaient...
04:12 Et comme ils contrôlaient la télévision, ils contrôlaient la radio,
04:15 ils contrôlaient les maisons de presse, les maisons d'édition,
04:18 ne parlaient que ceux qui avaient la bonne idée de penser comme les gens de gauche.
04:22 Mais à partir du moment où ils ne contrôlent plus, ils trouvent ça insupportable.
04:25 Donc, c'est la première des choses que je voulais dire,
04:27 ces gens-là ne sont plus de gauche, ils ont abandonné l'essentiel de la gauche
04:31 qui est le respect de l'autre dans ce qu'il a de différent.
04:33 Enfin, me semble-t-il, c'est pas...
04:35 - Oui, ça me paraît assez cohérent, ça.
04:38 - Donc, la gauche est maintenant devenue un pouvoir totalitaire,
04:41 ce qui est toujours sa tentation.
04:42 C'est ce que disait déjà ce brave Reuvel, la tentation totalitaire,
04:45 c'était pas des gens à droite qui avaient la tentation.
04:47 - Même Orwell le disait.
04:48 - Même Orwell le disait.
04:49 Donc, on voit très bien qu'il y a toute une partie de la gauche
04:52 qui serait tout à fait d'accord pour nous empêcher de parler,
04:55 et si on parle pas bien, de nous mettre dans un camp.
04:57 - La droite aussi, quelque part.
04:58 - La droite, au départ, mais il ne faut pas oublier que
05:00 National Socialist Fascist, c'était des gauches, au départ.
05:03 Il ne faut pas oublier ce léger détail.
05:04 C'est que Benito Mussolini était le secrétaire général
05:08 des Partis sociales italien avant que toi.
05:10 - Alors, oui, vous disiez, première chose, ça.
05:13 - Première chose, la gauche a une tentation totalitaire
05:15 et elle se livre à fond.
05:17 Et la deuxième, c'est quand j'étais nouveau, il y a quelque temps,
05:19 je vous avais dit que Elon Musk était le nouveau Solzhenitsyn,
05:22 je sais pas si vous vous souvenez.
05:23 - Oui, tout à fait.
05:24 - Je me disais que c'est celui qui avait permis à la liberté.
05:25 - Ça avait choqué, mais vous l'aviez expliqué.
05:28 - Je l'avais expliqué, j'avais dit que c'est le gars qui permet
05:30 la liberté en soulevant le caillou,
05:32 et en dessous du caillou vous avez plein de cafards et de salins secs
05:35 qui d'un seul coup sont éblouis et vous les voyez courir en tous les sens.
05:38 Bon, ben Thierry Breton et Madame, je sais pas quoi, je connais pas son nom.
05:41 - Madame Delphine Ernotte.
05:42 - Delphine Ernotte.
05:43 - Présidente de France Télévision, s'il vous plaît.
05:45 - Ce sont les cafards qui sont en train de courir au soleil
05:47 et qui vont se faire griller parce qu'ils n'ont pas compris ce qui se passe.
05:49 Et donc ce que j'essaye de dire, c'est que
05:52 quelle est la réaction quand vous avez un pouvoir
05:56 qui censure, quelle sera sa réaction ?
06:00 Puisque c'est un pouvoir qui a une vocation totalitaire,
06:03 il va essayer de prendre le pouvoir de l'État,
06:08 le monopole de la violence légitime,
06:10 pour vous empêcher de faire ce que vous voulez,
06:13 c'est-à-dire d'être libre.
06:15 Donc on voit apparaître la nature profonde de ces gens-là,
06:18 qui sont des natures de contrainte.
06:20 Ce brave Raoult, que j'aime beaucoup,
06:23 a fait une remarque...
06:25 - Didier Raoult, oui, le professeur.
06:27 - Le professeur a fait une remarque que j'ai trouvé
06:29 extrêmement intéressante.
06:30 Il y a deux sortes de hiérarchies dans le monde,
06:32 celles fondées sur la compétence,
06:34 mettons, libre,
06:36 et celles fondées sur l'obéissance.
06:38 - Il me l'avait dit à cette émission.
06:39 - Et je l'avais trouvé remarquable.
06:41 Je me suis dit "tiens, c'est une idée géniale".
06:42 Et il dit "le problème de notre société,
06:44 c'est que les gens qui vont dans ces hiérarchies d'obéissance
06:47 grossissent, grossissent au détriment des autres,
06:50 qui empêchent de travailler".
06:51 Et on en a un parfait exemple,
06:53 M. Breton et Madame, dont je ne souviens pas le nom d'ailleurs,
06:55 parce que ce n'est pas la peine de s'en souvenir,
06:57 sont dans des hiérarchies d'obéissance.
06:59 Ils obéissent depuis toujours
07:01 au pouvoir, à des gens, etc.
07:04 Ils n'ont jamais eu une idée originale de leur vie,
07:06 ils sont arrivés toujours en sirène à l'épaule de tout le monde,
07:09 et voilà, on en a une preuve.
07:11 Et ce qui est en train d'arriver,
07:13 vous vous souvenez,
07:14 les soviétiques n'avaient pas osé tuer Solzhenitsyn,
07:18 ils l'avaient mis dans un avion pour Francfort.
07:20 - Oui, c'est vrai ça.
07:21 - Et bien ils sont en train d'essayer de mettre des longs de mœurs
07:25 dans un avion pour Francfort, de l'interdire.
07:27 Mais dites-moi, en même temps Charles Gagnon,
07:29 peut-on dire, mais est-ce qu'il ne faut pas aussi
07:31 faire attention aux discours haineux,
07:33 à la vie privée, à la désinformation,
07:36 qui sont sur les réseaux sociaux ?
07:37 - Et bien on les poursuit après.
07:39 - Oui, vous direz, il y a des poursuites.
07:41 Pas avant, et vous ne faites pas des descentes de police
07:44 à la pensée.
07:45 - Parce que s'il y a une police de la pensée,
07:47 si vous avez une police de la pensée,
07:49 les selles d'informations qui sortiront
07:51 sont celles favorables,
07:53 soit au gouvernement, soit à celui qui paye l'informateur.
07:56 Ce que disait Milton Friedman,
07:58 dont tout le monde sait que je l'aimais beaucoup,
07:59 il disait,
08:00 "Quand le gouvernement prend le contrôle
08:03 d'une activité économique,
08:04 la première des choses qu'il faut acheter,
08:05 c'est les fonctionnaires."
08:06 Et...
08:08 Donc si vous voulez, les fonctionnaires sont achetés
08:12 dans le monde de la pensée aujourd'hui,
08:14 c'est pas vous qui me direz le contraire.
08:15 Et qu'est-ce qui se passe ?
08:17 Et bien, comme ils sont achetés,
08:19 ils obéissent aux ordres de ceux qui les ont achetés.
08:21 - Oui, y compris un peu partout, dans la parole, etc.
08:24 Mais comment vous expliquez, effectivement,
08:26 qu'on aille jusqu'au point où, par exemple,
08:29 je cite encore une fois, vous avez entendu,
08:32 Thierry Breton qui dit,
08:34 "Il fera ce qu'on lui dit de faire."
08:35 C'est-à-dire, c'est vraiment...
08:36 - Il peut toujours se brosser,
08:37 Elon Musk n'a jamais fait ce que les autres lui disaient faire.
08:40 - C'est clair que c'est pas...
08:41 - Et M. Thierry Breton, qui est soi-disant
08:43 dans les trucs de technologie, etc.,
08:44 il a jamais rien fait de bien intéressant dans sa vie,
08:46 alors que Musk, il a déjà créé
08:48 4 ou 5 affaires absolument inimaginables.
08:50 Donc, d'un côté, vous avez un brave garçon
08:53 qui a fait de bonnes études en France,
08:54 et de l'autre côté, un génie puissant,
08:57 et le brave garçon donne des ordres aux génies puissants.
08:59 - Ah oui, oui.
09:00 - Mais en fait, c'est n'importe quoi, quoi, celui-là.
09:01 - Et c'est très intéressant.
09:02 Donc Delphine Ernotte, je le rappelle,
09:04 parce que vous oubliez à chaque fois le nom,
09:06 vous le faites exprès, d'ailleurs.
09:07 Et alors, Delphine Ernotte, il dit,
09:09 "Je reviens sur l'effrayante politique médiatique
09:13 du réseau social."
09:14 C'est Delphine Ernotte qui parle.
09:15 Alors, effectivement, je rappelle simplement que...
09:18 Et d'ailleurs, il a retiré ça,
09:19 parce que ça allait loin depuis quelques semaines.
09:21 Twitter avait, en effet, appliqué
09:23 sur les comptes de grands médias,
09:24 des mentions controversées,
09:26 comme "médias affiliés à l'État"
09:28 et "médias financés par des fonds gouvernementaux"
09:31 avant de les supprimer.
09:32 Alors, Delphine dit,
09:34 "Il est effrayant que le milliardaire Elon Musk,
09:36 propriétaire du réseau social Twitter,
09:38 prétend déterminer si un média est indépendant
09:40 ou s'il ne l'est pas."
09:42 Je rappelle que quand RT France s'était marqué partout,
09:45 Rechate, Téléfrance, s'était marqué
09:47 "médias payés par un État",
09:50 donc la Russie,
09:51 on n'avait pas eu de très grandes protestations.
09:54 Et alors, j'adore, et elle dit,
09:56 elle ajoute, Delphine Ernotte, toujours,
09:58 "Mais cela pose la question de la maîtrise
10:00 de notre espace informationnel.
10:03 On ne peut pas laisser des acteurs américains,
10:05 de main chinois,
10:06 jouer aussi, ainsi, aux apprentis sorciers,
10:09 avec nos démocraties."
10:10 Mais qu'est-ce qu'il a dit ?
10:12 Il a dit, effectivement...
10:13 - Que France Inter était payée par les impôts.
10:15 - Voilà.
10:16 Et ce qu'on sait...
10:18 - C'est pas une nouvelle.
10:19 - Non mais ces gens-là,
10:21 ont une façon assez extraordinaire de se présenter.
10:23 Ils sont payés par les impôts.
10:25 - Par nos impôts.
10:26 - Par nos impôts, mais eux,
10:28 ils sont pour le bien.
10:30 Donc, ils travaillent là presque gratuitement.
10:33 Ils sont là, si vous voulez...
10:35 - C'est quand des bénévoles, quoi.
10:36 - Ils sont quasiment des bénévoles.
10:38 Et qu'on vienne attaquer leurs bénévoles-là,
10:40 ça les met dans un État second.
10:43 Mais,
10:44 la réalité, c'est que ces gens-là
10:47 sont payés par nos impôts,
10:48 et qu'ils donnent la parole, à peu près,
10:50 constamment, à 20% de la population,
10:52 et 80% n'a pas droit à la parole.
10:55 Je me souviens plus, et...
10:57 - Oui, on voudrait avoir la liste,
11:00 on va pas le faire des animateurs.
11:01 Parce qu'il y a d'excellents journalistes dans le service public,
11:04 mais il y a aussi des...
11:05 Enfin, la diversité,
11:07 on peut dire, de la population française,
11:08 on peut pas dire qu'elle soit vraiment respectée.
11:10 - De la population, je sais pas,
11:12 mais en tout cas des opinions, certainement pas.
11:13 C'est...
11:14 Donc,
11:16 c'est encore une fois le même mécanisme
11:18 qu'on trouve partout,
11:20 c'est que, autrefois,
11:22 quand vous et moi étions jeunes,
11:25 il y avait une espèce d'acceptation
11:27 que l'autre pouvait avoir des opinions différentes.
11:29 Mais que c'était pas pour ça que c'était un salaud.
11:32 Vous voyez ce que je veux dire ?
11:34 - Oui, oui.
11:35 On n'est pas d'accord, mais...
11:36 - On n'est pas d'accord,
11:37 on expliquait pourquoi on n'est pas d'accord,
11:38 puis on allait prendre une bière ensemble,
11:39 c'était pas la peine d'en faire un fromage, quoi.
11:41 Aujourd'hui,
11:43 les gens, partout,
11:44 sont partis dans un registre,
11:46 non pas d'opinions différentes,
11:47 mais de morale.
11:48 C'est-à-dire, ce que je pense est bien,
11:51 ce que l'autre pense, c'est mauvais.
11:52 Mais s'il, ce que l'autre pense, est mauvais,
11:54 à ce moment-là, vous avez parfaitement le droit
11:56 de le mettre dans un camp de concentration
11:58 ou de l'empêcher de parler,
11:59 puisque ce qu'il dit n'est pas acceptable.
12:01 Mais qui décide de ce qui n'est pas acceptable ?
12:04 C'est eux.
12:05 Donc, on se retrouve devant la base
12:08 de l'économication dans l'Église,
12:10 vous acceptez pas la doctrine de la transsubstantiation,
12:12 hop, vous êtes excommuniés,
12:14 mais on vous en va pas.
12:15 - On remonte à Galilée, quoi, maintenant, c'est ça ?
12:19 - Oui, c'était ça, mais Galilée,
12:21 c'était une plaisanterie,
12:22 on l'a laissé vivre chez lui, tranquille,
12:23 il a continué à publier,
12:24 il lui est pas arrivé grand-chose,
12:25 on lui a juste dit...
12:26 Et puis, en plus, on peut en parler de Galilée,
12:28 parce que c'est des prostinettes que ça, mais...
12:30 Oui, on remonte jusqu'à Galilée,
12:32 mais ce pouvoir qu'avait l'Église
12:33 de mettre hors la vie...
12:35 - Excommuniés.
12:37 - Excommuniés, c'était...
12:38 Ceux que ces gens-là sont à Roger.
12:40 Donc, ce sont des esprits profondément religieux,
12:43 et ils ne développent pas
12:45 une dialectique pour essayer de convaincre les autres,
12:49 ils développent un dogme,
12:51 auquel, si vous n'obéissez pas,
12:54 vous partez en excommunication.
12:56 C'est très visible, par exemple,
12:57 dans tout ce qui touche, je sais pas,
12:59 au réchauffement atmosphérique.
13:00 Dès que vous dites un truc
13:02 qui n'est pas dans la doxa,
13:04 tout le monde vous tombe dessus en disant
13:06 "Pourtant, il y a des gens très intelligents
13:08 qui disent qu'ils discutent."
13:09 Donc, c'est extraordinaire,
13:11 on arrive dans une société aujourd'hui
13:14 où plus personne n'a le droit de rigoler.
13:16 - Mais ce qui est étonnant, Jean-Garf,
13:18 c'est que maintenant, ça va s'appliquer quand même,
13:20 l'Union Européenne, la Commission Européenne,
13:22 peut décider, effectivement,
13:24 de censurer tel ou tel ou tel.
13:26 - Et alors là, Jean-Garf,
13:27 ça a tout à fait extraordinaire,
13:28 parce que les pouvoirs de la Commission
13:30 dans la Constitution de l'Union Européenne,
13:32 ce sont des pouvoirs qui ont été dévolus
13:35 par les autres pays.
13:36 - Par les États.
13:37 - Par les États.
13:38 - Donc, on a d'autres pouvoirs
13:39 que ceux qui lui ont été dévolus.
13:40 Donc, dans les deux dernières années,
13:42 cette Commission s'est emparée de pouvoirs
13:45 avec lesquels elle n'avait rien à faire.
13:48 C'est-à-dire, par exemple,
13:49 émettre des obligations internationales,
13:51 c'était interdit.
13:52 Elle l'a fait.
13:53 Il n'y avait pas de politique...
13:55 - Bon état.
13:58 - Il n'y avait pas de politique pour la santé,
13:59 la politique de santé européenne.
14:01 Elle l'a pris.
14:02 Elle est allée faire de la diplomatie avec Macron,
14:05 alors qu'elle n'a rien à voir avec...
14:07 - En Chine.
14:08 - En Chine.
14:09 Donc, on la voit qu'elle est...
14:10 Toute cette Commission européenne,
14:11 c'est un coup d'État permanent
14:13 où ils s'arrangent des pouvoirs,
14:15 au détriment des pays.
14:17 Et si vous coélez contre ça,
14:19 à ce moment-là, les chiens de garde,
14:20 comme Madame, rappelez-moi son nom...
14:21 - Delphine Ernott.
14:22 - Delphine Ernott.
14:23 Madame Delphine Ernott se met à hurler
14:25 en disant qu'on est en train d'attaquer la démocratie
14:27 et le futur de l'Europe
14:28 puisqu'on empêche ce coup d'État.
14:30 Donc, on se dit,
14:31 mais on est dans un monde de fous, quoi.
14:33 C'est-à-dire que c'est l'histoire du petit gamin qui crie au loup.
14:36 Vous savez, un de ces quatres,
14:37 on va se retrouver avec le loup à la maison
14:39 et on aura que ce qu'on mérite.
14:41 Mais je trouve ça inouï,
14:43 et je trouve ça inouï,
14:44 le silence des hommes politiques français.
14:46 - De droite et de gauche confondus.
14:48 - De droite et de gauche.
14:49 Personne ne parle de souveraineté.
14:51 - Et personne ne dit,
14:52 parce que Elon Musk,
14:53 c'est pas pour défendre Elon Musk,
14:54 il a dit récemment,
14:55 il y avait une interview,
14:57 une conférence,
14:58 où il disait "mais vous êtes en train de perdre
15:00 des places publicitaires".
15:01 Il dit "oui, mais la liberté de pression,
15:02 c'est beaucoup plus important que les espaces publicitaires".
15:05 - Moi je trouve ça au poil qu'un type
15:06 compte ça, 45 milliards de dollars,
15:08 juste pour défendre ses idées sur la liberté de penser.
15:11 Ça, c'est un type qui,
15:12 parce que peut-être qu'il va perdre du fric avec ça.
15:14 - Sûrement, sûrement.
15:15 - Et moi je trouve ça absolument merveilleux.
15:18 Alors, si on essaye de réfléchir à tout ça,
15:22 on se dit,
15:24 on est quand même mal barré,
15:26 parce que vous avez tous ces gens-là,
15:29 qui disent le beau, le vrai et le bien.
15:32 - Absolument, oui.
15:34 - Et quand vous regardez,
15:37 je ne sais pas si vous avez lu Ayn Rand,
15:39 vous savez ça ?
15:40 - Oui, bien sûr.
15:41 - Vous savez, "La grève",
15:43 - "La grève", absolument.
15:45 - Que je recommande à tout le monde.
15:46 Vous lisez les écrits d'Ayn Rand des années 60 et 70,
15:50 et elle décrivait parfaitement la marche d'une société
15:53 qui était fondée sur la bienveillance.
15:56 - Hum.
15:57 - Et plus rien ne marchait, tout s'arrêtait.
16:00 - Et au fond, on n'a même plus besoin de coercition, Charles Gaffe.
16:03 - Non.
16:04 - Puisqu'on n'a pas besoin de police.
16:05 - Les autres sont d'accord.
16:06 - Oui.
16:07 - Tout le monde est d'accord.
16:08 On se voit entrer dans cette société de bienveillance,
16:11 où tout s'arrête.
16:12 - C'est ça.
16:13 - Et ce que disait,
16:14 il y a une phrase de Dostoevsky qui m'a laissé pantois,
16:16 que j'ai lu récemment, je dois dire,
16:18 c'est "Le monde futur sera un monde
16:21 où les gens intelligents sont obligés de se taire
16:23 pour ne pas embarrasser les crétins."
16:25 - C'est Dostoevsky.
16:27 - Et on y est en plein.
16:29 On n'a plus le droit de dire des choses.
16:31 Le débat, c'est quand même un endroit
16:34 où vous vous mettez des grandes claques.
16:36 - Bien sûr.
16:37 - Et puis vous essayez,
16:38 et puis après vous dites "Je t'en veux pas personnellement."
16:41 - Et le site "On va volter" qui a toujours dit
16:44 "Je suis en désaccord profond avec vous,
16:46 mais je me battrai jusqu'au bout
16:48 pour que vous puissiez vous exprimer."
16:50 - Or ceux-là, ils sont en désaccord profond avec nous,
16:52 ce qui ne nous gêne pas,
16:53 parce qu'ils ont toujours eu tort,
16:55 donc ça ne nous gêne pas.
16:56 Mais ils veulent m'empêcher de m'exprimer.
16:58 Et c'est ça que je trouve,
17:00 à quel moment bascule-t-on dans un esprit
17:03 de dire "L'autre n'a pas le droit à la parole."
17:05 Parce que moi, je suis toujours d'accord
17:08 pour laisser l'autre parler.
17:10 - Bien sûr.
17:11 - D'abord, ça me paraît évident.
17:13 Donc on se retrouve dans un monde vraiment curieux.
17:15 - Et la dernière chose vraiment qui est tout à fait passionnante,
17:19 c'est que d'un côté, donc, qui va,
17:21 je reviens là-dessus parce que c'est dans la loi,
17:23 la soi-disant loi, enfin, disons la loi de la Commission,
17:26 de la Ligue européenne,
17:28 les discours haineux, le respect de la vie privée,
17:30 la désinformation.
17:31 On a bien vu ce qui s'est passé, hein,
17:33 avec les dissimulations,
17:36 avec le Hunter Biden,
17:38 les laptops, on en a parlé avec vous plusieurs fois ici.
17:41 - La BBC qui a raconté des saloperies sur le Covid,
17:44 qui a menti sur le Covid,
17:45 c'est ce qu'a dit d'ailleurs Elon Musk
17:46 quand il a été interviewé par la BBC,
17:49 il leur a dit "Bah écoutez, vous êtes gentils,
17:50 mais la désinformation, c'est vous qui l'avez pratiquée,
17:52 j'en ai toutes les preuves.
17:54 Vous avez empêché les gens qui n'étaient pas d'accord
17:57 de s'exprimer sur ces sujets-là.
17:59 Et je voudrais sur l'histoire de la souveraineté,
18:00 je vais revenir sur quelque chose qui m'inquiète beaucoup,
18:02 c'est que la Commission européenne,
18:04 ou des gens comme ça,
18:05 sont en train de signer un accord
18:07 avec l'OMS
18:09 pour que l'état d'urgence sanitaire
18:12 soit décrété par l'OMS en Europe.
18:15 - Et applicable et exécutoire.
18:17 - Et exécutoire par les États.
18:19 Mais qui contrôle l'OMS ?
18:21 C'est la Chine d'un côté,
18:23 puisque le type qu'il met là, c'est un pro-chinois,
18:25 et de l'autre côté, c'est le propriétaire de Microsoft.
18:29 - C'est Bill Gates.
18:31 - Donc c'est les deux qui contrôlent.
18:33 Donc on va donner le pouvoir de déclencher,
18:35 de nous mettre tous chez nous sans pouvoir bouger,
18:37 à Bill Gates et à Xi,
18:40 et on va signer ça avec enthousiasme.
18:42 - Et Charles Gave, en fait...
18:44 - C'est de la folie, personne n'en parle.
18:45 - Vous êtes un ennemi de la démocratie, voilà.
18:47 - En vérité, je parle comme nos commissaires européens.
18:50 - Oui, je suis un ennemi de la démocratie,
18:53 je suis un ennemi, si vous voulez,
18:55 de la démocratie non représentative.
18:59 Et je crois que les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui,
19:02 qu'il s'agisse des radios, des télévisions,
19:05 des corps politiques, etc.,
19:08 ne représentent plus du tout le peuple.
19:10 Mais plus du tout.
19:11 Ils n'ont plus aucune idée de ce que c'est le peuple,
19:13 la façon dont ils vivent, la façon dont ils travaillent,
19:15 ce qu'ils pensent, etc., et ça les intéresse pas.
19:18 C'est la première fois dans l'histoire que les élites,
19:20 dans un pays autrefois chrétien, détestent le peuple.
19:24 Et pour moi, ça me laisse pas en toi.
19:25 - Heureusement, il y a quelques exceptions,
19:27 et qui continueront.
19:29 Merci Charles Gave.